[0001] L'invention concerne les dispositifs de maquillage, en particulier mais non exclusivement
ceux destinés au maquillage des cils et/ou des sourcils.
[0002] On connaît, par exemple du document
FR-2 504 788, un dispositif de maquillage dans lequel le réservoir est muni au niveau de son col
d'un essoreur comprenant à son extrémité inférieure des languettes radiales s'étendant
au repos dans un plan perpendiculaire à une direction d'extraction de l'applicateur
hors du réservoir. Les extrémités libres des languettes sont distantes les unes des
autres, ménageant ainsi une ouverture circulaire au centre de l'essoreur. Un tel agencement
permet, lors de l'extraction de l'applicateur hors du réservoir, d'ôter le produit
excédentaire de la surface de la brosse. Toutefois, du produit de maquillage s'accumule
à l'extrémité libre de la brosse, ce produit étant mal éliminé par l'essoreur en raison
de l'orifice central de ce dernier. Cet amas de produit excédentaire, souvent appelé
noisette, doit pourtant être éliminé par l'utilisatrice avant de mettre l'applicateur
en contact avec les cils, sinon il se dépose tel quel sur les cils. Or il s'avère
malaisé pour l'utilisatrice d'éliminer cet amas de la brosse dans la mesure où elle
tient le plus souvent le réservoir dans une main et l'applicateur dans l'autre. Elle
peut tenter d'ôter la noisette en mettant l'extrémité de l'applicateur en contact
avec l'intérieur du col mais cette manoeuvre, incertaine quant à son résultat, est
également peu aisée à effectuer.
[0003] Un but de l'invention est d'améliorer l'essorage de l'applicateur pour faciliter
le maquillage.
[0004] A cet effet, on prévoit selon l'invention un dispositif de maquillage, notamment
pour le maquillage des cils et/ou des sourcils, comprenant :
- un réservoir,
- un applicateur, et
- un essoreur comprenant des soufflets et des racles s'étendant en saillie des soufflets
afin de racler l'applicateur.
[0005] Ainsi, les soufflets permettent aux racles de s'éloigner les unes des autres en s'écartant
(même en ce qui concerne leur base) et ce indépendamment de toute déformation éventuelle
de la racle. L'essoreur peut donc, bien davantage que dans l'art antérieur, épouser
la forme du profil de l'applicateur et ce sur toute la longueur de ce dernier au fur
et à mesure de l'extraction de l'applicateur hors du réservoir. Cela est particulièrement
avantageux si le profil transversal de l'embout de l'applicateur est non constant
le long de l'applicateur. Ce caractère variable peut concerner le profil d'une âme
de l'embout, le profil d'une surface enveloppe des poils ou des dents de l'embout,
ou encore les deux à la fois. L'essoreur peut donc si besoin s'ouvrir sur une grande
amplitude pour s'adapter à la plus grande section de l'applicateur, et puis se rétracter
élastiquement pour s'adapter à une ou plusieurs sections étroites de l'applicateur.
En particulier, à l'extrémité de ce dernier, l'essoreur se referme afin d'éliminer
la noisette. L'utilisatrice extrait donc du réservoir un applicateur exempt d'un amas
de produit à son extrémité. L'invention évite aussi le défaut de certains essoreurs
connus qui, en dépit de leur profil tronconique au repos, tendent à prendre au contact
de l'embout à essorer une configuration cylindrique en fourreau ou en manchon, de
sorte que la surface de l'essoreur s'applique contre l'embout et glisse dessus sans
l'essorer. Grâce aux soufflets, l'essoreur de l'invention préserve l'orientation de
ses racles durant l'essorage. De plus, l'invention autorise à donner à la paroi de
l'essoreur une épaisseur fine, afin de limiter les efforts exercés sur l'embout, ce
qui le préserve, notamment ses fibres, ses poils ou ses dents le cas échéant, et toute
sa surface en général. Cela préserve aussi en retour l'essoreur.
[0006] Avantageusement, le dispositif est agencé de sorte que les racles s'étendent dans
un plan perpendiculaire à une direction d'extraction de l'applicateur hors du réservoir
au moins lorsqu'une tige de l'applicateur s'étend en regard de l'essoreur.
[0007] Ainsi, les racles ont une orientation particulièrement propice à un effet de raclage
maximal de la surface de l'applicateur.
[0008] Avantageusement, chaque racle présente une extrémité libre de forme concave.
[0009] Ainsi, l'applicateur ayant généralement une section localement de forme convexe,
les racles épouseront particulièrement bien la forme de sa section. Cela permet de
réaliser un essorage uniforme tout autour de l'axe longitudinal de l'applicateur,
par exemple en vue de laisser sur l'applicateur une quantité de produit constante
autour de l'axe.
[0010] De préférence, chaque racle présente une extrémité libre dépourvue de coin entre
ses deux extrémités.
[0011] Avantageusement, chaque racle présente une extrémité libre de forme courbe.
[0012] Ainsi, l'applicateur ayant le plus souvent lui aussi une section de forme courbe,
on obtient à nouveau un essorage régulier de la section de l'applicateur autour de
l'axe.
[0013] On pourra prévoir que les racles présentent des extrémités libres qui s'étendent
dans le prolongement les unes des autres, de préférence continûment, au moins lorsque
l'applicateur est tout entier hors du réservoir.
[0014] Avantageusement, le dispositif est agencé de sorte que l'essoreur ménage une ouverture
pour le réservoir au moins lorsque l'applicateur est tout entier hors du réservoir.
[0015] Avantageusement, le dispositif est agencé de sorte que l'essoreur obture le réservoir
au moins lorsque l'applicateur est tout entier hors du réservoir.
[0016] Ainsi, une évaporation d'un composant du produit de maquillage n'est pas à craindre
lorsque l'applicateur est utilisé. On préserve donc plus longtemps les propriétés
rhéologiques de ce produit, propriétés qui peuvent être d'une grande importance pour
la réussite du maquillage.
[0017] Avantageusement, l'applicateur comporte une tige comprenant une portion qui présente
une section plus petite qu'une autre portion de la tige et formant un logement, le
dispositif étant agencé de sorte que les racles s'étendent dans le logement lorsque
l'applicateur obture le réservoir.
[0018] Ainsi, on évite de solliciter inutilement la matière formant les racles et les soufflets
lorsque le dispositif n'est pas utilisé. On préserve donc les qualités d'élasticité
de cette matière plus longtemps.
[0019] Le dispositif pourra également présenter au moins l'un des caractéristiques suivantes
:
- les soufflets présentent des plis ;
- certains des plis sont en relief et d'autres sont en creux ;
- le nombre de plis en relief et le nombre de plis en creux sont chacun égal à six ;
et
- chaque racle s'étend entre deux plis en relief par référence à une direction circonférentielle
à un axe principal de l'essoreur.
[0020] On prévoit également selon l'invention un essoreur pour dispositif de maquillage,
comprenant des soufflets et des racles s'étendant en saillie des soufflets en direction
d'un axe principal de l'essoreur, afin de racler un applicateur dudit dispositif de
maquillage.
[0021] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la
description suivante d'un mode préféré de réalisation et de variantes donnés à titre
d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de maquillage selon un mode
préféré de réalisation de l'invention ;
- les figures 2, 3 et 4 sont des vues respectivement en perspective, en élévation et
de dessous de l'essoreur du dispositif de la figure 1 en configuration rétractée ;
- les figures 5 et 6 sont des vues en section respectivement suivant les plans V-V et
VI-VI de l'essoreur de la figure 4 ;
- les figures 7 à 9 sont des vues analogues aux figures 2 à 4 montrant l'essoreur en
configuration d'extension ;
- les figures 10 et 11 sont des vues de l'applicateur et de l'essoreur en perspective
illustrant respectivement l'applicateur avant son passage à travers l'essoreur lors
de l'extraction de l'applicateur hors du réservoir et durant son passage à travers
l'essoreur au cours de cette extraction ;
- les figures 12 à 17 sont des vues de côté illustrant la coopération de l'essoreur
et de l'applicateur dans d'autres modes de réalisation ;
- les figures 18 et 19 sont des vues en section d'un détail de l'essoreur et de la tige
respectivement dans deux variantes de réalisation ; et
- la figure 20 est une vue analogue à la figure 4 illustrant une variante de réalisation
de l'essoreur.
[0022] Dans la description qui suit, les termes « inférieur », « supérieur », « haut » et
« bas » se réfèrent au dispositif en position verticale tel qu'illustré à la figure
1.
[0023] Nous allons présenter en référence aux figures 1 à 11 et 18 un mode préféré de réalisation
du dispositif de maquillage selon l'invention. En l'espèce, ce dispositif 2 est destiné
au maquillage des cils. Dans d'autres modes de réalisation, le dispositif pourrait
être destiné au maquillage des sourcils ou d'autres parties du visage ou du corps.
[0024] Le dispositif 2 présente une direction longitudinale matérialisée par un axe principal
4. Sauf indication contraire, toutes les parties du dispositif sont à symétrie de
révolution autour de cet axe.
[0025] Le dispositif 2 comprend un réservoir 4 comportant une cuve 6 renfermant un produit
de maquillage 8 qui est en l'espèce du mascara. Le réservoir 4 comprend un col 10
surmontant la cuve 6 et de section plus étroite que cette dernière dans un plan perpendiculaire
à l'axe 4. Le col forme l'embouchure du réservoir.
[0026] Le dispositif 2 comporte un essoreur 12 fixé au réservoir 4 en étant enfilé dans
le col 10. A cette fin, l'essoreur 12 comprend un rebord 14 en appui sur un bord d'extrémité
supérieur du col 10 suivant la direction de l'axe 4. L'essoreur est en appui suivant
la direction radiale sur toute la hauteur du col contre la face interne de ce dernier.
Il s'étend également suivant la direction axiale 4 au-delà du col jusque dans la cuve
6.
[0027] Le dispositif 2 comporte enfin un applicateur 16 comprenant une tige 18, un embout
de maquillage 20 fixé à l'extrémité inférieure de la tige et un obturateur 22 fixé
à l'extrémité supérieure de la tige. L'obturateur est fixé rigidement à la tige et
sert de poignée pour la préhension de l'applicateur lors du maquillage. L'obturateur
22 présente une jupe inférieure 24 dans laquelle pénètre le col 10 lorsque l'obturateur
22 ferme le réservoir. Dans cette position, la tige 18 traverse le col 10 et l'essoreur
12 et s'étend dans la cuve. L'embout 20 s'étend dans la partie inférieure de la cuve
et baigne dans le produit 8. Le col 10 présente en l'espèce sur sa face externe un
filet non illustré tandis que la jupe 24 présente sur sa face interne un filet non
illustré coopérant avec le filet du col suivant un assemblage vis-écrou permettant
à l'obturateur d'être fixé au réservoir en obturant ce dernier. L'obturateur vient
alors en butée axiale contre le rebord 14 de l'essoreur pour réaliser une fermeture
étanche du réservoir.
[0028] On va maintenant décrire plus en détail l'essoreur 12, notamment en référence aux
figures 2 à 6 où l'essoreur présente sa configuration rétractée. Le rebord 14 dont
il a été question plus haut a une forme générale annulaire. Il présente une face supérieure
plane 26, une face inférieure plane 28 et une face latérale cylindrique 30. Les faces
26 et 28 s'étendent chacune dans un plan perpendiculaire à l'axe 4.
[0029] L'essoreur 12 comprend une jupe 32 présentant une partie haute 34 et une partie basse
36. La partie haute 34 est contiguë au rebord 14 à partir duquel elle s'étend vers
le bas en supposant verticale la direction de l'axe 4. La partie haute présente des
faces externe et interne cylindriques à section circulaire dans un plan perpendiculaire
à l'axe 4. La partie haute s'étend en l'espèce sur moins de la moitié de la hauteur
de la jupe 32 suivant l'axe 4 mais sur plus du tiers de cette hauteur.
[0030] La partie basse 36 présente des soufflets 37 délimités par des plis en relief 38
et des plis en creux 40 tels qu'observés depuis l'extérieur de l'essoreur lorsqu'il
se trouve hors du réservoir. On peut prévoir une diminution locale de l'épaisseur
de matière au niveau des plis pour favoriser l'effet de charnière. Les plis en relief
sont ici au nombre de six de même que les plis en creux 40 avec lesquels ils alternent
autour de l'axe 4. Ces plis sont répartis de façon régulière autour de l'axe 4. Le
nombre de plis pourra être augmenté ou diminué.
[0031] L'essoreur 12 comprend des éléments de raclage 42 que l'on peut désigner par le terme
de racles, de dents ou encore de volets. Les racles 42 sont ici au nombre de six et
sont identiques entres elles. Elles ont chacune une forme plane en présentant une
épaisseur relativement mince. Les six racles s'étendent dans un même plan perpendiculaire
à l'axe 4 comme on le voit notamment sur les figures 5 et 6. Chaque racle 42 présente
en l'espèce une arête 44 que nous qualifierons ici par commodité d'arête inférieure
centrale en raison de sa proximité avec l'axe 4. Cette arête a une forme courbe et
donne localement à la racle une forme concave. Les six arêtes 44 s'étendent dans le
prolongement les unes des autres et en continuité les unes avec les autres de sorte
que, dans la position rétractée de l'essoreur illustrée aux figures 2 à 6, ces arêtes
forment ensemble une ouverture centrale circulaire 46 en partie basse de l'essoreur.
Les arêtes 44, notamment, s'étendent dans un plan perpendiculaire à l'axe 4.
[0032] Chaque racle présente en outre deux arêtes rectilignes 48 que nous qualifierons ici
d'arêtes latérales. Pour chaque racle, chacune des deux arêtes latérales est en contact
linéaire avec une arête latérale 48 de l'une des racles adjacentes dans la position
rétractée. Chaque arête 48 s'étend depuis l'ouverture 46 à partir d'une des extrémités
de l'arête centrale 44. Les arêtes latérales 48 ont ici une orientation radiale à
l'axe 4. Chaque arête 48 a son autre extrémité située non loin d'un pli en relief
38 mais sans aller jusqu'à ce dernier. Cette extrémité est située au droit du pli
en relief correspondant.
[0033] La figure 5 présente ainsi une section de l'essoreur prise au niveau des plis en
relief 38. Les arêtes latérales 48 des racles coïncident avec le plan de cette section.
On observe que les plis 38 s'étendent ici dans le prolongement de la face externe
de la partie haute 34, parallèlement à l'axe 4. Sur la figure 6, la section est prise
cette fois au niveau des plis en creux 40, ce qui donne à la section de la partie
basse 36 une forme trapézoïdale.
[0034] L'intersection des soufflets avec les racles 42 définit des arêtes externes de ces
dernières. Ainsi, chaque racle présente une arête externe centrale 50 de forme circulaire
convexe et concentrique à l'arête centrale interne 44. La racle présente également
deux arêtes externes latérales 52 toutes deux de forme rectiligne. Les trois arêtes
50, 52 ne sont pas des arêtes de raclage au contraire des arêtes 44 et 48. Les arêtes
50 s'étendent au niveau des plis 40 dont elles constituent l'extrémité inférieure.
Chaque pli en creux 40 est en effet formé ici non par une ligne mais par une facette
triangulaire allongée dont la pointe est contiguë à la partie haute 34 et la base
est formée par l'arête 50 correspondante. Le pli 40 est donc ici formé par deux plis
en creux successifs. Les arêtes 52 forment l'extrémité inférieure des parois des soufflets
reliant les plis en relief 38 et les plis en creux 40.
[0035] La partie basse de l'essoreur en position rétracté telle qu'observée en vue d'extrémité
sur la figure 4 a donc une forme d'étoile à six branches. Cette étoile est percée
en son centre par l'ouverture 46 et présente des fentes formées par les arêtes 48
et s'étendant à partir de cette ouverture le long des branches respectives. Les branches
sont délimitées par les arêtes externes 52. On observe sur la figure 4 que, dans le
présent exemple, chaque racle 42 s'étend entre deux plis en relief 38 successifs par
référence à une direction 53 circonférentielle à l'axe 4. Autrement dit, chaque racle
s'étend dans un secteur angulaire délimité par l'axe (formant le sommet de l'angle)
et deux plis en relief 38 successifs.
[0036] Les figures 5 et 6 montrent que les racles 42 s'étendent, à l'intérieur de l'essoreur,
en direction de l'axe 4 radialement en saillie des autres parties de l'essoreur, notamment
des soufflets 37, de la partie haute 34 et du rebord 14.
[0037] L'essoreur 12 est de préférence réalisé d'une seule pièce en une matière élastique
telle qu'un élastomère, par exemple un élastomère thermoplastique. Pour leurs bonnes
propriétés de moulabilité et d'injection, on pourra choisir un TPE-S de type SEBS
(un élastomère thermoplastique à base styrène de type copolymère à blocs d'éthylène,
de butylène et de styrène), un TPE-O (un élastomère thermoplastique à base oléfine)
vulcanisé de type EPDM (éthylène propylène diène monomère) ou encore un TPE -U (un
thermoplastique à base uréthane). La dureté de la matière pourra être comprise entre
20 et 60 shores. L'absence de forme en dépouille permet de réaliser cette pièce par
moulage sans difficulté. Les arêtes 48 peuvent être réalisées après la sortie du moule
en découpant des fentes dans la paroi inférieure de l'essoreur.
[0038] Comme illustré aux figures 7 à 9, l'essoreur 12 peut avoir une configuration étendue
dans laquelle chaque racle 42 occupe une position plus éloignée de l'axe 4 que sa
position au repos illustrée sur les figures 2 à 6. Cela est vrai pour chaque point
de la racle. Les racles sont également éloignées les unes des autres de sorte que
les arêtes latérales 48 des racles adjacentes ne sont plus en contact les unes avec
les autres qu'au niveau de leur extrémité la plus éloignée de l'axe. Les arêtes centrales
44 sont elles aussi éloignées les unes des autres de sorte que l'ouverture 46 en grandissant
perd sa forme circulaire. Cette forme devient davantage celle d'une étoile grâce à
l'écartement des arêtes latérales 48 initialement contiguës.
[0039] Lors de cette extension, les plis en relief et en creux s'ouvrent pour permettre
un écartement des parois des soufflets 37. Une extension maximale des soufflets est
par exemple celle qui définit entre les arêtes centrales 44 des racles une distance
d1, illustrée à la figure 9, égale au diamètre d2 mesuré au niveau de la face interne
cylindrique de la partie haute 34 de la jupe. L'extension est supérieure à celle d'un
essoreur traditionnel en raison de la structure de la partie basse 36.
[0040] Pour permettre une extension maximale des soufflets 37, on aura intérêt à fixer l'essoreur
dans le col de sorte que le contact avec la face interne du col s'effectue seulement
par la partie haute 34 de la jupe et pas par la partie basse 36, cette dernière s'étendant
tout entière au niveau de la cuve 6 pour pouvoir librement s'ouvrir.
[0041] On a illustré plus en détail sur les figures 10 et 11 l'embout 20 de l'applicateur
dans le présent exemple. Cet embout est ici une brosse. En l'espèce, la brosse comprend
une âme 62 et des poils 64 d'une seule pièce avec l'âme. Une telle brosse est par
exemple réalisée par injection. Les poils sont uniformément répartis autour de l'axe
4 et le long de la brosse. La brosse présente une partie d'extrémité libre 66 dont
la section transversale à l'axe va en se rétrécissant jusqu'à l'extrémité libre. Ce
rétrécissement concerne à la fois la longueur des poils et le diamètre transversal
de l'âme 22. L'applicateur 16 comprend en l'espèce à la jonction entre l'embout 20
et la tige 18 une rampe 68 formant une zone de transition entre l'âme 62 et la tige
18. Cette rampe a une forme tronconique, la section la plus large du cône étant contiguë
à l'âme 62 dont le diamètre à cet endroit est supérieur au diamètre de la tige.
[0042] Comme illustré à la figure 1, lorsque l'obturateur 22 ferme le réservoir, l'embout
s'étend dans la cuve 6 en baignant dans le produit 8. Comme illustré sur les figures
1 et 10, l'essoreur 12 présente alors sa configuration rétractée, la tige 18 occupant
l'ouverture 46. On prévoira de préférence que les arêtes 44 sont en contact avec la
tige sans que les racles ni les soufflets ne soient sollicités radialement.
[0043] Pour réaliser le maquillage, l'utilisatrice dévisse l'obturateur 22, puis extrait
progressivement l'applicateur suivant la direction de la flèche 80 jusqu'à ce qu'il
s'étende tout entier hors du réservoir. Au cours de l'extraction, les racles 42, au
moyen des arêtes centrales 44, raclent tout d'abord la tige 18 jusqu'à arriver à la
rampe 68. Comme illustré à la figure 11, cette dernière, en coopérant avec les arêtes
centrales 44, produit l'ouverture progressive de la partie basse 36 grâce aux soufflets
37. Cette ouverture se poursuit lorsque les racles arrivent en contact avec la brosse.
Au cours de cette ouverture, les racles restent orientées dans un plan perpendiculaire
à l'axe 4. Elles ne font pour l'essentiel que s'éloigner les unes des autres. En effet,
l'ouverture des soufflets tendrait à incliner les racles vers l'extérieur par rapport
au plan perpendiculaire à l'axe 4. Mais cette inclinaison est compensée par la sollicitation
qu'exerce la brosse sur les racles suivant l'axe 4 en direction de la tige.
[0044] Au cours de l'extraction de la brosse, les arêtes centrales 44 et latérales 48 raclent
les poils de la brosse et éventuellement, suivant la configuration de la brosse et
de l'essoreur, l'âme de la brosse. Le produit raclé s'accumule contre la face externe
inférieure des racles et puis retombe dans le réservoir.
[0045] Lorsque l'extraction en cours met la partie de section réduite 66 en regard des racles,
l'essoreur commence à se refermer pour épouser la forme de cette section tout en poursuivant
le raclage. Ce mouvement de fermeture continue jusqu'à arriver à l'extrémité libre.
Les arêtes centrales 44 restent donc en contact avec la partie d'extrémité de la brosse
jusqu'à ce que toute la brosse ait franchi l'essoreur. Un amas de produit qui pourrait
se constituer à l'extrémité de la brosse au cours de l'essorage se trouve donc éliminé
à la fin de ce dernier en étant bloqué par les racles 42.
[0046] Le passage de l'essoreur de sa configuration rétractée à sa configuration étendue
et inversement se produit par déformation élastique de la matière qui le constitue,
notamment au niveau des soufflets. L'essoreur reprend sa position rétractée par élasticité.
Les plis en creux et en relief agissent comme des charnières. Ainsi l'ouverture de
l'essoreur a lieu sous l'effet de la sollicitation de l'applicateur et sa fermeture
est spontanée quand cesse la sollicitation. Le passage de l'applicateur à travers
l'essoreur se fait en fournissant peu d'efforts en raison de l'élasticité de la partie
basse 36. Les racles assurent néanmoins un essorage efficace.
[0047] On pourra prévoir que l'essoreur préserve une réserve de produit au voisinage de
l'âme, en donnant une longueur et une rigidité suffisantes aux poils. L'essoreur,
alors, ne racle l'âme que modérément, voire pas du tout. Cette réserve de produit
se trouve progressivement déchargée lors du maquillage des cils, ce qui évite à l'utilisatrice
d'avoir à recharger fréquemment la brosse avec du produit. En fonction de la forme
de l'âme, cette réserve de produit sur l'embout peut être homogène en section transversale
à l'axe et/ou le long de l'axe.
[0048] On pourra modifier la forme des racles de l'essoreur et les dimensions de ce dernier
ainsi que la forme de la brosse, notamment les dimensions de l'âme, suivant la nature
de l'essorage que l'on souhaite réaliser. Ainsi, différentes variantes de réalisation
de la brosse ont été illustrées sur les figures 12 à 17.
[0049] Dans la variante de la figure 12, l'âme présente une face cylindrique de diamètre
inférieur au diamètre de la tige 18. Les poils 64 définissent sur une majeure partie
de la brosse, mesurée le long de l'axe 4, une surface enveloppe cylindrique dont le
diamètre est supérieur à celui de la tige. On observe que l'essoreur selon l'invention
a dans ce cas pour effet d'effectuer un essorage qui préserve une réserve de produit
au voisinage de l'âme. L'enveloppe de cette réserve a une forme cylindrique et se
trouve dans le prolongement de la tige en ayant ici le même diamètre que cette dernière.
Cette enveloppe est donc en retrait de l'extrémité libre des poils. La réserve forme
une gaine sur l'âme.
[0050] Dans la variante de la figure 13, un effet identique a été illustré mais la différence
de diamètre entre l'âme et la tige est cette fois réduite. En effet, alors que sur
la figure 12 le diamètre de l'âme était égal à environ le tiers du diamètre de la
tige, ce rapport est réduit maintenant à la moitié. La réserve de produit constituée
le long de l'âme lors de l'essorage se trouve ainsi amincie et donc amoindrie. On
notera que la longueur des poils n'a pas varié cependant de l'une à l'autre de ces
figures.
[0051] Dans la variante de la figure 14, l'âme 62 présente cette fois une forme tronconique
allant en se rétrécissant à mesure qu'on s'approche de l'extrémité libre de l'embout.
La section de plus grand diamètre de l'âme a elle-même un diamètre plus grand que
la tige 18. Sa section de plus petit diamètre a cependant un diamètre plus petit que
celui de la tige 18. Comme illustré à la figure 15 qui montre plusieurs positions
de l'essoreur, cet agencement a pour effet de constituer une réserve de produit dont
la face externe a une forme cylindrique. La masse de produit va donc en s'accroissant
à mesure que se réduit le diamètre de l'âme le long de l'embout. La masse de produit
ainsi réservée est donc d'autant plus importante localement que la section de l'âme
est faible. Ici encore, cette réserve s'étend toutefois en retrait des extrémités
libres des poils dont la surface enveloppe est cylindrique sur la plus grande partie
de l'embout.
[0052] Dans une autre variante illustrée aux figures 16 et 17, on pourra prévoir que l'âme
a une section non constante variant de façon non monotone. La section longitudinale
de l'âme a dans le présent exemple un profil dit de corps féminin. Elle va ainsi,
en partant de la tige, tout d'abord en augmentant, puis en se rétrécissant, et à nouveau
en augmentant, et enfin en se rétrécissant, les deux zones de plus grand diamètre
ayant même diamètre entre elles. A nouveau, l'essorage crée le long de la brosse une
réserve de produit qui est localement d'autant plus importante que la section de l'âme
est réduite. A nouveau, les poils ont une extrémité libre qui dépasse de cette réserve.
La surface enveloppe a ici une forme de corps féminin mais moins accentuée que celle
de l'âme. Cette surface pourrait aussi avoir une forme cylindrique sur la plus grande
longueur de la tige si l'on réduit la rigidité de l'essoreur.
[0053] Dans la variante de la figure 18, le dispositif est identique à celui de la figure
1 mis à part que la tige 18 présente une portion intermédiaire 69 de diamètre inférieur
au diamètre des autres parties de la tige. L'arête 44 présente quant à elle un diamètre
inférieur au diamètre de la plus grande partie de la tige mais supérieur au diamètre
de cette portion 69. Cette portion forme un logement 70 et est prévue pour s'étendre
en regard des racles lorsque l'obturateur ferme le réservoir comme illustré à la figure
1. Les racles 42 s'étendent donc dans le logement à une distance
e de la tige lorsque le dispositif est fermé. On évite ainsi toute sollicitation des
racles et des soufflets suivant la direction radiale notamment. Les bords de la portion
69 s'étendent en outre à distance des racles suivant la direction axiale. Toute sollicitation
axiale sur les racles est également évitée. Cet agencement a aussi pour avantage de
réaliser un raclage efficace de la surface de la tige dans la mesure où, lors de l'extraction
de l'applicateur, les racles sont à nouveau sollicitées radialement dès qu'elles viennent
en contact avec une partie de la tige autre que la portion 70.
[0054] On a illustré à la figure 19 une variante du dispositif qui se différencie de la
variante de la figure 18 dans la mesure où les racles sont cette fois en contact avec
la tige au fond du logement 70. Cet agencement permet de réaliser une obturation supplémentaire
du réservoir au niveau de la portion 69 lorsque le dispositif est fermé.
[0055] Enfin une autre variante a été illustrée sur la figure 20. Le dispositif est identique
à celui de la figure 1 sauf qu'il s'en distingue dans la mesure où l'ouverture 46
est absente. Les racles sont en effet dépourvues de l'arête centrale 44 et leurs arêtes
latérales 48 se coupent au niveau de l'axe 4. Les racles présentent donc une pointe
triangulaire centrale. Toutes les pointes sont en contact entre elles au niveau de
l'axe. Cet agencement a pour avantage de fermer l'essoreur lorsque l'applicateur se
trouve tout entier extrait du réservoir. Ainsi lorsque l'utilisatrice procède au maquillage,
le produit 8 du réservoir n'est pas en contact avec l'atmosphère, ce qui évite l'évaporation
de certains de ses composants. Les qualités rhéologiques du mascara se trouvent donc
préservées plus longtemps. De plus, tout risque de voir persister un amas de produit
à l'extrémité de l'embout lors de sa sortie du réservoir se trouve supprimé en raison
de l'absence d'ouverture centrale.
[0056] L'essoreur selon l'invention s'adapte particulièrement bien à la géométrie de l'embout,
quelle qu'elle soit. Il est particulièrement bien adapté à des profils d'embout non
circulaires dans un plan perpendiculaire à l'axe 4, par exemple polygonaux (à section
carrée, triangulaire, etc.)
[0057] Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir
du cadre de celle-ci.
[0058] On a mentionné dans ce qui précède le rôle des arêtes des racles contiguës à la face
inférieure de l'essoreur. Dans certains modes de réalisation, l'épaisseur de chaque
racle sera tellement fine qu'il sera difficile de distinguer l'arête inférieure des
racles de leur arête supérieure. Dans ce cas, c'est le bord tout entier de la racle,
et non plus ses arêtes inférieures, qui intervient lors de l'essorage.
[0059] On pourra naturellement modifier la forme des différentes parties de l'essoreur notamment
des soufflets et des racles. On pourra varier le nombre de ces organes en l'augmentant
ou en le réduisant.
[0060] L'applicateur pourra avoir, notamment au niveau de son embout 20, les configurations
les plus variées. Cet embout pourra être ainsi un peigne et non une brosse. Il pourra
s'agir d'un embout comprenant un ou plusieurs secteurs de brosse et/ou un ou plusieurs
secteurs de peigne, ces secteurs étant par exemple longitudinaux.
[0061] Les poils pourront ne pas être d'une seule pièce avec l'âme mais rapportés par exemple
par flocage. La brosse pourra comprendre des poils fixés au moyen d'une tige torsadée,
de façon connue en elle-même.
[0062] Les soufflets pourront être formés par des ondulations de la paroi de la partie basse
36 à la place des plis.
1. Dispositif de maquillage (2), notamment pour le maquillage des cils et/ou des sourcils
comprenant :
- un réservoir (4),
- un applicateur (16), et
- un essoreur (12) caractérisé en ce qu'il comprend des soufflets (37) et des racles (42) s'étendant en saillie des soufflets
afin de racler l'applicateur.
2. Dispositif selon la revendication précédente, agencé de sorte que les racles (42)
s'étendent dans un plan perpendiculaire à une direction (4) d'extraction de l'applicateur
hors du réservoir au moins lorsqu'une tige (18) de l'applicateur s'étend en regard
de l'essoreur.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel chaque
racle (42) présente une extrémité libre de forme concave.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel chaque
racle (42) présente une extrémité libre dépourvue de coin entre ses deux extrémités.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel chaque
racle (42) présente une extrémité libre de forme courbe.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel les racles
(42) présentent des extrémités libres qui s'étendent dans le prolongement les unes
des autres, de préférence continûment, au moins lorsque l'applicateur est tout entier
hors du réservoir.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, agencé de sorte
que l'essoreur (12) ménage une ouverture (46) pour le réservoir au moins lorsque l'applicateur
est tout entier hors du réservoir.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, agencé de sorte
que l'essoreur (12) obture le réservoir (4) au moins lorsque l'applicateur (16) est
tout entier hors du réservoir.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel l'applicateur
comporte une tige comprenant une portion (69) qui présente une section plus petite
qu'une autre portion de la tige et formant un logement (70), le dispositif étant agencé
de sorte que les racles (42) s'étendent dans le logement lorsque l'applicateur obture
le réservoir.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel les soufflets
(37) présentent des plis (38, 40).
11. Dispositif selon la revendication précédente dans lequel certains (38) des plis sont
en relief et d'autres (40) sont en creux.
12. Dispositif selon la revendication précédente dans lequel le nombre de plis en relief
(38) et le nombre de plis en creux (40) sont chacun égal à six.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel chaque
racle (42) s'étend entre deux plis en relief (38) par référence à une direction (53)
circonférentielle à un axe principal (4) de l'essoreur.
14. Essoreur (12) pour dispositif de maquillage, caractérisé en ce qu'il comprend des soufflets (37) et des racles (42) s'étendant en saillie des soufflets
en direction d'un axe principal de l'essoreur, afin de racler un applicateur dudit
dispositif de maquillage.
1. A makeup device (2) in particular for making up the eyelashes and/or the eyebrows,
the device comprising:
· a reservoir (4);
· an applicator (16); and
· a wiper (12) characterized in that it comprises bellows (37) and scrapers (42) projecting from the bellows for the purpose
of scraping the applicator.
2. A device according to claim 1, arranged in such a manner that the scrapers (42) extend
in a plane perpendicular to an extraction direction (4) for extracting the applicator
from the reservoir, at least when a stem (18) of the applicator lies in register with
the wiper.
3. A device according to any of the preceding claims, in which each scraper (42) presents
a free end of concave shape.
4. A device according to any of the preceding claims, in which each scraper (42) presents
a free end that does not have a corner between its two ends.
5. A device according to any of the preceding claims, in which each scraper (42) presents
a free end that is of curved shape.
6. A device according to any of the preceding claims, in which the scrapers (42) present
free ends that extend one another, preferably continuously, at least when the entire
applicator lies outside the reservoir.
7. A device according to any of the preceding claims, arranged so that the wiper (12)
leaves an opening (46) for the reservoir, at least when the entire applicator lies
outside the reservoir.
8. A device according to any of the preceding claims, arranged in such a manner that
the wiper (12) closes the reservoir (4) at least when the entire applicator (16) lies
outside the reservoir.
9. A device according to any of the preceding claims, in which the applicator includes
a stem having a portion (69) of section that is smaller than that of some other portion
of the stem, and forms a housing (70), the device being arranged in such a manner
that the scrapers (42) extend into the housing when the applicator closes the reservoir.
10. A device according to any of the preceding claims, in which the bellows (37) presents
folds (38, 40).
11. A device according to claim 10, in which some (38) of the folds project and other
folds (40) are indented.
12. A device according to claim 11, in which the number of projecting folds (38) and the
number of indented folds (40) are both equal to six.
13. A device according to any of the preceding claims, in which each scraper (42) extends
between two projecting folds (38) relative to a circumferential direction (53) about
a main axis (4) of the wiper.
14. A wiper (12) for a makeup device, characterized in that it comprises bellows (37) and scrapers (42) projecting from the bellows towards a
main axis of the wiper in order to scrap an applicator of the make-up device.
1. Vorrichtung zum Schminken (2), insbesondere zum Schminken der Wimpern und/oder der
Augenbrauen, aufweisend:
- einen Behälter (4),
- einen Applikator (16) und
- eine Abstreifeinrichtung (12),
dadurch gekennzeichnet, dass sie Bälge (37) und Abstreifer (42) aufweist, die sich von den Bälgen (37) vorstehend
erstrecken, um den Applikator abzustreifen.
2. Vorrichtung nach dem vorhergehenden Anspruch, die derart ausgebildet ist, dass sich
die Abstreifer (42) in einer Ebene erstrecken, die zu einer Richtung (4) des Herausziehens
des Applikators aus dem Behälter senkrecht ist, zumindest, wenn sich ein Schaft (18)
des Applikators der Abstreifeinrichtung gegenüber erstreckt.
3. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei jeder Abstreifer (42) ein
freies Ende mit konkaver Form aufweist.
4. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei jeder Abstreifer (42) ein
freies Ende aufweist, das zwischen seinen zwei Enden keine Ecke aufweist.
5. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei jeder Abstreifer (42) ein
freies Ende mit gekrümmter Form aufweist.
6. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei die Abstreifer (42) freie
Enden aufweisen, die sich in der Verlängerung voneinander, vorzugsweise kontinuierlich,
erstrecken, zumindest, wenn der gesamte Applikator außerhalb des Behälters ist.
7. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, die derart ausgebildet ist, dass
die Abstreifeinrichtung (12) eine Öffnung (46) für den Behälter vorsieht, zumindest,
wenn der gesamte Applikator außerhalb des Behälters ist.
8. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, die derart ausgebildet ist, dass
die Abstreifeinrichtung (12) den Behälter (4) verschließt, zumindest, wenn der gesamte
Applikator (16) außerhalb des Behälters ist.
9. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei der Applikator einen Schaft
aufweist, der einen Abschnitt (69) aufweist, der einen kleineren Querschnitt aufweist
als ein anderer Abschnitt des Schafts und der eine Aufnahme (70) bildet, wobei die
Vorrichtung derart ausgebildet ist, dass sich die Abstreifer (42) in der Aufnahme
erstrecken, wenn der Applikator den Behälter verschließt.
10. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei die Bälge (37) Falten (38,
40) aufweisen.
11. Vorrichtung nach dem vorhergehenden Anspruch, wobei bestimmte (38) der Falten erhaben
sind und andere (40) vertieft sind.
12. Vorrichtung nach dem vorhergehenden Anspruch, wobei die Anzahl der erhabenen Falten
(38) und die Anzahl der vertieften Falten (40) jeweils gleich sechs ist.
13. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei sich jeder Abstreifer (42)
zwischen zwei erhabenen Falten (38) bezogen auf eine Umfangsrichtung (53) zu einer
Hauptachse (4) der Abstreifeinrichtung erstreckt.
14. Abstreifeinrichtung (12) für Schminkvorrichtung, dadurch gekennzeichnet, dass sie Bälge (37) und Abstreifer (42) aufweist, die sich von den Bälgen vorstehend in
Richtung einer Hauptachse der Abstreifeinrichtung erstrecken, um einen Applikator
der Schminkvorrichtung abzustreifen.