[0001] La présente invention concerne le domaine technique de l'Isolation Thermique par
l'Extérieur (ITE) de bâtiments.
[0002] L'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE) constitue depuis au moins 40 ans l'une
des techniques d'isolation thermique des murs de bâtiments les plus utilisées au monde.
Elle regroupe tous les procédés d'isolation des murs pour lesquels l'isolant est placé
à l'extérieur de la structure porteuse.
[0003] Suivant cette définition, l'ITE se décline en plusieurs familles de produits :
- a) Les murs rideaux principalement utilisés pour la construction des façades des immeubles
tertiaires,
- b) Les doubles murs très utilisés dans le nord de l'Europe (Grande Bretagne, Bénélux
notamment),
- c) Les bardages et les vêtures très utilisés pour la réhabilitation des grands ensembles
de logements sociaux dans les années 80 et 90,
- d) Et enfin les enduits sur isolant, le moins cher de tous les systèmes, souvent utilisés
en complément des précédents dans le secteur du logement social mais aussi pour la
réhabilitation de maisons individuelles.
[0004] Si les techniques d'ITE sont d'un usage très courant dans tous les secteurs en Europe
hors de France, elles sont cependant très peu utilisées dans le secteur résidentiel
en France. Dans ce pays, la technologie d'isolation de référence est le doublage intérieur
qui permet d'obtenir au bout du compte un mur isolé moins cher. Cependant, cette technique
d'isolation rapportée par doublage des murs intérieurs se révèle globalement peu performante
en construction neuve car elle génère de nombreux ponts thermiques. En effet, dans
ce cas toutes les zones ne disposant pas du blocage thermique d'un isolant deviennent
alors considérablement plus déperditives thermiquement que les zones isolées, générant
ainsi de véritables « fuites thermiques » appelées « ponts thermiques » occasionnant
par différence de température surfacique et condensation, outre une perte d'énergie
importante, un risque de pathologie certain en période de chauffage (moisissures,
décollement des revêtements intérieurs par exemple). Les ponts thermiques les plus
préjudiciables se situent au niveau des raccordements entre murs extérieurs et planchers.
Ainsi cette technique d'isolation par l'intérieur nécessite obligatoirement et préalablement
à l'isolation par doublage rapporté intérieur un traitement de ces ponts thermiques
générés (ajout de rupteurs ou positionnement spécifique de l'isolant rapporté avant
la réalisation des niveaux finaux de plancher). Ce traitement est possible en construction
neuve mais est impossible sur un bâtiment existant.
[0005] En outre la technique d'isolation par l'intérieur est difficilement praticable en
réhabilitation car elle réduit sensiblement les surfaces habitables (de l'ordre de
plusieurs %) générant ainsi une perte patrimoniale importante. Elle impose une reprise
complète de la décoration intérieure après travaux, elle est trop contraignante pour
être pratiquée en locaux occupés et elle nécessite le déplacement de tous les équipements
posés le long des murs extérieurs.
[0006] On voit ainsi que les technologies d'ITE pourraient prétendre à un marché conséquent.
Mais l'esthétique et le coût des systèmes actuels ne leurs permettent pas de se développer
significativement sur ce marché.
[0007] Les problèmes posés par les systèmes existants sont en effet d'ordre esthétique et
d'ordre économique.
[0008] Les produits se prêtant le mieux à une architecture de façade de qualité (vêtures
et bardages) sont les plus chers de la gamme : au moins le double des enduits sur
isolant, principalement à cause du coût des produits.
[0009] Les produits les moins chers de la gamme (les enduits minces sur isolant) restent
malgré tout sensiblement plus chers que les techniques d'isolation par l'intérieur
(principalement à cause du coût de pose) et présentent en outre une esthétique très
pauvre car ils imposent une architecture de façade sans relief.
[0010] Ces problèmes sont liés au principe technique lui même de réalisation des enduits
minces sur isolant. En effet ces composants connus d'enduits minces sur isolant (voir
figure 1) sont fabriqués typiquement en 5 couches successives : une couche 10 d'isolant
fixée par des fixations 11 sur un mur porteur 1, une couche de préparation 12, un
treillis de fibres de verre 14, une couche de base 16 et un enduit de finition 18.
Ces composants nécessitent de ce fait des temps de mis en oeuvre et d'attente importants,
avec des contraintes conséquentes (comme l'immobilisation d'échafaudages par exemple)
qui génèrent des frais.
[0011] La première couche 10 est constituée d'un isolant, qui en générale est collé et chevillé
sur la paroi support 1 laquelle a préalablement été préparée à cet effet (ragréage
et ébavurages éventuels). La seconde couche 12, dite couche de préparation, est destinée
à recevoir la troisième 14, un treillis de fibre de verre de renforcement, qui assurera
la résistance mécanique de l'enduit soumis à d'importantes sollicitations telles que
les chocs éventuels en partie basse des bâtiments et les variations climatiques de
natures thermique et hydrique (ensoleillement, froid, pluie, etc...). Ce chargement
climatique se traduit dans l'enduit par des contraintes et des déformations qui, si
elles excèdent les valeurs admissibles, conduisent à des fissurations au droit des
points singuliers du système enduit / isolant tels que les angles ou simplement les
joints entre plaques d'isolant. La quatrième couche 16, dite couche de base, permet
de noyer le treillis dans l'enduit. La dernière couche 18 est la couche de finition
qui donne au système et à la façade son aspect final.
[0012] Ce bref rappel concernant la technique d'isolation par enduit mince sur isolant montre
la complexité de sa mise en oeuvre. Pourtant, il ne concerne que la partie courante
du système : celle dont la mise en oeuvre est la plus simple. Mais sur une façade
de bâtiment de nombreux points singuliers existent : les encadrements de fenêtres
et de portes, les angles des murs, etc ... Pour chaque point singulier, l'armature
de l'enduit doit être renforcée, en général par l'ajout d'une seconde couche de treillis
qui doit être disposée avec précision, sa trame devant être décalée par rapport à
celle du premier treillis. Ainsi, pour limiter le recours à cette disposition délicate
(donc techniquement risquée et coûteuse) on évite de rajouter des points singuliers,
notamment ceux qui seraient générés par des reliefs de façade. C'est ce qui explique
que les façades revêtues d'enduit mince sur isolant présentent souvent un aspect lisse
et architecturalement et esthétiquement monotone.
[0013] Pour contourner cet écueil, certains industriels porteurs de systèmes d'enduit mince
sur isolant proposent une gamme de profilés décoratifs, le plus souvent constitués
de plastique alvéolaire découpé, de formes simplifiées et dont la performance d'isolation
thermique n'est pas nécessairement aussi forte que celle des panneaux rapportés en
partie courante. Ces gammes nécessitent un découpage à façon. Les éléments sont alors
recollés sur les panneaux plans déjà rapportés. Ces éléments se limitent souvent à
des motifs simples assimilables à des surépaisseurs. On trouve encore des gammes de
formes en bétons spéciaux, moulés et destinés à être collés in fine sur l'enduit.
Ainsi, la recherche d'une esthétique nouvelle par l'introduction de reliefs de façade
se traduit par un coût supplémentaire de fabrication à façon à partir de gammes de
formes simplifiées et donc par l'ajout d'une sixième opération et couche au système.
[0014] D'autres industriels proposent des produits de modénatures constitués de profilés
en plastiques alvéolaires architecturés découpés pouvant être mis en place en complément
d'une opération ITE. Mais les formes de ces profilés, non nécessairement isolants,
sont limitées et simplifiées (souvent de forme longitudinale). Souvent ces profilés
sont rigidifiés préalablement en usine par couche de résines ou d'enduit. De ce fait
ils sont alors collés sur les parties planes disposant déjà de l'enduit sur isolant
induisant alors une nouvelle problématique de collage compiexe dont une des difficultés
est la pérennité dans le temps.
[0015] De plus les formes sont simplifiées pour des questions de surcoût : en effet ces
profilés sont des options rapportées pour une opération d'ITE classique sur panneaux
plans. Les procédés développés utilisent des profilés longitudinaux de formes limitées
et simples, découpés à façon et artisanalement disposées souvent autour de tableau
de fenêtres. Cette limitation de forme exclut toute adaptation au style spécifique
imposé par l'architecture du bâtiment existant. Comme on le verra par la suite, les
panneaux moulés dans la masse de la présente invention, eux le permettent.
[0016] Les techniques existantes sont contraintes de s'adapter aux techniques conventionnelles
de revêtement par enduit mince sur isolant extérieur nécessitant une mise en oeuvre
par opérations successives. Ces produits décoratifs doivent donc dans la majorité
des cas (excepté pour les profilés déjà rigidifiés par enduit ou résine qui posent
alors un problème de collage) être nécessairement renforcés par des grilles de renfort
préalablement implantées en usine, devant faire l'objet, lors de la pose, d'opérations
spécifiques de jonction avec les parties courantes. De plus ces profilés à formes
simples ne sont en aucun cas appareillés pour proposer une modification globale de
l'aspect architectural des façades traitées. Ils permettent seulement un ajout de
formes standards ou de changements de plan limités et répétitifs, devant être découpés
à façon, occasionnant ainsi obligatoirement un surcoût important en terme de temps
de mise en oeuvre sur une opération déjà coûteuse, ce qui explique le recours très
rare à ces techniques. Ils demeurent bien des modénatures limitées à des zones singulières
de la façade, comme par exemple les encadrements de tableaux de forme architecturale
simplifiée et pauvre et non comme des éléments de gammes spécifiques permettant de
modifier l'aspect architectural complet de l'enveloppe traitée. Enfin, ils n'apparaissent
pas comme des éléments contribuant à la performance d'isolation de l'ensemble de l'enveloppe
traitée dans l'opération d'isolation thermique extérieure. On peut citer ici l'exemple
du brevet N°
WO 2005/02356 A2 de Weber et Broutin.
[0017] Le document
DE 8806125 décrit un procédé d'isolation thermique de la façade d'un bâtiment comprenant l'étape
qui consiste à fixer sur la face extérieure de la façade à traiter d'un bâtiment un
ensemble de composants thermiquement isolant composés de panneaux pouvant être appareillés
entre eux présentant des reliefs définissant l'aspect architectural final recherché
de la façade.
[0018] Le document
FR 2589903 décrit un dispositif d'isolation de murs par l'extérieur comprenant des panneaux
rigides accolés en matière isolante, fixés sur la surface extérieure du mur et recouverts
par une couche épaisse d'un enduit hydraulique associé à des moyens de renforcement
et d'accrochage sur la face externe des panneaux.
[0019] Dans ce contexte, la présente invention a maintenant pour objectif de proposer de
nouveaux moyens permettant d'améliorer les techniques connues d'isolation thermique
par l'extérieur de bâtiments.
[0020] Cet objectif est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à un procédé
tel que défini en revendication 1 annexée.
[0021] Selon la présente invention, seules les parties courantes planes de la façade sont
réalisées alors par des panneaux isolants thermiques de même nature mais de forme
plane et d'épaisseur standard.
[0022] Le procédé conforme à la présente invention s'articule donc sur deux aspects nouveaux.
D'une part des composants formés de panneaux, typiquement en plastique alvéolaire
isolant, conformés par moulage ou découpe dans la masse selon une gamme prédéfinie
conduisant à une architecture finale adaptée à toutes les particularités locales ;
d'autre part un nouvel enduit minéral fibre selon des caractéristiques qui seront
décrites ci-après et qui permet une projection en une seule opération sur les dits
panneaux rapportés sur la façade à traiter. Le rôle des fibres longues utilisées décrites
par la suite est précisément de renforcer mécaniquement l'enduit de façon homogène
dans son plan. Il faut entendre par là l'augmentation de sa résistance à rupture et
de son allongement à rupture à des valeurs telles que les sollicitations normales
d'usage de l'enduit ne conduisent pas à fissuration. Les fibres permettent ainsi de
s'affranchir de la pose de la grille de renfort des solutions existantes précédemment
décrites.
[0023] La présente invention concerne ainsi à la fois les composants conformés dans la masse
et assemblés selon une gamme architecturale globale prédéfinie, mais aussi l'enduit
spécifique destiné à la mise en oeuvre du procédé précité en une seule opération de
projection, la finition étant assurée par des pratiques habituelles (talochage, grattage,
ribage, etc...).
[0024] L'homme de l'art comprendra que la présente invention permet de simplifier considérablement
le processus d'isolation d'un bâtiment, par rapport à la technique antérieure tout
en lui affectant un aspect architectural totalement novateur et préalablement défini
par une gamme.
[0025] En effet, alors que les enduits minces sur isolants classiques réclament la réalisation
de six opérations successives, la présente invention permet en deux opérations seulement
correspondant respectivement à la fixation appareillée des panneaux thermiquement
isolants, typiquement en plastiques alvéolaires moulés dans la masse, et architecturés
selon une gamme prédéfinie, puis au dépôt par projection d'un enduit décoratif fibre
spécifique, d'assurer à la fois l'isolation thermique et la finition architectural
de la façade d'un bâtiment.
[0026] On comprendra dès lors que l'invention diminue considérablement le temps d'opération
nécessaire à la réalisation d'une isolation par l'extérieur avec un apport architectural
final difficilement réalisable par les techniques existantes.
[0027] La phase de pose et d'appareillage de panneaux d'isolant thermique architecturés
rapportés sur la façade selon une esthétique prédéfinie représente alors le temps
le plus conséquent alors que le temps requis pour l'opération unique de revêtement
par projection de l'enduit fibre assurant la pérennité de l'ensemble selon l'invention
est considérablement réduit.
[0028] D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront
à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés,
donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels :
- la figure 1 précédemment décrite représente schématiquement une technique connue d'enduit
sur isolant,
- les figures 2, 3 et 4 représentent schématiquement une façade de maison individuelle
selon les différents phases de réalisation de la présente invention (figure 2 : avant
mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention ; figure 3 : pendant la
mise en oeuvre de ce procédé, plus précisément après pose des composants thermiquement
isolants et architecturés selon une gamme correspondant à l'esthétique finale choisie
conformes à la présente invention ; figure 4 : puis après achèvement du procédé conforme
à la présente invention, c'est-à-dire après application par projection de l'enduit
unique renforcé spécifiquement par des fibres, à fonction de durabilité de l'ensemble,
assurant le renfort de la résistance mécanique à rupture et de l'allongement à rupture
de l'enduit soumis aux sollicitations climatiques extérieures),
- la figure 5 illustre schématiquement quelques exemples non limitatifs de composants
thermiquement isolants moulés dans la masse selon des gammes d'architectures finales
prédéfinies utilisés lors de l'étape illustrée sur la figure 3.
[0029] On appréciera à l'examen des figures 2, 3 et 4, le nombre de phases d'avancement
de l'opération selon l'invention, principalement limitées à deux, en regard des six
opérations habituelles présentées a la figure 1.
[0030] Comme on l'a évoqué précédemment la présente invention combine deux étapes essentielles
:
- une étape i) schématisée sur la figure 3 qui consiste à fixer sur la façade extérieure
d'un bâtiment, un ensemble de composants thermiquement isolants 10 appartenant à une
gamme, dont la forme moulée dans la masse de l'isolant thermique présente des reliefs
définissant l'aspect architectural final recherché de la façade du bâtiment traité
selon l'invention, et
- une étape ii) schématisée sur la figure 4 qui consiste à disposer sur ces composants
10, l'enduit unique 20 à fonction de protection et de durabilité mais aussi décoratif,
autorenforcé par des fibres selon l'invention.
[0031] On a illustré schématiquement sur les figures 5a à 5e quelques exemples non limitatifs
de composants 10 thermiquement isolants moulés dans la masse et conformes à la présente
invention susceptibles d'être sélectionnés pour réhabiliter et isoler la façade d'un
bâtiment.
[0032] Bien entendu la présente invention n'est aucunement limitée à ces exemples particuliers,
notamment en terme de modification d'architecture finale.
[0033] En pratique, une gamme complète de composants 10 (panneaux moulés ou découpés dans
la masse et panneaux plans ...) permet la modification totale de l'aspect esthétique
final du bâtiment selon des formes prédéfinies sur catalogue, pouvant relever d'une
architecture régionalisée par exemple, tout en isolant un bâtiment dépourvu de relief.
[0034] Les figures annexées permettent d'illustrer le fait que l'aspect novateur de l'invention
s'appuie à la fois sur une gamme spécifique prédéfinie de panneaux 10 moulés dans
la masse, appareillés et adaptés, conduisant à une architecture finale spécifique
choisie modifiant d'une part la performance thermique finale du bâtiment mais surtout
d'autre part son architecture initiale qui serait, par les techniques existantes classiques
restée sans relief esthétique, et une phase unique de projection d'enduit fibre 20.
[0035] Dès lors il devient évident pour l'homme de l'art que les multiples opérations de
renforcement par grille avant la pose de l'enduit final pour les techniques traditionnelles
d'enduit mince sur isolant sont obsolètes. L'invention conduit à une réduction considérable,
d'un rapport 1 à 6, du temps global de pose d'isolation par l'extérieur pour un résultat
architectural sans commune mesure avec les techniques actuelles de modification esthétique
en isolation par l'extérieur précédemment décrites.
[0036] On aperçoit à titre d'exemple non limitatif :
- sur la figure 5a un exemple de panneau 10a moulé plan et rectangulaire, par exemple
de l'ordre de 60mm x 50cm x 100cm, destiné à recouvrir la partie plane de la surface
de la façade (la figure 5a représente ainsi un panneau sans relief 10a destiné à recouvrir
les parties courantes lisses sans reliefs de la façade ; ce panneau 10a est réalisé
dans le même matériau isolant que les autres composants 10, et présente un appareillage
ou calepinage et une forme adaptés pour s'associer aux panneaux moulés à reliefs 10
ou d'autres panneaux plans 10a, en limitant ainsi les nombre de liaisons entre panneaux),
- sur les figures 5b, 5c et 5d, trois exemples de panneaux 10b, 10c et 10d moulés architecturés
modifiant le relief de la façade en partie courante et venant s'appareiller à un panneau
10a de même nature traitant une surface plane et rectangulaire ou un autre panneau
à reliefs10b ; 10c ou 10d par exemple, et
- sur la figure 5e, un panneau 10e formé de deux plaquettes 100 et 102 orthogonales
entre elles adapté pour le traitement des angles du bâtiment selon le même principe.
[0037] Les panneaux 10b, 10c et 10d représentés sur les figures 5b, 5c et 5d comprennent
chacun une plaquette de base plane et rectangulaire 120 et une nervure en relief 122
venue de matière avec la plaquette 120.
[0038] On notera sur les figures 5a à 5e que les panneaux 10 conformes à la présente invention
disposent sur leur épaisseur d'une forme de feuillure à emboîtement facilitant l'assemblage
parfait et intime des différents panneaux 10 entre eux. Plus précisément chaque panneau
10 est ainsi muni sur deux des faces de sa tranche, d'une rainure ou gorge 110, et
sur ses deux autres faces de sa tranche, d'une nervure 112 complémentaire des rainures
ou gorges précitées 110.
[0039] Bien entendu les modes de réalisation illustrés sur les figures 5a à 5e ne sont aucunement
limitatifs. En pratique une gamme beaucoup plus étendue sera réalisée pour répondre
à l'ensemble des exigences architecturales souhaitées.
[0040] Par exemple et non limitativement la gamme de panneaux 10 pourra comprendre un panneau
de grande dimension, par exemple 60mm x 50cm x 100cm, moulé dans la masse et destiné
à créer une forme de voûte biseautée (non limitative) d'encadrement du tableau de
fenêtre selon la gamme architecturale choisie.
[0041] La partie médiane de jonction et de mise à dimension d'un tel tableau peut être obtenue
par découpe pour finir le linteau d'encadrement. Le résultat conduit à la modification
architecturale souhaitée sans aucunement avoir recours aux techniques de modénature
précédemment décrites.
[0042] A aucun moment dans la nouvelle technique d'isolation rapportée conforme à la présente
invention, il n'y a donc recours à une opération de pose de grille de renfort aux
points singuliers tels que les angles.
[0043] Une fois l'aspect architectural modifié par la pose des panneaux moulés rapportés
10, comme illustré sur la figure 3, l'opération de projection de l'enduit fibré 20
peut avoir lieu pour traiter en une fois l'ensemble de la surface de façade isolée
ainsi obtenue comme illustré sur la figure 4.
[0044] A titre d'exemple non limitatif, les composants isolants 10 conformes à la présente
invention, peuvent être réalisés à base de mousses de matière plastique alvéolaire,
soit expansée soit extrudée.
[0045] Les composants 10 en mousse de matière plastique peuvent être conformés par toute
technique appropriée, par exemple par taille, notamment découpe au fil chaud, dans
un bloc de grandes dimensions. Selon la présente invention, les composants 10 sont
cependant préférentiellement obtenus par moulage direct à la géométrie recherchée.
[0046] De tels composants peuvent être formés notamment à base de mousses de polyuréthane
ou de mousses de polystyrène, sans être limitées à ces compositions particulières.
[0047] Les composants 10 thermiquement isolants sont fixés sur la façade par tous moyens
appropriés, notamment et non limitativement par des moyens mécaniques ancrés dans
la façade ou préférentiellement par collage ou par les deux à la fois.
[0048] Comme évoqué précédemment, les inventeurs ont déterminé qu'un élément essentiel de
la présente invention réside dans le revêtement des composants 10 thermiquement isolants
à l'aide d'un enduit de finition 20 renforcé par des fibres.
[0049] L'enduit 20 de finition est obtenu à base de composés minéraux ou organiques et d'adjuvants
appropriés. Il est préférentiellement obtenu sur une base d'enduit minéral. Il est
de préférence coloré à l'aide de pigments choisis.
[0050] A titre d'exemple non limitatif, l'enduit 20 est à base d'un mélange de ciment, de
charges siliceuses, d'adjuvants et d'une résine à base de copolymère vinylique.
[0051] Plus précisément encore, les inventeurs ont déterminé que les fibres jouent un rôle
capital dans la tenue dans le temps de l'enduit compte tenu des agressions subies
par la façade de tout bâtiment (fortes variations de température et d'hygrométrie
notamment).
[0052] Dans le cadre de la présente invention, l'enduit 20 déposé par projection sur les
composants 10 a de préférence une épaisseur comprise entre 8mm et 25mm, typiquement
entre 10 et 20mm, très avantageusement de l'ordre de 16mm.
[0053] Les fibres peuvent être formées à base de tout matériau approprié.
[0054] Il s'agit de préférence de fibres à base de verre ou de silice.
[0055] Cependant, dans le cadre de la présente invention, on peut aussi utiliser des fibres
à base de matériau thermoplastique, par exemple des fibres à base de polyamide, polypropylène,
polyacrylonitrite, etc ... voire à base de carbone, d'aramide, etc ...
[0056] Dans le cadre de la présente invention, les fibres utilisées dans l'enduit 20 ont
de préférence une longueur comprise entre 4mm et 20mm, très avantageusement entre
6 et 18mm, typiquement de l'ordre de 12mm. Leur diamètre est quant à lui de préférence
compris entre 80µm et 200µm.
[0057] Les inventeurs ont constaté des résultats très intéressants lorsque l'enduit contient
des fibres de deux longueurs différentes, par exemple de 6mm et de 12mm.
[0058] Le pourcentage en masse de fibres dans l'enduit est avantageusement compris entre
1 et 5%, très préférentiellement de 2 à 2,5%.
[0059] Une composition typique de base, en masse, d'un enduit 20 frais conforme à la présente
invention est la suivante : teneur en eau de 20 à 35 % selon les liant et adjuvant,
taux massique de fibre de 2%, plus chaux, ciment, charges calcaires, charges siliceuses,
adjuvants, granulats en proportion variable.
[0060] L'enduit 20 est avantageusement appliqué, par projection, en une seule passe.
[0061] Le procédé conforme à la présente invention qui combine deux technologies, celle
de la fixation de composants thermiquement isolants conformés et d'aspect architectural
pré-défini 10, et celle de la pose d'un enduit de finition 20, permet de transformer
l'opération d'isolation en une opération de modification d'architecture beaucoup plus
attractive que le simple traitement de l'isolation thermique extérieur et de la décoration
limitée à quelques points singuliers.
[0062] Il permet aussi une mise en oeuvre beaucoup plus rapide et beaucoup plus économique
que les procédés connus d'enduits minces sur isolant illustrés sur la figure 1, qui
exigent la mise en oeuvre de 6 couches successives.
[0063] Ainsi grâce à la présente invention, la décoration est intégrée au système d'isolation
par l'extérieur.
[0064] Dans le cadre de la présente invention, à titre d'exemples non limitatifs, la composition
de base de l'enduit 20 peut être formée à partir des compositions disponibles dans
le commerce sous les références suivantes :
- EHI ISOFARGE (Lafarge)
- REKALIT (Weber & Broutin),
tandis que les fibres renforçant cet enduit peuvent être formées à partir des fibres
disponibles dans le commerce sous les références suivantes :
- CEM FIL 62.2 (Verre) Vetrotex
- RUREDIL PVA FR 350 (Polyvinyle Alcool)
- HARBOURITE de 6, 12 et 18mm (polypropylène).
[0065] Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers
qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit.
[0066] La présente invention n'exclut pas le dépôt ultérieur d'une couche ou revêtement
externe additionnel, sur l'enduit 20 unique autorenforcé par des fibres conforme à
la présente invention, par exemple à des fins de rénovation ou de modification de
la décoration, notamment pour amender la couleur externe apparente ou le grain et
les rendre différents de ceux dudit enduit 20.
[0067] La présente invention englobe une telle variante dès lors que la couche ou revêtement
externe additionnel ne remplit pas une fonction de renforcement de la résistance mécanique
et/ou de protection et/ou de durabilité comme l'assure l'enduit 20".
1. Procédé d'isolation thermique de la façade d'un bâtiment, comprenant l'étape qui consiste
à :
i) fixer sur la face extérieure de la façade à traiter d'un bâtiment, un ensemble
de composants (10) thermiquement isolants composés de panneaux conformés dans la masse,
selon des gammes architecturales globales prédéfinies et pouvant être appareillés
entre eux, présentant des reliefs définissant l'aspect architectural final recherché
de la façade caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape consistant à :
ii) disposer par projection sur ces composants (10) appareillés, un enduit (20) unique
autorenforcé par des fibres.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les composants (10) thermiquement isolants sont conformés par moulage ou découpe
dans la masse.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que certains au moins des composants (10) thermiquement isolants comprennent une plaquette
de base plane (120) et une nervure en relief (122) venue de matière avec la plaquette
(120).
4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'il met en oeuvre des composants (10) thermiquement isolants réalisés à base de mousses
de matériaux plastiques alvéolaires.
5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il met en oeuvre des composants (10) thermiquement isolants à base de polyuréthane
ou polystyrène.
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il met en oeuvre des composants (10) thermiquement isolants à base de matériau expansé
ou extrudé.
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que les fibres de renforcement de l'enduit (20) comprennent des fibres de verre ou silice.
8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que les fibres de renforcement de l'enduit (20) comprennent des fibres en matériau thermoplastique,
notamment des fibres choisies dans le groupe comprenant des fibres à base de polyamide,
polypropylène, polyacrilonitrile, carbone, aramide.
9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que la longueur des fibres renforçant l'enduit (20) est comprise entre 4mm et 20mm, de
préférence entre 6 et 18mm et typiquement de 12mm.
10. Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que le diamètre des fibres renforçant l'enduit (20) est compris entre 80µm et 200µm.
11. Procédé selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que le pourcentage en masse de fibres par rapport à la masse totale de l'enduit est compris
entre 1 et 5%, avantageusement entre 2 et 2,5%.
12. Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que l'enduit (20) a une épaisseur comprise entre 8mm et 25mm, de préférence entre 10
et 20mm, très avantageusement de l'ordre de 16mm.
13. Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que les composants (10) comprennent sur leur épaisseur une forme de feuillure à emboîtement
(110, 112) autorisant l'assemblage des différents composants (10) entre eux.
14. Procédé selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé par le fait que l'enduit (20) est mis en place par projection sur les composants thermiquement isolant
(10) en une seule couche.
15. Utilisation de la combinaison de composants (10) thermiquement isolants comportant
des reliefs conformés dans la masse et d'un enduit unique autorenforcé par des fibres
d'une longueur comprise entre 4mm et 20mm pour la mise en oeuvre du procédé conforme
à l'une des revendications 1 à 14.
16. Combinaison de composants (10) thermiquement isolants comportant des reliefs conformés
dans la masse et d'un enduit unique autorenforcé par des fibres d'une longueur de
4mm à 20mm pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une des revendications 1
à 14.
1. Verfahren zur Wärmedämmung der Fassade eines Gebäudes, wobei das Verfahren den in
Folgendem bestehenden Schritt umfasst:
i) Anbringen einer Einheit von wärmedämmenden Bauelementen (10) auf der Außenfläche
der zu behandelnden Fassade eines Gebäudes, die sich aus Platten zusammensetzen, die
in der Masse an die vordefinierten globalen architektonischen Bereiche angepasst sind
und miteinander kombiniert sein können und die Reliefs aufweisen, die das gewünschte
architektonische Enderscheinungsbild der Fassade definieren,
dadurch gekennzeichnet, dass das Verfahren außerdem den in Folgendem bestehenden Schritt umfasst:
ii) Aufbringen eines einzigen, durch Fasern eigenverstärkten Putzes (20) auf diese
kombinierten Bauelemente (10) durch Spritzen.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die wärmedämmenden Bauelemente (10) durch Gießen oder Zuschneiden in der Masse angepasst
werden.
3. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens einige der wärmedämmenden Bauelemente (10) ein Plättchen mit ebener Basis
(120) und eine mit dem Plättchen (120) einstückige Reliefrippe (122) umfassen.
4. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass es wärmedämmende Bauelemente (10) einsetzt, die auf Basis von Schaumstoffen aus Kunststoffen
hergestellt sind.
5. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass es wärmedämmende Bauelemente (10) auf Basis von Polyurethan oder Polystyrol einsetzt.
6. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass es wärmedämmende Bauelemente (10) auf Basis von geschäumtem oder extrudiertem Material
einsetzt.
7. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Verstärkungsfasern des Putzes (20) Glas- oder Quarzfasern umfassen.
8. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Verstärkungsfasern des Putzes (20) Fasern aus einem thermoplastischen Material
umfassen, insbesondere Fasern, die aus der Gruppe ausgewählt sind, die Fasern auf
Basis von Polyamid, Polypropylen, Polyacrylnitril, Kohlenstoff, Aramid umfasst.
9. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Länge der den Putz (20) verstärkenden Fasern zwischen 4 mm und 20 mm, vorzugsweise
zwischen 6 und 18 mm liegt und typisch 12 mm ist.
10. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass der Durchmesser der den Putz (20) verstärkenden Fasern zwischen 80 µm und 200 µm
liegt.
11. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass der Masseprozentanteil der Fasern in Bezug auf die Gesamtmasse des Putzes zwischen
1 und 5 %, vorteilhaft zwischen 2 und 2,5 % liegt.
12. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, dass der Putz (20) eine Dicke aufweist, die zwischen 8 mm und 25 mm, vorzugsweise zwischen
10 und 20 mm liegt und sehr vorteilhaft in der Größenordnung von 16 mm ist.
13. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass die Bauelemente (10) über ihre Dicke eine Verfalzungsform (110, 112) umfassen, die
das Zusammenfügen unterschiedlicher Bauelemente (10) miteinander ermöglicht.
14. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass der Putz (20) durch Spritzen auf die wärmedämmenden Bauelemente (10) in einer einzigen
Lage aufgetragen wird.
15. Verwendung der Kombination von wärmedämmenden Bauelementen (10), die in der Masse
angepasste Reliefs umfassen, und eines einzigen, durch Fasern eigenverstärkten Putzes,
wobei die Fasern eine Länge aufweisen, die zwischen 4 mm und 20 mm liegt, zur Durchführung
des Verfahrens nach einem der Ansprüche 1 bis 14.
16. Kombination von wärmedämmenden Bauelementen (10), die in der Masse angepasste Reliefs
umfassen, und eines einzigen, durch Fasern eigenverstärkten Putzes, wobei die Fasern
eine Länge aufweisen, die zwischen 4 mm und 20 mm liegt, zur Durchführung des Verfahrens
nach einem der Ansprüche 1 bis 14.
1. Method for thermally insulating the façade of a building, comprising the step which
consists in:
i) fixing to the external face of the façade to be treated of a building, a series
of thermally insulating components (10) composed of monolithic panels, in accordance
with predefined general architectural ranges and able to be mated with each other,
having reliefs defining the desired final architectural appearance of the façade,
characterised in that it further comprises the step consisting in:
ii) spraying a single coating (20), self-reinforced with fibres, onto these mated
components (10).
2. Method according to claim 1, characterised by the fact that the thermally insulating components (10) are shaped by moulding or
cutting in the mass.
3. Method according to one of claims 1 or 2, characterised by the fact that at least some of the thermally insulating components (10) include a
flat base plate (120) and a rib in relief (122) integral with the plate (120).
4. Method according to one of claims 1 to 3, characterised by the fact that it implements thermally insulating components (10) made from foams
of cellular plastic materials.
5. Method according to one of claims 1 to 4, characterised by the fact that it implements thermally insulating components (10) with a polyurethane
or polystyrene base.
6. Method according to one of claims 1 to 5, characterised by the fact that it implements thermally insulating components (10) with an expanded
or extrude material base.
7. Method according to one of claims 1 to 6, characterised by the fact that the reinforcing fibres of the coating (20) include glass or silica
fibres.
8. Method according to one of claims 1 to 7, characterised by the fact that the reinforcing fibres of the coating (20) include fibres made of thermoplastic
material, in particular fibres selected from the group consisting of fibres with a
polyamide, polypropylene, polyacrilonitrile, carbon, aramid base.
9. Method according to one of claims 1 to 8, characterised by the fact that the length of the fibres reinforcing the coating (20) is between 4mm
and 20mm, more preferably between 6 and 18mm and typically 12mm.
10. Method according to one of claims 1 to 9, characterised by the fact that the diameter of the fibres reinforcing the coating (20) is between
80µm and 200µm.
11. Method according to one of claims 1 to 10, characterised by the fact that the percentage in mass of the fibres in relation to the total mass
of the coating is between 1 and 5%, advantageously between 2 and 2.5%.
12. Method according to one of claims 1 to 11, characterised by the fact that the coating (20) has a thickness between 8mm and 25mm, more preferably
between 10 and 20mm, very advantageously of a magnitude of 16mm.
13. Method according to one of claims 1 to 12, characterised by the fact that the components (10) include on their thickness a rebate shape for nesting
(110, 112) allowing for the assembly of different components (10) together.
14. Method according to one of claims 1 to 13, characterised by the fact that the coating (20) is set in place via spraying onto the thermally insulating
components (10) in a single layer.
15. Use of a combination of thermally insulating components (10) comprising monolithic
reliefs and a single coating self-reinforced with fibres with a length between 4mm
and 20mm for the implementation of the method in accordance with one of claims 1 to
14.
16. Combination of thermally insulating components (10) comprising monolithic reliefs
and a single coating self-reinforced with fibres with a length from 4mm to 20mm for
the implementation of the method in accordance with one of claims 1 to 14.