[0001] La présente invention concerne un étrier d'équitation de sécurité visant à sécuriser
la pratique de l'équitation en évitant le risque de pied coincé dans l'étrier en cas
de chute. Les étriers d'équitation sont traditionnellement composé d'un oeillet fermé
reliant l'étrier à une étrivière, deux demi-arches et un plancher, les deux demi-arches
reliant l'oeillet et le plancher pour entourer le pied du cavalier.
[0002] L'utilisation des deux demi-arches permet au cavalier de conserver plus facilement
ses étriers, le pied ne peut en effet sortir de l'étrier que par un mouvement vers
l'arrière, la perte de l'étrier due à un mouvement latéral n'existe pas.
[0003] L'inconvénient de l'utilisation de tels étriers est le danger que le pied du cavalier
reste bloqué dans l'étrier lors d'une chute s'il est chaussé trop à fond.
[0004] L'usage de la botte à talon découle de la nécessité de protéger le cavalier de ce
risque de blocage du pied dans l'étrier. Bien qu'efficace, cet usage n'est pas parfait
et de nombreux accidents pour cause de pied restant coincé dans l'étrier sont encore
à déplorer.
[0005] Le document
WO03/070622 A1 décrit un ensemble étrier/chaussure d'équitation pour lequel l'étrier comporte une
seule demi-arche de liaison à une étrivière et pour lequel l'étrier et la chaussure
sont munis de moyens d'accrochage qui se décrochent en cas de chute.
[0006] Le document
FR 2 920 421 A1 décrit un étrier comportant une seule demi-arche de liaison à une étrivière et muni
d'une branche raccourcie à extrémité libre formant une butée latérale apte à fléchir
pour libérer le pied du cavalier en cas de chute.
[0007] La présente invention a pour but de perfectionner un tel étrier et notamment de lui
donner une meilleure tenue dans le sens de l'introduction du pied dans l'étrier tout
en lui conservant une fonction de dégagement du pied en cas de chute afin d'offrir
un meilleur maintien du pied, ce qui rend cet étrier plus efficace et plus précis
dans la conduite du cheval, tout en offrant une grande sécurité d'utilisation.
[0008] Pour ce faire, la présente invention propose un étrier d'équitation comprenant une
unique demi-arche de liaison entre une première extrémité d'un plancher de l'étrier
et un oeillet de montage de l'étrier sur une étrivière et un moyen de maintien du
pied dans l'étrier adapté à permettre un dégagement rapide du pied de l'étrier en
cas de chute, le moyen de maintien étant constitué par une branche allongée courbe
comportant une extrémité proximale solidaire d'une seconde extrémité du plancher et
une extrémité distale libre, caractérisé en ce que la branche allongée comporte à
partir de son extrémité proximale un premier segment rigide, un deuxième segment comportant
des moyens agencés en sorte de réaliser au moins une zone de raideur réduite permettant
un fléchissement de la branche dans au moins une première direction et un troisième
segment terminé par l'extrémité distale libre.
[0009] Préférablement lesdits moyens sont agencés en sorte de rendre la branche flexible
dans une direction arrière par rapport au sens d'introduction du pied du cavalier
dans l'étrier et raide dans une direction opposée avant.
[0010] Avantageusement, les moyens agencés en sorte de rendre la branche flexible dans la
direction arrière comportent au moins une fente sur au moins une partie avant de la
branche par rapport à un axe passant par les extrémités proximale et distale de la
branche, la partie avant correspondant à l'avant du pied du cavalier, les bords en
regard de la fente s'écartant lors de l'application d'un effort de l'avant vers l'arrière
sur l'extrémité distale de la branche ce qui fait fléchir la branche vers l'arrière
tandis que les bords en regard de la fente viennent en butée sous l'action d'un effort
appliqué de l'arrière vers l'avant sur l'extrémité distale de la branche ce qui fait
résister la branche vers l'avant.
[0011] Plus particulièrement, la branche comprend au moins deux fentes.
[0012] Selon un mode de réalisation particulier, les moyens comportent au moins une découpe
transversale par rapport à un axe avant arrière de l'étrier, la découpe formant une
zone de raideur réduite permettant un fléchissement de la branche dans la direction
transversale.
[0013] Selon ce mode de réalisation, ladite au moins une fente partant d'un bord avant de
la branche débouche préférablement dans une découpe transversale.
[0014] Selon un mode de réalisation particulier, la branche comprend au moins trois découpes.
[0015] Avantageusement, la branche est courbée à la manière d'une seconde demi-arche.
[0016] Selon un mode de réalisation préférentiel, la demi-arche est réalisée à partir d'une
tige en acier ressort.
[0017] Avantageusement, l'oeillet est pourvu d'une fente d'introduction d'une étrivière.
[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture
de la description qui suit d'un exemple de réalisation non limitatif de l'invention
accompagné des dessins qui représentent:
en figure 1: une vue schématique en éclaté d'un premier mode de réalisation d'un étrier
selon l'invention;
en figure 2: une vue de l'étrier de la figure 1 en partie assemblé;
en figure 3: une vue de face de l'étrier de la figure 1;
en figure 4: une vue de côté de l'étrier de la figure 1;
aux figures 5A et 5B: des vues en perspective d'une branche pour étrier conforme à
un mode de réalisation de l'invention.
aux figures 6A et 6B: des vues de côté d'un étrier de l'invention selon la position
du pied d'un cavalier.
[0019] La figure 1 représente une vue schématique de la réalisation d'un étrier selon l'invention.
La demi-arche 1 de l'étrier, l'oeillet 4 et une poutre 5a support du plancher sont
réalisés en une seule pièce à partir d'une tige 1a pliée et courbée.
[0020] La tige 1a est préférablement réalisée en acier et est insérée dans des coques plastiques
6, 7 ou dans un surmoulage pour donner la forme définitive de la demi-arche.
[0021] L'axe 5a en acier formant support du plancher est la continuité de la demi-arche
1.
[0022] Le plancher comporte une plaque 5b assujettie à l'axe 5a.
[0023] La plaque 5b, par exemple une plaque métallique, est fixée sur l'axe ou poutre 5a
par deux vis 3 se vissant dans des alésages 8 filetés réalisés dans l'axe 5a.
[0024] Entre la plaque 5b et la poutre 5a est emprisonnée une plaquette 5c réalisant avec
un capot inférieur 5d une partie de coque donnant son volume au plancher.
[0025] Toujours selon ce mode de réalisation, une branche 2 comportant un corps en matière
élastomère est fixée à l'extrémité de la plaque plancher 5b opposée à la demi-arche
1 a.
[0026] Pour sa fixation la branche comporte une patte 11 s'étendant sous la plaquette 5c
pour être fixée avec la plaque 5b.
[0027] Cette branche 2 n'est pas reliée à l'oeillet 4 de l'étrier.
[0028] L'étrier est représenté en partie assemblé à la figure 2.
[0029] En premier, la plaque 5b est assemblée avec la plaquette 5c pour faire ressortir
un anneau 9.
[0030] Ensuite, la poutre 5a est glissée au travers d'un trou à l'extrémité de la plaquette
5c, entre des butées 10 puis au travers de l'anneau 9 et les vis 3 sont mises en place
pour assujettir les éléments de plancher 5b, 5c sur la poutre 5a.
[0031] La branche 2 est alors fixée au moyen de sa patte 11 et de la vis 12.
[0032] Pour terminer le plancher, on pose le capot inférieur 5d et un tapis antidérapant
5e.
[0033] La partie basse de la branche 2 est plus épaisse que sa partie haute de façon à la
rendre plus rigide.
[0034] L'étrier assemblé est représenté en vue de face à la figure 3
[0035] Il comprend une unique demi-arche 1 de liaison entre une première extrémité d'un
plancher 5 de l'étrier et un oeillet 4 de montage de l'étrier sur une étrivière et
un moyen de maintien du pied dans l'étrier adapté à permettre un dégagement rapide
du pied de l'étrier en cas de chute, le moyen de maintien étant constitué par la branche
2 comportant une extrémité proximale 2a solidaire d'une seconde extrémité du plancher
et une extrémité distale libre en regard de la demi-arche au niveau de l'oeillet.
[0036] Avantageusement, la branche 2 est courbée à la manière d'une seconde demi-arche et
d'une longueur telle qu'elle arrive pratiquement au niveau de l'oeillet à une distance
de quelques millimètres à quelques centimètres de la demi-arche 1 pour limiter au
maximum les risques d'accrochage de l'extrémité de la branche dans un objet ou obstacle
à côté desquels passe le cavalier.
[0037] En effet, les étriers de sécurité à branche externe courte ont pour inconvénient
de rendre l'utilisation de l'étrier malaisée car l'étrier, en fonctionnant comme un
crochet, peut se prendre dans divers objets lorsque le cheval sellé est marché en
main avec les étriers pendant librement sur la selle.
[0038] La branche allongée qui vient se refermer sur la demi-arche à la manière d'une seconde
demi-arche et vient se refermer sur la demi-arche a proximité de l'oeillet résout
ce problème.
[0039] La figure 4 représente l'étrier vu du côté de la branche 2 et permet de constater
que l'extrémité distale 2b de la branche se termine au niveau du bas de l'oeillet
4.
[0040] La partie basse formant l'extrémité proximale 2a de la branche est épaisse au niveau
de la jonction de la branche et du plancher et la branche va en s'affinant plus on
s'éloigne de l'extrémité proximale 2a pour aller vers l'extrémité distale 2b.
[0041] La branche est réalisée dans une matière relativement souple telle qu'un élastomère
et sa raideur locale est déterminée par son épaisseur.
[0042] La partie basse de la branche à partir de son extrémité proximale constitue un premier
segment 21 rigide de hauteur proche de la hauteur d'un pied chaussé.
[0043] La figure 5A représente cette partie basse en coupe.
[0044] Elle comporte selon l'exemple un insert métallique qui se termine par la patte 11
sortant de la branche pour permettre sa fixation sur le plancher.
[0045] Cet insert métallique qui rend la partie basse de la branche totalement rigide peut
notamment se prolonger sur la hauteur du premier segment.
[0046] La rigidité du premier segment permet d'assurer que le cavalier ne perdra pas ses
étriers intempestivement.
[0047] Selon un aspect de l'invention, la branche comporte un deuxième segment 22 flexible
dans au moins une première direction.
[0048] Le deuxième segment est plus particulièrement détaillé aux figures 5a et 5b.
[0049] Il comporte des moyens 13, 14 adaptés pour rendre la branche flexible dans une direction
arrière B par rapport au sens d'introduction du pied du cavalier dans l'étrier et
raide dans une direction opposée avant A.
[0050] L'effet de cette configuration est représenté aux figures 6A et 6B.
[0051] La figure 6A représente le cavalier avec son pied dans l'étrier et en appui vers
l'avant.
[0052] Dans cette configuration, le cou de pied du cavalier est en appui contre la branche
dont la constitution est faite pour résister à cet appui et retenir le pied du cavalier.
[0053] La figure 6B représente le cavalier en train de chuter.
[0054] Dans ce cas, l'avant du pied du cavalier se redresse et pousse sur la branche de
l'avant vers l'arrière dans la direction B.
[0055] La configuration de la branche est telle qu'elle fléchit et libère le pied du cavalier.
[0056] De retour à la figure 5B, les moyens adaptés à la fonction différentiée de maintien
vers l'avant et d'échappement vers l'arrière comportent selon l'exemple représenté
au moins une fente 13 sur une partie avant de la branche par rapport à un axe α passant
par les extrémités proximale et distale de la branche, la partie avant correspondant
à l'avant du pied du cavalier.
[0057] La fente partant d'un bord avant de la branche débouche dans une découpe 14 centrée
sur l'axe α.
[0058] La découpe 14 est agencée en sorte de réaliser une zone de raideur réduite permettant
le fléchissement de la branche 2 de l'avant vers l'arrière.
[0059] La zone de raideur réduite correspond au pontet 15 opposé à la fente 13 par rapport
à l'axe α.
[0060] Le deuxième segment 22 est ainsi conçu de sorte que les bords de la fente 13 s'écartent
lors de l'application d'un effort de l'avant vers l'arrière sur l'extrémité distale
de la branche ce qui fait fléchir la branche tandis que les bords de la fente en regard
viennent en butée sous l'action d'un effort appliqué de l'arrière vers l'avant sur
l'extrémité distale de la branche ce qui fait résister la branche.
[0061] Selon l'exemple de la figure 4, la branche comprend trois fentes débouchant chacune
dans une découpe 14.
[0062] Selon l'exemple des figures 5A, 5B la branche comporte deux fentes 13 d'adaptation
de raideur débouchant chacune dans une découpe 14, une troisième découpe 14 non pourvue
de fente formant uniquement une zone d'assouplissement de la branche dans le sens
transversal perpendiculaire à la direction avant arrière.
[0063] Dans ce cadre, les ouvertures 14 apportent en outre une flexibilité de la branche
dans une direction latérale ce qui favorise la libération du pied du cavalier en cours
de chute.
[0064] En effet, l'étrier pouvant tourner autour de l'étrivière pendant la chute du cavalier,
il est nécessaire que la branche puisse fléchir aussi latéralement.
[0065] Le choix de deux découpes associées à deux fentes et d'une découpe sans fente adapte
la souplesse dans la direction arrière et la souplesse dans la direction latérale.
[0066] Cette configuration est optimisée pour des adultes par exemple.
[0067] Le troisième segment 23 en partie haute de la branche est terminé par l'extrémité
distale 2b.
[0068] Il peut être de raideur intermédiaire entre la raideur du premier segment et la raideur
du deuxième segment ou rester d'une raideur proche de celle du premier segment.
[0069] Pour améliorer l'intégration de la branche et du plancher, la branche comporte au
niveau de son extrémité proximale 2a un pied formant un embout d'extrémité du plancher
dont sort la patte 11 de fixation sur le plancher.
[0070] Un avantage de ne pas raccorder la branche à la demi-arche ou à l'oeillet est de
réaliser un étrier confortable du fait qu'il possède une certaine souplesse.
[0071] Pour obtenir cette souplesse, la demi-arche, l'oeillet et la poutre du plancher sont
avantageusement réalisés à partir d'une unique tige en acier ressort.
[0072] Selon l'exemple de la figure 3, l'oeillet est pourvu d'une fente 20 d'introduction
d'une étrivière ce qui rend son utilisation très aisée, la combinaison d'un oeillet
ouvert avec une branche externe de sécurité comme définie par la présente invention
permet l'utilisation de l'étrier sur une selle à étrivières fixes.
[0073] L'invention n'est pas limitée à l'exemple représenté et notamment il est possible
d'adapter l'épaisseur de la branche et le nombre de découpes et de fentes en fonction
du poids des cavaliers tout en restant dans le cadre de l'invention revendiquée.
1. Etrier d'équitation comprenant une unique demi-arche (1) de liaison entre une première
extrémité d'un plancher (5) de l'étrier et un oeillet (4) de montage de l'étrier sur
une étrivière et un moyen de maintien du pied dans l'étrier adapté à permettre un
dégagement rapide du pied de l'étrier en cas de chute, le moyen de maintien étant
constitué par une branche allongée courbe (2) comportant une extrémité proximale (2a)
solidaire d'une seconde extrémité du plancher (5) et une extrémité distale libre (2b),
caractérisé en ce que la branche allongée courbe comporte à partir de son extrémité proximale un premier
segment (21) rigide, un deuxième segment (22) comportant des moyens (13, 14) agencés
en sorte de réaliser au moins une zone de raideur réduite permettant un fléchissement
de la branche (2) dans au moins une première direction et un troisième segment (23)
terminé par l'extrémité distale libre (2b).
2. Etrier selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens (13, 14) sont agencés en sorte de rendre la branche flexible dans une
direction arrière (B) par rapport au sens d'introduction du pied du cavalier dans
l'étrier et raide dans une direction opposée avant (A).
3. Etrier selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens agencés en sorte de rendre la branche flexible dans la direction arrière
(B) comportent au moins une fente (13) sur au moins une partie avant de la branche
par rapport à un axe (α) passant par les extrémités proximale et distale de la branche,
la partie avant correspondant à l'avant du pied du cavalier, les bords en regard de
la fente (13) s'écartant lors de l'application d'un effort de l'avant vers l'arrière
sur l'extrémité distale de la branche ce qui fait fléchir la branche vers l'arrière
tandis que les bords en regard de la fente viennent en butée sous l'action d'un effort
appliqué de l'arrière vers l'avant sur l'extrémité distale de la branche ce qui fait
résister la branche vers l'avant.
4. Etrier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens (13, 14) comportent au moins une découpe transversale (14) par rapport
à un axe avant arrière de l'étrier, la découpe formant une zone de raideur réduite
permettant un fléchissement de la branche (2) dans la direction transversale.
5. Etrier selon les revendications 3 et 4, caractérisé et en ce que ladite au moins une
fente partant d'un bord avant de la branche débouche dans une découpe transversale
(14).
6. Etrier selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la branche comprend au moins deux fentes (13).
7. Etrier selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la branche comprend au moins trois découpes (14).
8. Etrier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la branche (2) est courbée à la manière d'une seconde demi-arche et vient se refermer
sur la demi-arche a proximité de l'oeillet.
9. Etrier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la demi-arche (1), l'oeillet (4) et la poutre du plancher (5a) sont réalisés à partir
d'une tige en acier ressort.
10. Etrier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'oeillet (4) est pourvu d'une fente (20) d'introduction d'une étrivière.
1. Horse riding stirrup comprising a single half-arch (1) linking a first end of a floor
(5) of the stirrup and an eyelet (4) for mounting the stirrup on a stirrup leather
and a means for securing the foot in the stirrup suitable for allowing a rapid disengagement
of the foot from the stirrup in the event of a fall, the securing means consisting
of a curved elongate branch (2) comprising a proximal end (2a) attached to a second
end of the floor (5) and a free distal end (2b), characterized in that the curved elongate branch comprises, from its proximal end, a first rigid segment
(21), a second segment (22) comprising means (13, 14) arranged so as to produce at
least one area of reduced stiffness allowing the branch (2) to bend in at least a
first direction and a third segment (23) terminated by the free distal end (2b).
2. Stirrup according to Claim 1, characterized in that the means (13, 14) are arranged so as to render the branch flexible in a backward
direction (B) in relation to the direction of introduction of the foot of the horse
rider into the stirrup and stiff in a forward opposite direction (A).
3. Stirrup according to Claim 2, characterized in that the means arranged so as to render the branch flexible in the backward direction
(B) comprise at least one slot (13) on at least a front part of the branch relative
to an axis (α) passing through the proximal and distal ends of the branch, the front
part corresponding to the front of the foot of the horse rider, the edges facing the
slot (13) moving apart upon the application of a force from front to back on the distal
end of the branch which causes the branch to bend backwards whereas the edges facing
the slot abut together under the action of a force applied from back to front on the
distal end of the branch which causes the branch to resist in the forward direction.
4. Stirrup according to one of the preceding claims, characterized in that the means (13, 14) comprise at least one transversal cutout (14) relative to a front-rear
axis of the stirrup, the cutout forming an area of reduced stiffness allowing the
branch (2) to bend in the transversal direction.
5. Stirrup according to Claims 3 and 4, characterized in that said at least one slot starting from a front edge of the branch opens into a transversal
cutout (14).
6. Stirrup according to any one of Claims 3 to 5, characterized in that the branch comprises at least two slots (13).
7. Stirrup according to any one of Claims 3 to 5, characterized in that the branch comprises at least three cutouts (14).
8. Stirrup according to one of the preceding claims, characterized in that the branch (2) is curved in the manner of a second half-arch and closes onto the
half-arch in proximity to the eyelet.
9. Stirrup according to one of the preceding claims, characterized in that the half-arch (1), the eyelet (4) and the beam of the floor (5a) are produced from
a rod made of spring steel.
10. Stirrup according to one of the preceding claims, characterized in that the eyelet (4) is provided with a slot (20) with the introduction of a stirrup leather.
1. Steigbügel für den Reitsport, umfassend einen einzigen Halbbogen (1) zur Verbindung
zwischen einem ersten Ende eines Bodens (5) des Steigbügels und einer Öse (4) zur
Montage des Steigbügels auf einem Steigbügelriemen und ein Mittel zum Halten des Fußes
in dem Steigbügel, das derart vorgesehen ist, dass es eine rasche Freigabe des Fußes
aus dem Steigbügel im Falle eines Sturzes ermöglicht, wobei das Haltemittel von einem
gekrümmten länglichen Schenkel (2) gebildet ist, umfassend ein proximales Ende (2a),
das mit einem zweiten Ende des Bodens (5) verbunden ist, und ein freies distales Ende
(2b), dadurch gekennzeichnet, dass der gekrümmte längliche Schenkel von seinem proximalen Ende aus ein erstes steifes
Segment (21), ein zweites Segment (22), das Mittel (13, 14) umfasst, die derart angeordnet
sind, dass sie mindestens eine Zone von geringerer Steifigkeit bilden, die ein Biegen
des Schenkels (2) in mindestens eine erste Richtung ermöglicht, und ein drittes Segment
(23) umfasst, das durch das freie distale Ende (2b) beendet ist.
2. Steigbügel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel (13, 14) derart angeordnet sind, dass sie den Schenkel in eine hintere
Richtung (B) in Bezug zur Einführrichtung des Fußes des Reiters in den Steigbügel
biegsam und in eine entgegengesetzte vordere Richtung (A) steif machen.
3. Steigbügel nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel, die derart angeordnet sind, dass sie den Schenkel in die hintere Richtung
(B) biegsam machen, mindestens einen Schlitz (13) auf mindestens einem vorderen Teil
des Schenkels in Bezug zu einer Achse (α), die durch die proximalen und distalen Enden
des Schenkels verläuft, umfassen, wobei der vordere Teil dem Vorderfuß des Reiters
entspricht, wobei sich die gegenüberliegenden Ränder des Schlitzes (13) beim Anlegen
einer Kraft von vorne nach hinten auf das distale Ende des Schenkels voneinander entfernen,
wodurch der Schenkel nach hinten gebogen wird, während die gegenüberliegenden Ränder
des Schlitzes unter der Wirkung einer Kraft, die von hinten nach vorne auf das distale
Ende des Schenkels ausgeübt wird, zum Anschlag gelangen, wodurch der Schenkel nach
vorne hin einen Widerstand ausübt.
4. Steigbügel nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel (13, 14) mindestens einen Quereinschnitt (14) in Bezug zu einer Vorder-Hinterachse
des Steigbügels umfassen, wobei der Einschnitt eine Zone von geringerer Steifigkeit
bildet, die ein Biegen des Schenkels (2) in Querrichtung ermöglicht.
5. Steigbügel nach den Ansprüchen 3 und 4, dadurch gekennzeichnet, dass der mindestens eine Schlitz, der von einem vorderen Rand des Schenkels ausgeht, in
einen Quereinschnitt (14) mündet.
6. Steigbügel nach einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass der Schenkel mindestens zwei Schlitze (13) umfasst.
7. Steigbügel nach einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass der Schenkel mindestens drei Einschnitte (14) umfasst.
8. Steigbügel nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Schenkel (2) in der Art eines zweiten Halbbogens gekrümmt ist und sich auf dem
Halbbogen in der Nähe der Öse wieder schließt.
9. Steigbügel nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Halbbogen (1), die Öse (4) und der Träger des Bodens (5a) aus einer Stange aus
Federstahl hergestellt sind.
10. Steigbügel nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Öse (4) mit einem Schlitz (20) zur Einführung eines Steigbügelriemens versehen
ist.