[0001] L'invention se rapporte à un élément chaussant qui comprend une enveloppe destinée
à couvrir le pied. Plus particulièrement, l'invention concerne une chaussure de sport
ou de marche dont la tige comprend une enveloppe. Cette chaussure peut être utilisée
dans des domaines tels que le surf sur neige ou snowboard, la raquette à neige, le
ski sur neige, la marche, la course sur terrain plat ou accidenté, un sport de balle,
ou autre.
[0002] Pour les utilisations envisagées, chaque chaussure comprend un semelage externe et
une tige. Celle-ci comprend elle-même un quartier latéral, un quartier médial, ainsi
qu'un dispositif de serrage réversible des quartiers. De manière connue cet agencement
permet soit de desserrer la tige, pour chausser ou déchausser, soit au contraire de
la serrer, pour maintenir le pied et parfois la cheville, voire aussi le bas de jambe.
[0003] C'est le cas par exemple en snowboard, où une chaussure possède une tige qui maintient
à la fois le pied, la cheville et le bas de jambe d'un utilisateur. Il est pour ce
faire bien connu d'employer un dispositif de serrage qui comprend des passants associés
aux quartiers et un lacet qui chemine par les passants. Le serrage du lacet amène
la chaussure à assurer le maintien. Et par corollaire, bien entendu, le desserrage
du lacet permet un chaussage ou un déchaussage.
[0004] La chaussure ci-avant présentée est adaptée à la pratique du snowboard, dans le sens
où elle permet d'effectuer les mouvements ou de donner les impulsions nécessaires
à la conduite d'une planche. Il est donc prévu d'optimiser la répartition de serrage
: il faut que toutes les parties du pied et/ou du bas de jambe soient serrées correctement,
c'est-à-dire ni en excès ni insuffisamment. Pour ce faire l'art antérieur a proposé
diverses structures de dispositif de serrage, comprenant des passants et un lacet,
dont la vocation est l'amélioration ou l'optimisation de la répartition des efforts
de serrage de la tige d'une chaussure.
[0005] Par exemple il est connu de prévoir deux zones de serrage pour une tige de chaussure,
un même lacet agissant successivement pour une première zone de serrage puis pour
une deuxième zone de serrage de la tige. Afin d'obtenir le serrage, le lacet est mis
en tension au niveau de la première zone. Lorsque la tension recherchée est obtenue,
par exemple par traction manuelle, cette tension est maintenue par blocage du ou des
brins de lacet disposés dans la première zone. Afin de bloquer le lacet en le maintenant
en tension, il est connu par exemple d'employer un passant bloqueur pour chaque brin
concerné. Le passant bloqueur, tel que présenté par le document
FR 2 757 026, laisse glisser le lacet ou le bloque, en fonction de la position du brin dans le
passant bloqueur. Le passage d'une situation de glissement à une situation de blocage,
qui correspond simplement à un changement de la direction de mise en tension du brin,
est obtenu par rabattement depuis la direction de tension pour le glissement vers
la direction de tension pour le blocage. Lorsque la première zone est serrée, le lacet
est mis en tension au niveau de la deuxième zone, Cela signifie généralement que chaque
brin, c'est-à-dire un seul ou plusieurs selon les cas, est introduit dans un ou plusieurs
passants. Ensuite une traction manuelle du ou des brins provoque leur mise en tension
pour obtenir le serrage de la deuxième zone, avant que le maintien du serrage ne soit
réalisé. Il est pour cela connu d'utiliser un dispositif de blocage, ou de faire un
noeud.
[0006] Le mode opératoire ci-avant présenté donne satisfaction dans la mesure où, effectivement,
les deux zones de serrage de la chaussure sont serrées successivement selon les besoins
de l'utilisateur. Il est malgré tout apparu que ce mode opératoire, considéré en tant
que tel, n'est pas toujours totalement satisfaisant.
[0007] En effet, il arrive parfois que le serrage de la première zone soit gêné par les
passants de la deuxième zone. Notamment il arrive que le lacet s'introduise dans un
ou plusieurs passants de la deuxième zone, alors que le serrage de la première zone
n'est pas encore réalisé. L'introduction intempestive du lacet dans un passant de
la deuxième zone peut se produire au moment de la mise on tension dans la première
zone, ou au moment du blocage. Dans ce second cas il arrive que le rabattement d'un
brin de lacet, pour obtenir le blocage, l'amène à s'introduire dans un passant de
la deuxième zone. Il est alors nécessaire de faire sortir le lacet du passant, puis
de reprendre l'opération de serrage de la première zone. Autrement dit la coopération
non recherchée du lacet avec un passant de la deuxième zone allonge le temps nécessaire
au serrage de la tige. Cette coopération non recherchée, qui se fait de manière aléatoire,
rend le serrage compliqué, dans la mesure où l'utilisateur doit apporter plus d'attention,
et plus de précision, dans sa gestuelle. En d'autres termes le serrage de l'élément
chaussant n'est pas assez simple.
[0008] Par rapport à cela, l'invention a pour but général l'amélioration du dispositif de
serrage d'une chaussure, dans le cas où ce dispositif comprend un lacet et des passants.
L'un des buts de l'invention est de simplifier l'utilisation du dispositif de serrage
à lacet, notamment en le rendant plus facile et plus rapide à mettre en oeuvre. Un
autre but est de faire en sorte que le serrage d'une zone, ou son desserrage, ne soit
pas gêné par interférence du lacet avec des éléments de la chaussure, notamment avec
des passants d'une autre zone,
[0009] L'invention a aussi pour but d'optimiser la répartition des tensions liées au serrage
de la tige. Il s'agit globalement d'obtenir une bonne répartition des tensions avec
un dispositif simple, ce qui revient à concilier deux avantages contradictoires.
[0010] Pour ce faire, l'invention propose un élément chaussant qui comprend un semelage
externe et une tige, la tige comprenant une première enveloppe, la première enveloppe
comprenant un quartier latéral, un quartier médial et un dispositif de serrage réversible
des quartiers latéral et médial, le dispositif de serrage comprenant un lacet et au
moins un passant disposé sur l'enveloppe, le passant comprenant une paroi proximale,
une paroi distale et un pont qui relie les parois proximale et distale l'une à l'autre,
les parois et le pont délimitant un guide pour le lacet.
[0011] L'élément chaussant selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend
au moins un déflecteur qui s'étend devant le guide en regard du pont, de façon à ménager
un passage pour le lacet du côté de la paroi distale.
[0012] Le déflecteur dévie le lacet, c'est-à-dire modifie sa trajectoire, lorsqu'il se déplace
le long de l'enveloppe dans un sens de pénétration dans un passant. Très souvent un
déplacement du lacet est son glissement sur la tige, glissement qui se produit lors
de la mise en tension pour obtenir le serrage, Cela est particulièrement vrai dans
le cas où la tige comprend une portion basse, prévue pour couvrir le pied, et une
portion haute, prévue quant à elle pour entourer une partie du bas de jambe. Le serrage
de la portion basse met le lacet en tension au niveau de cette portion basse, mais
aussi le long de la portion haute. C'est au moment de la mise en tension du lacet
que le risque de pénétration intempestive dans un passant de la portion haute est
le plus grand. Mais le déflecteur de l'invention empêche cette pénétration, ou interférence.
Il en résulte que, même lorsqu'il est tendu, le brin concerné du lacet peut être incliné
et passer devant le passant sans gêne. En d'autres termes la partie tendue du lacet,
qui s'étend entre un passant ou un passant bloqueur et la main, peut être déplacée
librement devant d'autres passants. Un avantage qui en découle est la simplicité d'utilisation
du dispositif de serrage, notamment par sa facilité et sa rapidité de mise en oeuvre.
[0013] Dans le cas où le dispositif de serrage agit pour plusieurs zones, par exemple une
zone basse de couverture du pied et une zone haute de tenue du bas de jambe, le serrage
ou le desserrage de la zone basse n'est pas gêné par interférence du lacet avec des
passants de la zone haute.
[0014] On remarque en complément que la répartition des tensions de serrage est optimisée.
Au final, pour résumer, on peut dire que le dispositif de serrage de l'invention est
une amélioration des dispositifs de l'art antérieur.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment I'invention peut être réalisée, et
dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'une chaussure, selon une première forme
de réalisation décrite de l'invention,
- la figure 2 est une vue de côté de la chaussure de la figure 1, montrant le serrage
d'une portion basse de la tige,
- la figure 3 est une vue partielle de la figure 2,
- la figure 4 est une vue d'un passant et du déflecteur qui lui est associé, selon IV-IV
de la figure 3, dans un cas où le lacet est déplacé le long de la tige,
- la figure 5 est similaire à la figure 4, dans un cas où le lacet est introduit entre
le passant et le déflecteur,
- la figure 6 est une vue partielle d'un passant et d'un déflecteur situés sur une portion
haute de la tige, dans un cas où le lacet est sollicité en traction pour serrer la
tige,
- la figure 7 est similaire à la figure 6, dans un cas où le lacet est ramené dans une
position de blocage,
- la figure 8 est similaire à la figure 5, pour une deuxième forme de réalisation de
l'invention.
[0016] Les formes de réalisation décrites après concernent par exemple des chaussures de
snowboard. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués
avent.
[0017] La première forme est abordée ci-après à l'aide des figures 1 à 7.
[0018] Comme le montre la figure 1, une chaussure de snowboard 1 est prévue pour accueillir
le pied de l'utilisateur. De manière connue la chaussure 1 est un élément chaussant
qui comprend un semelage externe 2 et une tige 3 solidarisée au semelage, La chaussure
s'étend en longueur, selon une direction longitudinale L, entre une extrémité arrière
ou talon 4 et une extrémité avant ou pointe 5, et en largeur, selon une direction
transversale W, entre un côté latéral 6 et un côté médial 7.
[0019] Telle que représentée la tige 3 comprend une portion basse 10, prévue pour couvrir
le pied, ainsi qu'une portion haute 11, prévue pour entourer la cheville et éventuellement
le bas de jambe. Cependant, l'invention s'applique aussi à un élément chaussant comprenant
seulement une portion basse.
[0020] Selon la première forme de réalisation décrite, la tige 3 présente un dessus 12 au
niveau de la portion basse 10, et une extrémité supérieure 13 ou extrémité libre au
niveau de la portion hante 11, Ainsi la chaussure s'étend en hauteur depuis le semelage
externe 2 jusqu'au dessus 12 du côté de la pointe 5, et depuis le semelage externe
2 jusqu'à l'extrémité supérieure 13 du côté du talon 4.
[0021] La chaussure 1 est structurée pour permettre des inclinaisons du bas de jambe pendant
la conduite d'une planche, un bon déroulement du pied pendant la marche, des transmissions
d'informations sensorielles, et des transmissions d'impulsions pour des appuis ou
des réceptions. C'est pourquoi le semelage externe 2 et la tige 3 sont relativement
souples.
[0022] De manière non limitative la tige 3 comprend une première enveloppe 14, laquelle
constitue la partie externe de la tige 3. La première enveloppe 14 délimite donc le
talon 4, la pointe 5, ainsi que les côtés latéral 6 et médial 7 de la tige 3. En complément,
la tige 3 comprend une deuxième enveloppe 15 insérée dans la première. La deuxième
enveloppe 15 est par exemple un chausson de confort, amovible ou monté à demeure dans
la première enveloppe 14. On précise toutefois que la chaussure 1 peut être dépourvue
de chausson, notamment lorsque l'utilisateur recherche une conduite plus précise ou
plus sportive. Dans ce cas la tige 3 est constituée de la seule première enveloppe
14. Celle-ci peut néanmoins comprendre une doublure interna, destinée à apporter un
minimum de confort.
[0023] La première enveloppe 14 comprend un quartier latéral 21, relié au semelage externe
2 au niveau du côté latéral 6, ainsi qu'un quartier médial 22, relié quant à lui au
semelage externe 2 au niveau du côté médial 7.
[0024] De manière non limitative, comme on le considère sur les figures 1 à 3, le quartier
latéral 21 s'étend depuis le semelage externe 2 jusqu'au dessus 12 de la tige 3 au
niveau de la portion basse 10, en restant en retrait d'un plan longitudinal P de la
chaussure ou élément chaussant, plan qui est médian et perpendiculaire au semelage
externe 2. Le quartier latéral 21 reste également en retrait du plan longitudinal
P au niveau de la portion haute 11. Dans le même esprit, le quartier médial 22 s'étend
depuis le semelage externe 2 jusqu'au dessus 12 de la tige 3 au niveau de la portion
basse 10, en restant en retrait du plan longitudinal P. Le quartier médial 22 reste
également en retrait du plan longitudinal P au niveau de la portion haute 11. En complément,
il est ici prévu une languette 23 qui s'étend entre les quartiers latéral 21 et médial
22.
[0025] L'élément chaussant 1 ou chaussure comprend encore un dispositif de serrage réversible
25 des quartiers latéral 21 et médial 22, dispositif qui sera décrit plus en détail
après. On peut néanmoins déjà préciser qu'il 25 comprend un lacet 26 et au moins un
passant 32, 33 disposé sur la première enveloppe 14. Comme on peut s'en rendre compte
à l'aide des figures 1 à 7, le passant 32, 33 comprend une paroi proximale 34, une
paroi distale 35, et un pont 36 qui relie les parois proximale et distale l'une à
l'autre, les parois 34, 35 et le pont 36 délimitant un guide 37 pour le lacet 26.
En pratique, la paroi proximale 34 est plus proche de l'enveloppe 14 que la paroi
distale 35. Plus précisément la paroi proximale 34 est parallèle à l'enveloppe 14
et la paroi distale 35 est aussi parallèle à l'enveloppe 14, mais plus éloignée selon
une valeur égale à l'épaisseur du pont 36. En conséquence la paroi distale 35 campêche
le lacet 26, lorsqu'il est dans le guide 37, de s'éloigner de l'enveloppe 14 selon
une direction perpendiculaire à celle-ci.
[0026] Selon l'invention, l'élément chaussant 1 comprend au moins un déflecteur 42, 43 qui
s'étend devant le guide 37 en regard du pont 36, de façon à ménager un passage 45
pour le lacet 26 du côté de la paroi distale 35. Le déflecteur dévie le lacet 26 lorsqu'il
se déplace parallèlement à l'enveloppe 14, dans un sens de pénétration entre les parois
34, 35 vers le pont 36. On verra mieux par la suite dans quelles conditions cela peut
se produire. En fait cette architecture empêche une coopération non souhaitée du lacet
26 avec le passant. A contrario, lorsque la coopération est désirée, il suffit alors
d'introduire le lacet 26 dans le passant par le passage 45, par exemple selon une
direction perpendiculaire à l'enveloppe 14.
[0027] Afin de mieux mettre en valeur le rôle du déflecteur 42, 43 selon l'invention il
est utile maintenant, comme évoqué avant, de décrire plus en détail le dispositif
de serrage réversible 25.
[0028] Comme on le perçoit à l'aide des figures 1 à 3, le dispositif de serrage 25 agit
d'une part pour une première zone de serrage 51 et, d'autre part, pour une deuxième
zone de serrage 52. Il est possible d'obtenir un premier niveau de serrage de l'enveloppe
14 dans la première zone, et un deuxième niveau de serrage de l'enveloppe 14 dans
la deuxième zone. Bien entendu, chacun des niveaux peut être choisi comme le plus
élevé ou le plus faible. En fait l'utilisateur ajuste le serrage de chaque zone selon
ses besoins.
[0029] Selon la première forme de réalisation décrite, de manière non limitative, la première
zone de serrage 51 est comprise dans la portion basse 10 de la tige 3, et la deuxième
zone de serrage 52 est comprise dans la portion haute 11. En corrélation le dispositif
de serrage 25 comprend des passants bas 53, situés dans la portion basse 10 notamment
sur les quartiers latéral 21 et médial 22. Le lacet 26 chemine d'un quartier à l'autre
par les passants 53, en formant deux brins 54, 55 destinés à rejoindre l'extrémité
supérieure 13. Par corollaire, le lacet 26 forme une boucle au niveau des passants
53 les plus proches de la pointe 5. Les passants bas 53 ne sont pas décrits plus en
détail ici car ils sont connus de l'homme du métier. On précise simplement que leur
structure permet un libre coulissement du lacet 26.
[0030] Afin de pouvoir serrer la première zone de serrage 51 de manière réversible, le dispositif
de serrage 25 comprend un ou des moyens de blocage rapide de chacun des brins 54,
55 du lacet 26. Plus précisément, à la limite des portions basse 10 et haute 11, l'élément
chaussant 1 comprend un passant bloqueur latéral 56, bien visible sur les figures,
ainsi qu'un passant bloqueur médial, non visible mais disposé pour être le pendant
du passant bloqueur latéral selon la direction transversale W.
[0031] L'emploi de deux passants bloqueurs est dû à la nécessité de serrer deux brins 54,
55 du lacet 26. Si ce dernier s'était étendu depuis une extrémité d'attache vers une
seule extrémité libre, il aurait suffi d'un seul passant bloqueur. Dans tous les cas,
à la limite des portions basse 10 et haute 11, l'élément chaussant 1 comprend un passant
bloqueur 56.
[0032] Comme le montre la figure 3 pour le côté latéral, le passant bloqueur latéral 56
est un guide qui présente la forme générale d'un croissant. Il 56 est réalisé de manière
identique ou similaire à celui décrit dans le document
EP 0 848 917-B1, incorporé à la description par référence. On précise néanmoins que le passant bloqueur
56 comprend un corps 60, réalisé par exemple en matière plastique, présentant un chemin
de coulissement 61 en forme de croissant. Ce chemin 61 est convexe dans sa forme générale,
et concave dans toute section, pour faciliter le guidage du lacet 26. On observe qu'une
première subdivision 62 du chemin 61, placée du côté des passants bas 53 évoqués précédemment,
présente une surface régulière. Cela permet de facilement y faire glisser le lacet
26. Une deuxième subdivision 63 du chemin 61, placée du côté opposé aux passants 53,
présente quant à elle une surface irrégulière, prévue pour coincer, c'est-à-dire en
fait bloquer, le coulissement du lacet 26 le long du chemin 61. La subdivision 63
présente par exemple des dents 64 en saillie à l'intérieur du chemin 61. On comprend
qu'une traction sur le lacet 26, exercée de façon à écarter celui-ci des dents 64,
par exemple selon la flèche F1, permet une mise en tension de la première zone de
serrage 51, entre l'extrémité avant 5 et le moyen de blocage 56. Ensuite le rabattement
du lacet 26, selon la flèche F2, dans la subdivision 63, laquelle est munie des dents
64, permet le maintien du serrage. En effet, le lacet 26 est coincé par les dents
: l'effet de blocage est obtenu. On remarque que les première 62 et deuxième 63 subdivisions
du chemin 61 sont ouvertes, dans le sens où le lacet 26 peut en être écarté, mais
que le passant 56 comprend un pont 65 qui donne localement au chemin 61 l'aspect d'un
tube. Cela maintient le lacet 26 au niveau du dispositif de blocage, et facilite les
manipulations de serrage ou de desserrage de la première zone de serrage 51.
[0033] Ensuite le dispositif de serrage 25 comprend des passants hauts 32, 33, situés dans
la portion haute 11 sur les quartiers latéral 21 et médial 22. Les passants référencés
32, 33 sont situés du côté latéral 6 de l'élément chaussant. Dans le même esprit,
bien qu'ils ne soient pas visibles, d'autres passants sont situés du côté médial 7.
A chacun des passants latéraux 32, 33 est associé respectivement un déflecteur 42,
43. Cela correspond tout à fait à l'esprit de l'invention car, de par leur situation,
les passants latéraux 32, 33 sont sur la trajectoire du lacet 26 lorsque celui-ci
est rabattu pour serrer la portion basse 10. En effet, les passants hauts 32, 33 sont
disposés entre un passant bloqueur 56 et l'extrémité supérieure 13 de la tige 3. L'opération
de blocage des brins 54, 55 du lacet 26 se traduit par un glissement de ce dernier
sur le quartier latéral 21 ou sur le quartier médial 22, glissement dû à un pivotement
selon un axe matérialisé par le passant bloqueur 56. Lors du glissement, chaque brin
54, 55 du lacet 26 passe à hauteur des passants 32, 33, avec l'éventualité d'une interférence.
L'opération de blocage pourrait donc être gênée en l'absence des déflecteurs.
[0034] La figure 4 montre bien le rôle du déflecteur 42 lors du passage du lacet 26, selon
la flèche F3, au moment du serrage de la portion basse 10. Le déflecteur 42 éloigne
le lacet 26 de l'enveloppe 14, c'est-à-dire ici du quartier latéral 21. Il est bien
entendu possible, à l'inverse, d'introduire volontairement le lacet 26 dans le passant,
selon la flèche F4, comme le montre la figure 5. Ensuite le lacet 26 peut être tendu,
voire bloqué, comme on le comprendra mieux après non seulement avec les figures 6
et 7, mais avec l'ensemble des figures 1 à 7.
[0035] On observe que le passage 45, entre un passant 32, 33 et un déflecteur 42, 43, présente
une largeur 1 variable. Cela facilite l'introduction manuelle du lacet en face du
guide 37. Cependant, il peut alternativement être prévu que la largeur 1 du passage
soit constante.
[0036] Il est par exemple prévu que le passage 45 est plus large l'entrée 71 du guide 37
et, par corollaire, plus étroit à la sortie 72 de ce guide 37. L'entrée 71 est la
limite du guide orientée vers l'extrémité avant 5 ou vers la portion basse 10, tandis
que la sortie 72 du guide est orientée vers l'extrémité supérieure 13. Cet agencement
rend plus facile l'introduction par le passage 45 du lacet 26, notamment lorsque celui-ci
est sollicité en traction. En pratique le laçage est plus facile.
[0037] On observe encore, notamment sur les figures 4, 5, que le déflecteur 42, 43 présente
la forme générale d'un coin. De manière non limitative, l'épaisseur el du déflecteur
se réduit dans un sens d'éloignement du passant. Par exemple, l'épaisseur el du déflecteur
est comprise entre 90 et 110% de l'épaisseur e2 du passant 32, 33 au niveau du passage
45. L'épaisseur el du déflecteur est comprise entre 0 et 20% de l'épaisseur e2 du
passant dans sa partie la plus éloignée du passage 45, ou du guide 37. La variation
de l'épaisseur el confère au déflecteur la capacité de dévier la trajectoire du lacet
26 lors d'un glissement le long du quartier 21 de la tige 3.
[0038] L'ensemble des figures 1 à 7 montre que le déflecteur 42, 43 s'étend depuis l'entrée
71 du guide 37 jusqn'à la sortie 72 du guide. De ce fait le passage 45 s'étend le
long de l'intégralité du guide. Cela optimise l'efficacité du déflecteur, dans le
sens où le lacet 26 a très peu de chances de rentrer dans le passant 32, 33 de manière
intempestive.
[0039] De manière non limitative, le guide 37 et le déflecteur 42, 43 forment une pièce
monobloc, Cette pièce est par exemple constituée d'une matière plastique, métallique,
ou de tout équivalent. La pièce est solidarisée à l'enveloppe 14 par tout moyen connu,
comme un rivetage, un collage, ou autre.
[0040] Comme on le comprend à l'aide des figures 6 et 7, le guide 37 est convexe dans sa
forme générale et concave dans toute section. Cela facilite la coopération avec le
lacet 26, lequel présente par exemple une section circulaire.
[0041] En référence aux figures 4 et 5 maintenant, on observe que la paroi proximale 34
et la paroi distale 35 d'un passant 32, 33 sont parallèles l'une par rapport à l'autre.
Cela amène chaque paroi 34, 35 à être parallèle à l'enveloppe 14 de la tige 3. Ainsi
les manipulations du lacet 26, notamment lors du serrage de la tige, sont plus faciles.
[0042] Il peut être prévu que chaque paroi 34, 35 soit lisse ou régulière, à l'endroit où
passe le lacet 26, c'est-à-dire dans le guide 37. Cependant, comme le montrent les
figures 6 et 7, une première subdivision 75 du guide 37 présente une surface régulière,
et une deuxième subdivision 76 du guide 37 présente une surface irrégulière, par exemple
munie de dents 77. Dans ce cas le passant haut 32, 33 est un passant bloqueur qui
fonctionne comme le passant bloqueur 56 qui maintient le serrage de la portion basse
10. Le fonctionnement du passant haut 32, 33 n'est pas décrit plus en détail ici.
[0043] Au final, comme on le comprend à l'aide des figures 1 à 3, le lacet 26 est mis en
place sur la totalité des zones de serrage 51, 52. On remarque que l'élément chaussant
comprend un dispositif de blocage 80 des deux brins de lacet 54, 55. Le dispositif
80, connu de l'homme du métier, n'est pas décrit en détail ici. Il est par exemple
solidarisé à la languette 23, au niveau de l'extrémité supérieure 13. Cela facilite
le serrage de la tige 3.
[0044] La deuxième forme de réalisation est maintenant présentée à l'aide de la figure 8.
Pour des raisons de commodité, les références utilisées sont les mêmes que pour la
première forme.
[0045] Ce qui est spécifique à la deuxième forme de réalisation de l'invention, c'est que
le guide 37 et le déflecteur 42 sont deux éléments distincts. Ceux-ci sont solidarisés
à l'enveloppe 14 par tout moyen connu.
[0046] Pour chaque forme de réalisation présentée la portion haute 11 de la tige 3 comprend
au moins un déflecteur 42, 43. Pour chaque forme toujours, l'élément chaussant 1 comprend
deux brins de lacet 54, 55, le quartier latéral 21 comprend au moins un déflecteur
42, 43 qui coopère avec un guide 37, et le quartier médial 22 comprend au moins un
déflecteur qui coopère avec un guide.
[0047] Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques
de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. Par exemple, le guide 37 est constitué
d'une matière plastique, et le déflecteur 42, 43 est constitué d'une matière plastique.
[0048] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites,
et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications
qui vont suive,
[0049] Par exempte, on peut prévoir des déflecteurs seulement d'un côté de la tige. On peut
aussi en prévoir sur la portion basse.
[0050] Encore, il peut être prévu un serrage de tige par un brin de lacet unique, lequel
présente une extrémité d'attache à la tige et une extrémité libre.
1. Elément chaussant (1) qui comprend un semelage externe (2) et une tige (3), la tige
(3) comprenant une première enveloppe (14), la première enveloppe (14) comprenant
un quartier latéral (21), un quartier médial (22) et un dispositif de serrage réversible
(25) des quartiers latéral (21) et médial (22), le dispositif de serrage (25) comprenant
un lacet (26) et au moins un passant (32, 33) disposé sur l'enveloppe (14), le passant
(32, 33) comprenant une paroi proximale (34), une paroi distale (35) et un pont (36)
qui relie les parois proximale (34) et distale (35) l'une à l'autre, les parois (34,
35) et le pont (36) délimitant un guide (37) pour le lacet (26),
caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un déflecteur (42, 43) qui s'étend devant le guide (37) en regard
du pont (36), de façon à ménager un passage (45) pour le lacet (26) du côté de la
paroi distale (35).
2. Elément chaussant (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le passage (45) présente une largeur (1) variable.
3. Elément chaussant (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que le passage (45) est plus large à l'entrée (71) du guide (37).
4. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le déflecteur (42, 43) présente la forme générale d'un coin.
5. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que le déflecteur (42, 43) s'étend depuis l'entrée (71) jusqu'à la sortie (72) du guide
(37).
6. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le guide (37) et le déflecteur (42, 43) forment une pièce monobloc.
7. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le guide (37) et le déflecteur (42, 43) sont deux éléments distincts.
8. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le guide (37) est convexe dans sa forme générale et concave dans toute section.
9. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que la paroi proximale (34) et la paroi distale (35) sont parallèles l'une par rapport
à faute.
10. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait qu'une première subdivision (75) du guide (37) présente une surface régulière, et par le fait qu'une deuxième subdivision (76) du guide (37) présente une surface irrégulière.
11. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que le guide (37) est constitué d'une matière plastique, et par le fait que le déflecteur (42, 43) est constitué d'une matière plastique.
12. élément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que la tige (3) comprend une portion basse (10), ainsi qu'une portion haute (11).
13. Elément chaussant (1) selon la revendication 12, caractérisé par le fait que la portion haute (11) de la tige (3) comprend au moins un déflecteur (42, 43).
14. élément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé par le fait qu'il comprend deux brins de lacet (54, 55), par le fait que le quartier latéral (21) comprend au moins un déflecteur (42, 43) qui coopère avec
un guide (37), et par le fait que le quartier médial (22) comprend au moins un déflecteur qui coopère avec un guide.
15. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé par le fait que, à la limite des portions basse (10) et haute (11), il comprend un passant bloqueur
(56).
16. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif de blocage (80) des deux brins de lacet (54, 55).