[0001] La présente invention a trait à un mur à coffrage perdu comportant des moyens pour
assurer une liaison entre ce mur et un autre mur immédiatement juxtaposé.
[0002] Cette invention concerne le domaine du bâtiment et, plus particulièrement, celui
de la fabrication, en usine, de murs à coffrage perdu destinés à être acheminés sur
le chantier de la construction d'un bâtiment pour y être implantés.
[0003] On connaît de nombreux murs à coffrage perdu répondant à cet usage et destinés à
être positionnés, de manière juxtaposée, l'un à côté l'autre, plus particulièrement
pour la réalisation d'une façade ou analogue.
[0004] On observera que, au sein d'une telle juxtaposition, les murs à coffrage perdu sont,
usuellement, reliés deux à deux, ceci par l'intermédiaire de moyens de liaison.
[0005] Pour ce faire, une première solution consiste à équiper un tel mur avec un moyen
de liaison, adoptant la forme d'une corbeille ou analogue, s'étendant sur une partie
au moins de la hauteur de ce mur, et résultant de l'assemblage d'une pluralité de
barres métalliques parallèles et d'une pluralité de tiges métalliques pliées en sorte
d'adopter la forme d'un carré ou d'un rectangle, et raccordées aux barres métalliques,
plus particulièrement par soudure.
[0006] Un tel moyen de liaison comporte une première portion s'étendant à l'intérieur du
mur, plus particulièrement en étant au moins en partie noyée dans le matériau d'au
moins une des peaux du mur. Ce moyen de liaison comporte, également, une deuxième
portion s'étendant à l'extérieur de ce mur, latéralement par rapport au bord latéral
de ce mur, et dans le prolongement du volume interne de ce mur.
[0007] La présence d'un tel moyen de liaison nécessite, pour la fabrication des murs à coffrage
perdu intervenant dans la construction d'un bâtiment, l'évaluation de la quantité
appropriée de ces moyens de liaison, qui plus est devant correspondre à une nomenclature
d'affectation déterminée en fonction du mur à équiper. Il est, également, nécessaire
de commander le nombre approprié de ces moyens de liaison, d'assurer le suivi et la
conformité d'une telle commande lors de sa réception, ceci en temps voulu, mais également
de stocker ces moyens de liaison dans l'attente de leur utilisation tout en gérant
un tel stock. Finalement, au cours du processus de fabrication d'un tel mur, il est
nécessaire de mobiliser au moins un opérateur pour assurer l'implantation appropriée
d'un tel moyen de liaison, voire pour contrôler une telle implantation.
[0008] Un autre inconvénient consiste en ce que, lors de l'implantation d'un tel mur à coffrage
perdu sur un chantier, il convient de manutentionner un tel mur pour assurer l'engagement
approprié d'un moyen de liaison équipant un mur à coffrage perdu à l'intérieur du
volume interne d'un autre mur juxtaposé. Une telle opération de manutention s'avère
complexe et doit être réalisée avec précision car la juxtaposition d'un mur à un autre
est entravée par la présence d'un tel moyen de liaison équipant un tel mur, voire
encore par la présence de moyens de raccordement des deux peaux que comporte l'autre
mur et qui représentent un obstacle pour l'introduction, de manière appropriée, du
moyen de liaison de ce mur à l'intérieur du volume interne de cet autre mur.
[0009] Une deuxième solution consiste, dans un premier temps, à juxtaposer deux murs à coffrage
perdu, ceci avant d'introduire à l'intérieur du volume interne de l'un de ces deux
murs un moyen de liaison, là encore constituée par une corbeille ou analogue telle
que décrite ci-dessus. Un tel moyen de liaison est introduit à l'intérieur d'un tel
mur à proximité d'un bord latéral de ce mur, ceci avant d'assurer un déplacement de
ce moyen de liaison en direction du mur juxtaposé et dans le volume interne de celui-ci.
Afin de procéder à un tel déplacement, un opérateur agit sur ce moyen de liaison au
travers d'ouvertures ménagées dans un tel mur.
[0010] Outre le fait que cette deuxième solution présente les mêmes inconvénients que ceux
mentionnés pour la première solution et relatifs à la gestion des moyens de liaison,
cette deuxième solution présente, également, d'autres inconvénients. En particulier,
l'introduction d'un tel moyen de liaison à l'intérieur d'un mur peut s'avérer difficile,
voire impossible, en raison des dimensions de ce mur, des variations dans l'épaisseur
des peaux et/ou de la présence d'obstacles (crochets de levage, moyen de raccordement,
ouvertures). De plus, après introduction de ce moyen de raccordement à l'intérieur
du mur, le déplacement de ce moyen de liaison en direction de l'autre mur peut s'avérer
complexe en raison des difficultés d'accès à ce moyen de liaison au travers des ouvertures
et/ou de la présence d'obstacles sur la trajectoire de ce moyen de liaison.
[0011] La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des murs à coffrage
perdu de l'état de la technique.
[0012] A cet effet, l'invention concerne un mur à coffrage perdu comportant :
- deux peaux, réalisées en béton ou analogue, disposées en regard l'une de l'autre,
de manière sensiblement parallèle et espacée, ceci en sorte de définir entre elles
un volume interne ;
- au moins un moyen pour le raccordement de ces deux peaux entre elles ;
- au moins un moyen pour la liaison de ce mur avec un autre mur au moins similaire,
juxtaposé et situé dans son prolongement, un tel moyen de liaison équipant l'un au
moins des côtés latéraux du mur et comportant une première portion s'étendant à l'intérieur
du mur ainsi qu'une deuxième portion s'étendant à l'extérieur de ce mur, latéralement
par rapport au bord latéral de ce mur, et dans le prolongement du volume interne de
ce mur.
[0013] Ce mur à coffrage perdu est caractérisé par le fait que :
- le moyen de liaison est constitué par un câble flexible, d'une part, conformé en sorte
de définir une boucle constituant au moins une partie de la deuxième portion de ce
moyen de liaison et, d'autre part, comportant deux brins, chacun s'étendant à partir
de la boucle de ce câble flexible, tandis que la première portion de ce moyen de liaison
est constituée par au moins une partie de chacun de ces deux brins qui s'étend, chacune,
à l'intérieur (d'une peau) du mur.
[0014] Ainsi, le mur à coffrage perdu selon l'invention comporte au moins un moyen de liaison
constitué par un câble flexible, conformé en boucle, et s'étendant latéralement par
rapport à ce mur.
[0015] Un premier avantage consiste en ce qu'un tel moyen de liaison est constitué par un
câble flexible, donc par un élément de conception simple, facile à se procurer, aisément
stockable (notamment sous forme d'une bobine), aisément adaptable aux caractéristiques
du mur à équiper (notamment en découpant le câble à la longueur voulue), facile à
mettre en oeuvre, nécessitant peu de main d'oeuvre pour sa mise en place au niveau
d'un mur à coffrage perdu
[0016] Un autre avantage consiste en ce qu'un tel moyen de liaison est susceptible d'équiper
tout mur à coffrage perdu, ceci indépendamment des caractéristiques de ce mur et indépendamment
d'une quelconque nomenclature spécifique liée à un tel mur. De plus, un tel moyen
de liaison est aisément adaptable aux caractéristiques du mur, notamment en choisissant
le diamètre approprié du câble, en découpant celui-ci à une longueur appropriée, en
ajustant le nombre de ces moyens de liaison.
[0017] Encore un autre avantage consiste en ce qu'un tel moyen de liaison équipe le mur
à coffrage perdu dès sa fabrication en usine ce qui évite les problèmes de logistique
spécifiques à l'approvisionnement d'un chantier avec de tels moyens de liaison ainsi
que la gestion du stock de ces moyens de liaison au niveau de ce chantier.
[0018] Un autre avantage consiste en ce qu'un tel moyen de liaison facilite la juxtaposition
de deux murs à coffrage perdu car, en présence d'un éventuel obstacle, le câble flexible
de ce moyen de liaison est susceptible de se déformer au passage d'un tel obstacle
et, après le passage de cet obstacle, de retrouver sa forme initiale.
[0019] De plus, la flexibilité de ce moyen de liaison ainsi que sa longueur permettent à
un moyen de liaison équipant un mur de se recouvrir avec un moyen de liaison équipant
un autre mur juxtaposé, voire encore avec des moyens de raccordement des deux peaux
de cet autre mur juxtaposé et/ou de s'étendre profondément à l'intérieur du volume
interne de cet autre mur juxtaposé. Ceci permet, avantageusement, de transmettre de
manière appropriée les efforts entre deux murs juxtaposés.
[0020] Un tel moyen de liaison permet, également, d'accélérer la construction d'un bâtiment
en évitant une étape (délicate, longue, fastidieuse, voire impossible) de mise en
place, soit d'un moyen de liaison de l'état de la technique à l'intérieur du volume
interne de deux murs, soit d'un mur à coffrage perdu conforme à l'état de la technique
et comportant un tel moyen de liaison.
[0021] Finalement, l'utilisation d'un tel moyen de liaison permet, avantageusement, de fiabiliser
la construction d'un bâtiment en évitant toute omission d'un moyen de liaison ainsi
que l'utilisation d'un moyen de liaison inapproprié aux caractéristiques déterminées
d'un mur.
[0022] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre
d'exemples indicatifs et non limitatifs.
[0023] La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints
en annexe et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématisée et en élévation d'un mur à coffrage perdu conforme
à l'invention ;
- la figure 2 est une vue similaire à la précédente et correspondant à une mise en place,
de manière juxtaposée, d'un mur illustré figure 1 à côté d'un autre mur similaire
;
- la figure 3 est une vue schématisée, partielle et de dessus, d'un mur illustré figure
1 ;
- la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 et correspondant à la juxtaposition
de deux murs illustrés figure 1.
[0024] La présente invention concerne le domaine du bâtiment et, plus particulièrement,
celui de la fabrication, en usine, de murs à coffrage perdu destinés à être acheminés
sur le chantier de la construction d'un bâtiment pour y être implantés.
[0025] De manière connue en soi, un tel mur à coffrage perdu 1 comporte deux peaux (2 ;
3), réalisées en béton ou analogue.
[0026] Selon un premier mode de réalisation, l'une au moins de ces deux peaux (2 ; 3) peut
être réalisée en un matériau (béton fibré hautes performances, béton fibré ultra hautes
performances ou analogue) présentant des caractéristique telles que cette peau (2
; 3) soit dépourvue d'armature de structure.
[0027] Cependant et selon un deuxième mode de réalisation, l'une au moins de ces deux peaux
(2 ; 3) reçoit, intérieurement, une telle armature de structure 4 qui, de manière
connue, peut adopter la forme d'un treillis ou analogue.
[0028] Quoi qu'il en soit, les deux peaux (2 ; 3) d'un tel mur 1 à coffrage perdu sont disposées
en regard l'une (2 ; 3) de l'autre (3 ; 2), de manière sensiblement parallèle et espacée,
ceci en sorte de définir entre elles un volume interne 5.
[0029] C'est, plus particulièrement, à l'intérieur du volume interne 5 d'un tel mur 1 qu'est
coulé un mélange hydraulique (plus particulièrement du béton ou analogue), ceci après
positionnement, de manière juxtaposée, d'un autre mur (similaire, voire et de préférence
identique) à côté de ce mur 1.
[0030] Selon une autre caractéristique, un tel mur à coffrage perdu 1 comporte, également,
au moins un moyen 6 pour le raccordement de ces deux peaux (2 ; 3) entre elles. Un
tel moyen de raccordement 6 présente au moins deux extrémités (60 ; 61, 61a) dont
l'une au moins 60 est noyée dans une peau 2 du mur 1 tandis qu'au moins une autre
(61, 61a) est noyée dans l'autre peau 3 de ce mur 1.
[0031] De manière connue, un tel moyen de raccordement 6 peut adopter la forme d'un connecteur,
d'une corbeille, d'une poutrelle (figures 3 et 4) ou analogue.
[0032] On observera que, lorsqu'une peau (2 ; 3) du mur 1 incorpore une armature de structure
4 tel que mentionné ci-dessus, cette peau (2 ; 3) peut, selon un mode de réalisation
préférentiel, comporter des moyens (non représentés) pour la solidarisation d'une
telle armature de structure 4 à au moins un tel moyen de raccordement 6 des deux peaux
(2 ; 3) de ce mur 1. Un tel moyen de solidarisation peut être constitué par une ligature,
un sertissage, une soudure ou analogue.
[0033] Encore une autre caractéristique consiste en ce qu'un tel mur à coffrage perdu 1
comporte au moins un moyen 7 pour la liaison de ce mur 1 avec un autre mur 1' au moins
similaire (voire identique), juxtaposé et situé dans son prolongement.
[0034] On observera qu'un tel moyen de liaison 7 équipe l'un au moins des côtés latéraux
(10 ; 10a) du mur à coffrage perdu 1.
[0035] De préférence, un tel mur à coffrage perdu 1 comporte une pluralité de ces moyens
de liaison 7 qui peuvent, alors, être répartis, notamment de manière régulière, au
niveau de l'un au moins des côtés latéraux (10, 10a) de ce mur 1.
[0036] Un tel moyen de liaison 7 comporte une première portion 70 s'étendant à l'intérieur
du mur 1 ainsi qu'une deuxième portion 71 s'étendant à l'extérieur de ce mur 1, latéralement
par rapport au bord latéral 11 de ce mur 1, et dans le prolongement du volume interne
5 de ce mur 1.
[0037] En fait, la deuxième portion 71 d'un moyen de liaison 7 que comporte un mur à coffrage
perdu 1 est destinée à s'étendre à l'intérieur du volume interne 5' que comporte un
autre mur à coffrage perdu 1', au moins similaire (voire identique) à ce mur 1, juxtaposé
et situé dans le prolongement de ce mur 1 (figures 2 et 4).
[0038] Selon l'invention, le moyen de liaison 7 est constitué par un câble flexible 8, d'une
part, conformé en sorte de définir une boucle 80 constituant au moins une partie de
la deuxième portion 71 de ce moyen de liaison 7 et, d'autre part, comportant deux
brins (81 ; 81a), chacun s'étendant à partir de la boucle 80 de ce câble flexible
8, tandis que la première portion 70 de ce moyen de liaison 7 est constituée par au
moins une partie de chacun de ces deux brins (81 ; 81a) qui s'étend, chacune, à l'intérieur
du mur 1.
[0039] Tel que mentionné ci-dessus, un tel moyen de liaison 7 équipe l'un au moins des côtés
latéraux (10 ; 10a) du mur à coffrage perdu 1.
[0040] Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le mur 1 de l'invention
présente deux côtés latéraux (10 ; 10a) équipés, chacun, d'au moins un tel moyen de
liaison (7 ; 7a), voire (et de préférence comme illustré figures 1 à 3) d'une pluralité
de ces moyens de liaison (7 ; 7a).
[0041] Tel que mentionné ci-dessus, un tel moyen de liaison 7 comporte une première portion
70 constituée par au moins une partie (82 ; 82a) de chacun des brins (81 ; 81a) du
câble flexible 8.
[0042] Selon un premier mode de réalisation, les parties (82 ; 82a) de chacun des deux brins
(81 ; 81a) du câble flexible 8 s'étendent, chacune, en tout ou partie à l'intérieur
du volume interne 5 du mur 1.
[0043] Un mode particulier de réalisation (non représenté) consiste, alors, en ce qu'une
telle partie (82 ; 82a) de brins (81 ; 81a) s'étend intégralement à l'intérieur de
ce volume interne 5 du mur 1. Dans un pareil cas, le mur 1 comporte des moyens pour
la solidarisation de la première portion 70 du moyen de liaison 7 à au moins un moyen
de raccordement 6 des deux peaux (2 ; 3) du mur 1.
[0044] Selon un deuxième mode de réalisation, les parties (82 ; 82a) de chacun des deux
brins (81 ; 81a) du câble flexible 8 s'étendent, chacune, en tout ou partie à l'intérieur
d'une peau (2 ; 3) du mur 1.
[0045] Tel que visible sur les figures en annexe, les parties (82 ; 82a) de chacun de ces
brins (81 ; 81a) s'étendent, de préférence, en grande majorité à l'intérieur d'une
telle peau (2 ; 3), plus particulièrement en étant noyées à l'intérieur d'une telle
peau (2 ; 3). Dans un pareil cas, ces parties (82 ; 82a) de brins (81 ; 81a) s'étendent,
également, partiellement (et de manière minoritaire) à l'intérieur du volume interne
5 du mur 1.
[0046] On observera que, lorsqu'une partie (82 ; 82a) de chacun des brins (81 ; 81a) du
câble flexible 8 s'étend à l'intérieur d'une peau (2 ; 3), c'est, plus particulièrement,
une portion d'extrémité, que comporte chacun de ces brins (81 ; 81a), et qui s'étend,
chacune, à l'intérieur d'une peau (2 ; 3) de ce mur 1.
[0047] Selon un premier mode de réalisation, lorsqu'une telle partie (82 ; 82a) de brin
(81 ; 81a) s'étend à l'intérieur d'une peau (2 ; 3), l'ancrage de cette partie (82
; 82a) de brin (81 ; 81a) peut être assuré uniquement au travers de la coopération
entre une telle partie (82 ; 82a) de brin (81 ; 81a) et le matériau de cette peau
(2 ; 3).
[0048] Cependant et selon un autre mode de réalisation, le mur 1 comporte des moyens 9 pour
la solidarisation de la première portion 70 du moyen de liaison 7 à au moins un moyen
de raccordement 6 des deux peaux (2 ; 3) et/ou à au moins une armature de structure
4, lorsqu'une telle peau (2 ; 3) intègre une telle armature 4.
[0049] En fait, les moyens 9 pour la solidarisation de la première portion 70 du moyen de
liaison 7 peuvent être constitués par un sertissage, une ligature, une soudure ou
analogue.
[0050] Une caractéristique additionnelle consiste en ce que chacun des deux brins (81 ;
81a) du câble de liaison 8 comporte une extrémité distale pourvue d'un moyen pour
son ancrage dans le matériau d'une peau (2 ; 3) du mur 1 (ceci lors de la fabrication
du mur 1 en usine) ou dans le matériau de remplissage du volume interne 5 du mur 1
(ceci après implantation de ce mur 1 sur site).
[0051] Tel que mentionné ci-dessus, le moyen de liaison 7 comporte une deuxième portion
71 s'étendant à l'extérieur du mur 1, latéralement par rapport au bord latéral (10
; 10a) de ce mur 1, et dans le prolongement du volume interne 5 de ce mur 1.
[0052] Selon une première caractéristique, cette deuxième portion 71 du moyen de liaison
7 présente une longueur choisie en sorte que, après juxtaposition de ce mur 1 avec
un autre mur 1' (similaire ou, et de préférence, identique), cette deuxième portion
71 du moyen de liaison 7 s'étende à l'intérieur du volume interne 5' de cet autre
mur 1' et recouvre, au moins en partie, au moins un moyen de liaison 7' et/ou au moins
un moyen de raccordement 6' que comporte cet autre mur 1 (figure 4).
[0053] Un tel type de recouvrement permet, avantageusement, d'améliorer la transmission
des efforts entre les deux murs (1 ; 1') juxtaposés.
[0054] Une autre caractéristique consiste en ce que cette deuxième portion 71 du moyen de
liaison 7 est au moins en partie constituée par une boucle 80 que forme le câble flexible
8.
[0055] En fait, le câble flexible 8 de cette deuxième portion 71 de ce moyen de liaison
7 est conformé, soit en boucle fermée, soit (et de préférence) en boucle ouverte.
[0056] Une caractéristique additionnelle consiste en ce que le câble flexible 8 est de type
élastique. Ceci permet, avantageusement, à un tel câble 8 de se déformer au passage
d'un obstacle (plus particulièrement constitué par un moyen de liaison 7' ou par un
moyen de raccordement 7' que comporte un mur 1' juxtaposé) et, après le passage de
cet obstacle, de retrouver sa forme initiale.
[0057] Finalement, un tel câble élastique 8 est réalisé en un matériau métallique, notamment
de l'acier, plus particulièrement de l'acier inoxydable.
1. Mur (1) à coffrage perdu comportant :
- deux peaux (2 ; 3), réalisées en béton ou analogue, disposées en regard l'une (2
; 3) de l'autre (3 ; 2), de manière sensiblement parallèle et espacée, ceci en sorte
de définir entre elles un volume interne (5);
- au moins un moyen (6) pour le raccordement de ces deux peaux (2 ; 3) entre elles
;
- au moins un moyen (7) pour la liaison de ce mur (1) avec un autre mur (1') au moins
similaire, juxtaposé et situé dans son prolongement, un tel moyen de liaison (7) équipant
l'un au moins des côtés latéraux (10 ; 10a) du mur (1) et comportant une première
portion (70) s'étendant à l'intérieur du mur (1) ainsi qu'une deuxième portion (71)
s'étendant à l'extérieur de ce mur (1), latéralement par rapport au bord latéral (11)
de ce mur (1), et dans le prolongement du volume interne (5) de ce mur (1), caractérisé par le fait que :
- le moyen de liaison (7) est constitué par un câble flexible (8), d'une part, conformé
en sorte de définir une boucle (80) constituant au moins une partie de la deuxième
portion (71) de ce moyen de liaison (7) et, d'autre part, comportant deux brins (81
; 81a), chacun s'étendant à partir de la boucle (80) de ce câble flexible (8), tandis
que la première portion (70) de ce moyen de liaison (7) est constituée par au moins
une partie de chacun de ces deux brins (81 ; 81a) qui s'étend, chacune, à l'intérieur
du mur (1).
2. Mur (1) à coffrage perdu selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mur (1) présente deux côtés latéraux (10 ; 10a) équipés, chacun, d'au moins un
tel moyen de liaison (7).
3. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins une peau (2 ; 3) du mur (1) comporte une armature de structure (4) s'étendant
à l'intérieur d'une telle peau (2 ; 3), voire encore des moyens pour la solidarisation
d'une telle armature de structure (4) à au moins un moyen (6) pour le raccordement
des deux peaux (2 ; 3) du mur (1).
4. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le mur (1) comporte des moyens (9) pour la solidarisation de la première portion
(70) du moyen de liaison (7), selon le cas, à au moins un moyen (6) de raccordement
des deux peaux (2 ; 3) et/ou à au moins une armature de structure (4).
5. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé par le fait que les moyens (9) de solidarisation sont constitués par un sertissage, une ligature,
une soudure ou analogue.
6. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la première portion (70) du moyen de liaison (7) est constituée par au moins une
partie de chacun des deux brins (81 ; 81a) du câble flexible (8) s'étendant, chacune,
en tout ou partie à l'intérieur du volume interne (5) du mur (1).
7. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la première portion (70) du moyen de liaison (7) est constituée par au moins une
partie de chacun des deux brins (81 ; 81a) du câble flexible (8) s'étendant, chacune,
en tout ou partie à l'intérieur d'une peau (2 ; 3) du mur (1).
8. Mur (1) à coffrage perdu selon la revendication 7, caractérisé par le fait que chacun des deux brins (81 ; 81a) du câble de liaison (8) comporte une portion d'extrémité
s'étendant, chacune, à l'intérieur d'une peau (2 ; 3) du mur (1).
9. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chacun des deux brins (81 ; 81a) du câble de liaison (8) comporte une extrémité distale
pourvue d'un moyen pour son ancrage dans le matériau, selon le cas, d'une peau (2
; 3) du mur (1) ou de remplissage du volume interne (5) du mur (1).
10. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la deuxième portion (71) du moyen de liaison (7) présente une longueur choisie en
sorte que, après juxtaposition de ce mur (1) avec un autre mur (1'), cette deuxième
portion (71) du moyen de liaison (7) s'étende à l'intérieur du volume interne (5')
de cet autre mur (1') et recouvre, au moins en partie, au moins un moyen de liaison
(7) et/ou au moins un moyen (6) de raccordement que comporte cet autre mur (1).
11. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le câble flexible (8) de la deuxième portion (71) du moyen de liaison (7) est conformé,
soit en boucle fermée, soit en boucle ouverte.
12. Mur (1) à coffrage perdu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le câble flexible (8) est de type élastique ou/et est réalisé en un matériau métallique,
notamment de l'acier, plus particulièrement de l'acier inoxydable.