[0001] L'invention concerne de manière générale les sommiers.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement un sommier comprenant un cadre formant
bâti, et une surface de couchage destinée à soutenir au moins le corps d'une personne.
Ladite surface de couchage présente au moins une portion centrale support de fessier,
montée fixe par rapport au cadre, de part et d'autre de laquelle s'étendent respectivement
une portion de soutien des genoux et une portion de soutien du dos. Lesdites portions
de soutien des genoux et de soutien du dos sont aptes chacune à être déplacées entre
une position abaissée sur le cadre et une position relevée par rapport au cadre.
[0003] On connait de l'état de la technique et, plus particulièrement, du document
DE3842078 et du document
FR 2.408.329, des sommiers tels que décrits ci-dessus. Pour pouvoir être relevées, les portions
de soutien des genoux et du dos sont montées articulées par rapport au cadre par des
liaisons pivot formées de pièces mécaniques mobiles. Il en résulte qu'à l'état relevé
de la portion de soutien du dos et de la portion de soutien des genoux, le profil
de la surface de couchage présente une ligne à pans cassés, notamment entre la portion
de soutien des genoux et la portion fixe support de fessier, et entre la portion support
de fessier et la portion de soutien du dos. Ces pans cassés forment des recoins que
le matelas ne peut pas épouser correctement.
[0004] Ainsi, en configuration relevée, la surface de couchage ne permet pas d'épouser de
manière régulière le profil du matelas et donc le corps de la personne étendue, par
l'intermédiaire du matelas, sur ladite surface de couchage. Une telle conception de
la surface de couchage nuit au confort de la personne.
[0005] On connaît également du document
US 6,877,816, une surface de couchage composée d'éléments épais, de type poutre, reliés entre
eux par des articulations formées de pièces mécaniques mobiles, de sorte que lorsque
la surface de couchage, formée de tels éléments épais, est déformée pour présenter
une certaine courbure, ladite surface de couchage présente des pans cassés notamment
au niveau des pièces mécaniques mobiles qui relient entre eux lesdits éléments de
type poutre.
[0006] Un but de la présente invention est de proposer un sommier pour lequel la surface
de couchage est relevable tout en conservant à l'état relevé un profil en forme de
ligne régulière, c'est-à-dire sans pan cassé, de manière à épouser correctement le
profil du corps de la personne étendue sur la surface de couchage via le matelas.
[0007] Un autre but de la présente invention est de proposer un sommier à surface de couchage
relevable dont le profil présente une ligne de courbe régulière quelle que soit sa
configuration, relevée ou abaissée, tout en offrant un bon soutien des parties du
corps de la personne, en particulier au niveau du dos et des genoux.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet un sommier comprenant :
- un cadre formant bâti,
- une surface de couchage destinée à soutenir au moins le corps d'une personne, ladite
surface de couchage présentant au moins une portion centrale support de fessier, montée
fixe par rapport au cadre, de part et d'autre de laquelle s'étendent respectivement
une portion de soutien des genoux et une portion de soutien du dos, lesdites portions
de soutien des genoux et de soutien du dos étant aptes à être déplacées chacune entre
une position abaissée sur le cadre et une position relevée par rapport au cadre pour
suivre la courbe des genoux et du dos de la personne en position assise de celle-ci
sur la surface de couchage,
caractérisé en ce qu'au moins la portion de soutien des genoux et la portion de soutien
du dos sont formées chacune d'une série de panneaux rigides, de préférence en bois,
reliés entre eux et à ladite portion centrale fixe support de fessier par au moins
une lame longitudinale de liaison cintrable qui s'étend sensiblement parallèlement
à la ligne longitudinale de la surface de couchage, ladite au moins une lame longitudinale
de liaison cintrable permettant aux panneaux qui composent chacune desdites séries
de panneaux d'être déplacés les uns par rapport aux autres, et en ce que lesdits panneaux
qui forment les portions de soutien des genoux 11 et du dos 14 sont dépourvus de liaisons
mécaniques articulées, formées de pièces mobiles rigides, avec le ou les panneaux
voisins qui font partie de la même portion de soutien.
[0009] Ainsi, chaque lame longitudinale de liaison cintrable, c'est-à-dire flexible, joue
le rôle d'une colonne vertébrale reliant les panneaux rigides qui forment les vertèbres
de ladite colonne.
[0010] A l'état relevé de la portion de soutien du dos et/ou de la portion de soutien des
genoux, la ou les lames longitudinales cintrables, qui relient entre eux les panneaux
rigides correspondants, forment des articulations souples dépourvues de pièces rigides
mobiles, ce qui leur permet de présenter une courbure continue régulière lorsque les
panneaux rigides sont déplacés les uns par rapport aux autres.
[0011] La présence de la ou des lames cintrables entre les panneaux permet d'éviter l'apparition
de pans cassés au niveau de la courbe formée par le profil de la surface de couchage
en position relevée des portions de soutien des genoux et/ou du dos. En effet, le
déplacement relatif des panneaux rigides entre eux s'accompagne de la déformation
par flexion des lames cintrables, autour d'un axe parallèle au plan du cadre et orthogonal
à l'axe longitudinal du cadre, ce qui permet à la surface de couchage du sommier d'épouser
au mieux la courbure du matelas et donc la morphologie de la personne couchée sur
le matelas.
[0012] Quelle que soit la position, abaissée ou relevée, des portions de soutien des genoux
et/ou du dos, la surface de couchage offre un profil régulier qui correspond à une
courbe dont la dérivée d'ordre 1 est continue, ce qui permet à la surface de couchage
d'épouser efficacement le profil du matelas et de la personne pour améliorer son confort.
[0013] Grâce à la conception de la surface de couchage sous forme de panneaux rigides, la
surface de couchage assure également un soutien ferme des différentes parties du corps
de la personne étendue sur la surface de couchage, aussi bien en position abaissée
que relevée, tout en autorisant la surface de couchage à présenter différentes lignes
de courbure régulière en fonction de la morphologie de la personne étendue et de sa
position sur la surface de couchage.
[0014] La conception des portions de soutien du dos et des genoux sous forme de séries d'éléments
formés de panneaux permet d'obtenir pour chacune de ces portions de soutien, une surface
inférieure, respectivement supérieure, formée par les surfaces inférieures, respectivement
supérieures, des panneaux qui forment ladite portion de soutien, qui est proche de
la fibre neutre de ladite portion de soutien
[0015] Les panneaux présentent une épaisseur faible comparée à leurs dimensions de largeur
et de longueur. Ainsi, au cours de la déformation des portions de soutien des genoux
et/ou du dos, les faces inférieures, respectivement supérieures, des panneaux qui
composent lesdites portions, s'écartent peu les unes des autres, ce qui permet de
réduire l'apparition de pans cassés le long de la surface de couchage.
[0016] Préférentiellement, les panneaux présentent une épaisseur inférieure ou égale à 5
fois la largeur du panneau. La largeur d'un panneau correspond à la dimension du panneau
prise le long de la fibre neutre de la surface de couchage (merci de compléter).
[0017] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la surface de couchage comprend
également au moins un panneau dit d'extrémité, prolongeant la portion de soutien des
genoux pour former portion de soutien des pieds, ledit panneau d'extrémité étant relié
aux autres panneaux de la surface de couchage par ladite au moins une lame longitudinale
de liaison cintrable qui relie au moins les panneaux de ladite portion de soutien
des genoux à la portion centrale fixe support de fessier.
[0018] Avantageusement, ladite portion de soutien du dos et ladite portion de soutien des
genoux sont reliées chacune à la portion centrale fixe support de fessier par au moins
deux, de préférence quatre, lames longitudinales de liaison cintrables parallèles
entre elles et disposées à écartement l'une de l'autre dans le sens de la largeur
de la surface de couchage.
[0019] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, au moins l'une des lames longitudinales
de liaison cintrable est fixée à au moins une partie, de préférence à chacun, desdits
panneaux, avantageusement côté face du dessous des panneaux, de préférence par vissage.
Préférentiellement, au moins l'une des lames longitudinales de liaison cintrable est
logée au moins partiellement dans l'épaisseur desdits panneaux, de préférence à proximité
de la fibre neutre desdits panneaux.
[0020] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, au moins une partie des panneaux
qui forment lesdites portions de soutien des genoux et du dos sont de largeur, prise
suivant la ligne longitudinale de la surface de couchage, inférieure à la largeur
de la portion centrale fixe support de fessier.
[0021] De préférence, la ou au moins l'une des lames longitudinales de liaison cintrable
qui relie la portion de soutien des genoux à la portion centrale fixe support de fessier
forme avec la ou au moins l'une des lames longitudinales de liaison cintrable qui
relie la portion de soutien du dos à la portion centrale fixe support de fessier,
une pièce d'un seul tenant.
[0022] En variante, la ou au moins l'une des lames de liaison qui relie la portion de soutien
du dos à la portion fixe centrale de soutien du fessier, et la ou au moins l'une des
lames de liaison qui relie la portion de soutien des genoux à la portion fixe centrale
de soutien du fessier, forment des pièces distinctes qui s'étendent, de manière disjointe
ou non, le long de la surface de couchage, dans le prolongement longitudinal l'une
de l'autre ou en étant décalées transversalement l'une par rapport à l'autre.
[0023] Dans le mode de réalisation de l'invention du type dans lequel la surface de couchage
comprend également un panneau dit d'extrémité, prolongeant la portion de soutien des
genoux pour former portion de soutien des pieds, il est prévu au moins un système
de levage des portions de soutien des pieds et des genoux formé par un bras dont une
extrémité est couplée au cadre, directement ou indirectement, en étant montée pivotante
par rapport audit cadre autour d'un axe transversal audit cadre, ledit bras présentant
à, ou au voisinage de, son extrémité opposée, une première branche couplée à la portion
de soutien des pieds, et une deuxième branche couplée à la portion de soutien des
genoux, lesdites première et deuxième branches étant reliées entre elles par une liaison
pivot d'axe parallèle à l'axe de pivotement dudit bras.
[0024] Avantageusement, chaque bord longitudinal de la surface de couchage est revêtu d'un
élément allongé élastiquement déformable, appelé jonc, permettant de masquer ledit
bord longitudinal.
[0025] Un tel jonc permet d'obtenir visuellement un profil régulier de chaque côté de la
surface de couchage, quelle que soit la courbure prise par la surface de couchage.
[0026] Ledit jonc masque les éventuels espaces apparents entre les panneaux qui seraient
visibles le long des côtés de la surface de couchage en l'absence dudit jonc.
[0027] L'application d'un jonc sur chacun des bords latéraux des panneaux qui forment la
surface de couchage, est particulièrement avantageuse pour obtenir une ligne de courbure
régulière de la surface de couchage, car les panneaux étant de faible épaisseur, par
comparaison à leurs dimensions de largeur et de longueur, les bords longitudinaux
supérieurs et inférieurs du jonc sont proches de la ligne moyenne ou fibre neutre
formée par ladite ou les lames cintrables qui relient les panneaux entre eux, ce qui
limite les risques de déchirement du jonc, au cours des changements de courbure que
subit la surface de couchage.
[0028] En outre, le choix d'un matériau élastique pour la conception du jonc permet audit
jonc de suivre aisément les variations de courbure de la surface de couchage.
[0029] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la surface de couchage porte
une série d'éléments de suspension, appelés boudins, présentant chacun un corps allongé
en mousse disposé sur les panneaux transversalement à la ligne longitudinale de la
surface de couchage, une lame de rigidification, telle qu'une lame en fibre de verre,
étant insérée dans le corps de mousse de chacun desdits boudins.
[0030] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples
de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective de dessus du sommier selon l'invention, en
configuration abaissée de la surface de couchage ;
- la figure 2 est une vue du sommier de la figure 1 à l'état relevé des portions de
soutien des pieds et genoux et de la portion de soutien du dos de la surface de couchage
;
- les figures 3 et 4 sont respectivement des vues en perspective de dessous du sommier
des figures 1 et 2 ;
- la figure 5 est une vue du sommier de la figure 1 à l'état recouvert de la surface
de couchage par des boudins de mousse formant éléments de suspension ;
- la figure 6 est une vue de la figure 2 à l'état recouvert de la surface de couchage
par lesdits boudins ;
- la figure 7 est une vue en coupe transversale d'un jonc utilisé comme élément de masquage
des bords longitudinaux de la surface de couchage ;
- la figure 8 est une vue éclatée dudit boudin, formant élément de suspension.
[0031] En référence aux figures et comme rappelé ci-dessus, l'invention concerne un sommier,
notamment de lit, comprenant un cadre 10 formant bâti, et une surface de couchage
destinée à soutenir au moins le corps d'une personne, via un matelas. Le cadre 10
formant bâti est composé principalement de deux longerons reliés entre eux par deux
traverses et est destiné à s'étendre dans un plan parallèle au plan du sol, sensiblement
horizontalement.
[0032] Ladite surface de couchage présente au moins une portion centrale 20 support de fessier,
montée fixe par rapport au cadre 10, de part et d'autre de laquelle s'étendent respectivement
une portion de soutien des genoux 11 et une portion de soutien du dos 14. Le panneau
central 20 est fixé à une poutre formant traverse médiane du cadre.
[0033] Lesdites portions de soutien des genoux 11 et de soutien du dos 14 sont aptes à être
déplacées chacune entre, d'une part, une position abaissée sur le cadre 10, dans laquelle
lesdites portions de soutien 11, 14 s'étendent parallèlement à, et dans le prolongement
de, la portion centrale 20, en applique de la surface supérieure du cadre 10, et,
d'autre part, une position relevée par rapport au cadre 10, dans laquelle lesdites
portions de soutien 11, 14 sont au moins partiellement écartées de la surface supérieure
du cadre 10 pour suivre la courbe des genoux et du dos de la personne en position
assise de celle-ci le long de la surface de couchage.
[0034] De manière caractéristique à l'invention, au moins la portion de soutien des genoux
11 et la portion de soutien du dos 14 sont formées chacune d'une série de panneaux
rigides 2, 21, de préférence en bois, reliés entre eux et à ladite portion centrale
fixe 20 support de fessier par au moins une lame longitudinale de liaison cintrable
3, 3A, 3B qui s'étend sensiblement parallèlement à la ligne longitudinale de la surface
de couchage.
[0035] La ou chaque lame longitudinale de liaison cintrable est configurée pour permettre
aux panneaux qui composent la série de panneaux formant la portion des genoux et la
portion de soutien du dos, d'être déplacés à pivotement les uns par rapport aux autres
par flexion, ou cintrage, de la ou de chaque lame cintrable, autour d'un axe perpendiculaire
à l'axe longitudinal de ladite lame.
[0036] La ou chaque lame de liaison cintrable permet d'accompagner, par flexion de ladite
lame, les déplacements à pivotement des panneaux les uns par rapport aux autres.
[0037] En particulier, comme illustré aux figures, la partie de la surface de couchage,
dite partie de couchage principale 1, qui comprend au moins la portion de soutien
des genoux 11, la portion centrale 20, et la portion de soutien du dos 14, est formée
d'une succession de panneaux rigides 2, 20, 21, 23, 24, de préférence en bois, disposés
côte à côte.
[0038] Chaque panneau 2, 20, 21, 22, 23, 24 de la succession de panneaux disposés côte à
côte est choisi de longueur suffisante pour s'étendre d'un longeron à l'autre du cadre.
La ligne longitudinale de la surface de couchage correspond à la ligne moyenne de
l'ensemble formé par la succession desdits panneaux rigides 2, 20, 21, 23, 24. Chaque
lame de liaison cintrable s'étend suivant la ligne longitudinale de la surface de
couchage, à savoir l'axe longitudinal du cadre à l'état abaissé de la surface de couchage
contre le cadre.
[0039] Au moins en configuration abaissée de la partie principale de couchage 1, suivant
laquelle lesdits panneaux forment une surface de couchage plate, les panneaux sont
écartés les uns des autres, de préférence d'une distance de l'ordre de 1 cm.
[0040] Lesdits panneaux qui forment la surface de couchage sont des panneaux allongés répartis
selon la ligne longitudinale du sommier et qui s'étendent transversalement par rapport
à ladite ligne longitudinale, c'est-à-dire transversalement à la ou chaque lame longitudinale.
[0041] Les panneaux qui composent la portion de soutien des genoux 11 et les panneaux qui
composent la portion de soutien du dos 14 sont déplaçables les uns par rapport aux
autres par pivotement autour d'un axe orthogonal à la ligne moyenne de la surface
de couchage. En particulier, ces panneaux sont déplaçables les uns par rapport aux
autres grâce à la possibilité de cintrage de la ou des lames de liaison qui les relient
entre eux. Lesdits panneaux qui forment les portions de soutien des genoux 11 et du
dos 14 sont dépourvus de liaisons mécaniques articulées, formées de pièces mobiles
rigides, avec le ou les panneaux voisins qui font partie de la même portion de soutien.
[0042] Une telle conception du sommier permet à la surface de couchage relevable de présenter
un profil en ligne continue de courbure régulière à l'état relevé d'au moins une portion
de la surface de couchage, en particulier à l'état relevé de la portion de soutien
des genoux et/ou de la portion de soutien du dos.
[0043] Les panneaux rigides offrent, en outre, un bon soutien des différentes parties du
corps de la personne allongée, et la souplesse des éléments de liaison formés par
les lames de liaison cintrables permet d'obtenir une courbure continue régulière,
c'est-à-dire ergonomique, de la surface de couchage pour épouser de manière efficace
la morphologie de la personne.
[0044] La partie principale de couchage 1 comprend également un panneau dit d'extrémité
23, prolongeant la portion de soutien des genoux 11 pour former portion de soutien
des pieds. Ledit panneau d'extrémité 23 est relié aux autres panneaux 2, 20, 21, 24
de la partie principale 1 de couchage par ladite au moins une lame longitudinale de
liaison cintrable 3, 3A qui relie la portion de soutien des genoux 11 à la portion
fixe centrale 20.
[0045] La portion de soutien du dos 14 comprend un panneau 24 formant extrémité de la surface
de couchage opposée à l'extrémité formée par le panneau support de pieds 23. Ledit
panneau 24 permet de soutenir le haut du dos, en particulier les épaules de la personne.
[0046] Comme illustré plus particulièrement à la figure 2, la surface de couchage comprend
également une portion support de tête 4 qui est composée de deux éléments, à savoir
une base 41 reliée par charnières au panneau 24 de soutien du haut du dos, et une
partie 42 formant têtière montée de manière télescopique sur la base 41, c'est-à-dire
montée mobile à écartement longitudinal par rapport à la base 41 à l'aide d'une motorisation.
Le panneau 41 est de largeur supérieure aux panneaux 2 qui permettent l'obtention
de la courbure prononcée des portions de soutien des genoux 11 et du dos 14. La têtière
est équipée d'une lampe de lecture 8.
[0047] Les lames de liaison cintrables 3, 3A, 3B relient entre eux le panneau d'extrémité
23 support de pied et le panneau d'extrémité 24 situé au niveau du haut du dos, ainsi
que les panneaux intermédiaires 2, 21, 20.
[0048] Dans l'exemple illustré aux figures, l'ensemble des panneaux qui forment la portion
de soutien des genoux 11 et l'ensemble des panneaux qui forment la portion de soutien
du dos 14 sont reliés chacun à la portion centrale fixe 20 support de fessier par
au moins deux, de préférence quatre, lames longitudinales de liaison cintrables 3,
3A, 3B parallèles entre elles et disposées à écartement l'une de l'autre dans le sens
de la largeur de la surface de couchage, pour assurer une bonne reprise d'efforts
suivant la largeur dudit plan de couchage. Pour chaque portion de soutien 11, 14,
lesdites lames sont formées de deux lames de liaison centrales 3A, 3B et de deux lames
de liaison latérales 3 qui s'étendent le long et à proximité des bords longitudinaux
de la surface de couchage. Chaque lame de liaison latérale 3 qui relie la portion
de soutien des genoux 11 à la portion centrale fixe 20 support de fessier, forme avec
une lame de liaison latérale 3 qui relie la portion de soutien du dos 14 à la portion
centrale fixe 20 support de fessier, une pièce d'un seul tenant.
[0049] La ou au moins l'une des lames de liaison, ici chaque lame 3B, qui relie la portion
de soutien du dos 14 à la portion fixe centrale 20 de soutien du fessier est de largeur
supérieure à la ou au moins l'une des lames de liaison, ici chaque lame 3A, qui relie
la portion de soutien des genoux 11 à la portion fixe centrale 20 de soutien du fessier,
afin d'offrir une raideur de la surface de couchage supérieure au niveau des zones
support du dos et de la tête par rapport aux zones support des pieds et des genoux.
[0050] En particulier, dans l'exemple illustré aux figures 3 et 4, la portion de soutien
des genoux 11 et la portion de soutien du dos 14 sont reliées chacune à la portion
fixe centrale 20 de soutien du fessier par deux lames centrales 3A, 3B. Chaque lame
3A qui relie la portion de soutien des genoux 11 à la portion fixe centrale 20 est
disposée dans le prolongement d'une lame 3B qui relie la portion de soutien du dos
14 à la portion fixe centrale 20.
[0051] Les lames de liaison 3, 3A, 3B sont de préférence fixées aux panneaux côté face de
dessous desdits panneaux pour obtenir un meilleur comportement mécanique desdites
lames. En effet, dans cette configuration, les lames 3, 3A, 3B sont poussées contre
les panneaux lors du relèvement des portions de soutien des genoux et/ou du dos.
[0052] Préférentiellement, chaque lame longitudinale de liaison cintrable 3, 3A, 3B est
logée au moins partiellement dans l'épaisseur desdits panneaux 2, 20, 21, 23, 24,
de sorte que les lames se situent près de la fibre neutre des panneaux de manière
à permettre une bonne déformation de la surface de couchage, avec un écart nécessaire
entre les panneaux qui reste limité. En particulier, chaque lame longitudinale s'étend
dans l'épaisseur desdits panneaux rigides grâce à une rainure ménagée dans la surface
de dessous desdits panneaux rigides.
[0053] L'épaisseur des panneaux est, de préférence, supérieure ou égale à 19 mm.
[0054] Les lames de liaison cintrables 3, 3A, 3B sont réalisées, dans l'exemple illustré
aux figures, en fibres de verre et, de préférence, en fibres croisées pour permettre
un bon perçage desdites lames pour leur vissage dans les panneaux. Les lames longitudinales
cintrables peuvent également être des lames d'acier à ressort, ou encore des lames
en carbone.
[0055] La fixation des lames 3, 3A, 3B en particulier par vissage, aux panneaux permet d'éviter
un glissement des lames 3, 3A, 3B par rapport aux panneaux lors des déplacements relatifs
des panneaux entre eux.
[0056] Comme illustré plus particulièrement aux figures 1 et 2, dans les zones destinées
à être relevées, et en particulier à présenter une courbure importante, la surface
de couchage est formée de panneaux de plus petite largeur, prise selon la ligne longitudinale
de la surface de couchage, par rapport aux panneaux des autres zones. Ainsi, la portion
de soutien des genoux et la portion de soutien du bas du dos, sont composées de panneaux
2 de plus petite largeur que les panneaux d'extrémité support des pieds 23 et d'extrémité
support du haut du dos 24. La portion de soutien des genoux comporte également un
panneau 21 plus large que lesdits panneaux 2 puisque ledit panneau 21 est destiné
à soutenir les cuisses. Ledit panneau 21 est relié au panneau central 20 support de
fessier par un panneau 2 de plus faible largeur pour assurer une courbure suffisante
de la surface de couchage dans la zone entre fessier et cuisses.
[0057] La portion fixe centrale de la surface de couchage, formée ici par le panneau 20,
est de largeur au moins égale à deux fois la largeur des panneaux 2 de plus faible
largeur composant les portions de soutien des genoux 11 et du dos 14.
[0058] Dans l'exemple illustré aux figures, le sommier est équipé de deux systèmes de relevage
5 des portions de soutien des pieds et des genoux tels que décrits ci-dessous et d'organes
de relevage 6 de la partie formant têtière. Le relevage de la partie formant têtière
permet également de relever la portion de soutien du dos 14. Dans l'exemple illustré
aux figures, les deux systèmes de relevage 5 destinés au relevage des portions de
soutien des genoux et des pieds sont montés à écartement l'un de l'autre dans le sens
de la largeur du cadre sur une barre 15 transversale reliant les deux longerons du
cadre entre eux et montée pivotante par rapport aux longerons du cadre. Cette barre
15 transversale est équipée d'un sabot pour la réception d'un moteur permettant de
faire pivoter les systèmes de relevage 5, ces systèmes de relevage étant en disposition
parallèle. De même, les organes de relevage 6 de la partie formant têtière sont montés
à écartement l'un de l'autre dans le sens de la largeur du cadre sur une barre 16
transversale reliant les deux longerons du cadre entre eux et montée pivotante par
rapport aux longerons du cadre. Lesdits organes de relevage 6 sont des moyens de relevage
classiques.
[0059] Chaque système de relevage 5 des portions de soutien des pieds 23 et des genoux 11,
est formé par un bras 50 dont une extrémité est couplée à ladite barre transversale,
elle-même montée pivotante par rapport audit cadre. Ledit bras 50 présente à, ou au
voisinage de, son extrémité opposée, une première branche 51 couplée à la portion
23 de soutien des pieds, et une deuxième branche 52 couplée à la portion 11 de soutien
des genoux. Lesdites première et deuxième branches 51, 52 sont reliées entre elles
par une liaison pivot d'axe parallèle à l'axe de pivotement dudit bras 50. Les deux
branches 51, 52 forment un V entre elles.
[0060] Au début de la course de déplacement de chaque organe de relevage 5 depuis la position
abaissée vers la position relevée, les portions de soutien des pieds et des genoux
sont sensiblement plates et parallèles entre elles jusqu'arriver à un angle donné
de pivotement de chaque organe de relevage 5 pour lequel les portions de soutien des
pieds et genoux présente un profil courbe de concavité tournée vers le sol, en particulier
au niveau des genoux, ce qui permet d'assurer un bon soutien des genoux et de bien
épouser le profil des genoux de la personne en position assise de celle-ci le long
du sommier.
[0061] Chaque bord longitudinal de la surface de couchage est revêtu d'un élément allongé
élastiquement déformable 7, appelé jonc, de préférence en caoutchouc, afin de masquer
le chant latéral des panneaux rigides et les lames longitudinales de liaison qui relient
entre eux lesdits panneaux rigides. Le jonc souple n'a pas fonction de support du
matelas mais permet de masquer les bords longitudinaux de la surface de couchage dont
il suit la courbure. Chaque jonc s'étend de préférence sur toute la longueur de la
surface de couchage.
[0062] Comme illustré à la figure 7, chaque jonc présente une section transversale en forme
générale de U de manière à pouvoir être monté aisément à emboîtement sur les bords
longitudinaux de la surface de couchage. Chaque branche du U présente également, côté
extérieur du U, un dégagement 71 pour faciliter la fixation par agrafe de la partie
de branche du U sur le bord longitudinal correspondant de la surface de couchage.
Avantageusement, ledit jonc 7 présente pour chaque branche du U une lèvre de masquage
72 apte à recouvrir le dégagement 71 de ladite branche du U pour masquer la ou les
agrafes à l'état agrafé du jonc sur le bord longitudinal correspondant de la surface
de couchage.
[0063] Ainsi, le jonc 7 permet de masquer les bords longitudinaux de la surface de couchage
et d'améliorer l'apparence de ligne continue formée par le profil de la surface de
couchage. De préférence, le jonc s'étend jusqu'au niveau de la têtière dont il recouvre
les parties longitudinales de manière à améliorer l'esthétique de cette têtière en
donnant une apparence de ligne continue au profil de la têtière.
[0064] Comme illustré aux figures 5 et 6, la surface de couchage est équipée d'une série
d'éléments de suspension 100, appelés boudins, disposés sur les panneaux 2, 20, 21,
23, 24, 41, 42 transversalement à la ligne longitudinale de la surface de couchage.
Chaque boudin est composé d'un corps allongé 101 en mousse dans lequel est insérée
une lame en fibre de verre formant élément cintrable pour assurer l'effet de suspension
dudit boudin. La lame en fibre de verre est revêtue d'un habillage 103 maintenu par
des agrafes. La face de dessous dudit corps de mousse est équipée d'une plaque de
fixation 102 munie de moyens de liaison 104 aux panneaux formant la surface de couchage.
[0065] Les panneaux destinés à recevoir plusieurs boudins agencés côté à côte sont de largeur
sensiblement égale à un multiple de la largeur des boudins. Les boudins présentent
une largeur légèrement supérieure à la largeur des panneaux 2 destinés à recevoir
un seul boudin, de telle sorte que les bords longitudinaux du boudin et des boudins
voisins permettent de recouvrir l'espace laissé libre entre deux panneaux successifs
en configuration abaissée de la surface de couchage, c'est-à-dire lorsque les panneaux
s'étendent sensiblement dans un même plan parallèle à la face supérieure du cadre
sur lequel viennent en applique lesdits panneaux.
[0066] La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et
représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son
esprit.
1. Sommier comprenant :
- un cadre (10) formant bâti,
- une surface de couchage destinée à soutenir au moins le corps d'une personne, ladite
surface de couchage présentant au moins une portion centrale (20) support de fessier,
montée fixe par rapport au cadre (10), de part et d'autre de laquelle s'étendent respectivement
une portion de soutien des genoux (11) et une portion de soutien du dos (14), lesdites
portions de soutien des genoux (11) et de soutien du dos (14) étant aptes à être déplacées
chacune entre une position abaissée sur le cadre (10) et une position relevée par
rapport au cadre (10) pour suivre la courbe des genoux et du dos de la personne en
position assise de celle-ci sur la surface de couchage,
caractérisé en ce qu'au moins la portion de soutien des genoux (11) et la portion de soutien du dos (14)
sont formées chacune d'une série de panneaux rigides (2, 21), de préférence en bois,
reliés entre eux et à ladite portion centrale fixe (20) support de fessier par au
moins une lame longitudinale de liaison cintrable (3, 3A, 3B) qui s'étend sensiblement
parallèlement à la ligne longitudinale de la surface de couchage, ladite au moins
une lame longitudinale de liaison cintrable (3, 3A, 3B) permettant aux panneaux qui
composent chacune desdites séries de panneaux d'être déplacés les uns par rapport
aux autres,
et
en ce que lesdits panneaux qui forment les portions de soutien des genoux (11) et du dos (14)
sont dépourvus de liaisons mécaniques articulées, formées de pièces mobiles rigides,
avec le ou les panneaux voisins qui font partie de la même portion de soutien.
2. Sommier selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface de couchage comprend également au moins un panneau dit d'extrémité (23),
prolongeant la portion de soutien des genoux (11) pour former portion de soutien des
pieds, ledit panneau d'extrémité (23) étant relié aux autres panneaux (2, 20, 21,
24) de la surface de couchage par ladite au moins une lame longitudinale de liaison
cintrable (3, 3A, 3B) qui relie au moins les panneaux de ladite portion de soutien
des genoux (11) à la portion centrale fixe (20) support de fessier.
3. Sommier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite portion de soutien du dos (14) et ladite portion de soutien des genoux (11)
sont reliées chacune à la portion centrale fixe (20) support de fessier par au moins
deux, de préférence quatre, lames longitudinales de liaison cintrables (3, 3A, 3B)
parallèles entre elles et disposées à écartement l'une de l'autre dans le sens de
la largeur de la surface de couchage.
4. Sommier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'une des lames longitudinales de liaison cintrable (3, 3A, 3B) est fixée
à au moins une partie, de préférence à chacun, desdits panneaux (2, 20, 21, 23, 24),
avantageusement côté face du dessous des panneaux, de préférence par vissage.
5. Sommier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'une des lames longitudinales de liaison cintrable (3, 3A, 3B) est logée
au moins partiellement dans l'épaisseur desdits panneaux (2, 20, 21, 23, 24), de préférence
à proximité de la fibre neutre desdits panneaux.
6. Sommier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie des panneaux qui forment lesdites portions de soutien des genoux
(11) et du dos (14) sont de largeur, prise suivant la ligne longitudinale de la surface
de couchage, inférieure à la largeur de la portion centrale fixe (20) support de fessier.
7. Sommier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou au moins l'une des lames longitudinales de liaison cintrable (3) qui relie
la portion de soutien des genoux (11) à la portion centrale fixe (20) support de fessier
forme avec la ou au moins l'une des lames longitudinales de liaison cintrable (3)
qui relie la portion de soutien du dos (14) à la portion centrale fixe (20) support
de fessier, une pièce d'un seul tenant.
8. Sommier selon l'une des revendications précédentes, du type dans lequel la surface
de couchage comprend également un panneau dit d'extrémité (23), prolongeant la portion
de soutien des genoux (11) pour former portion de soutien des pieds, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un système de levage (5) des portions de soutien des pieds (23)
et des genoux (11) formé par un bras (50) dont une extrémité est couplée au cadre,
directement ou indirectement, en étant montée pivotante par rapport audit cadre autour
d'un axe transversal audit cadre, ledit bras (50) présentant à, ou au voisinage de,
son extrémité opposée, une première branche (51) couplée à la portion (23) de soutien
des pieds, et une deuxième branche (52) couplée à la portion (11) de soutien des genoux,
lesdites première et deuxième branches (51, 52) étant reliées entre-elles par une
liaison pivot d'axe parallèle à l'axe de pivotement dudit bras (50).
9. Sommier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque bord longitudinal de la surface de couchage est revêtu d'un élément allongé
élastiquement déformable (7), appelé jonc, permettant de masquer ledit bord longitudinal.
10. Sommier selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque jonc (7) présente une section transversale en forme générale de U.
11. Sommier selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque branche du U présente également, côté extérieur du U, un dégagement (71) pour
faciliter la fixation par agrafe de la partie de branche du U sur le bord longitudinal
correspondant de la surface de couchage.
12. Sommier selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque jonc (7) présente pour chaque branche du U une lèvre de masquage (72) apte
à recouvrir le dégagement (71) de ladite branche du U pour masquer la ou les agrafes
à l'état agrafé du jonc sur le bord longitudinal correspondant de la surface de couchage.
13. Sommier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface de couchage porte une série d'éléments de suspension (100), appelés boudins,
présentant chacun un corps allongé (101) en mousse disposé sur les panneaux (2, 20,
21, 23, 24, 41) transversalement à la ligne longitudinale de la surface de couchage,
une lame de rigidification (105), telle qu'une lame en fibre de verre, étant insérée
dans le corps de mousse (101) de chacun desdits boudins (100).
1. Bettrahmen, umfassend:
- einen Rahmen (10), der das Gerüst bildet,
- eine Liegefläche, die bestimmt ist, den Körper von mindestens einer Person zu stützen,
wobei die Liegefläche mindestens einen zentralen Gesäßstützabschnitt (20) aufweist,
der in Bezug zum Rahmen (10) fest montiert ist, auf dessen einer und anderen Seite
sich jeweils ein Kniestützabschnitt (11) und ein Rückenstützabschnitt (14) erstrecken,
wobei der Kniestützabschnitt (11) und der Rückenstützabschnitt (14) imstande sind,
jeweils zwischen einer auf den Rahmen (10) abgesenkten Stellung und einer in Bezug
zum Rahmen (10) angehobenen Stellung verlagert zu sein, um die Kurve der Knie und
des Rückens der Person in sitzender Stellung auf der Liegefläche zu folgen,
dadurch gekennzeichnet, dass mindestens der Kniestützabschnitt (11) und der Rückenstützabschnitt (14) jeweils
aus einer Reihe starrer Platten (2, 21) vorzugsweise aus Holz gebildet sind, die untereinander
und mit dem starren zentralen Gesäßstützabschnitt (20) anhand mindestens einer biegbaren
länglichen Verbindungslatte (3, 3A, 3B) verbunden sind, die sich etwa parallel zur
Längslinie der Liegefläche erstreckt, wobei es die mindestens eine biegbare längliche
Verbindungslatte (3, 3A, 3B) den Platten, die jede der Plattenreihen bilden, erlaubt,
im Verhältnis zueinander verlagert zu werden,
und dass die Platten, die den Kniestützabschnitt (11) und den Rückenstützabschnitt
(14) bilden, keine mechanischen Gelenkverbindungen, die von starren beweglichen Teilen
gebildet sind, mit der oder den benachbarten Platten aufweisen, die Teil desselben
Stützabschnitts sind.
2. Bettrahmen nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Liegefläche ebenfalls mindestens eine Endplatte (23) umfasst, die den Kniestützabschnitt
(11) verlängert, um einen Fußstützabschnitt zu bilden, wobei die Endplatte (23) mit
den anderen Platten (2, 20, 21, 24) der Liegefläche durch die mindestens eine biegbare
längliche Verbindungslatte (3, 3A, 3B) verbunden ist, die mindestens die Platten des
Kniestützabschnitts (11) mit dem starren zentralen Gesäßstützabschnitt (20) verbindet.
3. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der Rückenstützabschnitt (14) und der Kniestützabschnitt (11) jeweils mit dem starren
zentralen Gesäßstützabschnitt (20) anhand von mindestens zwei, vorzugsweise vier,
biegbaren länglichen Verbindungslatten (3, 3A, 3B) verbunden sind, die zueinander
parallel sind und in Richtung der Breite der Liegefläche voneinander beabstandet angeordnet
sind.
4. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens eine der biegbaren länglichen Verbindungslatten (3, 3A, 3B) an mindestens
einem Teil, vorzugsweise an jeder, der Platten (2, 20, 21, 23, 24), in vorteilhafter
Weise an der Unterseite der Platten, vorzugsweise durch Schrauben, befestigt ist.
5. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens eine der biegbaren länglichen Verbindungslatten (3, 3A, 3B) mindestens
zum Teil in der Dicke der Platten (2, 20, 21, 23, 24), vorzugsweise in der Nähe der
neutralen Faser der Platten, untergebracht ist.
6. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens ein Teil der Platten, die den Kniestützabschnitt (11) und den Rückenstützabschnitt
(14) bilden, hinsichtlich der Breite, gemessen gemäß der Längslinie der Liegefläche,
schmaler sind als die Breite des starren zentralen Gesäßstützabschnitts (20).
7. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die oder mindestens eine der biegbaren länglichen Verbindungslatten (3), die den
Kniestützabschnitt (11) mit dem starren zentralen Gesäßstützabschnitt (20) verbindet,
mit der oder mit mindestens einer der biegbaren länglichen Verbindungslatten (3),
die den Rückenstützabschnitt (14) mit dem starren zentralen Gesäßstützabschnitt (20)
verbindet, ein zusammenhängendes Teil bildet.
8. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche der Bauart, bei der die Liegefläche
ebenfalls eine Endplatte (23) umfasst, die den Kniestützabschnitt (11) verlängert,
um den Fußstützabschnitt zu bilden, dadurch gekennzeichnet, dass er mindestens ein Hubsystem (5) des Fußstützabschnitts (23) und des Kniestützabschnitts
(11) umfasst, das von einem Arm (50) gebildet ist, von dem ein Ende direkt oder indirekt
an den Rahmen gekoppelt ist, indem es in Bezug zu dem Rahmen um eine transversale
Achse schwenkbar am Rahmen montiert ist, wobei der Arm (50) an oder in der Nähe seines
entgegengesetzten Endes einen ersten Schenkel (51), der an den Fußstützabschnitt (23)
gekoppelt ist, und einen zweiten Schenkel (52), der an den Kniestützabschnitt (11)
gekoppelt ist, aufweist, wobei der erste und zweite Schenkel (51, 52) miteinander
mittels einer Drehzapfenverbindung verbunden sind, deren Achse parallel zur Schwenkachse
des Arms (50) ist.
9. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass jeder Längsrand der Liegefläche mit einem als Hülle bezeichneten elastisch verformbaren
länglichen Element (7) verkleidet ist, das erlaubt, den Längsrand zu verkleiden.
10. Bettrahmen nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass jede Hülle (7) einen allgemein wie ein U geformten Querschnitt aufweist.
11. Bettrahmen nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, dass jeder Schenkel des U ebenfalls an der Außenseite des U eine Aussparung (71) aufweist,
um die Befestigung des Schenkelteils des U durch Klammern auf dem entsprechenden Längsrand
der Liegefläche zu erleichtern.
12. Bettrahmen nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, dass jede Hülle (7) für jeden Schenkel des U eine Verkleidungslippe (72) aufweist, die
imstande ist, die Aussparung (71) des Schenkels des U abzudecken, um die Klammer(n)
in geklammertem Zustand der Hülle auf dem entsprechenden Längsrand der Liegefläche
zu verkleiden.
13. Bettrahmen nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Liegefläche eine Reihe von als Wülste bezeichneten Federelementen (100) aufweist,
die jeweils einen länglichen Körper (101) aus Schaumstoff aufweisen, der auf den Platten
(2, 20, 21, 23, 24, 41) transversal zur Längslinie der Liegefläche angeordnet ist,
wobei eine Versteifungslatte (105) wie eine Glasfaserlatte in den Schaumstoffkörper
(101) jeder der Wülste (100) eingefügt ist.
1. A bed base comprising:
- a frame (10) forming a housing,
- a lying surface designed to support at least the body of a person, said lying surface
having at least one central portion (20) supporting the buttocks, mounted stationary
relative to the frame (10), on either side of which a portion for supporting the knees
(11) and a portion for supporting the back (14) extend, respectively, said knee support
(11) and back support (14) portions each being able to be moved between a lowered
position on the frame (10) and a raised position relative to the frame (10) to follow
the curve of the knees and the back of the person in the seated position of that person
on the lying surface,
characterized in that at least the knee support portion (11) and the back support portion (14) are each
formed by a series of rigid panels (2, 21), preferably made from wood, connected to
one another and to said stationary central portion (20) for supporting the buttocks
by at least one bendable longitudinal connecting blade (3, 3A, 3B) that extends substantially
parallel to the longitudinal line of the lying surface, said at least one bendable
longitudinal connecting blade (3, 3A, 3B) allowing the panels that make up each of
said series of panels to be moved relative to one another,
and
in that said panels that form the support portions for the knees (11) and the back (14) lack
articulated mechanical connections, formed by rigid moving parts, with the adjacent
panel(s) that are part of the same support portion.
2. The bed base according to claim 1, characterized in that the lying surface also comprises at least one so-called end panel (23), extending
the knee support portion (11) to form a foot support portion, said end panel (23)
being connected to the other panels (2, 20, 21, 24) of the lying surface by said at
least one bendable longitudinal connecting plate (3, 3A, 3B) that connects at least
the panels of said knee support portion (11) to the stationary central portion (20)
for supporting the buttocks.
3. The bed base according to one of the preceding claims, characterized in that said back support portion (14) and said knee support portion (11) are each connected
to the stationary central portion (20) for supporting the buttocks by at least two,
preferably four, bendable longitudinal connecting blades (3, 3A, 3B) that are parallel
to one another in a position separated from one another in the direction of the width
of the lying surface.
4. The bed base according to one of the preceding claims, characterized in that at least one of the bendable longitudinal connecting blades (3, 3A, 3B) is fixed
to at least some, preferably each, of said panels (2, 20, 21, 23, 24), advantageously
on the bottom side of the panels, preferably by screwing.
5. The bed base according to one of the preceding claims, characterized in that at least one of the bendable longitudinal connecting blades (3, 3A, 3B) is at least
partially housed in the thickness of said panels (2, 20, 21, 23, 24), preferably near
the neutral axis of said panels.
6. The bed base according to one of the preceding claims, characterized in that at least some of the panels that form said knee (11) and back (14) support portions
have a width, considered along the longitudinal line of the lying surface, smaller
than the width of the stationary central portion (20) for supporting the buttocks.
7. The bed base according to one of the preceding claims, characterized in that the or at least one of the bendable longitudinal connecting blades (3) that connects
the knee support portion (11) to the stationary central portion (20) for supporting
the buttocks forms a single-piece part with the or at least one of the bendable longitudinal
connecting blades (3) that connects the back support portion (14) to the stationary
central portion (20) for supporting the buttocks.
8. The bed base according to one of the preceding claims, of the type wherein the lying
surface also comprises a so-called end panel (23), extending the knee support portion
(11) to form the foot support portion, characterized in that it comprises at least one lifting system (5) for the foot (23) and knee (11) support
portions formed by an arm (50), one end of which is coupled to the frame, directly
or indirectly, while being mounted pivoting relative to said frame around an axis
transverse to said frame, said arm (50) having, at or near its opposite end, a first
branch (51) coupled to the portion (23) for supporting the feet, and a second branch
(52) coupled to the portion (11) for supporting the knees, said first and second branches
(51, 52) being connected to one another by a pivot link with an axis parallel to the
pivot axis of said arm (50).
9. The bed base according to one of the preceding claims, characterized in that each longitudinal edge of the lying surface is covered with an elastically deformable
elongated element (7), called cord, making it possible to conceal said longitudinal
edge.
10. The bed base according to claim 9, characterized in that each cord (7) has a generally U-shaped cross-section.
11. The bed base according to claim 10, characterized in that each branch of the U also has, on the other side of the U, a recess (71) for facilitating
the fastening by staples of the part of the branch of the U on the corresponding longitudinal
edge of the lying surface.
12. The bed base according to claim 11, characterized in that each cord (7) has, for each branch of the U, a concealing lip (72) able to cover
the recess (71) of said branch of the U to conceal the staple(s) in the stapled state
of the cord on the corresponding longitudinal edge of the lying surface.
13. The bed base according to one of the preceding claims, characterized in that the lines of the stories a series of suspension elements (100), called flanges, each
have an elongated foam body (101) positioned on the panels (2, 20, 21, 23, 24, 41)
transverse to the longitudinal line of the lying surface, a stiffening blade (105),
such as a fiber glass blade, being inserted in the foam body (101) of each of said
flanges (100).