[0001] La présente invention a trait à un procédé de fabrication de mur à coffrage intégré
pour la réalisation d'un mur extérieur d'un bâtiment. Cette invention a, encore, trait
à un mur à coffrage intégré, notamment obtenu par la mise en oeuvre d'un tel procédé.
[0002] L'invention concerne le domaine de l'industrie du bâtiment et, plus particulièrement,
celui de la fabrication des murs à coffrage intégré utilisés dans le cadre de la construction
d'un bâtiment pour la réalisation des murs d'un tel bâtiment. De tels murs à coffrage
intégré sont, usuellement, connus sous la dénomination de pré-murs.
[0003] En fait, ces murs adoptent la forme d'une double peau et comportent, d'une part,
une peau interne destinée à être orientée vers l'intérieur du bâtiment et, d'autre
part, une peau externe destinée à être orientée en direction de l'extérieur du bâtiment.
[0004] Ces deux peaux sont constituées, chacune, par une plaque de béton et sont reliées
entre elles par le biais de moyens de raccordement, usuellement constitués par des
raidisseurs métalliques ou analogue, permettant de rendre ces deux peaux solidaires
l'une de l'autre et d'en assurer l'immobilisation l'une par rapport à l'autre.
[0005] On observera que ces deux peaux sont positionnées, au sein du mur à coffrage intégré,
en regard l'une de l'autre, de manière sensiblement parallèle et à une certaine distance
l'une de l'autre en sorte de définir entre elles un espacement destiné à être comblé
par un béton coulé entre ces peaux lors de l'implantation de ce mur à coffrage intégré
sur site.
[0006] Un tel mur présente un certain nombre d'inconvénients liés, d'une part, au processus
de fabrication d'un tel mur et, d'autre part, aux éléments qui constituent ce dernier.
[0007] Ainsi, lors de la fabrication d'un tel mur, l'on dispose des moyens de raccordement
dans un moule et l'on coule, dans ce moule, du béton en vue de réaliser une première
plaque de béton destinée à constituer l'une des peaux. Après séchage de cette première
plaque de béton, l'on retourne celle-ci et on dispose les moyens de raccordement qui
l'équipent dans un moule contenant du béton pour la réalisation d'une seconde plaque
de béton destinée à constituer la seconde peau du mur. Après séchage de cette seconde
peau, on démoule le mur pour en assurer le stockage et un séchage plus poussé.
[0008] Une telle fabrication impose, par conséquent, une durée de séchage particulièrement
longue, notamment afin d'assurer le séchage, de manière successive et à coeur, de
chacune des deux peaux. A ce propos, on observera qu'un tel séchage engendre, de plus,
une consommation d'énergie importante pour le chauffage des moules dans lesquels est
coulé le béton.
[0009] En outre, il convient de faire appel à un outil spécialement conçu pour assurer le
retournement de la première peau (usuellement contenue dans son moule au moins jusqu'à
la fin de l'opération de retournement) en vue de la réalisation de la seconde peau.
Un tel outil doit pouvoir soulever et retourner une plaque de béton de grande dimension
et d'un poids conséquent (plusieurs tonnes), ceci sans risquer de dégrader cette plaque
de béton.
[0010] Il convient, ensuite, d'assurer la manutention du mur de coffrage intégré en vue
de son stockage et de son acheminement sur site. Pour ce faire, il est indispensable
de faire appel à un engin de levage approprié et dimensionné en sorte de pouvoir charger/décharger
et déplacer une charge importante, plus particulièrement sur un chantier où l'espace
pour manoeuvrer un tel engin de levage et sa charge peut être particulièrement restreint.
[0011] De plus, après implantation sur site d'un tel mur, il convient d'équiper ce dernier
à l'aide d'un isolant qui adopte, usuellement, la forme d'une plaque, notamment de
polystyrène, qu'il convient de coller sur la paroi externe de la peau externe, ceci
au cours d'une opération longue, fastidieuse et parfois risquée, notamment pour un
collage en hauteur.
[0012] A ce propos, on observera, encore, qu'une telle plaque d'isolant présente, usuellement,
une surface externe irrégulière de sorte qu'il convient d'en assurer le ponçage et/ou
le lissage au cours d'une opération qui produit des déchets (notamment des billes
de polystyrène) qu'il est particulièrement difficile de recueillir et qui génèrent
une pollution considérable et durable.
[0013] Le document
DE 36 09 780 décrit un mur à coffrage intégré pour la réalisation d'un mur extérieur d'un bâtiment.
Ce mur comporte une peau interne, destinée à être orientée vers l'intérieur du bâtiment,
et constituée par une plaque de béton. Ce mur comporte, encore, une peau externe,
destinée à être orientée en direction de l'extérieur du bâtiment, et constituée par
une plaque d'un parement d'isolation, au moins en partie, constituée par une plaque
d'un matériau isolant, voire par une juxtaposition de plaques d'un matériau isolant.
Dans ce mur, ces peaux sont positionnées en regard l'une de l'autre, de manière sensiblement
parallèle et à une certaine distance l'une de l'autre en sorte de définir entre elles
un espacement destiné à être comblé par un béton coulé entre ces peaux. Ce mur comporte,
également des moyens pour raccorder lesdites peaux interne et externe entre elles,
ces moyens de raccordement équipant préalablement ladite peau externe et présentent
une première extrémité rendue solidaire de la peau interne. Ce document décrit aussi
un procédé pour la fabrication d'un mur à coffrage intégré ayant les caractéristiques
du préambule de la revendication 9.
[0014] La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des murs à coffrage
intégré de l'état de la technique.
[0015] A cet effet l'invention concerne un mur à coffrage intégré pour la réalisation d'un
mur extérieur d'un bâtiment, ce mur comportant :
- une peau interne, destinée à être orientée vers l'intérieur du bâtiment, et constituée
par une plaque de béton;
- une peau externe, destinée à être orientée en direction de l'extérieur du bâtiment,
et constituée par une plaque d'un parement d'isolation, au moins en partie, constituée
par une plaque d'un matériau isolant, voire par une juxtaposition de plaques d'un
matériau isolant ;
- ces peaux étant positionnées en regard l'une de l'autre, de manière sensiblement parallèle
et à une certaine distance l'une de l'autre en sorte de définir entre elles un espacement
destiné à être comblé par un béton coulé entre ces peaux ;
- des moyens pour raccorder lesdites peaux interne et externe entre elles, ces moyens
de raccordement équipant préalablement ladite peau externe et présentent une première
extrémité rendue solidaire de la peau interne, la ou les plaques d'un matériau isolant
présentant au moins un réceptacle défini au niveau d'une telle plaque et contenant
un matériau, d'une part, constituant, au moins en partie, la plaque de parement constituant
la peau externe et, d'autre part, à l'intérieur duquel est noyée une seconde extrémité
des moyens de raccordement.
[0016] La présente invention concerne, encore, un procédé pour la fabrication d'un mur à
coffrage intégré pour la réalisation d'un mur extérieur d'un bâtiment, ce mur comportant,
d'une part, une peau interne destinée à être orientée vers l'intérieur du bâtiment,
d'autre part, une peau externe destinée à être orientée en direction de l'extérieur
du bâtiment, et, d'autre part encore, des moyens pour raccorder lesdites peaux interne
et externe entre elles, ces peaux étant positionnées en regard l'une de l'autre, de
manière sensiblement parallèle et à une certaine distance l'une de l'autre en sorte
de définir entre elles un espacement destiné à être comblé par un béton coulé entre
ces peaux. Ce procédé consiste en ce que :
- l'on équipe au moins une partie de la peau externe, constituée par une plaque de parement
d'isolation, avec des moyens de raccordement ;
- dans un moule, l'on coule du béton destiné, après séchage, à constituer une plaque
de béton définissant la peau interne du mur à coffrage intégré ;
- l'on noie dans ce béton une extrémité des moyens de raccordement équipant la peau
externe ;
- l'on assure le séchage du béton pour la formation d'une plaque de béton ;
- l'on procède au démoulage du mur à coffrage intégré;
- avant de noyer une extrémité des moyens de raccordement dans le béton de la plaque
interne, l'on équipe la plaque de parement constituant la peau externe avec ces moyens
de raccordement, ceci en noyant l'autre extrémité de ces moyens de raccordement dans
un matériau constituant, au moins en partie, cette peau externe et constitué par un
liant durcissable coulé dans au moins un réceptacle que présente une plaque d'un matériau
isolant qui, en combinaison avec ce liant durcissable, constitue la peau externe.
[0017] Les avantages de la présente invention consistent en ce qu'un tel mur à coffrage
intégré comporte une seule et unique peau (interne) en béton alors que l'autre peau
(externe) est constituée par une plaque de parement.
[0018] Il en résulte que le temps de fabrication du mur est considérablement raccourci,
notamment du fait de l'absence d'une deuxième peau en béton (temps de séchage du mur
divisé par deux). L'absence d'une deuxième peau de béton permet, encore, d'éviter
l'emploi d'un outil de retournement particulièrement onéreux et dont l'utilisation
présente des risques pour le mur à coffrage intégré.
[0019] Le fait de réaliser un tel mur avec une seule peau de béton permet, également, de
réduire la consommation d'énergie nécessaire pour la maturation du béton.
[0020] En outre, le poids d'un mur à coffrage intégré selon l'invention est substantiellement
réduit par rapport à celui des murs de l'état de la technique ce qui permet d'augmenter
(notamment de doubler) les capacités de chargement d'un engin de transport (et ainsi
de réduire le prix du transport) mais également de recourir à des engins de levage
dont les capacités de levage et les dimensions sont plus modestes par rapport à ceux
indispensables pour les murs de l'état de la technique.
[0021] La peau externe étant constituée en un matériau isolant, l'utilisation d'un mur conforme
à l'invention permet un gain de temps substantiel et une réduction notable des coûts
de l'isolation, ceci de par l'absence d'une opération de collage d'un isolant sur
site que nécessitent les murs de l'état de la technique.
[0022] Finalement, le fait de recourir à un mur à coffrage intégré comportant une seule
peau en béton permet, avantageusement, de réduire la quantité de matériau (béton)
employé pour la fabrication d'un mur donc de réduire l'épaisseur de ce mur (de 12
à 16 cm contre 18 à 21 cm pour les murs de l'état de la technique) ce qui, pour une
surface déterminée du bâtiment au sol, permet une augmentation de la surface intérieure
utilisable (habitable) par rapport aux murs de l'état de la technique.
[0023] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre
d'exemples indicatifs et non limitatifs.
[0024] La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints
en annexe et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématisée et en perspective d'un premier mode de réalisation
d'un mur à coffrage intégré qui ne fait pas partie de l'invention;
- la figure 2 est une vue schématisée et en coupe selon II-II du mur illustré figure
1 ;
- les figures 3 à 5 sont des vues similaires à la précédentes et correspondant à d'autres
modes de réalisation d'un mur à coffrage intégré qui ne font pas partie de l'invention;
- les figures 6 et 6a illustrent différentes étapes du procédé de réalisation selon
l'invention d'un mur comportant une paroi externe constituée par une plaque d'un matériau
isolant, ce procédé et ce mur étant conformes à la présente invention ;
- les figures 7, 7a et 7b illustrent différentes étapes d'une variante du procédé de
réalisation d'un mur comportant une paroi externe au moins constituée par un élément
support recevant une mince couche de béton, cette variante du procédé ne faisant pas
partie de l'invention;
- les figures 8, 8a et 8b illustrent différentes étapes d'une variante du procédé de
réalisation d'un mur, qui ne fait pas partie de l'invention, comportant une paroi
externe constituée par une plaque d'un matériau isolant.
[0025] La présente invention concerne le domaine de l'industrie du bâtiment et, plus particulièrement,
celui de la fabrication des murs à coffrage intégré utilisés dans le cadre de la construction
d'un bâtiment pour la réalisation des murs d'un tel bâtiment.
[0026] En fait, cette invention concerne, d'une part, un procédé de fabrication d'un tel
mur à coffrage intégré 1 et, d'autre part, un mur à coffrage intégré 1 plus particulièrement
obtenu par la mise en oeuvre de ce procédé.
[0027] De manière connue, un tel mur à coffrage intégré 1 comporte, d'une part, une peau
interne 2 destinée à être orientée vers l'intérieur du bâtiment, d'autre part, une
peau externe 3 destinée à être orientée en direction de l'extérieur du bâtiment et,
d'autre part encore, des moyens 4 pour raccorder lesdites peaux interne 2 et externe
3 entre elles.
[0028] A ce propos, on observera que lesdites peaux interne 2 et externe 3 sont positionnées
en regard l'une 2 de l'autre 3, de manière sensiblement parallèle et à une certaine
distance l'une 2 de l'autre 3 en sorte de définir entre elles un espacement 5. Cet
espacement 5 est destiné à être comblé par un béton coulé entre ces peaux 2, 3 et
à l'intérieur de cet espacement 5, ceci après que le mur à coffrage intégré 1 ait
été mis en place sur site.
[0029] Selon l'invention, la peau interne 2 est constituée par une plaque 6 de béton tandis
que la peau externe 3 est constituée par une plaque 7 d'un parement d'isolation.
[0030] A ce propos, on observera que ladite plaque de parement 7 est conçue en sorte d'assurer
une fonction isolante (phonique et/ou thermique) mais aucunement une fonction de structure
(comme une fonction de résistance) qui est assurée par la plaque de béton 6 de la
peau interne 2 et, également et après durcissement, par la couche de béton coulée
dans l'espacement 5 susmentionné.
[0031] Selon l'invention et aussi selon le mode de réalisation visible figures 1 et 2, ladite
plaque de parement 7 est, au moins en partie, constituée par une plaque d'un matériau
isolant 8, voire par une juxtaposition de plaques d'un matériau isolant, notamment
en polystyrène, plus particulièrement de type expansé ou extrudé.
[0032] Un tel mode de réalisation consiste à réaliser un mur à coffrage intégré 1 dans lequel
la peau externe 3 est, au moins en partie, constituée par au moins une plaque 8 définie
en un matériau isolant. Ce mode de réalisation permet, avantageusement, de fabriquer
le mur à coffrage intégré 1 directement en atelier avec les caractéristiques d'isolation
et d'état de surface requis pour un mur externe d'un bâtiment, et permet, avantageusement,
d'éviter le collage d'une plaque d'isolant sur une plaque de béton constituant la
peau externe d'un mur de coffrage de l'état de la technique et, éventuellement, le
traitement de surface d'un tel isolant après collage sur une telle plaque de béton.
[0033] Selon un autre mode de réalisation illustré figure 3, qui ne fait pas partie de l'invention,
la plaque de parement 7 est, au moins en partie, constituée par un élément support
9 sur lequel est étalé, notamment par talochage ou analogue, une mince couche de béton
10.
[0034] A ce propos, on observera que cet élément support 9 peut être constitué par au moins
une plaque ajourée (notamment une plaque de tôle ou analogue), au moins une grille
ou au moins un treillis, plus particulièrement un treillis fin (notamment dont les
mailles mesurent de 2 à 6 mm). Un mode particulier de réalisation consiste en une
juxtaposition de plusieurs plaques, grilles ou treillis pour former un tel élément
support 9.
[0035] Une telle plaque ajourée, une telle grille ou un tel treillis sont, de préférence,
réalisées en un matériau métallique.
[0036] On remarquera que, dans ce cas, les moyens de raccordement 4 sont, de préférence,
définis en un matériau métallique et sont rendus solidaires dudit élément support
9, de préférence, par soudure ou analogue.
[0037] En fait et selon un mode de réalisation particulier qui ne fait pas partie de l'invention,
une telle plaque de parement 7, comportant un élément support 9 sur lequel est étalé
une mince couche de béton 10, peut, encore, comporter un élément d'isolation 11 recouvrant,
extérieurement à la peau externe 3, cette mince couche de béton 10.
[0038] Un tel élément d'isolation 11 peut, notamment, être constitué par au moins une plaque
d'un matériau isolant ou analogue (notamment par une juxtaposition de telles plaques),
plus particulièrement une plaque de polystyrène, par exemple de type expansé ou extrudé.
[0039] Encore un autre mode de réalisation illustré figure 4, qui ne fait pas partie de
l'invention, concerne une plaque de parement 7 constituée, au moins en partie, par
un élément en plâtre imputrescible 12, notamment défini par au moins une plaque ou
une juxtaposition de plaques en plâtre imputrescible.
[0040] Là encore, une telle plaque de parement 7 peut comporter, de manière additionnelle,
un élément d'isolation 11 du type susmentionné et recouvrant, extérieurement à la
peau externe 3, un tel élément en plâtre imputrescible 12.
[0041] Une telle plaque de parement 7 peut, également, comporter un élément d'habillage
13 (notamment constitué par une plaque ou une juxtaposition de plaques réalisées à
partir de bois ou analogue) et recouvrant, là encore extérieurement à la peau externe
3, ledit élément en plâtre imputrescible 12.
[0042] Finalement et selon un mode de réalisation additionnel illustré figure 5, qui ne
fait pas partie de l'invention, la plaque de parement 7 est, au moins en partie, constituée
par un élément 14 réalisé à partir de bois ou analogue. Un tel élément 14 est, notamment,
défini par au moins une plaque ou une juxtaposition de plaques réalisées à partir
de bois ou analogue, une telle plaque étant, plus particulièrement, constituée par
une plaque de bois ou par un panneau de particules de bois (plaque en CTBH par exemple).
[0043] A ce propos, on observera qu'une telle plaque de parement 7 peut, là encore, comporter
de manière additionnelle un élément d'isolation 11 et/ou un élément d'habillage 13
du type susmentionné, un tel élément (11 ; 13) recouvrant, là encore extérieurement
à la peau externe 3, un élément 14 réalisé à partir de bois ou analogue.
[0044] En ce qui concerne les moyens 4 de raccordement, ceux-ci présentent, quel que soit
le mode de réalisation de la peau externe 3 susmentionné, une première extrémité 15
rendue solidaire de la peau interne 2 en béton du mur 1.
[0045] Selon une première variante de réalisation illustrée figures 1 à 7b, cette première
extrémité 15 est rendue solidaire de la peau interne 2 en étant noyée dans le béton
de la plaque de béton 6 constituant cette peau interne 2. A ce propos, on observera
que ces moyens de raccordement 4 comportent, alors, au niveau d'une portion 16 noyée
dans le béton 6 de la peau interne 2 (notamment à proximité et/ou au niveau de ladite
extrémité 15 susmentionnée), des moyens 17 assurant un ancrage dans ce béton.
[0046] Cependant et selon une seconde variante de réalisation illustrée figures 8 à 8a,
cette première extrémité 15 est rendue solidaire de la peau interne 2 en étant rendue
solidaire (notamment par soudure) d'un élément support 9A recevant au moins une couche
de béton 10A constituant, en combinaison avec cet élément support 9A, ladite peau
interne 2.
[0047] A ce propos, on observera que cet élément support 9A peut, là encore, être constitué
par au moins une plaque ajourée, au moins une grille ou au moins un treillis du type
susmentionné.
[0048] De plus et selon un mode préféré de réalisation, cet élément support 9A reçoit une
première couche de béton de type traditionnel (de préférence d'épaisseur 5cm environ)
ainsi que, par-dessus cette première couche de béton, une seconde couche de béton
constituée par une chape autonivelante (de préférence en ciment d'épaisseur 0,5 cm)
permettant d'assurer une finition lisse de la face externe (orientée vers l'intérieur
du bâtiment) de la peau interne (2).
[0049] Dans les modes de réalisation illustrés figures 1, 2 et 5, qui ne fait pas partie
de l'invention, et correspondant à une peau externe 3 constituée, au moins en partie,
par une plaque d'un matériau isolant 8 ou par un élément 14 réalisé à partir de bois
ou analogue, ces moyens 4 de raccordement comportent une portion 20 traversant intégralement
la plaque de parement 7 constituant la peau externe 3. Un tel mode de réalisation
peut, également, être envisagé dans le cadre d'une plaque de parement 7 constituée,
au moins en partie, par un élément en plâtre imputrescible 12 (solution non représentée).
[0050] Dans le mode de réalisation illustré figure 3, qui ne fait pas partie de l'invention,
et correspondant à une peau externe 3 comportant un élément support 9 recevant une
mince couche de béton 10, ces moyens 4 de raccordement comportent une seconde extrémité
18 rendue solidaire (notamment par soudure) de la face 19 d'une plaque du parement
7 (plus particulièrement de l'élément support 9 susmentionné) orientée en direction
de la peau interne 2 et constituant la peau externe 3.
[0051] Selon un autre mode de réalisation, qui ne fait pas partie de l'invention, ces moyens
de raccordement 4 comportent une seconde extrémité 18 noyée dans un matériau constituant,
au moins en partie, la plaque de parement 7 constituant la peau externe 3.
[0052] Ainsi et tel qu'illustré figure 4 correspondant à une peau externe 3 constituée,
au moins en partie, par un élément en plâtre imputrescible 12, ces moyens 4 de raccordement
comportent une seconde extrémité 18 noyée dans le matériau (plâtre imputrescible)
de la plaque de parement 7 constituant la peau externe 3.
[0053] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la plaque de parement 7 (définissant
la peau externe 3) présente au moins un réceptacle 23, défini au niveau d'une telle
plaque 7 (plus particulièrement au niveau de la face 19 de la peau externe 3 orientée
en direction de la peau interne 2), et contenant un matériau 24 à l'intérieur duquel
est noyée la seconde extrémité 18 des moyens de raccordement 4, ceci pour une liaison
par clavetage de cette plaque de parement 7 et des moyens de raccordement 4.
[0054] On observera que le matériau 24 à l'intérieur duquel est noyée la seconde extrémité
18 des moyens de raccordement 4 est constitué par un liant durci, plus particulièrement
du béton. Selon une autre caractéristique, le réceptacle 23 est constitué par une
rainure ou analogue, par exemple adoptant la forme d'une queue d'aronde ou analogue.
Une telle rainure s'étend de manière longitudinale ou de manière transversale au niveau
de la plaque de parement 7.
[0055] Selon un mode de réalisation particulier, une telle plaque de parement 7 présente
pluralité de réceptacles 23, 23', 23'' adoptant la forme de rainures s'étendant longitudinalement
et/ou transversalement par rapport à une telle plaque 7. Un tel mode de réalisation
permet de quadriller la plaque de parement 7 avec de telles rainures.
[0056] Comme illustré figures 8 à 8b et selon l'invention illustrée figures 6 et 6a, une
telle plaque de parement 7 est constituée, au moins en partie, par au moins une plaque
d'un matériau isolant 8. C'est, plus particulièrement, cette ou ces plaques d'un matériau
isolant 8 qui présentent au moins un réceptacle 23, défini au niveau d'une telle plaque
8, et contenant un matériau 24 (du type susmentionné) à l'intérieur duquel est noyée
la seconde extrémité 18 des moyens de raccordement 4.
[0057] Un mode particulier de réalisation consiste en ce que cette ou ces plaques d'un matériau
isolant 8 présentent une pluralité de réceptacles 23, 23', 23" adoptant la forme de
rainures s'étendant longitudinalement et/ou transversalement par rapport à une telle
plaque 8.
[0058] Selon une caractéristique additionnelle, lesdits moyens de raccordement 4 sont constitués
par des tiges métalliques, en fibre de verre ou en matière synthétique adoptant, notamment,
la forme d'un clou, d'un tirant, d'un ancrage ou analogue.
[0059] Selon un autre mode de réalisation qui ne fait pas partie de l'invention, de tels
moyens de raccordement 4 peuvent, encore, adopter la forme d'une poutrelle connue
en soi et comportant au moins deux tiges métalliques parallèles entre elles et reliées
par une ossature de fils métalliques, plus particulièrement adoptant une forme en
zig-zag. Un mode particulier de réalisation consiste en ce qu'une telle poutrelle
comporte trois tiges métalliques disposées de manière à adopter la forme d'un triangle
dont la base est rendue solidaire de la peau interne 2 (notamment en étant noyée dans
le béton la constituant) tandis que le sommet de ce triangle est rendu solidaire de
la peau externe 3 (figures 7 à 7b).
[0060] L'invention concerne, également, un procédé pour la fabrication d'un mur extérieur
à coffrage intégré 1 pour la réalisation d'un mur d'un bâtiment.
[0061] En fait ce procédé comporte les étapes suivantes:
- l'on équipe au moins une partie de la peau externe 3, constituée par une plaque de
parement 7 d'isolation, avec des moyens de raccordement 4 ;
- dans un moule 25, l'on coule du béton destiné, après séchage, à constituer une plaque
de béton 6 définissant la peau interne 2 du mur à coffrage intégré 1 ;
- l'on noie dans ce béton une extrémité 15 des moyens de raccordement 4 équipant la
peau externe 3 ;
- l'on assure le séchage du béton pour la formation d'une plaque de béton 6 ;
- l'on procède au démoulage du mur à coffrage intégré 1.
[0062] En fait, lorsque l'on noie l'extrémité 15 des moyens de raccordement 4 dans le béton,
l'on dispose ces moyens de raccordement 4 dans le moule 25, ceci avant ou, et de préférence,
après avoir coulé ce béton dans le moule 25.
[0063] Le procédé selon l'invention consiste, avant de noyer une extrémité 15 des moyens
de raccordement 4 dans le béton, à équiper la plaque de parement 7 constituant cette
peau externe 3 avec ces moyens de raccordement 4 en noyant l'autre extrémité 18 de
ces moyens de raccordement 4 dans un matériau 24 constituant, au moins en partie,
cette peau externe 3 et constitué par un liant durcissable (du type susmentionné).
[0064] Le mode de réalisation de l'invention a été illustré figures 6 et 6a, pour une plaque
de parement 7 au moins en partie constituée par une plaque en un matériau isolant
8 présentant au moins un réceptacle 23. Ce mode de réalisation nécessite, après avoir
noyé l'extrémité 18 des moyens de raccordement 4 dans au moins un réceptacle 23 (notamment
constitué par une rainure ou analogue, par exemple adoptant la forme d'une queue d'aronde
ou analogue) contenant ledit matériau 24 (notamment constitué par un liant durcissable,
plus particulièrement du béton) et après durcissement de ce dernier (figure 6), à
retourner cette plaque de parement 7 (figure 6a) avant de noyer l'extrémité 15 de
ces moyens de raccordement 4 dans le béton.
[0065] Selon une autre variante du procédé qui ne fait pas partie de l'invention, ce procédé
peut, encore, consister en ce que :
- l'on équipe la peau externe 3, constituée par une plaque de parement 7 d'habillage
et/ou d'isolation, avec des moyens de raccordement 4 solidaires (notamment par soudure)
d'un élément support 9A;
- dans un moule contenant cette peau externe 3, l'on coule, par-dessus ledit élément
support 9A, au moins une couche de béton 10A destinée, après séchage, à constituer
une plaque 6 de béton définissant la peau interne 2 du mur 1 à coffrage intégré ;
- l'on assure le séchage du béton pour la formation d'une plaque de béton 6 ;
- l'on procède au démoulage du mur 1 à coffrage intégré.
[0066] Cette variante a été illustrée figures 8 à 8b pour une paroi externe 3 constituée
par une plaque de parement 7 définie par au moins une plaque d'un matériau isolant
8 sachant que cette variante n'y est nullement limitée et peut aussi s'appliquer pour
tout autre type de plaque de parement 7 décrit ci-dessus.
[0067] De plus, cette variante a été illustrée pour une plaque de parement 7 comportant
des réceptacles 23 destinés à contenir un matériau 24 dans lequel sont noyées les
extrémités 18 des moyens de raccordement 4, sachant que cette variante n'est aucunement
limitée à ce mode de réalisation mais peut, également, s'appliquer à tout autre mode
de solidarisation des moyens de raccordement 4 à la peau externe 3 décrit ci-dessus.
[0068] Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière,
il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses
modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments pour
peu qu'elle reste conforme à l'objet des revendications 1 et 9.
1. Mur à coffrage intégré (1) pour la réalisation d'un mur extérieur d'un bâtiment, ce
mur :
- comportant :
- une peau interne (2), destinée à être orientée vers l'intérieur du bâtiment, et
constituée par une plaque de béton (6) ;
- une peau externe (3), destinée à être orientée en direction de l'extérieur du bâtiment,
et constituée par une plaque d'un parement (7) d'isolation, au moins en partie, constituée
par une plaque d'un matériau isolant (8), voire par une juxtaposition de plaques d'un
matériau isolant (8) ;
- ces peaux (2,3) étant positionnées en regard l'une de l'autre, de manière sensiblement
parallèle et à une certaine distance l'une de l'autre en sorte de définir entre elles
un espacement (5) destiné à être comblé par un béton coulé entre ces peaux (2,3) ;
- des moyens (4) pour raccorder lesdites peaux interne (2) et externe (3) entre elles,
ces moyens de raccordement (4) équipant préalablement ladite peau externe (3) et présentent
une première extrémité (15) rendue solidaire de la peau interne (2) ;
- étant caractérisé par le fait que la ou les plaques d'un matériau isolant (8) présentent au moins un réceptacle (23)
défini au niveau d'une telle plaque (8) et contenant un matériau (24), d'une part,
constituant, au moins en partie, la plaque de parement (7) constituant la peau externe
(3) et, d'autre part, à l'intérieur duquel est noyée une seconde extrémité (18) des
moyens de raccordement (4).
2. Mur à coffrage intégré (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le matériau isolant (8) est du polystyrène, plus particulièrement de type expansé
ou extrudé.
3. Mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que le matériau (24) à l'intérieur duquel est noyée la seconde extrémité (18) des moyens
de raccordement (4) est constitué par un liant durci, plus particulièrement du béton.
4. Mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que le réceptacle (23) est constitué par une rainure ou analogue, par exemple adoptant
la forme d'une queue d'aronde ou analogue.
5. Mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que la ou les plaques d'un matériau isolant (8) présentent une pluralité de réceptacles
(23, 23', 23") adoptant la forme de rainures s'étendant longitudinalement et/ou transversalement
par rapport à une telle plaque (8).
6. Mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que les moyens de raccordement (4) présentent une première extrémité (15) rendue solidaire
de la peau interne (2), soit en étant noyée dans le béton de la plaque de béton (6)
constituant cette peau interne (2), soit en étant rendue solidaire d'un élément support
(9A) recevant au moins une couche de béton (10A) constituant, en combinaison avec
cet élément support (9A), ladite peau interne (2).
7. Mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que les moyens de raccordement (4) comportent, au niveau d'une portion (16) noyée dans
le béton de la peau interne (2), des moyens d'ancrage (17) dans ce béton.
8. Mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que les moyens de raccordement (4) sont constitués par des tiges métalliques, en fibre
de verre ou en matière synthétique, adoptant, notamment, la forme d'un clou, d'un
tirant, d'un ancrage ou analogue.
9. Procédé pour la fabrication d'un mur à coffrage intégré (1) pour la réalisation d'un
mur extérieur d'un bâtiment, ce mur comportant, d'une part, une peau interne (2) destinée
à être orientée vers l'intérieur du bâtiment, d'autre part, une peau externe (3) destinée
à être orientée en direction de l'extérieur du bâtiment, et, d'autre part encore,
des moyens (4) pour raccorder lesdites peaux interne et externe entre elles, ces peaux
(2,3) étant positionnées en regard l'une de l'autre, de manière sensiblement parallèle
et à une certaine distance l'une de l'autre en sorte de définir entre elles un espacement
(5) destiné à être comblé par un béton coulé entre ces peaux (2,3), ce procédé consistant
en ce que :
- l'on équipe au moins une partie de la peau externe (3), constituée par une plaque
de parement (7) d'isolation, avec des moyens de raccordement (4) ;
- dans un moule, l'on coule du béton destiné, après séchage, à constituer une plaque
de béton (6) définissant la peau interne (2) du mur à coffrage intégré (1) ;
- l'on noie dans ce béton une extrémité (15) des moyens de raccordement (4) équipant
la peau externe (3) ;
- l'on assure le séchage du béton pour la formation d'une plaque de béton (6) ;
- l'on procède au démoulage du mur à coffrage intégré (1), ce procédé étant caractérisé par le fait que :
- avant de noyer une extrémité (15) des moyens de raccordement (4) dans le béton de
la plaque interne (2), l'on équipe la plaque de parement (7) constituant la peau externe
(3) avec ces moyens de raccordement (4), ceci en noyant l'autre extrémité (18) de
ces moyens de raccordement (4) dans un matériau constituant, au moins en partie, cette
peau externe (3) et constitué par un liant durcissable coulé dans au moins un réceptacle
(23) que présente une plaque d'un matériau isolant (8) qui, en combinaison avec ce
liant durcissable, constitue la peau externe (3).
10. Procédé pour la fabrication d'un mur à coffrage intégré (1) selon la revendication
10, caractérisé par le fait que le liant durcissable est constitué par du béton.
11. Procédé pour la fabrication d'un mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque
des revendications 10 ou 11, caractérisé par le fait qu'au moins un réceptacle (23) est constitué par une rainure ou analogue, adoptant la
forme d'une queue d'aronde ou analogue.
12. Procédé pour la fabrication d'un mur à coffrage intégré (1) selon l'une quelconque
des revendications 10 à 12, caractérisé par le fait que, lorsque l'on noie l'extrémité (15) des moyens de raccordement (4) dans le béton,
l'on dispose ces moyens de raccordement (4) dans le moule, ceci avant ou, et de préférence,
après avoir coulé ce béton dans le moule.
1. Wand mit eingebundener Schalung (1) für die Herstellung einer Außenwand eines Gebäudes,
wobei diese Wand:
- Folgendes umfasst:
- eine innere Schale (2), vorgesehen, um zur Innenseite des Gebäude gerichtet zu werden,
und bestehend aus einer Betonplatte (6);
- eine äußere Schale (3), vorgesehen, um zur Außenseite des Gebäudes gerichtet zu
werden, und bestehend aus einer Verkleidungsplatte (7) aus Isoliermaterial (8), die
zumindest teilweise aus einer Platte aus einem Isoliermaterial, sogar aus einer Aneinanderreihung
von Platten aus einem Isoliermaterial (8), besteht;
- wobei diese Schalungen (2, 3) gegenüber einander, im wesentlichen parallel zu und
in einem gewissen Abstand von einander angeordnet sind, so dass sie zwischen ihnen
einen Raum (5) definieren, der dazu bestimmt ist, mit zwischen den Schalen gegossenem
Beton gefüllt zu werden (2, 3);
- Mittel (4) zum Verbinden der besagten inneren (2) und äußeren (3) Schalen mit einander,
wobei diese Verbindungsmittel (4) zuvor die besagte äußere Schale (3) ausrüsten und
ein erstes Ende (15) aufweisen, das fest mit der inneren Schale (2) verbunden ist;
- dadurch gekennzeichnet, dass die Platte bzw. Platten aus einem Isoliermaterial (8) wenigstens eine Aufnahme (23)
aufweisen, die im Bereich einer solchen Platte (8) definiert ist, und die ein Material
(24) umfasst, das einerseits wenigstens teilweise die, die äußere Schale (3) bildende
Verkleidungsplatte (7) bildet, und andererseits in dem ein zweites Ende (18) der Verbindungsmittel
(4) eingebettet ist.
2. Wand mit eingebundener Schalung (1) nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Isoliermaterial (8) Polystyrol, insbesondere expandierter oder extrudierter Art,
ist.
3. Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass das Material (24), in dem das zweite Ende (18) der Verbindungsmittel (4) eingebettet
ist, aus einem gehärteten Bindemittel, insbesondere Beton, besteht.
4. Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Aufnahme (23) aus einer Nut oder dergleichen, beispielsweise in der Form eines
Schwalbenschwanzes oder dergleichen, besteht.
5. Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Platte bzw. Platten aus einem Isoliermaterial (8) eine Vielzahl von Aufnahmen
(23, 23', 23") aufweisen, die die Form von Nuten annehmen, die sich längs und/oder
quer zu einer solchen Platte (8) erstrecken.
6. Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsmittel (4) ein erstes Ende (15) aufweisen, das fest mit der inneren
Schale (2) verbunden ist, entweder indem es im Beton der diese innere Schale (2) bildende
Betonplatte (6) eingebettet ist oder indem es fest mit einem Trägerelement (9A) verbunden
ist, das wenigstens eine Betonlage (10A) aufnimmt, das in Kombination mit diesem Trägerelement
(9A) die besagte innere Schale (2) bildet.
7. Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsmittel (4) im Bereich eines in dem Beton der inneren Schale (2) eingebetteten
Teils Mittel zur Verankerung (17) in diesem Beton umfassen.
8. Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem der vorgehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsmittel (4) aus Stangen aus Metall, Glasfaser oder Kunststoff bestehen,
die nähmlich die Form eines Nagels, einer Zugstange, eines Ankers oder dergleichen
annehmen.
9. Verfahren zur Herstellung einer Wand mit eingebundener Schalung (1) zur Herstellung
einer Außenwand eines Gebäudes, wobei diese Wand einerseits eine innere Schale (2),
vorgesehen, um zur Außenseite des Gebäudes gerichtet zu werden, andererseits eine
äußere Schale (3), vorgesehen, um zur Außenseite des Gebäudes gerichtet zu werden,
und noch andererseits, Mittel (4) zum Verbinden der besagten inneren und äußeren Schalen
mit einander umfasst, wobei diese Schalen (2, 3) gegenüber einander, im wesentlichen
parallel zu und in einem gewissen Abstand voneinander positioniert sind, so dass sie
zwischen ihnen einen Raum (5) definieren, der dazu bestimmt ist, mit zwischen den
Schalen gegossenem Beton gefüllt zu werden (2, 3), wobei das Verfahren darin besteht,
dass:
- zumindest ein Teil der äußeren Schale (3), die aus einer isolierenden Verkleidungslatte
(7) besteht, mit Verbindungsmitteln (4) ausgerüstet wird;
- in eine Gussform Beton gegossen wird, der dazu bestimmt ist, nach dem Trocknen eine
Betonplatte (6) zu bilden, die die innere Schale der (2) der Wand mit eingebundener
Schalung (1) definiert;
- ein Ende (15) der Verbindungsmittel (4), mit denen die äußere Schale (3) versehen
ist, in diesem Beton eingebettet wird;
- die Trocknung des Betons gesichert wird, um eine Betonplatte (6) zu bilden;
- die Entfernung der Wand mit eingebundener Schalung (1) aus der Gussform vorgenommen
wird, wobei dieses Verfahren dadurch gekennzeichnet ist, dass:
- vor dem Einbetten eines Endes (15) der Verbindungsmittel (4) in dem Beton der Innenplatte
(2) die, die äußere Schale (3) bildende Verkleidungsplatte (7) mit diesen Verbindungsmitteln
(4) ausgerüstet wird, und zwar indem das andere Ende (18) dieser Verbindungsmittel
(4) in einem Material eingebettet wird, das zumindest teilweise diese äußere Schale
(3) bildet und aus einem härtbaren Bindemittel besteht, das in mindestens eine Aufnahme
gegossen (23) wird, welche eine Platte aus Isoliermaterial (8) umfasst, die in Kombination
mit diesem härtbaren Bindemittel die äußere Schale (3) bildet.
10. Verfahren zur Herstellung einer Wand mit eingebundener Schalung (1) nach Anspruch
10, dadurch gekennzeichnet, dass das härtbare Bindemittel aus Beton besteht.
11. Verfahren zur Herstellung einer Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem
der Ansprüche 10 oder 11, dadurch gekennzeichnet, dass zumindest eine Aufnahme (23) aus einer Nut oder dergleichen besteht, die die Form
eines Schwalbenschwanzes oder dergleichen annimmt.
12. Verfahren zur Herstellung einer Wand mit eingebundener Schalung (1) nach irgendeinem
der Ansprüche 10 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass diese Verbindungsmittel (4), wenn das Ende (15) der Verbindungsmittel (4) in dem
Beton eingebettet wird, in der Gussform angeordnet wird, und zwar bevor, oder vorzugsweise
nachdem dieser Beton in der Gussform gegossen wurde.
1. A wall with integrated formwork (1) for making an outer wall of a building, this wall:
- including:
- an inner skin (2), aimed at being oriented towards the interior of the building,
and formed by a concrete plate (6);
- an outer skin (3), aimed at being oriented towards the outside of the building,
and formed by an insulating cladding plate (7), at least partly formed by a plate
of an insulating material (8), even by a juxtaposition of plates of an insulating
material (8);
- these skins (2, 3) being positioned in front of each other, substantially parallel
to and at a determined distance from each other, so as to define between them a space
(5) aimed at being filled with concrete cast between these skins (2, 3);
- means (4) for connecting said inner (2) and outer (3) skins to each other, said
connecting means (4) being previously provided on said outer skin (3) and having a
first end (15) made integral with the inner skin (2);
- wherein the plate or plates of an insulating material (8) have at least one receptacle
(23) defined at the level of such a plate (8) and containing a material (24), on the
one hand, forming, at least partly, the cladding plate (7) forming the outer skin
(3) and, on the other hand, in which is embedded a second end (18) of the connecting
means (4).
2. The wall with integrated formwork (1) according to claim 1, wherein the insulating
material (8) is polystyrene, more particularly of the foamed or extruded type.
3. The wall with integrated formwork (1) according to any one of the preceding claims,
wherein the material (24) inside which is embedded the second end (18) of the connecting
means (4) is formed by a cured binder, more particularly concrete.
4. The wall with integrated formwork (1) according to any one of the preceding claims,
wherein the receptacle (23) is formed by a groove or the like, for example adopting
the form of a dovetail or the like.
5. The wall with integrated formwork (1) according to any one of the preceding claims,
wherein the plate or plates of insulating material (8) have a plurality of receptacles
(23, 23', 23") adopting the shape of grooves extending longitudinally and/or transversely
with respect to such a plate (8).
6. The wall with integrated formwork (1) according to any one of the preceding claims,
wherein the connecting means (4) have a first end made integral with the inner skin
(2), either by being embedded in the concrete of the concrete plate (6) forming the
inner skin (2) or by being made integral with a support element (9A) receiving at
least one layer of concrete (10A) forming, in combination with said support element
(9A), said inner skin (2).
7. The wall with integrated formwork (1) according to any one of the preceding claims,
wherein the connecting means (4) include, at the level of one portion (16) embedded
in the concrete of the inner skin (2), means for anchoring (17) in this concrete.
8. The wall with integrated formwork (1) according to any one of the preceding claims,
wherein the connecting means (4) are formed by metal rods, rods of glass fiber or
synthetic material, adopting namely the shape of a nail, a tie rod, an anchor or the
like.
9. A method for manufacturing a wall with integrated formwork (1) for making an outer
wall of a building, this wall including, on the one hand, an inner skin (2) aimed
at being oriented towards the interior of the building, on the other hand, an outer
skin (3) aimed at being oriented towards the outside of the building, and, yet on
the other hand, means (4) for connecting said inner and outer skins to each other,
these skins (2, 3) being positioned in front of each other, substantially parallel
to and at a determined distance from each other, so as to define between them a space
(5) aimed at being filled with concrete cast between these skins (2, 3), said method
consisting in that:
- at least a portion of the outer skin (3) formed by a insulating cladding plate (7)
is provided with connecting means (4);
- in a mold is cast concrete aimed at forming, after drying, a concrete plate (6)
defining the inner skin (2) of the wall with integrated formwork (1);
- in this concrete is embedded one end (15) of the connecting means (4) the outer
skin (3) is provided with;
- the drying of the concrete is ensured for forming a concrete plate (6);
- the wall with integrated formwork (1) is removed from the mold, method wherein:
- before embedding an end (15) of the connecting means (4) in the concrete of the
inner plate (2), the cladding plate (7) forming the outer skin (3) is provided with
these connecting means (4), by embedding the other end (18) of these connecting means
(4) in a material forming, at least partially, this outer skin (3) and consisting
of a curable binder cast into at least one receptacle (23) a plate of an insulating
material (8) has, which, in combination with this curable binder, forms the outer
skin (3).
10. The method for manufacturing a wall with integrated formwork (1) according to claim
10, wherein the curable binder is formed by concrete.
11. The method for manufacturing a wall with integrated formwork (1) according to any
one of claims 10 or 11, wherein at least one receptacle (23) is formed by a groove
or the like, adopting the shape of a dove-tail or similar.
12. The method for manufacturing a wall with integrated formwork (1) according to any
one of claims 10 to 12, wherein, when the end (15) of the connecting means (4) is
embedded in the concrete, these connecting means (4) are arranged in the mold, before
or preferably after the concrete has been cast into the mold.