1. Domaine de l'invention
[0001] Le domaine de l'invention est celui des barrières de sécurité, destinées à restreindre
l'accès des enfants à certaines pièces ou à certaines zones dangereuses, telles que
les escaliers. Plus précisément, l'invention concerne une telle barrière de sécurité
pour enfants à verrouillage magnétique.
2. Art antérieur et ses inconvénients
[0002] On connaît de nombreuses barrières de sécurité, destinées à éviter que de jeunes
enfants n'accèdent à des zones qui pourraient être dangereuses pour leur sécurité,
telles qu'une cuisine, une cage d'escalier, une piscine, etc., ou tout simplement
à éviter qu'ils ne sortent d'une pièce dans laquelle ils ont été installés. De telles
barrières de sécurité comprennent généralement un cadre pouvant être maintenu dans
une ouverture (porte, escalier, ...) au moyen de patins de fixation, et une porte
montée mobile par rapport au cadre. Cette porte peut pivoter par rapport au cadre
grâce à un système de charnières, ou coulisser par rapport à ce dernier. Le cadre
présente le plus souvent une forme de U, dont les deux montants latéraux sont équipés
de patins de fixation, montés sur une tige filetée, permettant une adaptation fine
de la largeur de la barrière à la largeur de l'ouverture à obturer. Certaines de ces
barrières peuvent également être équipées d'extensions, de différentes tailles, pour
des adaptations de largeur plus importantes.
[0003] Il est particulièrement important, pour la sécurité des enfants, que ces barrières
présentent des systèmes de verrouillage efficaces, qui assurent que les portes restent
verrouillées en position fermée à tout moment, et que les enfants ne puissent pas
les ouvrir seuls.
[0004] Il est également très important que de telles barrières soient équipées de systèmes
de verrouillage automatique, assurant que la porte se verrouille systématiquement
en position fermée, après tout passage d'un adulte, sans risque que la porte reste
malencontreusement entrouverte. De telles barrières sont alors qualifiées de barrières
« auto-close ».
[0005] Les systèmes de verrouillage automatique connus comprennent généralement un loquet
horizontal, monté sur ressort, prévu dans une poignée ménagée sur la porte mobile,
et coopérant avec un renfoncement aménagé dans une partie réceptrice agencée en concordance
sur le cadre de la barrière.
[0006] Dans le mouvement de fermeture, le loquet rentre en contact avec une zone de guidage
prévue sur la partie réceptrice, ce qui cause son retrait à l'intérieur de la poignée
; il est ensuite repoussé dans le renfoncement par la force de rappel du ressort.
Une telle zone de guidage se présente par exemple sous la forme d'une surface à pan
inclinée, guidant le loquet vers le renfoncement ménagé dans le cadre.
[0007] Il arrive cependant que la vitesse de fermeture de la porte pivotante soit insuffisante
pour que le loquet coulisse sur la zone de guidage, jusqu'à se loger dans le renfoncement
sous l'effet de la force de rappel du ressort.
[0008] Le loquet reste alors en appui sur la zone de guidage, mais la porte ne se verrouille
pas, de sorte qu'un enfant peut aisément l'ouvrir, par simple traction sur la porte.
En outre, dans ce cas, l'adulte ne remarque pas forcément que la porte est mal verrouillée.
[0009] Une telle barrière de sécurité est notamment décrite dans le document de brevet
EP 1 668 216, qui présente une barrière de sécurité pour enfant équipée d'un dispositif de verrouillage,
qui peut en outre être activé ou désactivé sans aucune manipulation manuelle ou au
pied de la barrière, au moyen d'un signal électrique.
[0010] Plus précisément, le cadre de la barrière accueille une colonne coulissante, sur
lequel est monté un logement de verrouillage, coopérant avec un loquet de verrouillage
disposé sur la partie pivotante (i.e. la porte) de la barrière. Le logement de verrouillage
accueille en outre, dans sa partie inférieure, un aimant destiné à maintenir le loquet
de verrouillage en position verrouillée. Le logement de verrouillage présente par
ailleurs un pan incliné. Lorsqu'une tension électrique est appliquée, la colonne coulissante
se déplace vers le haut, le loquet de verrouillage se trouve alors libéré de l'action
de l'aimant et glisse sur le pan incliné du logement de verrouillage, permettant ainsi
l'ouverture de la porte.
[0011] De même, lorsque la porte se referme, le loquet de verrouillage glisse sur le pan
incliné pour pénétrer dans le logement de verrouillage, dans lequel il se trouve attiré
par l'aimant, permettant le verrouillage de la barrière en position fermée.
[0012] Dans ce même document de brevet
EP 1 668 216, une barrière de sécurité de l'art antérieure est décrite en relation avec les figures
5 et 6. Dans cette barrière de sécurité, un cliquet de verrouillage 29 coulisse horizontalement
entre une position rétractée et une position déployée, sous l'action d'une gâchette
38 associée à un ressort de rappel 41. Tant qu'une pression est exercée sur la gâchette
38, le cliquet de verrouillage est maintenu en position rétractée. Lorsque la porte
se referme, le cliquet de verrouillage 29 subit la force d'attraction d'un aimant
30 situé dans le cadre de la barrière, ce qui assure le verrouillage de la porte en
position fermée.
[0013] Avec un tel système de verrouillage, il est donc important que l'adulte maintienne
la pression exercée sur la gâchette 38 jusqu'à ce que la porte arrive en position
de fermeture, pour éviter les inconvénients susmentionnés. En effet, si la gâchette
est relâchée de manière prématurée, elle pivote sous l'effet du ressort de rappel
41, et repousse ainsi le cliquet de verrouillage 29 en position déployée.
[0014] Si la vitesse de fermeture de la porte est trop faible, il est donc possible que
la porte vienne mollement en appui sur le cadre, et que le cliquet de verrouillage
29 vienne s'appuyer doucement sur le cadre de la barrière, sans venir se loger dans
le logement prévu dans ce dernier, et donc sans que la porte ne se verrouille sous
l'effet de l'attraction du cliquet de verrouillage 29 par l'aimant 30.
[0015] Or, il est particulièrement peu pratique pour l'adulte de devoir maintenir cette
pression sur la gâchette jusqu'à la fermeture complète de la barrière. En effet, l'adulte
est souvent chargé lorsqu'il franchit la barrière, car il porte le plus souvent l'enfant
dans ses bras. La plupart des améliorations connues à ce type de système, et notamment
celle décrite dans le document de brevet
EP 1 668 216, visent donc à réduire autant que possible les manipulations manuelles que l'adulte
doit effectuer pour ouvrir et fermer la barrière.
[0016] On connaît également du document de brevet
US 2011/225890 une barrière de sécurité pour enfants dont l'ouverture est actionnée par une pédale
et dont le verrouillage est de type magnétique. L'ouverture de ce type de barrière
se fait donc au pied, selon un mécanisme qui est difficilement adaptable aux barrières
de sécurité à manipulation manuelle.
[0017] Il existe donc un besoin d'une barrière de sécurité pour enfant qui ne présente pas
ces différents inconvénients de l'art antérieur.
[0018] Notamment, il existe un besoin d'une telle barrière de sécurité pour enfants qui
permette un verrouillage automatique plus fiable que selon les techniques de l'art
antérieur.
3. Exposé de l'invention
[0019] L'invention répond à ce besoin en proposant une barrière de sécurité pour enfants
comprenant un cadre et une porte mobile par rapport audit cadre. La porte comprend
un dispositif de verrouillage apte à faire passer la porte d'une position fermée à
une position ouverte, et inversement, par rapport au cadre. Le dispositif de verrouillage
comprend un cliquet de verrouillage mobile entre une position rétractée et une position
déployée, dans laquelle il est apte à coopérer avec un logement de verrouillage ménagé
dans le cadre dans lequel il est inséré lorsque la porte est verrouillée en position
fermée.
[0020] Selon l'invention, un tel dispositif de verrouillage comprend un premier aimant apte
à maintenir le cliquet de verrouillage en position rétractée lorsque la porte est
en position ouverte. En outre, le cadre comprend, à proximité dudit logement de verrouillage,
un deuxième aimant plus puissant que ledit premier aimant, apte à faire passer le
cliquet de verrouillage de la position rétractée à la position déployée lorsque le
cliquet de verrouillage se trouve sensiblement en vis-à-vis du logement de verrouillage.
Le dispositif de verrouillage comprend un bouton de sécurité et un levier de déverrouillage,
dont l'actionnement successif permet de déplacer le cliquet de verrouillage de la
position déployée à la position rétractée.
[0021] Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive des
barrières de sécurité pour enfant. En effet, l'invention propose un mécanisme de verrouillage
magnétique astucieux, qui permet d'obtenir un verrouillage fiable et systématique
de la porte en toutes circonstances, sans risque que la porte reste malencontreusement
entrouverte sans que l'adulte ne s'en aperçoive.
[0022] Pour ce faire, une telle barrière de sécurité comprend deux aimants, dont un premier
aimant, situé dans le dispositif de verrouillage, qui permet de maintenir le cliquet
de verrouillage en position rétractée, dès qu'un adulte a actionné le dispositif en
vue d'ouvrir la porte, et jusqu'à verrouillage complet de cette dernière. Dans cette
position rétractée, le cliquet de verrouillage ne dépasse pas de la porte, de sorte
qu'il n'existe pas de risque qu'il vienne s'appuyer sur le cadre de la porte lors
de la fermeture lente de cette dernière, sans venir s'enficher dans le logement de
verrouillage. Pour autant, l'adulte n'a pas besoin de maintenir une quelconque pression
sur le dispositif de verrouillage, pour obtenir le maintien du cliquet de verrouillage
dans cette position rétractée. Les manipulations manuelles sont donc réduites.
[0023] En outre, un deuxième aimant plus puissant est prévu dans le cadre de la porte. Ainsi,
quand la porte arrive en position de fermeture, et que le cliquet de verrouillage
en position rétractée se trouve en vis-à-vis du logement de verrouillage ménagé dans
le cadre, ce cliquet subit l'attraction de ce deuxième aimant plus puissant, et passe
donc automatiquement en position déployée, dans laquelle la porte se trouve donc verrouillée
en position fermée.
[0024] Selon un premier aspect de l'invention, le bouton de sécurité est mobile entre une
position de repos et une position d'actionnement, le bouton de sécurité en position
de repos étant apte à empêcher tout mouvement du levier de déverrouillage.
[0025] Ainsi, une telle barrière de sécurité présente avantageusement un système de déverrouillage
à double actionnement, qui n'autorise le déverrouillage de la porte que si un bouton
de sécurité, situé par exemple sur la partie supérieure du dispositif ou de la poignée,
est actionné, par exemple abaissé, avant que le levier de déverrouillage, situé par
exemple sur la partie inférieure de la poignée, ne soit à son tour actionné.
[0026] Un tel système à double actionnement est particulièrement avantageux en termes de
sécurité, car il permet d'éviter qu'un enfant ne parvienne à déverrouiller la porte.
En effet, la porte ne se déverrouille qu'en réponse à l'actionnement consécutif, et
dans cet ordre, du bouton de sécurité, et du levier de déverrouillage.
[0027] Ainsi, lorsque le bouton de sécurité est en position d'actionnement, le levier de
déverrouillage peut être à son tour actionné pour passer d'une position de repos à
une position d'actionnement.
[0028] En outre, l'actionnement successif du bouton de sécurité et du levier de déverrouillage
permet de faire passer le cliquet de verrouillage de sa position déployée à sa position
rétractée. Par simple manipulation de ces deux organes de commande, la porte se trouve
donc libérée du cadre, et peut pivoter pour s'ouvrir. La manipulation de la barrière
est donc particulièrement simple pour l'utilisateur, qui n'a plus qu'à pousser la
porte, et peut être opérée d'une seule main.
[0029] La barrière de la présente invention combine donc les avantages de simplicité de
manipulation des barrières à deux boutons de commande (par opposition aux barrières
dont la manipulation conjugue un unique bouton de sécurité combiné à un soulèvement
vertical de la porte) aux avantages de sécurité et de fiabilité de verrouillage en
position fermée des barrières dites « auto close ».
[0030] Selon un autre aspect de l'invention, le levier de déverrouillage présente une surface
à pan incliné coopérant avec une surface d'appui correspondante du cliquet de verrouillage.
Un déplacement du levier de déverrouillage de sa position de repos vers sa position
d'actionnement entraîne le déplacement du cliquet de verrouillage de la position déployée
vers la position rétractée par coulissement relatif de la surface à pan incliné et
de la surface d'appui.
[0031] Ainsi, dès qu'un utilisateur actionne le levier de déverrouillage, après avoir libéré
le bouton de sécurité, les formes relatives du levier de déverrouillage et du cliquet
de verrouillage permettent la rétractation automatique de ce dernier dans le dispositif
de verrouillage. Il se trouve alors automatiquement maintenu en position rétractée
sous l'effet de la force d'attraction exercée par le premier aimant.
[0032] Selon un autre aspect de l'invention, un tel dispositif de verrouillage comprend
un ressort de rappel du levier de déverrouillage de sa position d'actionnement vers
sa position de repos. Il n'existe donc pas de risque que le levier de déverrouillage
reste bloqué en position d'actionnement, ce qui empêcherait le verrouillage de la
porte en position fermée. Au contraire, dès que l'utilisateur relâche le levier de
déverrouillage, le ressort de rappel le rappelle automatiquement en position de repos.
[0033] De même, un tel dispositif de verrouillage comprend un ressort de rappel du bouton
de sécurité de sa position d'actionnement vers sa position de repos, de façon que
le bouton de sécurité revienne automatiquement en position de repos, dès que l'utilisateur
relâche la pression qu'il exerce sur lui.
[0034] Selon encore un autre aspect de l'invention, la porte est pivotante par rapport au
cadre. On notera qu'un tel dispositif de verrouillage pourrait bien sûr également
être installé sur une porte coulissante par rapport au cadre.
[0035] Selon un autre aspect particulier de l'invention, le premier aimant est fixé sur
le cliquet de verrouillage. Ainsi, le premier aimant se déplace avec le cliquet, entre
une position rétractée dans laquelle il exerce une force d'attraction sur une pièce
métallique du dispositif de verrouillage, et une position déployée, dans laquelle
il subit la force d'attraction du deuxième aimant situé dans ou à proximité du logement
de verrouillage ménagé dans le cadre.
[0036] Selon encore un autre aspect de l'invention, le cliquet de verrouillage est maintenu
en position rétractée sous l'effet de la force d'attraction exercée par le premier
aimant sur ledit ressort de rappel et/ou sur un support de fixation dudit ressort.
Ainsi, on utilise avantageusement les propriétés du ressort de rappel et/ou de son
support de fixation, réalisé en matériau métallique ferreux, qui se trouve attiré
par le premier aimant situé sur le cliquet de verrouillage, pour maintenir ce dernier
en position rétractée. Un tel mode de réalisation présente donc un nombre de pièces
restreint.
[0037] En variante, le premier aimant peut être fixe dans le dispositif de verrouillage,
et exercer une force d'attraction sur une partie métallique ferreuse du cliquet de
verrouillage.
[0038] Encore en variante, le dispositif de verrouillage comprend un troisième aimant destiné
à renforcer le maintien dudit cliquet de verrouillage en position rétractée par le
premier aimant.
[0039] Selon un autre aspect particulier de l'invention, un tel dispositif de verrouillage
comprend un indicateur visuel apte à prendre deux états :
- un état de verrouillage correct lorsque la porte est verrouillée en position fermée
;
- un état de verrouillage incorrect dans le cas contraire.
[0040] Ainsi, l'adulte utilisateur de la barrière peut directement vérifier le verrouillage
correct de la barrière, au moyen d'un indicateur visuel simple situé sur le dispositif
de verrouillage ou la poignée de la porte.
[0041] Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le cliquet de verrouillage
porte deux signes visuels distincts, correspondant respectivement à l'état de verrouillage
correct et à l'état de verrouillage incorrect, et :
- lorsque le cliquet de verrouillage est en position rétractée, le signe visuel correspondant
à l'état de verrouillage incorrect est situé en regard d'une ouverture ménagée dans
le dispositif de verrouillage ;
- lorsque le cliquet de verrouillage est en position déployée, le signe visuel correspondant
à l'état de verrouillage correct est situé en regard de l'ouverture ménagée dans le
dispositif de verrouillage.
[0042] Par exemple, le cliquet de verrouillage porte deux icônes :
- une pastille de couleur verte sur laquelle est apposé un cadenas fermé ;
- une pastille de couleur rouge sur laquelle est apposé un cadenas ouvert.
L'ouverture ménagée dans le dispositif de verrouillage laisse apparaître l'une ou
l'autre de ces icônes, selon la position du cliquet de verrouillage, et donc l'état
de verrouillage de la porte. Ainsi, l'utilisateur peut très facilement vérifier que
la porte est correctement verrouillée, voire même, sans avoir besoin de vérifier,
être alerté par la couleur rouge lorsqu'elle ne l'est pas.
4. Liste des figures
[0043] D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description suivante, donnée à titre de simple exemple illustratif,
et non limitatif, en relation avec les figures, parmi lesquelles :
- la figure 1 présente une vue globale d'une barrière de sécurité conforme à l'invention
;
- les figures 2A et 2B illustrent plus précisément la poignée incluant le dispositif
de verrouillage de la barrière de la figure 1, respectivement lorsque la porte est
en position fermée (figure 2A) et en position ouverte (figure 2B) ;
- les figures 3A et 3B présentent une vue en coupe du dispositif de verrouillage des
figures 2A et 2B, respectivement lorsque la porte est en position fermée (figure 3A)
et en position ouverte (figure 3B), selon un premier mode de réalisation de l'invention
;
- la figure 4 propose une vue en perspective d'une variante de réalisation du dispositif
de verrouillage de la figure 3A ;
- les figures 5A et 5B présentent une vue en coupe du dispositif de verrouillage des
figures 2A et 2B, respectivement lorsque la porte est en position fermée (figure 5A)
et en position ouverte (figure 5B), selon un second mode de réalisation de l'invention
;
- les figures 6A à 6E présentent différentes vues d'un système de rappel automatique
de la porte en position fermée.
5. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention
[0044] Le principe général de l'invention repose sur un système de verrouillage magnétique
astucieux d'une barrière de sécurité pour enfant, à base de deux aimants, permettant,
d'une part, de maintenir un cliquet de verrouillage en position rétractée jusqu'à
la fermeture complète de la porte, sous l'action d'un premier aimant, et d'autre part
de verrouiller automatiquement la porte en position fermée, sous l'action d'un deuxième
aimant plus puissant.
[0045] On présente désormais, en relation avec la figure 1, une barrière de sécurité pour
enfant dans un mode de réalisation particulier de l'invention. Une telle barrière
comprend classiquement un cadre en forme de U référencé 1, comprenant une barre de
seuil 10 et deux montants latéraux 11 et 12, et une porte référencée 2 pivotant par
rapport au cadre 1 entre une position fermée et une position ouverte. La porte comme
le cadre sont par exemple réalisés en matériaux tubulaires métalliques.
[0046] Dans l'exemple particulier de la figure 1, le cadre en forme de U référencé 1 est
en outre pourvu d'extensions référencées 3 et 4, de part et d'autre du cadre, permettant
d'adapter la largeur de la barrière à la largeur de l'ouverture que l'on souhaite
obturer. De telles extensions sont optionnelles.
[0047] Sur sa partie supérieure, la porte 2 est équipée d'une poignée 20, comprenant un
dispositif de verrouillage, que l'on peut mieux observer sur les figures 2A et 2B.
[0048] Une telle poignée 20 coopère avec une partie correspondante référencée 21 disposée
sur la partie supérieure du montant latéral 12 du cadre 1. Comme on peut l'observer
sur les figures 2A et 2B, une telle poignée est équipée d'un système de déverrouillage
à double actionnement, comprenant un bouton de sécurité 22 situé sur la partie supérieure
de la poignée et un levier de déverrouillage 23 situé sur sa partie inférieure. Comme
on le verra plus en détail par la suite, l'utilisateur qui souhaite ouvrir la porte
2 de la barrière, doit d'abord déverrouiller le bouton de sécurité 22, puis actionner
le levier de déverrouillage 23.
[0049] Sur la figure 2A, le bouton de sécurité 22 et le levier de déverrouillage 23 sont
tous deux en position de repos, et la porte 2 est verrouillée en position fermée par
rapport au cadre 1. Un indicateur visuel 24, faisant par exemple apparaître un cadenas
fermé sur fond vert, confirme à l'utilisateur que la porte est correctement verrouillée
en position fermée par rapport au cadre.
[0050] Sur la figure 2B, le bouton de sécurité 22 et le levier de déverrouillage 23 sont
tous deux en position d'actionnement, et la porte 2 est en position ouverte par rapport
au cadre 1. En effet, le bouton de sécurité 22 a été abaissé par rapport à la figure
2A, et le levier de déverrouillage 23 a été actionné vers le haut. L'indicateur visuel
24, faisant par exemple apparaître un cadenas ouvert sur fond rouge, confirme à l'utilisateur
que la porte n'est pas correctement verrouillée en position fermée par rapport au
cadre. Par position d'actionnement, on entend ici la position des boutons et levier
lorsque l'utilisateur appuie dessus. En effet, dès l'instant où l'utilisateur relâche
le bouton 22 et le levier 23, ceux-ci reviennent automatiquement à leur position de
repos sous l'effet de ressorts, comme décrit plus loin dans ce document.
[0051] Les figures 3A et 3B font plus clairement apparaître le dispositif de verrouillage
situé dans la poignée 20. Sur la figure 3A, la porte 2 est verrouillée en position
fermée par rapport au cadre 1. Sur la figure 3B, le dispositif de verrouillage a été
actionné par l'utilisateur, en vue d'ouvrir la porte, qui n'est donc plus verrouillée
par rapport au cadre, et peut librement pivoter. On notera que cette figure 3B correspond
à la position du bouton 22 et du levier 23 lorsque l'utilisateur maintient une pression
sur ces éléments.
[0052] Sur la figure 3A, le bouton de sécurité 22 est en position haute de repos. Il peut
pivoter autour de l'axe 36, pour s'abaisser en position d'actionnement, comme illustré
sur la figure 3B. Lorsqu'il est en position de repos, son extrémité inférieure 37
est en appui sur une surface supérieure 38 du levier de déverrouillage 23. Ce contact
des surfaces en vis-à-vis référencées 37 et 38 empêche alors tout mouvement du levier
de déverrouillage 23, qui est bloqué en position basse de repos, comme illustré sur
la figure 3A.
[0053] Lorsqu'un utilisateur actionne le bouton de sécurité 22, ce dernier pivote autour
de l'axe 36 et libère le levier de déverrouillage 23, par coulissement relatif des
surfaces inclinées en vis-à-vis référencées 37 et 38. L'utilisateur peut alors exercer
une pression sur le levier de déverrouillage 23, pour le faire passer de sa position
basse de repos (figure 3A) à sa position haute d'actionnement (figure 3B).
[0054] Un ressort de rappel référencé 30 est par ailleurs solidarisé à un support de fixation
référencé 31, et permet de rappeler automatiquement le levier de déverrouillage référencé
23, de sa position d'actionnement (figure 3B) vers sa position de repos (figure 3A).
De même, un ressort de rappel (non illustré) peut rappeler le bouton de sécurité de
sa position d'actionnement vers sa position de repos.
[0055] Le levier de déverrouillage 23 présente par ailleurs une surface à pan incliné référencée
39. Lors du passage de ce levier 23 de sa position de repos à sa position d'actionnement,
cette surface à pan incliné 39 coulisse le long d'une surface d'appui correspondante
référencée 40 d'un cliquet de verrouillage référencé 34.
[0056] Un tel cliquet de verrouillage 34 peut prendre une position déployée, telle qu'illustrée
en figure 3A, sur laquelle ce cliquet 34 est inséré dans un logement de verrouillage
35 ménagé dans la partie supérieure 21 du cadre 1. Il peut également prendre une position
rétractée, telle qu'illustrée en figure 3B, dans laquelle il est entièrement logé
dans le dispositif de verrouillage, et ne dépasse donc pas de la poignée 20.
[0057] Lorsque la surface à pan incliné 39 du levier de déverrouillage 23 coulisse le long
de la surface d'appui correspondante 40 du cliquet de verrouillage 34, elle entraîne
la rétractation de ce dernier de sa position déployée (figure 3A) vers sa position
rétractée (figure 3B).
[0058] Un premier aimant référencé 32 est fixé sur la partie inférieure du cliquet de verrouillage
34. Lorsque le cliquet de verrouillage 34 est en position rétractée (figure 3B), ce
premier aimant 32 exerce une force d'attraction magnétique sur le ressort de rappel
30 et/ou sur son support de fixation métallique 31, de sorte que le cliquet de verrouillage
34 est maintenu en position rétractée, sans que l'utilisateur ait à opérer une quelconque
action de pression sur l'un ou l'autre des éléments de la poignée.
[0059] L'utilisateur n'a qu'à tirer la porte 2 pour la faire pivoter et l'ouvrir.
[0060] Lorsque l'utilisateur a ouvert la porte, et qu'il relâche le bouton de sécurité 22
et le levier de déverrouillage 23, ceux-ci reviennent automatiquement à leur position
de repos (figure 3A) (sous l'effet de ressorts par exemple), et les surfaces inclinées
en vis-à-vis référencées 37 et 38 reviennent en position face à face. En revanche,
le cliquet de verrouillage 34 reste, lui, en position rétractée.
[0061] Lorsque l'utilisateur lâche la porte 2, elle pivote automatiquement vers sa position
de fermeture, grâce à un système de rappel automatique dont un exemple de réalisation
sera décrit plus loin en relation avec les figures 6A à 6D.
[0062] Le cliquet de verrouillage 34 étant maintenu en position rétractée sous l'effet du
premier aimant 32, il n'existe aucun risque que la porte 2 n'atteigne pas sa position
de fermeture complète.
[0063] Dès que la porte 2 a atteint cette position, le cliquet de verrouillage 34 se retrouve
donc en vis-à-vis du logement de verrouillage 35. Dans cette position, le premier
aimant référencé 32 subit la force d'attraction magnétique d'un deuxième aimant plus
puissant référencé 33. Un tel deuxième aimant 33 est situé dans ou à proximité du
logement de verrouillage 35.
[0064] Sous l'effet de cette force d'attraction magnétique, qui est d'intensité plus forte
que la force d'attraction exercée par le premier aimant 32 sur le ressort de rappel
30 et/ou son support de fixation 31, le cliquet de verrouillage 34 est attiré dans
le logement de verrouillage 35, et coulisse donc de sa position rétractée (figure
3B) vers sa position déployée (figure 3A), dans laquelle il vient verrouiller la porte
2 en position fermée par rapport au cadre 1.
[0065] La figure 4 présente une vue en perspective du dispositif de verrouillage de la figure
3A, dans laquelle le premier aimant 32 est plus imposant que sur la figure 3A, de
façon à assurer une meilleure fonction de verrouillage de la barrière en position
fermée, et de maintien du cliquet de verrouillage en position rétractée lorsque la
porte est ouverte.
[0066] Les figures 5A et 5B présentent un autre mode de réalisation du dispositif de verrouillage
des figures 3A et 3B. Sur ces figures 5A et 5B, les mêmes éléments sont désignés par
les mêmes références numériques que sur les figures 3A et 3B.
[0067] Ce deuxième mode de réalisation diffère de celui des figures 3A et 3B en ce que le
premier aimant, permettant le maintien du cliquet de verrouillage 34 en position rétractée
n'est pas fixé sur ce dernier, mais est disposé au fond d'un logement de réception
53 ménagé dans le dispositif de verrouillage. Le cliquet de verrouillage 34 présente
en son extrémité droite sur les figures 5A et 5B une portion métallique ferreuse 51,
qui subit la force d'attraction du premier aimant référencé 52. Le cliquet de verrouillage
est alors maintenu en position rétractée (figure 5B).
[0068] Le cliquet de verrouillage 34 présente également en son extrémité opposée une autre
portion métallique ferreuse 50 (en lieu et place de l'aimant référencé 32 des figures
3A et 3B), qui subit l'attraction du deuxième aimant plus puissant 33 lorsque le cliquet
est en position déployée.
[0069] A ces différences près, le mode de fonctionnement du dispositif de verrouillage des
figures 5A et 5B est identique à celui des figures 3A et 3B.
[0070] Dans une autre variante de réalisation, également illustrée par les figures 5A et
5B, le dispositif de verrouillage de l'invention comprend trois aimants, à savoir
:
- un premier aimant référencé 50, qui remplit la même fonction de maintien du cliquet
de verrouillage 34 en position rétractée que l'aimant référencé 32 des figures 2A
et 2B ;
- un deuxième aimant plus puissant 33 qui agit sur le premier aimant référencé 50 pour
faire passer le cliquet de verrouillage 34 de la position rétractée à la position
déployée ;
- un troisième aimant référencé 52, permettant d'obtenir un meilleur maintien du cliquet
de verrouillage 34 en position rétractée, et vient renforcer l'action du premier aimant
référencé 50.
[0071] On présente désormais, en relation avec les figures 6A à 6D, un exemple de système
de rappel automatique de la porte 2 en position de fermeture. Ce système de rappel
automatique peut bien sûr être mis en oeuvre sur une barrière de sécurité pour enfants
indépendamment du dispositif de verrouillage décrit ci-dessus. Inversement, d'autres
systèmes de rappel automatique de porte peuvent être mis en oeuvre conjointement avec
le dispositif de verrouillage décrit ci-avant, tels que par exemple des charnières
équipées de ressorts.
[0072] La figure 6B est une vue en coupe AA de la figure 6C. La figure 6A est une vue en
coupe BB de la figure 6B. La figure 6E est une vue correspondante en perspective.
[0073] La figure 6B illustre la barre de seuil 10 du cadre 1, ainsi que le montant transverse
inférieur 14 de la porte 2, et la zone de fixation par liaison pivot autour de l'axe
référencé 61 de cette porte 2 sur la barre de seuil 10.
[0074] Un ressort de compression précontraint référencé 60 est inséré dans le montant transverse
inférieur 14 de la porte 2. Il présente, en son extrémité la plus éloignée de l'axe
de rotation 61, un poussoir 62, auquel est fixé un câble de longueur fixe référencé
67 en son extrémité 63. A son autre extrémité, ce câble référencé 67 traverse une
bobine 64 en forme de C recourbé, et est fixé à cette dernière en une zone d'attache
référencée 65. Lorsque la porte 2 pivote autour de l'axe 61 pour s'ouvrir, le capot
671, solidarisé au montant 14 de la porte, pivote autour de la bobine 64, cette dernière
étant maintenue en position fixe grâce aux pattes de fixation 66 enserrant la barre
de seuil 10 du cadre 1.
[0075] La figure 6D illustre ce mécanisme lorsque la porte 2 a opéré une rotation de 90°
(flèche référencée 68) par rapport à la figure 6A. Le câble 67, fixé à la bobine 64
en son extrémité 65, n'est plus rectiligne, puisqu'il traverse la bobine 64 qui n'a
pas tourné avec la porte. Il opère donc une traction sur le poussoir 62 du ressort
60, auquel il est fixé en son extrémité 63. Le ressort 60 se comprime donc lors de
l'ouverture de la porte 2 (flèche référencée 69).
[0076] Dès que l'utilisateur lâche la porte 2, le ressort 60 cherche donc à revenir à sa
position de repos de la figure 6A, et, ce faisant, il rappelle la porte 2 en position
de fermeture.
1. Barrière de sécurité pour enfants comprenant un cadre (1) et une porte (2) mobile
par rapport audit cadre,
ladite porte comprenant un dispositif de verrouillage apte à faire passer la porte
d'une position fermée à une position ouverte, et inversement, par rapport audit cadre,
ledit dispositif de verrouillage comprenant un cliquet de verrouillage (34) mobile
entre une position déployée et une position rétractée,
ledit cliquet de verrouillage en position déployée coopérant avec un logement de verrouillage
(35) ménagé dans ledit cadre dans lequel il est inséré lorsque ladite porte est verrouillée
en position fermée,
caractérisée en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un premier aimant (32 ; 50, 52) apte à
maintenir ledit cliquet de verrouillage en position rétractée lorsque ladite porte
est en position ouverte,
et en ce que ledit cadre comprend, à proximité dudit logement de verrouillage, un deuxième aimant
(33) plus puissant que ledit premier aimant, apte à faire passer ledit cliquet de
verrouillage de ladite position rétractée à ladite position déployée lorsque ledit
cliquet de verrouillage se trouve sensiblement en vis-à-vis dudit logement de verrouillage,
et en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un bouton de sécurité (22) et un levier
de déverrouillage (23), dont l'actionnement successif permet de déplacer ledit cliquet
de verrouillage de ladite position déployée à ladite position rétractée.
2. Barrière de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit bouton de sécurité est mobile entre une position de repos et une position d'actionnement,
ledit bouton de sécurité en position de repos étant apte à empêcher tout mouvement
dudit levier de déverrouillage.
3. Barrière de sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce que, lorsque ledit bouton de sécurité est en position d'actionnement, ledit levier de
déverrouillage peut être actionné pour passer d'une position de repos à une position
d'actionnement.
4. Barrière de sécurité selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit levier de déverrouillage présente une surface à pan incliné (39) coopérant
avec une surface d'appui (40) correspondante dudit cliquet de verrouillage, et en ce qu'un déplacement dudit levier de déverrouillage de sa position de repos vers sa position
d'actionnement entraîne le déplacement dudit cliquet de verrouillage de ladite position
déployée vers ladite position rétractée par coulissement relatif de ladite surface
à pan incliné (39) et de ladite surface d'appui (40).
5. Barrière de sécurité selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un ressort de rappel (30) dudit levier
de déverrouillage (23) de sa position d'actionnement vers sa position de repos.
6. Barrière de sécurité selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un ressort de rappel dudit bouton de sécurité
de sa position d'actionnement vers sa position de repos.
7. Barrière de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la porte est pivotante par rapport audit cadre.
8. Barrière de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ledit premier aimant (32; 50) est fixé sur ledit cliquet de verrouillage.
9. Barrière de sécurité selon les revendications 5 et 8, caractérisée en ce que ledit cliquet de verrouillage est maintenu en position rétractée sous l'effet de
la force d'attraction exercée par ledit premier aimant sur ledit ressort de rappel
(30) et/ou sur un support de fixation (31) dudit ressort.
10. Barrière de sécurité selon l'une quelconque des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un troisième aimant (52) destiné à renforcer
le maintien dudit cliquet de verrouillage en position rétractée.
11. Barrière de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 10,
caractérisée en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un indicateur visuel (24) apte à prendre
deux états :
- un état de verrouillage correct lorsque ladite porte est verrouillée en position
fermée ;
- un état de verrouillage incorrect dans le cas contraire.
12. Barrière de sécurité selon la revendication 11,
caractérisée en ce que ledit cliquet de verrouillage porte deux signes visuels distincts, correspondant
respectivement audit état de verrouillage correct et audit état de verrouillage incorrect,
et
en ce que :
- lorsque ledit cliquet de verrouillage est en position rétractée, ledit signe visuel
correspondant audit état de verrouillage incorrect est situé en regard d'une ouverture
ménagée dans ledit dispositif de verrouillage ;
- lorsque ledit cliquet de verrouillage est en position déployée, ledit signe visuel
correspondant audit état de verrouillage correct est situé en regard de ladite ouverture
ménagée dans ledit dispositif de verrouillage.
1. Sicherheitsbarriere für Kinder, die einen Rahmen (1) und eine bezüglich des Rahmens
bewegbare Tür (2) aufweist, wobei die Tür eine Verriegelungsvorrichtung aufweist,
die dazu geeignet ist, die Tür von einer geschlossenen Position in eine geöffnete
Position und umgekehrt bezüglich des Rahmens überführbar zu machen,
wobei die Verriegelungsvorrichtung eine Verriegelungsklinke (34) aufweist, die zwischen
einer ausgefahrenen Position und einer eingezogenen Position bewegbar ist,
wobei die Verriegelungsklinke in der ausgefahrenen Position mit einer Verriegelungsaufnahme
(35), die in dem Rahmen ausgebildet ist, zusammenwirkt, in welche sie eingeführt wird,
wenn die Tür in der geschlossenen Position verriegelt ist,
dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsvorrichtung einen ersten Magneten (32; 50, 52) aufweist, der geeignet
ist, die Verriegelungsklinke in der eingezogenen Position zu halten, wenn sich die
Tür in der geöffneten Position befindet,
und dadurch, dass der Rahmen in Umgebung der Verriegelungsaufnahme einen zweiten Magneten
(33) aufweist, der stärker als der erste Magnet ist und geeignet ist, die Verriegelungsklinke
aus der eingezogenen Position in die ausgefahrene Position zu überführen, wenn sich
die Verriegelungsklinke im Wesentlichen gegenüber der Verriegelungsaufnahme befindet,
und dadurch, dass die Verriegelungsvorrichtung einen Sicherheitsknopf (22) und einen
Entriegelungshebel (23) aufweist deren sequentielle Betätigung ermöglicht, die Verriegelungsklinke
von der ausgefahrenen Position in die eingezogene Position zu verlagern.
2. Sicherheitsbarriere nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Sicherheitsknopf zwischen einer Ruhestellung und einer Betätigungsstellung bewegbar
ist, wobei der Sicherheitsknopf in der Ruhestellung geeignet ist, jede Bewegung des
Entriegelungshebels zu verhindern.
3. Sicherheitsbarriere nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass der Entriegelungshebel zum Überführen von einer Ruheposition in eine Betätigungsposition
betätigt werden kann, wenn sich der Sicherheitsknopf in der Betätigungsposition befindet.
4. Sicherheitsbarriere nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der Entriegelungshebel eine geneigte Seitenfläche (39) aufweist, die mit einer korrespondierenden
Auflagefläche (40) der Verriegelungsklinke zusammenwirkt, und dadurch, dass eine Verlagerung
des Entriegelungshebels aus seiner Ruheposition hin zu seiner Betätigungsposition
die Verlagerung der Verriegelungsklinke aus ihrer ausgefahrenen Position hin zu ihrer
eingezogenen Position verursacht, indem die geneigte Seitenfläche (39) relativ zu
der Auflagefläche (40) gleitet.
5. Sicherheitsbarriere nach einem der Ansprüche 3 und 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsvorrichtung eine Feder zum Rückstellen (30) des Entriegelungshebels
(23) aus seiner Betätigungsposition hin zu seiner Ruheposition aufweist.
6. Sicherheitsbarriere nach einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsvorrichtung eine Feder zum Rückstellen des Sicherheitsknopfs aus
seiner Betätigungsposition hin zu seiner Ruheposition aufweist.
7. Sicherheitsbarriere nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Tür bezüglich des Rahmens schwenkbar ist.
8. Sicherheitsbarriere nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass der erste Magnet (32; 50) auf der Verriegelungsklinke befestigt ist.
9. Sicherheitsbarriere nach Ansprüchen 5 und 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsklinke in der eingezogenen Position unter dem Effekt der Anziehungskraft,
die von dem ersten Magneten auf die Feder zum Rückstellen (30) und/oder auf einen
Befestigungsträger (31) der Feder ausgeübt wird, gehalten wird.
10. Sicherheitsbarriere nach einem der Ansprüche 8 und 9, dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsvorrichtung einen dritten Magneten (52) aufweist, der dafür vorgesehen
ist, dass Aufrechterhalten der Verriegelungsklinke in der eingezogenen Position zu
verstärken.
11. Sicherheitsbarriere nach einem der Ansprüche 1 bis 10,
dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsvorrichtung einen visuellen Indikator (24) aufweist, der dazu geeignet
ist, zwei Zustände einzunehmen:
- einen Zustand der korrekten Verriegelung, wenn die Tür in der geschlossenen Position
verriegelt ist;
- einen Zustand der fehlerhaften Verriegelung in dem gegenteiligen Fall.
12. Sicherheitsbarriere nach Anspruch 11,
dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsklinke zwei verschiedene visuelle Zeichen trägt, die jeweils dem
Zustand der korrekten Verriegelung und dem Zustand der fehlerhaften Verriegelung entsprechen,
und dadurch, dass:
- wenn sich die Verriegelungsklinke in der eingezogenen Position befindet ist das
visuelle Zeichen, das dem Zustand der fehlerhaften Verriegelung entspricht, gegenüber
einer in der Verriegelungsvorrichtung angeordneten Öffnung angeordnet;
- wenn sich die Verriegelungsklinke in der ausgefahrenen Position befindet ist das
visuelle Zeichen, das dem Zustand der korrekten Verriegelung entspricht, gegenüber
der in der Verriegelungsvorrichtung angeordneten Öffnung angeordnet.
1. Child safety gate comprising a frame (1) and a mobile door (2) with respect to said
frame,
said door comprising a locking device able to make the door pass from a closed position
to an open position, and conversely, with respect to said frame,
said locking device comprising a locking catch (34) mobile between a deployed position
and a retracted position,
said locking catch in deployed position cooperating with a locking housing (35) arranged
in said frame wherein it is inserted when said door is locked in closed position,
characterised in that said locking device comprises a first magnet (32; 50, 52) able to maintain said locking
catch in retracted position when said door is in open position,
and in that said frame comprises, in the vicinity of said locking housing, a second magnet (33)
that is more powerful than said first magnet, able to make said locking catch pass
from said retracted position to said deployed position when said locking catch is
substantially facing said locking housing,
and in that said locking device comprises a safety button (22) and an unlocking lever (23), the
successive actuation of which allows to displace said locking catch from said deployed
position to said retracted position.
2. Safety gate according to claim 1, characterised in that said safety button is mobile between an idle position and an actuating position,
said safety button in idle position being able to prevent any movement of said unlocking
lever.
3. Safety gate according to claim 2, characterised in that, when said safety button is in actuating position, said unlocking lever can be actuated
in order to pass from an idle position to an actuating position.
4. Safety gate according to claim 3, characterised in that said unlocking lever has an inclined surface (39) cooperating with a corresponding
bearing surface (40) of said locking catch, and in that a displacement of said unlocking lever from its idle position to its actuating position
causes the displacement of said locking catch from said deployed position to said
retracted position by relative sliding of said inclined surface (39) and of said bearing
surface (40).
5. Safety gate according to any of claims 3 and 4, characterised in that said locking device comprises a return spring (30) of said unlocking lever (23) from
its actuating position to its idle position.
6. Safety gate according to any of claims 3 to 5, characterised in that said locking device comprises a return spring of said safety button from its actuating
position to its idle position.
7. Safety gate according to any of claims 1 to 6, characterised in that the door pivots with respect to said frame.
8. Safety gate according to any of claims 1 to 7, characterised in that said first magnet (32; 50) is fixed onto said locking catch.
9. Safety gate according to claims 5 and 8, characterised in that said locking catch is maintained in retracted position under the effect of the attraction
force exerted by said first magnet on said return spring (30) and/or on a fastening
support (31) of said spring.
10. Safety gate according to any of claims 8 and 9, characterised in that said locking device comprises a third magnet (52) intended to reinforce the maintaining
of said locking catch in retracted position.
11. Safety gate according to any of claims 1 to 10,
characterised in that said locking device comprises a visual indicator (24) able to have two states:
- a correct locking state when said door is locked in closed position;
- an incorrect locking state in the opposite case.
12. Safety gate according to claim 11,
characterised in that said locking catch has two distinct visual signs, corresponding respectively to said
correct locking state and to said incorrect locking state, and
in that:
- when said locking catch is in retracted position, said visual sign corresponding
to said incorrect locking state is located facing an opening arranged in said locking
device;
- when said locking catch is in deployed position, said visual sign corresponding
to said correct locking state is located facing said opening arranged in said locking
device.