[0001] La présente invention concerne un luminaire encastrable.
[0002] Les luminaires encastrables sont généralement destinés à être encastrés à travers
une ouverture pratiquée dans une paroi, par exemple un faux-plafond. Ils comprennent
classiquement une collerette, destinée à prendre appui contre une face avant de la
paroi, et un ressort de torsion, qui permet d'exercer une force de maintien contre
une face arrière de la paroi. Ainsi, le luminaire est maintenu en position à travers
la paroi.
[0003] Pour faciliter l'opération d'insertion du luminaire dans l'ouverture, il est connu
de prévoir un système d'armement du ressort permettant de le retenir dans une position
dans laquelle le ressort permet l'insertion du luminaire dans l'ouverture. Ce système
est généralement complété de moyens pour libérer automatiquement le ressort une fois
que celui-ci a franchi l'ouverture.
[0004] Ainsi, par exemple, il est connu du document
US2011180678 un système comprenant une pièce support présentant deux flancs sur lequel sont ménagées
des découpes. Ces découpes reçoivent une pièce de retenue mobile en rotation par rapport
à la pièce support. Cette pièce de retenue présente une portion centrale en U et deux
extrémités formant levier. Le système comprend également un ressort appuyant contre
une pièce d'accroche présentant une découpe formant crochet. Le crochet coopère avec
la portion centrale en U pour armer le ressort. Lorsque le système est introduit dans
l'ouverture d'une paroi, les extrémités formant levier prennent appui contre la paroi,
si bien que la portion centrale en U pivote et libère le crochet, ce qui permet au
ressort de se déployer.
[0005] Cependant, ce système fait intervenir une pluralité de pièces différentes et des
liaisons cinématiques (pivots) entre certaines de ces pièces. Il en résulte un coût
de fabrication non négligeable. De plus, certaines pièces nécessitent un usinage pour
former les découpes et le crochet.
[0006] On notera également que l'action d'armement du ressort nécessite plusieurs opérations
de la part d'un utilisateur : déplacement du ressort et de la pièce d'accroche en
position armée, maintien du ressort et de la pièce dans position armée et, simultanément,
rotation de la pièce de retenue pour bloquer le ressort dans la position armée grâce
à la portion centrale en U. Ainsi, l'armement du ressort n'est pas « automatique »
; l'utilisateur doit déplacer la pièce de retenue.
[0007] Aussi, la présente invention vise à pallier tout ou partie de ces inconvénients en
proposant un luminaire encastrable à coûts de fabrication contenus et pratique d'utilisation.
[0008] A cet effet, la présente invention a pour objet un luminaire encastrable, destiné
à être inséré à travers une ouverture pratiquée dans une paroi, comprenant un ressort,
le ressort présentant une tige d'appui, mobile entre une position armée dans laquelle
la tige d'appui permet l'insertion du luminaire dans l'ouverture et une position déployée
dans laquelle la tige d'appui s'étend latéralement pour permettre au ressort d'exercer
contre une face arrière de la paroi une force permettant de maintenir le luminaire
inséré dans l'ouverture, et une portion spiralée enroulée sur le luminaire, destinée
à rappeler la tige d'appui en position déployée,
[0009] caractérisé en ce que le luminaire comprend une languette flexible, élastiquement
déformable, comprenant une extrémité proximale reliée au luminaire, une extrémité
distale libre, et, entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale libre, une portion
intermédiaire d'encliquetage,
[0010] l'extrémité distale libre comprenant une surface d'appui destinée à venir en appui
contre la paroi lorsque le luminaire est inséré dans l'ouverture pour provoquer une
déformation de la languette,
la portion intermédiaire d'encliquetage comprenant une surface de frottement, contre
laquelle est destinée à frotter la tige d'appui lorsque la tige d'appui est déplacée
jusqu'à la position armée, et une surface de blocage, destinée à bloquer la tige d'appui
dans la position armée une fois que la tige d'appui a cessé de frotter contre la surface
de frottement,
la surface de frottement présentant un profil conformé pour provoquer la déformation
élastique de la languette et/ou de la tige d'appui lorsque la tige d'appui frotte
contre la surface de frottement, de manière à armer le ressort sans manipulation de
la languette par un utilisateur,
et la languette flexible comprenant une portion de liaison reliant mécaniquement la
portion intermédiaire d'encliquetage à l'extrémité distale libre, de sorte que l'insertion
du luminaire dans l'ouverture provoque, par appui sur la surface d'appui et flexion
de la languette, le déplacement de la surface de blocage hors de la trajectoire décrite
par la tige d'appui de la position armée vers la position déployée.
[0011] Ainsi, le luminaire selon l'invention offre une solution simple, donc économique,
d'armement et déploiement automatiques du ressort, puisque cette solution est basée
sur la coopération du ressort avec une pièce unique, à savoir la languette flexible.
[0012] La languette flexible combine de façon avantageuse à la fois les fonctions de détection
de la paroi par contact, d'armement et de retenue du ressort par effet cliquet, et
de libération de ce dernier par déformation élastique.
[0013] En outre, on notera que l'armement du ressort est plus ergonomique, car réalisé en
une seule opération consistant à déplacer la tige d'appui de la position déployée
à la position armée. En effet, la déformation élastique de la tige d'appui au contact
de la surface de frottement, ou celle de la languette résultant du glissement de la
tige d'appui sur la surface de frottement, permet le blocage automatique de la tige
d'appui en position armée, sans intervention d'un utilisateur.
[0014] Selon un mode de réalisation, le luminaire comprend des moyens de retenue de l'extrémité
distale, destinés à solidariser l'extrémité distale libre sur le luminaire après que
celui-ci ait été inséré dans l'ouverture.
[0015] Ainsi, l'extrémité distale ne revient pas dans sa position initiale. Cela évite que
l'extrémité distale entre en contact avec la paroi lors du démontage du luminaire,
ce qui pourrait abîmer la paroi ou entraver le démontage du luminaire.
[0016] Avantageusement, la portion intermédiaire d'encliquetage comprend une dent latérale
d'encliquetage, formée sur une tranche de la languette, la dent latérale d'encliquetage
présentant une face formant une rampe oblique, correspondant à la surface de frottement,
et une face formant un cran d'encliquetage, correspondant à la surface de blocage.
[0017] Ainsi, la dent est conçue pour déformer la tige d'appui plutôt que la languette.
Cette disposition est particulièrement avantageuse lorsque le luminaire comprend des
moyens de retenue de l'extrémité distale. En effet, la languette se déformant peu,
l'extrémité distale ne risque pas d'être retenue contre luminaire lors de la manoeuvre
de la tige d'appui vers la position armée.
[0018] Selon une forme d'exécution avantageuse, la portion intermédiaire d'encliquetage
présente une forme en S.
[0019] Cette caractéristique favorise la déformation de la languette au passage de la tige
d'appui et favorise également le retour élastique de la languette dans sa position
initiale, donc le blocage automatique de la tige d'appui.
[0020] Selon un mode de réalisation, la tige d'appui comprend une portion distale, une branche
latérale reliant la portion spiralée et la portion distale, et une portion de contact,
destinée à venir au contact de la surface de frottement puis au contact de la surface
de blocage lorsque la tige d'appui est déplacée vers la position armée, la portion
de contact étant ménagée sur la branche latérale, à distance de la portion distale.
[0021] Ainsi, la portion de contact est située à distance de la branche de liaison et de
la portion spiralée, entre celles-ci.
[0022] La portion distale est donc aisément préhensible par un utilisateur, qui bénéficie
en outre d'un effet levier facilitant la manoeuvre de la tige d'appui vers la position
armée, contre les forces de frottement générées par le glissement de la portion de
contact sur la surface de frottement.
[0023] La branche de liaison peut en outre accueillir un organe d'amortissement destiné
à s'écraser en se comprimant contre la face arrière de la paroi afin d'amortir l'impact
de ressort.
[0024] Selon une forme d'exécution avantageuse, la tige d'appui comprend une deuxième branche
latérale, reliant la portion spiralée et la portion distale, de sorte que la tige
d'appui forme un U, et la languette est agencée pour s'étendre à l'intérieur du U
formé par la tige d'appui, entre les branches latérales.
[0025] Ainsi, l'encombrement est minimal. Cela est particulièrement avantageux lorsque le
luminaire comprend un dissipateur thermique présentant une pluralité d'ailettes radiales,
car il est aisé d'intercaler la languette et le ressort entre deux ailettes adjacentes
du dissipateur thermique, et ce sans affecter sensiblement l'efficacité de la dissipation
thermique.
[0026] Avantageusement, la portion de contact correspond à une portion coudée de la branche
latérale.
[0027] Ainsi, la portion de contact est réalisée sans pièce additionnelle, ce qui limite
les coûts de fabrication.
[0028] Selon une possibilité avantageuse, la languette comprend une portion de liaison reliant
l'extrémité proximale à la portion intermédiaire d'encliquetage, et la portion de
liaison s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la surface de blocage.
[0029] Cela permet un meilleur blocage de la tige d'appui et limite la déformation de la
languette lorsque le ressort est armé.
[0030] Selon un mode de réalisation, la portion de liaison s'étend vers le bas sensiblement
en direction d'une paroi périphérique d'appui en formant avec un axe perpendiculaire
à la paroi périphérique d'appui un angle inférieur ou égal à 45°, notamment inférieur
ou égal à 20°, et de préférence inférieur ou égal à 10°.
[0031] La faible inclinaison, voire l'inclinaison nulle de la portion de liaison par rapport
à la verticale limite le risque que la portion de liaison libère le ressort si elle
venait par inadvertance à buter contre la paroi.
[0032] Selon une possibilité avantageuse, le profil de la surface de frottement présente
une forme arrondie pour faciliter le déplacement de la tige d'appui sur la surface
de frottement.
[0033] Cela permet d'introduire une progressivité dans la déformation élastique de la languette
et/ou de la tige d'appui lorsque cette dernière glisse sur la surface de frottement
jusqu'à la position armée.
[0034] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront clairement
de la description ci-après d'un mode particulier de réalisation, donné à titre d'exemple
non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- Les figures 1 et 2 représentent un luminaire selon un mode de réalisation de l'invention,
- Les figures 3 à 5 illustrent les étapes de l'armement des ressorts d'un luminaire
selon un mode de réalisation de l'invention,
- Les figures 6 à 8 illustrent les étapes de la mise en place d'un luminaire selon l'invention
dans l'ouverture d'une paroi,
- La figure 9 montre un ressort d'un luminaire selon un mode de réalisation de l'invention,
- La figure 10 montre une languette flexible d'un luminaire selon un mode de réalisation
de l'invention.
[0035] La figure 1 montre un luminaire 1 selon un mode de réalisation de l'invention.
[0036] Le luminaire 1 correspond à un luminaire encastrable, destiné à être inséré à travers
une ouverture 102 pratiquée dans une paroi 100 qui peut correspondre à un faux-plafond.
Le luminaire 1 peut correspondre à un spot lumineux.
[0037] Le luminaire 1 peut comprendre un boîtier 2, à l'intérieur duquel peut être agencée
une source lumineuse. Le boîtier 2 délimite une ouverture 3 visible sur la figure
6, par exemple sensiblement circulaire, permettant à la lumière émise par la source
lumineuse de sortir du boîtier 2. A l'arrière du boîtier 2 peut être prévu un dissipateur
4 thermique. Le dissipateur 4 thermique peut comprendre une pluralité d'ailettes 6
s'étendant de façon sensiblement radiale.
[0038] Le luminaire 1 peut comprendre une paroi 8 périphérique d'appui destinée à venir
en appui contre une face 104 avant de la paroi 100. La paroi 8 périphérique d'appui
peut former collerette autour de l'ouverture du boîtier 2. Elle peut être sensiblement
circulaire, comme cela est illustré sur les figures 1 à 8.
[0039] Le luminaire 1 peut éventuellement comprendre une paroi 10 de positionnement destinée
à venir en appui contre une face 106 intérieure de l'ouverture 102 pratiquée dans
la paroi 100. La paroi 10 de positionnement peut être sensiblement cylindrique, comme
c'est le cas sur les figures 1 à 8.
[0040] Le luminaire 1 comprend un ressort 12. Ce ressort 12 comprend une tige 14 d'appui
et une portion 16 spiralée.
[0041] La tige 14 d'appui est mobile entre une position armée, visible sur les figures 1,
5 et 6, dans laquelle la tige 14 d'appui s'étend de façon sensiblement perpendiculaire
à la paroi 8 périphérique d'appui pour permettre l'insertion du luminaire 1 dans l'ouverture
102, et une position déployée, visible sur les figures 3 et 8, dans laquelle la tige
14 d'appui s'étend latéralement, au-dessus de la paroi 8 périphérique d'appui, pour
permettre au ressort 12 d'exercer contre une face 108 arrière de la paroi de faux-plafond
une force permettant de maintenir le luminaire 1 inséré dans l'ouverture 102.
[0042] La portion 16 spiralée est enroulée sur le luminaire 1 et destinée à rappeler la
tige 14 d'appui en position déployée.
[0043] Le luminaire 1 peut bien entendu comprendre plusieurs ressorts 12, par exemple deux
ressorts 12, comme sur les figures 1 à 8. Ces deux ressorts 12 peuvent être diamétralement
opposés.
[0044] Selon l'invention, le luminaire 1 comprend une languette 18 flexible destinée à coopérer
avec le ressort 12. Il est important de noter que la languette 18 flexible est élastiquement
déformable. Par languette 18 flexible élastiquement déformable on entend languette
18 apte à se déformer sous l'effet d'une contrainte extérieure qui lui est appliquée
puis à revenir dans sa position initiale en l'absence d'une telle contrainte. La languette
18 peut correspondre, par exemple, à une lame métallique. Le luminaire 1 peut comprendre
une languette 18 par ressort 12.
[0045] Comme on peut le voir sur les figures, notamment sur la figure 10, la languette 18
comprend une extrémité 20 proximale, une extrémité 22 distale libre et, entre l'extrémité
20 proximale et l'extrémité 22 distale libre, une portion intermédiaire d'encliquetage.
[0046] L'extrémité 20 proximale peut être avantageusement solidaire du luminaire 1. Il est
notamment possible de prévoir des moyens de fixation, comme des vis 24, pour fixer
solidement l'extrémité 20 proximale sur le luminaire 1.
[0047] Ainsi, la languette 18 est dépourvue d'articulation sur le luminaire 1, comme un
axe de liaison pivot ou un guidage en translation. Seule la déformation élastique
de la languette 18, et le cas échéant de la tige 14 d'appui, permet un armement et
un désarmement automatiques du ressort 12.
[0048] L'extrémité 20 proximale peut comprendre le cas échéant deux alésages 26 destinés
chacun à recevoir une vis.
[0049] Ainsi, le luminaire 1 comprend deux points de fixation de la languette 18 pour éviter
qu'elle pivote en subissant la contrainte du ressort 12.
[0050] L'extrémité 22 distale libre comprend une surface 28 d'appui destinée à venir en
appui contre la paroi 100 de faux-plafond lorsque le luminaire 1 est inséré dans l'ouverture
de la paroi 100 de faux-plafond.
[0051] L'extrémité 22 distale libre peut s'étendre au-dessus de la paroi 8 périphérique
d'appui, en regard et à distance de celle-ci.
[0052] Selon une caractéristique avantageuse, la portion intermédiaire d'encliquetage peut
présenter une forme de S, ce S étant conçu pour favoriser la déformation élastique
de la languette 18. Cela apporte une plus grande ergonomie d'utilisation.
[0053] La portion intermédiaire d'encliquetage comprend une surface de frottement contre
laquelle est destinée à frotter la tige 14 d'appui lorsque la tige 14 d'appui est
déplacée jusqu'à la position armée.
[0054] La surface de frottement présente un profil conformé pour provoquer la déformation
élastique de la languette 18 et/ou de la tige 14 d'appui, lorsque la tige 14 d'appui
frotte contre la surface de frottement.
[0055] La portion intermédiaire d'encliquetage comprend aussi une surface de blocage destinée
à bloquer la tige 14 d'appui dans la position armée.
[0056] La surface de frottement est adjacente à la surface de frottement. Elle est agencée
dans la continuité de la surface de frottement, derrière cette dernière.
[0057] La surface de blocage peut être séparée de la surface de frottement par une arête
saillante ou une portion arrondie.
[0058] La portion intermédiaire d'encliquetage peut comprendre une dent 30 latérale d'encliquetage,
formée sur une tranche de la languette 18. Cette dent 30 présente une face 32 latérale,
une face 34 formant une rampe oblique et une face 36 formant un cran d'encliquetage.
[0059] La face 36 formant cran d'encliquetage peut correspondre à la surface de blocage.
[0060] La surface de blocage peut aussi correspondre à une face 38 de l'un des renfoncements
du S formé par la portion intermédiaire d'encliquetage.
[0061] Selon un mode de réalisation, la face 32 latérale peut correspondre à la surface
de frottement. Ainsi, la languette 18 se déforme en fléchissant vers le bas lorsque
la tige 14 d'appui glisse sur la surface de frottement. Par bas ou haut, il faut entendre
vers l'avant ou l'arrière du luminaire, c'est-à-dire vers le côté du luminaire par
lequel est destiné à sortir la lumière ou le côté opposé.
[0062] Il est également possible qu'une face 39 avant du S formé par la portion intermédiaire
d'encliquetage corresponde à la surface de frottement.
[0063] Selon une autre possibilité, la face 34 formant rampe oblique peut correspondre à
la surface de frottement. Ainsi, c'est essentiellement la tige 14 d'appui qui se déforme
au contact de la surface de frottement. La languette 18 se déforme peu au passage
de la tige 14 d'appui, ce qui est avantageux lorsque le luminaire 1 comprend des moyens
de retenue de l'extrémité 22 distale, comme décrit ci-après.
[0064] La portion intermédiaire d'encliquetage peut comprendre plusieurs dents 30 latérales
d'encliquetage, par exemple deux dents 30 opposées comme sur la figure 10. Les faces
34 formant rampes obliques créent un élargissement de la languette 18 en direction
de l'extrémité 20 proximale. Cette configuration permet par exemple de coopérer avec
une tige 14 d'appui en U présentant un rétrécissement intermédiaire, comme cela sera
décrit ci-après.
[0065] La languette 18 flexible comprend par ailleurs une portion 40 de liaison reliant
mécaniquement la portion intermédiaire d'encliquetage à l'extrémité 22 distale libre.
[0066] La portion 40 de liaison peut avantageusement s'étendre vers le bas sensiblement
en direction de la paroi 8 périphérique d'appui en formant avec un axe perpendiculaire
à la paroi 8 périphérique d'appui un angle inférieur ou égal à 45°, notamment inférieur
ou égal à 20°, et de préférence inférieur ou égal à 10°. La faible inclinaison, voire
l'inclinaison nulle de la portion 40 de liaison par rapport à la verticale limite
le risque que la portion 40 de liaison libère le ressort 12 si elle venait par inadvertance
à buter contre la paroi 100.
[0067] L'extrémité 20 proximale, la portion intermédiaire d'encliquetage et la portion 40
de liaison reliant la portion intermédiaire d'encliquetage à l'extrémité 22 distale
peuvent avantageusement s'étendre à l'intérieur d'un volume, par exemple cylindrique,
délimité par la paroi 10 de positionnement, tandis que l'extrémité 22 distale libre
s'étend en-dehors de ce cylindre. Autrement dit, ne s'étendent pas au-dessus de la
paroi 8 périphérique d'appui, ce qui limite le risque de contact entre la paroi 100
dans laquelle est insérée le luminaire 1 et une partie de la languette 18 autre que
l'extrémité 22 distale libre.
[0068] La languette 18 peut comprendre une autre portion 42 de liaison reliant l'extrémité
20 proximale à la portion intermédiaire d'encliquetage, cette portion 42 de liaison
s'étendant de façon sensiblement perpendiculaire à la surface de blocage pour mieux
retenir la tige 14 d'appui dans la position armée.
[0069] De manière avantageuse, le luminaire 1 peut comprendre des moyens de retenue destinés
à solidariser l'extrémité 22 distale libre sur le luminaire 1 après que celui-ci ait
été inséré dans l'ouverture de la paroi de faux-plafond, comme cela est illustré sur
la figure 2. Les moyens de retenue peuvent comprendre un organe d'accroche et un trou
44 destiné à recevoir l'organe d'accroche lorsque le luminaire 1 est inséré dans l'ouverture.
L'organe d'accroche peut correspondre à un ergot 46 s'étendant depuis le luminaire
1. Le trou 44 peut être ménagé dans l'extrémité 22 distale libre.
[0070] Comme on peut le voir sur les figures, notamment sur la figure 9, la tige 14 d'appui
peut comprendre une portion 48 distale, une branche 50 latérale reliant la portion
16 spiralée et la portion 48 distale, et une portion 52 de contact, destinée à venir
au contact de la surface de frottement puis au contact de la surface de blocage lorsque
la tige 14 d'appui est déplacée vers la position armée. La portion 52 de contact est
ménagée sur la branche 50 latérale, à distance de la portion 48 distale, pour créer
un bras de levier facilitant la manoeuvre d'armement du ressort 12. Cela offre également
la possibilité d'adjoindre à la portion 48 distale un organe 54 d'amortissement, par
exemple en matériau élastomère et de forme tubulaire, destiné à préserver la paroi
dans laquelle est inséré le luminaire 1.
[0071] Plus particulièrement, la portion 52 de contact peut correspondre à une portion coudée
de la branche 50 latérale. Autrement dit, la coopération de la tige 14 d'appui et
de la languette 18 est réalisée sans pièce additionnelle.
[0072] Pour une meilleure résistance du ressort 12, la tige 14 d'appui peut comprendre une
deuxième branche 50 latérale, reliant la portion 16 spiralée et la portion 48 distale,
de sorte que la tige 14 d'appui forme un U.
[0073] La languette 18 est avantageusement agencée pour s'étendre à l'intérieur de ce U,
c'est-à-dire entre les branches 50 latérales. Ainsi, l'encombrement est minimal, si
bien qu'il est aisé d'intercaler la languette 18 et le ressort 12 entre deux ailettes
du dissipateur thermique sans affecter sensiblement l'efficacité de la dissipation
thermique.
[0074] La deuxième branche 50 latérale peut elle aussi comprendre une portion 52 de contact
agencée à distance de la portion 48 distale, pour équilibrer les efforts exercés sur
la languette 18. La portion 52 de contact peut également être coudée.
[0075] Avantageusement, les deux portions 52 de contact présentent une forme de U orienté
vers l'intérieur du U formé par la tige 14 d'appui, et sont agencées en regard l'une
de l'autre pour former un rétrécissement intermédiaire.
[0076] Le fonctionnement du luminaire 1 est décrit ci-après, partant d'une situation initiale
dans laquelle les ressorts 12 sont déployés, comme cela est représenté sur la figure
3.
[0077] Un utilisateur arme les ressorts 12 en un seul mouvement, consistant à déplacer les
tiges 14 d'appui vers la position armée, et au cours duquel l'utilisateur n'a pas
besoin de manipuler les languettes 18 (figure 4).
[0078] Au cours de ce mouvement, les tiges 14 d'appui rencontrent les surfaces de frottement,
sur lesquelles elles glissent. Le profil des surfaces de frottement provoque le fléchissement
des languettes 18 vers le bas pour laisser passer la tige 14 d'appui, et/ou une déformation
élastique des tiges 14 d'appui elles-mêmes.
[0079] La déformation élastique des languettes et/ou des tiges 14 d'appui permet l'encliquetage,
donc l'armement automatique des ressorts 12 lorsque les languettes et/ou les tiges
14 d'appui reprennent leur forme initiale (figure 5).
[0080] Les tiges 14 d'appui sont dans la position armée et bloquées dans cette position
par les surfaces de blocage.
[0081] Lorsque le luminaire 1 est introduit dans l'ouverture pratiquée dans la paroi (figure
6), la surface 28 d'appui de l'extrémité 22 distale libre vient au contact de la face
avant de la paroi, ce qui provoque le fléchissement vers le bas de la languette 18,
donc le déplacement de la surface de blocage hors de la trajectoire des tiges 14 d'appui
(figures 2 et 7).
[0082] Ces dernières, rappelées par les portions spiralées correspondantes, se déploient
donc automatiquement jusqu'à appuyer contre la face arrière de la paroi (figure 8).
[0083] Le cas échéant, au moment de l'insertion du luminaire 1 dans la paroi, le trou 44
de l'extrémité 22 distale libre engage l'ergot 46 du luminaire 1 pour retenir l'extrémité
22 distale libre (figure 2), autrement dit pour empêcher la languette 18 de reprendre
sa forme initiale. Ainsi, l'extrémité 22 distale libre n'entravera pas un éventuel
démontage du luminaire 1.
1. Luminaire (1) encastrable, destiné à être inséré à travers une ouverture pratiquée
dans une paroi, comprenant un ressort (12), le ressort (12) présentant une tige (14)
d'appui, mobile entre une position armée dans laquelle la tige (14) d'appui permet
l'insertion du luminaire (1) dans l'ouverture et une position déployée dans laquelle
la tige (14) d'appui s'étend latéralement pour permettre au ressort (12) d'exercer
contre une face arrière de la paroi une force permettant de maintenir le luminaire
(1) inséré dans l'ouverture, et une portion (16) spiralée enroulée sur le luminaire
(1), destinée à rappeler la tige (14) d'appui en position déployée,
caractérisé en ce que le luminaire (1) comprend une languette (18) flexible, élastiquement déformable,
comprenant une extrémité (20) proximale reliée au luminaire (1), une extrémité (22)
distale libre, et, entre l'extrémité (20) proximale et l'extrémité (22) distale libre,
une portion intermédiaire d'encliquetage,
l'extrémité (22) distale libre comprenant une surface (28) d'appui destinée à venir
en appui contre la paroi lorsque le luminaire (1) est inséré dans l'ouverture pour
provoquer une déformation de la languette (18),
la portion intermédiaire d'encliquetage comprenant une surface de frottement, contre
laquelle est destinée à frotter la tige (14) d'appui lorsque la tige (14) d'appui
est déplacée jusqu'à la position armée, et une surface de blocage, destinée à bloquer
la tige (14) d'appui dans la position armée une fois que la tige (14) d'appui a cessé
de frotter contre la surface de frottement,
la surface de frottement présentant un profil conformé pour provoquer la déformation
élastique de la languette (18) et/ou de la tige (14) d'appui lorsque la tige (14)
d'appui frotte contre la surface de frottement, de manière à armer le ressort (12)
sans manipulation de la languette (18) par un utilisateur,
et la languette (18) flexible comprenant une portion (40) de liaison reliant mécaniquement
la portion intermédiaire d'encliquetage à l'extrémité (22) distale libre, de sorte
que l'insertion du luminaire (1) dans l'ouverture provoque, par appui sur la surface
(28) d'appui et flexion de la languette (18), le déplacement de la surface de blocage
hors de la trajectoire décrite par la tige (14) d'appui de la position armée vers
la position déployée.
2. Luminaire (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le luminaire (1) comprend des moyens de retenue de l'extrémité (22) distale, destinés
à solidariser l'extrémité (22) distale libre sur le luminaire (1) après que celui-ci
ait été inséré dans l'ouverture.
3. Luminaire (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la portion intermédiaire d'encliquetage comprend une dent (30) latérale d'encliquetage,
formée sur une tranche de la languette (18), la dent (30) latérale d'encliquetage
présentant une face (34) formant une rampe oblique, correspondant à la surface de
frottement, et une face (36) formant un cran d'encliquetage, correspondant à la surface
de blocage.
4. Luminaire (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la portion intermédiaire d'encliquetage présente une forme en S.
5. Luminaire (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la tige (14) d'appui comprend une portion (48) distale, une branche (50) latérale
reliant la portion (16) spiralée et la portion (48) distale, et une portion (52) de
contact, destinée à venir au contact de la surface de frottement puis au contact de
la surface de blocage lorsque la tige (14) d'appui est déplacée vers la position armée,
la portion (52) de contact étant ménagée sur la branche (50) latérale, à distance
de la portion (48) distale.
6. Luminaire (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la tige (14) d'appui comprend une deuxième branche (50) latérale, reliant la portion
(16) spiralée et la portion (48) distale, de sorte que la tige (14) d'appui forme
un U, et en ce que la languette (18) est agencée pour s'étendre à l'intérieur du U formé par la tige
(14) d'appui, entre les branches (50) latérales.
7. Luminaire (1) selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que la portion (52) de contact correspond à une portion coudée de la branche (50) latérale.
8. Luminaire (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la languette (18) comprend une portion (42) de liaison reliant l'extrémité (20) proximale
à la portion intermédiaire d'encliquetage, et en ce que la portion (42) de liaison s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la surface
de blocage.
9. Luminaire 1 selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la portion (40) de liaison s'étend vers le bas sensiblement en direction d'une paroi
(8) périphérique d'appui en formant avec un axe perpendiculaire à la paroi (8) périphérique
d'appui un angle inférieur ou égal à 45°, notamment inférieur ou égal à 20°, et de
préférence inférieur ou égal à 10°.
10. Luminaire (1) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le profil de la surface de frottement présente une forme arrondie pour faciliter
le déplacement de la tige (14) d'appui sur la surface de frottement.