Domaine technique :
[0001] L'invention concerne un dispositif de verrouillage et de déverrouillage d'une porte
de garage, d'un portail ou analogue, cinématiquement liée à un chariot dont le déplacement,
le long d'un rail, est provoqué par un actionneur électrique, pneumatique ou hydraulique.
Etat de la technique :
[0002] Pour des raisons sécuritaires, beaucoup de portes de garage, mues par un chariot
motorisé, intègrent un verrou permettant de maintenir la porte fermée et prévenir
ainsi de toute intrusion. Une structure classique comprend un verrou actif en fin
de course d'un chariot mobile le long d'un rail. Le verrou est apte à coopérer avec
une butée rigide fixée sur le rail lorsque le chariot arrive à cette position extrême.
Ce verrou est d'une part lié à un bras raccordé à la porte de garage et, d'autre part,
au chariot. Un tel dispositif est conçu de manière à ce que, lorsque le chariot tire
la porte pour l'ouvrir, il désactive le verrou, alors que si on ouvre la porte sans
déplacer le chariot, le bras agit sur le verrou pour le maintenir en position de verrouillage.
De telles structures sont décrites, par exemple, dans les demandes de brevet
FR-A-2 349 014 et
DE-A-195 18 493.
[0003] En cas d'effraction, le verrou entre en contact avec la butée rigide fixe. Ce contact
peut être maintenu au moment de l'ouverture motorisée, et générer ainsi un effort
de retenue pouvant abîmer la butée fixe et/ou la partie correspondante du verrou.
Un frottement relatif entre les pièces est sans doute à l'origine de cette détérioration.
Pour éviter cet effort de retenue résiduel, une solution consisterait à laisser subsister
un jeu entre le verrou et la butée quand la porte est fermée, mais cela signifie que
l'utilisateur devrait tolérer un léger battement de la porte. De plus, pour un bon
fonctionnement du dispositif de verrouillage, il est impératif que la butée soit correctement
montée sur le rail, à une position déterminée. L'installation de la butée nécessite
donc une précision de montage élevée, ce qui peut s'avérer complexe et onéreux.
Exposé de l'invention :
[0004] L'invention propose un dispositif de verrouillage et de déverrouillage alternatif
aux systèmes précédents.
[0005] A cet effet, l'invention concerne un dispositif de verrouillage et de déverrouillage
d'une porte de garage ou analogue cinématiquement liée à un chariot dont le déplacement,
le long d'un rail, est provoqué par un actionneur, le chariot comprenant une extension
intégrant des moyens de guidage en déplacement d'un verrou sur lequel s'articule un
bras raccordé à la porte, les moyens de guidage limitant le déplacement du verrou
entre une position de verrouillage, dans laquelle le verrou est apte à coopérer avec
un élément de butée cinématiquement lié au rail, et une position de déverrouillage,
dans laquelle le verrou ne coopère pas avec l'élément de butée,
caractérisé en ce que l'élément de butée est mobile par rapport au rail.
[0006] Le dispositif conforme à l'invention intègre donc un élément de butée mobile permettant
de faciliter le déverrouillage et donc de moins solliciter la butée et/ou le verrou
lors de l'ouverture de la porte. D'autre part, l'installation de la butée est simple
et tolère un positionnement un peu moins précis que celui nécessaire pour les dispositifs
de l'art antérieur.
[0007] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un dispositif
de verrouillage et de déverrouillage peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques
suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissibles :
- le verrou bascule dans la position de déverrouillage lorsque le chariot s'éloigne
de l'élément de butée lors d'un déplacement provoqué par l'actionneur ;
- l'élément de butée est monté, avec possibilité de déplacement selon une direction
perpendiculaire à un axe longitudinal du rail, sur un support immobilisé sur le rail
;
- l'élément de butée est un arbre ;
- lorsque le verrou est dans la position de déverrouillage par rapport à l'extension
du chariot, des moyens de guidage, ménagés sur l'extension du chariot et/ou sur le
verrou, facilitent le déplacement de l'élément de butée, lors d'un déplacement du
chariot par rapport au rail ;
- l'extension du chariot et/ou le verrou est équipé d'une rampe inclinée par rapport
à un axe parallèle à un axe longitudinal du rail et cette rampe est apte à recevoir
en appui l'élément de butée lors de son déplacement par rapport au rail ;
- les moyens de guidage sont inopérants lorsque le verrou est dans la position de verrouillage
par rapport à l'extension du chariot ;
- le verrou comprend au moins une surface d'arrêt sensiblement perpendiculaire à la
direction déplacement du verrou par rapport à l'extension du chariot et lorsque le
verrou est dans la position de verrouillage, un déplacement du verrou sous l'action
du bras raccordé à la porte provoque l'appui de cette surface d'arrêt du verrou contre
l'élément de butée, alors qu'un déplacement du chariot lors d'un déplacement provoqué
par l'actionneur pour l'éloigner de la butée, permet de masquer la surface d'arrêt
du verrou par une rampe ou analogue disposée sur l'extension grâce au déplacement
relatif entre le verrou et l'extension, l'élément de butée pouvant alors se déplacer
le long de la rampe vers une position où il libère le chariot ;
- le dispositif comprend un moyen de rappel permettant de maintenir le verrou en position
de déverrouillage quand le verrou n'est pas sollicité par le bras raccordé à la porte
;
- le verrou est constitué de deux parties en forme de plaque disposées de part et d'autre
de l'extension du chariot, qui est également en forme de plaque, et l'extension est
pourvue d'au moins une lumière oblongue dont la plus grande direction est parallèle
à la direction de déplacement du verrou par rapport à l'extension du chariot et qui
est traversée par un arbre solidaire des parties du verrou.
[0008] En utilisant une butée mobile, le changement de cette pièce est simplifié. L'aménagement
du support de la butée peut permettre le changement de la butée mobile sans démonter
le support fixé au rail. Préférentiellement, la butée est une pièce de forme simple
à réaliser, tel qu'un arbre, ce qui la rend économique. De plus, une forme cylindrique
peut rouler le long de moyens de guidage facilitant le déplacement de la butée.
[0009] Avantageusement, le dispositif intègre des moyens de rappel afin de maintenir le
support en position de déverrouillage quand le verrou n'est pas ou peu sollicité par
le bras de raccordement entre la porte et le verrou. Ces moyens, tels qu'un ressort,
évitent le blocage non souhaité du chariot. Lors de l'ouverture de la porte, dès que
le chariot commence son mouvement linéaire, les moyens placent le verrou dans une
position de déverrouillage permettant à la butée de se déplacer librement. Le chariot
n'est plus limité dans son déplacement.
Description des dessins :
[0010]
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels
:
- la figure 1 est une vue schématique d'une installation motorisée pour une porte de
garage intégrant un dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'invention,
- la figure 2 est une vue éclatée d'une partie d'une l'installation de la figure 1 intégrant
un dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'invention,
- la figure 3 est une vue éclatée d'un module du dispositif de la figure 2, ce module
intégrant un verrou qui vient se fixer sur un chariot mobile,
- les figures 4 à 7 sont des coupes de principe représentant différentes étapes de fonctionnement
du dispositif.
Description des modes de réalisation :
[0011]
La figure 1 représente une installation motorisée d'une porte de garage 1. La porte
1 est reliée à un chariot 3 grâce à un bras coudé 2. Le chariot 3 se déplace le long
d'un rail 4 en « U » inversé et fixé à un bâti B d'un bâtiment. Ce déplacement a lieu
grâce à un lien souple 5, tel qu'une chaîne ou une courroie, disposé à l'intérieur
du rail. Le lien souple 5 s'enroule autour de deux pignons ou roues 6a et 6b. Le réglage
de l'écartement des pignons permet de régler la tension du lien souple. Un des deux
pignons 6a est entraîné en rotation par un moteur 7. Comme le chariot est fixé sur
le lien souple, le moteur assure le mouvement en translation motorisée du chariot
3, parallèlement à l'axe longitudinal X4 du rail 4. Classiquement, le chariot 3 comprend un corps parallélépipédique logé
dans le rail et deux pattes parallèles inférieures 3b et 3d, traversant l'ouverture
du rail.
La figure 2 représente un dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'invention
utilisé dans l'installation de la figure 1.
[0012] Le dispositif comprend, d'une part, un module 100 intégrant un verrou 101 en deux
parties 101b et 101d et, d'autre part, une plaque 100c formant une extension inférieure
du chariot 3. Cette plaque 100c est fixée sur le chariot 3 par l'intermédiaire d'un
arbre épaulé 31a traversant deux orifices dont l'un est visible à la figure 2 avec
la référence 31b. Chaque orifice 31b et équivalent est ménagé respectivement sur chacune
de deux pattes parallèles 3b et 3d du chariot. L'arbre épaulé 31a traverse également
un orifice 131c ménagé sur la plaque 100c. La plaque 100c est insérée entre les deux
pattes 3b et 3c du chariot 3. Tous les orifices 31b et équivalent et 131c ont un diamètre
légèrement supérieur au diamètre de l'arbre épaulé 31a. Pour maintenir l'arbre en
place, une rondelle 31e élastique est montée dans une gorge 31f située en extrémité
de l'arbre 31a.
[0013] La plaque 100c ne pivote pas autour de l'arbre 31a parce qu'elle comprend des surfaces
100d et 100e qui viennent en appui contre la face inférieure du chariot 3. Avantageusement,
l'immobilisation de la plaque par rapport au chariot peut être améliorée grâce à une
vis 32 traversant la plaque et pénétrant dans le boîtier du chariot. La plaque 100c
constitue donc une extension du chariot 3, du côté de la porte 1, c'est-à-dire inférieure
ou vers le bas en configuration montée de l'installation.
[0014] Dans une installation standard sans verrou, le bras coudé reliant la porte au chariot
est généralement monté de manière analogue à celle expliquée ci-dessus pour la plaque
100c. On utilise un arbre traversant des orifices ménagés dans des pattes du chariot
et un orifice du bras coudé. On note ainsi que le module 100 se monte facilement sur
des chariots standards puisqu'on utilise des moyens de fixation existants pour le
bras coudé. Aucun aménagement supplémentaire du chariot 3 n'est donc nécessaire.
[0015] La plaque 100c supporte le verrou 101 en deux parties. Chacune des deux parties 101b
et 101d du verrou 101 comprend un orifice 121b ou équivalent destiné à recevoir un
arbre 21a. De la même manière que précédemment, l'arbre 21a permet la fixation d'une
extrémité du bras coudé 2 avec les parties 101b et 101d du verrou. Ainsi, l'arbre
21a traverse les deux orifices 121b et équivalent des parties du verrou et un orifice
21c situé en extrémité du bras de liaison 2. Pour maintenir l'arbre en place, une
rondelle élastique 21e est montée dans une gorge 21f en extrémité de l'arbre 21a.
Le bras 2 est relié au verrou 101 par cette liaison pivot et peut donc tourner autour
d'un axe X
21 matérialisé par l'arbre 21a.
[0016] La fixation du bras 2 au verrou 101 est identique à la fixation d'un bras avec un
chariot classique. Le module 100 peut donc facilement s'intercaler entre le bras et
le chariot d'une installation standard.
[0017] Le dispositif comprend également une butée 300. Cette butée se présente sous la forme
d'un arbre 301, dit élément de butée, monté sur un support 310 fixé sur le dessous
du rail 4 par deux vis 320 et 330. Chaque extrémité 301a ou 301b de l'arbre 301a une
section de diamètre réduit par rapport à la partie intermédiaire de l'arbre 301. Le
support 310 comprend deux encoches parallèles 311a et 311b s'étendant selon une direction
perpendiculaire à l'axe longitudinal X
4 du rail 4 lorsque le support 310 est monté sur le rail 4. Ces deux encoches sont
dimensionnées et espacées de manière à coopérer avec les extrémités 301a et 301b de
l'arbre 301 en les recevant avec une possibilité de coulissement, afin de guider l'arbre
301 en translation selon la direction des encoches, c'est-à-dire verticalement et
perpendiculairement à l'axe X
4 du rail 4. Les encoches 311a et 311b sont ouvertes vers le haut de manière à permettre
la mise en place de l'arbre 301 lorsque le support n'est pas fixé. L'ouverture supérieure
de chaque encoche est obturée par le rail 4, une fois que le support 310 est monté
sur le rail. En position de repos, de par son poids, l'arbre 301 repose sur le fond
de chaque encoche. Sous l'action d'une force verticale dirigée vers le rail, l'arbre
301 peut se déplacer le long des encoches 311a et 311b jusqu'à venir en appui contre
le rail 4. L'arbre 301 est par ailleurs arrêté en translation, parallèlement à l'axe
longitudinal X
4 du rail, dans les deux directions, grâce aux encoches 311a et 311b.
[0018] La figure 3 représente le module 100 et plus particulièrement l'assemblage du verrou
101 avec la plaque 100c. Les deux parties 101b et 101d du verrou 101 sont solidaires
entre elles, d'une part, grâce à un premier arbre 112a monté serrant ou avec un faible
jeu dans des orifices 112b et 112d, ménagés respectivement dans les parties 101b et
101d et, d'autre part, par un deuxième arbre 113a également monté serrant ou avec
un faible jeu dans des orifices 113b et 113d ménagés respectivement dans les parties
101b et 101d.
[0019] La plaque 100c s'insère entre les deux parties 101b et 101d du verrou. Cette plaque
comprend deux lumières 112c et 113c destinées à être traversées respectivement par
les arbres 112a et 113a. Ces lumières sont oblongues et leur direction principale
est sensiblement parallèle à un axe longitudinal X
100 de la plaque 100c, cet axe X
100 étant parallèle à l'axe X
4 du rail 4 une fois que le module 100 est assemblé au chariot 3. Les lumières 112c
et 113c ont pour fonction de guider le verrou 101 lors de son déplacement par rapport
à la plaque 100c parallèlement aux axes X
4 et X
100. Ainsi, le verrou 101 ne peut se déplacer que selon la direction principale des lumières,
c'est-à-dire, en translation selon une direction sensiblement parallèle à l'axe X
4 du rail. Pour ce faire, chaque lumière a une largeur légèrement supérieure au diamètre
des arbres 112a et 113a.
[0020] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, les deux lumières 112c et 113c
ont des longueurs différentes. Une première lumière 113c, plus courte, sert à limiter
la translation relative des éléments 101 et 100c. Chaque extrémité 1131c et 1132c
de cette lumière assure l'arrêt de l'arbre 113a lors d'une translation parallèle à
l'axe X
4. Ces extrémités forment donc des butées pour le déplacement du verrou 101 par rapport
à la plaque 100c. La course de cette translation relative est donc fixée par la longueur
L
113 de cette première lumière. Ainsi, le verrou 101 peut prendre, par rapport à la plaque
100c, une première position, dite de déverrouillage, quand l'arbre 113a bute contre
l'extrémité 1131c de la lumière 113c la plus proche de la lumière 112c, ou une deuxième
position, dite de verrouillage, lorsque l'arbre 113a bute contre l'extrémité 1132c
de la lumière 113c la plus éloignée de la lumière 112c. La deuxième lumière 112c est
plus longue que la première et sert au guidage. En effet, deux lumières sont nécessaires
pour le guidage des pièces 100c, 101b et 101d en translation selon une direction déterminée.
[0021] Avantageusement, un ressort 115 est inséré dans cette deuxième lumière 112c, entre
l'arbre 112a et une extrémité 1122c de cette lumière la plus proche de la lumière
113c. On note 1121c l'autre extrémité de la lumière 112c. Correctement dimensionné,
ce ressort 115 permet de maintenir le module 100 dans une configuration déterminée,
par exemple, la première position de déverrouillage mentionnée ci-dessus.
[0022] Préférentiellement, lorsque l'arbre 113a bute contre l'extrémité 1131c de la lumière
113c, l'arbre 112a bute également contre l'extrémité 1121c de la lumière 112c. Cela
permet de mieux répartir la transmission de la charge lorsque le chariot 3 tracte
la porte de garage.
[0023] Pour que les arbres 112a et 113a restent en place dans les orifices et lumières correspondants
112b, 112c, 112d, 113b, 113c et 113d, ces arbres sont munis d'un épaulement à une
extrémité et d'un filetage 112f ou 113f, à l'autre extrémité, de manière à visser
un écrou 112g ou 113g. Une rondelle 112h ou 113h est montée avant l'écrou sur chaque
arbre 112a ou 113a, afin de protéger la partie 101d du verrou lors du serrage des
écrous 112f et 113f.
[0024] Chaque partie 101b ou 101d du verrou comprend un crochet 130b ou 130d délimité, d'un
côté, par une face verticale 131b ou 131d, perpendiculaire à la direction de déplacement
du verrou 101 par rapport à la plaque 100c et, de l'autre coté, par un arrondi 132b
ou 132d. Les faces 131b et 131d sont perpendiculaires à l'axe X
100 en configuration assemblée du module 100. Une fois le module 100 assemblé, les deux
crochets sont alignés selon une direction parallèle aux axes longitudinaux des vis
112a et 113a.
[0025] La plaque 100c comprend une protubérance 130c située globalement au niveau des crochets,
entre ceux-ci, lorsque le module est assemblé. Cette protubérance 130c est définie,
d'un coté par une rampe 130e et de l'autre par un arrondi 130f. La rampe 130e est
du même coté de la protubérance 130c que les faces verticales 131b et 131c des crochets
130b et 130c. L'angle α que forme la rampe 130e par rapport à l'axe longitudinal X
100 de la plaque 100c est de l'ordre de 30° et peut varier entre 15 et 50°.
[0026] Une fois le module 100 assemblé et fixé sur le chariot 3, l'arbre 301 de la butée
300 est apte à venir dans un logement 131c de la plaque 100c dont un bord est formé
par la rampe 130c. Lorsque l'arbre 301 est dans ce logement 131c, si on déplace le
module 100 dans un sens correspondant à l'ouverture de la porte 1, la butée mobile
formée par l'arbre 301 peut entrer en contact soit avec la rampe 130e soit avec les
deux faces verticales 131b et 131d des crochets 130b et 130d.
[0027] Si, au cours de ce mouvement, le verrou 101 est en position de déverrouillage, alors
l'arbre 301 entre en contact en premier lieu avec la rampe 130e. Dans ce cas, les
faces verticales 131b et 131d sont masquées par la rampe en étant décalées, en translation
selon l'axe X
4 du rail 4 et selon l'axe X
100, en arrière de la rampe 130e par rapport au logement 131. Par contre, si le verrou
101 est en position de verrouillage, alors l'arbre 301 entre en contact en premier
lieu avec les deux faces verticales 131b et 131d. La rampe 130e est masquée par ces
faces verticales, en étant décalée en translation selon l'axe X
4 du rail 4 et selon l'axe X
100, en arrière des faces 131b et 131d par rapport au logement 131.
[0028] Pour mieux comprendre l'invention, les figures 4 à 7 représentent différentes phases
de fonctionnement du dispositif monté sur une installation de type porte de garage.
[0029] La figure 4 illustre la configuration où le chariot 3 est en fin de course de fermeture
de la porte 1. La porte est fermée. Le dispositif est prêt à fonctionner. L'arbre
301 de la butée 300 est dans le logement 131c du module 100. Le verrou 101 est en
position de déverrouillage car le ressort 115 exerce sur l'arbre 112a, et donc sur
le verrou 101, un effort tendant à plaquer l'arbre 113a contre l'extrémité 1131c de
la lumière 113c.
[0030] Les figures 5 et 6 illustrent une ouverture automatisée de la porte. Le moteur 7
entraîne la translation du chariot 3 parallèlement à l'axe X
4 en direction du moteur 7, vers la droite sur ces figures, dans un sens d'ouverture.
Le chariot 3 entraîne la plaque 100c du module 100 dans le même mouvement. Un effort
F
c est ainsi exercé sur la plaque 100c. Par ailleurs, le poids de la porte 1 soulevée
agit sur le verrou 101 par l'intermédiaire du bras 2, en induisant un effort Fp sur
le verrou ou, tout au moins, maintient le verrou dans une position stable en début
de mouvement. Les projections des efforts F
c et Fp selon l'axe X
4 du rail étant de sens opposés, le verrou 101 et la plaque 100c tendent à s'écarter
l'un de l'autre le long des axes X
4 et X
100, plaçant le verrou dans une position de déverrouillage. Les faces verticales 131b
et 131d des crochets 130b et 130c sont masquées vis-à-vis du logement 131, au profit
de la rampe 130c.
[0031] Sous l'action de l'effort F
c, la plaque 100c entraîne la porte de garage 1 par l'intermédiaire des arbres 112a,
113a, du verrou 101, de l'arbre 21a et du bras 2. Le module 100 est ainsi déplacé
dans le sens de l'effort F
c. Le déplacement du module 100 le long du rail 4 induit également un contact entre
la butée formée par l'arbre 301 et la rampe 130e de la plaque 100c. L'arbre 301 étant
mobile perpendiculairement à l'axe X
4 dans la direction des encoches 311a et 311b, il suit la rampe 130e contre laquelle
il est en appui et se déplace verticalement vers le rail 4 jusqu'à ce qu'il passe
au-dessus des crochets 130b et 130d du verrou 101. La figure 5 montre le moment où
l'arbre passe au-dessus des crochets. Sur cette figure, la flèche en pointillés est
la représentation de la trajectoire de l'arbre 301 qui forme un élément de butée mobile.
Il est clair que la rampe 130e et les crochets 130b et 130d doivent être dimensionnés
pour permettre ce fonctionnement et notamment, ne pas bloquer l'arbre 301 contre le
rail 4. L'espace entre la face inférieure du rail et le haut des crochets et la fin
de la rampe doit être suffisant pour permettre le passage de l'arbre 301.
[0032] La figure 6 illustre la suite du mouvement. Le module 100 continue sa translation
parallèlement à l'axe X
4 car aucun obstacle ne gêne son mouvement. L'élément de butée mobile formée par l'arbre
301 retombe au fond des encoches 311a, 311b, sous l'effet de son propre poids, dès
qu'il passe les arrondis 132b, 132d des crochets. Sur cette figure, la flèche en pointillés
est la représentation de la trajectoire de l'arbre 301. Alternativement, on peut ajouter
des moyens élastiques pour faciliter le retour de l'arbre 301 dans le fond des encoches.
Ce peut être des ressorts installés entre l'arbre 301 et le rail 4 ou le support 310.
[0033] Dans le cas d'une ouverture manuelle, sans mouvement du chariot, une intrusion par
exemple, seul un effort F
i est appliqué sur le bras 2, comme représenté à la figure 7. Cet effort induit le
déplacement du verrou 101 vers sa position de verrouillage car le chariot 3 est immobilisé
sur le rail 4 par le lien souple 5 et le moteur irréversible 7. Le verrou 101 et la
plaque 100c se rapprochent. Le verrou se déplace jusqu'à ce que l'arbre 113a bute
contre l'extrémité 1132c de la lumière 113c. Dans cette position, la rampe 130c est
masquée au profit des faces verticales 131b et 131d. Lorsqu'on continue à pousser
sur le verrou 101, via le bras 2, les faces verticales 131b et 131d viennent en appui
contre l'arbre 301, comme représenté à la figure 7. Comme les faces 131b et 131d sont
verticales, elles ne génèrent pas de déplacement vertical de l'arbre 301 qui reste
engagé dans le logement 131c. Le déplacement du module 100 est donc stoppé. Ainsi,
le verrouillage de la porte 1 est obtenu par l'intermédiaire du bras 2, de l'arbre
21a, du verrou 101 de l'arbre 301 de la butée 300, du support 310, des vis 320, 330
et du rail 4.
[0034] Si on relâche l'effort d'intrusion F
i, le ressort 115 exerce un effort F
R qui tend à ramener le verrou en position de déverrouillage.
[0035] Ce dispositif de verrouillage fonctionne si le chariot 3 est immobilisé par rapport
au rail 4 car il nécessite un déplacement relatif entre le verrou 101 et la plaque
100c. Si on désolidarise le chariot 3 du lien souple 5, par une manoeuvre de débrayage,
on libère le chariot. En conséquence, une ouverture manuelle n'est pas bloquée car,
grâce au ressort 115, le verrou 101 reste en position de déverrouillage lorsqu'on
exerce un effort du type de l'effort F
i. La cinématique de cette ouverture manuelle est alors analogue à une ouverture motorisée
représentée aux figures 5 et 6.
[0036] Pour la fermeture de la porte, peu importe la position du verrou 101 car les crochets
130b et 130d du verrou 101 et la protubérance 130c de la plaque 100c comprennent,
dans ce sens, des arrondis 132b, 132d et 130f ou des formes analogues permettant le
déplacement vertical de l'arbre 301 en direction du rail 4. Le mouvement du module
100 n'est donc pas bloqué lors de la fermeture.
[0037] Lorsque la porte est fermée, le chariot est en fin de course dans une position où
l'arbre 301 doit être correctement positionné par rapport au module 100. Dans le mode
de réalisation décrit, l'arbre 301 se place dans le logement 131. La fin de course
est généralement déterminée par comptage représentatif du déplacement du chariot 3.
Elle peut aussi être déterminée par détection d'une butée d'arrêt du chariot, par
exemple l'arbre 301, en contact avec une surface de la plaque 100c.
[0038] Selon un autre mode de réalisation, la cinématique de la butée d'arrêt en fin de
course peut être la suivante : Lorsque la porte touche le sol, le bras 2 génère, par
réaction, un effort s'opposant au déplacement du chariot. L'arrêt du chariot est obtenu
par l'intermédiaire du bras 2, de l'arbre 21a, du verrou 101, de l'arbre 113a, de
la plaque 100c, de l'arbre 31a et du chariot 3. Dans ce cas, le dispositif selon l'invention
peut permettre une détection de la butée d'arrêt, tout en s'assurant que la porte
est correctement fermée.
[0039] L'invention est décrite ci-dessus dans le cas où la rampe 130e est formée sur la
plaque 100c. En variante ou en complément, une ou plusieurs telles rampes ou d'autres
moyens de guidage peuvent être formés sur le verrou 101.
[0040] L'invention a été décrite pour un verrou 101 se translatant selon une direction parallèle
à l'axe longitudinal X
4 du rail 4 mais le verrou peut se translater selon une direction légèrement différente
ou tourner autour d'un axe perpendiculaire à l'axe du rail.
[0041] L'invention a été décrite pour une porte de garage basculante mais peut être transposée
à d'autres types d'écrans, comme des portes sectionnelles ou des portes coulissantes.
1. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage d'une porte de garage (1) ou analogue
cinématiquement liée à un chariot (3) dont le déplacement, le long d'un rail (4),
est provoqué par un actionneur (7), le chariot comprenant une extension (100c) intégrant
des moyens (112c, 113c) de guidage en déplacement d'un verrou (101) sur lequel s'articule
un bras (2) raccordé à la porte, les moyens de guidage limitant le déplacement du
verrou entre une position de verrouillage, dans laquelle le verrou est apte à coopérer
avec un élément de butée (301) cinématiquement lié au rail, et une position de déverrouillage,
dans laquelle le verrou ne coopère pas avec l'élément de butée, caractérisé en ce que l'élément de butée (301) est mobile par rapport au rail (4).
2. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon la revendication 1 caractérisé en ce que le verrou (101) bascule dans la position de déverrouillage lorsque le chariot (3)
s'éloigne de l'élément de butée (301) lors d'un déplacement provoqué par l'actionneur
(7).
3. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que l'élément de butée (301) est monté, avec possibilité de déplacement selon une direction
perpendiculaire à un axe longitudinal (X4) du rail (4), sur un support (310) immobilisé sur le rail.
4. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que l'élément de butée est un arbre (301).
5. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que, lorsque le verrou (101) est dans la position de déverrouillage par rapport à l'extension
(100c) du chariot (3), des moyens (130e) de guidage, ménagés sur l'extension (100c)
du chariot (3) et/ou sur le verrou (101), facilitent le déplacement de l'élément de
butée (301), lors d'un déplacement du chariot par rapport au rail (4).
6. Dispositif de verrouillage ou de déverrouillage selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'extension (100c) du chariot et/ou le verrou (101) est équipé d'une rampe (130c)
inclinée (α) par rapport à un axe (X100) parallèle à un axe longitudinal (X4) du rail (4) et en ce que cette rampe est apte à recevoir en appui l'élément de butée (301) lors de son déplacement
par rapport au rail.
7. Dispositif de verrouillage ou de déverrouillage selon l'une des revendications 5 ou
6, caractérisé en ce que les moyens (130e) de guidage sont inopérants lorsque le verrou (101) est dans la
position de verrouillage par rapport à l'extension (100c) du chariot (3).
8. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce que le verrou (101) comprend au moins une surface d'arrêt (131b, 131d) sensiblement perpendiculaire
à la direction (X100) déplacement du verrou par rapport à l'extension (100c) du chariot (3), et en ce que, lorsque le verrou est dans la position de verrouillage, un déplacement du verrou
(101) sous l'action du bras (2) raccordé à la porte (1) provoque l'appui de cette
surface d'arrêt du verrou contre l'élément de butée, alors qu'un déplacement du chariot
lors d'un déplacement provoqué par l'actionneur (7) pour l'éloigner de la butée (300),
permet de masquer la surface d'arrêt du verrou par une rampe (130e) ou analogue disposée
sur l'extension (100c) grâce au déplacement relatif entre le verrou et l'extension,
l'élément de butée (301) pouvant alors se déplacer le long de la rampe vers une position
où il libère le chariot (3).
9. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'une des revendications précédentes
caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (115) de rappel permettant de maintenir le verrou (101) en position
de déverrouillage quand le verrou n'est pas sollicité par le bras (2) raccordé à la
porte (1).
10. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le verrou (101) est constitué de deux parties (101b, 101d) en forme de plaque disposées
de part et d'autre de l'extension (100c) du chariot, qui est également en forme de
plaque, et en ce que l'extension est pourvue d'au moins une lumière oblongue (112c, 113c) dont la plus
grande direction est parallèle à la direction (X100, X4) de déplacement du verrou (101) par rapport à l'extension (100c) du chariot et qui
est traversée par un arbre (112a, 113a) solidaire des parties du verrou (101b, 101d).