[0001] La présente invention concerne un dispositif de verrouillage d'aiguillage ferroviaire,
notamment du type de ceux concernés par la norme NF F 52-162.
[0002] Ces dispositifs sont également connus sous la dénomination verrous « VCC » (pour
Verrou Carter Coussinet). Il est nécessaire d'utiliser ces dispositifs par paire,
puisqu'il faut un verrou par aiguille : les deux verrous sont commandés ensemble par
un élément de liaison indéformable. Dans le cadre de l'invention, et par soucis de
concision, on ne décrira qu'un verrou seul, bien que destiné à fonctionner par paire,
et on utilisera indifféremment le terme « dispositif de verrouillage d'aiguillage
ferroviaire » et le terme plus concis de « verrou ».
[0003] Le document
WO 99/20513 décrit un dispositif de verrouillage d'aiguillage avec deux verroux en liaison.
[0004] Ces paires de verrous assurent la manoeuvre et le verrouillage de l'aiguille fermée
contre sa contre-aiguille (c'est-à-dire la portion de rail correspondante), la manoeuvre
et le calage de l'aiguille en position ouverte. La détection de la lame d'aiguille
ouverte correctement écartée de sa contre-aiguille, la détection de la position de
la lame correctement fermée contre sa contre-aiguille, et la détection du verrou de
lame fermée en position de verrouillage sont assurées par un contrôleur de verrou.
[0005] Chaque verrou comporte généralement un bâti protégé par un couvercle, un bras de
verrouillage associé à une « main » (décrite plus loin). L'ensemble, usuellement appelé«
C-main », fonctionne en accord avec un ensemble de verrouillage et un contrôleur de
verrou, appelé également détecteur de verrou.
[0006] On peut décomposer ce verrou en deux parties : une partie fixe liée au bâti, qu'on
vient solidariser à la contre-aiguille et qui est destinée à être fixée à l'extérieur
de la voie, et une partie mobile, qui est entraînée par un organe de commande commun
aux deux verrous et qui est liée mécaniquement à l'aiguille, cette partie mobile assurant
l'application de l'aiguille contre la contre-aiguille, son verrouillage sur la partie
fixe, et le fonctionnement du contrôleur. Elle autorise aussi le déplacement longitudinal
de l'aiguille par rapport à sa contre-aiguille sous l'effet de sollicitations diverses.
[0007] Ces verrous intègrent un boulon creux comprenant une vis équipée d'une tête dite
« marteau », un écrou auto-chanfreiné ou sécurisé et au moins une rondelle s'interposant
entre vis et écrou. La vis est percée axialement d'un orifice traversant, permettant
le passage d'un piston, généralement en bronze, à l'intérieur dudit orifice libre
en translation. Elle sera désignée ci-après sous le terme de vis creuse.
[0008] Ce boulon à tête marteau assure plusieurs fonctions : il permet de positionner et
fixer le bâti contre l'âme de la contre-aiguille, et il autorise la libre translation
du piston mentionné plus haut qui doit prendre appui sur la lame d'aiguille pour manoeuvrer
le contrôleur localisé de l'autre côté de la contre-aiguille.
[0009] Ce boulon creux se trouve soumis à différentes contraintes mécaniques, notamment
aux efforts de serrage, et aux vibrations créés par les passages des véhicules ferroviaires
sur les voies. Ces contraintes peuvent finir par provoquer la rupture de la vis, le
plus souvent localisées dans la zone où la vis se raccorde à sa tête marteau, au niveau
de laquelle se concentrent les contraintes mécaniques, du fait du grand changement
de section entre le corps de la vis d'une part, et la tête marteau d'autre part.
[0010] L'invention a alors pour but de remédier au moins en partie à cet inconvénient. Elle
a pour but d'améliorer la conception des boulons creux utilisés dans les verrous,
notamment en vue de diminuer les risques de casse de ceux-ci.
[0011] L'invention a pour objet un dispositif de verrouillage d'aiguillage ferroviaire comprenant
une partie fixe destinée à être solidarisée à un rail contre-aiguille et une partie
mobile par rapport à ladite partie fixe et destinée à être fixée sur l'aiguille correspondante.
La partie mobile permet l'application de l'aiguille sur le rail contre-aiguille et
son verrouillage au moyen d'un bras de verrouillage destiné à être entraîné par un
organe de manoeuvre de l'aiguillage. La partie fixe comprend un boulon à vis creuse
dans laquelle coulisse un piston destiné à être actionné par l'aiguille afin de commander
le contrôleur dudit dispositif de verrouillage. La vis creuse, selon l'invention,
comporte un corps de vis et une tête marteau qui est distincte du corps de vis et
qui est solidarisée à celui-ci.
[0012] Grâce à cette vis creuse en deux parties, il s'est avéré que les efforts mécaniques
auxquels elle était soumise pouvaient être mieux répartis, notamment sur toute la
longueur de la liaison mécanique prévue entre le corps de vis et sa tête, et non plus
se concentrer majoritairement au niveau de la base de la tête de vis. On augmente
ainsi significativement la tenue à l'effort de la vis, donc du boulon dans son ensemble.
[0013] De préférence, le corps de vis et sa tête marteau sont solidarisés par engagement
d'une extrémité du corps de vis dans un orifice (traversant) pratiqué dans la tête
marteau.
[0014] Plus particulièrement, on peut prévoir que la solidarisation se fasse par emmanchement
conique du corps de vis dans l'orifice pratiqué dans la tête marteau.
[0015] Ainsi, les contraintes mécaniques sont réparties sur toute la longueur de l'interface,
par exemple conique dans le cas d'un emmanchement conique, entre les deux pièces,
longueur que l'on peut adapter en fonction des besoins et du dimensionnement des pièces.
[0016] Optionnellement, le corps de vis et sa tête marteau sont munis de moyens de positionnement
relatif, notamment des moyens de centrage radial par rapport à l'axe du corps de vis.
[0017] Il peut notamment s'agir d'un pion sur l'une des pièces coopérant avec une échancrure
de forme complémentaire sur l'autre pièce, par exemple d'un pion saillant radialement
à l'extrémité du corps de vis et coopèrant avec une échancrure de forme complémentaire
dans l'orifice de la tête marteau dans lequel est engagée ladite extrémité du corps
de vis.
[0018] Ces moyens de positionnement relatif facilitent le montage du boulon : ils viennent
aider l'opérateur à orienter correctement la tête marteau par rapport à l'axe de la
vis creuse avant le serrage avec l'écrou (La tête marteau n'a en effet pas une forme
de révolution par rapport à l'axe de la vis), ce qui présente tout particulièrement
un intérêt quand vis et tête marteau sont assemblées sur site. Quand on prévoit plutôt
d'assembler les pièces en usine, on peut ne pas y avoir recours ou réaliser le détrompage
différemment.
[0019] On peut prévoir de munir la vis creuse, notamment le corps de vis, de moyens anti-rotation
de l'écrou associé : Ils permettent d'empêcher la rotation de la vis quand on vient
serrer la vis sur le bâti avec l'écrou.
[0020] Ces moyens anti-rotation peuvent prendre la forme d'au moins une zone saillante ou
en creux sur la face d'extrémité du corps de vis opposée à l'extrémité engagée dans
la tête marteau, apte à former une prise pour / s'engager dans un outil présentant
la forme complémentaire de cette zone saillante ou en creux.
[0021] L'écrou associé à la vis creuse est de préférence un écrou auto-freiné.
[0022] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un
mode de réalisation particulier, non limitatif, en référence aux figures suivantes:
- Figure 1 : une vue cavalière de la partie fixe d'un verrou selon l'invention,
- Figure 2 : une vue cavalière de la partie mobile du verrou selon la figure 1,
- Figure 3 : une vue de dessus du verrou complet monté sur un ensemble aiguille/contre-aiguille
avec la partie fixe et la partie mobile selon les figures 1 et 2,
- Figure 4 : une vue latérale du verrou complet monté sur un ensemble aiguille/contre-aiguille
avec la partie fixe et la partie mobile selon les figures 1 à 3, représentant en outre
le contrôleur du verrou,
- Figure 5 : une vue cavalière de la vis creuse et de sa tête marteau associée, selon
l'invention, et appartenant à la partie fixe du verrou selon la figure 1,
- Figure 6 : une seconde vue cavalière de la vise creuse et de sa tête marteau, après
rotation de 180° de la représentation selon la figure 5.
[0023] Ces figures sont très schématiques et ne respectent pas nécessairement l'échelle
entre les différents éléments représentés afin d'en faciliter la lecture. Les mêmes
éléments portent les mêmes références dans l'ensemble des figures. Tous les composants
du verrou ne sont pas nécessairement représentés ou décrits en détails, seuls ceux
important à l'invention le sont. Il est à noter que toutes les indications de disposition
dans l'espace, de type « haut », « bas », « supérieur », « inférieur », « latéral
» se comprennent en considérant le verrou en position de fonctionnement sur une voie
ferrée.
[0024] Les figures 1 à 4 décrivent donc le verrou V dans son ensemble, tandis que les figures
5 et 6 se concentrent sur les composants visés plus particulièrement par l'invention.
Le principe de fonctionnement d'un verrou muni de son contrôleur est connu en soi
et ne sera pas décrit en détails.
[0025] La figure 1 représente la partie fixe PF du verrou V, celle fixée, en fonctionnement,
au bord extérieur du rail contre-aiguille. Elle comporte un bâti 1 en métal, usiné
pour s'adapter à la forme de la contre-aiguille, de l'aiguille et de la forme de la
voie ferroviaire. Ce bâti 1 présente un corridor de translation et une chambre de
verrouillage, elle-même usinée pour satisfaire les conditions d'ouverture de l'aiguillage,
de façon connue.
[0026] La partie fixe PF du verrou comporte aussi une plaque de base 2, en métal également,
fixée au bâti 1 par des vis 3, et un support 4 vis-à-vis d'une fourrure de glissement
5 sur laquelle la lame d'aiguille se déplace. Le support 4 de la fourrure 5 est inséré
dans le bâti 1 et fixé sur la plaque de base 2 par un pion de centrage et une vis
6. La partie fixe comprend aussi un boulon creux 7 comprenant une vis creuse 71 qui
traverse une paroi du bâti et qui est équipée d'une tête marteau 72, d'une rondelle
élastique 73 et d'un écrou auto-freiné 74, dans lequel coulisse un piston 75 (représenté
à la figure 4) en bronze qui commande le contrôleur 30. Elle comprend aussi une pièce
de verrouillage en bronze 8 fixée au bâti 1 par une vis 9. Elle prévoit aussi deux
demi-colliers 10 pour la fixation des câbles des contrôleurs, et deux mâchoires 11
et leurs fixations 12 plaquant le bâti 1 contre le pied de la contre-aiguille. Elle
prévoit aussi un capot de protection 13 et une trappe d'accès 14 facilitant l'accès
pour diverses opérations de maintenance.
[0027] La figure 2 représente la partie mobile PM du verrou, celle fixée à l'aiguille. Elle
comprend un bras de verrouillage 15 (« C») en métal muni d'une branche de commande
16. Le bras de verrouillage est guidé le long de la fourrure de glissement 5 de la
figure 1 par la glissière inférieure 15A et repose sur la plaque de base par l'intermédiaire
d'un patin de glissement 17. Un trou 18 à l'extrémité de la branche de commande 16
permet la fixation de la tringle de connexion permettant une commande commune aux
deux verrous d'un système d'aiguillage complet, par l'intermédiaire d'un axe non représenté.
La « main » de fixation 19 est fixée contre l'âme de la lame d'aiguille par l'intermédiaire
de deux trous oblongs 20, de façon à autoriser un déplacement longitudinal de la lame
d'aiguille, dû notamment à des phénomènes de dilatation. L'ensemble de verrouillage
« C-main » est fixé à la lame d'aiguille par des boulons à tête marteau 21 équipés
de rondelles et d'un écrou auto-freiné, l'ensemble étant sécurisé par une goupille
fendue 22. La tête de verrouillage de l'ensemble « C-main » est équipée d'un patin
de glissement de tête 23 tenu mécaniquement par une vis 24 et d'une encoche 25 servant
au guidage du bras de commande du contrôleur. Le bras de verrouillage « C » et la
main de fixation sont maintenus solidaires par un axe et unebague, ce qui autorise
un mouvement de rotation du « C » par rapport à la « main ».
[0028] La figure 3 est une vue de dessus de l'ensemble du verrou V associant les parties
fixe PF et mobile PM des figures 1 et 2, en position ouverte, la partie fixe étant
solidarisée à un rail contre-aiguille 26 et la partie mobile étant solidarisée à l'aiguille
27. En position fermée, l'aiguille est plaquée contre sa contre-aiguille par un mouvement
relatif entre partie fixe et partie mobile du verrou, puis bloquée en position.
[0029] La figure 4 est une vue latérale du verrou V, qui montre l'écrou 74 du boulon creux
7, son piston 75 et le contrôleur de verrou 30 associé au verrou V, le verrou étant
en position fermée-verrouillée.
[0030] Les figures 5 et 6 représentent, de façon isolée, la vis creuse 71 associée à sa
tête marteau 72. La vis creuse 71 est percée d'un orifice cylindrique O traversant
en son centre, sur toute sa longueur le long de son axe longitudinal X, de façon à
permettre le coulissement libre du piston 75.
[0031] Selon les solutions techniques antérieures, cette vis creuse était d'un seul tenant
avec sa tête.
[0032] Ici, et selon l'invention, la vis se décompose en un corps de vis 71 (désigné aussi
indifféremment sous le terme de tige creuse filetée dans le présent texte), qui est
fileté sur une partie de sa longueur au moins L2, qui est assemblée à une tête marteau
72, qui est une pièce distincte. Les deux pièces sont liées mécaniquement par emmanchement
conique de l'une des extrémités de la tige filetée 71 dans un orifice traversant dans
la tête marteau 72. Ce type de montage est connu en soi : la tige est insérée en force
dans l'orifice, dans une zone où les deux composants présentent une forme conique
complémentaire, de façon à assurer un coincement de la tige 71 dans l'orifice de la
tête marteau 72. La liaison mécanique ainsi réalisée est solide (bien qu'il reste
éventuellement possible de les désolidariser ultérieurement, le cas échéant). Cette
interface de liaison sur une longueur L1 de la tige filetée 71 permet de répartir
les efforts, au lieu, comme dans les solutions antérieures, de les concentrer à la
base de la tête marteau 72. La réduction des contraintes au niveau de la base de la
tête marteau 72 est considérable. Il a été mesuré que les contraintes internes maximales
à l'intérieur du boulon 7 étaient réduites d'au moins 50%, et même atteignaient une
réduction de 70%, en utilisant une vis en deux parties, ce qui conduit à diminuer
drastiquement le nombre de casses, donc à limiter/espacer les interventions d'opérateur
sur cette partie du verrou.
[0033] La figure 5, plus particulièrement, représente également un creux 77 délimitant un
espace sensiblement cubique/parallélépipédique sur la tige filetée 71, sur sa face
d'extrémité opposée à celle assemblée à la tête marteau 72. Ce creux 77 est un moyen
anti-rotation de la tige filetée 71 : L'opérateur vient la serrer à l'aide de l'écrou
74 sur le bâti en engageant un outil présentant une tête de forme complémentaire dans
ce creux, empêchant ainsi la tige de tourner en même temps que l'écrou lors du serrage.
On peut bien sûr prévoir des formes différentes pour ce creux 78, tant qu'on choisit
un volume qui n'est pas de révolution par rapport à l'axe X de la tige filetée 71.
On peut aussi inverser la complémentarité des formes entre vis et outil, en prévoyant
un pion ou autre élément saillant sur la face d'extrémité de la tige filetée 71, destinée
à coopérer avec une tête de l'outil présentant alors un creux de forme complémentaire.
[0034] La figure 6, plus particulièrement, représente également des moyens de centrage relatifs
entre la tige filetée 71 et la tête marteau 72, sous la forme d'un pion saillant radialement
76 à l'extrémité de la tige filetée solidarisée à la tête 72, coopérant avec une échancrure
de forme complémentaire présente au niveau de l'orifice conique de la tête 72 accueillant
la tige filetée 71. Ainsi, avant le serrage avec l'écrou, l'opérateur peut facilement
repérer comment positionner en orientation radiale par rapport à l'axe X les deux
pièces entre elles. En effet, comme représenté aux figures, la tête marteau 72 présente
une forme spécifique qui n'est pas de révolution par rapport à l'axe X, et il est
important qu'elle soit positionnée correctement. Bien sûr, on peut choisir d'autres
moyens de centrage/détrompage pour positionner les deux pièces l'une par rapport à
l'autre, par exemple en inversant le positionnement de la partie mâle (pion, forme
saillante) et de la partie femelle (creux) desdits moyens.
[0035] D'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. Ainsi, on peut envisager
d'autres liaisons mécaniques pour solidariser la tige filetée 71 et sa tête marteau
72, tant qu'elles permettent un contact entre les deux pièces sur une longueur suffisante
pour répartir les efforts.
[0036] Le procédé de serrage du boulon selon l'invention reste le même qu'avec la vis en
un seul tenant des solutions antérieures. Il est simplement précédé de l'assemblage
du corps de vis à la tête marteau, soit préalablement, soit lors de l'installation
du verrou.
1. Dispositif de verrouillage (V) d'aiguillage ferroviaire comprenant une partie fixe
(PF) destinée à être solidarisée à un rail contre-aiguille (26) et une partie mobile
(PM) par rapport à ladite partie fixe et destinée à être fixée sur l'aiguille (27)
correspondante, ladite partie mobile permettant l'application de l'aiguille sur le
rail contre-aiguille et son verrouillage au moyen d'un bras de verrouillage (15) destiné
à être entraîné par un organe de manoeuvre de l'aiguillage, la partie fixe comprenant
un boulon (7) à vis creuse dans laquelle coulisse un piston (75) destiné à être actionné
par l'aiguille afin de commander le contrôleur (30) dudit dispositif de verrouillage,
caractérisé en ce que la vis creuse comporte un corps de vis (71) et une tête marteau (72) qui est distincte
du corps de vis et qui est solidarisée à celui-ci.
2. Dispositif (V) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le corps de vis (71) et sa tête marteau (72) sont solidarisés par engagement d'une
extrémité du corps de vis dans un orifice pratiqué dans la tête marteau.
3. Dispositif (V) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le corps de vis (71) et sa tête marteau (72) sont solidarisés par emmanchement conique
du corps de vis dans l'orifice pratiqué dans la tête marteau.
4. Dispositif (V) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le corps de vis (71) et sa tête marteau (72) sont munis de moyens de positionnement
relatif (76).
5. Dispositif (V) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de positionnement relatif sont des moyens de centrage radial par rapport
à l'axe du corps de vis.
6. Dispositif (V) selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens de positionnement relatif comportent un pion (76) sur l'une des pièces
coopérant avec une échancrure de forme complémentaire sur l'autre pièce.
7. Dispositif (V) selon les revendications 2 et 6, caractérisé en ce que le pion (76) est saillant radialement à l'extrémité du corps de vis (71) et coopère
avec une échancrure de forme complémentaire dans l'orifice de la tête marteau (72)
dans lequel est engagée ladite extrémité du corps de vis.
8. Dispositif (V) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps de vis (71) est muni de moyens anti-rotation (78) de l'écrou associé (74).
9. Dispositif (V) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens anti-rotation comportent au moins une zone saillante ou en creux (78)
sur la face d'extrémité du corps de vis (71) opposée à l'extrémité engagée dans la
tête marteau (72).
10. Dispositif (V) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'écrou (74) associé à la vis creuse est un écrou auto-freiné.
1. Railway switch locking device (V) comprising a fixed part (PF) intended to be attached
to a stock rail (26) and a mobile part (PM) which is mobile relative to said fixed
part and intended to be fixed to the corresponding switch (27), said mobile part allowing
the switch to be applied to the stock rail and locked by means of a locking arm (15)
intended to be driven by a switch operating member, the fixed part comprising a bolt
(7) with hollow screw in which slides a piston (75) intended to be actuated by the
switch in order to control the monitor (30) of said locking device, characterized in that the hollow screw comprises a screw body (71) and a hammer head (72) which is separate
from the screw body and which is attached thereto.
2. Device (V) according to the preceding claim, characterized in that the screw body (71) and its hammer head (72) are attached by engaging an end of the
screw body in an orifice formed in the hammer head.
3. Device (V) according to the preceding claim, characterized in that the screw body (71) and its hammer head (72) are attached by tapered fitting of the
screw body in the orifice formed in the hammer head.
4. Device (V) according to one of the preceding claims, characterized in that the screw body (71) and its hammer head (72) are provided with relative positioning
means (76).
5. Device (V) according to the preceding claim, characterized in that the relative positioning means are radial centring means relative to the axis of
the screw body.
6. Device (V) according to either of Claims 4 and 5, characterized in that the relative positioning means comprise a pin (76) on one of the pieces cooperating
with a recess of complementary form on the other piece.
7. Device (V) according to Claims 2 and 6, characterized in that the pin (76) protrudes radially at the end of the screw body (71) and cooperates
with a recess of complementary form in the orifice of the hammer head (72) in which
said end of the screw body is engaged.
8. Device (V) according to one of the preceding claims, characterized in that the screw body (71) is provided with means (78) for preventing the rotation of the
associated nut (74).
9. Device (V) according to the preceding claim, characterized in that the rotation-prevention means comprise at least one protruding or hollow area (78)
on the end face of the screw body (71) opposite the end engaged in the hammer head
(72).
10. Device (V) according to one of the preceding claims, characterized in that the nut (74) associated with the hollow screw is a self-locking nut.
1. Verriegelungsvorrichtung (V) einer Eisenbahnweiche, die einen ortsfesten Teil (PF),
der dazu bestimmt ist, fest mit einer Hauptschiene (26) verbunden zu werden, und einen
Teil (PM) enthält, der bezüglich des ortsfesten Teils beweglich und dazu bestimmt
ist, am entsprechenden Weichenteil (27) befestigt zu werden, wobei der bewegliche
Teil das Aufbringen des Weichenteils auf die Hauptschiene und seine Verriegelung mittels
eines Verriegelungsarms (15) erlaubt, der dazu bestimmt ist, von einem Betätigungsorgan
der Weiche angetrieben zu werden, wobei der ortsfeste Teil einen Bolzen (7) mit Hohlschraube
enthält, in der ein Kolben (75) gleitet, der dazu bestimmt ist, von dem Weichenteil
betätigt zu werden, um den Regler (30) der Verriegelungsvorrichtung zu steuern, dadurch gekennzeichnet, dass die Hohlschraube einen Schraubenkörper (71) und einen Hammerkopf (72) aufweist, der
sich vom Schraubenkörper unterscheidet und fest mit diesem verbunden ist.
2. Vorrichtung (V) nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass der Schraubenkörper (71) und sein Hammerkopf (72) durch Einführen eines Endes des
Schraubenkörpers in eine im Hammerkopf hergestellte Öffnung fest miteinander verbunden
werden.
3. Vorrichtung (V) nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass der Schraubenkörper (71) und sein Hammerkopf (72) durch konisches Einpassen des Schraubenkörpers
in die im Hammerkopf hergestellte Öffnung fest verbunden werden.
4. Vorrichtung (V) nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Schraubenkörper (71) und sein Hammerkopf (72) mit Einrichtungen (76) zur relativen
Positionierung versehen sind.
5. Vorrichtung (V) nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtungen zur relativen Positionierung Einrichtungen zur radialen Zentrierung
bezüglich der Achse des Schraubenkörpers sind.
6. Vorrichtung (V) nach einem der Ansprüche 4 oder 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtungen zur relativen Positionierung einen Stift (76) auf einem der Bauteile
aufweisen, der mit einer Einkerbung komplementärer Form auf dem anderen Bauteil zusammenwirkt.
7. Vorrichtung (V) nach den Ansprüchen 2 und 6, dadurch gekennzeichnet, dass der Stift (76) radial am Ende des Schraubenkörpers (71) vorsteht und mit einer Einkerbung
komplementärer Form in der Öffnung des Hammerkopfs (72) zusammenwirkt, in die das
Ende des Schraubenkörpers eingeführt ist.
8. Vorrichtung (V) nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Schraubenkörper (71) mit Drehsperreinrichtungen (78) der zugeordneten Mutter
(74) versehen ist.
9. Vorrichtung (V) nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass die Drehsperreinrichtungen mindestens eine vorspringende oder vertiefte Zone (78)
auf der Endseite des Schraubenkörpers (71) entgegengesetzt zum in den Hammerkopf (72)
eingeführten Ende aufweisen.
10. Vorrichtung (V) nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die der Hohlschraube zugeordnete Mutter (74) eine selbstbremsende Mutter ist.