(19) |
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(11) |
EP 2 929 604 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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01.02.2017 Bulletin 2017/05 |
(22) |
Date de dépôt: 05.12.2013 |
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(86) |
Numéro de dépôt: |
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PCT/EP2013/075701 |
(87) |
Numéro de publication internationale: |
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WO 2014/086939 (12.06.2014 Gazette 2014/24) |
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(54) |
ÉCLATEUR DE COMMUTATION COAXIAL
KOAXIALE SCHALTFUNKENSTRECKE
CO-AXIAL COMMUTATION SPARK GAP
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL
NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR |
(30) |
Priorité: |
07.12.2012 FR 1261756
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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14.10.2015 Bulletin 2015/42 |
(73) |
Titulaire: ENE29 S.à r.l. |
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2453 Luxembourg (LU) |
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(72) |
Inventeurs: |
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- DELCHAMBRE, Michael
F-31100 Toulouse (FR)
- MONCHO, Salvador
F-92240 Malakoff (FR)
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(74) |
Mandataire: Cabinet BARRE LAFORGUE & associés |
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35, rue Lancefoc 31000 Toulouse 31000 Toulouse (FR) |
(56) |
Documents cités: :
DE-A1- 3 005 040 US-A- 3 087 091
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US-A- 2 817 036
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention concerne un éclateur de commutation capable de transférer en une fraction
de seconde un courant de très haute intensité sous très haute tension entre ses électrodes,
et plus particulièrement un tel éclateur comportant deux électrodes coaxiales traversant
l'éclateur de bout en bout.
[0002] Les éclateurs de commutation sont en général employés dans des applications telles
que le générateur de Marx ou autre montage de très haute tension, par exemple en association
avec des condensateurs permettant de stocker l'énergie électrique, et de la restituer
sous la forme d'un courant de très haute intensité sous très haute tension.
[0003] On connaît par exemple du document
EP 1 629 577 un tel éclateur comportant deux électrodes allongées en vis-à-vis entre lesquelles
se développe un arc électrique, le déclenchement de l'arc électrique pouvant s'effectuer
par le dépassement d'un seuil de tension entre les électrodes ou par l'application
d'une tension sur une électrode de déclenchement.
[0004] Le document
US 3 087 091 décrit toutes les caractéristiques du préambule de la revendication 1.
[0005] On a cependant constaté que dans des applications telles que le générateur de Marx,
de nombreux éclateurs devaient être mis en association, par exemple en montage parallèle,
avec de nombreux condensateurs, et qu'il en résultait une grande complexité de câblage
notamment pour reprendre l'anode de l'éclateur vers l'anode des condensateurs voisins.
[0006] Par ailleurs, les éclateurs tels que celui précité sont d'une organisation interne
complexe du fait de la troisième électrode de déclenchement. Lorsqu'ils sont utilisés
avec un déclenchement par dépassement d'un seuil d'auto-amorçage de l'éclateur, ils
sont difficilement réglables.
[0007] La présente invention vise à fournir un éclateur de commutation qui soit simple à
réaliser.
[0008] L'invention vise également à fournir un tel éclateur qui soit simple à associer avec
des condensateurs montés en parallèle.
FEUILLE MODIFIÉE
[0009] L'invention vise en outre à fournir un tel éclateur dans lequel l'usure des électrodes
est minimisée.
[0010] L'invention vise encore à fournir un tel éclateur dont l'encombrement est réduit
pour une même puissance de commutation.
[0011] Pour ce faire, l'invention concerne un éclateur de commutation comportant au moins
une première électrode et une deuxième électrode électriquement conductrices comportant
chacune une zone d'arc placée en regard de la zone d'arc de l'autre électrode, les
électrodes étant adaptées pour être reliées aux bornes d'une source de potentiel,
caractérisé en ce que l'éclateur présente une forme générale tubulaire, ladite première
électrode formant un corps cylindrique de l'éclateur, ouvert à ses deux extrémités
et ladite deuxième électrode, dite électrode centrale, cylindrique et coaxiale à la
première présentant une continuité électrique sur toute sa longueur et s'étendant
dans l'axe de l'éclateur au moins d'une extrémité à l'autre du corps cylindrique.
[0012] Grâce à cette forme cylindrique à électrode centrale, il est possible d'accéder aux
deux électrodes à chaque extrémité de l'éclateur. De plus, en utilisant des condensateurs
de forme analogue c'est-à-dire comportant une anode centrale et une cathode externe,
il devient très facile de réaliser un montage dans lequel l'éclateur de commutation
et les condensateurs sont en parallèle par simple emboîtement.
[0013] Dans l'ensemble de la présente description, on considère que l'éclateur est branché
de telle sorte que le pôle positif du générateur de tension alimentant le montage
soit connecté à l'électrode centrale de l'éclateur et on se réfère à cette électrode
ainsi qu'à ses éléments connectés sous le terme d'anode ou anodique. Par opposition,
le corps cylindrique de l'éclateur est connecté au pôle négatif du générateur de tension
et on se réfère à cette électrode ainsi qu'à ses éléments connectés sous le terme
de cathode ou cathodique. Bien entendu, ceci ne préjuge pas du branchement réel de
l'éclateur, les pôles de celui-ci pouvant être inversés sans pour autant sortir de
l'invention.
[0014] Selon l'invention, l'électrode centrale est maintenue à distance du corps de l'éclateur
par au moins un manchon comportant un isolateur traversé par l'électrode centrale.
Ainsi, un manchon de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur du
corps permet de centrer par rapport à celui-ci un isolateur en matériau diélectrique,
lui-même traversé par l'électrode centrale. D'autres manchons peuvent être prévus,
en fonction de la longueur de l'électrode centrale, pour maintenir celle-ci coaxialement
au corps.
[0015] Avantageusement et selon l'invention, au moins un desdits manchons est mobile par
rapport au corps de l'éclateur selon l'axe de celui-ci. Le déplacement du manchon
permet, le cas échéant, de déplacer l'électrode centrale selon l'axe de l'éclateur.
[0016] Avantageusement et selon l'invention, un desdits manchons comporte une garniture
électriquement reliée au corps de l'éclateur pour former la zone d'arc du corps. En
rapportant une garniture par exemple en matériau tel qu'un alliage de cuivre et de
tungstène sur un des manchons en contact électrique avec le corps de l'éclateur, on
obtient une zone d'arc sur laquelle l'arc électrique peut se former en minimisant
l'érosion de l'électrode.
[0017] Avantageusement et selon l'invention, l'électrode centrale comporte une garniture
adaptée pour former la zone d'arc de l'électrode centrale. De même, une garniture
en alliage de cuivre et de tungstène peut être montée sur l'électrode centrale, en
regard de la garniture connectée au corps, pour former la zone d'arc de l'électrode
centrale.
[0018] Avantageusement et selon l'invention, les zones d'arc sont des surfaces de révolution
coaxiales entre elles et d'axe confondu avec l'axe de l'éclateur. De cette manière,
un arc électrique se formant entre les zones d'arc présente une direction essentiellement
radiale par rapport à l'axe de l'éclateur et le champ magnétique lié au courant d'arc
entraîne celui-ci dans un mouvement de rotation autour de l'axe de l'éclateur, évitant
ainsi une usure prématurée d'un point particulier de la zone d'arc.
[0019] Avantageusement et selon l'invention, la forme des zones d'arc est adaptée pour qu'un
entrefer entre les zones d'arc soit variable en fonction de la position respective
de chaque manchon mobile. En conformant les garnitures respectives de l'électrode
centrale et du manchon connecté au corps de manière à ce que celles-ci présentent
des formes sensiblement cylindriques coaxiales avec des arêtes arrondies en regard
et écartées l'une de l'autre, l'entrefer ménagé entre ces arêtes présente une valeur
minimale lorsque ces arêtes sont dans un même plan transversal et s'accroît lorsque
la distance axiale entre le plan de chaque arête s'accroit.
[0020] Avantageusement et selon l'invention, l'éclateur comporte deux manchons définissant
entre eux un espace, dit espace de tir, à l'intérieur duquel se situent les zones
d'arc des deux électrodes. Dans ce mode de réalisation préférentiel, l'électrode centrale
est maintenue par deux manchons placés sensiblement à chaque extrémité du corps cylindrique.
La garniture formant la zone d'arc de l'électrode centrale est placée entre les deux
manchons, et l'un des deux manchons porte la garniture connectée au corps de l'éclateur,
en regard de la garniture de l'électrode centrale. Ainsi tout arc électrique déclenché
entre les deux zones d'arc des garnitures respectives de l'électrode centrale et du
corps est confiné dans l'espace délimité par les deux manchons.
[0021] Avantageusement et selon l'invention, les manchons sont munis de moyens d'étanchéité
permettant de remplir l'espace de tir avec un gaz sous pression. En plaçant par exemple
des joints toriques entre la face externe des manchons et la face interne du cylindre
du corps de l'éclateur, des douilles collées autour des tiges formant l'électrode
centrale, etc. on délimite une zone étanche entre les deux manchons qu'il est possible
de remplir avec un gaz inerte à forte constante diélectrique adapté pour la stabilisation
d'un arc électrique comme par exemple l'hexafluorure de soufre, ou encore de l'air
sec sous pression.
[0022] Avantageusement et selon l'invention, l'électrode centrale est montée fixe par rapport
à l'un des manchons et coulissante par rapport à l'autre. Pour permettre une grande
plage de réglage de l'entrefer, les deux manchons sont coulissants par rapport au
corps de l'éclateur. L'un des manchons porte la garniture en contact avec le corps
de l'éclateur et l'électrode centrale est montée fixe par rapport à l'autre manchon.
Ainsi en déplaçant chacun des deux manchons, on peut agir sur l'écartement de l'entrefer
en minimisant le déplacement des extrémités de l'électrode centrale.
[0023] Avantageusement et selon l'invention, les extrémités de l'électrode centrale sont
munies de moyens de connexion adaptés pour coopérer avec des moyens de connexion conjugués
portés par d'autres composants coaxiaux. En prévoyant une douille à l'une des extrémités
de l'électrode centrale et une broche à l'autre extrémité, il est possible de connecter
par exemple un ou plusieurs condensateurs présentant une forme coaxiale analogue,
de même muni d'une broche ou d'une douille en fonction des extrémités à laquelle ils
doivent être connectés.
[0024] L'invention concerne également un éclateur de commutation caractérisé en combinaison
par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après.
[0025] D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au vu de
la description qui va suivre et des dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe d'un éclateur selon l'invention,
- la figure 2 représente un détail de l'espace de tir d'un éclateur selon l'invention.
[0026] La figure 1 représente une vue en coupe de l'éclateur 1 selon l'invention. L'éclateur
1 comporte une première électrode 2 formant un corps 3 cylindrique en matériau conducteur.
Le choix du matériau dépend des conditions d'utilisation de l'éclateur 1 et peut être
laissé à l'appréciation de l'homme du métier parmi la plupart des métaux tels que
le cuivre, l'aluminium, l'acier inox ou non, éventuellement revêtus de couches de
protection (nickel, etc.).
[0027] Une deuxième électrode ou électrode centrale 4 s'étend coaxialement et au centre
du corps 3. L'électrode centrale 4 comprend, en partant de la droite de la figure
1, une broche de connexion 14 vissée ou montée en force à l'intérieur d'une pièce
de connexion 20 cylindrique insérée dans un isolateur 10, par exemple en céramique,
en verre, en résine ou en tout autre matériau présentant des caractéristiques diélectriques
adaptées. L'isolateur 10 présente une forme sensiblement cylindrique comportant sur
sa face extérieure une série d'ondulations radiales permettant d'augmenter le cheminement
électrique, comme connu dans la technique des isolateurs. L'isolateur 10 est traversé
par une tige 21 vissée d'une part dans la pièce de connexion 20 et d'autre part dans
un support d'électrode 22 cylindrique. La pièce de connexion 20 comporte un joint
à l'interface avec l'isolateur 10 de manière à réaliser une traversée étanche de celui-ci.
[0028] Le support d'électrode 22 porte une garniture 5 de forme au moins en partie cylindrique
de révolution. La garniture 5 est réalisée dans un matériau particulièrement adapté
à supporter les arcs électriques, par exemple un alliage de cuivre et de tungstène.
[0029] Une seconde tige 16 conductrice traverse un second isolateur 12, de forme analogue
à celle de l'isolateur 10, et relie le support d'électrode 22 à une douille de contact
17 vissée ou montée en force dans une seconde pièce de connexion 23 cylindrique insérée
de manière étanche à l'extrémité de l'isolateur 12. La seconde pièce de connexion
23 comporte également un alésage à l'intérieur duquel est fixée une douille de connexion
15. Le diamètre intérieur de la douille de connexion 15 est adapté pour coopérer avec
le diamètre extérieur d'une broche de connexion semblable à la broche 14 de manière
à réaliser une connexion par emboîtement avec un condensateur coaxial (non représenté)
comportant une telle broche.
[0030] La tige 16 est montée coulissante à l'intérieur de l'isolateur 12 et de la douille
de contact 17 de manière à permettre un mouvement longitudinal relatif entre l'isolateur
10 à l'intérieur de laquelle l'électrode centrale 4 est montée de manière fixe et
l'isolateur 12. Ce montage coulissant permet également de découpler en rotation les
deux isolateurs.
[0031] L'électrode centrale 4 présente ainsi une continuité électrique de la douille de
connexion 15 à l'une des extrémités du corps 3 cylindrique jusqu'à la broche de connexion
14 à l'autre extrémité.
[0032] L'isolateur 10 est fixé sur un manchon 11 qui le maintient dans une position coaxiale
centrée par rapport au corps 3 cylindrique. Le manchon 11 est adapté pour être mobile
par rapport au corps 3, par exemple au moyen d'un filetage externe coopérant avec
un filetage correspondant interne au corps 3. Des joints d'étanchéité 18 entre le
corps 3 et le manchon 11 et un joint d'étanchéité 19 entre l'isolateur 10 et le manchon
11 permettent de réaliser une barrière étanche à l'intérieur du corps 3. De façon
analogue, l'isolateur 12 est monté sur un manchon 13 adapté pour être mobile par rapport
au corps 3 et pour former une barrière étanche de part et d'autre du manchon 13. Les
deux manchons et leurs isolateurs respectifs déterminent ainsi entre eux un espace
étanche, dit espace de tir 24, à l'intérieur duquel se situe la garniture 5 de l'électrode
centrale 4. Les manchons 11 et 13 sont préférentiellement métalliques, donc électriquement
conducteurs, pour des raisons de tenue mécanique mais peuvent être prévus dans tout
autre matériau, conducteur ou non, présentant une tenue mécanique appropriée.
[0033] Le manchon 13 comporte en outre une extension cylindrique parallèle au corps 3 s'étendant
à l'intérieur de l'espace de tir 24, en direction du manchon 11. Une garniture 8,
dans un matériau analogue à celui de la garniture 5, et de forme sensiblement cylindrique
est fixée à l'extrémité de cette extension du manchon 13. Cette garniture 8 est en
contact électrique avec le corps 3 d'une part par l'intermédiaire du manchon 13 si
celui-ci est métallique mais également par des languettes de contact 9 fixées sur
la garniture 8 et frottant sur l'intérieur du corps 3, réalisant ainsi une continuité
électrique de résistance plus faible et de meilleure fiabilité.
[0034] On se réfère à la figure 2 qui représente une vue de détail d'une portion de l'espace
de tir 24 à l'intérieur de laquelle sont figurées les garnitures 5 et 8 reliées respectivement
à l'électrode centrale 4 et au corps 3.
[0035] La surface extérieure de la garniture 5 est placée en regard de la surface intérieure
de la garniture 8 et à l'extérieur de celle-ci. La portion arrondie de la surface
extérieure de la garniture 5 située à l'intersection entre sa face orthogonale à l'axe
de l'éclateur et sa périphérie cylindrique est la partie de l'électrode centrale 4
la plus proche de la garniture 8 et forme ainsi une zone d'arc 6 de l'électrode centrale
4. De même, la partie arrondie de la surface de la garniture 8 en regard de la zone
d'arc 6 de l'électrode centrale 4 forme la zone d'arc 7 du corps 3. La distance minimale
entre les zones d'arc 6 et 7 forme un entrefer e. Les zones d'arc 6 et 7 sont des
surfaces de révolution, coaxiales entre elles et d'axe confondu avec celui de l'éclateur,
donc l'entrefer e est constant quelle que soit la direction radiale considérée.
[0036] La longueur de cet entrefer, la pression et la nature du gaz occupant l'espace de
tir 24 déterminent la tension d'amorçage de l'éclateur. Lorsque la tension aux bornes
de l'éclateur, c'est-à-dire entre le corps 3 et l'électrode centrale 4 excède cette
tension d'amorçage, un arc électrique se forme entre les zones d'arc et transfère
une charge électrique accumulée dans un ou plusieurs dispositifs de charge tels que
des condensateurs (non représentés) montés en parallèle avec l'éclateur. De manière
connue en elle-même, l'entrefer e étant constant quelle que soit la direction radiale,
le point d'amorçage de l'arc est aléatoire sur le périmètre des zones d'arc et le
champ magnétique généré par l'arc électrique force celui-ci à circuler autour de l'axe
de l'éclateur. De cette façon, l'usure des garnitures est homogène et réduite.
[0037] La tension d'amorçage de l'éclateur selon l'invention est avantageusement réglable
en agissant sur la longueur de l'entrefer e, par exemple en déplaçant longitudinalement
l'un ou l'autre des deux manchons selon l'axe de l'éclateur. De préférence, les deux
manchons seront déplacés concomitamment pour minimiser le déplacement de la broche
14 et de la douille 15 de connexion.
[0038] La connexion du corps 3 de l'éclateur avec le corps de dispositifs de charge montés
coaxialement avec l'éclateur 1 peut être réalisée par tout moyen connu de l'homme
du métier, par exemple par des brides, des douilles, etc.
[0039] Bien entendu, cette description est donnée à titre d'exemple illustratif uniquement
et l'homme du métier pourra y apporter de nombreuses modifications sans sortir de
la portée de l'invention, comme par exemple munir le corps 3 d'une valve de pressurisation
de l'espace de tir ou encore ménager un canal de pressurisation à l'intérieur de l'électrode
centrale.
1. Éclateur (1) de commutation comportant au moins une première électrode et une deuxième
électrode électriquement conductrices comportant chacune une zone d'arc placée en
regard de la zone d'arc de l'autre électrode, les électrodes étant adaptées pour être
reliées aux bornes d'une source de potentiel l'éclateur (1) présentant une forme générale
tubulaire, ladite première électrode (2) formant un corps (3) cylindrique de l'éclateur,
ouvert à ses deux extrémités caractérisé en ce que ladite deuxième électrode, dite électrode centrale (4), cylindrique et coaxiale à
la première présente une continuité électrique sur toute sa longueur, s'étend dans
l'axe de l'éclateur au moins d'une extrémité à l'autre du corps (3) cylindrique et
est maintenue à distance du corps (3) de l'éclateur par au moins un manchon (11, 13)
comportant un isolateur (10, 12) traversé par l'électrode centrale.
2. Éclateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un desdits manchons (11, 13) est mobile par rapport au corps (3) de l'éclateur
selon l'axe de celui-ci.
3. Éclateur selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un desdits manchons (13) comporte une garniture (8) électriquement reliée au corps
(3) de l'éclateur pour former la zone d'arc (7) du corps.
4. Éclateur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'électrode centrale (4) comporte une garniture (5) adaptée pour former la zone d'arc
(6) de l'électrode centrale.
5. Éclateur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les zones d'arc (6,7) sont des surfaces de révolution coaxiales entre elles et d'axe
confondu avec l'axe de l'éclateur.
6. Éclateur selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la forme des zones d'arc (6,7) est adaptée pour qu'un entrefer (e) entre les zones
d'arc (6,7) soit variable en fonction de la position respective de chaque manchon
(10, 13) mobile.
7. Éclateur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte deux manchons (11, 13) définissant entre eux un espace, dit espace de
tir (24), à l'intérieur duquel se situent les zones d'arc (6, 7) des deux électrodes
(2, 4).
8. Éclateur selon la revendication 7, caractérisé en ce que les manchons (11, 13) sont munis de moyens d'étanchéité (18, 19) permettant de remplir
l'espace de tir (24) avec un gaz sous pression.
9. Éclateur selon les revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que l'électrode centrale (4) est montée fixe par rapport à l'un des manchons et coulissante
par rapport à l'autre.
10. Éclateur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les extrémités de l'électrode centrale (4) sont munies de moyens de connexion (14,
15) adaptés pour coopérer avec des moyens de connexion conjugués portés par d'autres
composants coaxiaux.
1. Schaltfunkenstrecke (1), umfassend mindestens eine erste Elektrode und eine zweite
Elektrode, die elektrisch leitend sind, umfassend jeweils eine Lichtbogenzone, die
der Lichtbogenzone der anderen Elektrode zugewandt angeordnet ist, wobei die Elektroden
ausgelegt sind, um mit den Klemmen einer Potenzialquelle verbunden zu sein, wobei
die Funkenstrecke (1) im Allgemeinen rohrförmig ist, wobei die erste Elektrode (2)
einen zylindrischen Körper (3) der Funkenstrecke bildet, der an seinen beiden Enden
offen ist, dadurch gekennzeichnet, dass die zweite Elektrode, bezeichnet als zentrale Elektrode (4), zylindrisch und koaxial
zur Ersten, eine elektrische Kontinuität auf ihrer gesamten Länge aufweist, sich in
die Achse der Funkenstrecke mindestens von einem Ende zum anderen des zylindrischen
Körpers (3) erstreckt und in Abstand vom Körper (3) der Funkenstrecke durch mindestens
eine Muffe (11, 13) gehalten wird, die einen Isolator (10, 12) umfasst, der von der
zentralen Elektrode durchquert wird.
2. Funkenstrecke nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens eine der Muffen (11, 13) mit Bezug auf den Körper (3) der Funkenstrecke
gemäß der Achse dieser beweglich ist.
3. Funkenstrecke nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass eine der Muffen (13) eine Dichtung (8) umfasst, die elektrisch mit dem Körper (3)
der Funkenstrecke verbunden ist, um eine Lichtbogenzone (7) des Körpers zu bilden.
4. Funkenstrecke nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass die zentrale Elektrode (4) eine Dichtung (5) umfasst, die ausgelegt ist, um die Lichtbogenzone
(6) der zentralen Elektrode zu bilden.
5. Funkenstrecke nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Lichtbogenzonen (6, 7) Rotationsflächen sind, die zueinander koaxial sind und
eine Achse aufweisen, die mit der Achse der Funkenstrecke übereinstimmt.
6. Funkenstrecke nach einem der Ansprüche 2 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Form der Lichtbogenzonen (6, 7) so ausgelegt ist, dass ein Luftspalt (e) zwischen
den Lichtbogenzonen (6, 7) in Abhängigkeit von der jeweiligen Position jeder Muffe
(10, 13) beweglich ist.
7. Funkenstrecke nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass sie zwei Muffen (11, 13) umfasst, die zwischen sich einen Raum, bezeichnet als Schussraum
(24), definieren, in dessen Inneren sich die Lichtbogenzonen (6, 7) der zwei Elektroden
(2, 4) befinden.
8. Funkenstrecke nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Muffen (11, 13) mit Dichtungsmitteln (18, 19) ausgestattet sind, die ermöglichen,
den Schussraum (24) mit einem Gas unter Druck zu füllen.
9. Funkenstrecke nach Anspruch 7 oder 8, dadurch gekennzeichnet, dass die zentrale Elektrode (4) fest mit Bezug auf eine der Muffen und gleitend mit Bezug
auf die Andere montiert ist.
10. Funkenstrecke nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass die Enden der zentralen Elektrode (4) mit Verbindungsmitteln (14, 15) ausgestattet
sind, die ausgelegt sind, um mit konjugierten Verbindungsmitteln zusammenzuarbeiten,
die von anderen koaxialen Komponenten getragen werden.
1. Switching spark discharger (1) comprising at least one first electrode and one second
electrode both electrically conductive each comprising an arc zone placed opposite
the arc zone of the other electrode, the electrodes being suitable for being connected
to the terminals of a source of potential the spark discharger (1) having a general
tubular form, said first electrode (2) forming a cylindrical body (3) of the spark
discharger, open at both ends characterised in that said second electrode, referred to as the central electrode (4), cylindrical and
coaxial with the first has electrical continuity over its entire length, lies in the
axis of the spark discharger at least from one end to the other of the cylindrical
body (3) and is maintained at a distance from the body (3) of the spark discharger
by at least one sleeve (11, 13) comprising an isolator (10, 12) through which the
central electrode passes.
2. Spark discharger according to claim 1, characterised in that at least one of said sleeves (11, 13) is able to move with respect to the body (3)
of the spark discharger along the axis thereof.
3. Spark discharger according to one of claims 1 or 2, characterised in that one of said sleeves (13) comprises a lining (8) electrically connected to the body
(3) of the spark discharger in order to form the arc zone (7) of the body.
4. Spark discharger according to one of claims 1 to 3, characterised in that the central electrode (4) comprises a lining (5) suitable for forming the arc zone
(6) of the central electrode.
5. Spark discharger according to one of claims 1 to 4, characterised in that the arc zones (6, 7) are surfaces of revolution coaxial with each other and with
axes merged with the axis of the spark discharger.
6. Spark discharger according to one of claims 2 to 5, characterised in that the form of the arc zones (6, 7) is adapted so that an air gap (e) between the arc
zones (6, 7) is variable according to the respective positions of each movable sleeve
(10, 13).
7. Spark discharger according to one of claims 1 to 6, characterised in that it comprises two sleeves (11, 13) defining between them a space, referred to as the
firing space (24), inside which the arc zones (6, 7) of the two electrodes (2, 4)
are situated.
8. Spark discharger according to claim 7, characterised in that the sleeves (11, 13) are provided with sealing means (18, 19) making it possible
to fill the firing space (24) with a pressurised gas.
9. Spark discharger according to claims 7 or 8, characterised in that the central electrode (4) is mounted fixed with respect to one of the sleeves and
sliding with respect to the other.
10. Spark discharger according to one of claims 1 to 9, characterised in that the ends of the central electrode (4) are provided with connection means (14, 15)
suitable for cooperating with conjugate connection means carried by other coaxial
components.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION
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