Domaine technique
[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie du type comportant une boîte
portant une lunette tournante, des moyens d'affichage de l'heure, et un mécanisme
de mise à l'heure. En particulier, ce dernier comprend une tige de mise à l'heure
intégralement logée à l'intérieur de la boîte et susceptible d'être déplacée entre
au moins une première position axiale et une deuxième position axiale de mise à l'heure.
La pièce d'horlogerie comporte en outre des moyens de liaison susceptibles de permettre
l'établissement d'une liaison cinématique entre la lunette tournante et la tige de
mise à l'heure de manière qu'une rotation de la lunette tournante entraîne une rotation
de la tige de mise à l'heure.
Etat de la technique
[0002] Des pièces d'horlogerié de ce type sont connues depuis longtemps dans l'état de la
technique. A titre d'exemple, le brevet
CH 136 087 décrit une telle pièce dans laquelle la tige de mise à l'heure présente deux positions
axiales, une de remontage et, l'autre, de mise à l'heure, le passage d'une position
à l'autre étant réalisé par une action d'un utilisateur sur un organe de commande
externe de type targette, c'est-à-dire monté coulissant dans la boîte. Par ailleurs,
la pièce décrite dans ce document comprend des moyens pour assurer une liaison cinématique
permanente entre la lunette tournante et la tige de mise à l'heure, de manière que
le remontage et la mise à l'heure sont effectués directement à partir de la lunette
tournante.
[0003] Toutefois, un problème bien connu des organes de commande coulissants, fréquents
notamment dans les pièces d'horlogerie à sonnerie, réside dans la difficulté à garantir
l'étanchéité de la boîte dans la région d'implantation de cet organe de commande.
En outre, une manipulation intempestive d'un organe de commande de ce type est possible,
en particulier sur une pièce d'horlogerie portée au poignet.
[0004] Un autre exemple de l'état de la technique est donné dans le document
WO 2004/053599. Cette pièce d'horlogerie comprend un levier de commande externe qui permet un actionnement
du mécanisme de mise à l'heure par rotation de la lunette tournante. La lunette est
bloquée en position neutre du levier.
Divulgation de l'invention
[0005] La présente invention a pour but principal de proposer une alternative originale
aux dispositifs de l'art antérieur susmentionné, en proposant une pièce d'horlogerie
dans laquelle la commande, notamment du mécanisme de mise à l'heure, est réalisée
à l'aide d'un organe de commande sûr et, dont le mode d'implantation dans la boîte
ne compromet pas l'étanchéité de la pièce d'horlogerie.
[0006] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement une pièce d'horlogerie
selon la revendication 1.
[0007] Plus précisément, il est avantageusement prévu que le levier est monté solidaire
d'une tige de liaison, pivotant dans la carrure de la pièce d'horlogerie en étant
sensiblement perpendiculaire au plan général de la carrure, cette tige étant par ailleurs
solidaire d'un premier levier interne du mécanisme de commande. De manière préféré,
cette tige peut être logée dans un trou de la carrure à la paroi au moins partiellement
cylindrique, avec interposition d'un joint O-ring pour assurer l'étanchéité de l'ouverture
correspondante.
[0008] Grâce à ces caractéristiques, la pièce d'horlogerie présente une forme à la fois
originale et fonctionnelle du fait que des manipulations intempestives du levier de
commande externe sont peu probables, tandis que les moyens nécessaires pour assurer
l'étanchéité de la pièce d'horlogerie sont bien maîtrisés, car similaires à ceux couramment
employés pour rendre étanche l'ouverture nécessaire au passage d'une tige de mise
à l'heure au travers d'une boîte.
[0009] Un but supplémentaire de la présente invention est de faciliter les manipulations
d'un utilisateur souhaitant actionner le mécanisme de mise à l'heure de la pièce d'horlogerie.
[0010] A cet effet, le mécanisme de commande selon la présente invention comprend en outre
un deuxième levier interne, monté pivotant autour d'un axe X sur un bâti de mouvement
de la pièce d'horlogerie et, s'étendant suivant une direction transversale en référence
à la direction longitudinale de la tige de mise à l'heure. Ce deuxième levier interne
comprend avantageusement une région de réception d'une force transmise à partir du
levier de commande externe et une surface d'appui agencée de manière à coopérer au
moins indirectement avec la tige de mise à l'heure, la région de réception et l'axe
X étant respectivement disposés de part et d'autre d'un plan P contenant l'axe de
la tige de mise à l'heure et étant perpendiculaire au plan général du deuxième levier.
[0011] Grâce à ces caractéristiques, la force à exercer par l'utilisateur sur le levier
de commande externe pour provoquer un déplacement de la tige de mise à l'heure est
relativement faible et permet une manipulation aisée du levier de commande externe.
[0012] Il est en outre prévu que le mécanisme de commande comprend au moins un levier interne
supplémentaire agencé pour déplacer un pignon coulant porté par la tige de mise à
l'heure, simultanément aux déplacements de la tige de mise à l'heure entre l'une et
l'autre de ses positions axiales.
[0013] La pièce d'horlogerie selon l'invention comprend d'autres caractéristiques avantageuses,
tel qu'une position intermédiaire du levier de commande externe prévue pour permettre
le remontage du mouvement.
Brève description des dessins
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation préféré
qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs
et dans lesquels:
[0015] - la figure 1 représente une vue en coupe transversale simplifiée du mouvement de
la pièce d'horlogerie selon un mode de réalisation préféré de la présente invention;
[0016] - la figure 2 est une vue en coupe transversale partielle et simplifiée d'un détail
de construction de la pièce d'horlogerie selon une variante préférée de réalisation
de la présente invention, le plan de coupe étant différent de celui de la figure 1;
[0017] - la figure 3a est une vue de dessus simplifiée d'un détail de construction du mouvement
de la figure 1, dans une première configuration;
[0018] - la figure 3b est une vue de dessus similaire à la vue de la figure 3a, dans une
deuxième configuration, et
[0019] - la figure 3c est une vue de dessus similaire à la vue de la figure 3a, dans une
troisième configuration.
Mode(s) de réalisation de l'invention
[0020] La figure 1 représente une vue en coupe transversale simplifiée d'une pièce d'horlogerie
1 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.
[0021] La pièce d'horlogerie 1 comporte une boîte comprenant une carrure 2, délimitée, d'une
part, par un fond 3 et, d'autre part, par une lunette tournante 4 portant une glace
5. La boîte contient un mouvement horloger 6 dont certains constituants sont schématisés
sur la figure 1. Le mouvement horloger peut être de type électromécanique ou mécanique.
Il est notamment destiné à entraîner des organes d'affichage de l'heure, dont une
aiguille des heures 7, portée par un tube d'extension 8 solidaire du canon de la roue
des heures 9, représentés sur cette figure à titre illustratif. On notera que le mouvement
horloger 6 est surmonté d'un module additionnel 10 du côté de sa platine 11, à savoir
du côté de la glace. Ce module additionnel 10 comporte un mécanisme de commande qui
sera décrit plus en détail ci-dessous. Ainsi, le tube d'extension du canon de la roue
des heures permet de traverser l'épaisseur du module additionnel pour l'entraînement
de l'aiguille des heures.
[0022] L'aiguille des heures 7 évolue entre un cadran 12 et la glace 5, de manière conventionnelle.
[0023] Une tige de mise à l'heure 13 est prévue pour effectuer la mise à l'heure des organes
d'affichage. La tige de mise à l'heure est agencée dans un trou de la platine et,
intégralement disposée à l'intérieur de la boîte, conformément aux caractéristiques
de la présente invention. Une première extrémité 14 de la tige de mise à l'heure est
située dans la région de la roue des heures, de manière connue, tandis que sa seconde
extrémité 15 est située entre la périphérie du mouvement et la carrure 2, un manchon
16, de section transversale carrée, étant vissée sur cette seconde extrémité.
[0024] Un pignon 17 est monté sur le manchon 16 en étant libre de coulisser, par un trou
18 ménagé dans une portion principale 19 cylindrique, cette dernière étant terminée
par un disque 20 denté et coaxial à la portion principale. Le trou 18 présente une
forme adaptée pour que le pignon 17 soit solidaire en rotation du manchon 16. Le disque
20 présente un diamètre tel que sa denture 21 est située en regard de la périphérie
du module additionnel.
[0025] Par ailleurs, la lunette tournante 4 est formée de deux parties, à titre non limitatif,
une partie latérale 400 et une partie supérieure 401 entre lesquelles est vissé, par
sa périphérie externe 22, un premier anneau 23, portant un deuxième anneau 24 présentant
une denture orientée en direction de l'extérieur. Ces éléments sont par conséquent
tous solidaires en rotation. Les deux parties de la lunette peuvent notamment être
assemblées à cran, voire par vissage.
[0026] Le premier anneau 23 présente, depuis sa périphérie externe solidaire de la lunette
tournante vers sa périphérie interne portant le deuxième anneau 24, une première portion
25 s'étendant sensiblement suivant un premier plan parallèle au plan général de la
carrure, une deuxième portion 26 inclinée en direction du fond de la pièce d'horlogerie
et, une troisième portion 27 s'étendant sensiblement suivant un second plan parallèle
au plan général de la carrure.
[0027] La distance séparant le premier plan du second plan est supérieure à la hauteur séparant
la lunette tournante du cadran. Ainsi, le cadran peut présenter un rayon supérieur
à celui du bord interne de la partie supérieure 401 de la lunette tournante pour dissimuler
tous les éléments autres que ceux qui sont disposés au-dessus de lui.
[0028] La denture du deuxième anneau 24 est agencée de manière à être en prise permanente
avec un mobile, ou pignon, 28 monté rotatif sur le bâti du module additionnel.
[0029] La configuration de la pièce d'horlogerie représentée sur la figure 1 correspond
à sa position de remontage. Dans cette configuration, la denture 21 du pignon 17 est
en prise avec le pignon 28 pour assurer la liaison cinématique entre la lunette tournante
4 et la tige de mise à l'heure. Ainsi, toute rotation de la lunette tournante est
transmise à la tige de mise à l'heure via le pignon 28.
[0030] Par ailleurs, la tige de mise à l'heure porte un pignon coulant 30 de type conventionnel,
dans la région de sa première extrémité 14. Celui-ci est susceptible de se déplacer
le long d'un carré de la tige de mise à l'heure, dans la direction axiale de cette
dernière, entre une position initiale plus éloignée de la première extrémité 14 et
une position de mise à l'heure rapprochée de cette extrémité 14. A cet effet, le mouvement
comprend un levier coopérant avec une gorge annulaire du pignon coulant par un plot,
dont une partie est visible en coupe sur cette figure, pour commander ses déplacements.
Ce levier sera décrit plus en détail en relation avec les figures 3a à 3c.
[0031] Le pignon coulant 30 est destiné à être agencé en prise avec un renvoi de mise à
l'heure 31, dans la configuration de mise à l'heure, le renvoi étant lui-même disposé
sur la platine du mouvement en étant en prise permanente avec la roue des heures 9.
Par conséquent, les rotations de la lunette tournante, dans cette configuration, sont
transmises à la roue des heures, donc à l'aiguille des heures, pour permettre le réglage
de sa position.
[0032] De manière préférée non limitative, la pièce d'horlogerie représentée est de type
mécanique, la tige de mise à l'heure étant également utilisée pour effectuer le remontage
d'un ressort de barillet (non représenté). Dans ce but, un pignon de remontoir 32
est monté libre en rotation et en translation sur la tige 13. Le pignon de remontoir
peut être entraîné en rotation dans un seul sens par le pignon coulant, de manière
conventionnelle, lorsque ce dernier est dans sa position de remontage, correspondant
à la position initiale définie précédemment. Le pignon de remontoir est disposé en
prise permanente avec une roue de couronne 33, reliée à l'arbre de barillet (non visible).
[0033] La pièce d'horlogerie selon la présente invention comporte ainsi préférablement trois
configurations différentes, préférablement associées à trois positions différentes
d'un organe de commande extérieur: une première position neutre, dans laquelle les
rotations de la lunette tournante n'ont aucune conséquence sur la marche du mouvement,
une deuxième position de remontage dans laquelle les rotations de la lunette tournante
dans un sens prédéfini permettent de recharger un ressort de barillet, et une troisième
position de mise à l'heure dans laquelle les rotations de la lunette tournante dans
un sens ou dans l'autre permettent de régler la position des organes d'affichage de
l'heure.
[0034] Dans le présent mode de réalisation préféré de l'invention, l'organe de commande
extérieur prend avantageusement la forme d'un levier 35 coopérant avec le mécanisme
de commande agencé dans le module additionnel de la pièce d'horlogerie, qui sera décrit
plus en détail en relation avec les figures 3a à 3c.
[0035] La figure 2 représente une vue en coupe transversale de la pièce d'horlogerie 1 suivant
un plan de coupe différent de celui de la figure 1 mettant en évidence la nature des
moyens de liaison mécanique mis en oeuvre pour transmettre les mouvements du levier
35 de commande extérieur au mécanisme de commande, situé à l'intérieur de la boîte.
[0036] Le levier 35 présente une portion de fixation 36 insérée dans un évidement de la
carrure et comportant un trou 37 de section carrée, celle-ci étant traversée par une
première extrémité 38 d'une tige de liaison 39 définissant un arbre de rotation du
levier 35 par rapport à la carrure 2.
[0037] La tige 39 présente une section complémentaire de celle du trou 37 du levier pour
assurer l'entraînement en rotation de la tige en fonction des déplacements du levier.
Par ailleurs, la tige est montée libre en rotation dans un trou 40 de la carrure dont
la paroi présente une forme générale cylindrique. Le maintien axial de la tige 39
dans le trou de la carrure est garanti par un anneau 41 de blocage, maintenu en appui
contre la carrure par la portion latérale 400 de la lunette tournante 4 et, disposé
dans le prolongement de la tige.
[0038] De manière préférée, une gorge annulaire 42 est ménagée dans la région centrale de
la tige de la liaison 39 pour loger un joint 43 de type O-ring, destiné à être interposé
sous contrainte entre la tige 39 et la paroi du trou 40 de la carrure pour y assurer
l'étanchéité de la boîte.
[0039] La tige de liaison 39 présente une seconde portion 44 de section carrée dans la région
de sa seconde extrémité située à l'intérieur de la boîte de la pièce d'horlogerie.
Cette seconde portion 44 de la tige est solidaire d'un premier levier 45 du mécanisme
de commande, de telle manière que les mouvements de rotation du levier 35 de commande
extérieur sont retransmis au mécanisme de commande, à l'intérieur de la boîte.
[0040] Grâce à cette construction astucieuse, l'étanchéité de la boîte peut être assurée
de manière fiable et efficace. En effet, outre une orientation spécifique permettant
une transmission originale des mouvements de l'organe de commande extérieur, la disposition
des moyens destinés à rendre la boîte étanche est similaire à celle couramment utilisée
en horlogerie.
[0041] Les trois positions possibles du levier de commande extérieur sont schématisées à
titre illustratif sur la figure 2, ces positions correspondant aux trois configurations
de la pièce d'horlogerie mentionnées plus haut.
[0042] Les figures 3a, 3b et 3c représentent des vues de dessus simplifiées d'un détail
du mouvement de la pièce d'horlogerie alors que celui-ci présente, respectivement,
ces première, deuxième et troisième configurations.
[0043] Plus précisément, ces figures représentent des éléments constitutifs du module additionnel
comportant le mécanisme de commande selon un mode préféré de mise en oeuvre de la
présente invention. Dans un souci de clarté, les références numériques des éléments
qui vont être décrits dans la suite du texte sont réparties sur les trois figures
3a, 3b et 3c.
[0044] La figure 3a représente la pièce d'horlogerie lorsque le levier 35 de commande extérieur
est dans sa position de repos, à savoir lorsqu'il est disposé le long de la carrure.
De manière préférée, on peut prévoir que la boîte (non représentée) comporte un logement
dans lequel le levier 35 est dissimulé lorsqu'il est dans sa position neutre. Ainsi,
pour modifier la configuration du mouvement, notamment pour le remonter ou mettre
à l'heure les organes d'affichage, l'utilisateur doit saisir l'extrémité libre 50
du levier 35 de commande et l'extraire du logement tout en faisant pivoter le levier
par rapport à la boîte.
[0045] Le premier levier interne 45, solidaire de la tige de liaison 39, comporte trois
portions successives 51, 52, 53, sensiblement rectilignes et reliées deux à deux par
deux coudes 54 et 55. Ce levier 45 comporte une goupille 56 disposée dans la région
du premier coude 54 et s'étendant suivant une direction sensiblement perpendiculaire
au plan général du levier 45. Par ailleurs, ce levier comporte également une ouverture
57 de forme oblongue coudée s'étendant de part et d'autre du second coude 55 du levier,
à la fois sur sa deuxième 52 et sur sa troisième 53 portions rectilignes.
[0046] Un deuxième levier 60 sensiblement rectiligne est fixé au bâti du module par une
première 61 de ses extrémités, en étant libre de tourner par rapport à un axe X, tandis
que sa seconde extrémité 62 est située dans la région de la troisième portion 53 du
premier levier 45. En particulier, la seconde extrémité 62 du deuxième levier 60 est
asservie à l'ouverture oblongue 57 du premier levier 45 au moyen d'une vis à portée
63 solidaire du deuxième levier 60 et dont la tête est située du côté opposé à celui
du premier levier, par rapport au deuxième levier. Les extrémités du deuxième levier
sont disposées de part et d'autre d'un plan P contenant l'axe de la tige de mise à
l'heure et étant perpendiculaire au plan général du deuxième levier 60.
[0047] Par ailleurs, le deuxième levier 60 comporte une goupille 64 s'étendant, dans une
direction sensiblement perpendiculaire au plan général du levier, en direction de
la tige de mise à l'heure 13. Plus précisément, cette dernière présente une gorge
annulaire 65 (figure 1) à l'intérieur de laquelle est engagée l'extrémité libre de
la goupille 64.
[0048] Le mécanisme de commande comporte un troisième 70 et un quatrième 80 leviers internes
supplémentaires.
[0049] Le troisième levier 70 présente deux portions 71, 72 sensiblement rectilignes reliées
par un coude 73, dans la région duquel est ménagé un axe de pivotement 74 de ce levier
par rapport au module additionnel. Une fente 75 sensiblement rectiligne est ménagée
dans la région d'une première extrémité libre du troisième levier, tandis que sa seconde
extrémité libre porte une goupille 76, similaire à celle du premier levier 45 et s'étendant
en direction du fond de la boîte. Le troisième levier 70 est positionné dans le module
additionnel de telle manière que son axe de pivotement 74 et sa seconde extrémité
sont respectivement disposés de part et d'autre du plan P défini précédemment. Plus
précisément, le troisième levier 70 interne est agencé de telle manière que la fente
75 de sa première extrémité coopère avec la goupille 56 du premier levier 45.
[0050] Le quatrième levier 80 interne présente trois portions 81, 82, 83 sensiblement rectilignes
reliées deux à deux par deux coudes 84, 85. Une première portion 81, courte, présente
une fente 86, ouverte sur une première extrémité libre du levier et s'étendant jusque
sur la deuxième portion 82 en présentant un coude. Le quatrième levier 80 interne
est rendu solidaire du module additionnel par un axe de rotation 87 situé dans la
région du coude 85 reliant les deuxième 82 et troisième 83 portions du levier. Ce
coude 85 étant situé à proximité immédiate du deuxième levier 60, il présente une
découpe 88 permettant des mouvements libres de l'un de ces leviers par rapport à l'autre.
La seconde extrémité libre du quatrième levier 80 est située entre la carrure 2 et
la partie latérale 400 de la lunette tournante et porte une goupille 89 s'étendant
en direction du pignon 17, pour coopérer avec une gorge annulaire 90 (référencée sur
la figure 1) de sa portion principale 19.
[0051] Le mécanisme de commande comporte en outre une bascule de tirette 100 dont un premier
bec 101 est disposé dans la gorge 65 de la tige de mise à l'heure 13 et dont un second
bec 102 est destiné à agir sur un levier supplémentaire (non représenté), de manière
conventionnelle, pour déplacer le pignon coulant 30 et activer ou désactiver la fonction
de mise à l'heure.
[0052] Un ressort courbe 104 est également prévu pour permettre à l'utilisateur de mieux
sentir les changements de configuration du mouvement lorsqu'il manipule le levier
35 de commande extérieur, en particulier entre les positions neutre et intermédiaire.
Le ressort courbe 104 est fixé sur le module additionnel par une base 105, tandis
que son extrémité libre 106 présente une position et une forme adaptées pour coopérer
avec la goupille 56 du premier levier interne 45. Ainsi, l'extrémité libre du ressort
courbe présente deux surfaces d'appui 107 et 108, adjacentes, associées aux deux premières
configurations du mouvement.
[0053] La denture du deuxième anneau 24 ainsi que le pignon 28 sont également visibles sur
les figures 3a à 3c.
[0054] Les figures 3a à 3c représentent une variante préférée de réalisation d'un mouvement
selon la présente invention comportant, en plus de ce qui vient d'être décrit, un
mécanisme d'affichage de la position dans laquelle se trouve le levier 35 de commande
extérieur à chaque instant.
[0055] Ce mécanisme d'affichage comporte un râteau 110 dont l'extrémité 111 non dentée est
solidaire en rotation de la tige de liaison 39, et donc du levier 35 de commande extérieur.
La denture du râteau 110 engrène avec un pignon 112 monté coaxial et solidaire en
rotation d'un disque 113 indicateur de la position du levier de commande extérieur.
Le disque 113 porte ainsi les inscriptions 0, 1 et 2, à titre indicatif non limitatif,
pour indiquer que le levier de commande extérieur se trouve, respectivement, dans
sa position neutre, dans sa position intermédiaire et dans sa position la plus éloignée
de la carrure, ce qui correspond comme cela va être exposé ci-dessous aux positions
neutre, de remontage et de mise à l'heure. On a également représenté de manière schématique,
sur les figures 3a à 3c, une fenêtre 114 triangulaire découpée dans le cadran 12 et
au travers de laquelle les indications de position sont rendues visibles pour un utilisateur.
[0056] Le fonctionnement du mécanisme de commande va à présent être décrit en relation avec
les figures 3a à 3c.
[0057] Le levier 35 de commande extérieur est en position neutre ou de repos dans la configuration
de la figure 3a, ce qui est indiqué par le chiffre 0 en regard de la fenêtre 114 triangulaire.
Il est rapproché de la carrure. On constate que, dans cette position du levier de
commande extérieur, la denture 21 du pignon 17 n'est pas en prise avec le pignon 28.
Par conséquent, une rotation de la lunette tournante entraîne la rotation du pignon
28 sans entraîner de rotation de la tige de mise à l'heure.
[0058] Lorsque le levier de commande est tiré dans sa position intermédiaire, ou position
1, il fait pivoter le premier levier 45 interne dans le sens de rotation horaire sur
les figures pour l'amener dans la position de la figure 3b. Dans son mouvement de
pivotement, le premier levier 45 interne n'agit pas sur le deuxième levier 60 du fait
de la forme de son ouverture oblongue 57. Ainsi, lorsque le levier 35 de commande
extérieur passe de sa position 0 à sa position 1, la tige de mise à l'heure 13 reste
immobile suivant sa direction axiale.
[0059] Toutefois, dans le même temps, la goupille 56 agit sur la fente 75 du troisième levier
70 interne et entraîne un pivotement de ce dernier dans le sens de rotation anti-horaire
qui agit alors lui-même sur le quatrième levier 80 interne par l'intermédiaire de
sa goupille 76. Etant donnée la forme de sa fente 86, le quatrième levier est entraîné
dans un mouvement de rotation horaire, ce qui conduit à l'application d'une traction
par sa goupille 89 sur la gorge 90 du pignon 17. Le pignon est ainsi tiré en direction
du centre du mouvement, amenant sa denture 21 en prise avec le pignon 28.
[0060] Cette position correspond à celle représentée sur la figure 1, sur laquelle il apparaît
que, lorsque la lunette tournante 4 est actionnée par l'utilisateur, la tige de mise
à l'heure 13 est entraînée en rotation pour effectuer le remontage du mouvement, par
l'intermédiaire du pignon de remontoir 32 et de la roue de couronne 33.
[0061] Lorsque le levier 35 de commande est tiré depuis sa position intermédiaire dans sa
position 2, de mise à l'heure, il fait à nouveau pivoter le premier levier interne
45 dans le sens de rotation horaire pour l'amener dans la position de la figure 3c.
[0062] Lors de ce déplacement, le premier levier interne 45 est entraîné en rotation et
agit sur le deuxième levier 60, par le biais de son ouverture oblongue 57, pour le
faire tourner dans le sens de rotation anti-horaire. Le deuxième levier interne 60
agit alors à son tour sur la tige de mise à l'heure, via sa goupille 64 et la bascule
de tirette 100, pour la déplacer dans sa direction axiale, vers l'extérieur. Dans
le même temps, le pignon coulant 30 est déplacé, via la bascule de tirette 100. Le
mécanisme de commande est alors agencé de manière à permettre une mise à l'heure de
la pièce d'horlogerie par rotation de la lunette tournante.
[0063] Par ailleurs, on constate sur la figure 3c que, lors du passage du levier 35 de commande
extérieur de sa position 1 à sa position 2, la force exercée par le premier levier
interne 45 sur le troisième levier interne 70 fait légèrement tourner ce dernier,
ce qui entraîne un déplacement de sa goupille 76 dans la fente 86 du quatrième levier
interne 80. Cette dernière présente une orientation telle que, lors de cette opération,
la goupille 76 du troisième levier 70 n'exerce aucune force sur le quatrième levier
80 qui reste, par conséquent, immobile. Ainsi, le pignon 17 reste en prise avec le
pignon 28 pour assurer la liaison cinématique entre la lunette tournante et la tige
de mise à l'heure.
[0064] Lorsque le levier de commande extérieur est ramené depuis sa position 2 vers sa position
1, puis vers sa position 0, le mécanisme de commande présente des mouvements opposés
à ceux qui viennent d'être décrits.
[0065] Pour résumer le fonctionnement des moyens de commande de la pièce d'horlogerie selon
le mode de réalisation préféré représenté sur les figures, on notera que le passage
du levier 35 de commande extérieur de la position 0 à la position 1 établit une liaison
cinématique entre la lunette tournante 4 et la tige de mise à l'heure 13 pour permettre
d'effectuer le remontage du mouvement, sans déplacer la tige dans la mesure où elle
est reliée, par défaut, au moyens de remontage. Le passage du levier 35 de la position
1 à la position 2 entraîne le déplacement de la tige de mise à l'heure 13 pour dégager
les moyens de remontage et actionner le pignon coulant 30, ce qui permet de relier
la tige aux organes d'affichage de l'heure et d'effectuer la mise à l'heure de la
pièce d'horlogerie. L'état de la liaison cinématique entre la lunette tournante et
la tige de mise à l'heure n'est pas affecté lors de ce deuxième passage pour permettre
une mise à l'heure par rotation de la lunette tournante.
[0066] Bien entendu, dans un exemple qui ne fait pas partie de la présente invention il
est possible de prévoir que la liaison cinématique entre la lunette tournante et la
tige de mise à l'heure est permanente. Dans ce cas, deux positions différentes du
levier 35 de commande extérieur peuvent être suffisantes, à savoir une première position,
de remontage, et une deuxième position, de mise à l'heure. Le passage d'une position
à l'autre du levier permettrait notamment d'activer ou de désactiver la connexion
entre la tige de mise à l'heure et les organes d'affichage.
[0067] Le fait d'avoir trois positions du levier 35 permet de découpler complètement la
lunette tournante du mouvement dans la position neutre du levier. Ainsi, il est possible
d'attribuer une fonction supplémentaire à la lunette dans cette position, tel que
la mesure d'un temps de plongée par exemple, sans aucune incidence sur le fonctionnement
du mouvement.
[0068] On peut noter que certains détails de construction de la pièce d'horlogerie ont été
représentés à titre illustratif. En particulier, on peut noter sur la figure 1 qu'un
anneau supplémentaire 115 est vissé dans la lunette 4, cet anneau supplémentaire étant
à son tour retenu contre la carrure 2 par l'anneau 41. Ce dernier est, en effet maintenu
dans une position prédéfinie, par rapport à la carrure, par des pieds 116 dont un
est visible sur la figure 1. Chacun de ces pieds est rendu solidaire de la carrure
au moyen d'une vis 117 dont la tête est accessible à partir de la face de la carrure
disposée en regard du fond 3. Le fond peut être relié à la carrure par tout moyen
adapté, notamment par coopération d'un filet ménagé à sa périphérie avec un taraudage
interne de la carrure, par des vis apparentes depuis l'extérieur de la boîte, ou encore
par une liaison à cran. Une fois que le fond est retiré de la carrure les vis 117
peuvent être retirées pour libérer la partie latérale 400 de la lunette, après que
sa partie supérieure 401 et la glace 5 aient été enlevées.
[0069] Grâce à ces caractéristiques, l'accès au mouvement est aisé aussi bien de son côté
ponts que de son côté platine, ce qui peut se révéler particulièrement avantageux
pour effectuer des travaux sur le mouvement.
[0070] Par ailleurs, on peut prévoir que le maintien axial de la tige de liaison 39 par
l'anneau 41 est réalisé par l'intermédiaire d'un bouchon 120 (figure 2) dont une première
extrémité est logée à l'intérieur de la portion carrée 44 de la tige de liaison tandis
que sa seconde extrémité est disposée en appui contre l'anneau 41.
[0071] La description qui précède correspond à un mode de réalisation préféré de l'invention
décrit à titre non limitatif. En particulier, les formes représentées et décrites
pour les différents éléments constitutifs dé la pièce d'horlogerie ne sont pas limitatives.
[0072] A titre d'exemple, l'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière
pour adapter le nombre et la forme des leviers du mécanisme de commande à ses propres
besoins, sans sortir du cadre de la présente invention qui est définie par les revendications
annexées.
1. Pièce d'horlogerie (1) comportant
une boîte (2, 3) portant une lunette tournante (4) et contenant un mouvement horloger,
des moyens d'affichage de l'heure (9, 7), et
un mécanisme de mise à l'heure dont une tige de mise à l'heure (13), intégralement
logée à l'intérieur de ladite boîte et, agencée pour pouvoir être déplacée entre au
moins une première position axiale et une deuxième position axiale de mise à l'heure,
des moyens de liaison (24, 28, 21, 17) susceptibles de permettre l'établissement d'une
liaison cinématique entre ladite lunette tournante et ladite tige de mise à l'heure
de manière qu'une rotation de ladite lunette tournante entraîne une rotation de ladite
tige de mise à l'heure,
un levier (35) de commande externe, monté pivotant sur ladite boîte,
un mécanisme de commande (45, 60, 70, 80) agencé pour agir sur ladite tige de mise
à l'heure et la déplacer d'une position axiale à l'autre, en réponse à une action
exercée sur ledit levier de commande entraînant un déplacement d'une portion d'extrémité
(50) dudit levier de commande externe entre une position et une autre, pour permettre
un actionnement dudit mécanisme de mise à l'heure par rotation de ladite lunette tournante,
caractérisée en ce que la portion d'extrémité (50) du levier de commande externe est agencée pour pouvoir
être déplacée entre au moins une première position neutre, dans laquelle les rotations
de la lunette tournante, découplée du mouvement, n'ont aucune conséquence sur la marche
dudit mouvement, et une deuxième position, de mise à l'heure.
2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, ladite boîte comportant une carrure (2),
caractérisée en ce que ledit levier (35) de commande externe est solidaire en rotation d'une tige de liaison
(39) montée pivotante dans ladite carrure en étant sensiblement perpendiculaire à
un plan général de cette dernière, ladite tige de liaison étant par ailleurs solidaire
en rotation d'un premier levier interne (45) dudit mécanisme de commande.
3. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1 ou 2, ladite boîte logeant un bâti (10,
11) de mouvement horloger,
caractérisée en ce que ledit mécanisme de commande comprend un deuxième levier interne (60), monté pivotant
autour d'un axe X sur ledit bâti et, s'étendant suivant une direction transversale
en référence à la direction longitudinale de ladite tige de mise à l'heure (13), sensiblement
suivant un plan général, ledit deuxième levier interne comprenant une région (62)
de réception d'une force transmise à partir dudit levier (35) de commande externe
et une surface d'appui (64) agencée de manière à coopérer au moins indirectement avec
ladite tige de mise à l'heure, et
en ce que ladite région de réception et ledit axe X sont respectivement disposés de part et
d'autre d'un plan P contenant ladite tige de mise à l'heure et étant perpendiculaire
audit plan général dudit deuxième levier.
4. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit mécanisme de commande comprend au moins un levier (100) interne supplémentaire
agencé pour déplacer un pignon coulant (30) porté par ladite tige de mise à l'heure
(13) simultanément aux déplacements de ladite tige de mise à l'heure entre l'une et
l'autre de ses positions axiales.
5. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison comprennent un pignon (17) solidaire en rotation de ladite
tige de mise à l'heure (13) et agencé pour pouvoir être déplacé par ledit mécanisme
de commande pour établir une connexion mécanique avec un mobile (28) relié cinématiquement
à ladite lunette tournante (4), sans déplacement axial de ladite tige de mise à l'heure,
en réponse à une action exercée sur ledit levier (35) de commande entraînant un déplacement
de ladite portion d'extrémité (50) entre ladite première position et une position
intermédiaire, de remontage, pour permettre l'établissement de ladite liaison cinématique
entre ladite lunette tournante et ladite tige de mise à l'heure.
6. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison comportent un anneau (23), solidaire en rotation de ladite
lunette tournante (4) et, portant une denture (24) agencée pour coopérer avec un mobile
(28) agencé pour pouvoir entraîner ladite tige de mise à l'heure (13) en rotation
par engrenage.
7. Pièce d'horlogerie selon la revendication 6, comportant un cadran (12) au-dessus duquel
évolue au moins un organe d'affichage de l'heure (7), ladite carrure (2) étant fermée
par un fond (3) de son côté opposé à celui dudit cadran, caractérisée en ce qu'en section transversale, ledit anneau (23) présente, depuis sa périphérie externe
(22) solidaire de ladite lunette tournante (4) vers sa périphérie interne portant
ladite denture (24), une première portion (25) s'étendant sensiblement suivant un
premier plan parallèle à un plan général de ladite carrure, une deuxième portion (26)
inclinée en direction dudit fond et, une troisième portion (27) s'étendant sensiblement
suivant un second plan parallèle audit plan général de ladite carrure, la distance
séparant ledit premier plan dudit second plan étant supérieure à la hauteur séparant
ladite lunette tournante dudit cadran.
8. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications précédentes quand elles
dépendent de la revendication 2, caractérisée en ce que ladite tige de liaison (39) est logée dans un trou (40) de ladite carrure (2), à
paroi sensiblement cylindrique sur au moins une partie de sa longueur, et présente
une portion (42) cylindrique de diamètre inférieur au diamètre dudit trou, un joint
(43) de type O-ring étant interposé entre ladite tige et ladite paroi.
9. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite boîte
étant fermée par une glace (5), caractérisée en ce que ladite glace est portée par ladite lunette tournante (4).
10. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 2, 3 à 9 quand elles
dépendent de la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens de commande (110, 112) de moyens d'affichage (113)
de la position dans laquelle se trouve ledit levier (35) de commande externe, lesdits
moyens de commande présentant une liaison cinématique avec ladite tige de liaison
(39).
1. A timepiece (1) comprising
a case (2, 3) comprising a rotating bezel (4) and containing a clockwork movement,
time display means (9,7), and
a setting mechanism including a hand-setting stem (13), housed in its entirety inside
said case, and arranged to be able to be moved between at least one first axial position
and a second hand-setting axial position,
connection means (24, 28, 21, 17) able to allow the establishment of a kinematic connection
between said rotating bezel and said hand-setting stem such that turning said rotating
bezel turns the hand-setting stem,
an external control lever (35), mounted pivoting on said case,
a control mechanism (45, 60, 70, 80) arranged to act on said hand-setting stem and
move it from one axial position to the other in response to action on said control
lever causing an end portion (50) of said external control lever to move from one
position to another to enable the hand-setting mechanism to be actuated by turning
the rotating bezel,
characterized in that the end portion (50) of the external control lever is arranged to be able to be moved
between at least a first, neutral position, in which the rotations of the rotating
bezel, separated from the movement, have no impact on the operation of said movement,
and a second, hand-setting position.
2. The timepiece according to claim 1, said case comprising a middle (2), characterized in that said external control lever (35) is integral in rotation with a connecting stem (39)
mounted pivoting in said middle and being substantially perpendicular to a general
plane of the latter part, said connecting stem also being integral in rotation with
a first internal lever (45) of said control mechanism.
3. The timepiece according to claim 1 or 2, said case housing a clockwork movement frame
(10, 11),
characterized in that said control mechanism comprises a second internal lever (60), mounted pivoting around
an axis X on said frame, and extending along a transverse direction in reference to
the longitudinal direction of said hand-setting stem (13), substantially along a general
plane, said second internal lever comprising a region (62) for receiving a force transmitted
from said external control lever (35) and a support surface (64) arranged so as to
cooperate at least indirectly with said hand-setting stem, and
in that said reception region and said axis X are respectively arranged on both sides of
a plane P containing said hand-setting stem and perpendicular to the general plane
of the second lever.
4. The timepiece according to claim 3, characterized in that said control mechanism comprises at least one additional internal lever (100) arranged
to move a clutch-pinion (30) supported by said hand-setting stem (13) simultaneously
to the movements of said hand-setting stem from one of its axial positions to the
other.
5. The timepiece according to any one of the preceding claims, characterized in that said connection means comprise a pinion (17) integral in rotation with said hand-setting
stem (13) and arranged to be able to be moved by said control mechanism to establish
a mechanical connection with a wheel (28) kinematically connected to said rotating
bezel (4), without axial movement of said hand-setting stem, in response to an action
exerted on said control lever (35) driving a movement of said end portion (50) between
said first position and an intermediate, winding position to allow the establishment
of said kinematic connection between said rotating bezel and said hand-setting stem.
6. The timepiece according to any one of the preceding claims, characterized in that said connection means comprise a ring (23), integral in rotation with said rotating
bezel (4), and supporting a toothing (24) arranged to cooperate with a wheel (28)
arranged to be able to drive said hand-setting stem (13) in rotation by meshing.
7. The timepiece according to claim 6, comprising a dial (12) above which at least one
time display member (7) evolves, said middle (2) being closed by a bottom (3) from
its side opposite that of said frame, characterized in that, in transverse cross-section, the ring (23) has, from its external periphery (22)
integral with the rotating bezel (4) toward its internal periphery supporting said
toothing (24), a first portion (25) extending substantially along a first plane parallel
to a general plane of said middle, a second portion (26) tilted in the direction of
the bottom, and a third portion (27) extending substantially along a second plane
parallel to said general plane of the middle, the distance separating said first plane
from said second plane being greater than the height separating the rotating bezel
from the middle.
8. The timepiece according to any one of the preceding claims, when they are dependent
on claim 2, characterized in that the connecting stem (39) is housed in a hole (40) of said middle (2), with a substantially
cylindrical wall over at least part of its length, and has a cylindrical portion (42)
with a diameter smaller than the diameter of said hole, an O-ring (43) being interposed
between said stem and said wall.
9. The timepiece according to any one of the preceding claims, said case being closed
by a glass (5), characterized in that said glass is supported by the rotating bezel (4).
10. The timepiece according to any one of claims 2, 3 to 9 when they are dependent on
claim 2, characterized in that it also comprises control means (110, 112) for means (113) displaying the position
in which said external control lever (35) is found, said control means having a kinematic
connection with said hand-setting stem (39).
1. Uhr (1), umfassend
ein Gehäuse (2, 3), das einen drehbaren Außenring trägt (4) und ein Uhrmacheruhrwerk
enthält,
Mittel zur Anzeige der Uhrzeit (9, 7), und
einen Mechanismus zur Zeigerstellung, darunter eine Stellwelle (13), die vollständig
in dem Gehäuse untergebracht ist und ausgebildet, um zwischen mindestens einer ersten
axialen Zeigerstellung und einer zweiten axialen Zeigerstellung verschiebbar zu sein,
Verbindungsmittel (24, 28, 21, 17), die imstande sind, die Herstellung einer kinematischen
Verbindung zwischen dem drehbaren Außenring und der Stellwelle zu erlauben, so dass
eine Rotation des drehbaren Außenrings eine Rotation der Stellwelle bewirkt,
einen äußeren Steuerhebel (35), der drehbar auf dem Gehäuse montiert ist,
einen Steuermechanismus (45, 60, 70, 80), der ausgebildet ist, um auf die Stellwelle
einzuwirken und sie von einer axialen Stellung in die andere zu verschieben als Antwort
auf eine Aktion, die auf den Steuerhebel ausgeübt wurde und eine Verschiebung von
einem Endabschnitt (50) des äußeren Steuerhebels zwischen einer Stellung und einer
anderen bewirkt, um eine Betätigung des Mechanismus zur Zeigerstellung durch Rotation
des drehbaren Außenrings zu erlauben,
dadurch gekennzeichnet, dass der Endabschnitt (50) des äußeren Steuerhebels ausgebildet ist, um zwischen mindestens
einer ersten neutralen Stellung, in der die Rotationen des drehbaren, vom Uhrwerk
entkoppelten Außenrings keine Auswirkung auf den Gang des Uhrwerks haben, und einer
zweiten Zeigerstellstellung verschiebbar zu sein.
2. Uhr nach Anspruch 1, wobei das Gehäuse einen Mittelteil (2) umfasst, dadurch gekennzeichnet, dass der äußere Steuerhebel (35) rotierend mit einer Verbindungswelle (39) verbunden ist,
die drehbar in dem Mittelteil montiert ist, indem sie etwa senkrecht zu einer allgemeinen
Ebene desselben steht, wobei die Verbindungswelle im übrigen rotierend mit einem ersten
inneren Hebel (45) des Steuermechanismus verbunden ist.
3. Uhr nach Anspruch 1 oder 2, wobei das Gehäuse ein Uhrmacheruhrwerksgestell (10, 11)
aufnimmt, dadurch gekennzeichnet, dass der Steuermechanismus einen zweiten inneren Hebel (60) umfasst, der drehbar um eine
Achse X auf dem Gestell montiert ist und, indem er sich gemäß einer Querrichtung,
in Bezug auf die Längsrichtung der Stellwelle (13) erstreckt, etwa gemäß einer allgemeinen
Ebene, wobei der zweite innere Hebel eine Region (62) zur Aufnahme einer Kraft umfasst,
die vom äußeren Steuerhebel (35) übertragen wird und eine Abstützfläche (64), die
derart ausgebildet ist, dass sie mindestens indirekt mit der Stellwelle zusammenarbeitet,
und
dass die Aufnahmeregion und die Achse X jeweils auf der einen und der anderen Seite
einer Ebene P angeordnet sind, die die Stellwelle enthält und senkrecht zur allgemeinen
Ebene des zweiten Hebels ist.
4. Uhr nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der Steuermechanismus mindestens einen zusätzlichen inneren Hebel (100) umfasst,
der ausgebildet ist, um einen von der Stellwelle (13) getragenen Kupplungstrieb (30)
gleichzeitig mit den Verschiebungen der Stellwelle zwischen der einen und der anderen
ihrer axialen Stellungen zu verschieben.
5. Uhr nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsmittel einen Trieb (17) umfassen, der rotierend mit der Stellwelle
(13) verbunden ist und ausgebildet, um von dem Steuermechanismus verschiebbar zu sein,
um eine mechanische Verbindung mit einem Drehteil (28) herzustellen, das kinematisch
mit dem drehbaren Außenring (4) verbunden ist, ohne axiale Verschiebung der Stellwelle,
als Antwort auf eine auf den Steuerhebel (35) ausgeübte Aktion, die eine Verschiebung
des Endabschnitts (50) zwischen der ersten Stellung und einer Zwischen-Aufzugsstellung
bewirkt, um die Herstellung der kinematischen Verbindung zwischen dem drehbaren Außenring
und der Stellwelle zu erlauben.
6. Uhr nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsmittel einen Ring (23) umfassen, der rotierend mit dem drehbaren Außenring
(4) verbunden ist und eine Zahnung (24) trägt, die ausgebildet ist, um mit einem Drehteil
(28) zusammenzuarbeiten, das ausgebildet ist, damit die Stellwelle (13) rotierend
durch Ineingriffnahme antreibbar ist.
7. Uhr nach Anspruch 6, die ein Zifferblatt (12) umfasst, über dem sich mindestens ein
Organ zur Anzeige der Zeit (7) bewegt, wobei der Mittelteil (2) auf seiner dem Zifferblatt
gegenüberliegenden Seite durch einen Boden (3) verschlossen ist, dadurch gekennzeichnet, dass der Ring (23) im Querschnitt ab seinem äußeren Umfang (22), der mit dem drehbaren
Außenring (4) verbunden ist, in Richtung seines inneren Umfangs, der die Zahnung (24)
trägt, einen ersten Abschnitt (25) aufweist, der sich etwa gemäß einer ersten Ebene
parallel zu einer allgemeinen Ebene des Mittelteils erstreckt, einen zweiten Abschnitt
(26), der in Richtung des Bodens geneigt ist und einen dritten Abschnitt (27), der
sich etwa gemäß einer zweiten Ebene parallel zur allgemeinen Ebene des Mittelteils
erstreckt, wobei die Entfernung, die die erste Ebene von der zweiten Ebene trennt,
größer ist als die Höhe, die den drehbaren Außenring vom Zifferblatt trennt.
8. Uhr nach einem der vorangehenden Ansprüche, wenn sie von Anspruch 2 abhängen, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungswelle (39) in einem Loch (40) des Mittelteils (2) gelagert ist, mit
etwa zylindrischer Wand über mindestens einen Teil seiner Länge, und einen zylindrischen
Abschnitt (42) aufweist mit einem Durchmesser, der kleiner ist als der Durchmesser
des Lochs, wobei eine Dichtung (43) vom Typ O-Ring zwischen der Welle und der Wand
zwischengestellt ist.
9. Uhr nach einem der vorangehenden Ansprüche, wobei das Gehäuse von einem Glas (5) verschlossen
ist, dadurch gekennzeichnet, dass das Glas von dem drehbaren Außenring (4) getragen wird.
10. Uhr nach einem der Ansprüche 2, 3 bis 9, wenn sie von Anspruch 2 abhängen, dadurch gekennzeichnet, dass sie weiterhin Mittel (110, 112) zum Steuern der Mittel (113) zur Anzeige der Stellung
umfasst, in der sich der äußere Steuerhebel (35) befindet, wobei die Steuermittel
eine kinematische Verbindung mit der Verbindungswelle (39) aufweisen.