[0001] L'invention concerne un dispositif de commande d'aubes à calage variable dans une
turbomachine, telle qu'un turboréacteur d'avion par exemple.
[0003] Dans un turboréacteur, des étages d'aubes de redressement de la veine d'écoulement
sont montés entre les étages des roues de compresseur et de turbine. Ces aubes de
redressement sont portées par leur stator et sont réglables en position autour de
leur axe pour optimiser l'écoulement des gaz dans la veine.
[0004] Chaque aube de redressement, ou aube à calage variable, comprend une queue cylindrique
de guidage en rotation, montée dans un passage cylindrique du carter du turboréacteur
et se terminant par un carré d'entraînement sur lequel est engagé un orifice correspondant
formé à une extrémité d'une biellette. L'autre extrémité de la biellette comporte
un doigt cylindrique radial de montage sur un anneau de commande qui entoure extérieurement
le carter et qui est relié à un moyen d'entraînement en rotation autour de l'axe du
turboréacteur, ce moyen d'entraînement étant en général un vérin ou un moteur électrique.
[0005] La rotation de l'anneau de commande est transmise par les biellettes aux queues cylindriques
des aubes et les fait tourner autour de leurs axes.
[0006] Une certaine précision dans le montage des biellettes sur l'anneau de commande et
sur les queues des aubes est nécessaire pour que les aubes soient toutes orientées
de la même façon dans toutes leurs positions angulaires.
[0007] Dans certaines turbomachines, les axes des queues des aubes et les axes des doigts
des biellettes sont parallèles, ce qui permet un montage sans jeu des biellettes sur
l'anneau de commande et sur les queues des aubes, par un mouvement de translation
radiale.
[0008] Dans d'autres turbomachines, les axes des doigts des biellettes sont radiaux et les
axes des queues des aubes sont inclinés par rapport à une direction radiale. Pour
leur montage, les biellettes sont engagées sur l'anneau de commande et sur les queues
des aubes par un mouvement de translation radiale, ce qui permet de monter sans jeu
le doigt de chaque biellette sur l'anneau de commande, mais impose de prévoir un jeu
à l'autre extrémité de la biellette pour engager l'orifice formé à cette autre extrémité
sur le carré d'entraînement prévu à l'extrémité de la queue de l'aube.
[0009] Ce jeu nécessaire au montage en raison de l'inclinaison du carré d'entraînement par
rapport au déplacement en translation radiale de la biellette se traduit par un jeu,
après montage, de la biellette sur le carré d'entraînement dans la direction longitudinale
de la biellette et donc par une imprécision notable dans le positionnement angulaire
de l'aube autour de son axe.
[0010] La présente invention a notamment pour but d'éliminer cet inconvénient, de façon
simple, économique et efficace.
[0011] Elle propose à cet effet une turbomachine selon la revendication 1, comprenant un
dispositif de commande d'aubes à calage variable, ce dispositif comprenant un anneau
de commande monté à rotation autour du carter de la turbomachine et relié par des
biellettes aux aubes à calage variable, chaque biellette comportant à une extrémité
un doigt radial de montage sur l'anneau de commande et à son autre extrémité un orifice
de montage sur un carré d'entraînement formé à l'extrémité d'une queue cylindrique
de l'aube, guidée en rotation dans un passage cylindrique du carter, caractérisée
en ce que, l'axe de la queue cylindrique de l'aube étant incliné par rapport à l'axe
du doigt radial de la biellette, l'orifice de montage de la biellette présente, dans
la direction longitudinale de la biellette, une dimension supérieure à celle du carré
d'entraînement et détermine avec celui-ci, dans la direction précitée, un jeu qui
varie sur la hauteur du carré d'entraînement et dudit orifice de montage entre une
valeur suffisante pour engager l'orifice de montage sur le carré d'entraînement en
déplaçant la biellette parallèlement à l'axe de son doigt radial et une valeur très
faible ou presque nulle quand la biellette est en place sur le carré d'entraînement,
et en ce que, quand la biellette est en place sur le carré d'entraînement, le jeu
précité est sensiblement triangulaire dans un plan passant par l'axe de la queue d'entraînement
et orienté parallèlement à la direction longitudinale de la biellette.
[0012] Le dispositif selon l'invention permet d'une part le montage d'une biellette par
engagement sur l'anneau de commande et sur une queue d'aube par un mouvement de translation
radiale, à l'aide d'un jeu suffisant entre l'orifice de la biellette et le carré d'entraînement
de l'aube dans la direction longitudinale de la biellette, et d'autre part le positionnement
angulaire précis de l'aube autour de son axe, à l'aide d'un jeu très faible ou presque
nul une fois que la biellette est en place sur le carré d'entraînement de l'aube.
[0013] Quand la biellette est en place sur le carré d'entraînement, le jeu précité est sensiblement
triangulaire dans un plan passant par l'axe de la queue d'entraînement et orienté
parallèlement à la direction longitudinale de la biellette.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, le jeu précité est formé entre une
face droite du carré d'entraînement, parallèle à l'axe de rotation de l'aube, et une
surface oblique de l'orifice de montage de la biellette, inclinée par rapport à cet
axe de rotation.
[0015] La dimension de l'orifice de montage, dans la direction longitudinale de la biellette,
diminue alors progressivement de l'extrémité radialement interne de cet orifice, par
rapport à l'axe longitudinal de la turbomachine, jusqu'au voisinage de son extrémité
radialement externe, par rapport au même axe, puis est constante jusqu'à cette extrémité
radialement externe.
[0016] Dans une variante de réalisation de l'invention, le jeu précité est formé entre une
surface droite de l'orifice de montage de la biellette, parallèle à l'axe de rotation
de l'aube, et une face oblique du carré d'entraînement, inclinée par rapport à l'axe
de rotation de l'aube.
[0017] La dimension du carré d'entraînement, dans la direction longitudinale de la biellette,
augmente alors progressivement de son extrémité radialement externe jusqu'au voisinage
de son extrémité radialement interne, puis est constante jusqu'à cette extrémité radialement
interne.
[0018] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et caractéristiques de l'invention
apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif
en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale illustrant un dispositif de commande
d'aube à calage variable selon la technique antérieure ;
- la figure 2 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un autre dispositif
de commande d'aube à calage variable selon la technique antérieure ;
- la figure 3 est une vue schématique du dessus de la biellette du dispositif de la
figure 2 ;
- la figure 4 représente schématiquement l'influence du jeu au montage entre l'orifice
de la biellette et le carré d'entraînement d'une aube sur la précision du calage angulaire
de cette aube ;
- la figure 5 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un mode de réalisation
du dispositif selon l'invention ;
- la figure 6 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une variante de réalisation
du dispositif selon l'invention.
[0019] En figure 1, on a représenté schématiquement, en coupe axiale, une partie d'une aube
à calage variable pour un compresseur haute-pression d'une turbomachine, en particulier
d'un turboréacteur ou d'un turbopropulseur d'avion, comprenant des étages d'aubes
fixes 10 de redressement de la veine d'écoulement des gaz dans le compresseur, alternant
avec des étages d'aubes mobiles 12 portées par le rotor du compresseur.
[0020] Chaque aube de redressement 10 comprend une pale 14 et une queue cylindrique 16 radialement
externe montée dans un passage cylindrique 18 d'un carter 20 du compresseur et formée
à son extrémité radialement externe avec un carré d'entraînement 22 sur lequel est
engagé un orifice correspondant 24 formé à une extrémité d'une biellette de commande
26.
[0021] L'autre extrémité de la biellette 26 comporte un doigt cylindrique radial 28 de montage
sur un anneau de commande 30 qui entoure extérieurement le carter 20 et qui est associé
à un moyen d'actionnement (non représenté) permettant de le faire tourner dans un
sens ou dans l'autre autour de l'axe de la turbomachine pour entraîner les aubes 10
d'un étage redresseur en rotation autour de leurs axes 32.
[0022] La queue cylindrique 16 de l'aube 10 est centrée et guidée en rotation dans le passage
cylindrique 18 au moyen d'une douille cylindrique 34 s'étendant dans le passage 18
sur une majeure partie de sa dimension longitudinale et comportant à son extrémité
radialement externe un rebord annulaire externe 36 en appui sur le bord radialement
externe 38 de la paroi du passage 18.
[0023] Une rondelle de guidage 40 est montée autour de la queue 16 de l'aube, entre une
surface annulaire 42 de l'aube, perpendiculaire à son axe 32, et une surface annulaire
44 correspondante du carter 20, et comporte sur son bord interne un rebord cylindrique
externe 46 s'étendant autour de la queue 16.
[0024] L'axe 32 de l'aube est incliné par rapport à une direction radiale tandis que l'axe
48 du doigt cylindrique 28 de la biellette 26 reliant cette aube 10 à l'anneau de
commande 30 est radial.
[0025] Pour son montage, la biellette 26 est engagée sur l'anneau de commande 30 et sur
le carré d'entraînement 22 de l'aube 10 par un mouvement de translation radiale, schématiquement
représenté par les flèches 50, ce qui permet de monter sensiblement sans jeu le doigt
28 de la biellette sur l'anneau de commande 30, mais impose de prévoir un jeu 52 à
l'autre extrémité de la biellette entre son orifice 24 et le carré d'entraînement
22 de l'aube, dans la direction longitudinale de la biellette 26.
[0026] Après montage de la biellette 26, celle-ci est fixée sur la queue 16 de l'aube par
vissage d'un écrou 54 sur un prolongement axial 56 fileté du carré d'entraînement
22.
[0027] Dans la variante des figures 2 et 3, l'orifice de la biellette 60 coopérant avec
le carré d'entraînement 22 de l'aube est formé par une cavité 62 débouchant sur la
face radialement interne 64 de l'extrémité de la biellette 26 et s'étendant sur une
majeure partie de l'épaisseur de celle-ci, le fond 66 de cette cavité 62 comportant
un orifice de passage d'une vis 68 vissée dans un trou axial 70 taraudé de la queue
de l'aube.
[0028] La figure 3 est une vue de dessus de la biellette 60 de la figure 2 et illustre une
position de montage de la biellette 60 sur le carré d'entraînement 22 de l'aube.
[0029] Le jeu nécessaire au montage de l'orifice 62 de la biellette sur le carré d'entraînement
22 de l'aube, dans la direction longitudinale de la biellette, s'est traduit après
montage par un jeu 74, dans cette direction, entre le carré d'entraînement 22 et une
surface 72 de l'orifice 62, du côté opposé au doigt 28 de la biellette et par un jeu
80, dans cette même direction, entre le carré d'entraînement 22 et une surface 76
de l'orifice 62, opposée à la surface 72.
[0030] Après le montage sur le carré d'entraînement, la biellette peut prendre une position
quelconque par rapport au carré d'entraînement dans la direction longitudinale de
la biellette, c'est-à-dire que la biellette peut être en contact avec le carré d'entraînement
par une des faces précitées 72, 76 de l'orifice de la biellette, comme représenté
en figure 1, ou bien prendre une position intermédiaire, comme représenté en figure
3. Il en résulte pour chacune de ses positions une distance L différente entre l'axe
48 du doigt 28 de la biellette et l'axe 32 de l'aube.
[0031] On a représenté schématiquement en figure 4 l'influence de la distance L précitée
sur l'angle de rotation d'une aube, pour une rotation donnée de l'anneau de commande.
[0032] Le point 82 est la trace de l'axe 32 de l'aube dans le plan du dessin, le point 84
et l'arc de cercle 86 représentent, respectivement, la trace de l'axe 48 du doigt
28 de la biellette et sa trajectoire en rotation autour de l'axe 32 de l'aube pour
une rotation donnée 88 de l'anneau de commande
[0033] La distance L précitée peut varier, en raison du jeu de montage, entre une valeur
L - s, et L + ε
2 correspondant aux positions extrêmes précitées de la biellette par rapport au carré
d'entraînement de l'aube.
[0034] Lorsque cette distance est égale à L, l'aube est entraînée en rotation par l'anneau
autour de son axe 32 d'un angle α
0.
[0035] Lorsque cette distance est égale à L - ε
1, l'aube est entraînée en rotation autour de son axe 32 d'un angle α
1 supérieur à α
0. Lorsque la distance est égale à L + ε
2, l'aube est entraînée sur un angle α
2 inférieur α
0.
[0036] Cela a pour conséquence que, dans un étage redresseur, les aubes peuvent avoir une
même orientation angulaire pour une position donnée de l'anneau de commande, et prendre
des orientations angulaires différentes quand l'anneau de commande est entraîné en
rotation.
[0037] Le dispositif selon l'invention apporte une solution simple, efficace et économique
à ce problème.
[0038] Dans un mode de réalisation représenté en figure 5 qui correspond au dispositif de
la figure 1, le jeu précité de montage de l'orifice de la biellette sur le carré d'entraînement
est formé, dans la direction longitudinale de la biellette 26, entre une surface droite
90 de l'orifice 24 de la biellette, du côté opposé au doigt 28 de la biellette et
parallèle à l'axe 32 de l'aube, et une face oblique 92 du carré d'entraînement, qui
est en regard de la surface 90 et inclinée vers l'extérieur en direction de l'axe
32 de l'aube.
[0039] Cette face 92 peut être formée par enlèvement de matière sur une partie radialement
externe du carré d'entraînement, la partie radialement interne restante du carré d'entraînement
formant une face droite 94 parallèle à l'axe de l'aube, et en regard de la surface
90 à une distance 96 très faible voire quasi nulle de celle-ci et sur une hauteur
98 suffisante pour assurer le maintien longitudinal de la biellette par rapport à
l'aube avant serrage. Cette hauteur est typiquement de 0,5 mm environ.
[0040] Dans la variante de réalisation de la figure 6, le jeu est formé dans la direction
longitudinale de la biellette, entre une face droite 100 du carré d'entraînement de
l'aube, qui est parallèle à l'axe 32 de l'aube et opposée au doigt 28 de la biellette,
et une surface oblique 102 de l'orifice de la biellette, qui est en regard de la face
100 et inclinée vers l'extérieur en direction de l'axe 32 de l'aube.
[0041] Cette surface 102 peut être formée par enlèvement de matière sur la face d'extrémité
de l'orifice 24 de la biellette sur une partie de la hauteur de cette face d'extrémité,
depuis l'intérieur. La partie radialement externe restante de cette face d'extrémité
est une face droite 104 parallèle à l'axe 32 de l'aube, et en regard de la face 100
du carré d'entraînement à une distance 106 très faible voire quasi nulle de celle-ci
et sur une hauteur 108 suffisante pour assurer le maintien longitudinal de la biellette
par rapport à l'aube. Cette hauteur est typiquement de 0,5 mm environ.
[0042] Le jeu précité, dans un plan passant par l'axe 32 de l'aube et orienté parallèlement
à la direction longitudinale de la biellette, peut avoir une forme triangulaire, incurvée
ou autre.
[0043] Dans ces deux modes de réalisation, le jeu J à l'extrémité radialement externe de
l'orifice de la biellette (en figure 5) ou à l'extrémité radialement interne de cet
orifice (figure 6) est suffisant pour permettre le montage de la biellette sur le
carré d'entraînement par déplacement radial de la biellette.
[0044] Dans un exemple de réalisation utilisant le montage de la figure 1, le défaut de
calage angulaire de l'aube correspondant à α
0 - α
1 et à α
0 - α
2 en figure 4 était de ± 0,31°. L'invention permet, par le montage de la figure 5 ou
par celui de la figure 6, de ramener ce défaut de calage à ± 0,09°, et donc de le
réduire d'environ 70%.
1. Turbomachine, comprenant un dispositif de commande d'aubes (10) à calage variable,
ce dispositif comprenant un anneau de commande (30) monté à rotation autour d'un carter
(20) de la turbomachine et relié par des biellettes (26) aux aubes (10) à calage variable,
chaque biellette (26) comportant à une extrémité un doigt radial (28) de montage sur
l'anneau de commande (30) et à son autre extrémité un orifice (24) de montage sur
un carré d'entraînement (22) formé à l'extrémité d'une queue cylindrique (16) de l'aube
(10), guidée en rotation dans un passage cylindrique (18) du carter (20), l'axe (32)
de la queue cylindrique (16) de l'aube (10) étant incliné par rapport à l'axe (48)
du doigt radial (28) de la biellette (26), caractérisée en ce que l'orifice (24) de montage de la biellette (26) présente, dans la direction longitudinale
de la biellette (26), une dimension supérieure à celle du carré d'entraînement (22)
et détermine avec celui-ci, dans la direction précitée, un jeu qui varie sur la hauteur
du carré d'entraînement (22) et dudit orifice de montage (24) entre une valeur suffisante
pour engager l'orifice de montage (24) sur le carré d'entraînement (22) en déplaçant
la biellette (26) parallèlement à l'axe (48) de son doigt radial (28) et une valeur
très faible ou presque nulle quand la biellette (26) est en place sur le carré d'entraînement
(22), et en ce que, quand la biellette (26) est en place sur le carré d'entraînement (22), le jeu précité
est sensiblement triangulaire dans un plan passant par l'axe (32) de la queue d'entraînement
(16) et orienté parallèlement à la direction longitudinale de la biellette (26).
2. Turbomachine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le jeu précité est formé entre une face droite (100) du carré d'entraînement (22),
parallèle à l'axe (32) de rotation de l'aube (10), et une surface oblique (102) de
l'orifice (24) de montage de la biellette (26), inclinée par rapport à cet axe (32)
de rotation.
3. Turbomachine selon la revendication 2, caractérisée en ce que la dimension de l'orifice de montage (24), dans la direction longitudinale de la
biellette (26) diminue progressivement de l'extrémité radialement interne de cet orifice
(24), par rapport à l'axe longitudinal de la turbomachine, jusqu'au voisinage de son
extrémité radialement externe, par rapport au même axe, puis est constante jusqu'à
cette extrémité radialement externe.
4. Turbomachine selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'orifice (24) de la biellette (26) comprend une surface droite (104), parallèle
à l'axe (32) de rotation de l'aube (10) et en regard de la face droite (100) du carré
d'entraînement (22) de l'aube (10) sur une hauteur, par exemple de 0,5 mm environ,
suffisante pour assurer le maintien de la biellette (26), dans sa direction longitudinale,
quand elle est en place sur le carré d'entraînement (22).
5. Turbomachine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le jeu précité est formé entre une surface droite (90) de l'orifice (24) de montage
de la biellette (26), parallèle à l'axe (32) de rotation de l'aube (10), et une face
oblique (92) du carré d'entraînement (22), inclinée par rapport à l'axe (32) de rotation
de l'aube (10).
6. Turbomachine selon la revendication 5, caractérisée en ce que la dimension du carré d'entraînement (22), dans la direction longitudinale de la
biellette (26), augmente progressivement de son extrémité radialement externe, par
rapport à l'axe longitudinal de la turbomachine, jusqu'au voisinage de son extrémité
radialement interne, par rapport au même axe, puis est constante jusqu'à cette extrémité
radialement interne.
7. Turbomachine selon la revendication 6, caractérisée en ce que le carré d'entraînement (22) de l'aube (10) comprend une face droite (94), parallèle
à l'axe (32) de rotation de l'aube (10) et en regard de la surface droite (90) de
l'orifice (24) de la biellette (26) sur une hauteur, par exemple de 0,5 mm environ,
suffisante pour assurer le maintien de la biellette (26), dans sa direction longitudinale,
quand elle est en place sur le carré d'entraînement (22).
1. A turbomachine comprising a device for controlling variable-pitch vanes (10), this
device comprising a control ring (30) mounted to turn about a casing (20) of the turbomachine
and connected by rods (26) to the variable-pitch vanes (10), each rod (26) having
at one end a radial finger (28) for assembly in the control ring (30), and at its
other end an orifice (24) for assembly on a drive square (22) formed at the end of
a cylindrical pin (16) of the vane (10), which pin is pivotally guided in a cylindrical
passage (18) of the casing (20), the cylindrical pin (16) of the vane (10) having
an axis (48) of the radial finger (28) of the rod (26), the device being characterized in that the assembly orifice (24) in the rod (26)presents a dimension in the longitudinal
direction of the rod (26) that is greater than the corresponding dimension of the
drive square (22), and cooperates therewith in said direction to determine clearance
that varies over the height of the drive square (22) and of the assembly orifice (24)
between a value that is sufficient to allow the assembly orifice (24) to be engaged
on the drive square (22) by moving the rod (26) parallel to the axis (48) of its radial
finger (28), and a value that is very small or almost zero when the rod (26) is in
place on the drive square (22), and in that, when the rod (26) is in place on the drive square (22), said clearance is substantially
triangular in a plane containing the axis (32) of the drive pin (16) and oriented
parallel to the longitudinal direction of the rod (26).
2. A turbomachine according to claim 1, characterized in that said clearance is formed between a straight face (100) of the drive square (22) extending
parallel to the pivot axis (32) of the vane (10), and an oblique surface (102) of
the assembly orifice (24) in the rod (26) that is inclined relative to said pivot
axis (32).
3. A turbomachine according to claim 2, characterized in that the dimension of the assembly orifice (24) in the longitudinal direction of the rod
(26) decreases progressively from the radially inner end of said orifice (24), with
respect to the longitudinal axis of the turbomachine, to the vicinity of its radially
outer end, with respect to the same axis, and is then constant to said radially outer
end.
4. A turbomachine according to claim 3, characterized in that the orifice (24) in the rod (26) includes a straight surface (104) parallel to the
pivot axis (32) of the vane (10) and facing the straight face (100) of the drive square
(22) of the vane (10) over a height, e.g. about 0.5 mm, that is sufficient to hold
the rod (26) in its longitudinal direction when it is in place on the drive square
(22).
5. A turbomachine according to claim 1, characterized in that said clearance is formed between a straight surface (90) of the assembly orifice
(24) in the rod (26) extending parallel to the pivot axis (32) of the vane (10), and
an oblique face (92) of the drive square (22) that is inclined relative to the pivot
axis (32) of the vane (10).
6. A turbomachine according to claim 5, characterized in that the dimension of the drive square (22) in the longitudinal direction of the rod (26)
increases progressively from its radially outer end, with respect to the longitudinal
axis of the turbomachine, to the vicinity of its radially inner end, with respect
to the same axis, and is then constant to said radially inner end.
7. A turbomachine according to claim 6, characterized in that the drive square (22) of the vane (10) includes a straight face (94) parallel to
the pivot axis (32) of the vane (10) and facing the straight face (90) of the orifice
(24) in the rod (26) over a height, e.g. about 0.5 mm, that is sufficient to hold
the rod (26) in its longitudinal direction when it is in place on the drive square
(22).
1. Turbomaschine, enthaltend eine Steuervorrichtung für Schaufeln (10) mit verstellbarer
Anstellung, wobei diese Vorrichtung einen Steuerring (30) aufweist, der um ein Gehäuse
(20) der Turbomaschine herum drehbar gelagert und über Schwenkarme (26) mit den Schaufeln
(10) mit verstellbarer Anstellung verbunden ist, wobei jeder Schwenkarm (26) an dem
einen Ende einen radial verlaufenden Finger (28) zur Lagerung an dem Steuerring (30)
und an seinem anderen Ende eine Öffnung (24) zur Lagerung an einem Antriebsvierkant
(22) aufweist, der am Ende eines zylindrischen Schafts (16) der Schaufel (10) ausgebildet
ist, welcher Schaft in einem zylindrischen Durchgang (18) des Gehäuses (20) drehbar
geführt ist, wobei die Achse (32) des zylindrischen Schafts (16) der Schaufel (10)
gegenüber der Achse (48) des radial verlaufenden Fingers (28) des Schwenkarms (26)
geneigt verläuft, dadurch gekennzeichnet, dass die Lageröffnung (24) des Schwenkarms (26) in Längsrichtung des Schwenkarms (26)
eine Abmessung aufweist, die größer als die des Antriebsvierkants (22) ist, und mit
diesem in der vorgenannten Richtung ein Spiel definiert, das sich über die Höhe des
Antriebsvierkants (22) und der Lageröffnung (24) zwischen einem Wert, der ausreicht,
um die Lageröffnung (24) über den Antriebsvierkant (22) zu schieben, indem der Schwenkarm
(26) parallel zur Achse (48) seines radial verlaufenden Fingers (28) verlagert wird,
und einem Wert variiert, der dann sehr gering bzw. fast null ist, wenn der Schwenkarm
(26) an den Antriebsvierkant (22) angesetzt ist, wobei sich das Spiel im wesentlichen
dreiecksförmig in einer Ebene erstreckt, die durch die Achse (32) des Antriebsschafts
(16) verläuft und parallel zur Längsrichtung des Schwenkarms (26) ausgerichtet ist.
2. Turbomaschine nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Spiel zwischen einer parallel zur Drehachse (32) der Schaufel (10) verlaufenden
geraden Fläche (100) des Antriebsvierkants (22) und einer schräg verlaufenden Fläche
(102) der Lageröffnung (24) des Schwenkarms (26) besteht, die gegenüber dieser Drehachse
(32) geneigt ist.
3. Turbomaschine nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Abmessung der Lageröffnung (24) in der Längsrichtung des Schwenkarms (26) vom
gegenüber der Längsachse der Turbomaschine radial inneren Ende dieser Öffnung (24)
progressiv bis nahe zu ihrem gegenüber dieser gleichen Achse radial äußeren Ende abnimmt
und dann bis zu diesem radial äußeren Ende konstant bleibt.
4. Turbomaschine nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Öffnung (24) des Schwenkarms (26) eine gerade Fläche (104) aufweist, die parallel
zur Drehachse (32) der Schaufel (10) verläuft und der geraden Fläche (100) des Antriebsvierkants
(22) der Schaufel (10) gegenüberliegt, und zwar über eine Höhe von beispielsweise
etwa 0,5 mm, die ausreicht, um den Halt des Schwenkarms (26) in seiner Längsrichtung
dann zu gewährleisten, wenn er an den Antriebsvierkant (22) angesetzt ist.
5. Turbomaschine nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Spiel zwischen einer geraden Fläche (90) der Lageröffnung (24) des Schwenkarms
(26), die parallel zur Drehachse (32) der Schaufel (10) verläuft, und einer schräg
verlaufenden Fläche (92) des Antriebsvierkants (22) ausgebildet ist, die gegenüber
der Drehachse (32) der Schaufel (10) geneigt verläuft.
6. Turbomaschine nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Abmessung des Antriebsvierkants (22) in der Längsrichtung des Schwenkarms (26)
von seinem gegenüber der Längsachse der Turbomaschine radial äußeren Ende progressiv
bis zu seinem gegenüber dieser gleichen Achse radial inneren Ende ansteigt und dann
bis zu diesem radial inneren Ende konstant bleibt.
7. Turbomaschine nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass der Antriebsvierkant (22) der Schaufel (10) eine gerade Fläche (94) aufweist, die
parallel zur Drehachse (32) der Schaufel (10) verläuft und gegenüber der geraden Fläche
(90) der Öffnung (24) des Schwenkarms (26) verläuft, und zwar über eine Höhe von beispielsweise
etwa 0,5 mm, die ausreicht, um den Halt des Schwenkarms (26) in seiner Längsrichtung
zu gewährleisten, wenn er an den Antriebsvierkant (22) angesetzt ist.