Domaine technique
[0001] L'invention concerne de façon générale une unité de refroidissement comportant un
dispositif aéro-réfrigérant utilisant l'air comme fluide d'échange, ainsi qu'un procédé
de refroidissement mettant en oeuvre une telle unité de refroidissement.
Technique antérieure
[0002] De manière générale, les dispositifs aéro-réfrigérants comprennent un échangeur de
chaleur formé de faisceaux de tubes dans lesquels circule le fluide à refroidir. Selon
une configuration connue, les faisceaux de tubes peuvent être parallèles entre eux
et superposés pour former un échangeur de chaleur en V (ou à plat). Les tubes sont
avantageusement pourvus d'ailettes favorisant les échanges thermiques avec l'air ambiant
circulant entre les tubes. Les faisceaux de tubes sont en outre associés à des ventilateurs
prévus au-dessus de l'ouverture de la forme en V pour réaliser un tirage induit favorisant
la circulation de l'air ambiant entre les tubes et les ailettes.
[0003] Pour améliorer les performances des aéro-réfrigérants, une solution consiste à pré-refroidir
l'air ambiant en utilisant un dispositif d'humidification constitué de feuilles de
cellulose ondulées humidifiées destinées à être traversées par l'air ambiant. Le passage
de l'air au travers de ces feuilles de cellulose humides provoque l'évaporation de
l'eau qu'elles contiennent et le refroidissement de l'air ambiant. Le brevet
US 5,143,658 décrit un arrangement de feuilles de cellulose, permettant de réduire les pertes
de charges engendrées au passage de l'air, tout en assurant une efficacité importante
du refroidissement. Le brevet
US 5,971,370 décrit un système de distribution d'eau intégré aux feuilles de cellulose, permettant
un nettoyage simple du système de distribution d'eau et notamment des buses d'injection.
[0004] Cette solution présente toutefois une efficacité thermique modérée, elle nécessite
une consommation d'eau importante et présentent un risque important de prolifération
bactériologique dans les feuilles de cellulose.
[0005] Une autre solution consiste à projeter de l'eau sur la surface des tubes contenant
le fluide à refroidir pour augmenter l'échange thermique. Une partie de cette eau
pulvérisée s'évapore lors de l'échange thermique. La partie non évaporée est collectée
dans un bassin puis recyclée. Le brevet référence
US 2008/041 086 décrit un échangeur de chaleur pourvu d'un système de pulvérisation d'eau assurant
une bonne homogénéité du film d'eau sur les tubes. Le brevet référence
US 2008/041 087 décrit un échangeur de chaleur dont les ailettes sont agencées en persiennes favorisant
l'écoulement de l'eau.
[0006] Cette solution ne permet néanmoins pas de résoudre les problèmes de prolifération
bactériologique précédemment cités.
[0007] Les documents
WO 00/16022 et
US 2010/012291 introduisent la notion de traitement aux ultra-violets pour limiter la prolifération
de bactéries dans des unités de refroidissement.
Exposé de l'invention
[0008] Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant une unité
de refroidissement permettant de supprimer les risques de prolifération bactériologique
tout en optimisant les échanges thermiques.
[0009] A cet effet, l'invention a pour objet une unité de refroidissement d'un fluide, comportant
un dispositif aéro-réfrigérant pourvu d'au moins un ventilateur apte à faire circuler
de l'air ambiant entre des tubes dans lesquels circule un fluide à refroidir, un dispositif
de brumisation à pression supérieure à 100 bars d'un liquide dans l'air ambiant prévu
en amont des tubes, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de désinfection
bactériologique du liquide à brumiser prévu en amont du dispositif de brumisation,
et une unité de contrôle/commande agencée pour conditionner le fonctionnement du dispositif
de brumisation au fonctionnement du ventilateur et du dispositif de désinfection bactériologique,
et en ce que le dispositif de désinfection bactériologique combine la cavitation hydrodynamique
et un traitement aux ultra-violets par débit intermittent.
[0010] Dans la présente, les notions amont et aval font référence au sens de circulation
de l'air ambiant.
[0011] L'idée à la base de l'invention consiste à ne pas permettre la brumisation tant que
la ventilation et la désinfection bactériologique ne sont pas opérationnelles. Pour
des raisons fonctionnelles, on s'assure ainsi que la brumisation n'est réalisée qu'avec
un liquide désinfecté et que l'air dans laquelle ce liquide est brumisé ne va pas
être stationnaire au risque de provoquer la condensation de ce liquide après brumisation.
Ainsi, on évite tout risque de prolifération bactériologique due au liquide non désinfecté
et/ou stagnant.
[0012] L'unité de refroidissement selon l'invention peut avantageusement présenter les particularités
suivantes :
- elle comporte au moins un capteur de ventilateur apte détecter le fonctionnement nominal
du ventilateur, l'unité de contrôle/commande est agencée pour arrêter le fonctionnement
du dispositif de brumisation lorsque le capteur de ventilateur ne détecte pas le fonctionnement
nominal du ventilateur. Ce capteur de ventilateur est par exemple un capteur de température
positionné à la sortie de l'aéro-réfrigérant pour mesurer la température du fluide
à refroidir.
- elle comporte au moins un capteur de désinfection apte à détecter le fonctionnement
nominal du dispositif de désinfection bactériologique, l'unité de contrôle/commande
est agencée pour arrêter le fonctionnement du dispositif de brumisation lorsque le
capteur de désinfection ne détecte pas le fonctionnement nominal du dispositif de
désinfection bactériologique ;
- elle comporte un capteur de température apte à mesurer la température du fluide à
refroidir, l'unité de contrôle/commande est agencée pour moduler, en temps réel, le
fonctionnement de l'aéro-réfrigérant et du dispositif brumisation en fonction de la
température mesurée.
[0013] L'invention s'étend à un procédé de refroidissement d'un fluide au cours duquel,
on ventile de l'air ambiant entre des tubes contenant un fluide à refroidir, on brumise
à haute pression un liquide dans l'air ambiant en amont des tubes, caractérisé en
ce qu'avant la brumisation, on réalise une désinfection bactériologique du liquide
à brumiser, et que l'on conditionne la brumisation à la ventilation et à la désinfection
bactériologique.
[0014] Le procédé de refroidissement selon l'invention peut avantageusement présenter les
particularités suivantes :
- on arrête la brumisation lorsque l'on détecte une défaillance au niveau de l'une au
moins des ventilation et désinfection bactériologique ;
- on mesure la température du fluide à refroidir, et on module, en temps réel, la ventilation
et la brumisation en fonction de la température du fluide mesurée ;
- on utilise le dispositif de brumisation et, lors de l'arrêt du procédé de refroidissement,
on vidange le dispositif de brumisation.
Présentation sommaire des dessins
[0015] La présente invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la
lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple
nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective de l'unité de refroidissement selon l'invention
;
- la figure 2 est un logigramme illustrant la boucle de défaillance du procédé de refroidissement
selon l'invention :
- la figure 3 est un logigramme illustrant les étapes de démarrage et les étapes suivantes
du procédé de refroidissement selon l'invention ;
- la figure 4 est un logigramme illustrant les étapes d'arrêt du procédé de refroidissement
selon l'invention.
Description des modes de réalisation
[0016] En référence à la figure 1, l'unité de refroidissement 1 selon l'invention comporte
un aéro-réfrigérant 2. Cet aéro-réfrigérant 2, connu en soi, comporte un échangeur
de chaleur formé de faisceaux de tubes 3. Ces tubes 3 sont disposés parallèles entre
eux, et par exemple superposés de sorte à former deux parois d'une forme en V (ou
à plat). Ainsi, chaque paroi forme un faisceau de circulation du fluide à refroidir
pourvu d'une admission 4 du fluide à refroidir et d'une sortie 5 du fluide refroidi.
L'aéro-réfrigérant 2 comporte une pompe (non représentée) assurant la circulation
du fluide entre les admissions 4 et les sorties 5. L'aéro-réfrigérant 2 comporte en
outre un capteur de température 50 apte à mesurer la température du fluide en sortie
5. Ce capteur de température 50 est relié à une unité de contrôle/commande 8 (UC)
apte à piloter l'unité de refroidissement 1 en fonction de la température mesurée.
Le fluide refroidi est guidé par une tuyauterie (non représentée) le faisant circuler
de manière adaptée vers l'équipement à refroidir tel que par exemple un groupe de
froid, un moteur thermique , ou tout autre équipement chaud à refroidir.
[0017] La partie supérieure de la forme en V (ou à plat) comporte une platine 6 dans laquelle
des ventilateurs 7 sont intégrés. Ces ventilateurs 7 sont couplés à l'UC 8 qui les
pilote. Lorsqu'ils sont en fonction, les ventilateurs 7 réalisent un tirage induit
de l'air ambiant, forçant la circulation et le passage de l'air ambiant entre les
tubes 3.
[0018] Selon une première configuration dite « configuration fréquence », les ventilateurs
7 fonctionnent tous ensemble, à une même fréquence pouvant varier par exemple de 0
à 50 Hz. Ainsi le réglage de la ventilation est obtenu par ajustement de la fréquence
de l'ensemble des ventilateurs 7 par l'UC 8.
[0019] Selon une seconde configuration dite « configuration nombre », les ventilateurs 7
fonctionnent individuellement en mode tout ou rien. Ils sont ainsi individuellement,
soit à l'arrêt (non alimentés électriquement), soit en fonction (alimentés électriquement,
par exemple à la fréquence 50 Hz). Le réglage de la ventilation est alors obtenu par
ajustement du nombre de ventilateurs 7 en fonction.
[0020] Les ventilateurs 7 sont couplés à un capteur de ventilateur 70 relié à l'UC 8. Dans
la première configuration, le capteur de ventilateur 70 est apte à indiquer la fréquence
des ventilateurs, par exemple entre 0 et 50 Hz. Dans la seconde configuration, le
capteur de ventilateur 70 est apte à indiquer le nombre de ventilateurs 7 en fonction.
[0021] L'unité de refroidissement 1 comporte en outre un dispositif de brumisation 9 haute
pression, prévu en amont de l'aéro-réfrigérant 2 dans le sens de circulation de l'air.
Ce dispositif de brumisation 9 est piloté par l'UC 8 et comporte des rampes de brumisation
10 haute pression pourvues de buses 11. Par haute pression, on entend une pression
supérieure à 100 bars, permettant la formation de gouttes d'eau très fines restant
en suspension dans l'air. On évite ainsi que de l'eau ne ruissèle sur les tubes. L'UC
8 pilote le dispositif de brumisation 9 de sorte à ne pas saturer l'air. Ainsi, toute
l'eau brumisée est utilisée lors de l'échange thermique. Chaque rampe de brumisation
10 est couplée à une pompe 13 pilotée par l'UC 8 et alimentant les buses 11 avec l'eau
à brumiser.
[0022] Toute l'eau de brumisation étant utilisée, l'unité de refroidissement 1 ne nécessite
aucun moyen de récupération, ni de recyclage de cette eau. La tuyauterie du dispositif
de brumisation 9 est par ailleurs prévue pour ne contenir aucune zone de stagnation.
Ces caractéristiques permettent ainsi d'éviter toute prolifération bactériologique
et de limiter la consommation d'eau.
[0023] Les rampes de brumisation 10 sont par ailleurs reliées à une alimentation en air
comprimé (non représentée), permettant de vidanger les rampes de brumisation 10 et
les buses 11 après chaque utilisation. Toute prolifération bactériologique dans le
dispositif de brumisation 9 est ainsi évitée.
[0024] L'unité de refroidissement 1 comporte enfin un dispositif de désinfection bactériologique
12 utilisant par exemple la technologie Behring™. Il combine à cet effet la dissociation
des amas bactériens, la cavitation hydrodynamique et un traitement spécifique aux
ultra-violets par débit intermittent. Le débit intermittent permet de limiter la consommation
électrique. Un tel dispositif de désinfection bactériologique 12 piloté par l'UC 8
permet de détruire les amas bactériens (bio film).
[0025] Ce dispositif de désinfection bactériologique 12 comporte en outre un capteur de
désinfection 20 relié à l'UC 8 et apte à contrôler, en continu, le bon fonctionnement
du dispositif de désinfection bactériologique 12 pour s'assurer que la désinfection
réalisée est nominale, à savoir qu'elle garantit une eau conforme aux règles internationales
les plus strictes en la matière (NSF 55 Class A). Ce capteur de désinfection 20 comporte
par exemple un capteur de pression et un capteur de débit aptes à mesurer la pression
et le débit du dispositif de désinfection bactériologique 12. Connaissant ces débits
et pression, l'UC 8 en déduit le bon fonctionnement pour la désinfection et le niveau
de désinfection obtenu. En cas d'énergie consommée inférieure à un seuil prédéterminé,
l'UC 8 en déduit que la désinfection n'est pas nominale et empêche la brumisation
tel que décrit plus loin.
[0026] L'ensemble des rampes de brumisation 10 est avantageusement réalisée en acier inoxydable
et sans joint. De plus, les parties intérieures des rampes de brumisation 10présentent
de préférence une rugosité très faible permettant d'éviter l'accroche de tout film
biologique.
[0027] Les phases de démarrage et d'arrêt normal du procédé de refroidissement sont décrites
ci-après en référence aux figures 3 et 4 en sur la base d'une unité de refroidissement
1 ne comportant qu'un seul dispositif de désinfection bactériologique 12.
[0028] Telle qu'il ressort de la description ci-après, le démarrage du dispositif de désinfection
bactériologique 12 ne peut être obtenu qu'après vérification du bon fonctionnement
des ventilateurs 7, soit en fréquence maxi, soit en nombre.
[0029] A l'étape 100 de la figure 3, on démarre les ventilateurs 7. Après une temporisation
140, à l'étape 150, on mesure au moyen du capteur de température 50, la température
du fluide Tfluide sortant de l'aéroréfrigérant 2. A l'étape 160, on compare cette
température du fluide Tfluide mesurée à une température seuil Tseuil.
[0030] Si à l'étape 160, la température du fluide Tfluide est inférieure à la température
seuil Tseuil (« NON »), c'est-à-dire que le fluide n'a pas besoin d'être refroidi,
on passe en B, en phase d'arrêt normal du procédé de refroidissement, à l'étape 300
décrite plus loin en référence à la figure 4.
[0031] Si à l'étape 160, la température seuil Tseuil est atteinte ou dépassée par la température
du fluide Tfluide (« OUI »), c'est-à-dire que le fluide a encore besoin d'être refroidi,
à l'étape 170, on vérifie la configuration des ventilateurs 7.
[0032] Lorsque les ventilateurs 7 sont en « configuration fréquence » (« OUI »), on vérifie
à l'étape 180 si la fréquence fVentilo des ventilateurs 7 a atteint un seuil maximal
de fréquence fseuil ou si cette fréquence fVentilo peut encore être augmentée. Cette
vérification est réalisée au moyen du capteur de ventilateur 70. Si la fréquence fseuil
n'est pas atteinte (« OUI »), à l'étape 190, on augmente la fréquence fVentilo. Ensuite,
on reboucle à l'étape de temporisation 140. Si la fréquence fseuil est atteinte («
NON »), on passe à l'étape 200 au cours de laquelle on démarre le dispositif de désinfection
bactériologique 12, puis on déclenche à l'étape 210 une temporisation, indiquée par
«Tempo», au cours de laquelle on réalise une boucle de défaillance telle qu'illustrée
par la figure 2, détaillée plus loin et au cours de laquelle on s'assure du bon fonctionnement
du dispositif de désinfection bactériologique 12. Dans l'affirmative, pour refroidir
davantage le fluide, à l'étape 220, on démarre une première rampe de brumisation 10.
[0033] Lorsque les ventilateurs 7 sont en « configuration nombre » (« NON »), on vérifie
à l'étape 230 si le nombre de ventilateurs 7 en fonction correspond au nombre total
de ventilateurs 7 disponibles. Cette vérification est réalisée au moyen du capteur
de ventilateur 70. Lorsqu'il reste des ventilateurs 7 non utilisés (« OUI »), à l'étape
240 on démarre un autre ventilateur Ventilo n+1 et on reboucle à l'étape de temporisation
140. Si tous les ventilateurs 7 sont utilisés (« NON »), on passe à l'étape 200 précédemment
décrite.
[0034] Après l'étape 220, on réalise une étape de temporisation 250 puis, à l'étape 260,
on mesure la température du fluide Tfluide. A l'étape 260, on compare cette température
du fluide Tfluide à une température seuil Tseuil.
[0035] Si à l'étape 270, la température du fluide Tfluide est inférieure à la température
seuil Tseuil (« NON »), c'est-à-dire que le fluide n'a pas besoin d'être refroidi
davantage, alors on passe à la phase d'arrêt normal B du procédé de refroidissement
décrite plus loin en référence à la figure 4.
[0036] Si à l'étape 270, la température du fluide Tfluide est supérieure à la température
seuil Tseuil (« OUI »), c'est-à-dire que le fluide a encore besoin d'être refroidi,
à l'étape 280, on vérifie s'il reste une rampe de brumisation 10 à l'arrêt, disponible
pour être mise en marche. Si aucune rampe de brumisation 10 n'est disponible (« NON
»), on reboucle en A, à l'étape de temporisation 140. Si une rampe de brumisation
10 est disponible (« OUI »), à l'étape 290 on démarre cette rampe de brumisation 10
et on reboucle à l'étape 210 de temporisation.
[0037] La phase d'arrêt normal B est décrite ci-après en référence à la figure 4. A l'étape
300, on vérifie si une rampe de brumisation 10 est en fonction. Cette vérification
est réalisée par exemple au moyen d'un capteur de brumisation (non représenté) apte
à détecter les rampes de brumisation 10 opérationnelles.
[0038] Si à l'étape 300 une rampe de brumisation 10 est en fonction (« OUI »), à l'étape
310, cette rampe de brumisation 10 est arrêtée. Après une étape de temporisation 320,
à l'étape 330, on mesure la température du fluide Tfluide. A l'étape 340, on compare
cette température du fluide Tfluide à une température seuil Tseuil.
[0039] Si à l'étape 340, la température du fluide Tfluide est inférieure à la température
seuil Tseuil (« NON »), le fluide n'a plus besoin d'être refroidi. A l'étape 350,
on vérifie s'il reste une rampe de brumisation 10 encore en fonction. Dans l'affirmative
(« OUI »), à l'étape 360, on arrête cette rampe de brumisation 10 et on reboucle à
l'étape de temporisation 320. Dans la négative (« NON »), c'est-à-dire que toutes
les rampes de brumisation 10 sont arrêtées, on passe à l'étape 330.
[0040] Si à l'étape 340, la température du fluide Tfluide est supérieure à la température
seuil Tseuil, c'est-à-dire que le fluide a encore besoin d'être refroidi, on passe
en C à l'étape 170 précédemment décrite.
[0041] Si à l'étape 300 toutes les rampes de brumisation 10 sont éteintes (« NON »), on
poursuit par l'étape 370 au cours de laquelle on vérifie si un ventilateur 7 est en
fonction pour éventuellement l'arrêter. De cette manière, les ventilateurs 7 ne sont
pas arrêtés tant que la brumisation est opérationnelle. Ainsi, on évite de brumiser
de l'eau qui risque de stagner et d'entrainer une prolifération bactériologique.
[0042] Si à l'étape 370, les ventilateurs 7 en « configuration fréquence » tournent à une
fréquence fVentilo positive ou si un ventilateur 7 en « configuration nombre » est
en marche (« OUI »), à l'étape 380, on diminue la fréquence fVentilo ou on arrête
un des (ou le) ventilateur(s) 7 en marche.
[0043] Après une étape de temporisation 390, à l'étape 400, on mesure la température du
fluide Tfluide. A l'étape 410, on compare cette température du fluide Tfluide à une
température seuil Tseuil.
[0044] Si à l'étape 410, la température du fluide Tfluide est inférieure à la température
seuil Tseuil (« NON »), le fluide n'a plus besoin d'être refroidi. A l'étape 420,
on vérifie s'il reste un ventilateur 7 encore en fonction ou si la fréquence est positive.
Dans l'affirmative (« OUI »), à l'étape 430, on arrête ce ventilateur 7 ou on diminue
la fréquence et on reboucle à l'étape de temporisation 390. Dans la négative (« NON
»), c'est-à-dire que tous les ventilateurs 7 sont arrêtés, on passe en A à l'étape
de temporisation 140 précédemment décrite
[0045] Si à l'étape 410, la température seuil Tseuil est atteinte ou dépassée par la température
du fluide Tfluide (« OUI »), c'est-à-dire que le fluide a encore besoin d'être refroidi,
on passe en C à l'étape 170 précédemment décrite.
[0046] Si à l'étape 370, tous les ventilateurs 7 sont arrêtés, on passe en A à l'étape 140
décrite précédemment.
[0047] En parallèle aux phases de démarrage et d'arrêt normal précédemment décrites, on
répète en continue la boucle de défaillance illustrée par la figure 2 et au cours
de laquelle, on vérifie respectivement à l'étape 440, 450 le bon fonctionnement du
dispositif de désinfection bactériologique 12 et celui des ventilateurs 7. Le bon
fonctionnement du dispositif de désinfection bactériologique 12 peut être vérifié
au moyen du capteur de désinfection 20 précédemment décrit.
[0048] En cas de défaillance de l'un ou l'autre du dispositif de désinfection bactériologique
12 et ventilateurs 7, ce fonctionnement est dit non nominal et, on passe à une phase
d'arrêt en mode défaillance de l'unité de refroidissement 1 au cours de laquelle on
arrête toutes les rampes de brumisation 10. Ainsi, le fonctionnement du dispositif
de brumisation 9 est conditionné, en temps réel, au bon fonctionnement des ventilateurs
7 et du dispositif de désinfection bactériologique 12, garantissant l'unité de refroidissement
1 contre tout risque d'infection bactériologique.
[0049] En cas de bon fonctionnement du dispositif de désinfection bactériologique 12 et
des ventilateurs 7, ce fonctionnement est dit nominal et la boucle de défaillance
est répétée jusqu'à l'arrêt de l'unité de refroidissement 1. On s'assure ainsi qu'aucune
brumisation n'est réalisée lorsque le fonctionnement des dispositifs de désinfection
bactériologique 12 et/ou les ventilateurs 7 n'est pas nominal, à savoir que l'un et/ou
l'autre ne sont pas pleinement opérationnels. L'invention permet ainsi d'atteindre
les objectifs précédemment mentionnés.
[0050] Le fonctionnement nominal des ventilateurs 7 correspond à leur fonctionnement à la
fréquence déterminée ou au nombre de ventilateurs 7 en marche, en fonction de la température
du fluide Tfluide à refroidir. Le fonctionnement nominal du dispositif de désinfection
bactériologique 12 correspond à un fonctionnement permettant de réaliser une désinfection
selon les normes prescrites.
[0051] Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui
précède d'un de ses modes de réalisation, susceptibles de subir quelques modifications
sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
1. Unité de refroidissement (1) d'un fluide, comportant un dispositif aéro-réfrigérant
(2) pourvu d'au moins un ventilateur (7) apte à faire circuler de l'air ambiant entre
des tubes (3) dans lesquels circule un fluide à refroidir, un dispositif de brumisation
(9) à pression supérieure à 100 bars d'un liquide dans l'air ambiant prévu en amont
desdits tubes (3), caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de désinfection bactériologique (12) dudit liquide à brumiser
prévu en amont dudit dispositif de brumisation (9), et une unité de contrôle/commande
(8) agencée pour conditionner le fonctionnement dudit dispositif de brumisation (9)
au fonctionnement dudit ventilateur (7) et dudit dispositif de désinfection bactériologique
(12), et en ce que ledit dispositif de désinfection bactériologique combine la cavitation hydrodynamique
et un traitement aux ultra-violets par débit intermittent.
2. Unité de refroidissement (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un capteur de ventilateur (70) apte à détecter le fonctionnement nominal
dudit ventilateur (7), ladite unité de contrôle/commande (8) étant agencée pour arrêter
le fonctionnement dudit dispositif de brumisation (9) lorsque ledit capteur de ventilateur
(70) ne détecte pas le fonctionnement nominal dudit ventilateur (7).
3. Unité de refroidissement (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un capteur de désinfection (20) apte à détecter le fonctionnement
nominal dudit dispositif de désinfection bactériologique (12), ladite unité de contrôle/commande
(8) étant agencée pour arrêter le fonctionnement dudit dispositif de brumisation (9)
lorsque ledit capteur de désinfection (20) ne détecte pas le fonctionnement nominal
dudit dispositif de désinfection bactériologique (12).
4. Unité de refroidissement (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un capteur de température (50) apte à mesurer la température (Tfluide)
dudit fluide à refroidir, et en ce que ladite unité de contrôle/commande (8) est agencée pour moduler, en temps réel, le
fonctionnement dudit aéro-réfrigérant (2) et dudit dispositif brumisation (9) en fonction
de ladite température (Tfluide) mesurée.
5. Procédé de refroidissement (1) d'un fluide au cours duquel, on ventile de l'air ambiant
entre des tubes (3) contenant un fluide à refroidir, on brumise à haute pression un
liquide dans l'air ambiant en amont desdits tubes (3, caractérisé en ce qu'avant la brumisation, on réalise une désinfection bactériologique dudit liquide à
brumiser, et en ce que l'on conditionne la brumisation à ladite ventilation et à ladite désinfection bactériologique.
6. Procédé de refroidissement (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'on arrête ladite brumisation lorsque l'on détecte une défaillance au niveau de
l'une au moins desdites ventilation et désinfection bactériologique.
7. Procédé de refroidissement (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'on mesure la température dudit fluide (Tfluide) à refroidir, et en ce que l'on module, en temps réel, ladite ventilation et ladite brumisation en fonction
de ladite température dudit fluide (Tfluide) mesurée.
8. Procédé de refroidissement (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'on utilise un dispositif de brumisation (9) et que, lors de l'arrêt dudit procédé
de refroidissement, on vidange ledit dispositif de brumisation (9).