[0001] La présente invention concerne une porte de garage présentant plusieurs caractéristiques
intrinsèques, à savoir :
- Son isolation : les nouvelles normes en matière d'économie d'énergie dans l'habitat
incitent le consommateur à isoler son habitat. La porte de garage est un ouvrant dont
l'isolation est désormais recommandée.
- Sa légèreté : le fait de diminuer le poids total de la porte permet de diminuer les
contraintes exercées sur le mécanisme d'ouverture et de fermeture de la porte, permet
d'avoir plus de sensibilité au niveau de la motorisation, et permet enfin de réduire
la charge lors du transport et de l'installation de la porte par les monteurs.
- Sa démontabilité : la porte doit être facilement montable et démontable, sans point
de soudure qui viendrait déformer les pièces constituant la porte.
- Sa rigidité : la structure de la porte doit être suffisamment rigide pour éviter tout
voilage et réduire au maximum la flèche de déformation lors de sa mise sous tension
au moment des ouvertures/fermetures.
[0002] Les portes de garage traditionnelles basculantes, ou à effacement vertical ou encore
à ouverture latérale, comportent un châssis périphérique constitué de tubes en acier
soudés et des panneaux de décoration constituant le coeur de la porte et venant se
plaquer/fixer sur la face extérieure des tubes. L'épaisseur totale de la porte correspond
donc à l'épaisseur du châssis plus l'épaisseur des panneaux de décoration. Le châssis
étant entièrement visible depuis l'intérieur du garage, la façade intérieure de la
porte est ainsi plutôt inesthétique.
[0003] Afin d'isoler ce type de porte, les tubes en acier soudés ont été remplacés par des
profilés en aluminium dotés de moyens de rupture de pont thermique, et des matériaux
isolants, du type laine minérale, polystyrène, ou encore mousse polyuréthane, ont
été rajoutés entre ces profilés et sont plaqués contre les panneaux de décoration,
comme cela est divulgué dans le document
FR 2 957 965.
[0004] Le montage d'un châssis avec des profilés en aluminium s'effectue rapidement par
emboîtement et par vissage, et permet un gain de temps considérable par rapport à
un montage de tubes en acier par soudage. Cependant, la phase d'isolation ajoute une
étape supplémentaire de montage qui est non négligeable d'un point de vue temporel.
De plus, ce type de porte en aluminium, relativement légère, a tendance à se voiler
à long terme lors de son utilisation par manque de rigidité, occasionnant des jeux
et un déréglage du mécanisme d'ouverture/fermeture.
[0005] Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients, en apportant
de la rigidité à une porte de garage isolée, légère, et dont le temps de montage est
fortement réduit.
[0006] La porte de garage selon l'invention est principalement composée d'un châssis périphérique
consistant en un assemblage mécanique démontable de profilés entourant des panneaux
isolés disposés de façon à remplir l'espace défini par le châssis périphérique.
[0007] Cette porte de garage se caractérise à titre principal en ce que ledit châssis périphérique
se compose de profilés conçus dans un matériau léger, du type aluminium, combinés
à des profilés conçus dans un matériau lourd, du type acier, dont les propriétés mécaniques
garantissent la rigidité du châssis, les panneaux venant s'emboîter dans ces profilés,
et en ce qu'elle présente des moyens de renforts verticaux et horizontaux assemblés
au châssis périphérique de manière démontable et conçus également dans un matériau
lourd, du type acier.
[0008] L'idée principale de cette invention consiste à trouver un équilibre entre légèreté
et rigidité afin que la porte soit facilement manipulable tout en étant suffisamment
solide pour ne pas se voiler. Pour trouver cet équilibre entre légèreté et rigidité,
une partie du châssis est donc conçue dans des matériaux légers, tandis qu'une autre
partie du châssis est conçue dans des matériaux lourds et rigides, conférant dès lors
une rigidité au châssis en tant que tel. Ce dernier subit d'importantes contraintes
lors des opérations d'ouverture et de fermeture de la porte, et il est nécessaire
d'ajouter des moyens de renforts verticaux et horizontaux en sus du châssis, afin
de limiter au maximum les déformations verticales et horizontales de la porte.
[0009] Tandis que la structure du châssis assure environ 80% de la rigidité de la porte,
les moyens de renfort verticaux et horizontaux assurent les 20% restants. L'ensemble
châssis/renforts/panneaux forme ainsi une porte robuste répondant aux sollicitations
mécaniques qui lui sont appliquées en fonctionnement normal.
[0010] A cet effet, le châssis périphérique comporte :
- une traverse haute et une traverse basse, lesdites traverses étant conçues dans un
matériau léger du type aluminium ;
- des montants droit et gauche conçus dans un matériau lourd, du type acier. Ces montants
permettent de renforcer la structure du châssis.
[0011] Les montants ont une section en U dans lesquels s'emboîtent les panneaux. L'isolation
est ainsi directement intégrée au châssis lors de la mise en place des panneaux, comme
cela est le cas dans la construction des portes de garage sectionnelles, et ne constitue
donc pas une étape de fabrication supplémentaire. De plus, la forme en U des montants
permet d'obtenir une finition propre et optimale du châssis, sans matière superflue,
dans lequel les panneaux insérés assurent une isolation complète de la porte jusqu'à
ses bordures d'encadrement.
[0012] Selon une configuration possible, lesdits moyens de renforts horizontaux qui sont
ajoutés au châssis consistent en un profilé de renfort, du type tube, inséré dans
un canal prévu à cet effet dans la traverse haute, et lesdits moyens de renforts verticaux
consistent en des profilés rapportés du côté intérieur de la porte et fixés en partie
le long des montants droit et gauche.
[0013] Ces profilés formant les renforts verticaux ont une section en L dont la branche
longue est rapportée du côté intérieur de la porte et fixée en partie le long des
montants droit et gauche, la branche courte s'étendant orthogonalement vers l'extérieur
de la porte. Une telle section angulaire est avantageuse car l'angle permet d'augmenter
considérablement la rigidité du profilé.
[0014] Un profilé de type plat pourrait également être utilisé pour les renforts verticaux,
améliorant ainsi l'esthétique de la porte puisqu'il ne présente pas de partie saillante
par rapport à la surface intérieure de la porte, contrairement au profilé en L.
[0015] Ces profilés de renforts verticaux consistent avantageusement en des couvre-joints
venant partiellement recouvrir les côtés latéraux d'un cadre dormant fixe prévu autour
de l'ouverture du garage accueillant la porte, un joint d'étanchéité étant disposé
entre chaque couvre-joint et le cadre dormant.
[0016] De façon complémentaire, la traverse haute a une section complexe et consiste en
un profilé en forme de U dont le fond du U correspond audit canal apte à recevoir
le profilé de renfort, une languette s'étendant orthogonalement de la base du U vers
l'extérieur et consistant en un couvre-joint venant recouvrir le côté supérieur du
cadre dormant, un joint d'étanchéité étant disposé dans une rainure prévue à cet effet
dans la languette et venant s'appuyer contre le cadre dormant.
[0017] Optionnellement, la porte de garage contient un portillon reposant sur la traverse
basse et composé d'un cadre à l'intérieur duquel sont disposés des panneaux isolés,
ledit portillon étant intégré dans une ouverture pratiquée dans la porte et délimitée
par un chambranle composé de deux montants droit et gauche et d'un linteau haut, ledit
cadre et ledit chambranle étant conçus dans un matériau léger du type aluminium.
[0018] L'intégration d'un tel portillon au sein de la porte fragilise cette dernière, et
il est indispensable de prévoir là aussi des moyens de renforts verticaux et horizontaux.
A nouveau, l'idée est de trouver un équilibre entre légèreté et robustesse, afin que
le portillon soit démontable, facilement manipulable, fixé de manière robuste à la
porte sans induire de déformation dans la structure interne de la porte et du portillon.
[0019] A cet effet, des premiers moyens de renfort sont prévus au niveau de la jonction
entre la traverse basse de la porte et les deux montants droit et gauche du chambranle
du portillon, et en ce que des seconds moyens de renfort sont prévus au niveau de
la jonction entre la traverse haute de la porte, le linteau haut et les montants droit
et gauche du chambranle du portillon.
[0020] Plus précisément, lesdits premiers moyens de renfort consistent en deux équerres
en matériau lourd, du type acier, dont une branche horizontale est insérée dans la
traverse basse pour chacune des deux équerres, et une branche verticale est insérée
dans le montant droit pour l'une des équerres, et dans le montant gauche pour l'autre
équerre.
[0021] En pratique, la traverse basse comporte une partie principale présentant un creux
intérieur, deux ouvertures étant pratiquées dans la surface supérieure de cette partie
principale pour insérer les branches horizontales des deux équerres dans le creux.
Ces ouvertures sont réalisées par exemple par fraisage.
[0022] Lesdits seconds moyens de renfort consistent en deux équerres en matériau lourd,
du type acier, dont chaque branche horizontale est insérée dans la traverse haute
de la porte et en partie dans le linteau haut du chambranle pour chacune des deux
équerres, et chaque branche verticale est insérée dans le montant droit pour l'une
des équerres, et dans le montant gauche pour l'autre équerre.
[0023] Selon une possibilité, les deux équerres des seconds moyens de renfort sont reliées
au niveau de leurs branches horizontales et forment une unique pièce de renfort en
forme de U renversé.
[0024] Enfin, de façon avantageuse, le portillon est fixé de façon rotative au montant droit
ou gauche du chambranle au moyen de paumelles insérées dans un canal prévu à cet effet
dans le montant correspondant. Les paumelles sont ainsi cachées au sein du canal,
et sont invisibles depuis l'extérieur lorsque le portillon est fermé. Finalement,
aucun élément du portillon ne saille par rapport à la porte, l'ensemble étant uniformément
plat autant sur l'arrière que sur l'avant de la porte, lui conférant ainsi une allure
homogène, simple et robuste.
[0025] De la même manière, les panneaux isolés ne saillent pas par rapport à la porte. Ces
panneaux présentent des façades décoratives avant et arrière entre lesquelles est
inséré un matériau intérieur isolant. Il s'agit de panneaux de remplissage utilisés
traditionnellement pour les portes de garage sectionnelles. Chaque panneau consiste
en un bloc rigide constitué d'une succession de trois couches, à savoir un matériau
intérieur isolant, en mousse par exemple, inséré entre des façades décoratives avant
et arrière, en acier galvanisé ou en PVC par exemple. L'épaisseur de ces panneaux
est de 40 à 60mm.
[0026] Enfin, l'assemblage mécanique démontable du châssis périphérique, des moyens de renfort
et du portillon est réalisé au moyen de vis.
[0027] En l'espèce, cette porte de garage ne comporte aucune soudure, ce qui représente
un avantage conséquent d'un point de vue fabrication. En effet, chaque point de soudure
entraîne une déformation localisée du châssis, et crée une zone de fragilisation.
De plus, une étape de soudure représente une étape de fabrication longue et délicate
nécessitant la compétence d'un soudeur, contrairement à une étape de vissage simple
et rapide pouvant être réalisée par tout opérateur. Enfin, après réalisation des soudures,
il est nécessaire d'envoyer le châssis en peinture pour une retouche localisée au
niveau des soudures, rajoutant de ce fait une étape de fabrication longue et coûteuse.
Alors qu'un châssis classique avec soudures est réalisé en une semaine, le châssis
selon l'invention est réalisé en une journée, le temps de montage étant ainsi réduit
d'environ 80%. L'assemblage mécanique démontable proposé par la présente invention
offre donc un avantage d'un point de vue fabrication, ainsi que d'un point de vue
économique.
[0028] L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées,
pour lesquelles :
- la figure 1 est une vue de l'extérieur de la porte de garage selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de l'intérieur de la porte de garage selon l'invention ;
- la figure 3 montre le renforcement horizontal du châssis de la porte ;
- les figures 4a et 4b montrent le renforcement vertical du châssis de la po rte ;
- les figures 5a, 5b et 6a, 6b illustrent deux variantes de renforcement de la jonction
entre la partie basse du châssis de la porte et le chambranle du portillon ;
- les figures 7a et 7b correspondent à une vue éclatée et une vue en coupe du renforcement
de la jonction entre la partie haute du châssis de la porte et le chambranle du portillon
;
- la figure 8 est une variante du renforcement de la jonction entre la partie haute
du châssis de la porte et le chambranle du portillon.
[0029] La figure 1 représente une vue d'ensemble d'une porte de garage selon l'invention,
vue de l'extérieur par rapport à un utilisateur qui se situerait dans la cour de sa
maison. Cette porte de garage comprend un assemblage de panneaux isolés (1) formant
le coeur de la porte et encadré par un châssis périphérique composé de montants et
de traverses. Un portillon est inséré dans la partie droite de la porte.
[0030] La figure 2 représente cette même porte de garage mais vue de l'intérieur du garage
cette fois. Dans ce cas, le portillon se situe sur le côté gauche de la porte.
[0031] Ce portillon s'intègre dans une ouverture délimitée par un chambranle (9, 12) intégré
dans la porte de garage.
[0032] De manière générale, cette porte de garage et le portillon sont assemblés mécaniquement
de façon démontable à l'aide de profilés dans lesquels s'emboîtent les panneaux isolants.
La construction d'une telle porte de garage s'effectue uniquement à l'aide d'outils
communs, du type tournevis, aucune étape de soudure ou de peinture n'étant nécessaire
pendant et après la phase de montage. Cette porte est donc montée de façon simple,
tout en offrant une bonne isolation.
[0033] La porte et son portillon, de construction légère, présentent des renforts horizontaux
et verticaux permettant d'assurer leur rigidité horizontale et verticale lors de leur
manipulation. Ces éléments de renfort sont précisément illustrés dans les figures
3 à 8.
[0034] Plus précisément, la porte de garage est construite sur la base d'un assemblage de
panneaux isolés (1) encadrés par un châssis périphérique se composant principalement
:
- d'une traverse haute (3) horizontale telle qu'illustrée en figure 3, réalisée dans
un matériau léger du type aluminium, et dont le profil correspond à un U dans lequel
vient s'insérer la partie supérieure des panneaux isolés (1). Cette traverse supérieure
(3) est également dotée d'une languette (13) s'étendant orthogonalement à la base
du U et présentant une rainure (14) dans laquelle un joint (25) est inséré (voir figure
7b). Lorsque la porte de garage est fermée, cette languette (13) et son joint (25)
viennent s'appuyer contre un dormant (19) supérieur prévu au niveau du linteau du
garage (non représenté) délimitant en partie l'ouverture dans laquelle s'insère la
porte. La présence de ce joint (25) permet ainsi de plaquer de manière étanche la
porte de garage contre ce dormant supérieur et d'empêcher l'air de pénétrer de l'extérieur
vers l'intérieur du garage. Cette languette (13) fait donc office de couvre-joint
pour la partie supérieure de la porte. Pour renforcer horizontalement cette traverse
haute (3), une barre (4) creuse en acier est intercalée au fond du U, entre la base
du U et les panneaux isolés (1) de la porte. Cette barre (4) est positionnée sur toute
la longueur de la porte.
- d'une traverse basse (6) consistant en un profilé en aluminium léger et qui constitue
également le seuil de porte du portillon. Pour éviter de se prendre les pieds dans
cette traverse (6), cette dernière comprend, comme illustré en figure 5, deux rampes
correspondant à deux parties inclinées (6b, 6c) présentant une pente douce vers le
sol de part et d'autre d'une partie principale (6a) localisée au centre du profilé.
Ces trois parties (6a, 6b, 6c) sont creuses et peuvent présenter des moyens de rupture
de pont thermique. Afin de maintenir en place l'assemblage de panneaux isolés (1)
sur cette traverse basse, un profilé léger en aluminium (15) en forme de U et visible
en figure 4a est vissé sur la partie principale (6a) de la traverse basse (6). Les
panneaux (1) peuvent ainsi s'insérer à l'intérieur du U et être maintenus fermement
au moyen de vis ou rivets (18).
- de montants droit et gauche (7) conçus en acier. Ces montants (7) ont une section
en forme de U de manière à coiffer les côtés droit et gauche de la porte. L'assemblage
de panneaux isolés (1) vient s'insérer à l'intérieur du U pour chacun de ces montants
(7). Ces derniers apportent une grande rigidité verticale à la porte. Afin d'améliorer
encore cette rigidité verticale, un couvre-joint (8) en acier est rajouté au niveau
de ces montants droit et gauche (7) comme cela est illustré sur les figures 4a et
4b. Ces couvre-joints (8) consistent en un profilé en forme de L rapporté du côté
intérieur de la porte et fixé au moyen de vis (18) s'insérant dans des orifices (16)
prévus à cet effet dans les couvre-joints (8) et dans les montants droit et gauche
(7). Pour chacun de ces couvre-joints (8), le bras court du L saille par rapport à
la porte du garage tandis que le bras long est plaqué contre la porte et dépasse des
côtés latéraux de la porte de manière à venir s'appuyer au moyen d'un joint (17) contre
des dormants latéraux (19) prévus sur les murs droit et gauche (non représentés) délimitant
l'ouverture pour la porte de garage au sein du garage. La porte peut ainsi bien être
plaquée contre les murs latéraux du garage et empêcher l'air extérieur d'entrer vers
l'intérieur du garage. Ceci est illustré en figure 4b qui représente une vue de coupe
horizontale de la porte avec le dormant (19) encadrant un mur du garage. Sur cette
figure 4b, il est également bien visible que les panneaux isolés (1) sont constitués
d'une âme isolée (1a), du type polystyrène ou mousse, encadrée de part et d'autre
de façades décoratives (1b, 1c) relativement fines et collées directement à la portion
isolante (1a).
[0035] Le portillon intégré dans la porte de garage consiste également en un assemblage
de panneaux isolés (2) délimité des quatre côtés par un cadre (11) composé simplement
de profilés en aluminium du type U dans lesquels viennent s'emboîter les panneaux
isolés (2). Ce portillon est intégré dans une ouverture délimitée par un chambranle
(9, 12) composé de profilés en aluminium consistant en des montants droit et gauche
(9) et en un linteau haut (12). Le portillon repose directement sur la traverse basse
(6) faisant office de seuil de porte.
[0036] Les montants droit et gauche (9) du chambranle doivent, d'un côté, pouvoir accueillir
les panneaux isolés (1) de la porte, et de l'autre côté accueillir le cadre (11) du
portillon. Ces montants (9), illustrés en figure 5, ont donc une section complexe
consistant d'un côté en un U à l'intérieur duquel viennent s'insérer les panneaux
isolés (2) et de l'autre côté en des languettes (23, 29) s'étendant orthogonalement
à la base du U et faisant office à la fois de butée et de couvre-joint pour le portillon,
un joint pouvant être inséré dans une rainure (22) prévue dans la languette (23).
Ces deux languettes (23, 29) délimitent un canal à l'intérieur duquel sont fixées
des paumelles qui restent invisibles depuis l'extérieur de la porte et qui servent
à fixer de manière pivotante le portillon à la porte de garage.
[0037] Afin que ces montants droit et gauche (9) du chambranle tiennent fermement en place
par rapport au châssis périphérique de la porte, des renforts consistant en des équerres
(10), conçues dans un matériau très rigide du type acier et présentant une épaisseur
conséquente, sont rajoutés au niveau de la jonction entre la traverse basse (6) et
les montants (9). Selon la configuration présentée en figure 5a par exemple, la branche
horizontale (10a) de l'équerre (10) est insérée au sein d'un fraisage (21) pratiqué
dans la partie principale (6a) de la traverse basse (6). Cette branche horizontale
(10a) est fixée à la traverse (6) par des vis (36), des orifices (33) étant prévus
dans l'équerre (10) à cet effet. Cet assemblage équerre (10) / traverse (6) est renforcé
par une pièce métallique (35) insérée dans un canal prévu dans la partie principale
(6a) de la traverse basse (6), comme illustré en figure 5b. Les vis (36) traversent
ainsi successivement l'équerre (10), la traverse (6), et la pièce (35). La branche
verticale (10b) de l'équerre (10) s'insère dans le fond du U du montant (9), c'est-à-dire
entre le fond du U et les panneaux isolés (1), et y est également fixé par vissage,
via des orifices (34) prépercés à cet effet dans l'équerre (10).
[0038] Selon une autre configuration possible telle qu'illustrée en figure 6a, l'équerre
(10) peut être composée d'une branche horizontale (10a) et d'une branche verticale
(10b) indépendantes, venant s'assembler en angle droit par vissage. Plus précisément,
la branche horizontale (10a) peut venir s'introduire dans le creux (20) de la partie
principale (6a) de la traverse (6) tandis que la branche verticale (10b) peut venir
s'insérer dans un fraisage (21 a) pratiqué dans la partie principale (6a) de la traverse
basse (6), ces deux branches (10a, 10b) pouvant être rassemblées en angle droit par
des vis (24) traversant d'abord des orifices (30) prévus dans la branche horizontale
consistant en un profilé plat en acier puis des trous traversants (31) prévus dans
la branche verticale (10b) consistant en un profilé aluminium creux, comme illustré
en figure 6b en vue de coupe. Il serait également possible d'assembler la branche
horizontale (10a) à la branche verticale (10b) sans recourir à un fraisage de la traverse
basse (6), les vis (24) étant capables de la traverser directement, l'ajustement entre
les deux branches (10a, 10b) étant dans ce cas plus délicat puisque le centrage des
orifices (30, 31) n'est pas visible.
[0039] De la même manière, la jonction entre le linteau (12) du chambranle et d'une part
la traverse haute (3) du châssis et d'autre part les montants (9) du chambranle, est
renforcée par un renfort (5) comme cela est illustré sur les figures 7a, 7b et 8.
[0040] Selon une première configuration possible telle qu'illustrée en figure 7a, le renfort
(5) consiste en une barre principale (5a) s'étendant sur tout le long du linteau (12)
du chambranle et consistant en une barre en acier venant s'intercaler entre le profilé
du linteau (12) et le profilé de la traverse haute (3). Cette barre (5a) se cale finalement
juste sous la barre (4) de renfort horizontale comme illustré en figure 7b. Cette
barre (5a) est délimitée latéralement par deux bras (5b, 5c) perpendiculaires venant
s'insérer dans les montants droit et gauche (9) du chambranle, afin de faire la jonction
entre la partie supérieure et les côtés du chambranle. Ces bras (5b, 5c) consistent
en des profilés plats en acier.
[0041] Selon une deuxième configuration, il serait également possible de remplacer ce renfort
(5) par deux équerres en le scindant en deux parties égales, à la manière des équerres
(10) prévues dans la traverse basse (6).
[0042] Selon une troisième configuration, telle qu'illustrée en figure 8, le renfort pourrait
simplement consister en un profilé vertical (26) en aluminium apte à être directement
fixé par des vis (27) à la traverse haute (3) via des orifices (32) dessinés dans
le profilé (26) et des orifices (28) prévus dans la traverse haute (3). Bien entendu,
des orifices sont également prévus dans la barre (4) se situant sur le trajet de vissage.
Cette construction est également plus délicate au niveau de l'ajustement puisque le
centrage des orifices (32, 28) n'est pas évident.
[0043] Dans tous les cas, l'assemblage du châssis (3, 7, 6) de la porte avec les panneaux
isolés (1), les couvre-joints (8), le portillon, le chambranle (9, 12) et les différents
renforts (10, 15) est toujours réalisé d'une manière très simple par vissage et par
emboîtement mécanique. Cette porte de garage allie des matériaux légers avec quelques
matériaux lourds et rigides pour la renforcer de manière à trouver un compromis entre
légèreté et robustesse, afin d'éviter toute déformation de la porte à long terme suite
aux multiples ouvertures et fermetures.
[0044] Les configurations montrées aux figures citées ne sont que des exemples possibles,
nullement limitatifs, de l'invention qui englobe au contraire les variantes de formes
et de conceptions à la portée de l'homme de l'art.
1. Porte de garage principalement composée d'un châssis périphérique consistant en un
assemblage mécanique démontable de profilés entourant des panneaux (1) isolés disposés
de façon à remplir l'espace défini par le châssis périphérique,
caractérisée en ce que le châssis périphérique se compose de profilés conçus dans un matériau léger, du
type aluminium, combinés à des profilés conçus dans un matériau lourd, du type acier,
dont les propriétés mécaniques garantissent la rigidité du châssis, les panneaux (1)
venant s'emboîter dans ces profilés,
et en ce qu'elle présente des moyens de renforts verticaux et horizontaux assemblés au châssis
périphérique de manière démontable et conçus également dans un matériau lourd, du
type acier.
2. Porte de garage selon la revendication 1,
caractérisée en ce que le châssis périphérique comporte :
- une traverse haute (3) et une traverse basse (6), lesdites traverses (3, 6) étant
conçues dans un matériau léger du type aluminium ;
- des montants (7) droit et gauche conçus dans un matériau lourd, du type acier.
3. Porte de garage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les montants (7) ont une section en U dans lesquels s'emboîtent les panneaux (1).
4. Porte de garage selon l'une des revendications 2 à 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de renforts horizontaux consistent en un profilé de renfort (4), du
type tube, inséré dans un canal prévu à cet effet dans la traverse haute (3), et lesdits
moyens de renforts verticaux consistent en des profilés (8) rapportés du côté intérieur
de la porte et fixés en partie le long des montants (7) droit et gauche.
5. Porte de garage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les profilés (8) formant les renforts verticaux ont une section en L dont la branche
longue est rapportée du côté intérieur de la porte et fixée en partie le long des
montants (7) droit et gauche, la branche courte s'étendant orthogonalement vers l'extérieur
de la porte.
6. Porte de garage selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que lesdits profilés de renforts verticaux (8) consistent en des couvre-joints (8) venant
partiellement recouvrir les côtés latéraux d'un cadre dormant (19) fixe prévu autour
de l'ouverture du garage accueillant la porte, un joint d'étanchéité (17) étant disposé
entre chaque couvre-joint (8) et le cadre dormant (19).
7. Porte de garage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la traverse haute (3) a une section complexe et consiste en un profilé en forme de
U dont le fond du U correspond audit canal apte à recevoir le profilé de renfort (4),
une languette (13) s'étendant orthogonalement de la base du U vers l'extérieur et
consistant en un couvre-joint venant recouvrir le côté supérieur du cadre dormant
(19), un joint d'étanchéité (25) étant disposé dans une rainure (14) prévue à cet
effet dans la languette (13) et venant s'appuyer contre le cadre dormant (19).
8. Porte de garage selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisée en ce qu'elle contient un portillon reposant sur la traverse basse (6) et composé d'un cadre
(11) à l'intérieur duquel sont disposés des panneaux (2) isolés, ledit portillon étant
intégré dans une ouverture pratiquée dans la porte et délimitée par un chambranle
(9, 12) composé de deux montants (9) droit et gauche et d'un linteau (12) haut, ledit
cadre (11) et ledit chambranle (9, 12) étant conçus dans un matériau léger du type
aluminium.
9. Porte de garage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que des premiers moyens de renfort sont prévus au niveau de la jonction entre la traverse
basse (6) de la porte et les deux montants (9) droit et gauche du chambranle du portillon,
et en ce que des seconds moyens de renfort sont prévus au niveau de la jonction entre la traverse
haute (3) de la porte, le linteau (12) haut et les montants (9) droit et gauche du
chambranle du portillon.
10. Porte de garage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que lesdits premiers moyens de renfort consistent en deux équerres (10) en matériau lourd,
du type acier, dont une branche horizontale (10a) est insérée dans la traverse basse
(6) pour chacune des deux équerres, et une branche verticale (10b) est insérée dans
le montant droit (9) pour l'une des équerres (10), et dans le montant gauche (9) pour
l'autre équerre (10).
11. Porte de garage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la traverse basse (6) comporte une partie principale (6a) présentant un creux (20)
intérieur, deux ouvertures (21) étant pratiquées dans la surface supérieure de cette
partie principale (6a) pour insérer les branches horizontales (10a) des deux équerres
(10) dans le creux (20).
12. Porte de garage selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisée en ce que lesdits seconds moyens de renfort consistent en deux équerres en matériau lourd,
du type acier, dont chaque branche horizontale (5a) est insérée dans la traverse haute
(3) de la porte et en partie dans le linteau (12) haut du chambranle pour chacune
des deux équerres, et chaque branche verticale (5b, 5c) est insérée dans le montant
droit (9) pour l'une des équerres, et dans le montant gauche (9) pour l'autre équerre.
13. Porte de garage selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les deux équerres des seconds moyens de renfort sont reliées au niveau de leurs branches
horizontales (5a) et forment une unique pièce de renfort (5) en forme de U renversé.
14. Porte de garage selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisée en ce que le portillon est fixé de façon rotative au montant (9) droit ou gauche du chambranle
au moyen de paumelles insérées dans un canal prévu à cet effet dans le montant (9)
correspondant.
15. Porte de garage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les panneaux (1, 2) isolés présentent des façades décoratives avant (1b) et arrière
(1c) entre lesquelles est inséré un matériau intérieur isolant (1a).
16. Porte de garage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'assemblage mécanique démontable du châssis périphérique, des moyens de renfort
et du portillon est réalisé au moyen de vis.