DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] L'invention concerne de manière générale les équipements de protection du corps humain,
destinés à protéger leur porteur contre les coups, les chocs, ou encore les projectiles.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE
[0002] Un équipement de protection destiné à être utilisé par les forces de l'ordre comprend
de façon classique un certain nombre d'aménagements tels que des rembourrages ou autres,
destinés à protéger son porteur contre les coups, les chocs, ou encore les projectiles.
[0003] Ainsi, on connaît par exemple un équipement de protection consistant en une jambière
destinée à être rapportée à un pantalon à l'aide de sangles. Cette jambière comprend
une coque rigide en une matière plastique telle que du polyamide, de forme galbée
et adaptée pour recouvrir la région du corps correspondante, à savoir la région du
tibia.
[0004] Afin de protéger encore plus efficacement le porteur de cette jambière contre des
jets d'objets durs ou contre des coups portés avec des objets contondants (jets de
pierres ou d'objets métalliques, coups de battes de base-ball, etc.), on a proposé
de fixer cette coque à haute résistance sur un support de renfort en toile ou en cuir
de forte épaisseur.
[0005] La difficulté aujourd'hui est de trouver un bon compromis entre la protection contre
les chocs, qui requiert un équipement de protection recouvrant la région du corps
à protéger, capable d'absorber et de dissiper l'énergie reçue lors du choc, et l'encombrement
et le poids de l'équipement de protection, de manière à gêner le moins possible le
porteur dans ses mouvements. Si sur le plan pratique, les équipements connus offrent
une bonne protection à leur porteur, leur port en revanche ne s'avère pas particulièrement
pratique, car cette structure à coque et support de renfort en augmente considérablement
le poids et l'encombrement de l'équipement de protection.
[0006] On connaît le document
US2008/178360 qui décrit un équipement de protection dont la forme est telle que la surface de
protection réalisée par l'équipement de protection est plus importante sur le côté
interne du membre couvert que sur le côté externe dudit membre. Cependant, un tel
équipement comporte un encombrement trop important, gênant ainsi les mouvements de
l'utilisateur, notamment le fait de courir. En effet, cet équipement est conçu pour
un joueur de baseball restant relativement statique.
[0007] On connaît également le document
US2002/0188997 qui décrit un équipement de protection comportant un rabattement sur ses bords longitudinaux
au niveau où les muscles des mollets deviennent saillants. Cependant, un tel équipement
ne permet pas de protéger efficacement la partie externe du mollet de l'utilisateur.
RESUME DE L'INVENTION
[0008] La présente invention vise à résoudre ce type de problème en proposant un équipement
de protection d'une région du corps humain qui offre à la fois une forte protection
contre les coups, notamment contondants, tout en étant le plus ergonomique possible.
[0009] Dans ce but, la présente invention propose un équipement de protection d'une région
du corps humain, adapté pour être fixé à la région du corps humain, comprenant :
- un support de renfort, présentant une direction principale s'étendant selon un axe
longitudinal, et destiné à être positionné contre la région du corps humain, et
- au moins une coque galbée dont la forme est adaptée pour couvrir la région du corps
humain, ladite coque étant fixée sur le support de renfort, l'équipement de protection
étant de forme asymétrique par rapport à l'axe longitudinal de manière à s'adapter
à la morphologie de la région du corps humain à protéger, et étant caractérisé en
ce que la coque et/ou le support de renfort comprend des bords transversaux supérieur
et inférieur reliés entre eux par des bords longitudinaux interne et externe, l'abscisse
curviligne du bord longitudinal externe étant plus grande que l'abscisse curviligne
de bord longitudinal interne, et en ce que le bord longitudinal externe est plus galbé
que le bord longitudinal interne.
[0010] Certaines caractéristiques préférées mais non limitatives de l'équipement de protection
décrit ci-dessus sont les suivantes :
- la coque est asymétrique par rapport à l'axe longitudinal de manière à s'adapter à
la morphologie de la région du corps humain à protéger,
- la coque comprend des bords transversaux supérieur et inférieur, reliés entre eux
par des bords longitudinaux interne et externe, l'abscisse curviligne du bord longitudinal
externe étant plus grande que l'abscisse curviligne de bord longitudinal interne,
- le bord longitudinal externe est plus galbé que le bord longitudinal interne,
- le support de renfort est asymétrique par rapport à l'axe longitudinal de manière
à s'adapter à la morphologie de la région du corps humain à protéger,
- le support de renfort comprend des côtés transversaux supérieur et inférieur, reliés
entre eux par des côtés longitudinaux interne et externe, l'abscisse curviligne du
côté longitudinal externe étant plus grande que l'abscisse curviligne du côté longitudinal
interne,
- le côté longitudinal externe du support de renfort est plus galbé que le côté longitudinal
interne du support de renfort,
- l'équipement de protection comprend un protège-tibia et/ou un protège-malléole et
/ou un protège-genou, un protège-cuisse, un protège-bras et/ou un protège-coude, comprenant
* un élément central adapté pour protéger le tibia, et
* un élément supérieur adapté pour protéger le genou,
- l'élément supérieur et l'élément central étant chacun asymétriques par rapport à l'axe
longitudinal, de manière à s'adapter à la morphologie asymétrique du tibia et du genou,
- l'élément supérieur et l'élément central sont formés intégralement en une seule pièce,
- l'équipement de protection comprend en outre un élément inférieur adapté pour protéger
les malléoles, ledit élément inférieur étant également asymétrique par rapport à l'axe
longitudinal, et
- la forme du support de renfort est similaire à la forme de la coque.
[0011] L'invention propose également un ensemble protection comprenant un premier équipement
de protection comme décrit ci-dessus, adapté pour protéger une première région du
corps humain, et un deuxième équipement de protection comme décrit ci-dessus, adapté
pour protéger une deuxième région du corps humain, dans lequel la première région
et la deuxième région comprennent chacune tout ou partie d'un membre supérieur (bras)
ou d'un membre inférieur (cuisse, jambe).
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0012] D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront
mieux à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et au regard des dessins
annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels :
La figure 1 est une vue de face d'un exemple de réalisation d'un équipement de protection
conforme à l'invention, sous la forme d'une jambière gauche, la forme de la jambe
gauche d'un porteur étant figurée traits discontinus,
La figure 2 est une vue de côté de la jambière de la figure 1, vue depuis le côté
intérieur de ladite jambière,
La figure 3 est une vue de côté de la jambière de la figure 1, vue depuis le côté
extérieur de ladite jambière alors que la jambière est pliée de manière à simuler
la pliure d'un genou,
La figure 4 est une vue de face d'un exemple de réalisation d'un ensemble de protection
conforme à l'invention, comprenant la jambière de la figure 1 et une jambière droite,
la forme des jambes d'un porteur étant figurée traits discontinus,
La figure 5 est une vue de face d'un autre exemple de réalisation d'un équipement
de protection conforme à l'invention, sous la forme d'un protège-bras droit ; et
La figure 6 est une vue de côté du protège-bras de la figure 5, vue depuis le côté
extérieur dudit protège-bras alors que le protège-bras est plié de manière à simuler
la pliure d'un coude.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION
[0013] Un exemple d'équipement de protection 1 et un ensemble de protection comprenant un
tel équipement 1 va à présent être décrit en relation avec les figures annexées.
[0014] Dans ce qui suit, l'invention va plus particulièrement être décrite en relation avec
une jambière 1, c'est-à-dire un équipement adapté pour protéger une jambe (comprenant
le tibia, le genou et le cas échéant la malléole) d'un porteur. Ceci n'est cependant
pas limitatif, dans la mesure où l'équipement de protection 1 peut aussi bien être
configuré pour protéger tout ou partie d'un membre inférieur, par exemple le tibia
seul, le genou seul, mais également la cuisse ou le dessus du pied, ou tout ou partie
d'un membre supérieure, par exemple l'avant-bras et/ou le coude, sans pour autant
sortir du domaine de l'invention.
[0015] Un exemple de protège-bras 1, c'est-à-dire un équipement adapté pour protéger un
avant-bras et un coude sera ensuite décrit, afin d'illustrer le fait que l'invention
s'applique mutatis mutandis à d'autres région du corps humain.
[0016] Une jambière 1 peut comprendre :
- un élément supérieur 10, formant un protège-genou, configuré pour protéger le genou
d'un porteur, et en particulier sa rotule,
- un élément central 20, formant un protège-tibia, configuré pour protéger le tibia
et optionnellement le péroné du porteur, et
- un élément inférieur 30, formant un protège-malléoles, configuré pour protéger les
malléoles du porteur.
[0017] Les éléments supérieur 10, central 20 et inférieur 30 sont destinés à faire partie
intégrante de l'équipement de protection 1 qui consiste, ici, en une jambière 1. En
variante, la jambière pourrait ne comprendre que les éléments supérieur 10 et central
20, sans l'élément inférieur 30.
[0018] La jambière 1 est destinée à être mise en place sur la jambe du porteur, en positionnant
chaque élément 10, 20, 30 en regard de la région correspondante de la jambe.
[0019] Chacun de ces éléments 10, 20, 30 de la jambière 1 comprend une ou plusieurs coques
12, 22, 32, 33 galbées dont la forme est adaptée pour couvrir efficacement la région
correspondante de la jambe.
[0020] S'agissant ici de recouvrir la région du tibia, la coque 22 de l'élément central
20, dite coque centrale 22, est similaire à une gouttière, approximativement en forme
d'un élément de tronc de cône, d'axe longitudinal X.
[0021] La coque 12 de l'élément supérieur 10, dite coque supérieure 12, quant à elle, est
globalement convexe, de manière à épouser la forme du genou.
[0022] Comme illustré sur les figures, la coque supérieure 12 peut être formée intégralement
et en une seule pièce avec la coque centrale 22, et former une coque principale. En
variante, la coque supérieure et la coque centrale peuvent être distinctes.
[0023] Enfin, l'élément inférieur 30 peut comprendre, de façon connue en soi, deux oreilles
31 comprenant chacune une coque 32 en forme de dôme convexe, configurées pour recevoir
les malléoles (latérale et médiale) du porteur, s'étendant de part et d'autre d'une
plaque centrale 33 adaptée pour venir en appui contre la partie supérieure du pied
(tarse) du porteur.
[0024] Les coques 12, 22, 32, 33 peuvent en outre être fixées à demeure sur un ou plusieurs
supports de renfort 41, 42, 43, destinés à être positionnés contre la jambe du porteur,
par exemple à l'aide de rivets 44 (ou en variante à l'aide de piqûres).
[0025] Les supports de renfort 41, 42, 43 peuvent comprendre notamment une matière textile
enduite (naturelle ou artificielle), du cuir, du polyamide, une mousse et/ou une structure
de mousses, etc. et ont pour fonction d'aider à l'amortissement des chocs reçus par
les coques et d'améliorer le confort et l'efficacité du port de l'équipement de protection
1.
[0026] Les coques 12, 22, 32, 33 quant à elles peuvent être réalisées par moulage d'un matériau
plastique tel que du polycarbonate ou du polyamide, par exemple d'une épaisseur uniforme
de l'ordre de 2 mm.
[0027] Selon l'invention, l'équipement de protection 1 est asymétrique par rapport à l'axe
longitudinal X, de manière à s'adapter à la forme de la région du corps humain à protéger.
[0028] Pour cela, l'une au moins des coques 12, 22, 32, 33 et/ou l'un au moins des supports
de renfort 41, 42, 43 est asymétrique par rapport à l'axe longitudinal X.
[0029] Avantageusement, une telle configuration de l'équipement de protection 1 permet de
mieux adapter sa forme à celle de la région du corps correspondante, de manière à
former une protection efficace contre les coups tout en réduisant son encombrement
et son poids.
[0030] En effet, la Demanderesse a constaté que les membres du corps humains n'étaient pas
symétriques, que ce soit au niveau de leur ossature ou de leur masse musculaire. Or
l'amortissement des chocs est plus efficace lorsqu'il est réalisé par une structure
molle, telle que les muscles, que par une structure rigide (et cassante), telle que
les os. Par ailleurs, un choc est plus douloureux lorsqu'il est reçu sur un os que
lorsqu'il est reçu au niveau d'un muscle.
[0031] Par exemple, dans le cas de la jambe, la forme et la répartition des muscles autour
de la rotule, du tibia et du péroné, et des malléoles, n'est pas identique en partie
interne I de la jambe et en partie externe E. On pourra notamment se référer à la
figure 1, sur laquelle la forme générale d'une jambe a été représentée en traits discontinus.
[0032] Typiquement, le mollet et la rotule sont plus développés vers l'intérieur I que vers
l'extérieur E de la jambe. Un coup reçu en partie externe E de la jambe est donc plus
douloureux et moins bien amorti par la jambe que s'il avait été appliqué avec la même
force sur l'intérieur I de celle-ci.
[0033] De plus, la Demanderesse s'est aperçue que les coups étaient généralement appliqués
sur l'extérieur des membres, et rarement sur l'intérieur, ou du moins selon une force
moins importante. En effet, l'amplitude disponible pour atteindre la partie interne
I des membres, en particulier au niveau des jambes, est plus faible que pour atteindre
leur partie externe E.
[0034] La mise en oeuvre d'équipements de protection 1 présentant une forme asymétrique
adaptée à la morphologie de la région du corps à protéger permet donc de tenir compte
de ces constatations, en fournissant au porteur à la fois une protection optimale
et une meilleure ergonomie. En effet, la forme asymétrique de l'équipement de protection
1 permet :
- de mieux protéger les zones du corps humain susceptibles de recevoir des coups (parties
externes E),
- de mieux protéger les zones du corps humain susceptibles d'être fortement traumatisées
lors d'un coup (os vs. muscles),
- d'améliorer l'ergonomie des équipements de protection, en réduisant leur encombrement
dans les parties internes I des membres, ce qui améliore l'agilité du porteur dans
ses déplacements, notamment lorsqu'il court,
- de réduire le poids des équipements de protection, en réduisant la quantité de matière
nécessaire pour protéger les parties internes I des membres, et
- de réduire les coûts de fabrication des équipements de protection, en réduisant la
quantité de matière nécessaire pour protéger les parties internes I des membres et
donc le coût matière de l'équipement de protection 1.
[0035] Pour cela, la forme asymétrique de l'équipement de protection 1 est choisie de manière
à réduire la surface de protection dans les parties internes de l'équipement, et de
l'augmenter dans ses parties externes. De la sorte, il devient possible de renforcer
la protection de la région du corps en partie externe E, où la région comprend moins
de muscles saillants et d'avantages d'os, et de réduire l'encombrement de l'équipement
de protection 1 en partie interne I, où la région comprend davantage de muscles et
moins d'os saillants.
[0036] Ainsi, dans le cas d'une jambière 1, la protection peut être renforcée en partie
externe E du mollet et de la rotule et réduite dans leur partie interne I. La jambière
1 est donc moins saillante en partie interne I sans pour autant réduire son efficacité
en matière de protection, puisque la partie interne I de la jambe est mieux amortie
grâce aux muscles et risque moins de recevoir des coups traumatisants. Il est en outre
plus aisé pour le porteur de se déplacer, grâce à l'encombrement et au poids réduits
de l'équipement de protection 1. Enfin, la protection est conservée en partie externe
E, et peut même être améliorée en augmentant la surface de protection, afin de mieux
amortir les coups reçus dans cette zone du corps.
[0037] Selon une première forme de réalisation, au moins l'une des coques 12, 22, 32, 33
est asymétrique par rapport à l'axe longitudinal X de manière à s'adapter à la morphologie
de la région du corps humain à protéger. Le support de renfort 41, 42, 43 peut alors
être également de forme asymétrique, ou en variante être conforme à l'art antérieur
et de forme symétrique.
[0038] Ainsi, dans le cas de la jambière 1, l'élément supérieur 10, l'élément central 20
et/ou l'élément inférieur 30 est asymétrique par rapport à l'axe longitudinal X, de
manière à s'adapter à la morphologie du genou, du tibia et/ou des malléoles respectivement.
[0039] Chaque coque 12, 22, 32, 33 de l'équipement de protection 1 peut comprendre des bords
transversaux supérieur et inférieur, reliés entre eux par des bords longitudinaux
interne et externe. Les bords transversaux et longitudinaux délimitent ensemble la
face convexe de la coque 12, 22, 32, 33.
[0040] Par exemple, dans le cas de la coque centrale 22 de la jambière 1, qui est adaptée
pour protéger le tibia et le péroné du porteur :
- le bord transversal supérieur 22a est configuré pour être positionné dans une zone
adjacente au genou,
- le bord transversal inférieur 22b est configuré pour être positionné dans une zone
adjacente au pied,
- le bord longitudinal interne 22c est configuré pour être positionné vers l'intérieur
du corps, c'est-à-dire en regard de la deuxième jambe du porteur, au niveau de la
partie interne I du mollet, et
- le bord longitudinal externe 22d est configuré pour être positionné vers l'extérieur
du corps, du côté opposé au bord longitudinal interne, c'est-à-dire au niveau de la
partie externe E du mollet.
[0041] De façon analogue, dans le cas de la coque supérieure 12 de la jambière 1, qui est
adaptée pour protéger le genou du porteur :
- le bord transversal supérieur 12a est configuré pour être positionné dans une zone
adjacente à la cuisse,
- le bord transversal inférieur est configuré pour être positionné dans une zone adjacente
au tibia,
- le bord longitudinal interne 12c est configuré pour être positionné vers l'intérieur
du corps, c'est-à-dire en regard de la deuxième jambe du porteur, au niveau de la
partie interne I du genou, et
- le bord longitudinal externe 12d est configuré pour être positionné vers l'extérieur
du corps, du côté opposé au bord longitudinal interne, c'est-à-dire au niveau de la
partie externe E du genou.
[0042] On comprendra bien entendu que, dans le cas d'une coque principale comprenant la
coque supérieure 12 et la coque centrale 22 formées intégralement et en une seule
pièce, son bord supérieur correspond alors au bord supérieur 12a (respectivement inférieur
22b) de la coque supérieure 12 (respectivement centrale 22), tandis que son bord interne
(respectivement externe) correspond aux bords internes 12c et 22c (respectivement
externes 12d et 22d) de la coque supérieure 12 et de la coque centrale 22.
[0043] Afin de rendre la coque supérieure 12 et/ou la coque centrale 22 asymétriques en
tenant compte de la morphologie du porteur, l'abscisse curviligne de leur bord interne
12c, 22c peut être plus courte que l'abscisse curviligne de leur bord externe 12d,
22d. Par abscisse curviligne du bord interne 12c, 22c (respectivement externe 12d,
22d), on entendra ici la longueur suivant le bord interne 12c, 22c (respectivement
externe 12d, 22d), entre le bord supérieur et le bord inférieur de la coque 12, 22.
[0044] Le galbe des coques asymétriques 12, 22, 32 est donc plus accentué au niveau de leur
bord externe 12d, 22d qu'au niveau de leur bord interne 12c, 22c, dont la courbure
est sensiblement plus rectiligne.
[0045] On comprendra ici par galbe plus accentué, que la courbure des bords externes 12d,
22d au niveau de la partie supérieure de chacune des coques 12, 22 est plus importante
que la courbure des bords internes 12c, 22c au niveau de ladite partie supérieure
de chacune des coques 12, 22. De plus, comme visible sur les figures 1 à 4, la courbure
des bords externes 12d, 22d et des bords internes 12c, 22c ne comprend pas de point
d'inflexion au niveau de la partie supérieur de chacune des coques 12, 22.
[0046] Le fait que la courbure soit sans point d'inflexion permet d'une part de couvrir
une surface plus importante du membre de l'utilisateur, et d'autre part permet de
mieux faire glisser les coups sur la coque dans le cas où un coup latéral frappe la
coque sur la tranche.
[0047] De la sorte, la coque asymétrique 12, 22 est plus large transversalement au niveau
de son bord externe 12d, 22d que de son bord interne 12c, 22c, ce qui permet de réduire
l'encombrement de la coque 12, 22 en partie interne I, tout en garantissant une bonne
protection de la région en partie externe E.
[0048] Par ailleurs, afin de rendre les coques 32 de l'élément inférieur 30 asymétriques
en tenant compte de la morphologie du porteur, la forme de dôme convexe de la coque
interne 32, qui est adaptée pour venir en regard de la malléole médiale, peut être
aplanie en comparaison avec la forme de la coque externe 32, qui est adaptée pour
venir en regard de la malléole latérale.
[0049] Selon une forme de réalisation, la (ou les) coque(s) 112, 122, 132 de la jambière
101 droite (qui est configurée pour être fixée à la jambe droite du porteur) sont
symétriques à la (ou aux) coque(s) 12, 22, 32 de la jambière 1 gauche (qui est configurée
pour être fixée à la jambe gauche du porteur), et ce afin de respecter la symétrie
entre la jambe droite et la jambe gauche du porteur. Ceci est également valable pour
les équipements de protection des autres membres du corps (cuisses, des avant-bras,
etc.).
[0050] Comme indiqué plus haut, les coques 12, 22, 32, 33 peuvent être fixées à demeure
sur un ou plusieurs supports de renfort 41, 42, 43, destinés à être positionnés contre
la jambe du porteur, par exemple à l'aide de rivets 44. Ainsi, dans l'exemple de réalisation
des figures, la coque supérieure 12, la coque centrale 22, et les coques inférieures
32, 33 sont chacune fixées sur un support 41, 42, 43 séparé. La coque supérieure 12
est alors articulée au moyen d'une liaison rotule sur son support de renfort 41 afin
de lui permettre de suivre le mouvement du genou et de la cuisse, en particulier en
position pliée de la jambe (comme en figure 3).
[0051] En variante, la coque supérieure 12 et la coque centrale 22, qui forment une coque
unique, pourraient également être fixées sur un support de renfort commun.
[0052] Ces supports de renfort 41, 42, 43peuvent être conventionnels, de forme symétrique.
[0053] En variante, tout ou partie des supports de renfort 41, 42, 43 peuvent être asymétriques,
et présenter une forme adaptée à la morphologie de la région dans laquelle ils sont
fixés au porteur.
[0054] Par exemple, la forme des supports de renfort 41, 42, 43 peut correspondre à la forme
de la (ou des) coque(s) 12, 22, 32, 33 associée(s).
[0055] De façon analogue aux coques, les supports de renfort 41, 42, 43 peuvent comprendre
des côtés transversaux supérieur et inférieur, reliés entre eux par des côtés longitudinaux
interne et externe. Les côtés transversaux et longitudinaux délimitent ensemble la
surface du support de renfort 41, 42, 43 sur laquelle peuvent être fixées les coques
12, 22, 32, 33.
[0056] Par exemple, le support de renfort 41 de l'élément supérieur 10 peut comprendre :
- le côté transversal supérieur 41 a, configuré pour être positionné dans une zone adjacente
à la cuisse,
- le côté transversal inférieur (non visible sur les figures), configuré pour être positionné
dans une zone adjacente au tibia,
- le côté longitudinal interne 41 c, configuré pour être positionné vers l'intérieur
du corps, c'est-à-dire en regard de la deuxième jambe du porteur, contre la partie
interne I de son genou, et
- le côté longitudinal externe 41 d, configuré pour être positionné vers l'extérieur
du corps, du côté opposé au côté longitudinal interne, contre la partie externe E
de son genou.
[0057] Le support de renfort 42 de l'élément central 20 quant à lui peut comprendre :
- le côté transversal supérieur 42a, configuré pour être positionné dans une zone adjacente
au genou,
- le côté transversal inférieur 42b, configuré pour être positionné dans une zone adjacente
au pied,
- le côté longitudinal interne 42c, configuré pour être positionné vers l'intérieur
du corps, c'est-à-dire en regard de la deuxième jambe du porteur, contre la partie
interne I de son mollet, et
- le côté longitudinal externe 42d, configuré pour être positionné vers l'extérieur
du corps, du côté opposé au côté longitudinal interne, contre la partie externe E
de son mollet.
[0058] Afin de rendre un support de renfort 41, 42 asymétrique en tenant compte de la morphologie
du porteur, l'abscisse curviligne de son côté interne 41c, 42c peut être plus courte
que l'abscisse curviligne de son côté externe 41d, 42d. Par abscisse curviligne du
côté interne 41c, 42c (respectivement externe 41d, 42d), on entendra ici la longueur
suivant le côté interne 41 c, 42c (respectivement externe 41 d, 42d) entre le côté
supérieur 41 a, 42a et le côté inférieur 41 b, 42b du support de renfort 41, 42.
[0059] Le galbe du support de renfort 41, 42, 43 est donc plus accentué au niveau du côté
externe 41d, 42d qu'au niveau de son côté interne 41c, 42c, dont la courbure est sensiblement
plus rectiligne.
[0060] On comprendra ici par galbe plus accentué, que la courbure des bords externes 41d,
42d au niveau de la partie supérieure de chacun des supports de renfort 41, 42 est
plus importante que la courbure des bords internes 41 c, 42c au niveau de ladite partie
supérieure de chacun des supports de renfort 41, 42. De plus, comme visible sur les
figures 1 et 4, la courbure des bords externes 41 d, 42d et des bords internes 42c,
42c ne comprend pas de point d'inflexion au niveau de la partie supérieure de chacun
des supports de renfort 41, 42.
[0061] Le fait que la courbure soit sans point d'inflexion permet de couvrir une surface
plus importante du membre de l'utilisateur,
[0062] Ainsi, le support de renfort 41, 42, 43 est plus large transversalement au niveau
de son côté externe 41 d, 42d que de son côté interne 41 c, 42c, ce qui permet de
réduire l'encombrement du support de renfort 41, 42, 43 en partie interne I, tout
en garantissant une bonne protection en partie externe E.
[0063] Dans un mode de réalisation de l'invention, les supports de renfort 141, 142, 143
de la jambière 101 droite et les supports de renfort 41, 42, 43 de la jambière 1 gauche
sont symétriques les uns par rapport aux autres, et ce afin de respecter la symétrie
entre la jambe droite par rapport à la jambe gauche du porteur. Ceci est également
valable pour les supports de renfort des équipements de protection des autres membres
du corps (cuisses, avant-bras, etc.).
[0064] Selon une deuxième forme de réalisation (non illustrée sur les figures), l'équipement
de protection 1 peut comprendre des coques symétriques, présentant un bord longitudinal
interne et un bord longitudinal externe symétriques par rapport à l'axe longitudinal
X, et d'abscisse curviligne sensiblement égale. Les coques sont alors fixées sur un
ou plusieurs supports de renfort 41, 42, 43 asymétriques, tels que décrits ci-dessus,
afin de rendre l'équipement de protection 1 asymétrique.
[0065] De la sorte, malgré la mise en oeuvre de coques symétriques, l'équipement de protection
1 peut tout de même être asymétrique et ergonomique pour s'adapter à la forme et aux
spécificités morphologiques de la région du corps humain correspondante afin.
[0066] Quel que soit le mode de réalisation (coque(s) et/ou support(s) de renfort 40 asymétriques),
les coques 12, 22 peuvent comprendre des moyens de fixation d'au moins une sangle
50 pour la mise en place de l'équipement de protection 1 autour de la région du corps
à protéger, ici la jambe. Par exemple, les moyens de fixation de la sangle peuvent
comprendre d'une part une attache 52 d'une sangle, telle qu'une boucle, fixée sur
l'un de ses bords longitudinaux, et un élément saillant 54 fixé le long de l'autre
de ses bords longitudinaux, duquel s'étend au moins un picot 56 adapté pour coopérer
avec un orifice 58 réalisé dans l'extrémité libre de la sangle 50.
[0067] Dans le cas de l'élément inférieur 30, les moyens de fixation peuvent comprendre
une sangle 50 fixée au niveau de l'une des coques 32 par une première boucle 52, et
une deuxième boucle 55 fixée au niveau de l'autre des coques 32, adaptée pour recevoir
l'extrémité libre de la sangle 50.
[0068] De préférence, les boucles 52 auxquelles sont attachées les sangles 50 sont fixées
au bord interne 12c, 22c des coques 12, 22, 32, tandis que leur extrémité libre est
prévue pour être attachée à leur bord externe 12d, 22d.
[0069] Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures, la coque supérieure 12 et
la coque centrale 22 de chaque jambière 1 sont formées intégralement en une seule
pièce et forment la coque principale de la jambière 1. Cette coque principale est
asymétrique sur toute sa longueur le long de l'axe longitudinal X, de même que son
ou ses supports de renfort 41 ; 42. En variante, la coque principale pourrait n'être
asymétrique qu'au niveau de la coque centrale 22 ou de la coque supérieure 12.
[0070] La jambière 1 droite et la jambière 1 gauche sont en outre symétriques l'une par
rapport à l'autre.
[0071] Pour chaque jambière 1, la coque principale comprend un bord transversal supérieur
12a, un bord transversal inférieur 22b, un bord longitudinal interne 12c, 22 et un
bord longitudinal externe 12d, 22d. On comprendra que, pour la jambière 1 gauche,
le bord interne correspond à son bord droit, tandis que pour la jambière 1 droite,
le bord interne correspond à son bord gauche, de sorte que les deux bords longitudinaux
internes se trouvent en regard.
[0072] La coque principale de chaque jambière 1 est asymétrique. L'abscisse curviligne du
bord interne de chacune des coques principales est donc plus courte que l'abscisse
curviligne de son bord externe, et leur galbe est plus accentué au niveau de leur
bord externe qu'au niveau de leur bord interne. En particulier, la courbure du bord
externe des coques est plus importante, de manière à mieux recouvrir la partie externe
E de la jambe, tandis que la courbure du bord interne est plus rectiligne, de manière
à libérer la partie interne I de la jambe et améliorer l'ergonomie de la jambière
1.
[0073] Selon un mode de réalisation, la coque centrale 22 et/ou la coque supérieure 12 peuvent
comporter une région médiane 14, 24 qui est surélevée par rapport à sa région périphérique
16, 26. Par région périphérique 16, 26, on comprendra ici la région de la coque 12,
22 qui est adjacente à ses bords transversaux et longitudinaux, la région médiane
14, 24 s'étendant alors au sein de cette région périphérique 16, 26.
[0074] La région médiane 14, 24 comprend un élément longitudinal 18, 28 pouvant présenter
un contour de forme généralement rectangulaire à coins arrondis. La surélévation de
cet élément longitudinal 18, 28 peut en outre être sensiblement constante sur toute
son étendue.
[0075] L'élément longitudinal 18, 28 peut être bordé latéralement, de chaque côté, par plusieurs
appendices 19, 29 surélevés, qui présentent une transition sans rupture de pente d'une
part avec l'élément longitudinal 18, 28 et d'autre part avec la région périphérique
16, 26 de la coque 12, 22.
[0076] Cette région médiane 14, 24 surélevée a pour fonction de dévier les coups et de limiter
ainsi les risques de pénétration d'un objet perçant ou coupant, ainsi que de réduire
le choc à absorber par l'équipement de protection 1. En effet, lorsque la face externe
de la coque 12, 22 est lisse, l'absorption des chocs est moins efficace dans la mesure
où l'équipement de protection 1 offre une surface stable au coup.
[0077] Dans le cas où la coque centrale 22 et la coque supérieure 12 sont monobloc et forment
une coque principale, la coque principale peut comprendre deux régions médianes 14,
24 comme décrites ci-dessus, comprenant chacune un élément longitudinal 18, 28 surélevé
bordé d'appendices 19, 29.
[0078] Afin de garantir une bonne protection de la jambe du porteur tout en améliorant l'ergonomie
de l'équipement de protection 1, les éléments longitudinaux 18, 28 des coques 12,
22 peuvent également être asymétriques. Par exemple, la forme des éléments longitudinaux
18, 28 peut suivre globalement la forme des bords interne 12c, 22c et externe 12d,
22d des coques 12, 22. Les éléments longitudinaux 18, 28 couvrent alors une surface
plus large du côté externe de l'équipement de protection 1 que du côté interne de
celui-ci.
[0079] Dans le cas où l'équipement de protection 1 est adapté pour protéger une autre région
du corps que la jambe, il peut également être avantageux qu'il soit de forme asymétrique.
[0080] Par exemple, dans le cas d'un protège-bras 1 (ou manchette), l'équipement de protection
peut alors comprendre un élément supérieur 10 adapté pour protéger le coude, de forme
globalement similaire à l'élément supérieur 10 de la jambière 1, et un élément central
20 adapté pour protéger l'avant-bras, de forme globalement similaire à l'élément central
20 de la jambière 1 (figures 5 et 6). Ainsi, l'élément supérieur 10 et l'élément central
20 du protège-bras 1 comprennent chacun une coque 12, 22 galbée dont la forme est
adaptée pour couvrir respectivement le coude et l'avant-bras, fixées sur un support
de renfort 41, 42 respectif. Les coques 12, 22 et/ou les supports de renfort 41, 42
peuvent être de forme asymétrique par rapport à l'axe d'extension du protège-bras
1.
[0081] Les coques 12, 22 et supports de renfort 40 du protège-bras 1 étant analogues en
forme et en fonction à ceux décrits plus haut pour la jambière, ils ne seront pas
décrits davantage.
[0082] On comprendra bien entendu que le galbe, la longueur et la largeur des éléments supérieur
10 et central 20 du protège-bras diffèrent de ceux des éléments supérieur 10 et central
20 de la jambière, afin de s'adapter au galbe, la longueur et la largeur des régions
du corps sur lesquels ils sont destinés à être fixés. Par exemple, le protège-bras
est plus court, plus long et plus galbé que la jambière.
[0083] Les bras ne sont en effet pas non plus symétriques en partie interne et en partie
externe, que ce soit au niveau de leur ossature ou de leur masse musculaire. La forme
et la répartition des muscles autour du coude, du radius et du cubitus n'est pas identique
dans la zone interne du bras (qui s'étend dans le prolongement du pouce de la main)
et dans sa zone externe (qui s'étend dans le prolongement de l'auriculaire de la main).
[0084] Typiquement, les muscles de l'avant-bras sont plus développés vers l'intérieur que
vers l'extérieur de l'avant-bras. Un coup reçu dans la zone externe de l'avant-bras
est donc plus douloureux et moins bien amorti par l'avant-bras que s'il avait été
appliqué avec la même force sur l'intérieur de celle-ci. La structure de l'avant-bras
doit en outre être prise en compte, dans la mesure où la rotation du poignet par rapport
à l'avant-bras peut impliquer le mouvement relatif du radius et du cubitus.
[0085] La mise en oeuvre d'équipements de protection 1 présentant une forme asymétrique
adaptée à la morphologie de la région du corps à protéger permet donc de tenir compte
de ces constatations, en fournissant ici encore au porteur à la fois une protection
optimale et une meilleure ergonomie.
[0086] La forme asymétrique du protège-bras est choisie de manière à réduire la surface
de protection dans les parties internes du protège-bras, et de l'augmenter dans ses
parties externes. Le protège-bras 1 recouvre donc davantage la partie externe de l'avant-bras
que sa partie interne. De la sorte, il devient possible de renforcer la protection
de l'avant-bras en partie externe, où la région comprend moins de muscles saillants
et d'avantages d'os, et de réduire l'encombrement de l'avant-bras en partie interne,
où la région comprend davantage de muscles et moins d'os saillants.
[0087] Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures 5 et 6, l'élément central
20 du protège-bras 1 recouvre légèrement la partie interne de l'avant-bras, recouvre
complètement la partie externe de l'avant-bras et du coude et s'étend jusqu'à la partie
inférieure de l'avant-bras (qui s'étend dans le prolongement de la paume de la main),
de manière à recouvrir l'intégralité de la partie externe de l'avant-bras et à protéger
le coude, quelle que soit la position du radius et du cubitus. Le faible recouvrement
de la partie interne de l'avant-bras par le protège-bras de l'invention permet, en
plus de l'économie de matière nécessaire à sa fabrication, de faciliter les mouvements
du porteur en rendant le protège-bras du léger et moins encombrant. Par ailleurs,
afin de tenir compte du mouvement du bras lorsque le coude est plié, la coque supérieure
12 est davantage décalée vers la partie externe que la coque inférieure 22.
[0088] A titre de comparaison, les protège-bras conventionnels sont de forme symétrique,
et recouvrent de manière équivalente la partie interne et la partie externe de l'avant-bras,
sans atteindre sa partie inférieure. De la sorte, la région externe du porteur est
exposée aux coups, en particulier son coude et les os de son avant-bras. En outre,
il est plus difficile pour le porteur de plier son bras, en raison de la présence
des coques 12, 22 et des supports de renfort 40 en partie interne.
1. Equipement de protection (1) d'une région du corps humain, adapté pour être fixé à
la région du corps humain, comprenant :
- un support de renfort (40), présentant une direction principale s'étendant selon
un axe longitudinal (X), et destiné à être positionné contre la région du corps humain,
et
- au moins une coque (12, 22, 32) galbée dont la forme est adaptée pour couvrir la
région du corps humain, ladite coque (12, 22, 32) étant fixée sur le support de renfort
(40),
l'équipement de protection (1) étant de forme asymétrique par rapport à l'axe longitudinal
(X) de manière à s'adapter à la morphologie de la région du corps humain à protéger,
et étant
caractérisé en ce que la coque (12, 22, 32) et/ou le support de renfort (40) comprend des bords transversaux
supérieur (12a), (41a) et inférieur (22b), (42b), reliés entre eux par des bords longitudinaux
interne (12c, 22c), (41 c, 42c), et externe (12d, 22d), (42d), l'abscisse curviligne
du bord longitudinal externe (12d, 22d), (42d), étant plus grande que l'abscisse curviligne
de bord longitudinal interne (12c, 22c), et
en ce que le bord longitudinal externe (12d, 22d), (42d), est plus galbé que le bord longitudinal
interne (12c, 22c), (41c, 42c).
2. Equipement de protection (1) selon la revendication 1, dans lequel la coque (12, 22,
32) est asymétrique par rapport à l'axe longitudinal (X) de manière à s'adapter à
la morphologie de la région du corps humain à protéger.
3. Equipement de protection (1) selon la revendication 2, dans lequel la coque (12, 22,
32) comprend des bords transversaux supérieur (12a) et inférieur (22b), reliés entre
eux par des bords longitudinaux interne (12c, 22c) et externe (12d, 22d), l'abscisse
curviligne du bord longitudinal externe (12d, 22d) étant plus grande que l'abscisse
curviligne de bord longitudinal interne (12c, 22c).
4. Equipement de protection (1) la revendication 3, dans lequel le bord longitudinal
externe (12d, 22d) est plus galbé que le bord longitudinal interne (12c, 22c).
5. Equipement de protection (1) selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le
support de renfort (40) est asymétrique par rapport à l'axe longitudinal (X) de manière
à s'adapter à la morphologie de la région du corps humain à protéger.
6. Equipement de protection (1) selon la revendication 5, dans lequel le support de renfort
(40) comprend des côtés transversaux supérieur (41 a) et inférieur (42b), reliés entre
eux par des côtés longitudinaux interne (41 c, 42c) et externe (42d), l'abscisse curviligne
du côté longitudinal externe (42d) étant plus grande que l'abscisse curviligne du
côté longitudinal interne (42c).
7. Equipement de protection (1) la revendication 6, dans lequel le côté longitudinal
externe (4d) du support de renfort (40) est plus galbé que le côté longitudinal interne
(42c) du support de renfort (40).
8. Equipement de protection (1) selon l'une des revendications 1 à 7, comprenant un protège-tibia
et/ou un protège-malléole et /ou un protège-genou, un protège-cuisse, un protège-bras
et/ou un protège-coude.
9. Equipement de protection (1) selon la revendication 8, comprenant
- un élément central (20) adapté pour protéger le tibia, et
- un élément supérieur (10) adapté pour protéger le genou,
l'élément supérieur (10) et l'élément central (20) étant chacun asymétriques par rapport
à l'axe longitudinal (X), de manière à s'adapter à la morphologie asymétrique du tibia
et du genou.
10. Equipement de protection (1) selon la revendication 9, dans lequel l'élément supérieur
(10) et l'élément central (20) sont formés intégralement en une seule pièce.
11. Equipement de protection (1) selon l'une des revendications 9 ou 10, comprenant en
outre un élément inférieur (30) adapté pour protéger les malléoles, ledit élément
inférieur (30) étant également asymétrique par rapport à l'axe longitudinal (X).
12. Equipement de protection (1) selon l'une des revendications 1 à 11, dans lequel la
forme du support de renfort (40) est similaire à la forme de la coque (12, 22, 32).
13. Ensemble de protection (1, 101), comprenant un premier équipement de protection (1)
selon l'une des revendications 1 à 12, adapté pour protéger une première région du
corps humain, et un deuxième équipement de protection (1) selon l'une des revendications
1 à 12, adapté pour protéger une deuxième région du corps humain, dans lequel la première
région et la deuxième région comprennent chacune tout ou partie d'un membre supérieur
ou d'un membre inférieur.