[0001] La présente invention concerne un nouveau procédé de traitement des fibres capillaire,
en particulier des cheveux.
[0002] Il est connu de lisser les fibres capillaires avec des pinces de lissage. Ces pinces
permettent d'obtenir un lissage des fibres kératiniques à température élevée sans
tirer sur les cheveux contrairement aux brushings. Cependant, pour obtenir un bon
aspect lissé, il est nécessaire d'effectuer plusieurs passages de la pince ce qui
allonge notablement le temps de traitement des cheveux. Par ailleurs, l'application
répétée des pinces plates de lissage peut engendrer une dégradation des fibres capillaires
due à la température d'application de la pince de lissage.
[0003] Il est aussi connu d'utiliser de la vapeur pour le traitement des cheveux, ce traitement
à la vapeur pouvant être associé à différents traitements cosmétiques capillaires.
En particulier, il est connu dans le domaine de la mise en plis (mise en forme non
permanente) un procédé de traitement des cheveux qui comprend l'application de vapeur
pendant un temps inférieur à 2 minutes à une température d'au moins 75°C sur des fibres
kératiniques maintenues sous tension mécanique et sur lesquelles on a au préalable
appliqué une composition cosmétique particulière comprenant par exemple, une huile,
une silicone, des colorants d'oxydation, des colorants naturels, des colorants directs
et autres. On peut citer à titre d'exemples les documents
EP 659 395,
EP 659 393,
EP 659 396,
EP 659 397,
US 2004/0000319.
[0004] Il est d'autre part connu de traiter les cheveux avec des pinces à lisser délivrant
de la vapeur d'eau. Cependant, ces pinces ne permettent pas d'obtenir un effet cosmétique
satisfaisant car la chaleur dispensée par ces pinces est moins importante que celle
dispensée par les pinces de lissage classiques. On peut notamment citer le document
WO 2004/002262 qui décrit un procédé mettant eh oeuvre un tel procédé, la vapeur dispensée comprenant
de plus un produit cosmétique de mise en forme non volatile.
[0005] Ces procédés bien qu'améliorant les propriétés cosmétiques et visuelles des fibres
capillaires sont longs et souvent difficiles à mettre en oeuvre. L'effet cosmétique
obtenu est de plus non rémanent au lavage.
[0006] Ainsi le but de la présente invention est de développer un nouveau procédé de traitement
des fibres kératiniques qui permet d'obtenir une amélioration des propriétés cosmétiques
et visuelles des fibres capillaires avec des procédés faciles et rapides à mettre
en oeuvre, et qui sont rémanents à au moins un lavage.
[0007] Ce but est atteint par la présente invention qui a pour objet un procédé de traitement
des fibres capillaires selon la revendication 1.
[0008] Pour une mèche de fibres capillaires traitée, l'étape d'application de vapeur et
l'étape dé mise en forme ne se font pas simultanément sur une même portion de fibres
capillaires, ces deux étapes pouvant néanmoins être misses en oeuvre avec un même
appareil configuré pour mettre en oeuvre successivement ces deux étapes. Alternativement,
deux appareils distincts peuvent être utilisés pour mettre en oeuvre ces étapes dissociées.
[0009] Le procédé de la présente invention permet en particulier d'obtenir une mise en forme
rapide des fibres capillaires tout en améliorant leurs propriétés cosmétiques. Par
ailleurs, le procédé de la présente invention permet d'obtenir une amélioration des
propriétés cosmétiques rémanente à au moins un lavage et du confort d'application
pour l'utilisateur.
[0010] Les fibres capillaires traitées par le procédé de l'invention présentent ainsi un
lissage amélioré avec un aspect plus brillant que celui obtenu avec le procédés de
la technique et ceci même en l'absence d'actifs cosmétiques additionnels.
[0011] Dans la cadre de la présente invention, on entend par « fibres capillaires », des
fibres kératiniques telles que les cheveux ou des fibres synthétiques appelées « extensions
» qui sont destinées à être rapportées sur la chevelure d'une personne par différents
moyens notamment par collage et ceci afin de modifier l'aspect de la chevelure naturelle
d'une personne par exemple, en modifiant le volume, la couleur ou l'aspect de la chevelure.
[0012] L'application de la vapeur peut être mise en oeuvre avant ou après l'étape de mise
en forme des fibres capillaires. Selon un mode de réalisation particulier, la mise
en forme des fibres capillaires est effectuée après le traitement à la vapeur de ces
fibres capillaires.
[0013] L'application de la vapeur peut être répétée plusieurs fois sur les mêmes fibres,
cependant, il est possible d'obtenir un très bon résultat cosmétique après une seule
application de vapeur.
[0014] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la quantité de vapeur est
comprise entre 1 et 4 g/min.
[0015] Selon on mode de réalisation, particulier, la vapeur d'eau qui est appliquée sur
les cheveux contient un ou plusieurs ingrédients et/ou actifs cosmétiques tels qu'un
parfum, un actif de mise en forme ou de conditionnement, etc.
[0016] L'application de la vapeur peut être mise en oeuvre à l'aide de tout appareil connu
en soi pour générer la quantité de vapeur utile dans le procédé de l'invention. Selon
un mode de réalisation particulier, cet appareil est portable, c'est à dire que le
réservoir permettant de générer la vapeur est en contact avec la partie du dispositif
comprenant les orifices de distribution de la vapeur
[0017] L'étape de mise en forme des fibres capillaires peut être mise en oeuvre avec tout
type de moyens connus de la technique permettant d'obtenir une température sur les
fibres d'au moins 50°C. Les moyens de mise en forme des fibres capillaires sont par
exemple des dispositifs présentant une surface chauffante apte à venir en contact
avec les fibres capillaires et à appliquer sur ces fibres une tension, même légère,
permettant de lisser, coiffer, démêler les fibres capillaires.
[0018] Selon un mode de réalisation particulier du procédé de l'invention, la température
de mise en forme est supérieure à 90°C, de préférence entre 90°C et 230°C, notamment
entre 150 et 200°C.
[0019] Selon une variante, l'étape de mise en forme est mise en oeuvre aux moyens de pinces
de lissage. Notamment, on peut citer les pinces plates de lissage décrites dans les
brevets
US5957140,
US5046516,
US7044139,
US5223694,
US5091629.
[0020] Bien que la mise en forme, notamment le lissage des fibres capillaires, puisse être
mise en oeuvre plusieurs fois, on obtient des résultats déjà très satisfaisants avec
un seul passage de la pince de lissage.
[0021] Le procédé de la présente invention permet notamment lorsque l'application de la
vapeur est mise en oeuvre avant la mise en forme, d'hydrater suffisamment les fibres
pour réduire la dégradation de celles-ci lors de la mise en oeuvre de la mise en forme
à une température supérieure à 50°C.
[0022] Lorsque l'application de la vapeur a lieu après la mise en forme, la vapeur vient
réhydrater les fibres réduisant de la même façon la dégradation de fibres capillaires.
[0023] De façon préférée, l'étape de mise en forme est mise en oeuvre après le traitement
à la vapeur.
[0024] Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention comprend de plus
une étape de traitement cosmétique des fibres capillaires au moyen d'une composition
comprenant un ou plusieurs actifs cosmétiques.
[0025] Cette étape de traitement cosmétique peut être mise en oeuvre avant ou après l'application
de la vapeur et/ou avant ou après la mise en forme des fibres capillaires. Il faut
en particulier noter que cette étape de traitement cosmétique n'est pas mise en oeuvre
simultanément à l'application de la vapeur.
[0026] Selon une première variante, le procédé de l'invention comprend dans l'ordre l'étape
de traitement cosmétique, suivi de l'application de la vapeur puis de la mise en forme
des fibres capillaires.
[0027] Selon une seconde variante, le procédé de l'invention comprend dans l'ordre l'application
de la vapeur, suivi de la mise en forme des fibres capillaires, puis de l'étape de
traitement cosmétique.
[0028] Selon une troisième variante, le procédé de l'invention comprend dans l'ordre l'application
de la vapeur, suivi de l'étape de traitement cosmétique puis de l'étape de la mise
en forme des fibres capillaires.
[0029] Selon ces deux variantes, le procédé de l'invention peut comprendre une seconde étape
de traitement en post ou prétraitement des fibres capillaires, identique ou différente
de la première étape de traitement cosmétique.
[0030] L'étape de traitement cosmétique peut être une étape de soin des fibres capillaires,
qui peut être suivie ou non d'un rinçage, une étape de lavage des fibres, une étape
de mise en forme ou de la maitrise de la forme par exemple au moyen d'un gel fixant,
d'une mousse de mise en forme, d'une laque, d'un après shampooing non rincé sous forme
de crème, une étape de coloration permanente, semi permanente ou temporaire, une étape
de déformation permanente au moyen d'un agent réducteur et éventuellement d'un agent
fixateur, une étape de défrisage alcalin à la soude ou avec du carbonate de guanidine.
[0031] A titre d'agents cosmétiques actifs, on peut citer les précurseurs de coloration,
les colorants directs, les polymères siliconés ou non, fixants ou non, les huiles
minérales, végétales ou de synthèse, les cires, les agents réducteurs, les oxydants,
les filtres UV, les agents conditionneurs, les agents anti-radicaux libres, les agents
sequestrants ou stabilisants, les antioxidants, les conservateurs, les acidifiants,
les agents alcalins, les parfums, les silicones volatiles ou non, les polymères réactifs
ou inertes chimiquement, les pigments, les particules solides organiques ou minérales,
les épaississants, les vitamines, les extraits végétaux, les agents pro-pénétrants
ou de gonflement de la fibre.
[0032] A titre d'exemple, on peut citer en particulier les agents cosmétiques cationiques
non polymériques, non colorantes, contenant un ou plusieurs motifs cationiques et
présentant une ou plusieurs chaînes grasses.
[0033] Par non colorant, on entend ne présentant pas dans sa structure de chromophore présentant
des maximum d'absorption dans le visible.
[0034] Par chaîne grasse, on entend au sens de la présente invention, toute chaîne hydrocarbonée
comprenant au moins 8 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone.
[0035] Le ou les agents cosmétiques cationiques définis ci-dessus peuvent être choisis parmi
les groupements amines primaires, secondaires, tertiaires et quaternaires, aliphatiques
ou cycliques. De préférence, les groupements amines sont quaternaires.
[0036] Ainsi, le ou les agents cosmétiques cationiques utilisés selon l'invention sont généralement
choisies parmi les tensioactifs cationiques.
[0037] A titre d'exemple, on peut citer les sels d'amines grasses primaires, secondaires
ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées ; les sels d'ammonium quaternaire
avec charge non incluse dans un cycle et sans fonction ester ; les dérivés quaternaires
d'imidazoline ; les sels de diammonium quaternaire ; les sels d'ammonium quaternaire
à fonction(s) ester ; et/ou l'un de leurs mélanges.
[0038] Les sels d'ammonium quaternaires avec charge non incluse dans un cycle et sans fonction
ester sont par exemple :
- ceux qui présentent la formule générale (I) suivante :
dans laquelle les radicaux R1 à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique,
linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique
tel que aryle en C6-C30 ou alkyl(C1-C6)aryle(C6-C30). Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment
l'oxygène, l'azote, le soufre, les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple
choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, polyoxyalkylène(C2-C6), alkylamide, alkyl(C12-C22)amido alkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone; X est un
anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C6)sulfates, alkyl(C1-C6)- ou alkyl(C1-C6)aryl(C6-C30)-sulfonates, De préférence R1 et R2 désignent un alkyle en C1-C4, ou un hydroxyalkyle en C1-C4.
- les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple celui de formule
(II) suivante :
dans laquelle R6 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone,
R7 représente un radical alkyle en C1-C6 ou hydroxyalkyle en C1-C6, X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates,
alkyl (C1-C6)sulfates, alkyl(C1-C6)- ou alkyl(C1-C6)aryl(C6-C30)Sulfonates, x désignant un entier allant de 0 à 100, de préférence de 0 à 20. Comme
composé de formule (II), on peut citer le Quatemium-56.
- les sels de diammonium quaternaire de formule (III) :
dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R10, R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant
de 1 à 4 atomes de carbone, et X-est un anion choisi dans le groupe des halogénures,
acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. Des sels de diammonium quaternaire
de formule (III) convenant à l'invention comprennent notamment le chlorure de propanesuif
diammonium.
- les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, par exemple
ceux de formule (IV) suivante :
dans laquelle :
- R15 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ;
- R16 est choisi parmi :
- le radical
- les radicaux R20 hydrocarbonés en C1-C22 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés,
- l'atome d'hydrogène,
- R18 est choisi parmi :
- le radical
- les radicaux R22 hydrocarbonés en C1-C6 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés,
- l'atome d'hydrogène,
- R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés;
- n, p et r, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ;
- y est un entier valant de 1 à 10 ;
- x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ;
- X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique.
[0039] Les radicaux alkyles R
15 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires.
[0040] De préférence R
15 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthylé ou dihydroxypropyle et plus particulièrement
un radical méthyle ou éthyle.
[0041] Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10.
[0042] Lorsque R
16, est un radical R
20 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone ou court et
avoir de 1 à 3 atomes de carbone.
[0043] Lorsque R
18 est un radical R
22 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone.
[0044] De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1.
[0045] Avantageusement, y est égal à 1.
[0046] De préférence, n, p et r, identiques ou différents, valent 2 ou 3 et encore plus
particulièrement sont égaux à 2.
[0047] L'anion est de préférence un halogénure. (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate
plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate,
le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate
ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester.
[0048] L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate.
[0049] Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires.
[0050] Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (I) on préfère, d'une part, les
chlorures de tétraalkylammonium comme par exemple les chlorures d'alkyltriméthylammonium,
dans lesquels le radical alkyl comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier
les chlorures de béhényl-triméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéaryl
ammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium
ou le chlorure de stéaramido-propyldiméthyl (myristyl acétate) ammonium commercialisé
sous la dénomination "CERAPHYL 70" par la société VAN DYK.
[0051] On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester
décrits dans le brevet
US-A-4874554.
[0052] Des sels d'ammonium quaternaire de formule (IV) convenant à l'invention comprennent
notamment le dipalmitoyléthyl hydroxyéthylmmonium méthosulfate, commercialisé par
la société STEPAN sous la référence STEPANQUAT GA 90.
[0053] Les molécules cationiques préférées utilisables dans la composition selon l'invention
sont les composés de formule (I) ou de formule (IV).
[0054] On préférera le chlorure de cétyl triméthyl ammonium.
[0055] Comme expliqué précédemment, la ou les molécules cationiques peuvent également être
choisies parmi les protéines cationiques.
[0056] La ou les agents cosmétiques cationiques représentent avantageusement de 0,1% à 10%
en poids du poids total de la composition, sous réserve que si l'agent cosmétique
cationique est un sel de tétraalkylammonium ne contenant qu'une seule chaîne grasse,
il soit présent à une teneur supérieure ou égale à 1 % en poids par rapport au poids
total de la composition. De préférence, la ou les agents cosmétiques cationiques utilisés
dans l'invention, quelle que soit leur nature, représentent de 1 à 10%, mieux de 1
à 5%, en poids du poids total de la composition.
[0057] Selon un mode de réalisation particulier, lorsque le ou les agents cosmétiques cationiques
comporte deux chaînes grasse, elle ne comporte aucune fonction amide.
[0058] A titre d'exemple, on peut citer comme agent cosmétique utile dans le procédé de
l'invention, les polymères cationiques non colorants, non dérivés d'un sucre ou d'une
silicone, présentant une densité de charge cationique supérieure à 1,5 meq/g.
[0059] La densité de charge peut être déterminée selon la méthode Kjedahl. Elle est mesurée
en général à un pH de l'ordre de 3 à 9.
[0060] De préférence, les polymères cationiques utilisés dans la présente invention présentent
une densité de charge cationique inférieure à 10 meq/g.
[0061] Par "polymère cationique", on entend tout polymère contenant des groupements cationiques
et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques.
[0062] Par non colorant, on entend ne présentant pas dans sa structure de chromophore présentant
un maximum d'absorption dans le visible.
[0063] Par non dérivé d'un sucre ou d'une silicone, on entend ne comprenant pas dans sa
structure de motif sucre (mono, oligo ou polysaccharide) ou de motif contenant un
ou plusieurs atomes de silicium.
[0064] Les polymères cationiques utilisables conformément à la présente invention peuvent
être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques
des cheveux traités par des compositions détergentes, à savoir notamment ceux décrits
dans la demande de brevet
EP-A-0337354 et dans les demandes de brevets français
FR-A-2270846,
2383660,
2598611,
2470596 et
2519863.
[0065] Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs
comportant des groupements amine primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires
pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un
substituant latéral directement relié à celle-ci.
[0066] Les polymères cationiques utilisés ont une masse moléculaire moyenne en poids supérieure
à 10
5, de préférence supérieure à 10
6 et mieux encore comprise entre 10
6 et 10
8.
[0067] De préférence, les polymères cationiques ne sont pas des polyuréthanes.
[0068] Parmi les polymères cationiques utilisables selon l'invention, on peut citer plus
particulièrement les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire.
Ce sont des produits connus.
[0069] Les polymères du type polyamine, polyaminoamide, polyammonium quaternaire, que l'on
peut utiliser dans la composition de la présente invention, sont ceux décrits dans
les brevets français n
os 2505348 et
2542997. Parmi ces polymères, on peut citer :
- (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques
et comportant au moins un des motifs de formules suivantes:
dans lesquelles:
R1 et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle
ayant de 1 à 6 atomes de carbone, et de préférence un groupe méthyle ou éthyle ;
R3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un groupe CH3 ;
les symboles A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire
ou ramifié, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de
carbone, ou un groupe hydroxyalkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ;
R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de
carbone ou un groupe benzyle, et de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes
de carbone ;
X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel qu'un anion méthosulfate
ou un halogénure comme le chlorure ou le bromure.
Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs
dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides,
diacétone-acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'atome d'azote
par des groupes alkyle inférieur (C1-C4), des groupes dérivés des acides acryliques ou méthacryliques ou de leurs esters,
de vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, d'esters vinyliques.
Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer :
- les copolymères d'acrylamide et de méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisé
au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle,
- les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthyl-ammonium
décrits, par exemple, dans la demande de brevet EP-A-080976,
- les copolymères d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyl-triméthylammonium,
- les copolymères vinylpyrrolidone/acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés
ou non. Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2077143 et 2393573,
- les terpolymères méthacrylate de diméthylaminoéthyle/ vinylcaprolactame/vinylpyrrolidone,
- les copolymères vinylpyrrolidone/méthacrylamidopropyl-di-méthylamine,
- les copolymères vinylpyrrolidone/méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé,
et
- les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate
quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec
le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homo ou
la copolymérisation étant suivie d'une réticulation par un composé à insaturation
oléfinique, en particulier le méthylène bis acrylamide. On peut plus particulièrement
utiliser un copolymère réticulé acrylamide/chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium
(20/80 en poids) sous forme de dispersion contenant 50% en poids dudit copolymère
dans de l'huile minérale. Cette dispersion est commercialisée sous le nom de « SALCARE® SC 92 » par la Société CIBA. On peut également utiliser un homopolymère réticulé
du chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium contenant environ 50 % en poids
de l'homopolymère dans de l'huile minérale ou dans un ester liquide. Ces dispersions
sont commercialisées sous les noms de « SALCARE® SC 95 » et « SALCARE® SC 96 » par la Société CIBA.
- (2) Les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de groupes divalents alkylène
ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par
des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques,
ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels
polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2 162 025 et 2 280 361.
- (3) Les polyaminoamides solubles dans l'eau, préparés en particulier par polycondensation
d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés
par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un
dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine,
un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un
composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium,
d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un
diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des
proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polyaminoamide ; ces
polyaminoamides peuvent être alkylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions
amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les
brevets français 2252840 et 2368508.
- (4) Les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalkylènes-polyamines
avec des acides polycarboxyliques, suivie d'une alkylation par des agents bifonctionnels.
On peut citer, par exemple, les polymères acide adipique/dialkylaminohydroxyalkyl-dialkylènetriamine
dans lesquels le groupe alkyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence
un groupe méthyle, éthyle, propyle, et le groupe alkylène comporte de 1 à 4 atomes
de carbone, et désigne de préférence le groupe éthylène. De tels polymères sont notamment
décrits dans le brevet français 1 583 363.
Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl-diéthylène-triamine.
- (5) Les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène-polyamine comportant deux
groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire, avec un acide
dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques
saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre la polyalkylène-polylamine
et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1 ; le polyaminoamide
en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine
par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide, compris entre 0,5 :
1 et 1,8 : 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains
3 227 615 et 2 961 347.
- (6) Les cyclopolymères d'alkyldiallylamine ou de dialkyldiallylammonium tels que les
homopolymères ou copolymères comportant, comme constituant principal de la chaîne,
des motifs répondant aux formules (Ia) ou (Ib) :
dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ; R12 désigne un atome drhydrogène ou un groupe méthyle ; R10 et R11 indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes
de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence
1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (C1-C4), ou alors R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des
groupements hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate,
bisulfite, sulfate, phosphate. Ces polymères sont notamment décrits dans le brevet
français 2 080 759 et dans son certificat d'addition 2 190 406.
R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle ayant
de 1 à 4 atomes de carbone.
Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement l'homopolymère
de diméthyldiallyl-ammonium notamment le chlorure de diméthyldiallylammonium vendu
sous la dénomination "MERQUAT® 100" par la société NALCO (et ses homologues de faibles masses moléculaires moyenne
en poids), les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide
commercialisés sous la dénomination "MERQUAT® 550" et les copolymères de diallyldiméthylammonium et d'acide acrylique tels que
le "MERQUAT® 295" commercialisé par la société NALCO.
- (7) Les polymères de diammonium quaternaire par exemple ceux contenant des motifs
récurrents répondant à la formule (II) suivant :
dans laquelle :
R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des groupes aliphatiques, alicycliques ou
arylaliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des groupes hydroxyalkylaliphatiques
inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés
des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote,
ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un groupe alkyle en C1-C6, linéaire ou ramifié, substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou
-CO-O-R17-E ou -CO-NH-R17-E où R17 est un groupe alkylène et E un groupement ammonium quaternaire ;
A1 et B1 représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone,
pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés
à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou
un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone,
disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle; ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester,
et
X- désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que acétate, borate,
citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate, méthosulfate ou un halogénure
comme le chlorure ou le bromure,
A1, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle
pipérazinique ; en outre, si A1 désigne un groupe alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé,
B1 peut également désigner un groupement :
-(CH2)n-CO-E'-OC-(CH2)n-
dans lequel E' désigne :
- a) un reste de glycol de formule -O-Z-O-, où Z désigne un groupe hydrocarboné linéaire
ou ramifié, ou un groupement répondant à l'une des formules suivantes :
-(CH2-CH2-O)x-CH2-CH2-
-[CH2-CH(CH3)-O]y-CH2-CH(CH3)-
où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation
défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation
moyen ;
- b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ;
- c) un reste de diamine bis-primaire de formule -NH-Y-NH-, où Y désigne un groupe hydrocarboné
linéaire ou ramifié, ou bien le groupe divalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ;
- d) un groupement uréylène de formule -NH-CO-NH-.
De préférence, X- est un anion tel que halogénure et notamment le chlorure ou le bromure.
Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français 2 320 330, 2 270 846, 2 316 271, 2 336 434 et 2 413 907 et les brevets US 2 273 780, 2 375 853, 2 388 614, 2 454 547, 3 206 462, 2 261 002, 2 271 378, 3 874 870, 4 001 432, 3 929 990, 3 966 904, 4 005 193, 4 025 617, 4 025 627, 4 025 653, 4 026 945 et 4 027 020.
On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs
récurrents répondant à la formule :
dans laquelle R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, désignent un groupe alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1
à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ
et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que défini ci-dessus.
Un composé de formule (III) particulièrement préféré est celui pour lequel R13, R14, R15 et R16, représentent un radical méthyle et n = 3, p = 6 et X = Cl, dénommé Hexadimethrine
chloride selon la nomenclature INCl (CTFA).
- (8) Les polymères de polyammonium quaternaire constitués de motifs de formule (IV)
:
dans laquelle :
R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle,
éthyle, propyle, β-hydroxyéthyle, β-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que
R18, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène,
r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6,
q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34,
X- désigne un anion tel qu'un halogénure,
A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-O-CH2-CH2-.
De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A-122 324.
- (9) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par
exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat® FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F.
[0070] D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l'invention sont des
polyalkylèneimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères contenant
des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d'épichlorhydrine,
et des polyuréylènes quaternaires.
[0071] Selon une variante préférée, les polymères cationiques utilisables selon l'invention
présentent une charge cationique permanente correspondant à la présence de motifs
comportant des groupements amines quaternaires.
[0072] De préférence, les polymères cationiques de l'invention sont choisis parmi les cyclopolymères
de dialkyldiallylammonium et les polymères de diammonium quaternaire de formule (II).
[0073] Le ou les polymères cationiques représentent avantageusement de 0,1 à 10%, mieux
de 0,2 à 8%, en poids du poids total de la composition.
[0074] L'étape de traitement cosmétique peut être mise en oeuvre à partir d'une composition
sous la forme d'une lotion, épaissie ou non, d'une crème, d'un gel, ou de toute autre
forme appropriée.
[0075] Les compositions utilisées sont généralement des compositions aqueuses pouvant contenir
des ingrédients habituellement utilisés dans les compositions cosmétiques, tels que
des solvants, des agents tensioactifs, des épaississants, des agents conservateurs,
des parfums ou tout autre additif utilisé dans ce type de composition.
[0076] Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention peut comprendre
une étape finale supplémentaire de mise en forme, par exemple une étape de lissage,
notamment si l'étape précédente est une étape de traitement cosmétique.
[0077] Les exemples qui suivent illustrent le procédé de l'invention mis en oeuvre dans
plusieurs applications cosmétiques capillaires.
EXEMPLE 1
[0078] Des mèches de cheveux sont lavées et essorées. Un pré séchage des cheveux est alors
mis en oeuvre jusqu'à obtenir un séchage d'environ 80%.
[0079] Sur ces mèches pré-séchées, on applique de la vapeur avec un débit de l'ordre de
3g/min, cette application de vapeur étant suivie de l'étape de mise en forme/lissage
au moyen d'une pince lissante chauffée à au moins 100°C. Ce traitement est effectué
mèche à mèche sur l'ensemble de la chevelure.
[0080] On applique ensuite une coloration d'oxydation permanente de nuance 5.64 (chatain
clair rouge cuivré de la gamme Majirouge) qui consiste à appliquer sur les fibres
capillaires une ou plusieurs bases d'oxydation et un ou plusieurs coupleurs bien connus,
du domaine de la coloration permanente, en présence d'un agent oxydant (peroxyde d'hydrogène).
[0081] Parallèlement, on réalise à nouveau l'essai ci-dessus mais sans mettre en oeuvre
l'étape d'application de vapeur ni l'étape de mise en forme dans les conditions précédentes
mais en effectuant un lissage avec une pince de lissage chauffante classique
[0082] On observe que les cheveux traités avec la vapeur sont plus brillants et plus lisses
que ceux traités uniquement avec la pince de lissage chauffante classique.
[0083] Après plusieurs shampooings, on constate une meilleure ténacité de la couleur sur
les cheveux traités avec la vapeur.
EXEMPLE 2
[0084] Sur des mèches de cheveux lavés et essorés, on applique au pinceau une crème réductrice
comprenant comprenant des sels d'acide thioglycolique. Après le temps de pose, les
mèches sont à nouveau rincées puis essorées et préséchées à 80% au sèche-cheveux.
[0085] Sur ces fibres pré-séchées, on applique de la vapeur dans les conditions définies
précédemment, cette application de vapeur étant suivie de l'étape de mise en forme/lissage
au moyen d'une pince lissante chauffée à au moins 100°C. Ce traitement est effectué
mèche à mèche sur l'ensemble de la chevelure.
[0086] On applique ensuite le fixateur sur la totalité de la chevelure. Après un temps de
pose, les mèches sont rincées, essorées et séchées.
[0087] Parallèlement, on réalise à nouveau l'essai ci-dessus mais sans mettre en oeuvre
l'étape d'application de vapeur ni l'étape de mise en forme dans les conditions précédentes
mais en effectuant un lissage avec une pince de lissage chauffante classique
[0088] On observe que les cheveux traités avec le procédé de l'invention sont plus brillants
et plus lisses au toucher et visuellement. Les cheveux sont de plus nettement mieux
défrisés avec le procédé de l'invention.
[0089] Après plusieurs shampooings, on constate que l'effet lissant persiste lorsqu'il a
été obtenu avec le procédé de l'invention.
EXEMPLE 3
[0090] Sur des mèches de cheveux lavées et essorées, on applique le soin «Ciment thermique»
de Kerastase qui est un produit de soin non rincé comprenant des silicones et des
tensio-actifs cationiques. Un pré séchage des mèches est alors mis en oeuvre jusqu'à
obtenir un séchage d'environ 80%.
[0091] Sur ces mèches pré-séchées, on applique de la vapeur dans les conditions définies
précédemment, cette application de vapeur étant suivie de l'étape de mise en forme/lissage
au moyen d'une pince lissante chauffée à au moins 100°C.
[0092] Parallèlement, on réalise à nouveau l'essai ci-dessus mais sans mettre en oeuvre
l'étape d'application de vapeur ni l'étape de mise en forme dans les conditions précédentes
mais en effectuant un lissage avec une pince de lissage chauffante classique
[0093] On observe que les mèches traitées selon le procédé de la présente invention sont
plus brillants et plus lisses au toucher et visuellement. Les cheveux sont nettement
mieux lissés.
[0094] Après plusieurs shampooings, on constate que l'effet lissant persiste lorsqu'il a
été obtenu avec le procédé de l'invention.
EXEMPLE 4
[0095] Sur des mèches de cheveux lavées et essorées, on applique un après shampoing « Nutricéramide
« de la marque Elsève. Après le temps de pose, les mèches sont rincées puis essorées
et préséchées à 80% au sèche-cheveux.
[0096] Sur ces mèches pré-séchées, on applique de la vapeur dans les conditions définies
précédemment cette application de vapeur étant suivie de l'étape de mise en forme/lissage
au moyen d'une pince lissante chauffée à au moins 100°C.
[0097] Parallèlement, on réalise à nouveau l'essai ci-dessus mais sans mettre en oeuvre
l'étape d'application de vapeur ni l'étape de mise en forme dans les conditions précédentes
mais en effectuant un lissage avec une pince de lissage chauffante classique
[0098] On observe que les mèches traitées avec le procédé de la présente invention sont
plus brillants et plus lisses au toucher et visuellement. Les mèches sont nettement
mieux lissées.
[0099] Après plusieurs shampooings, on constate que l'effet lissant persiste lorsqu'il a
été obtenu avec le procédé de l'invention.
EXEMPLE 5
[0100] Des mèches de cheveux sont lavées et essorées. Un pré séchage des cheveux est alors
mis en oeuvre jusqu'à obtenir un séchage d'environ 80%.
[0101] Sur ces mèches pré-séchées, on applique de la vapeur dans les conditions définies
dans la présente invention, cette application de vapeur étant suivie de l'étape de
mise en forme/lissage au moyen d'une pince lissante chauffée à au moins 100°C. Ce
traitement est effectué mèche à mèche sur l'ensemble de la chevelure.
[0102] Parallèlement, on réalise à nouveau l'essai ci-dessus mais sans mettre en oeuvre
l'étape d'application de vapeur en effectuant un lissage avec une pince de lissage
chauffante classique sans application de vapeur
[0103] On observe que les cheveux traités avec la vapeur sont plus brillants et plus lisses
que ceux traités uniquement avec la pince de lissage chauffante classique.
1. Method for treating hair fibres which comprises:
the application to hair fibres of steam in an amount of less than 5 g/min,
the shaping with a smoothing iron of these hair fibres at a temperature of between
90°C and 230°C,
the shaping being carried out after the stage of application of steam.
2. Method according to Claim 1, in which the amount of steam used is between 1 and 4
g/min.
3. Method according to Claim 1, in which the smoothing is carried out in a single pass
per treated lock of hair fibres.
4. Method according to any one of the preceding claims, comprising a single application
of steam per lock of treated hair fibres.
5. Method according to any one of the preceding claims, in which the steam comprises
one or more cosmetic active principles and/or ingredients.
6. Method according to any one of the preceding claims, additionally comprising a stage
of cosmetic treatment of the hair fibres using a composition comprising one or more
cosmetic active principles.
7. Method according to Claim 6, comprising, in order, the cosmetic treatment stage, followed
by the stage of application of steam and then by the stage of shaping the hair fibres.
8. Method according to Claim 6, comprising, in order, the stage of application of steam,
followed by the stage of shaping the hair fibres and then by the cosmetic treatment
stage.
9. Method according to Claim 6, comprising, in order, the application of the steam, followed
by the cosmetic treatment stage and then by the stage of shaping the hair fibres.
10. Method according to either one of Claims 6 and 7, in which the cosmetic treatment
stage is selected from a stage of caring for the hair fibres, a stage of washing the
fibres, a stage of shaping, a stage of permanent, semipermanent or temporary dyeing,
a stage of permanent deformation using a reducing agent and optionally a fixative,
and a stage of alkaline straightening with sodium hydroxide or with guanidine carbonate.