[0001] L'invention est relative à un échappement à ancre pour pièce d'horlogerie comportant
un mobile d'échappement entraîné par un rouage, un plateau de balancier portant une
cheville et muni d'une première palette d'impulsion arrangée pour coopérer avec les
dents que porte le mobile et une ancre articulée sur un pivot et équipée d'une fourchette
coopérant avec la cheville de plateau, cette ancre étant munie d'une seconde palette
d'impulsion arrangée pour coopérer avec les dents que porte le mobile et de première
et seconde palettes de repos arrangées pour coopérer avec les dents que porte le mobile,
le mobile d'échappement comprenant au moins deux roues coaxiales et solidaires.
[0002] Un tel échappement est connu et décrit dans le document
EP-B-18796 portant le nom de George Daniels comme inventeur. Cet échappement montre plusieurs
modes d'exécution. Cependant dans ce document, l'entraînement du mobile par le rouage
est réalisé par un pignon d'échappement monté de façon classique sur l'axe dudit mobile
et non directement par l'une des roues constituant ce mobile.
[0003] Pour simplifier le système proposé et surtout gagner de la place en hauteur. George
Daniels a mis au point une construction qu'il appelle échappement coaxial extraplat
et qu'il décrit en pages 249 à 252 de son ouvrage « La Montre : principes et méthodes
de fabrication », Editions Scriptar S.A. La Conversion, Lausanne 1993. Cette construction
comporte un mobile composé de deux roues d'échappement coaxiales et solidaires. La
première roue coopère avec deux palettes de repos et une palette d'impulsion disposée
sur le plateau de balancier apportant à ce dernier des impulsions directes. La seconde
roue coopère avec une palette d'impulsion disposée sur l'ancre, ce qui apporte au
plateau des impulsions indirectes. Cette seconde roue est entraînée directement par
les dents dont elle est pourvue et cela par le dernier mobile constituant le rouage
de la pièce d'horlogerie. On n'a donc pas recours ici à l'habituel pignon d'échappement
cité plus haut, ce qui contribue à diminuer l'épaisseur du système d'échappement.
Ainsi est attribuée à un mobile d'échappement la double fonction de réceptrice du
mouvement en provenance du rouage et de contribution à au moins une des fonctions
d'échappement. Chez George Daniels, il s'agit uniquement d'une fonction d'impulsion
indirecte et l'on comprendra que toute autre fonction attribuée au mobile, à l'exception
de celle citée, constitue une nouveauté dans le domaine de ce type d'échappement.
[0004] Un autre exemple d'un échappement du type "Daniels" est également divilgué dans le
document
EP 1 045 297.
[0005] Ainsi, la présente invention, en plus qu'elle obéit à ce qui est exposé au premier
paragraphe ci-dessus est originale en ce que les dents dont est équipée une première
des dites deux roues du mobile d'échappement engrènent directement avec le rouage
tout en coopérant avec au moins une palette de repos.
[0006] L'invention va être expliquée maintenant en détail ci-dessous par plusieurs modes
d'exécution dont deux sont illustrés par des dessins, ces modes d'exécution étant
donnés à titre d'exemples non limitatifs, dessins dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en plan d'un premier mode d'exécution qui n'est pas couvert
par les revendications et où le mobile d'échappement ne comporte qu'une seule roue,
- la figure 2 est une vue en plan d'un second mode d'exécution où le mobile d'échappement
comporte deux roues solidaires et coaxiales, et
- les figures 3 à 14 sont des vues en plan expliquant les phases de fonctionnement de
l'échappement selon le second mode d'exécution de l'invention, ces phases couvrant
une oscillation complète du plateau de balancier.
[0007] La figure 1 est une vue en plan du mécanisme d'échappement selon un premier mode
d'exécution de l'invention. Ce mode d'exécution n'est pas couvert par les revendications
mais il est utile à la compréhension de l'invention. Cet échappement comporte un mobile
d'échappement 1 entraîné par un rouage 2 et un plateau 3 de balancier (ce dernier
non représenté) portant une cheville 4. Le mobile d'échappement 1, quand il est en
mouvement, tourne dans le sens de la flèche 30 entraîné qu'il est par le rouage 2
qui tourne dans le sens de la flèche 31.
[0008] Le plateau 3 est muni d'une première palette d'impulsion 5 arrangée pour coopérer
avec les dents 6 que porte le mobile 1. L'échappement comprend encore une ancre 8
articulée sur un pivot 9 et équipée d'une fourchette 10 coopérant avec la cheville
4 du plateau 3. Cette ancre est équipée d'une seconde palette d'impulsion 11 arrangée
pour coopérer avec les dents 6 que porte le mobile 1 et de première et seconde palettes
de repos 12 et 13 arrangées pour coopérer avec les dents 6 que porte le mobile 1.
La fourchette 10 est équipée d'un dard 24 qui prévient le basculement accidentel de
l'ancre 8. La cheville 4 dont il est question ici peut être une pièce en saphir ou
en acier rapportée sur le plateau 3 comme c'est le cas dans les échappements de l'art
ordinaire. La présente invention n'est cependant pas limitée à ce genre d'exécution,
la cheville pouvant être faite d'une pièce avec le plateau qu'elle surmonte, ou encore
pouvant faire partie d'un élément présentant une forme particulière et fixée sur le
plateau. Il en est de même des différentes palettes 6, 10, 11 et 13 ici mises en jeu.
Celles-ci également peuvent être de petites pièces de saphir encastrées dans les bras
de l'ancre 8 pour les trois dernières d'entre elles et dans le plateau 3 pour la première.
Ici aussi l'invention n'est pas limitée à ce type d'exécution, ces palettes pouvant
être faites d'une pièce avec l'ancre respectivement avec le plateau.
[0009] Comme le montre bien la figure 1, cet exemple est remarquable en ce que le mobile
1 comprend au moins une roue - ici une seule roue d'échappement 1 - et que les dents
6 dont est équipée cette roue engrènent directement avec le rouage 2 et plus précisément
avec les dents 20 de ce rouage. Ce rouage ou finissage est en fait l'ensemble des
roues et des pignons qui, du barillet, transmet la force motrice à la roue d'échappement
1. Le rouage 2 illustré ici est la dernière roue de la série souvent appelée roue
des secondes. Dans un mouvement classique, cette roue des secondes engrène directement
avec le pignon d'échappement inexistant dans la présente invention.
[0010] Un échappement montrant une roue unique est illustré en page 248 de l'ouvrage de
George Daniels cité plus haut. La figure 1 de la présente invention montre qu'il est
possible de remplacer la roue du document cité par celle de cet exemple, à configuration
particulière, de telle façon qu'elle puisse être entraînée directement par le rouage
2 en même temps qu'elle remplit toute les fonctions d'échappement, à savoir qu'elle
coopère avec les deux palettes d'impulsion 5 et 11 et les deux palettes de repos 12
et 13. On comprendra que la construction proposée prend extrêmement peu de place en
hauteur et qu'elle est économique en nombre de pièces mises en jeu.
[0011] Comme le mode de fonctionnement de cet échappement est semblable à celui exposé plus
bas à propos du second mode d'exécution, on renvoie le lecteur à ce qui est dit plus
loin.
[0012] La figure 2 est une vue en plan du mécanisme d'échappement selon un premier mode
d'exécution de l'invention. Ici le mobile d'échappement 1 comprend au moins des premières
et secondes roues 14 et 15 coaxiales et solidaires - ici deux roues d'échappement.
Les dents 6 de la première roue 14 engrènent avec les dents 20 du rouage 1, les dents
6 de ladite première roue 14 coopérant avec au moins une palette de repos 12.
[0013] Plus précisément la figure 1 montre que la première palette d'impulsion 5 et les
première et seconde palettes de repos 12 et 13 coopèrent avec les dents 6 que porte
la première roue 14 et que la seconde palette d'impulsion 11 coopère avec les dents
7 que porte la seconde roue 15. On notera que, comme pour le premier mode d'exécution,
la course de l'ancre 8 est limitée par deux goupilles 21 et 22. Le fonctionnement
de ce mode d'exécution sera expliqué plus loin.
[0014] La fourchette 10 est normalement équipée d'un dard à l'image de celui montré à propos
du premier mode d'exécution. II n'a pas été illustré ici pour simplifier le dessin.
[0015] On remarquera que dans ce mode d'exécution la roue d'échappement qui engrène avec
le rouage coopère avec au moins une palette de repos. Ceci est nouveau par rapport
à l'échappement coaxial extraplat proposé par George Daniels où la roue coopère avec
la palette d'impulsion implantée dans l'ancre. Cette nouvelle disposition autorise
plusieurs modes d'exécution particuliers et notamment un second mode qui va être brièvement
décrit maintenant.
[0016] Ce second mode d'exécution (non illustré) est original en ce sens que les première
et seconde palettes d'impulsion 5 et 11 coopèrent avec les dents 7 que porte la seconde
roue 15, les première et seconde palettes de repos 12 et 13 coopérant avec les dents
6 que porte la première roue 14, cette première roue étant également en prise avec
les dents 20 du rouage 2.
[0017] On va expliquer maintenant le fonctionnement de l'échappement selon l'invention.
On se servira pour cela du premier mode d'exécution comportant deux roues d'échappement
14 et 15. Une oscillation complète du plateau 3 est illustrée sur les figures 3 à
14 et les différentes phases de fonctionnement vont être analysées ci-dessous.
[0018] En figure 3, le plateau 3 tourne dans le sens de la flèche 30. Le mobile d'échappement
1 est au repos, retenu qu'il est par la palette de repos 12 qui est en appui sur la
dent 40 de la première roue 14. La queue 23 dont est munie l'ancre 8 est en appui
sur la goupille de limitation 21. La cheville 4 du plateau 3 a pénétré dans l'espace
libre que présente la fourchette 10 est entrée en contact avec une dent de cette fourchette.
C'est la phase de début de dégagement de la palette de repos 12.
[0019] Comme le montre la figure 4, le plateau 3 continue de tourner dans le sens de la
flèche 30 faisant pivoter l'ancre 8 dans le sens de la flèche 32. Ce pivotement amène
la palette de repos 12 à l'extrémité de la dent 40 de la roue 14 et à sortir de l'emprise
de cette dent. C'est la phase de libération du mobile d'échappement 1. On remarquera
par ailleurs qu'en tournant, le plateau 3 a mené la première palette d'impulsion 5
dont il est pourvu à couper la trajectoire de la dent 50 de la première roue 14 composant
le mobile d'échappement 1.
[0020] En figure 5 le mobile d'échappement 1 est libéré et tourne dans le sens de la flèche
30 actionné qu'il est par le rouage 2 dont la dernière roue tourne dans le sens de
la flèche 31. Les dents de la première roue d'échappement 14 engrènent directement
avec les dents de la dernière roue du rouage 2, en l'occurrence, la dent 20 entraîne
la dent 41 de la roue 14. La dent 50 de la roue 14 a rattrapé la palette d'impulsion
5 solidaire du plateau 3, puis entre en contact avec elle. C'est une phase de début
d'impulsion destinée à relancer le plateau 3.
[0021] La phase de fin d'impulsion est montrée en figure 6. Le mobile d'échappement 1, tournant
dans le sens de la flèche 30, a amené la dent 50 de la roue 14 dans la position montrée
sur la figure, c'est-à-dire sur le point de lâcher prise d'avec la palette d'impulsion
5. On observera qu'en tournant, le plateau 3 a continué à entraîner par la cheville
4 l'ancre 8 dans le sens de la flèche 32, ce qui a pour conséquence d'amener la seconde
palette de repos 13 à couper la trajectoire de la dent 49 de la première roue 14 et
à préparer ainsi le premier repos.
[0022] La figure 7 montre la prise de repos de la dent 49 de la première roue 14 sur la
palette de repos 13. Le plateau 3 poursuit sa rotation dans le sens de la flèche 30
et la cheville 4 est sur le point de sortir de la fourchette 10.
[0023] La figure 8 montre l'échappement de l'invention en état de repos total. Par effet
de tirage provoqué par le couple exercé sur le mobile d'échappement 1, la palette
de repos 13 s'est enfoncée plus profondément sur la dent 49 de la première roue 14
et la queue 23 de l'ancre 8 vient prendre appui sur la goupille de limitation 22.
Dès cet instant le plateau 3 parcourt son arc supplémentaire selon le sens de la flèche
30 puis inverse son sens et rebrousse chemin selon le sens de la flèche 33. Cette
phase marque la fin de la première alternance composant l'oscillation sous examen.
[0024] La figure 9 montre une ancre 8 se trouvant dans la même situation que celle analysée
ci-dessus. Ici cependant le plateau 3, revenant dans le sens de la flèche 33, fait
entrer en contact la cheville 4 avec la fourchette 10 de l'ancre 8. C'est une phase
de début de dégagement du mobile d'échappement 1.
[0025] Comme cela est apparent en figure 10, le plateau 3 a poursuivi sa course dans le
sens de la flèche 33 et, via la cheville 4 et la fourchette 10, a entraîné l'ancre
8 dans le sens de la flèche 34. La queue 23 de l'ancre 8 a décollé de la goupille
de limitation 22 et la palette de repos 13 s'est extraite de l'emprise de la dent
49 de la première roue 14. C'est une phase de libération du mobile d'échappement 1.
Ici encore, on remarquera qu'en tournant, le plateau 3 a amené la seconde palette
d'impulsion 11 portée par l'ancre 8 à couper la trajectoire de la dent 48 de la seconde
roue d'échappement 15 composant le mobile d'échappement 1, ce qui prépare ainsi la
prochaine impulsion.
[0026] En figure 11 le mobile d'échappement 1 est libéré et tourne dans le sens de la flèche
30 actionné par le rouage 2 comme on l'a expliqué plus haut. La dent 48 de la seconde
roue 15 a rattrapé la palette d'impulsion 11 puis entre en contact avec elle. C'est
à nouveau une phase de début d'impulsion destinée à relancer le plateau 3.
[0027] La phase de fin d'impulsion est présentée en figure 12. Le mobile d'échappement 1,
tournant dans le sens de la flèche 30, a amené la dent 48 de la seconde roue 15 dans
la position illustrée par la figure, à savoir sur le point de lâcher prise. On observera
à nouveau qu'en tournant dans le sens de la flèche 33, le plateau 3 a continué à entraîner
par sa cheville 4 l'ancre 8 dans le sens de la flèche 34, ce qui a pour résultat d'amener
la première palette de repos 12 à couper la trajectoire de la dent 47 de la première
roue d'échappement 14 et à préparer ainsi le prochain repos.
[0028] La figure 13 montre la prise de repos de la dent 47 de la première roue 14 sur la
palette de repos 12. Le plateau 3 poursuit sa rotation dans le sens de la flèche 33
et la cheville 4 est sur le point de quitter la fourchette 10.
[0029] La figure 14 montre l'échappement de l'invention en état de repos total. Par effet
de tirage, la palette de repos 12 s'est enfoncée plus profondément sur la dent 47
de la première roue 14 et la queue 23 de l'ancre 8 vient s'appuyer sur la goupille
de limitation 21. Dès cet instant, le plateau 3 parcourt son arc supplémentaire selon
le sens de la flèche 33 puis inverse son sens et rebrousse chemin selon le sens de
la flèche 30. Cette phase marque la fin de la seconde alternance composant l'oscillation
sous examen. A partir de ce moment un nouveau cycle reprend et l'on se retrouve dans
la situation du début, c'est-à-dire celle représentée en figure 3.
1. Echappement à ancre pour pièce d'horlogerie comportant un mobile d'échappement (1)
entraîné par un rouage (2), un plateau (3) de balancier portant une cheville (4) et
muni d'une première palette d'impulsion (5) arrangée pour coopérer avec les dents
(6, 7) que porte le mobile et une ancre (8) articulée sur un pivot (9) et équipée
d'une fourchette (10) coopérant avec la cheville de plateau, cette ancre étant munie
d'une seconde palette d'impulsion (11) arrangée pour coopérer avec les dents que porte
le mobile et de première (12) et seconde (13) palettes de repos arrangées pour coopérer
avec les dents que porte le mobile, le mobile d'échappement (1) comprenant au moins
des première (14) et seconde (15) roues coaxiales et solidaires et les dents (6) dont
est équipée la première roue (14) engrenant directement avec ledit rouage (2), caractérisé en ce que les dents de ladite première roue coopèrent avec au moins une palette de repos (12).
2. Echappement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première palette d'impulsion (5) et les première (12) et seconde (13) palettes
de repos coopèrent avec les dents (6) que porte la première roue (14) et que la seconde
palette d'impulsion (11) coopère avec les dents (7) que porte la seconde roue (15).
3. Echappement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les première (5) et seconde (11) palettes d'impulsion coopèrent avec les dents (7)
que porte la seconde roue (15) et que les première (12) et seconde (13) palettes de
repos coopèrent avec les dents (6) que porte la première roue (14)
1. Lever escapement for a timepiece including an escape wheel set (1) driven by a gear
train (2), a balance roller (3) carrying an impulse pin (4) and fitted with a first
impulse pallet (5) arranged for cooperating with the teeth (6, 7) of the wheel set
and a pallet assembly (8) articulated on a pivot (9) and fitted with a fork (10) cooperating
with the impulse pin, said pallet assembly being fitted with a second impulse pallet
(11) arranged for cooperating with the teeth of the wheel set and first (12) and second
(13) locking pallets arranged for cooperating with the teeth of the wheel set, wherein
the escape wheel set (1) includes at least first (14) and second (15) coaxial wheels
secured to each other and wherein the teeth (6) of the first wheel (14) mesh directly
with said gear train (2), characterized in that the teeth of said first wheel cooperate with at least one locking pallet (12).
2. Escapement according to claim 1, characterized in that the first impulse pallet (5) and the first (12) and second (13) locking pallets cooperate
with the teeth (6) of the first wheel (14) and in that the second impulse pallet (11) cooperates with the teeth (7) carried by the second
wheel (15).
3. Escapement according to claim 1, characterized in that the first (5) and second (11) impulse pallets cooperate with the teeth (7) carried
by the second wheel (15) and in that the first (12) and second (13) locking pallets cooperate with the teeth (6) carried
by the first wheel (14).
1. Ankerhemmung für Zeitmessgerät, die ein bewegliches Hemmungselement (1), das durch
ein Gangwerk (2) angetrieben wird, eine Unruhplatte (3), die einen Hebelstein (4)
trägt und mit einem ersten Hebestein (5) versehen ist, der dazu ausgelegt ist, mit
den Zähnen (6, 7) zusammenzuwirken, die das bewegliche Element trägt, und einen an
einem Zapfen (9) angelenkten Anker (8), der mit einer Ankergabel (10) versehen ist,
die mit dem Hebelstein der Platte zusammenwirkt, umfasst, wobei dieser Anker mit einem
zweiten Hebestein (11) versehen ist, der dazu ausgelegt ist, mit den Zähnen zusammenzuwirken,
die das bewegliche Element trägt, und mit einem ersten Ruhehebestein (12) und einem
zweiten Ruhe-hebestein (13) versehen ist, die dazu ausgelegt sind, mit den Zähnen
zusammenzuwirken, die das bewegliche Element trägt, wobei das bewegliche Hemmungselement
(1) wenigstens ein erstes Rad (14) und ein zweites Rad (15) umfasst, die zueinander
koaxial und fest verbunden sind, und die Zähne (6), mit denen das erste Rad (14) ausgerüstet
ist, direkt mit dem Gangwerk (2) kämmen, dadurch gekennzeichnet, dass die Zähne des ersten Rades mit wenigstens einem Ruhehebestein (12) zusammenwirken.
2. Hemmung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der erste Hebestein (5) sowie der erste Ruhehebestein (12) und der zweite Ruhehebestein
(13) mit den Zähnen (6) zusammenwirken, die das erste Rad (14) trägt, und dass der
zweite Hebestein (11) mit den Zähnen (7) zusammenwirkt, die das zweite Rad (15) trägt.
3. Hemmung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der erste Hebestein (5) und der zweite Hebestein (11) mit den Zähnen (7) zusammenwirken,
die das zweite Rad (15) trägt, und dass der erste Ruhehebestein (12) und der zweite
Ruhehebestein (13) mit den Zähnen (6) zusammenwirken, die das erste Rad trägt.