(19)
(11) EP 2 942 435 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
11.11.2015  Bulletin  2015/46

(21) Numéro de dépôt: 15163818.6

(22) Date de dépôt:  16.04.2015
(51) Int. Cl.: 
E01F 13/04(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME
Etats de validation désignés:
MA

(30) Priorité: 08.05.2014 FR 1454165

(71) Demandeur: Protec Distribution
17137 Nieul Sur Mer (FR)

(72) Inventeur:
  • Posavec, Yvan
    17137 NIEUL SUR MER (FR)

(74) Mandataire: Gicquel, Frédéric 
Legi LC 4 impasse des Jades CS 63818
44338 Nantes Cedex 3
44338 Nantes Cedex 3 (FR)

   


(54) BARRIÈRE À CHAÎNE INCLUANT DES MOYENS D'ACTIONNEMENT DE LA CHAÎNE COMPRENANT UN CHARIOT RELIÉ À DES MOYENS MOTEURS LINÉAIRES


(57) L'invention concerne une barrière à chaîne, comprenant deux fûts (1) d'extrémité entre lesquels s'étend une chaîne principale (2), au moins l'un des fûts comprenant des moyens d'actionnement (4), (5), (6) couplés à une extrémité (20) de la chaîne principale (2) pour la déplacer entre une position dans laquelle elle interdit le passage d'un véhicule terrestre et une position dans laquelle elle autorise le passage d'un véhicule, les moyens d'actionnement (4), (5), (6) comprenant au moins un chariot (5) monté mobile le long d'un rail (4) s'étendant de base en haut dans le fût (1), caractérisée en ce que le chariot (5) est couplé à des moyens d'entraînement (6) comprenant des moyens moteurs linéaires (60), (61) susceptibles de se déployer/rétracter sur une course D1 de bas en haut, ou inversement, dans le fût (1), les moyens moteurs linéaires (60), (61) étant couplés au chariot (5) par un moyen de transmission (7) souple s'étendant entre deux extrémités (70), (71), les moyens moteurs linéaires (60), (61) étant aptes à agir sur le moyen de transmission (7) entre les extrémités (70), (71) pour que la course D1 des moyens moteurs linéaires (60), (61) entraîne une course D2 du chariot (5) le long dudit rail (4) telle que D2 > D1.




Description


[0001] Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la fabrication des systèmes autorisant/interdisant à des véhicules routiers l'accès à une zone déterminée.

[0002] Plus précisément, l'invention concerne les barrières à chaîne, et en particulier les barrières dans lesquelles la chaîne s'étend entre deux fûts d'extrémité, l'un au moins des fûts intégrant des moyens d'actionnement de la chaîne pour déplacer celle-ci entre une position selon laquelle elle interdit le passage d'un véhicule terrestre et une position dans laquelle elle autorise le passage d'un véhicule entre les deux fûts.

[0003] On note que dans ces barrières à chaîne, la position de la chaîne interdisant le passage peut être une position basse, par exemple à une hauteur correspondant à une hauteur de roue, ou une position haute dans laquelle la barrière s'assimile à un portique.

[0004] De telles barrières à chaîne sont classiquement utilisées pour assurer des réservations d'emplacements, par exemple à destination de transporteurs de fonds, pour des parkings, ou encore des entrées de propriétés.

[0005] Les chaînes peuvent être en tout matériau, mais sont généralement réalisées en acier de façon à assurer une fonction de sécurité anti-intrusion.

[0006] Actuellement, les fûts d'extrémité présentent classiquement, pour les barrières à chaîne dans lesquelles la chaîne occupe, en position d'obstruction, une hauteur comprise entre 50 cm et 1 m, une hauteur d'environ 90 cm, voire 1 m, pour un diamètre d'une trentaine de centimètres.

[0007] En général, les moyens d'actionnement logés dans de tels fûts doivent être capables de déplacer la chaîne sur une hauteur d'environ 80 cm, entre une position dans laquelle la chaîne repose sur le sol (ou dans une gouttière ménagée dans le sol et reliant les deux fûts) et libère le passage et une position d'obstruction.

[0008] Traditionnellement, les moyens d'actionnement les plus souvent rencontrés se répartissent en deux catégories principales, à savoir :
  • les actionneurs mettant en oeuvre un treuil simple, relié à un motoréducteur électrique, pour enrouler la chaîne sur un tambour ;
  • les moyens d'actionnement mettant en oeuvre un charriot monté mobile le long d'un rail s'étendant de bas en haut dans les fûts, le charriot étant couplé à une chaîne sans fin s'étendant entre un pignon fou et un pignon moteur entraîné par un moteur tournant.


[0009] Dans ces deux solutions, les moteurs tournant sont électriques, ce qui engendre certaines limites d'utilisation.

[0010] En effet, suivant leur destination, les barrières à chaîne peuvent présenter des longueurs de chaînes allant de 10 à 35 mètres. On comprend qu'avec de telles longueurs de chaînes, réalisées en acier par exemple, le poids de la chaîne est relativement conséquent.

[0011] Or, les moteurs électriques utilisés généralement dans les barrières à chaîne, choisies pour leurs dimensions aptes à s'intégrer dans les fûts dont les dimensions sont de l'ordre de celles citées précédemment, présentent un couple limité. Par conséquent, pour les grandes longueurs de chaînes (10 à 35 m), ces moteurs vont connaître une usure prématurée vis-à-vis du couple nécessaire à l'actionnement de la chaîne.

[0012] Bien entendu, ce phénomène est accentué en cas d'usage intensif de la barrière à chaîne, par exemple lorsqu'il est nécessaire de la descendre et de la remonter plusieurs dizaines de fois par jour.

[0013] Une telle usure des moteurs peut conduire à une situation dans laquelle la barrière n'est plus opérationnelle. Cette situation peut intervenir soit en position basse de la chaîne, ce qui rend l'accès permanent et peut causer des problèmes d'insécurité, soit en position d'obstruction de la chaîne ce qui interdit l'accès même en cas de nécessité.

[0014] Dans de telles situations, une opération de maintenance est bien entendu nécessaire, celle-ci pouvant être plus ou moins longue et plus ou moins coûteuse.

[0015] Par ailleurs, en cas d'usage intensif de la barrière à chaîne, le moteur électrique, à l'intérieur du fût, peut connaître des montées en température l'amenant en surchauffe, ce qui peut également entraîner une détérioration du moteur au point de rendre la barrière inopérante.

[0016] En outre, avec les moteurs électriques traditionnellement utilisés, on constate une lenteur de déplacement de la chaîne.

[0017] L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.

[0018] Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une barrière à chaîne, du type comprenant des moyens d'actionnement mettant en oeuvre un charriot monté mobile le long d'un rail, avec des moyens moteurs autorisant leur utilisation avec des chaînes de grandes longueurs, éventuellement avec un usage intensif.

[0019] L'invention a également pour objectif de fournir une telle barrière à chaîne qui permette de réduire notablement le temps de déplacement de la chaîne entre sa position haute et sa position basse, et inversement.

[0020] L'invention a encore pour objectif de fournir une telle barrière à chaîne qui permette de conserver les fûts dans les dimensions de l'ordre de celles citées en référence à l'art antérieur.

[0021] Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet une barrière à chaîne, comprenant deux fûts d'extrémité entre lesquels s'étend une chaîne principale, au moins l'un des fûts comprenant des moyens d'actionnement couplés à une extrémité de la chaîne principale et étant destinés à déplacer la chaîne principale entre une position dans laquelle elle interdit le passage d'un véhicule terrestre entre les deux fûts et une position dans laquelle elle autorise le passage d'un véhicule entre les deux fûts, les moyens d'actionnement comprenant au moins un chariot monté mobile le long d'un rail s'étendant de base en haut dans le fût, caractérisée en ce que le chariot est couplé à des moyens d'entraînement comprenant des moyens moteurs linéaires susceptibles de se déployer/rétracter sur une course D1 de bas en haut, ou inversement, dans le fût, les moyens moteurs linéaires étant couplés au chariot par un moyen de transmission souple s'étendant entre deux extrémités, dont une fixée au fût et l'autre fixée au chariot, les moyens moteurs linéaires étant aptes à agir sur le moyen de transmission entre les extrémités pour que la course D1 des moyens moteurs linéaires entraîne une course D2 du chariot le long dudit rail telle que D2 > D1.

[0022] Ainsi, grâce à l'invention, on peut s'affranchir des inconvénients de l'art antérieur.

[0023] En effet, on maintient la solution avantageuse de la mise en oeuvre d'un chariot mobile le long d'un rail, ce chariot étant selon l'invention, couplé à des moyens moteurs linéaires qui évitent, comme cela va ressortir plus clairement par la suite, des problèmes de couple.

[0024] En d'autres termes, les moyens moteurs linéaires vont être opérationnels en toutes circonstances avec des chaînes de grandes longueurs (et en particulier avec tout type de chaîne), ceci éventuellement à des cadences d'utilisation élevées, autorisant par conséquent un usage intensif de la barrière à chaîne.

[0025] De plus, selon un autre aspect de l'invention, grâce au fait que les moyens moteurs linéaires agissent sur les moyens de transmission entre les deux extrémités de celui-ci de telle sorte que la course des moyens moteurs linéaires soit démultipliée au niveau des moyens de transmission permet de loger les moyens moteurs linéaires dans les fûts classiques mis en oeuvre avec l'art antérieur.

[0026] En d'autres termes, on peut loger les moyens moteurs linéaires dans les fûts de hauteur traditionnelle de l'ordre de 90 cm à 1 m.

[0027] Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens moteurs linéaires sont conçus pour agir sur le moyen de transmission entre les extrémités pour que la course D1 des moyens moteurs linéaires entraîne une course D2 du chariot le long dudit rail telle que D2 = 2 x D1.

[0028] Selon une solution préférentielle, les moyens moteurs linéaires sont reliés aux moyens de transmission souple de façon à former un mouflage.

[0029] On met ainsi en oeuvre une solution de démultiplication particulièrement avantageuse dans le contexte de l'invention.

[0030] On rappelle qu'un mouflage désigne la figure formée par deux bras d'un câble par exemple, entre des tambours, ou des points fixes ou des poulies de renvoi, ceci dans le contexte d'un système de traction et/ou de levage.

[0031] Selon une solution avantageuse, les moyens moteurs linéaires sont constitués par un vérin, et préférentiellement par un vérin hydraulique.

[0032] La mise en oeuvre d'un tel vérin en particulier hydraulique, en tant que moyen moteur linéaire, permet clairement des usages intensifs sans entraîner de problèmes éventuels de surchauffe comme c'est le cas avec les moyens moteurs électriques de l'art antérieur.

[0033] Dans ce cas, le vérin présente avantageusement un piston dont une extrémité est une extrémité de liaison destinée à coopérer avec le moyen de transmission, l'extrémité de liaison et le moyen de transmission présentant des moyens d'engrènement mutuels.

[0034] Selon un mode de réalisation particulier, l'extrémité de liaison est pourvue d'un pignon, le moyen de transmission étant constitué par une chaîne de transmission.

[0035] Selon un mode de réalisation préférentiel, le rail est incliné de façon que la chaîne principale est plus tendue lorsque le chariot est en haut du rail qu'en bas du rail.

[0036] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :
  • la figure 1 illustre schématiquement une barrière à chaîne vue dans son ensemble ;
  • la figure 2 est une représentation schématique d'un des fûts d'une barrière à chaîne selon l'invention, vue en coupe.


[0037] En référence à la figure 1, une barrière à chaîne comprend deux fûts 1 d'extrémité, entre lesquels s'étend une chaîne principale 2 susceptible d'occuper deux positions, à savoir :
  • une position telle que celle illustrée par la position A, dans laquelle la chaîne principale 2 interdit le passage d'un véhicule terrestre entre les deux fûts 1 ;
  • une position basse telle que celle illustrée par la position B, dans laquelle la chaîne principale 2 autorise le passage d'un véhicule entre les deux fûts.


[0038] On note qu'une barrière à chaîne est généralement installée sur un socle en béton 3 sur lequel sont fixés les fûts 1, une gouttière 30 étant ménagée entre les fûts 1 de façon à recevoir la chaîne principale dans la position B.

[0039] Ainsi, la chaîne en position basse est logée dans la gouttière, sous le niveau du sol, évitant aux véhicules terrestres de rouler sur la chaîne ce qui pourrait procurer une sensation désagréable aux conducteurs et/ou endommager à termes les véhicules amenés à passer sur la chaîne de façon répétée.

[0040] Pour déplacer la chaîne de la position A à la position B et inversement, au moins l'un des fûts comprend des moyens d'actionnement couplés à une extrémité de la chaîne principale.

[0041] Tel qu'illustré par la figure 2, ces moyens d'actionnement comprennent :
  • un rail 4, s'étendant de bas en haut à l'intérieur du fût 1 ;
  • un chariot 5, monté mobile le long du rail 4, l'extrémité correspondante 20 de la chaîne principale 2 étant solidarisée au chariot 4 ;
  • des moyens d'entraînement 6 couplés au chariot 5, ces moyens d'entraînement permettant de déplacer le charriot d'une position basse sur le rail à une position haute sur le rail, ou inversement.


[0042] Le fût 1 est refermé par un chapeau 10, fixé de manière amovible sur le fût.

[0043] Selon le principe de l'invention, les moyens d'entraînement comprennent des moyens moteurs linéaires susceptibles de se déployer/rétracter sur une course D1 de bas en haut, ou inversement, dans le fût.

[0044] En outre, ces moyens moteurs linéaires sont couplés au chariot 5 par un moyen de transmission 7 souple s'étendant entre deux extrémités 70, 71, dont une extrémité 70 est fixée au fût et l'autre extrémité 71 est fixée au chariot. Toujours selon le principe de l'invention, les moyens moteurs linéaires 6 agissent sur le moyen de transmission 7 à une distance desdites extrémités 70, 71 prévue pour que la course D1 des moyens moteurs linéaires entraîne une course D2 du chariot le long du rail supérieure à la course D1, et préférentiellement égale à deux fois la course D1.

[0045] Ainsi, les moyens moteurs linéaires peuvent être constitués par un vérin, et préférentiellement par un vérin hydraulique, comprenant un corps 60 et un piston 61.

[0046] Le corps du vérin s'étend verticalement dans le fût. Il repose et est fixé sur le fond 8 du fût.

[0047] En appliquant le principe de l'invention, la course D1 du piston va permettre un déplacement du chariot 5 sur la hauteur du rail correspondant à environ deux fois la course D1. En d'autres termes, un vérin dont le corps et le piston présentent la moitié de la hauteur du rail environ suffit à déplacer le chariot sur toute la hauteur du rail en appliquant le principe de l'invention.

[0048] Selon un aspect préféré de l'invention, les moyens moteurs linéaires sont reliés aux moyens de transmission 7 de façon à former un mouflage.

[0049] Pour cela, le piston 61 présente une extrémité de liaison 610 destiné à coopérer avec le moyen de transmission 7, cette extrémité de liaison étant pourvue d'un pignon 611, le moyen de transmission 7 étant constitué selon un mode de réalisation préférentiel par une chaîne de transmission. Ainsi les dents du pignon 611 et les maillons de la chaîne de transmission constituent les moyens d'engrènement mutuel de l'extrémité de liaison avec le moyen de transmission.

[0050] On note que la chaîne de transmission est couplée par l'une de ses extrémités à l'intérieur du fût 1 au voisinage de l'extrémité supérieure du corps 60 du vérin, tandis que l'autre extrémité 71 de la chaîne de transmission est couplée en partie supérieure du chariot.

[0051] De cette façon, l'extrémité 70 de la chaîne de transmission constitue le point d'ancrage de la chaîne de transmission par rapport auquel l'autre extrémité 71 de la chaîne est déplacée sous l'effet du déplacement du piston et du vérin.

[0052] Lorsque le piston du vérin est rétracté dans le corps du vérin, l'extrémité de liaison du piston est positionnée au voisinage de l'extrémité 70 fixe de la chaîne de transmission, donc approximativement à la même hauteur. La chaîne de transmission présente donc un brin court côté de l'extrémité 70, et un brin long côté de l'extrémité 71.

[0053] A l'inverse, lorsque le piston du vérin est complètement déployé, l'extrémité de liaison du piston s'étend au voisinage de l'extrémité 71 de la chaîne de transmission, donc approximativement à la même hauteur en position haute du chariot sur le rail que l'extrémité 71. La chaîne de transmission présente alors un brin court du côté de l'extrémité 71, et un brin long du côté de l'extrémité 70.

[0054] Par ailleurs, le rail 4 présente, tel que cela apparaît clairement sur la figure 2, une inclinaison prévue de telle sorte que la chaîne 2 est plus tendue lorsque le chariot est en haut du rail que lorsqu'il est en bas du rail.

[0055] Les moyens d'actionnement de la chaîne qui viennent d'être décrits sont préférentiellement intégrés à chacun des fûts de la barrière à chaîne.


Revendications

1. Barrière à chaîne, comprenant deux fûts (1) d'extrémité entre lesquels s'étend une chaîne principale (2), au moins l'un des fûts comprenant des moyens d'actionnement (4), (5), (6) couplés à une extrémité (20) de la chaîne principale (2) et étant destinés à déplacer la chaîne principale (2) entre une position dans laquelle elle interdit le passage d'un véhicule terrestre entre les deux fûts (1) et une position dans laquelle elle autorise le passage d'un véhicule entre les deux fûts (1), les moyens d'actionnement (4), (5), (6) comprenant au moins un chariot (5) monté mobile le long d'un rail (4) s'étendant de base en haut dans le fût (1),
caractérisée en ce que le chariot (5) est couplé à des moyens d'entraînement (6) comprenant des moyens moteurs linéaires (60), (61) susceptibles de se déployer/rétracter sur une course D1 de bas en haut, ou inversement, dans le fût (1), les moyens moteurs linéaires (60), (61) étant couplés au chariot (5) par un moyen de transmission (7) souple s'étendant entre deux extrémités (70), (71), dont une fixée au fût (1) et l'autre fixée au chariot (5), les moyens moteurs linéaires (60), (61) étant aptes à agir sur le moyen de transmission (7) entre les extrémités (70), (71) pour que la course D1 des moyens moteurs linéaires (60), (61) entraîne une course D2 du chariot (5) le long dudit rail (4) telle que D2 > D1.
 
2. Barrière à chaîne selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens moteurs linéaires (60), (61) sont conçus pour agir sur le moyen de transmission entre les extrémités (70), (71) pour que la course D1 des moyens moteurs linéaires entraîne une course D2 du chariot le long dudit rail telle que D2 = 2 x D1.
 
3. Barrière à chaîne selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens moteurs linéaires (60), (61) sont reliés aux moyens de transmission (7) souple de façon à former un mouflage.
 
4. Barrière à chaîne selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens moteurs linéaires (60), (61) sont constitués par un vérin.
 
5. Barrière à chaîne selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens moteurs linéaires (60), (61) sont constitués par un vérin hydraulique.
 
6. Barrière à chaîne selon la revendication 4, caractérisée en ce que le vérin présente avantageusement un piston (61) dont une extrémité est une extrémité de liaison (610) destinée à coopérer avec le moyen de transmission (7), l'extrémité de liaison et le moyen de transmission présentant des moyens d'engrènement mutuels.
 
7. Barrière à chaîne selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'extrémité de liaison (610) est pourvue d'un pignon (611), le moyen de transmission (7) étant constitué par une chaîne de transmission.
 
8. Barrière à chaîne selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le rail (4) est incliné de façon que la chaîne principale (2) est plus tendue lorsque le chariot (5) est en haut du rail qu'en bas du rail.
 




Dessins







Rapport de recherche









Rapport de recherche