DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] L'invention se rapporte à un actionneur électromécanique d'entraînement d'une charge
autour d'un axe géométrique de rotation. Elle se rapporte plus particulièrement à
un mécanisme du type précédent, permettant d'entraîner la charge de façon motorisée
et de façon manuelle, notamment en cas de défaillance du moteur ou de son alimentation.
Elle se rapporte notamment à un mécanisme du type précédent, destiné à l'entraînement
d'un volet roulant. Elle se rapporte également à certaines briques technologiques
utilisées dans un tel actionneur électromécanique d'entraînement. Elle se rapporte
en particulier à un mécanisme de transmission de couple ayant pour fonction de transmettre
tout couple moteur d'un premier organe tournant à un deuxième organe tournant, mais
de bloquer le deuxième organe tournant en l'absence de couple moteur appliqué par
le premier organe tournant, ceci quel que soit le sens de rotation. Elle se rapporte
également à un mécanisme combinant un moteur et un limiteur de couple.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
[0002] Dans le document
DE 35 044 89 est décrit un actionneur électromécanique d'entraînement en rotation axiale d'un
volet roulant, comportant un moteur électrique pour entraîner le volet roulant par
l'intermédiaire d'un arbre moteur principal, et une manoeuvre de dépannage comprenant
un mécanisme de transmission du couple fourni manuellement par l'intermédiaire d'une
manivelle, permettant d'entraîner le volet en cas de défaillance ou de défaut d'alimentation
du moteur électrique.
[0003] Le mécanisme de transmission de couple comporte une roue libre bidirectionnelle pour
transmettre à un arbre intermédiaire tout couple moteur exercé par la manivelle sur
un organe menant secondaire et pour solidariser l'arbre intermédiaire au bâti fixe
en l'absence de couple moteur exercé par l'arbre menant secondaire. On entend ici
par roue libre bidirectionnel tout mécanisme permettant de transmettre d'un arbre
menant - ici l'arbre menant secondaire - à un arbre mené - ici l'arbre intermédiaire
- un couple moteur exercé par l'arbre menant, quel que soit le sens de rotation des
deux arbres, et qui interdise la transmission de couple et d'énergie de l'arbre mené
à l'arbre menant.
[0004] En fonctionnement normal, le moteur entraîne directement l'arbre moteur qui est désaccouplé
de l'arbre intermédiaire et de l'arbre menant secondaire, par déplacement d'un premier
plateau de frein. En cas de défaut d'alimentation ou de défaillance du moteur, le
frein accouple l'arbre moteur à un bâti fixe. Si le volet roulant exerce sur l'arbre
moteur un couple, par exemple du fait du poids d'une partie déjà déployée du volet,
l'arbre moteur reste immobile, du fait de sa liaison cinématique au bâti par l'intermédiaire
du mécanisme à roue libre bidirectionnelle. Si toutefois l'utilisateur actionne la
manivelle dans un sens ou dans l'autre et exerce un couple sur l'arbre menant secondaire
dans un sens de rotation ou l'autre, la roue libre bidirectionnelle accouple l'arbre
menant secondaire à l'arbre menant secondaire, de sorte que le couple exercé par l'utilisateur
est transmis à un deuxième plateau de frein, et au carter de l'actionneur qui tourne
alors sur lui-même pour entraîner le volet.
[0005] Il s'avère qu'un tel mécanisme pose un certain nombre de contraintes, notamment liées
à l'alimentation en énergie électrique du moteur, du fait de la rotation du carter
de l'actionneur lors de l'utilisation d'une manoeuvre de dépannage. De plus, à l'usage,
il n'est pas exempt de risque de dégradation en utilisation manuelle. En effet, le
couple généré manuellement par l'utilisateur, amplifié par l'étage réducteur, et transmis
intégralement par le mécanisme de transmission de couple, peut excéder le couple maximal
admissible et, en cas de coincement du volet roulant, provoquer la casse de la pièce
la plus fragile de la chaîne cinématique de transmission, notamment de l'étage réducteur.
[0006] Par ailleurs, le lien au bâti du mécanisme à roue libre bidirectionnelle n'est par
ailleurs pas explicité. Sa mise en oeuvre s'avère complexe du fait de la rotation
du carter de l'actionneur lors de l'utilisation d'une manoeuvre de dépannage. De plus,
l'utilisation d'un mécanisme à roue libre bidirectionnelle intégrant un ressort-frein
crée des contraintes de dimensionnement complexes et n'est pas nécessairement adapté
dans des cas d'entraînement de charges importantes, telles que des grilles commerciales.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0007] L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique et à proposer,
dans un encombrement réduit, un mécanisme fiable qui permette l'entraînement par un
moteur ou par une source de puissance secondaire, en pratique produite manuellement
par un utilisateur.
[0008] Pour ce faire est proposé, selon un premier aspect de l'invention, un actionneur
électromécanique d'entraînement en rotation d'une charge comportant :
- un moteur électrique pour entraîner la charge par l'intermédiaire d'un arbre moteur
principal,
- un organe menant secondaire,
- un mécanisme de transmission de couple relié à l'organe menant secondaire et à un
organe rotatif mené intermédiaire, comportant un bâti fixe et un accouplement bidirectionnel
pour transmettre à l'organe mené intermédiaire tout couple moteur exercé par l'organe
menant secondaire et pour solidariser l'organe mené intermédiaire au bâti fixe en
l'absence de couple moteur exercé par l'arbre menant secondaire, et
- un limiteur de couple reliant l'organe mené intermédiaire à l'arbre moteur principal.
[0009] Le limiteur de couple est taré pour transmettre intégralement tout couple inférieur
ou égal à un couple limite de référence, et pour ne pas transmettre de couple supérieur
au couple limite de référence. En choisissant judicieusement le couple limite de référence,
on peut ainsi protéger la charge ou la partie de mécanisme la plus fragile. En pratique,
le couple limite de référence est de préférence supérieur au couple moteur maximal
du moteur électrique et de préférence inférieur au couple maximal admissible par la
chaîne cinématique de transmission entre le moteur et la charge, en d'autres termes
le couple de rupture de l'élément le plus fragile de la chaîne cinématique de transmission.
[0010] Selon un mode de réalisation, le limiteur de couple comporte des surfaces de friction
pressées l'une contre l'autre avec une force prédéterminée. Les surfaces de friction
sont de préférence tronconiques pour une optimisation de l'encombrement axial et radial,
mais d'autres formes peuvent également être envisagées. Les surfaces de friction tronconiques
s'avèrent particulièrement adapté puisqu'il permet, pour une puissance du moteur donnée,
de loger le limiteur de couple dans le diamètre interne du stator du moteur.
[0011] Selon un mode de réalisation, l'une des surfaces de friction est solidaire de l'organe
mené intermédiaire qui peut être réalisé en une pièce monobloc ou en plusieurs pièces
solidarisées, formant un ensemble compact. Ainsi le limiteur de couple et l'accouplement
bidirectionnel ont un organe commun multifonctionnel, ce qui se traduit par un gain
de compacité.
[0012] Selon un mode de réalisation, le limiteur de couple comporte au moins un organe de
rappel élastique exerçant la force prédéterminée.
[0013] De préférence, l'actionneur comporte une commande de débrayage pour désaccoupler
le limiteur de couple lorsque le moteur est alimenté. Ce débrayage agit préférentiellement
sur une des pièces du limiteur de couple. Le limiteur de couple remplit ainsi également
une fonction d'embrayage ou de frein, pour, dans certains modes de fonctionnement,
interrompre la chaîne cinématique de transmission entre l'arbre moteur principal et
l'organe menant secondaire. Cette multiplicité des fonctions dans un même organe se
révèle particulièrement avantageuse pour la compacité de l'ensemble.
[0014] Selon un mode de réalisation, la commande de débrayage comporte une culasse en matériau
ferromagnétique activée par un champ induit par le moteur et mobile entre une position
d'accouplement et une position de désaccouplement. Le mouvement de la culasse peut
notamment être un mouvement de translation parallèle à l'arbre moteur principal. Il
est à noter que la culasse est dans ce cas la seule pièce mobile en translation, les
autres pièces, et notamment l'organe menant secondaire, l'organe mené intermédiaire
et l'arbre moteur principal étant en mouvement de rotation axiale. De préférence,
ces rotations se font autour d'un seul et même axe géométrique de référence du mécanisme.
Le mécanisme présente de ce fait un haut degré d'intégration dans un faible encombrement
radial et axial.
[0015] Préférentiellement, l'organe de rappel élastique dont il a été question plus haut
rappelle la culasse vers la position d'accouplement.
[0016] Pour une nouvelle fois limiter le nombre de pièces, on peut prévoir que la culasse
soit pourvue d'une des surfaces de friction.
[0017] Comme évoqué ci-dessus, l'invention est particulièrement adaptée à l'entraînement
de volets roulants ou de grilles commerciales. On peut notamment prévoir un tambour
rotatif entraîné par l'arbre moteur et présentant une surface extérieure cylindrique
pour enrouler un volet roulant ou une grille constituant la charge.
[0018] Selon un mode de réalisation, le mécanisme comporte en outre un organe d'entraînement
secondaire entraînant en rotation l'organe menant secondaire. Il peut par exemple
s'agir d'un moteur secondaire. Toutefois, selon un mode de réalisation préféré, l'organe
d'entraînement secondaire est conformé de manière à permettre à un utilisateur d'entraîner
manuellement l'organe menant secondaire. Il peut s'agir notamment d'une manivelle
à renvoi d'angle, ou d'un dispositif à courroie et poulie.
[0019] Selon un mode de réalisation, l'actionneur comprend au moins un palier lisse ou à
roulement assurant la liaison entre l'organe mené intermédiaire et l'arbre moteur
principal, pour guider le cône de friction par rapport à l'arbre lorsqu'un couple
est exercé sur la manivelle et la libre rotation de l'arbre lors d'un fonctionnement
du moteur. Le palier comporte de préférence une bague extérieure solidaire de l'organe
mené intermédiaire, une bague intérieure solidaire de l'arbre moteur principal et
le cas échéant des corps roulants disposés entre la bagues.
[0020] Il est à noter que l'arbre moteur principal peut entraîner la charge soit directement,
soit par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse. Le réducteur de vitesse et le
limiteur de couple sont de préférence situés de part et d'autre du moteur. Le limiteur
de couple est alors taré pour transmettre intégralement tout couple inférieur ou égal
à un couple limite de référence, et pour ne pas transmettre de couple supérieur au
couple limite de référence, le couple limite de référence étant supérieur au couple
moteur maximal du moteur électrique et inférieur au couple maximal admissible du réducteur
de vitesse.
[0021] Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci a trait à un actionneur électromécanique
d'entraînement en rotation d'une charge comportant :
- un moteur électrique comportant un stator et un rotor pour entraîner un arbre moteur
définissant un axe géométrique de référence,
- un limiteur de couple comportant :
- un premier organe de friction mobile en translation parallèlement à l'axe géométrique
de référence entre une position d'accouplement et une position de désaccouplement
et solidaire en rotation de l'arbre moteur, le premier organe de friction comportant
une première surface de friction, le premier organe de friction comportant en outre
une culasse en matériau ferromagnétique disposée à distance d'entrefer variable du
rotor du moteur électrique, le moteur électrique sous tension générant un champ magnétique
attirant le premier organe de friction vers la position de désaccouplement en contact
avec le rotor
- un deuxième organe de friction comportant une deuxième surface de friction en regard
de la première surface de friction, et
- un organe de rappel élastique pour rappeler le premier organe de friction vers la
position d'accouplement et appliquer la première surface de friction contre la deuxième
surface de friction une force prédéterminée en position d'accouplement.
[0022] Le premier organe de friction constitue un organe multifonctionnel permettant de
commander l'accouplement ou le désaccouplement du limiteur de couple en fonction de
la présence ou de l'absence d'alimentation électrique du moteur. Le limiteur de couple
est désaccouplé lorsque le moteur est alimenté, et accouplé lorsque le moteur n'est
pas alimenté. Le limiteur de couple peut fonctionner comme un frein si le deuxième
organe de friction est fixe ou accouplé à un bâti fixe. Il peut également être, suivant
un mode préféré de réalisation, attelé à une manivelle de dépannage ou un autre organe
d'entraînement de dépannage, le cas échéant par l'intermédiaire d'un accouplement
bidirectionnel, par exemple un accouplement à roue libre bidirectionnelle.
[0023] En position d'accouplement, la force prédéterminée est préférentiellement telle que
le limiteur de couple transmet intégralement tout couple inférieur ou égal à un couple
limite de référence, et n'est pas apte à transmettre de couple supérieur au couple
limite de référence. Le couple limite de référence est de préférence supérieur au
couple moteur maximal du moteur électrique. Cette disposition est particulièrement
utile lorsque le deuxième organe de friction est attelé à un organe d'entraînement
de dépannage, dont le couple maximal doit être contrôlé, notamment une manivelle entraînée
à la main. Selon un mode de réalisation, le couple limite de référence est inférieur
au couple maximal admissible par la chaîne cinématique de transmission entre le moteur
et la charge, en d'autres termes le couple de rupture de l'élément le plus fragile
de la chaîne cinématique de transmission.
[0024] Suivant un mode de réalisation préféré, les première et deuxième surfaces de friction
sont tronconiques. Cette disposition permet de limiter le diamètre extérieur des surfaces
de friction et la force de rappel élastique de l'organe de rappel, pour un couple
limite de référence donné, tout en préservant une très grande simplicité au dispositif.
Elle influe également sur le dimensionnement du moteur lui-même, puisque c'est le
flux magnétique du moteur qui doit générer la force s'opposant à l'organe de rappel
élastique. On peut donc, avec des surfaces de friction tronconiques, et à puissance
égale du moteur, loger le limiteur de couple dans le diamètre interne du stator du
moteur.
[0025] Suivant un mode de réalisation préféré, le deuxième organe de friction est solidarisé
à un organe de réception rotatif permettant, dans une première position, de solidariser
le deuxième organe de friction à un bâti fixe, et dans une deuxième position de solidariser
le deuxième organe de friction à un arbre menant secondaire.
[0026] Suivant un mode de réalisation, l'actionneur comporte un réducteur de vitesse, le
réducteur de vitesse et le limiteur de couple étant de préférence situés de part et
d'autre du moteur. Le limiteur de couple est préférentiellement taré pour transmettre
intégralement tout couple inférieur ou égal à un couple limite de référence, et pour
ne pas transmettre de couple supérieur au couple limite de référence, le couple limite
de référence étant supérieur au couple moteur maximal du moteur électrique et inférieur
au couple d'entrée maximal admissible du réducteur de vitesse.
[0027] Suivant un mode de réalisation particulièrement avantageux, le premier organe de
friction est constitué d'une pièce, ce qui permet de réduire le nombre de pièces et
de simplifier l'assemblage.
[0028] Suivant un autre aspect de l'invention, celle-ci a trait à un mécanisme de transmission
de couple comportant :
- un premier organe tournant autour d'un axe géométrique de référence,
- un deuxième organe tournant autour de l'axe géométrique de référence,
- un tambour fixe présentant une face cylindrique intérieure, et
- une pluralité de paires d'éléments de blocage, chaque élément de blocage étant associé
à un sens de rotation autour de l'axe géométrique de référence et apte à prendre une
position de blocage au contact du deuxième organe tournant et de la face cylindrique
intérieure du tambour fixe pour empêcher toute rotation du deuxième organe tournant
dans le sens de rotation associé, et une position d'entrainement au contact du premier
organe tournant et du deuxième organe tournant pour transmettre au deuxième organe
tournant un couple moteur exercé par le premier organe tournant dans le sens de rotation
associé, chaque paire d'éléments de blocage comportant un élément de blocage associé
à un premier sens de rotation et un deuxième élément de blocage associé au sens de
rotation opposé, les paires étant angulairement équiréparties autour de l'axe de référence.
[0029] Le mécanisme de transmission de couple constitue un accouplement bidirectionnel au
sens où il fonctionne dans les deux sens de rotation, dont la fonction est de transmettre
tout couple moteur depuis le premier organe tournant vers le deuxième organe tournant,
mais d'empêcher toute transmission de couple moteur depuis le deuxième organe tournant
vers le premier organe tournant, en bloquant dans ce cas la rotation du deuxième organe
tournant.
[0030] La disposition équirépartie des éléments de blocage assure une bonne répartition
des points de contact assurant la transmission du couple entre le premier organe tournant
et le deuxième organe tournant, ou entre le deuxième organe tournant et le tambour
fixe. Cette répartition équilibrée permet de limiter les sollicitations perpendiculaires
à l'axe de référence. Elle permet de limiter notamment l'usure des paliers de guidage
en rotation du premier organe tournant et/ou du deuxième organe tournant.
[0031] Ce mécanisme peut être mis en oeuvre en tant que brique technologique dans différents
emplacements d'une chaîne cinématique de transmission, et notamment entre un arbre
menant secondaire et un arbre menant primaire, le cas échéant avec interposition d'un
limiteur de couple comme indiqué suivant l'aspect précédent de l'invention.
[0032] Selon un mode de réalisation, les éléments de blocage sont des galets, de préférence
des rouleaux cylindriques.
[0033] Suivant un mode de réalisation préféré, les paires d'éléments de blocage sont au
nombre de trois ou plus. Le nombre de trois est préféré dans la mesure où il constitue
un compromis idéal entre le souhait d'une répartition équilibrée des éléments de blocage
et l'encombrement résultant.
[0034] Le mécanisme comporte en outre des organes de rappel élastique de chaque élément
de blocage vers la position de blocage, qui peuvent être constitués par des lames
ressorts. Suivant un mode de réalisation, chaque lame ressort coopère avec deux éléments
de blocage associés à deux sens de rotation opposés. On peut ainsi assurer le rappel
élastique des éléments de blocage avec un nombre réduit de pièces, en l'occurrence
autant de ressorts que de paires d'éléments de blocage. Préférentiellement, chaque
lame de ressort coopère avec deux éléments de blocage en les écartant l'un de l'autre.
Les deux éléments de blocage peuvent appartenir à deux paires adjacentes. Cette disposition
s'avère particulièrement avantageuse du point de vue de l'encombrement.
[0035] Suivant un mode de réalisation, le premier organe tournant forme une étoile comportant
une branche par paire d'éléments de blocage, chaque branche étant disposée de préférence
entre les deux éléments de blocage d'une paire d'élément de blocage, et étant mobile
entre une position médiane sans contact avec les éléments de blocage, une position
d'entraînement dans un sens de rotation en contact avec l'un des éléments de blocage
et une position d'entraînement dans le sens de rotation opposé en contact avec l'autre
élément de blocage. Cette disposition permet de minimiser le nombre de pièce tout
en assurant la symétrie recherchée.
[0036] Suivant un mode de réalisation, le deuxième organe tournant est pourvu d'une surface
de friction, le mécanisme comportant en outre un troisième organe tournant autour
de l'axe géométrique de référence et comportant une surface de friction disposée en
regard de la surface de friction du deuxième organe tournant, le troisième organe
tournant étant mobile en translation par rapport au deuxième organe tournant entre
une position d'accouplement dans laquelle la surface de friction du troisième organe
tournant est en contact avec la surface de friction du deuxième organe tournant, et
une position de désaccouplement dans laquelle la surface de friction du troisième
organe tournant est à distance du deuxième organe tournant. Le troisième organe tournant
peut avantageusement être rappelé vers la position de contact par un ressort de rappel.
[0037] Le mécanisme peut en outre comporter un organe de contre-couple, notamment un élément
de frottement, notamment un joint de frottement, notamment un joint torique, pour
exercer un couple prédéterminé de frottement entre le deuxième organe tournant et
le tambour fixe. Ce couple de frottement, de faible amplitude, permet de limiter ou
d'éliminer certains effets de saccade provoqués par une charge qui ne génère pas un
couple résistant constant, par exemple un rideau à lames ou une grille de grande dimension
qui se déroule irrégulièrement. En pratique l'amplitude du frottement généré par l'élément
de frottement est inférieure à 10% du couple limite de référence.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0038] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :
- la figure 1, une vue schématique d'un mécanisme selon l'invention,
- la figure 2, une vue éclatée d'une roue libre bidirectionnelle du mécanisme de la
figure 1 ;
- la figure 3, une vue en coupe de la roue libre bidirectionnelle de la figure 2, dans
une position de roue libre ;
- la figure 4, une vue en perspective de la roue libre bidirectionnelle de la figure
2 ;
- la figure 5, une vue de détail en coupe du mécanisme de la figure 1 ;
- la figure 6 une vue éclaté de certains éléments du mécanisme de la figure 1.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION
[0039] Sur la figure 1 est schématiquement illustré un actionneur motorisé 10 logé dans
un carter fixe cylindrique 12 qui peut par exemple être disposé à l'extrémité ou inséré
à l'intérieur d'un tube d'enroulement d'un rideau ou volet roulant ou d'une autre
charge. Le mécanisme 10 comporte un moteur électrique 14 composé d'un stator 16 et
d'un rotor 18 formant un arbre moteur principal 20, un réducteur de vitesse 22 relié
à l'arbre moteur principal 18 et présentant un arbre de sortie 23 destiné à entraîner
une charge, et un dispositif de dépannage 24 pour permettre l'entraînement de l'arbre
moteur 20 en cas de défaillance du moteur 14 ou de son alimentation électrique. Le
dispositif de dépannage 24 et le réducteur de vitesse 22 se trouvent de part et d'autre
du moteur 14 aux deux extrémités de l'arbre 20.
[0040] Le dispositif de dépannage 24 est constitué d'un organe d'entraînement secondaire
26, ici une manivelle de dépannage, d'un renvoi d'angle 28 pour transmettre la rotation
de la manivelle de dépannage à un arbre menant secondaire de dépannage 30, d'une roue
libre bidirectionnelle 32 et d'un limiteur de couple 34. L'arbre moteur 20 et l'arbre
menant secondaire 30 tournent autour d'un même axe géométrique de référence 100 du
mécanisme.
[0041] La roue libre bidirectionnelle 32, illustrée sur les figures 2 à 4, présente un organe
d'entrée 36 solidaire de l'arbre de dépannage 30 et formant avec celui-ci un organe
menant secondaire 38, un organe mené intermédiaire multifonctionnel 40 constitué d'une
pièce de réception 40.1 et d'un cône de friction 40.2 solidaires l'un de l'autre,
un tambour fixe 42 constitué par un tambour présentant une paroi cylindrique 42.1
tournée radialement vers l'intérieur et un épaulement de guidage 42.2. Sur la figure
3, on a volontairement omis le tambour fixe 42 pour permettre de visualiser les lames
de ressort 48 et la pièce de réception 40.1. La roue libre comprend également trois
paires 44 de galets cylindriques 44.1, 44.2 logés dans des logements 46 délimités
par une paroi 40.11 ou 40.12 de la pièce de réception 40.1 formant une rampe et la
paroi cylindrique 42.1 du tambour fixe 42. Les galets sont mis en appui contre ces
parois par des ressorts 48. Chaque paire de galets 44 comporte un galet 44.1 coopérant
avec une paroi 40.11 de la pièce de réception et associé à un sens de rotation 100.1
autour de l'axe géométrique 100, et un galet 44.2 coopérant avec une paroi 40.12 de
la pièce de réception et associé au sens de rotation opposé 100.2. De manière remarquable,
chaque ressort 48 est constitué par une lame ayant dans le plan de la figure 3 une
forme générale de W aux extrémités recourbées pour accueillir chacune un galet 44.1
ou 44.2 et le pousser dans une position de contact avec les parois 40.11 ou 40.12
de la pièce de réception 40.1 et la paroi 42.1 du tambour fixe. Sur la figure 4, on
a volontairement omis la pièce de réception 40.1 pour permettre de visualiser les
lames de ressort 48. L'organe d'entrée 36 et l'organe mené intermédiaire 40 peuvent
tourner autour de l'axe géométrique de référence 100 dans le sens 100.1 et le sens
100.2. L'organe d'entrée 36 présente une forme générale d'étoile avec autant de branches
36.1 que de paires de galets 44, ici trois. Chaque branche 36.1 pénètre dans un logement
46 entre les deux galets 44.1, 44.2 d'une paire pour coopérer alternativement avec
l'un ou l'autre. La roue libre bidirectionnelle 32 est complétée par un joint de frottement
50 disposé dans une gorge 40.13 de la pièce de réception 40.1 et venant au contact
de la paroi cylindrique 42.1 du tambour fixe 42.
[0042] Comme illustré sur les figures 2, 5 et 6, le cône de friction 40.2 est pourvu de
garnitures de friction tronconiques 52 et fait partie intégrante du limiteur de couple
34, qui comporte en outre une culasse 54 formant une cuvette tronconique avec une
surface de friction 56 en regard de celle du cône de friction 40.2. La culasse 54
est réalisée en matériau ferromagnétique à faible hystérésis, et liée à l'arbre moteur
principal 20 par une clavette 58 qui autorise un coulissement en translation parallèlement
à l'axe géométrique de référence 100 de la culasse 54 par rapport à l'arbre 20 mais
interdit tout rotation entre ces deux pièces. La culasse 54 et le cône de friction
40.2 forment respectivement un premier organe de friction et un deuxième organe de
friction du limiteur de couple 34. On a également représenté sur la figure 5 un roulement
à bille 62 disposé entre le cône de friction 40.2 et l'arbre 20, assurant le guidage
du cône de friction par rapport à l'arbre 20 lorsqu'un couple est exercé sur la manivelle
et la libre rotation de l'arbre 20 lors d'un fonctionnement du moteur.
[0043] Le mécanisme fonctionne de la manière suivante.
[0044] En l'absence d'alimentation du moteur, comme illustré sur la figure 5, il existe
un entrefer axial entre la culasse 54 et le rotor 18 du moteur. Un ressort de rappel
60 vient appliquer sur la culasse 54 dans le sens 100.3 un effort suffisant pour que
les surfaces de friction 52, 56 du cône de friction et de la culasse soient appui
l'une contre l'autre, et transmettent intégralement au cône de friction 40.2, sans
glissement relatif, tout couple exercé par la charge sur l'arbre moteur 20. Le cône
de friction 40.2 et la culasse participent à la fonction de freinage.
[0045] Si aucun couple n'est exercé sur la manivelle de dépannage 26, la roue libre bidirectionnelle
32 est dans la position médiane représentée sur la figure 3 : les branches 36.1 sont
sans contact avec les galets 44.1, 44.2, à mi-distance des galets 44.1, 44.2, qui
se trouvent coincés entre la paroi 42.1 du tambour fixe 42 et la paroi 40.11 ou 40.12
de la pièce de réception 40.1, solidarisant ces deux pièces par coincement. Un couple
moteur appliqué dans un sens 100.1 ou dans l'autre 100.2 au cône de friction 40.2
est intégralement transmis au tambour fixe 42, sans provoquer de rotation de l'organe
mené intermédiaire 40 ou de l'organe menant secondaire 38 du fait du coincement des
galets entre la paroi 42.1 du tambour fixe 42 et la paroi 40.11 ou 40.12 de la pièce
de réception 40.1. Aucun couple moteur ne peut donc être transmis depuis le cône de
friction 40.2 à l'organe menant secondaire 38. Le limiteur de couple 34 et la roue
libre 32 ont alors une fonction de frein, prévenant toute rotation intempestive de
l'arbre moteur 20 entraîné par la charge.
[0046] Si, à partir de la position médiane de la figure 2, on fait tourner l'arbre de dépannage
30 dans le sens de rotation 100.1, respectivement dans le sens de rotation 100.2,
avec un couple suffisant, les branches 36.1 de l'organe menant secondaire 38 viennent
en appui avec les galets 44.1, respectivement 44.2 situés dans le sens de rotation,
et les écartent de leur position de repos contre la force des ressorts de rappel 48.
Dès que les galets cessent d'être en contact avec les parois 42.1, 40.11 du tambour
42 ou de la pièce de réception 40.1, le couple moteur et le mouvement de rotation
en provenance de la manivelle 26 et de l'organe menant secondaire 38 sont intégralement
transmis à l'organe mené intermédiaire 40 par l'intermédiaire des galets 44. Il est
ainsi possible d'entraîner l'arbre moteur 20 et la charge par l'intermédiaire de la
manivelle de dépannage 26. Le joint torique de frottement 50 constitue un organe de
contre-couple qui introduit un léger couple de friction permettant de limiter ou d'éviter
un effet de saccade lorsque la charge n'est pas constante. Tel est le cas par exemple
lorsque la charge est constituée par un volet roulant à lattes ou une grille de grande
dimension qui se déroule.
[0047] Si le couple exercé par l'utilisateur sur la manivelle de dépannage 26 est trop élevé
et dépasse le couple maximal admissible par le limiteur de couple 34, les surfaces
de friction 52, 56 se mettent à glisser l'une par rapport à l'autre, ne transmettant
que partiellement le couple. En choisissant judicieusement la tension du ressort 60,
on peut ainsi protéger la partie du mécanisme la plus fragile, en l'occurrence le
réducteur de vitesse 22. Un tel dépassement de couple admissible pourrait subvenir
à l'arrivée du volet en fin de course, sur une butée ou du fait de la présence d'un
obstacle ou d'un point dur dans la coulisse.
[0048] Dès que le couple moteur exercé sur la manivelle de dépannage 26 cesse, les lames
de ressort 48 ramènent les galets 44.1 et 44.2 dans la position de blocage, bloquant
l'arbre moteur 20.
[0049] Lorsque le moteur 14 est mis sous tension, la culasse 54 se déplace axialement sous
l'effet du champ magnétique induit dans le sens 100.4 et vient s'accoler contre le
moteur en bandant le ressort 60, annulant l'entrefer et libérant le limiteur de couple
34. Le rotor 18 est alors libre de tourner et d'entraîner le réducteur de vitesse
22 et la charge. Sur la figure 5, le ressort 60 apparaît inséré partiellement dans
le rotor 18. Il pourrait alternativement être contenu dans le volume de la culasse
54.
[0050] Dès que l'alimentation électrique du moteur 14 est coupée, par exemple parce que
la charge a atteint la position souhaitée, la culasse 54, repoussée par le ressort
60, se déplace et vient s'accoler de nouveau contre le cône de friction 40.2. Ce dernier
ne peut tourner du fait du positionnement médian de la roue libre bidirectionnelle,
de sorte que le rotor 18 se trouve également immobilisé, garantissant le positionnement
de la charge.
[0051] Naturellement, diverses modifications sont possibles. La forme tronconique des surfaces
de friction 52, 56 du limiteur de couple s'avère particulièrement adaptée pour limiter
le diamètre du limiteur de couple dans le diamètre intérieur du stator 16 et du cylindre
12 sans surdimensionner le ressort 60, donc le moteur. Toutefois, d'autres formes
peuvent le cas échéant être adoptées, en prévoyant un limiteur de couple à plateau,
voire multidisque. Les surfaces de friction peuvent être directement formées sur le
cône de friction et la culasse, ou être constituées par des garnitures rapportées.
La roue libre bidirectionnelle 32 peut avoir toute structure adaptée, à galets, billes,
cliquets, ou cames par exemple. Elle peut être constituée de deux étages de roue libre
en série.
[0052] Le même mécanisme peut être utilisé avec un moteur secondaire à la place de la manivelle.
1. Actionneur électromécanique d'entraînement en rotation d'une charge comportant :
- un moteur électrique (14) pour entraîner la charge par l'intermédiaire d'un arbre
moteur principal (20),
- un organe menant secondaire (38), et
- un mécanisme de transmission de couple relié à l'organe menant secondaire et à un
organe rotatif mené intermédiaire (40), comportant un bâti fixe (42) et un accouplement
bidirectionnel (32) pour transmettre à l'organe mené intermédiaire (40) tout couple
moteur exercé par l'organe menant secondaire (38) et pour solidariser l'organe mené
intermédiaire (40) au bâti fixe (42) en l'absence de couple moteur exercé par l'organe
menant secondaire (38),
caractérisé en ce qu'il comporte un limiteur de couple (34) reliant l'organe mené intermédiaire (40) à l'arbre
moteur principal (20).
2. Actionneur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le limiteur de couple (34) est taré pour transmettre intégralement tout couple inférieur
ou égal à un couple limite de référence, et pour ne pas transmettre de couple supérieur
au couple limite de référence, le couple limite de référence étant supérieur au couple
moteur maximal du moteur électrique (14).
3. Actionneur selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que le limiteur de couple (34) comporte des surfaces de friction (52, 53) pressées l'une
contre l'autre avec une force prédéterminée.
4. Actionneur selon la revendication 3, caractérisé en ce que les surfaces de friction (52, 56) sont tronconiques.
5. Actionneur selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisé en ce que l'une (52) des surfaces de friction (52, 56) est solidaire de l'organe mené intermédiaire
(40).
6. Actionneur selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le limiteur de couple (34) comporte au moins un organe de rappel élastique (60) exerçant
la force prédéterminée.
7. Actionneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une commande de débrayage pour désaccoupler le limiteur de couple (34) lorsque
le moteur (14) est alimenté.
8. Actionneur selon la revendication 7, caractérisé en ce que la commande de débrayage comporte une culasse (54) en matériau ferromagnétique activée
par un champ induit par le moteur et mobile entre une position d'accouplement et une
position de désaccouplement.
9. Actionneur selon la revendication 8 combinée avec la revendication 6, caractérisé en ce que l'organe de rappel élastique (60) rappelle la culasse (54) vers la position d'accouplement.
10. Actionneur selon l'une quelconque des revendications 7 à 9 combinée à l'une quelconque
des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que la culasse (54) est pourvue d'une (56) des surfaces de friction (52, 56).
11. Actionneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe d'entraînement secondaire (26), notamment une manivelle,
entraînant en rotation l'organe menant secondaire (38).
12. Actionneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un palier lisse ou à roulement (62) assurant la liaison entre l'organe mené
intermédiaire (40) et l'arbre moteur principal (20), pour guider l'organe mené intermédiaire
(40) par rapport à l'arbre moteur principal (20) lorsqu'un couple moteur est exercé
sur l'organe menant secondaire (38) et assurer la libre rotation de l'arbre moteur
principal (20) lors d'un fonctionnement du moteur (14).
13. Actionneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe menant secondaire (38), l'organe mené intermédiaire (40) et l'arbre moteur
principal (20) tournent autour d'un même axe géométrique.
14. Actionneur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un réducteur de vitesse (22), le réducteur de vitesse (22) et le limiteur
de couple (34) étant de préférence situés de part et d'autre du moteur (14).
15. Actionneur selon la revendication 14, caractérisé en ce que le limiteur de couple (34) est taré pour transmettre intégralement tout couple inférieur
ou égal à un couple limite de référence, et pour ne pas transmettre de couple supérieur
au couple limite de référence, le couple limite de référence étant supérieur au couple
moteur maximal du moteur électrique (14) et inférieur au couple d'entrée maximal admissible
du réducteur de vitesse (22).
1. Elektromechanischer Aktuator für den rotierenden Antrieb einer Last, der aufweist:
- einen Elektromotor (14), um die Last mit Hilfe einer Hauptmotorwelle (20) anzutreiben,
- ein sekundäres führendes Organ (38), und
- einen Momentübertragungsmechanismus, der mit dem sekundären führenden Organ und
einem geführten rotierenden Übergangsorgan (40) verbunden ist, der einen starren Rahmen
(42) und eine bidirektionale Kupplung (32) aufweist, um an das geführte Übergangsorgan
(40) jedes von dem sekundären führenden Organ (38) erzeugte Motormoment zu übertragen
und um das geführte Übergangsorgan (40) bei Abwesenheit des von dem sekundären führenden
Organ (38) erzeugten Motormoments mit dem starren Rahmen (42) zu verbinden,
dadurch gekennzeichnet, dass er einen Momentbegrenzer (34) aufweist, der das geführte Übergangsorgan (40) mit
der Hauptmotorwelle (20) verbindet.
2. Aktuator nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Momentbegrenzer (34) eingestellt ist, um jedes Moment kleiner oder gleich einem
Referenz-Grenzmoment vollständig zu übertragen, und um kein Moment zu übertragen,
das größer als das Referenz-Grenzmoment ist, wobei das Referenz-Grenzmoment größer
als das maximale Motormoment des Elektromotors (14) ist.
3. Aktuator nach Anspruch 1 oder Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass der Momentbegrenzer (34) Reibeflächen (52, 53) aufweist, die mit einer vorbestimmten
Kraft gegeneinander gedrückt werden.
4. Aktuator nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Reibeflächen (52, 56) kegelstumpfförmig sind.
5. Aktuator nach Anspruch 3 oder Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass eine (52) der Reibeflächen (52, 56) mit dem geführten Übergangsorgan (40) verbunden
ist.
6. Aktuator nach einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass der Momentbegrenzer (34) mindestens ein elastisches Rückstellorgan (60) aufweist,
das eine vorbestimmte Kraft ausübt.
7. Aktuator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass er eine Entkopplungssteuerung aufweist, um den Momentbegrenzer (34) zu entkoppeln,
wenn der Motor (14) versorgt wird.
8. Aktuator nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Entkopplungssteuerung ein Joch (54) aus ferromagnetischem Material aufweist,
das von einem von dem Motor induzierten Feld aktiviert wird und zwischen einer Kopplungsstellung
und einer Entkopplungsstellung beweglich ist.
9. Aktuator nach Anspruch 8 in Kombination mit Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass das elastische Rückstellorgan (60) das Joch (54) in seine Kopplungsstellung zurückstellt.
10. Aktuator nach einem der Ansprüche 7 bis 9 in Kombination mit einem der Ansprüche 3
bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass das Joch (54) mit einer (56) der Reibeflächen (52, 56) ausgestattet ist.
11. Aktuator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass er ferner ein sekundäres Antriebsorgan (26), insbesondere eine Kurbel, aufweist,
das das sekundäre führende Organ (38) rotierend antreibt.
12. Aktuator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass er ein glattes oder Wälzlager (62) umfasst, das die Verbindung zwischen dem geführten
Übergangsorgan (40) und der Hauptmotorwelle (20) sicherstellt, um das geführte Übergangsorgan
(40) im Verhältnis zur Hauptmotorwelle (20) zu führen, wenn ein Motormoment auf das
sekundäre führende Organ (38) ausgeübt wird und die freie Rotation der Hauptmotorwelle
(20) sicherzustellen, wenn der Motor (14) läuft.
13. Aktuator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass das sekundäre führende Organ (38), das geführte Übergangsorgan (40) und die Hauptmotorwelle
(20) um eine selbe Geometrieachse drehen.
14. Aktuator nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass er ein Untersetzungsgetriebe (22) aufweist, wobei sich das Untersetzungsgetriebe
(22) und der Momentbegrenzer (34) vorzugsweise auf der einen und der anderen Seite
des Motors (14) befinden.
15. Aktuator nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, dass der Momentbegrenzer (34) eingestellt ist, um jedes Moment kleiner oder gleich einem
Referenz-Grenzmoment vollständig zu übertragen, und um kein Moment zu übertragen,
das größer als das Referenz-Grenzmoment ist, wobei das Referenz-Grenzmoment größer
als das maximale Motormoment des Elektromotors (14) und kleiner als das zulässige
maximale Eingangsmoment des Untersetzungsgetriebes (22) ist.
1. An electromechanical actuator for rotating a load including:
- an electric motor (14) for driving the load by means of a primary drive shaft (20),
- a secondary input member (38), and
- a torque transmission mechanism connected to the secondary input member and an intermediate
rotary output member (40), including a stationary frame (42) and bidirectional coupling
(32) to transmit any drive torque delivered by the secondary input member (38) to
the intermediate output member (40), and to secure the intermediate output member
(40) to the stationary frame (42) in the absence of drive torque delivered by the
secondary input member (38),
characterized in that it comprises a torque limiter (34) connecting the intermediate output member (40)
to the primary drive shaft (20).
2. The actuator according to claim 1, characterized in that the torque limiter (34) is tuned to fully transmit any torque less than or equal
to a reference threshold torque, and not to transmit torque above the reference threshold
torque, the reference threshold torque being greater than the maximum motor torque
of the electric motor (14).
3. The actuator according to claim 1 or claim 2, characterized in that the torque limiter (34) includes friction surfaces (52, 53) pressed against each
other with a predetermined force.
4. The actuator according to claim 3, characterized in that the friction surfaces (52, 56) are tapered.
5. The actuator according to claim 3 or claim 4, characterized in that one (52) of the friction surfaces (52, 56) is secured to the intermediate output
member (40).
6. The actuator according to any one of claims 3 to 5, characterized in that the torque limiter (34) includes at least one elastic return member (60) delivering
the predetermined force.
7. The actuator according to any one of the preceding claims, characterized in that it includes a disengagement controller to separate the torque limiter (34) when the
motor (14) is powered.
8. The actuator according to claim 7, characterized in that the disengagement controller includes a yoke (54) made from a ferromagnetic material
activated by a field induced by the motor and movable between a coupling position
and a disengaged position.
9. The actuator according to claim 8 combined with claim 6, characterized in that the elastic return member (60) biases the yoke (54) toward the coupling position.
10. the actuator according to any one of claims 7 to 9 combined with any one of claims
3 to 6, characterized in that the yoke (54) is provided with one (56) of the friction surfaces (52, 56).
11. The actuator according to any one of the preceding claims, characterized in that it further includes a secondary driving member (26), in particular a handle, rotating
the secondary input member (38).
12. The actuator according to any one of the preceding claims, characterized in that it comprises at least one plain or rolling bearing (62) providing the connection
between the intermediate output member (40) and the primary drive shaft (20), to guide
the intermediate output member (40) relative to the primary drive shaft (20) when
a drive torque is delivered on the secondary input member (38) and ensure the free
rotation of the primary drive shaft (20) during operation of the motor (14).
13. The actuator according to any one of the preceding claims, characterized in that the secondary input member (38), the intermediate output member (40) and the primary
drive shaft (20) rotate around a same geometric axis.
14. The actuator according to any one of the preceding claims, characterized in that it includes a reduction gear (22), the reduction gear (22) and the torque limiter
(34) preferably being situated on either side of the motor (14).
15. The actuator according to claim 14, characterized in that the torque limiter (34) is tuned to fully transmit any torque less than or equal
to a reference threshold torque, and not to transmit torque above the reference threshold
torque, the reference threshold torque being greater than the maximum drive torque
of the electrical motor (14) and below the maximum allowable input torque of the reduction
gear (22).