(19) |
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(11) |
EP 1 427 897 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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23.03.2011 Bulletin 2011/12 |
(22) |
Date de dépôt: 18.09.2002 |
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(86) |
Numéro de dépôt: |
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PCT/FR2002/003189 |
(87) |
Numéro de publication internationale: |
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WO 2003/025301 (27.03.2003 Gazette 2003/13) |
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(54) |
ENTREVOUS ISOLANT A HAUTES PERFORMANCES POUR LA CONSTRUCTION DE PLANCHERS
HOCHWIRKSAMER ISOLIERUNGSFÜLLKÖRPER ZUR HERSTELLUNG VON DECKEN
INSULATING HIGH-PERFORMANCE ROUGH TIMBER BOARDING FOR CONSTRUCTING FLOORS
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE SK TR |
(30) |
Priorité: |
18.09.2001 FR 0112058
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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16.06.2004 Bulletin 2004/25 |
(73) |
Titulaires: |
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- KP1
84000 Avignon (FR)
- Placoplatre Lambert
92282 Suresnes Cedex (FR)
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(72) |
Inventeurs: |
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- BRAJON, François
(FR)
- BRAJON, Nicholas
77130 Montereau-Faut-Yonne (FR)
- BRAJON, Claire
95600 Eaubonne (FR)
- BRAJON, Julie
95600 Eaubonne (FR)
- DENIMAL, Jacques
F-60200 Compiègne (FR)
- TURPIN, Christophe
F-33610 CESTAS (FR)
- HERRERIA, Christian
F-84000 Avignon (FR)
- PY, Jean-Paul
F-34820 Teyran (FR)
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(74) |
Mandataire: Beaudouin-Lafon, Emmanuel |
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Cabinet Boettcher
16, rue Médéric 75017 Paris 75017 Paris (FR) |
(56) |
Documents cités: :
DE-A- 2 250 295 FR-A- 1 357 510 FR-A- 2 396 843 FR-A- 2 626 030
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FR-A- 778 381 FR-A- 2 343 872 FR-A- 2 486 985 US-A- 1 672 886
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention se rapporte au domaine de la construction des bâtiments et elle concerne
plus particulièrement un entrevous isolant à hautes performances pour la construction
de planchers, comme défini dans la revendication 1. Un tel entrevous isolant est connu
du document
FR-A-2 486 985.
[0002] Les entrevous, encore appelés hourdis, sont des pièces intercalaires que l'on place
horizontalement pour venir reposer sur des appuis fixes, généralement des poutrelles
parallèles horizontales, pour servir au coffrage du béton du plancher.
[0003] On connaît déjà des entrevous isolants de ce type qui comprennent un corps en matière
isolante, par exemple en polystyrène expansé, limité par une face supérieure, une
face inférieure et deux tranches d'extrémité opposées. La face supérieure se prolonge
par deux rebords d'appui qui s'étendent parallèlement entre eux, et entre les deux
tranches d'extrémité, pour former chacun une feuillure d'appui tournée vers la face
inférieure et propre à s'emboîter sur un appui fixe, en particulier sur un talon de
poutrelle.
[0004] Pour la construction d'un plancher, on doit au préalable disposer un certain nombre
de poutrelles horizontales et parallèles à intervalles donnés, par exemple tous les
60 cm, et mettre ensuite en place les entrevous avant de couler la dalle en béton
sur la structure ainsi obtenue.
[0005] Ces entrevous remplissent ainsi une fonction de coffrage pour la coulée de la dalle
et une fonction d'isolation thermique et phonique, puisqu'ils restent en place après
la coulée de la dalle.
[0006] Compte tenu des normes de plus en plus sévères exigées dans la construction des bâtiments,
les entrevous doivent posséder des spécifications et performances élevées, aussi bien
mécaniques que thermiques, pour pouvoir être certifiés par les organismes agréés.
[0007] En particulier, ces entrevous doivent présenter une résistance mécanique élevée pour
supporter des charges d'importance significative lors de leur mise en oeuvre. Par
ailleurs, il est nécessaire que ces entrevous puissent être découpés facilement pour
permettre leur mise en place lorsque l'entre-axe ou intervalle entre deux poutrelles
est réduit ou bien encore lorsqu'il s'agit de mettre en place un entrevous entre une
poutrelle et un appui de nature différente, par exemple un mur.
[0008] Dans les entrevous connus de ce type, la face supérieure (appelée aussi extrados)
est plane et lisse et est prévue pour permettre le coffrage d'une dalle en béton,
encore appelée dalle de compression, dont l'épaisseur minimale est de 5 cm. Pour résister
lors de la phase de mise en oeuvre, il est nécessaire que l'entrevous présente une
résistance mécanique élevée que l'on obtient habituellement par une augmentation de
la densité de la matière plastique utilisée, en particulier du polystyrène.
[0009] Généralement, le corps des entrevous connus est évidé par la présence d'un certain
nombre d'alvéoles qui sont destinés à diminuer la masse de la matière isolante pour
alléger l'entrevous.
[0010] Toutefois, la réalisation de ces alvéoles est délicate car elle ne doit pas compromettre
la résistance mécanique de l'entrevous.
[0011] L'invention a essentiellement pour but de procurer un entrevous isolant du type précité
qui est doué de performances mécaniques et thermiques élevées pour s'adapter aux besoins
actuels du marché et répondre économiquement aux spécifications actuelles.
[0012] Elle vise en particulier à procurer un entrevous isolant d'une conception particulière
permettant une réduction du volume de béton coulé en oeuvre par rapport à la technique
antérieure.
[0013] L'invention vise encore à procurer un tel entrevous qui permet une découpe aisée
sur chantier pour pouvoir ménager un appui sur des poutrelles à entre-axe réduit ou
encore entre des poutrelles et des rives de plancher.
[0014] Elle vise aussi à procurer un entrevous de ce type qui puisse être correctement positionné
lors de la mise en oeuvre sur chantier pour améliorer la sécurité.
[0015] L'invention propose à cet effet un entrevous isolant comme défini dans la revendicaiton
1.
[0016] La présence de ces nervures sur la partie centrale de la face supérieure de l'entrevous
se traduit par une nervuration, de forme complémentaire, de la face inférieure de
la dalle en béton, ce qui permet de réduire l'épaisseur minimale de béton. De cette
manière, l'épaisseur minimale au dessus des nervures est typiquement d'environ 40
mm au lieu de 50 mm dans la technique antérieure. Cette disposition conduit à une
moindre consommation de béton, tout en conservant une inertie équivalente à celle
d'une dalle de 50 mm d'épaisseur constante.
[0017] Ces nervures sont avantageusement formées sur l'ensemble de la face supérieure et
également sur les rebords d'appui.
[0018] De façon caractéristique, chacune des nervures comprend une partie centrale formée
sur une partie centrale de la face supérieure et prolongée de part et d'autre par
deux parties extrêmales en pente, formées respectivement sur deux parties inclinées
des deux rebords d'appui.
[0019] Les nervures ont, de préférence, un profil sensiblement rectangulaire ou trapézoïdal
et elles délimitent ainsi entre elles des rainures ayant un profil analogue.
[0020] Autrement dit, la face supérieure de l'entrevous est formée par une alternance de
nervures et de rainures qui constituent une forme originale qui déroge aux exigences
générales habituelles. Cette particularité permet non seulement de réduire l'épaisseur,
mais aussi d'accroître sensiblement la résistance mécanique de l'entrevous et donc
la sécurité des ouvriers pendant la phase de mise en oeuvre.
[0021] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'entrevous comprend des alvéoles
de forme choisie qui s'étendent dans une direction parallèle aux rebords d'appui et
qui débouchent dans une première tranche d'extrémité et sont fermés par une deuxième
tranche d'extrémité, de manière à former des alvéoles borgnes.
[0022] A cet égard, l'invention vise à réaliser des alvéoles de forme optimisée pour répondre
au moins à deux objectifs, d'une part, une performance thermique optimale et, d'autre
part, un dimensionnement des alvéoles permettant une découpe optimisée des entrevous.
[0023] Pour cela, les alvéoles ont avantageusement une section de forme générale rectangulaire.
[0024] L'invention prévoit aussi que les alvéoles comprennent un rang d'alvéoles dit "alvéoles
de démodulation" qui s'étendent dans une direction généralement parallèle à la face
supérieure et à la face inférieure et qui sont positionnés et dimensionnés, en rapport
avec la dimension des appuis fixes, en particulier de talons de poutrelle, de manière
à procurer une feuillure d'appui par une découpe appropriée de l'entrevous.
[0025] Selon une autre particularité de l'invention, le rang d'alvéoles de démodulation
s'étend entre un premier rang d'alvéoles du côté de la face supérieure et un deuxième
rang d'alvéoles du côté de la face inférieure.
[0026] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'entrevous comprend un passage
de gaine formé sur la face supérieure à proximité d'un des rebords d'appui et s'étendant
en travers des nervures. Ce passage constitue une réservation pour la mise en place
de gaines incorporées dans le plancher.
[0027] L'invention prévoit aussi deux profils de centrage formés respectivement sur des
parties opposées des feuillures d'appui pour assurer le positionnement correct de
l'entrevous entre deux poutrelles d'appui.
[0028] L'invention prévoit aussi que les feuillures d'appui ont un profil en angle et qu'elles
peuvent comprendre un renfort d'angle, de manière à renforcer la résistance de l'entrevous
dans une région particulièrement sollicitée..
[0029] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'entrevous comprend, d'une
part, une languette prolongeant la face inférieure du côté de l'un des rebords d'appui
et comportant un bord d'extrémité et, d'autre part, une cavité de profil complémentaire
formée du côté de l'autre appui et propre à recevoir une languette d'un entrevous
adjacent. La définition de la frontière entre deux entrevous permet la mise en oeuvre
"au contact" par basculement de l'entrevous sur une poutrelle d'appui.
[0030] L'entrevous, une fois emboîté à l'entrevous adjacent, délimite un logement adapté
à la forme d'au moins une partie d'une poutrelle d'appui.
[0031] Il est prévu aussi que l'entrevous comprenne un verrou de blocage formé sur la face
supérieure et propre à recevoir une rehausse de coffrage.
[0032] Il est avantageux que l'une des tranches d'extrémité de l'entrevous comprenne une
cavité formant un emboîtement femelle, tandis que l'autre des tranches d'extrémité
comprend un prolongement formant un emboîtement mâle, qui peut constituer un troisième
appui sur un mur porteur, augmentant ainsi la sécurité sur chantier.
[0033] Comme déjà indiqué, l'entrevous de l'invention est réalisé dans une matière plastique
isolante, en particulier du type polystyrène.
[0034] Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux
dessins annexés, sur lesquels :
- - la Figure 1
- est une vue en perspective d'un entrevous isolant selon l'invention à partir d'une
première tranche d'extrémité ;
- - la Figure 2
- est une vue en perspective de l'entrevous de la Figure 1 à partir d'une deuxième tranche
d'extrémité ;
- - la Figure 3
- est une vue de face de la première tranche d'extrémité ;
- - la Figure 4
- est une vue de face de la deuxième tranche d'extrémité ;
- - la Figure 5
- est une vue en coupe transversale de l'entrevous des figures précédentes ;
- - la Figure 6
- montre les extrémités respectives de deux entrevous adjacents prenant appui sur une
même poutrelle ;
- - la Figure 7
- montre un entrevous découpé mis en place entre une poutrelle et un mur d'appui ;
- - la Figure 8
- est une vue analogue à la Figure 7 dans une autre configuration ;
- - la Figure 9
- montre la mise en place d'un entrevous découpé entre deux poutrelles à entre-axe réduit
; et
- - la Figure 10
- est une vue analogue à la Figure 9 dans une autre configuration.
[0035] L'entrevous isolant 10 représenté aux Figures 1 à 4 comprend un corps en matière
isolante, avantageusement en polystyrène expansé à haute densité. Ce corps est limité
par une face supérieure 12 (encore appelée extrados), une face inférieure 14 (encore
appelée intrados), une première tranche d'extrémité 16 (mieux visible sur les Figures
1 et 3) et une deuxième tranche d'extrémité 18 (mieux visible sur les Figures 2 et
4). Les faces 12 et 14 s'étendent dans des plans généralement parallèles qui sont
en position horizontale dans la position d'utilisation de l'entrevous. Comme on le
verra plus loin, les deux tranches d'extrémité 16 et 18 sont opposées, la tranche
16 constituant un emboîtement femelle et la tranche 18 un emboîtement mâle.
[0036] La face supérieure 12 se prolonge par deux rebords d'appui 20 et 22 qui s'étendent
parallèlement entre eux, et entre les deux tranches d'extrémité, pour former chacun
une feuillure d'appui 24, respectivement 26, tournée vers la face inférieure et propre
à s'emboîter sur un appui fixe, comme on le verra plus loin.
[0037] La face supérieure 12 comprend une partie centrale 28 qui est généralement parallèle
à la face inférieure 14 et qui se prolonge, de part et d'autre, par deux parties inclinées
30 et 32 aboutissant respectivement aux rebords d'appui 20 et 22 (Figures 3 et 4).
[0038] La feuillure d'appui 24 a un profil adapté. Elle présente une face 24a généralement
horizontale qui se raccorde, d'une part, à une face supérieure 24b sensiblement verticale
formant l'extrémité du rebord d'appui 20 et, d'autre part, à une face 24c sensiblement
verticale qui se raccorde elle-même à une face 24d généralement horizontale délimitant
la partie supérieure d'une languette 34 qui prolonge la face inférieure de l'entrevous.
De façon correspondante, la feuillure d'appui 26 présente des faces 26a, 26b et 26c
qui forment la symétrie des faces 24a, 24b et 24c de la feuillure 24.
[0039] Les faces 24a et 24c de la feuillure 24, de même que les faces 26a et 26c de la feuillure
26, ont un profil en angle, sensiblement supérieur à 90°. Elles peuvent comprendre
chacune un renfort (non représenté) constitué de préférence par un élément rapporté
en matériau résistant, par exemple un ruban adhésif, placé dans le profil en angle.
[0040] La languette 34 qui prolonge la face inférieure 14 du côté du rebord d'appui 20 comporte
un bord d'extrémité 36 disposé obliquement par rapport à la face inférieure 14 et
à la face 24d, ces deux faces étant parallèles entre elles. Ainsi, la languette 34
est délimitée par deux faces parallèles (la face inférieure 14 et la face supérieure
24d) et par une face oblique 36 qui forme un bord continu s'étendant parallèlement
à la direction des rebords d'appui 20 et 22.
[0041] Du côté opposé, l'entrevous est limité par un bord 38 disposé incliné et propre à
recevoir un bord 36 d'un entrevous adjacent, comme on le voit sur la Figure 6.
[0042] Les entrevous 10 de l'invention sont prévus pour être disposés chacun entre deux
poutrelles 40 (dont une seule est montrée sur la Figure 6) disposées horizontalement
et parallèlement entre elles avec un entr'axe donné. Ces poutrelles sont généralement
réalisées en béton armé ou précontraint. La poutrelle 40 a une section en T inversé
et elle comprend une âme 42 généralement verticale et une traverse 44 généralement
horizontale formant deux talons opposés 46. Lorsque deux entrevous sont mis en place
de part et d'autre d'une poutrelle (Figure 6), leurs rebords d'appui respectifs viennent
prendre appui sur les deux talons de la poutrelle, la languette 34 de l'un des entrevous
passant sous la traverse 44 de la poutrelle et venant par son bord 36 s'appliquer
contre le bord 38 de l'entrevous adjacent. Ainsi, les deux entrevous viennent recouvrir
une partie de la poutrelle, laissant une partie supérieure dégagée pour la coulée
ultérieure de béton. Cette partie supérieure de la poutrelle sera ensuite enrobée
de béton, assurant ainsi une liaison définitive entre la poutrelle et la dalle en
béton.
[0043] Conformément à l'invention, la face supérieure 12 délimite une pluralité de nervures
48 qui s'étendent parallèlement entre elles et parallèlement aux tranches d'extrémité
16 et 18. Ces nervures sont formées sur l'ensemble de la face supérieure 12 et sur
les rebords d'appui 20 et 22. Chacune de ces nervures comprend une partie centrale
50 formée sur la partie centrale 28 de la face supérieure et prolongée de part et
d'autre par deux parties extrêmales 52, 54 en pente, formées respectivement sur les
deux rebords d'appui et plus particulièrement sur les parties en pente 30 et 32 de
la face supérieure.
[0044] Les nervures 48 ont un profil rectangulaire ou sensiblement trapézoïdal (Figure 5)
et elles alternent avec des rainures 56 ayant un profil analogue. La présence de ces
nervures permet de réduire l'épaisseur minimale du béton qui sera ensuite coulé sur
les entrevous mis en place entre les poutrelles. Cette nervuration permet de réduire
l'épaisseur minimale du béton sur les nervures à une valeur de l'ordre de 40 mm. Cette
disposition conduit à une moindre consommation de béton en conservant une inertie
équivalente à celle d'une dallé de 50 mm d'épaisseur constante. En outre, elle permet
de renforcer la résistance mécanique de l'entrevous, offrant une meilleure sécurité
aux ouvriers.
[0045] Le corps de l'entrevous est évidé par la présence d'alvéoles ayant un profil de forme
choisie qui débouchent dans la première tranche d'extrémité 16 (Figures 1 et 3) et
sont fermées par la deuxième tranche d'extrémité 18 (Figures 2 et 4). On réalise ainsi
des alvéoles borgnes, comme on le voit aussi sur la Figure 5.
[0046] La tranche d'extrémité 16 (Figures 1, 3 et 5) comprend une cavité 58, tandis que
la face d'extrémité 18 comprend un prolongement 60, de forme complémentaire, pour
former respectivement un emboîtement femelle et un emboîtement mâle. La présence de
ces emboîtements répond à deux objectifs principaux : réaliser une connexion efficace
entre deux entrevous successifs, et assurer un appui sur trois côtés pour un entrevous
en fin de travée. Ces deux points permettent d'améliorer notablement la capacité de
résistance de l'entrevous vis-à-vis de la circulation des personnels de chantier,
tout en réduisant "l'effet de bord".
[0047] Les alvéoles sont disposés sur trois rangées parallèles entre elles et parallèles
à la direction générale de la face supérieure 12 et de la face inférieure 14. Elles
comprennent une rangée intermédiaire d'alvéoles 62, appelés alvéoles de démodulation,
(voir Figure 3) qui sont au nombre de quatre dans l'exemple de réalisation et qui
ont chacune une forme générale rectangulaire, étant délimitée par une face supérieure
64, une face inférieure 66 et deux faces latérales 68 et 70. Comme on peut le constater,
la face supérieure 64 de chacun des.alvéoles se situe pratiquement dans l'alignement
des faces 24a et 26a des feuillures d'appui, tandis que la face inférieure 66 de l'alvéole
se situe pratiquement au même niveau que la face 24d de la languette. Par ailleurs,
les faces 68 et 70 sont pratiquement parallèles aux faces 24c et 26c des feuillures.
Comme on le verra plus loin, cette disposition permet, par une découpe appropriée
de l'entrevous, de reconstituer d'autres feuillures d'appui lorsque l'entrevous doit
être placé soit entre deux poutrelles à entre-axe réduit, soit entre une poutrelle
et un autre moyen d'appui.
[0048] Le rang des alvéoles de démodulation 62 s'étend entre un rang d'alvéoles 72 du côté
de la face supérieure et un rang d'alvéoles 74 du côté de la face inférieure. Les
alvéoles 72 sont, dans l'exemple, au nombre de trois et ont une forme sensiblement
rectangulaire ou trapézoïdale. Les alvéoles 74 sont au nombre de cinq et ont une forme
rectangulaire. En outre, un alvéole 76 de forme circulaire est formé dans la languette
34, à la même hauteur que les alvéoles 74.
[0049] Comme on le voit sur la Figure 3, les quatre alvéoles 62 et les trois alvéoles 72
débouchent dans la cavité 58 formant emboîtement femelle.
[0050] Selon une autre caractéristique de l'invention (voir Figures 1 à 4), l'entrevous
comprend un passage de gaine 78 formé sur la face supérieure à proximité du rebord
d'appui 22 et s'étendant en travers des nervures 48. Plus particulièrement, ce passage
de gaine est formé dans les parties extrêmales 54 en pente des nervures 48 et il constitue
une réservation dédiée au passage de gaines incorporées dans le plancher. La position
particulière de ce passage permet de ne pas altérer significativement la résistance
du montage. Elle évite la mise en place anarchique d'inserts qui pourraient être disposés
dans les zones sensibles, du point de vue de la résistance, de l'entrevous.
[0051] Par ailleurs, et comme on le voit plus particulièrement sur les Figures 1 à 4, l'entrevous
comprend deux profils de centrage 80 et 82 formés respectivement sur les faces verticales
24c et 26c des feuillures 24 et 26. Ces profils de centrage ont ici la forme d'un
demi-rond. Ils permettent d'assurer le positionnement des poutrelles dans l'espace
ménagé entre deux entrevous en réalisant le contact au niveau de la languette, ce
qui permet de garantir une performance thermique maximale,
[0052] Ces profils de centrage permettent d'éviter que la poutrelle ne se décale sur un
côté de l'entrevous, ce qui conduirait à une réduction de la profondeur d'appui sur
la face en vis-à-vis, engendrant ainsi un risque de rupture prématurée de l'entrevous
concerné.
[0053] L'entrevous comprend, en outre, un verrou de blocage 84 (Figures 1 et 2) formé sur
la face supérieure, dans l'exemple dans la nervure 48 située au milieu de l'entrevous.
Ce verrou est propre à recevoir une rehausse de coffrage (non représentée) permettant
de réaliser des hauteurs coffrantes supérieures à celles obtenues avec l'entrevous
de base.
[0054] L'entrevous comprend un marquage 86 (Figures 1 et 3) sur la languette, au niveau
de la tranche 16, et au-dessus de l'alvéole 76. Ce marquage a pour but de permettre
la vérification de la conformité du produit après coulage du béton, moyennant découpe
de l'extrémité de la languette.
[0055] En outre, un marquage 88 est formé sur l'emboîtement mâle 60 (Figures 2 et 4) pour
permettre l'identification du produit. Il fournit une information sur la performance
thermique du plancher fini.
[0056] Comme indiqué précédemment (voir en particulier la Figure 6), les entrevous sont
prévus pour être placés par ligne entre des poutrelles successives 40 disposées parallèlement
entre elles et à intervalles constants, typiquement de 60 cm.
[0057] Dans certaines circonstances, certains des entrevous doivent prendre appui soit entre
une poutrelle et un mur d'appui, soit entre deux poutrelles dont l'entre-axe est réduit
par rapport à l'entre-axe normal, comme on va le voir en référence aux Figures 7 à
10. Dans la forme de réalisation de la Figure 7, l'entrevous 10 a été découpé pour
enlever une partie (située du côté gauche sur la figure), c'est-à-dire du côté du
rebord d'appui 20. Le rebord d'appui 22 (situé du côté droit sur la figure) prend
appui sur un des talons d'une poutrelle 40.
[0058] La partie gauche de l'entrevous a été découpée le long d'une ligne brisée L qui comprend
une partie verticale La traversant un alvéole 72 du rang supérieur, longeant un alvéole
de démodulation 62 et prolongée par une autre ligne verticale Lb, décalée par rapport
à la ligne La et traversant un alvéole 74 du rang inférieur. On forme ainsi, grâce
au décalage des lignes La et Lb, un bord d'appui 90 permettant de s'appuyer sur un
mur (non représenté), l'espace E entre le mur et la poutrelle 40 étant réduit par
rapport à l'entre-axe normal entre deux poutrelles. Il est possible aussi de découper
l'entrevous d'autres manières, comme montré par exemple par les lignes L' et L", ou
encore de découper des parties de l'entrevous.dans des régions proches des poutrelles
pour découvrir davantage la poutrelle et améliorer la liaison entre le béton et la
poutrelle.
[0059] Dans la forme de réalisation de la Figure 8, c'est la partie droite (sur la figure)
de l'entrevous, c'est-à-dire celle du côté du rebord 22, qui a été enlevée. Par contre,
le rebord d'appui 20 prend appui sur une poutrelle 40 analogue à celle décrite précédemment.
La découpe s'effectue là aussi par une ligne L comprenant deux parties verticales
La et Lb décalées l'une par rapport à l'autre pour former un autre rebord d'appui
92. Là aussi, d'autres découpes, comme montré par les lignes L' et L", sont possibles.
[0060] Dans la forme de réalisation de la Figure 9, l'entrevous a été découpé pour s'adapter
entre deux poutrelles 40 présentant un entre-axe E réduit. Dans l'exemple, c'est la
partie du côté droit de l'entrevous (sur la figure) qui a été enlevée. La découpe
s'effectue par une ligne qui traverse en partie un alvéole de démodulation 62, dans
l'exemple celui situé le plus près du rebord d'appui 22 (qui a été supprimé). Il en
résulte que c'est la face supérieure 64, la face verticale 68 et la face inférieure
66 de cet alvéole 62 qui coopèrent pour fournir un profil recevant l'un des talons
de la poutrelle. Il est possible de découper d'autres manières l'entrevous pour s'adapter
à des poutrelles dont l'entre-axe E est encore plus petit que celui montré sur la
Figure 9. Dans ce cas, on pourra prendre appui dans l'évidement formé par l'un ou
l'autre des trois autres alvéoles.
[0061] Dans la forme de réalisation de la Figure 10, l'entrevous a été découpé pour prendre
appui aussi entre deux poutrelles à entre-axe réduit, la partie droite de l'entrevous
(sur la figure) ayant été supprimée par une découpe effectuée d'une autre manière.
[0062] Il est bien entendu que d'autres types de découpes peuvent être envisagés pour permettre
d'adapter l'entrevous à des appuis particuliers.
[0063] Dans tous les cas, la forme optimisée facilite l'adaptation de l'entrevous à chaque
circonstance particulière, sans compromettre ni les performances thermiques, ni la
résistance mécanique du plancher en service.
[0064] On réalise ainsi des entrevous isolants à performances améliorées utilisables pour
la construction de dalles en béton dans une large gamme de bâtiments.
1. Entrevous isolant pour la construction de planchers, comprenant un corps en matière
isolante, limité par une face supérieure (12), une face inférieure (14) et deux tranches
d'extrémité opposées (16, 18) la face supérieure (12) comprenant une partie centrale
(28) généralement parallèle à la face inférieure (14) et prolongée par deux parties
inclinées (30, 32), les parties inclinées (30, 32) se prolongeant respectivement par
deux rebords d'appui (20, 22) qui s'étendent parallèlement entre eux et entre les
deux tranches d'extrémité pour former chacun une feuillure d'appui (24, 26) tournée
vers la face inférieure et propre à s'emboîter sur un appui fixe, en particulier sur
un talon d'une poutrelle (40), la face supérieure délimitant des nervures qui s'étendent
dans une direction généralement parallèle aux tranches d'extrémité (16, 18), caractérisé en ce que chaque nervure (48) comprend une partie centrale (50) formée sur la partie centrale
(28) de la face supérieure (12).
2. Entrevous isolant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les nervures (48) sont formées sur l'ensemble de la face supérieure (12) et sur les
rebords d'appui (20, 22).
3. Entrevous isolant selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacune des nervures d'appui (48) comprend une partie centrale (50) formée sur une
partie centrale (28) de la face supérieure (12) et prolongée de part et d'autre par
deux parties extrémales (52, 54) en pente, formées respectivement sur les deux partie
inclinées (30,32) qui prolongent la partie centrale (28) de la face supérieure (12).
4. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les nervures (48) ont un profil sensiblement rectangulaire ou trapézoïdal et délimitent
entre elles des rainures (56) ayant un profil analogue.
5. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le corps comprend des alvéoles (62,72, 74,76) de forme choisie qui s'étendent dans
une direction parallèle aux rebords d'appui (20,22) et qui débouchent dans une première
tranche d'extrémité (16) et sont fermés par une deuxième tranche d'extrémité (18),
de manière à former des alvéoles borgnes.
6. Entrevous isolant selon la revendication 5, caractérisé en ce que les alvéoles (62,72, 74) ont une section de forme générale rectangulaire.
7. Entrevous isolant selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que les alvéoles comprennent un rang d'alvéoles de démodulation (62) s'étendant dans
une direction généralement parallèle à la face supérieure (12) et à la face inférieure
(14) qui sont positionnées et dimensionnées de manière à procurer une feuillure d'appui
par une découpe appropriée (L) de l'entrevous.
8. Entrevous isolant selon la revendication 7, caractérisé en ce que le rang d'alvéoles de démodulation (62) s'étend entre un premier rang d'alvéoles
(72) du côté de la face supérieure (12) et un deuxième rang d'alvéoles (74) du côté
de la face inférieure (14).
9. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend un passage de gaine (78) formé sur la face supérieure (12) à proximité
d'un des rebords d'appui (22) et s'étendant en travers des nervures (48).
10. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend deux profils de centrage (80, 82) formés respectivement sur des parties
opposées (24c, 26c) des feuillures d'appui (24, 26).
11. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les feuillures d'appui (24,26) ont un profil en angle et peuvent comprendre un renfort
d'angle.
12. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend, d'une part, une languette (34) prolongeant la face inférieure (16) du
côté de l'un (20) des rebords d'appui et comportant un bord d'extrémité (36) et, d'autre
part, une cavité (38) de profil complémentaire formée du côté de l'autre rebord d'appui
(22) et propre à recevoir une languette d'un entrevous adjacent.
13. Entrevous isolant selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'entrevous (10), une fois emboîté à l'entrevous adjacent (10), délimite un logement
adapté à la forme d'une partie d'une poutrelle d'appui (40).
14. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend un verrou de blocage (84) formé sur la face supérieure et propre à recevoir
une rehausse de coffrage.
15. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que l'une des tranches d'extrémité (16) comprend une cavité (58) formant un emboîtement
femelle, tandis que l'autre des tranches d'extrémité (18) comprend un prolongement
(60) formant un emboîtement mâle.
16. Entrevous isolant selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il est réalisé par moulage d'une matière plastique isolante, en particulier de polystyrène.
1. An insulating block for making floors, the block comprising a body of insulating material
defined by a top face (12), a bottom face (14), and two opposite end faces (16, 18),
the top face (12) having a central portion (28) that is generally parallel to the
bottom face (14) and extended by two inclined portions (30, 32), the inclined portions
(30, 32) being extended respectively by two bearing rims (20, 22) that extend parallel
to each other between the two end faces such that each forms a bearing rabbet (24,
26) facing towards the bottom face and suitable for engaging on a stationary bearing
surface, in particular on a flange of a joist (40), the top face defining ribs that
extend in a direction generally parallel to the end faces (16, 18), the block being
characterized in that each rib (48) comprises a central portion (50) formed on the central portion (28)
of the top face (12).
2. An insulating block according to claim 1, characterized in that the ribs (48) are formed over all of the top face (12) and over the bearing rims
(20, 22).
3. An insulating block according to claim 2, characterized in that each of the bearing ribs (48) comprises a central portion (50) formed on a central
portion (28) of the top face (12) and extended at each end by two respective sloping
end portions (52, 54) formed respectively on the two inclined portions (30, 32) that
extend the central portion (28) of the top face (12).
4. An insulating block according to any one of claims 1 to 3, characterized in that the ribs (48) are of a substantially rectangular or trapezoidal profile and define
between them grooves (56) of analogous profile.
5. An insulating block according to any one of claims 1 to 4, characterized in that the body includes cells (62, 72, 74, 76) of selected shape that extend in a direction
parallel to the bearing rims (20, 22), that open out into a first end face (16), and
that are closed by a second end face (18) so as to form cells that are blind.
6. An insulating block according to claim 5, characterized in that the cells (62, 72, 74) have a section that is generally rectangular in shape.
7. An insulating block according to claim 5 or claim 6, characterized in that the cells comprise a row of demodulation cells (62) extending in a direction that
is substantially parallel to the top face (12) and to the bottom face (14), which
cells are positioned and dimensioned in such a manner as to provide a bearing rabbet
by appropriately cutting (L) the block.
8. An insulating block according to claim 7, characterized in that the row of demodulation cells (62) extends between a first row of cells (72) beside
the top face (12) and a second row of cells (74) beside the bottom face (14).
9. An insulating block according to any one of claims 1 to 8, characterized in that it includes a duct passage (78) formed in the top face (12) close to one of the bearing
rims (22) and extending through the ribs (48).
10. An insulating block according to any one of claims 1 to 9, characterized in that it has two centering profiles (80, 82) formed respectively on opposite portions (24c,
26c) of the bearing rabbets (24, 26).
11. An insulating block according to any one of claims 1 to 10, characterized in that the bearing rabbets (24, 26) have an angled profile and may include angled reinforcement.
12. An insulating block according to any one of claims 1 to 11, characterized in that it includes firstly a tongue (34) extending the bottom face (16) beside one of the
bearing rims (20) and including an end edge (36), and secondly a cavity (38) of complementary
profile formed beside the other bearing rim (22) and suitable for receiving a tongue
of an adjacent block.
13. An insulating block according to claim 12, characterized in that the block (10), once engaged on the adjacent block (10) defines a housing matching
the shape of a portion of a bearing joist (40).
14. An insulating block according to any one of claims 1 to 13, characterized in that it includes a blocking catch (84) formed on the top face and suitable for receiving
a shuttering raising block.
15. An insulating block according to any one of claims 1 to 14, characterized in that one of the end faces (16) includes a cavity (58) forming a female engagement, while
the other end face (18) includes an extension (60) forming a male engagement.
16. An insulating block according to any one of claims 1 to 15, characterized in that it is made by molding an insulating plastics material, in particular polystyrene.
1. Isolierendes Zwischenbauteil für die Konstruktion von Decken, umfassend einen Körper
aus Isoliermaterial, der von einer oberen Fläche (12), einer unteren Fläche (14) und
zwei einander gegenüberliegenden Endabschnitten (16, 18) begrenzt ist, wobei die obere
Fläche (12) einen zentralen Abschnitt (28) umfasst, der im Allgemeinen parallel zur
unteren Fläche (14) ist und sich durch zwei schräge Abschnitte (30, 32) fortsetzt,
wobei sich die schrägen Abschnitte (30, 32) durch zwei Auflageleisten (20, 22) fortsetzen,
die sich parallel zueinander und zwischen den beiden Endabschnitten erstrecken, um
jeweils einen Anlagefalz (24, 26) zu bilden, der zur unteren Fläche hin gerichtet
und dazu geeignet ist, auf ein festes Auflager gesteckt zu werden, insbesondere auf
einen Vorsprung eines Trägers (40), wobei die obere Fläche Rippen abgrenzt, die sich
in eine zu den Endabschnitten (16, 18) im Allgemeinen parallele Richtung erstrecken,
dadurch gekennzeichnet, dass jede Rippe (48) einen zentralen Abschnitt (50) umfasst, der auf dem zentralen Abschnitt
(28) der oberen Fläche (12) ausgebildet ist.
2. Isolierendes Zwischenbauteil nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Rippen (48) auf der gesamten oberen Fläche (12) und auf den Auflageleisten (20,
22) ausgebildet sind.
3. Isolierendes Zwischenbauteil nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass jede der Auflagerippen (48) einen zentralen Abschnitt (50) umfasst, der auf einem
zentralen Abschnitt (28) der oberen Fläche (12) ausgebildet ist und sich auf beiden
Seiten durch zwei abfallende Endabschnitte (52, 54) fortsetzt, die jeweils auf den
beiden schrägen Abschnitten (30, 32) ausgebildet sind, die den zentralen Abschnitt
(28) der oberen Fläche (12) fortsetzen.
4. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Rippen (48) ein im Wesentlichen rechteckiges oder trapezförmiges Profil haben
und zwischen sich Nuten (56) mit einem analogen Profil begrenzen.
5. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass der Körper Zellen (62, 72, 74, 76) ausgewählter Form umfasst, die sich in einer zu
den Auflageleisten (20, 22) parallelen Richtung erstrecken, in einen ersten Endabschnitt
(16) münden und von einem zweiten Endabschnitt (18) verschlossen sind, derart, dass
sie Blindzellen bilden.
6. Isolierendes Zwischenbauteil nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Zellen (62, 72, 74) einen Querschnitt mit im Allgemeinen rechteckiger Form haben.
7. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 5 und 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Zellen eine Reihe von Demodulationszellen (62) umfassen, die sich in einer zur
oberen Fläche (12) und zur unteren Fläche (14) im Allgemeinen parallelen Richtung
erstrecken und derart positioniert und dimensioniert sind, dass durch einen geeigneten
Schnitt (L) des Zwischenbauteils ein Anlagefalz vorgesehen wird.
8. Isolierendes Zwischenbauteil nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass sich die Reihe von Demodulationszellen (62) zwischen einer ersten Reihe von Zellen
(72) auf der Seite der oberen Fläche (12) und einer zweiten Reihe von Zellen (74)
auf der Seite der unteren Fläche (14) erstreckt.
9. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass es eine Rohrdurchführung (78) umfasst, die auf der oberen Fläche (12) nahe einer
der Auflageleisten (22) ausgebildet ist und sich quer zu den Rippen (48) erstreckt.
10. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass es zwei Zentrierprofile (80, 82) umfasst, die jeweils auf einander gegenüberliegenden
Abschnitten (24c, 26c) der Anlagefalze (24, 26) ausgebildet sind.
11. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 10,
dadurch gekennzeichnet, dass die Anlagefalze (24, 26) ein Winkelprofil haben und eine Eckversteifung umfassen
können.
12. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 11,
dadurch gekennzeichnet, dass es einerseits eine Leiste (34) umfasst, die die untere Fläche (16) auf der Seite
der einen (20) der Auflageleisten fortsetzt und einen Endrand (36) aufweist, sowie
andererseits einen Hohlraum (38) mit komplementärem Profil, der auf der Seite der
anderen Auflageleiste (22) ausgebildet und dazu geeignet ist, eine Leiste eines angrenzenden
Zwischenbauteils aufzunehmen.
13. Isolierendes Zwischenbauteil nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, dass das Zwischenbauteil (10), wenn es einmal auf das angrenzende Zwischenbauteil (10)
gesteckt wurde, eine Aufnahme begrenzt, die an die Form eines Abschnitts eines Auflageträgers
(40) angepasst ist.
14. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 13,
dadurch gekennzeichnet, dass es einen Blockierriegel (84) umfasst, der auf der oberen Fläche ausgebildet und dazu
geeignet ist, einen Schalungsaufsatz aufzunehmen.
15. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 14,
dadurch gekennzeichnet, dass einer der Endabschnitte (16) einen Hohlraum (58) umfasst, der ein weibliches Aufnahmeelement
bildet, während der andere der Endabschnitte (18) eine Verlängerung (60) umfasst,
die ein männliches Einsteckelement bildet.
16. Isolierendes Zwischenbauteil nach einem der Ansprüche 1 bis 15,
dadurch gekennzeichnet, dass es durch Formen eines isolierenden Kunststoffes, insbesondere Polystyrol, hergestellt
wird.
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