[0001] L'invention a trait à un procédé de fabrication d'une marche d'escalier métallique
à partir d'un flanc de tôle. L'invention a également trait à une marche d'escalier
métallique pouvant être fabriquée selon un tel procédé, ainsi qu'à un escalier métallique
comprenant une telle marche.
[0002] Les escaliers à structure métallique sont utilisés, à l'intérieur ou à l'extérieur
d'un bâtiment, pour permettre un changement de niveau ou d'étage. De tels escaliers
comprennent une structure qui supporte des marches pouvant être réalisées par pliage
d'un flanc de tôle. Pour limiter les risques de glissement d'un utilisateur, ces marches
ont parfois une structure de caillebotis, avec des ouvertures dont les bords sont
crénelés. D'autres marches ont des perforations bords crénelés rabattus vers le haut
(von par example document
EP-A-0021591). Ces bords crénelés peuvent s'avérer dangereux en cas de chute d'un utilisateur,
par exemple un enfant. Ces bords crénelés sont agressifs vis-à-vis des semelles des
utilisateurs, ce qui est gênant pour des personnes équipées de chaussures de ville.
En outre, certaines marches ont des ouvertures oblongues dont la plus grande dimension
est perpendiculaire au nez des marches, de sorte que leurs bords crénelés sont relativement
peu efficaces pour empêcher un glissement du pied d'un utilisateur perpendiculairement
au nez des marches, alors que c'est selon cette direction qu'ont lieu la plupart des
pertes d'adhérence.
[0003] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en
proposant un nouveau procédé de fabrication d'une marche d'escalier métallique qui
limite les risques de glissement du pied d'un utilisateur, tout en étant moins agressive
et moins dangereuse que les marches pourvues d'ouvertures à bords crénelés.
[0004] A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication d'une marche d'escalier
métallique à partir d'un flanc de tôle, ce procédé comprenant des étapes consistant
à
- a) perforer le flanc de tôle en réalisant des ouvertures de forme rectangulaire,
- b) emboutir les bords des ouvertures avec au moins un outil de section transversale
arrondie, en amenant les bords des ouvertures en saillie par rapport au flanc de tôle
sur une même face de ce flanc, et
- c) plier le flanc de tôle le long d'une ligne de pliage destinée à former un nez de
marche, de telle sorte que la face par rapport à laquelle les bords emboutis sont
en saillie forme la face supérieure de cette marche.
[0005] Une forme rectangulaire est une forme comprenant quatre bords deux à deux de même
longueur et perpendiculaires deux à deux. Un cas particulier d'une forme rectangulaire
est une forme carrée.
[0006] Grâce à l'invention, les bords emboutis des ouvertures rectangulaires, qui sont en
saillie par rapport à la face supérieure de la marche, constituent des reliefs ou
picots anti-dérapants qui, sans être crénelés, sont efficaces pour limiter les risques
de glissement du pied d'un utilisateur. Compte tenu du procédé de fabrication de cette
marche, ces bords peuvent avoir une forme bombée et convexe qui permet un bon accrochage
de la semelle de la chaussure d'un utilisateur, sans avoir recours à des créneaux
potentiellement dangereux.
[0007] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel procédé
peut comprendre les caractéristiques suivantes :
- Les ouvertures réalisées à l'étape a) sont carrées, alors que l'outil utilisé à l'étape
b) est à section circulaire. De façon avantageuse, cet outil peut être conique ou
tronconique.
- En variante, les ouvertures réalisées à l'étape a) sont rectangulaires, avec des côtés
de longueurs différentes deux-à-deux, les plus grands axe médians de ces ouvertures
étant parallèles entre eux, alors que l'outil utilisé à l'étape b) est à section oblongue
et que, lors de cette étape b), le plus grand axe de la section oblongue de cet outil
est aligné sur le plus grand axe médian de chaque ouverture dont les bords sont à
emboutir, le flanc de tôle étant plié, lors de l'étape c), selon une ligne de pliage
parallèle aux plus grands axes médians des ouvertures précitées.
[0008] L'invention concerne également une marche d'escalier métallique qui peut être réalisée
selon un procédé tel que mentionné ci-dessus et, plus spécifiquement, une marche d'escalier
métallique réalisée à partir d'un flanc de tôle et pourvue, sur une face supérieure,
de reliefs anti-dérapants. Cette marche d'escalier est
caractérisée en ce que les reliefs anti-dérapants sont formés à partir des bords d'ouvertures de forme rectangulaire,
en ce que ces bords sont emboutis vers le haut sur une zone arrondie autour de chaque
ouverture et en ce que chaque bord embouti est de forme convexe et bombée entre deux
zones en creux de raccordement avec deux bords adjacents.
[0009] Les bords convexes et bombés d'une telle marche sont efficaces pour constituer des
reliefs anti-dérapants, sans présenter le caractère agressif de bords crénelés.
[0010] Selon des aspects avantageux mains non obligatoires de l'invention, une telle marche
peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute
combinaison techniquement admissible :
- Les bords emboutis d'une ouverture sont de même longueur et emboutis sur une zone
circulaire.
- En variante, les bords emboutis adjacents d'une ouverture sont de longueurs différentes
et la zone sur laquelle ces bords sont emboutis est oblongue, avec son plus grand
axe aligné sur le plus grand axe de l'ouverture qui est parallèle au nez de marche.
- Les reliefs anti-dérapants sont repartis sur la surface supérieure de la marche, à
l'exception d'une portion de cette face qui est dépourvue de reliefs anti-dérapants
et sur laquelle est apposée une bande de signalisation, réalisée dans un matériau
de couleur différente de celle de la face supérieure de la marche. En variante, les
reliefs anti-dérapants sont repartis sur sensiblement toute la face supérieure de
la marche et une bande de signalisation est apposée entre deux rangées de reliefs
anti-dérapants.
[0011] L'invention concerne enfin un escalier métallique qui comprend une structure de supportage
et des marches telles que celle mentionnée ci-dessus.
[0012] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation
d'une marche conforme à son principe, d'un escalier et d'un procédé de fabrication
d'une telle marche, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux
dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un escalier conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective d'une marche de l'escalier de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue à plus grande échelle du détail III à la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en perspective, selon un angle différent de celui de la figure
2, d'un relief anti-dérapant de la marche de la figure 2, cette figure 4 correspondant
au détail IV à la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue de dessus du relief de la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue de dessus, analogue à la figure 4, lors d'une première étape
de fabrication de la marche ;
- la figure 7 est une coupe selon la ligne Vll-Vll à la figure 6 au début d'une deuxième
étape de fabrication ;
- la figure 8 est une coupe analogue à la figure 7 à la fin de la deuxième étape de
fabrication ; et
- la figure 9 est une vue de dessus analogue à la figure 5 pour une marche conforme
à un deuxième mode de réalisation de l'invention.
[0013] L'escalier 1 représenté à la figure 1 comprend deux supports 11 et 12 entre lesquels
sont disposées des marches 20 réalisées chacune par perforation, emboutissage et pliage
d'un flanc de tôle. Une barrière 14 est montée sur le support 12 et sert de garde-corps.
En variante, une deuxième barrière peut être montée sur le support 11. L'escalier
1 permet de passer du niveau du sol S sur lequel il repose au niveau d'un plancher
P situé en hauteur par rapport au sol S, et réciproquement.
[0014] On note X
1 un axe longitudinal de l'escalier 1 qui passe à mi-distance entre les supports 11
et 12 et le long duquel progresse un utilisateur qui emprunte l'escalier 1, à la montée
ou à la descente.
[0015] Comme il ressort plus particulièrement de la figure 2, chaque marche 20 comprend
une plaque 201 globalement plane et rectangulaire et deux retombées de marche 202
et 204 qui sont perpendiculaires à la plaque 201. En configuration installée de l'escalier
1, la plaque 1 est horizontale et les retombées de marche 202 et 204 sont verticales.
La retombée de marche 202 est séparée de la plaque 201 par une ligne de pliage 203
qui s'étend sur toute la largeur de la marche 20 et qui constitue le nez de marche
de la marche 20. La retombée de marche 204 jouxte la plaque 201, à l'opposé de la
retombée de marche 202, et est reliée à la plaque 201 par une deuxième ligne de pliage
205 qui est parallèle à la ligne de pliage 203.
[0016] La retombée de marche 202 est percée d'ouvertures 207 en forme de losange qui sont
reparties sur la largeur de la marche 200.
[0017] On note 2011 et 2012 les bords de la plaque 201 perpendiculaires aux lignes de pliage
203 et 205. On note X
20 un axe de la plaque 201 médian entre les bords 2011 et 2012. Cet axe est considéré
comme l'axe longitudinal de la marche 20 dans la mesure où il s'étend parallèlement
à l'axe X
1 en configuration montée de la marche sur l'escalier. La longueur L
20 de la marche 20 est donc prise parallèlement à l'axe X
20, entre les lignes de pliage 203 et 205. Par ailleurs, la largeur I
20 de la marche 20 est mesurée parallèlement à un axe Y
20 perpendiculaire à l'axe X
20 et parallèle à la plaque 201. Enfin, la hauteur H
20 de la marche 20 est mesurée perpendiculairement à la partie 201. Cette hauteur correspond,
en pratique, à la hauteur des retombées de marche 202 et 204.
[0018] La marche 20 est formée dans un flanc de tôle 2 d'épaisseur e
2 égale à 3 mm environ. Les grandeurs L
20 et H
20 ont des valeurs respectivement comprises entre 120 et 500 mm, 30 et 60 mm, alors
que la largeur l
20 peut prendre toute valeur désirée avec un pas de 30 mm.
[0019] La plaque 201 est pourvue de reliefs ou picots anti-dérapants 210 dont l'un est plus
particulièrement visible aux figures 4 et 5. Chaque relief 210 s'étend en saillie
par rapport à la face supérieure 2013 de la plaque 201. Au sens de la présente invention,
la face supérieure 2013 de la plaque 201 est la face de cette plaque 201 qui se situe
sur le dessus de cette plaque en configuration montée de la marche 20 dans l'escalier
1 et en configuration installée de l'escalier.
[0020] Chaque relief 210 a, en vue de dessus représentée à la figure 5, une forme extérieure
circulaire. Ce relief comprend quatre bords 211, 212, 213 et 214 qui ont chacun, en
vue de dessus, une forme d'arc, avec leur concavité tournée vers le bord opposé. On
note 312 la zone de jonction entre les bords 211 et 212. De la même façon on note
respectivement 323, 334 et 341 les zones de jonction entre les bords 212 et 213, 213
et 214, 214 et 211. Ces zones sont concaves ou « en creux ».
[0021] Le bord 211 s'étend entre les zones 312 et 341 en étant convexe et bombé, sa concavité
étant tournée vers la face inférieure 2014 de la plaque 201 qui est opposée à la face
2013. De la même façon, le bord 212 est convexe et bombé entre les zones 312 et 323,
le bord 213 est convexe et bombé entre les zones 323 et 334 et le bord 214 est convexe
et bombé entre les zones 334 et 341.
[0022] Cette géométrie du relief 210 lui permet de s'opposer efficacement à un glissement
de la semelle de la chaussure d'un utilisateur parallèlement à la plaque 201, tout
particulièrement dans une direction parallèle à l'axe X
20.
[0023] Les bords 211 à 214 ne sont pas crénelés, en ce sens que le centre de courbure de
chaque bord 211 à 214 demeure du même côté de ce bord, à savoir du côté de la face
2014 ou, plus généralement, du côté des portions planes de la plaque 201 qui sont
situées entre les reliefs 210.
[0024] Les reliefs ou picots 210 sont repartis en colonnes et en rangées sur la plaque 201,
à l'exception d'une portion 2015 de cette partie 201 qui est en forme de bande allongée
perpendiculaire à l'axe X
20 et qui s'étend entre une rangée de reliefs 210 qui longe le nez de marche 203 et
une zone 2016 comprenant plusieurs rangées de reliefs 210. Pour la clarté du dessin,
les zones 2015 des marches 20 ne sont pas représentées à la figure 1.
[0025] Comme il ressort de la figure 6, lorsque l'on fabrique la marche 20, on ménage dans
celle-ci des ouvertures 220 à section carrée, dont une seule est représentée sur cette
figure et qui sont identiques. Deux axes médians X
220 et Y
220 de chaque ouverture 220 sont respectivement parallèles aux axes X
20 et Y
20. Les bords 221, 222, 223 et 224 d'une telle ouverture de forme carrée 220 sont de
même longueur deux à deux et perpendiculaires deux à deux. Ils ont une longueur L
220 comprise entre 10 et 25 mm, de préférence entre 12 et 14 mm.
[0026] Lorsque toutes les ouvertures 220 ont été formées dans le flanc de tôle 2 destiné
à constituer la marche 20, soit successivement soit au moyen d'un outil multi-empreintes,
un poinçon 300 de forme tronconique est engagé dans chaque ouverture 220, comme représenté
par la flèche F
1 à la figure 7. La direction de déplacement du poinçon 300 par rapport au flanc de
tôle 2 est perpendiculaire à ce flanc et ce déplacement est maintenu jusqu'à parvenir
dans la configuration de la figure 7 où les bords 221 et équivalents de chaque ouverture
220 sont emboutis en étant déformés plastiquement pour atteindre la configuration
des figures 4 et 5 où ils constituent les bords 211 à 214 d'un relief 210.
[0027] Compte tenu de la forme arrondie du poinçon 300, en section transversale perpendiculaire
à sa direction de déplacement F
1, l'emboutissage des bords 221 à 224 pour les transformer en bords 211 à 214 de relief
210 a pour effet de déformer plastiquement le flanc de tôle 2 sur une zone 218, également
arrondie. En pratique, la zone 218 est circulaire et centrée sur un axe Z
220 passant par le centre de l'ouverture 220 et perpendiculaire au flanc de tôle avant
emboutissage des bords 221 à 224. Le diamètre D
218 de la zone 218 est compris entre 18 et 25 mm, de préférence entre 22 et 24 mm.
[0028] En pratique, le rapport L
220/D
228 est compris entre 0,4 et 1,4, de préférence de l'ordre de 0,6.
[0029] Compte tenu du caractère circulaire du poinçon 300, les bords emboutis 211 à 214
présentent une forme bombée. Par ailleurs, compte tenu de la forme carrée de chaque
ouverture 220, les bords 211 à 214 ne sont pas crénelés, de sorte qu'ils sont nettement
moins agressifs que les bords crénelés des marches connues, tout en remplissant efficacement
une fonction d'anti-dérapage.
[0030] En d'autres termes, le fait d'utiliser un outil à section transversale arrondie,
tel que le poinçon 300, permet d'amener les bords 221 à 224 d'une ouverture 220 de
forme carrée vers une configuration emboutie où ces bords sont devenus des bords courbes
211 et 214 qui contribuent au caractère anti-dérapant de la marche, sans présenter
de créneaux potentiellement dangereux.
[0031] Lorsque tous les bords d'une marche ont été emboutis pour atteindre la configuration
des figures 3 à 5, le flanc de tôle 2 est plié le long de la ligne 203, de telle sorte
que la face 2013 du flanc à partir de laquelle s'étendent les reliefs 210 forme la
face supérieure de la plaque 201. Ainsi, les reliefs 210 reçoivent en appui les semelles
d'un utilisateur empruntant l'escalier 1.
[0032] La ligne de pliage 205 est formée de la même façon.
[0033] Afin d'améliorer le repérage des marches 20 de l'escalier 1, une bande autocollante
208 est apposée sur la portion 2015 de la partie 201 qui longe le nez de marche 203
et dans laquelle il n'est pas ménagé de relief anti-dérapant 210. Cette bande 208
a une face supérieure de couleur différente de la face supérieure 2013. Par exemple,
la face supérieure de la bande 208 peut être rouge ou noire, alors que le flanc de
tôle 2 dans lequel est réalisée la marche 20 est en acier galvanisé. La bande 208
facilite le repérage du nez de marche 203, par contraste de couleurs. Cette bande
208 est réalisée dans un matériau dit anti-dérapant.
[0034] Cette bande 208 est toutefois facultative et le fait que la portion 2015 est dépourvue
de relief 210 permet également de repérer chaque marche 20. En variante, une couche
de peinture peut être apposée sur la portion 2015, à la place de la bande 208.
[0035] La plaque 201 de la marche 200 est également pourvue de perçages 230 qui sont repartis
sur sa surface, entre les reliefs 210, et dont les bords sont emboutis en sens inverse
des bords 211 à 214, c'est-à-dire vers le bas en configuration installée de la marche
20. Ces perçages 230 permettent d'évacuer un liquide, tel que de l'eau de pluie, ruisselant
sur la face 2013.
[0036] De façon avantageuse, les parties 202 et 204 sont symétriques, par rapport à l'axe
Y
20. Ainsi, chacune des parties 202 et 204 peut constituer une retombée de marche visible
en montant l'escalier. Dans le cas où il n'est pas prévu de portion de la partie 201
dépourvue de reliefs 210, la marche 20 est donc symétrique par rapport à l'axe Y
20.
[0037] Dans le deuxième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 8, les
éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références.
Dans ce qui suit, on ne décrit que ce qui distingue ce mode de réalisation du premier
mode de réalisation. L'ouverture 220 à partir de laquelle est formé le relief anti-dérapant
210 de ce mode de réalisation est rectangulaire mais non carrée. Ce relief présente
donc des bords 212 et 214 qui ont une longueur supérieure aux bords 211 et 213.
[0038] Les plus grands axes médians Y
220 des différentes ouvertures 220 sont disposés parallèlement les uns aux autres. La
ligne de pliage formant le nez de marche est prévue parallèle à ces axes, de sorte
que les bords 212 et 214 les plus longs des reliefs 210 sont perpendiculaires à l'axe
X
20 définis comme dans le premier mode de réalisation. Ceci améliore le caractère anti-dérapant
de la marche 20 dans le sens de sa longueur, c'est-à-dire dans le sens où les pieds
d'un utilisateur ont le plus de risque de glisser.
[0039] Pour déformer les bords 211 à 214 de l'ouverture 220, on utilise un outil oblong
comparable au poinçon 300, sans être tronconique mais en ayant une section allongée
et arrondie. Lors de l'emboutissage des bords 211 à 214, le plus grand axe transversal
de ce poinçon est disposé le long de chaque plus grand axe Y
220 d'une ouverture 220, de façon à obtenir une déformation des bords 211 à 214 comparable
à celle du premier mode de réalisation.
[0040] Dans ce cas, la zone 218 dans laquelle le flanc de tôle est embouti autour des bords
211 à 214 est oblongue, avec son plus grand axe Y
218 aligné sur le plus grand axe Y
220 de l'ouverture 220.
[0041] Une fois les bords 211 à 214 emboutis et en saillie par rapport à la face 2013 de
la partie 201, le flanc de tôle est plié, comme dans le premier mode de réalisation,
le long d'une ligne de pliage formant le nez de marche et parallèle aux axes Y
218 et Y
220, de telle façon que la face à partir de laquelle ces bords sont en saillie constitue
la face supérieure ou exposée de la marche 20.
[0042] Selon une variante non représentée de l'invention, il est possible qu'une marche
20 comprenne des reliefs antidérapants 210 réalisés à partir d'ouvertures 220 dont
certaines sont carrées, alors que d'autres sont rectangulaires sans être carrées.
[0043] D'autres variantes de l'invention peuvent être envisagées, notamment une marche dépourvue
de portion 2015, c'est-à-dire une marche dans laquelle des reliefs 210 sont prévus
sur sensiblement toute la face 2013. Dans ce cas, une couche de peinture ou équivalent
peut être apposée sur le nez de marche ou à proximité de celui-ci. Il est également
possible d'apposer une bande de signalisation, de préférence réalisée dans un matériau
anti-dérapant, entre deux rangées adjacentes de reliefs 210. Cette bande a alors une
largeur inférieure à celle de la bande 208 représentée sur les figures.
1. Procédé de fabrication d'une marche (20) d'escalier métallique à partir d'un flanc
de tôle (2),
caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à :
a) perforer le flanc de tôle (2) en réalisant des ouvertures (220) de forme rectangulaire,
b) emboutir (F1) les bords (221-224) des ouvertures avec au moins un outil (300) à section transversale
arrondie, en amenant les bords des ouvertures en saillie par rapport au flanc de tôle
sur une même face (2013) de ce flanc, et
c) plier le flanc de tôle le long d'une ligne de pliage (203) destinée à former un
nez de marche, de telle sorte que la face (2013) par rapport à laquelle les bords
emboutis (211-214) sont en saillie forme la face supérieure de la marche (20).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les ouvertures (220) réalisées à l'étape a) sont carrées et l'outil (300) utilisé
à l'étape b) est à section circulaire.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'outil (300) utilisé à l'étape b) est conique ou tronconique.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les ouvertures (220) réalisées à l'étape a) sont rectangulaires avec des côtés de
longueurs différentes deux à deux, les plus grands axes médians (Y220) de ces ouvertures étant parallèles entre eux, en ce que l'outil utilisé à l'étape b) est à section oblongue, en ce que lors de l'étape b), le plus grand axe de la section oblongue de l'outil est aligné
sur le plus grand axe médian de chaque ouverture (220) dont les bords sont à emboutir
et en ce que lors de l'étape c) le flanc de tôle est plié selon une ligne de pliage (203) parallèle
aux plus grands axes médians (Y220) des ouvertures (220).
5. Marche d'escalier métallique (20) réalisée à partir d'un flanc de tôle (2) et pourvue,
sur une face supérieure (2013), de reliefs anti-dérapants (210), caractérisée en ce que les reliefs anti-dérapants (210) sont formés à partir des bords (221-224) d'ouvertures
(220) de forme rectangulaire, en ce que ces bords sont emboutis vers le haut sur une zone arrondie (218) autour de chaque
ouverture (220) et en ce que chaque bord embouti (211-214) est de forme convexe et bombée entre deux zones en
creux (312,323,334,341) de raccordement avec deux bords adjacents.
6. Marche selon la revendication 5, caractérisée en ce que les bords emboutis (211-214) d'une ouverture (220) sont de même longueur et emboutis
sur une zone (218) circulaire.
7. Marche selon la revendication 5, caractérisée en ce que les bords emboutis adjacents (211-214) d'une ouverture (220) sont de longueurs différentes
et la zone (218) sur laquelle ces bords sont emboutis est oblongue, avec son plus
grand axe (Y218) aligné sur le plus grand axe (Y220) de l'ouverture (220).
8. Marche d'escalier selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que les reliefs anti-dérapants (210) sont repartis sur la surface de la face supérieure
(2013), à l'exception d'une portion (2015) dépourvue de reliefs antidérapants et sur
laquelle est apposée une bande de signalisation (208) réalisée dans un matériau de
couleur différente de celle de la face supérieure de la marche (2013).
9. Marche selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que les reliefs anti-dérapants (210) sont repartis sur sensiblement toute la face supérieure
(2013) et en ce qu'une bande de signalisation est apposée entre deux rangées de reliefs anti-dérapants.
10. Escalier métallique (1) comprenant des marches (20) et une structure (11, 12) de supportage
de ces marches, caractérisé en ce que les marches (20) sont selon l'une des revendications 5 à 9.
1. Method of manufacturing a metal staircase step (20) from a sheet metal flank (2),
characterised in that it comprises steps involving:
a) perforating the sheet metal flank (2) to make orifices (220) of a rectangular shape,
b) punching out (F1) the edges (221-224) of the orifices by means of at least one tool (300) with a round
cross-section to move the edges of the orifices so that they project out from the
sheet metal flank on a same face (2013) of this flank, and
c) folding the sheet metal flank along a folding line (203) intended to form a step
nosing so that the face (2013) from which the punched-out edges (211-214) project
forms the top face of the step (20).
2. Method as claimed in claim 1, characterised in that the orifices (220) formed in step a) are square and the tool (300) used in step b)
has a circular cross-section.
3. Method as claimed in claim 2, characterised in that the tool (300) used in step b) is conical or frustoconical.
4. Method as claimed in claim 1, characterised in that the orifices (220) formed in step a) are rectangular with two pairs of sides of different
lengths, the longer median axes (Y220) of these orifices being parallel with one another, and in that the tool used in step b) has an oblong cross-section, and the longer axis of the
oblong cross-section of the tool is aligned along the longer median axis of each orifice
(220) of which the edges are to be punched out during step b), and in that the sheet metal flank is folded along a folding line (203) parallel with the longer
median axes (Y220) of the orifices (220) in step c).
5. Metal staircase step (20) made from a sheet metal flank (2) and provided with anti-slip
reliefs (210) on a top face (2013), characterised in that the anti-slip reliefs (210) are formed from the edges (221-224) of orifices (220)
of a rectangular shape, in that these edges are punched out upwards on a round zone (218) around each orifice (220)
and in that each punched-out edge (211-214) is of a cambered and convex shape between two hollow
zones (312, 323, 334, 341) linking two adjacent edges.
6. Step as claimed in claim 5, characterised in that the punched-out edges (211-214) of an orifice (220) are of the same length and are
punched out around a circular zone (218).
7. Step as claimed in claim 5, characterised in that the adjacent punched-out edges (211-214) of an orifice (220) are of different lengths
and the zone (218) around which these edges are punched out is oblong, with its longer
axis (Y210) aligned on the longer axis (Y220) of the orifice (220).
8. Staircase step as claimed in one of claims 5 to 7, characterised in that the anti-slip reliefs (210) are distributed across the surface of the top face (2013)
with the exception of a portion (2015) where there are no anti-slip reliefs and to
which an indicator strip (208) made from a material of a different colour from that
of the top face of the step(2013) is applied.
9. Step as claimed in one of claims 5 to 7, characterised in that the anti-slip reliefs (210) are distributed across essentially the entire top face
(2013) and in that an indicator strip is applied between two rows of anti-slip reliefs.
10. Metal staircase (1) comprising steps (20) and a structure (11, 12) for supporting
these steps, characterised in that the steps (20) are as claimed in one of claims 5 to 9.
1. Verfahren zur Herstellung einer Metalltreppenstufe (20) aus einer Blechflanke (2),
dadurch gekennzeichnet, dass es Schritte umfasst, darin bestehend:
a) die Blechflanke (2) zu lochen, wobei Öffnungen (220) von rechteckiger Form hergestellt
werden,
b) die Ränder (221-224) der Öffnungen mit mindestens einem Werkzeug (300) mit abgerundetem
Querschnitt zu ziehen (F1), wobei die Ränder der zur Blechflanke vorspringenden Öffnungen auf eine selbe Seite
(2013) dieser Flanke gebracht werden, und
c) die Blechflanke entlang einer Falzlinie (203), die dazu bestimmt ist, eine Treppenkante
zu bilden, zu falzen, so dass die Fläche (2013), zu der die gezogenen Ränder (211-214)
vorspringen, die obere Fläche der Treppe (20) bildet.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die in Schritt a) hergestellten Öffnungen (220) quadratisch sind und das in Schritt
b) verwendete Werkzeug (300) einen kreisförmigen Querschnitt hat.
3. Verfahren nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass das in Schnitt b) verwendete Werkzeug (300) konisch oder kegelstumpfartig ist.
4. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die in Schnitt a) hergestellten Öffnungen (220) rechteckig sind, mit Seiten, die
zwei und zwei unterschiedliche Längen aufweisen, wobei die größten Mittelachsen (Y220) dieser Öffnungen zueinander parallel sind, dass das in Schritt b) verwendete Werkzeug
einen länglichen Querschnitt aufweist, dass in Schritt b) die größte Achse des länglichen
Querschnitts des Werkzeugs auf die größte Mittelachse jeder Öffnung (220), deren Ränder
zu ziehen sind, ausgerichtet ist, und dass In Schritt c) die Blechflanke entlang einer
Falzlinie (203) gefalzt wird, die zu den größten Mittelachsen (Y220) der Öffnungen (220) parallel ist.
5. Metalltreppenstufe (20), die aus einer Blechflanke (2) hergestellt wird und auf einer
oberen Fläche (2013) mit Antirutscherhebungen (210) versehen ist, dadurch gekennzeichnet, dass die Antirutscherhebungen (210) von den Rändern (221-224) von Öffnungen (220) mit
rechteckiger Form gebildet sind, dass diese Ränder nach oben auf eine abgerundete
Zone (218) um jede Öffnung (220) gezogen werden, und dass jeder gezogene Rand (211-214)
eine konvexe und gewölbte Form zwischen zwei hohlen Zonen (312, 323, 334, 341) für
den Anschluss mit zwei angrenzenden Rändern aufweist.
6. Treppenstufe nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die gezogenen Ränder (211-214) eines Öffnung (220) dieselbe Länge aufweisen und auf
eine kreisförmige Zone (218) gezogen werden.
7. Treppenstufe nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die angrenzenden gezogenen Ränder (211-214) einer Öffnung (220) von untersehiedlichen
Längen sind und die Zone (218), auf die diese Ränder gezogen werden, länglich ist,
wobei ihre größte Achse (Y218) auf die größfte Achse (Y220) der Öffnung (220) ausgerichtet ist.
8. Treppenstufe nach einem der Ansprüche 5 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Antirutscherhebungen (210) auf der Oberfläche der Oberseite (2013) verteilt sind,
mit Ausnahme eines Abschnitts (2015), der keine Antirutscherhebungen aufweist und
auf dem ein Hinweisstreifen (2081) angebracht wird, der aus einem Material von anderer
Farbe als jeneider Oberseite der Stufe (2013) ausgeführt ist.
9. Treppenstufe nach einem der Ansprüche 5 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Antirutscherhebungen (210) auf im Wesentlichen der gesamten Oberseite (2013)
verteilt sind, und dass ein Hinweisstreifen zwischen zwei Reihen von Antirutscherhebungen
angebracht wird.
10. Metalltreppe (1), umfassend Stufen (20) und eine Tragstruktur (11, 12) für diese Stufen,
dadurch gekennzeichnet, dass die Stufen (20) nach einem der Ansprüche 5 bis 9 ausgeführt sind.