(19)
(11) EP 2 989 505 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
03.05.2017  Bulletin  2017/18

(21) Numéro de dépôt: 14713112.2

(22) Date de dépôt:  27.03.2014
(51) Int. Cl.: 
G04B 37/04(2006.01)
G04B 37/05(2006.01)
(86) Numéro de dépôt:
PCT/EP2014/056139
(87) Numéro de publication internationale:
WO 2014/173611 (30.10.2014 Gazette  2014/44)

(54)

DISPOSITIF ET MÉTHODE DE FIXATION D'UN MOUVEMENT DANS UN BOÎTIER

BEFESTIGUNGSMETHODE EINES UHRWERKS IN EINEM GEHÄUSE

METHOD FOR ATTACHING A MOVEMENT INSIDE A CASE


(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR

(30) Priorité: 23.04.2013 EP 13164990

(43) Date de publication de la demande:
02.03.2016  Bulletin  2016/09

(73) Titulaire: ETA SA Manufacture Horlogère Suisse
2540 Grenchen (CH)

(72) Inventeurs:
  • KRAEHENBUEHL, David Benjamin
    CH-2540 Grenchen (CH)
  • MÜLLER, Roger
    CH-3322 Schönbühl (CH)
  • BETTELINI, Marco
    CH-2515 Prêles (CH)
  • RUESTENBERG, Ines
    CH-4533 Riedholz (CH)

(74) Mandataire: Goulette, Ludivine et al
ICB Ingénieurs Conseils en Brevets SA Faubourg de l'Hôpital 3
2001 Neuchâtel
2001 Neuchâtel (CH)


(56) Documents cités: : 
EP-A1- 0 670 532
US-A- 4 558 955
EP-A1- 1 046 967
US-A1- 2002 131 332
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne un dispositif et une méthode de fixation d'un mouvement dans un boîtier d'une montre, et en particulier d'un mouvement dans un boîtier pour montre de plongée.

    ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE



    [0002] Dans le domaine de l'horlogerie, les platines sur lesquelles sont agencés les mouvements contiennent en général un filet, c'est-à-dire un bord supérieur qui est prévu pour leur fixation au boîtier. A cet effet, le filet peut être fixé à l'aide de brides et de vis qui sont introduites dans des filetages, et ainsi plaqué contre un épaulement de la carrure. Si ce type de fixation présente l'avantage d'être fiable et réversible, il présente toutefois l'inconvénient d'être relativement complexe à mettre en oeuvre en raison des différentes manipulations requises pour les vis et les brides, ce qui affecte sérieusement la productivité et n'est ainsi pas adapté pour la fabrication de montres destinées à être produites à grande échelle.

    [0003] Le document US2002/0131332 de la demanderesse décrit une méthode de fixation alternative d'un mouvement qui n'a pas besoin d'être pourvu de filet ni de brides, mais utilise toujours des vis de fixation. Une première série de vis est introduite dans des trous traversants agencés à la périphérie du mouvement pour assembler ce dernier à une lunette, tandis que le fond est ensuite assemblé à cette même lunette à l'aide d'une deuxième série de vis. Ainsi si l'élément central pour ce type de fixation n'est plus la carrure, mais la lunette d'une montre, les mêmes inconvénients en termes de productivité subsistent néanmoins, ils sont même amplifiés en raison du nombre accru d'opérations de vissage qui sont nécessaires lors du montage du mouvement.

    [0004] C'est la raison pour laquelle on privilégie parfois des méthodes de fixation par chassage, d'ordinaire à l'aide de pièces intermédiaires telles que des cercles d'emboîtage, qui permettent du reste d'ajuster des mouvements de petite taille donnée et calibrée dans des boîtiers plus grands.

    [0005] La solution décrite dans le document de brevet EP1046967 de la demanderesse concerne par exemple un tel mode de fixation d'un mouvement à l'aide d'un cercle d'emboîtage réalisé dans une matière plastiquement déformable visant à permettre son ajustement radial ou axial dans une position déterminée par rapport au boîtier.

    [0006] Quel que soit le mode de fixation choisi, le rebord inférieur du filet est toujours amené en butée contre une partie de la carrure, et la forme du fond du boîtier, solidaire ou non de la carrure, épouse celle de la partie inférieure du mouvement, aux tolérances d'usinage près. Le document US4558955 décrit une telle solution de fixation d'un mouvement, selon laquelle ce dernier est logé directement dans une creusure d'une carrure-fond monobloc et est maintenu axialement entre le fond de cette creusure, contre lequel il vient en appui, et le cadran, retenu par la glace. L'inconvénient de ce type de mode de fixation est que toute déformation du fond, notamment dans le cadre d'une utilisation subaquatique, est répliquée directement sur la platine, et que cette dernière y est particulièrement sensible.

    [0007] Pour éviter toute déformation intempestive des pièces constitutives de la montre, une alternative consiste, surtout pour des montres en plastique, à utiliser des structures renforcées contenant par exemple des squelettes en métal ou d'autres types de matériaux permettant de rigidifier le boîtier. Cette alternative n'est toutefois pas envisageable si l'on souhaite conserver des propriétés esthétiques pour le boîtier, notamment si l'on veut que ce dernier reste au moins partiellement transparent.

    [0008] Sinon des structures à double fond sont également connues pour des montres logeant d'autres modules internes en plus du mouvement. Le document EP0670532 concerne par exemple une montre pourvue d'un capteur de pression, et décrit un mouvement assemblé classiquement à une carrure à l'aide d'un cercle d'encageage, tandis qu'un fond interne loge le capteur de pression, recouvert par le fond du boîtier. Une telle structure présente toutefois l'inconvénient d'ajouter une épaisseur considérable au boîtier et de ralentir également la cadence de montage en raison du dédoublement des opérations d'assemblage pour chacun des fonds.

    [0009] Il existe par conséquent un besoin pour une méthode et un dispositif de fixation pour un mouvement dans un boîtier exempt de ces limitations connues.

    RESUME DE L'INVENTION



    [0010] A cet effet, la présente invention concerne une pièce d'horlogerie comportant un boîtier dans lequel est logé un mouvement comprenant une surface d'appui périphérique inférieure, le boîtier comprenant une carrure à laquelle sont assemblés respectivement un fond et une glace. La pièce d'horlogerie est caractérisée en ce qu'elle comprend par ailleurs un élément de serrage pourvu d'une surface inférieure de retenue et que le mouvement comprend une surface d'appui périphérique supérieure, la surface inférieure de retenue de l'élément de serrage et la surface d'appui périphérique supérieure étant en contact mutuel, et que le fond comprend un épaulement périphérique annulaire, contre lequel est apposée la surface d'appui périphérique inférieure du mouvement, qui est comprimé entre sa surface d'appui périphérique inférieure et sa surface d'appui périphérique supérieure par respectivement l'épaulement périphérique annulaire du fond, et la surface inférieure de retenue de l'élément de serrage.

    [0011] La présente invention concerne également un fond pour une telle pièce d'horlogerie, pris séparément, caractérisé en ce qu'il comprend une partie centrale évidée d'épaisseur variable et un épaulement périphérique annulaire d'épaisseur constante.

    [0012] La présente invention concerne enfin aussi une méthode d'assemblage préférentielle pour l'obtention d'une telle pièce d'horlogerie. La méthode est caractérisée en ce le montage du mouvement dans le boîtier comprend les étapes suivantes:
    • introduction du mouvement dans le boîtier côté cadran;
    • apposition d'une surface d'appui périphérique inférieure du mouvement contre un épaulement périphérique annulaire du fond, puis
    • serrage dudit mouvement contre le fond par un élément de serrage venant en appui contre une surface d'appui périphérique supérieure du mouvement, de telle sorte que le mouvement est comprimé entre sa surface d'appui périphérique inférieure et sa surface d'appui périphérique supérieure par respectivement l'épaulement périphérique annulaire du fond, et une surface inférieure de retenue de l'élément de serrage.


    [0013] Un avantage de la présente invention est de permettre de mieux absorber des déformations éventuelles du fond, par exemple lors de variations conséquentes de pression ou de température, grâce à la dissociation complète de la surface interne du fond par rapport au mouvement. Ainsi on évite d'exercer toute contrainte en torsion néfaste sur la platine et par suite sur tous les éléments du mouvement, notamment les axes et les ponts.

    [0014] Selon la méthode d'assemblage préférentielle, le mouvement est introduit par le haut du boîtier, côté cadran, ce qui évite toute opération de retournement du boîtier lors de l'assemblage, et augmente ainsi avantageusement les cadences de montage.

    BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES



    [0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée et des dessins, donnés à titre d'exemple et à vocation non limitative, dans lesquels:
    • la figure 1 montre une vue en coupe d'un schéma de principe de l'assemblage d'un mouvement dans un boîtier selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention;
    • les figures 2A et 2B, montrent des vues respectivement de dessus et en coupe d'une montre de plongée utilisant la méthode d'assemblage selon un mode de réalisation préférentiel;

    DESCRIPTION DÉTAILLÉE



    [0016] La figure 1 illustre une vue en coupe d'une pièce d'horlogerie selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention en position assemblée dont le mouvement 3, auquel est assujetti une tige 7 de commande et qui entraîne des aiguilles 30 au-dessus d'un cadran 6, est assemblé dans le boîtier 2 selon une méthode correspondant à un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Selon ce mode de réalisation préférentiel, le boîtier contient un fond-carrure monobloc, c'est-à-dire que la partie du fond 4 est réalisée d'un seul tenant avec la carrure 20 formant la partie centrale du boîtier 2. Une telle pièce monobloc simplifie le processus de montage du mouvement 3 en éliminant une étape d'assemblage, le mouvement 3 pouvant dans ce cas être introduit directement par le haut du boîtier 2, c'est-à-dire côté cadran, sans besoin de monter ensuite le fond ni de retourner le boîtier 2 pour introduire le mouvement. On comprendra toutefois que la méthode d'assemblage de l'invention s'applique également pour un fond 4 assemblé à la carrure 20 par chassage, vissage ou collage ou tout autre mode de fixation habituel. Néanmoins, l'étape d'assemblage du fond 4 à la carrure 20 sera effectuée de préférence avant l'introduction du mouvement 3 dans le boîtier, de telle sorte que ce dernier soit toujours introduit côté cadran.

    [0017] En bordure de sa surface interne, le fond 4 comporte un épaulement annulaire périphérique 41, d'une première largeur (L), sur lequel le mouvement 3 vient en appui, ainsi qu'une partie centrale évidée 40 de profondeur (d). La surface d'appui périphérique inférieure 31 du mouvement 3 se superpose au moins partiellement à une surface d'appui périphérique supérieure 32 du mouvement 3, d'une deuxième largeur (l), qui est prise en tenaille par la surface inférieur de retenue d'un élément de serrage, constituée ici par une portion 52 du talon 51 de la glace 5, d'une troisième largeur (T), dont une surface inférieure duquel vient s'appuyer sur la surface d'appui périphérique supérieure 32 du mouvement 3.

    [0018] Selon un mode de réalisation préférentiel, on choisit une première largeur L de la surface d'appui périphérique inférieure 31 du mouvement 3 plus grande que la deuxième largeur l de la surface d'appui supérieure 32, mais compense parallèlement ceci par une troisième largeur T du talon 51 choisie plus grande que la première largeur L de la surface d'appui périphérique inférieure 31 du mouvement 3, afin d'avoir un pincement et une compression symétrique du mouvement 3 à sa périphérie qui génère le minimum de couple de torsion.

    [0019] Au niveau de l'épaulement périphérique annulaire 41, l'épaisseur du fond est constante et égale à (E), tandis que cette épaisseur variable sur toute la partie centrale évidée 40, et minimale au centre du fond 4, d'une valeur de (e). Comme on peut le constater sur la figure 1, on a l'égalité e+d= E. La partie centrale évidée 40 permet au fond 4 de se déformer légèrement, surtout en son centre, lorsque des forces dues à la pression, matérialisées par les flèches (P), s'exercent sur le boîtier 2, par exemple lors d'une immersion à une profondeur supérieure à une dizaine de mètres ou plus d'un bar supplémentaire est appliqué sur l'ensemble de la surface externe du boîtier - ce qui constitue l'équivalent du double de la pression environnante - sans toutefois affecter le mouvement, qui est pris en tenaille entre ses surfaces d'appui périphériques inférieure 31 et supérieure 32 mais n'est pas en contact avec le fond 4 dans sa partie centrale évidée 40. Ainsi le boîtier 2 est robuste pour des valeurs de pression telles que la courbure du fond ne s'inverse pas au point que la partie centrale évidée 40 du fond 4 ne soit amenée à être à nouveau en contact avec le mouvement 3. Pour faciliter la déformation en torsion du fond 4 et éviter la transmission de contraintes au niveau des zones de pincement périphériques du mouvement 3, la forme de la partie centrale évidée 40 du fond 4 est choisie comme étant de préférence parabolique.

    [0020] Dans le cadre de l'invention, le mouvement 3 a un diamètre compris de préférence entre 25 et 40 millimètres, et la première largeur L de l'épaulement périphérique annulaire 41 du fond 3 est dans ce cas choisi comme compris de préférence entre 2 et 5 millimètres. Plus généralement, la première largeur L de l'épaulement périphérique 41 du fond est choisie comme étant comprise entre un quart et un dixième de la valeur du diamètre du mouvement 3, pour améliorer l'effet de pincement à sa périphérie tout en permettant également au fond 4 de se déformer plus facilement sous l'effet des forces de contrainte externes. Pour une épaisseur maximale E du fond 4 comprise entre 3 et 5mm et une épaisseur minimale dudit fond e comprise entre 2.5 et 4 mm, le boîtier 2 peut alors supporter une pression de l'ordre de 35 bars au minimum.

    [0021] Sur la figure 1, on peut constater que le talon 51 de la glace 5 est amené en contact sur une portée 21 de la carrure 20 dans le prolongement de la portion 52 en appui sur la surface d'appui périphérique supérieure 32 du mouvement 3. Selon ce mode de réalisation préférentiel, l'étape de serrage du mouvement 3 entre ses parties périphériques inférieure 31 et supérieure 32 est réalisé conjointement au montage de la glace 5 sur la carrure 20, de préférence par soudage ultra-sons. La structure d'assemblage obtenue présente l'avantage de soulager les tensions en torsion au niveau de la partie soudée grâce à la surface d'appui périphérique supérieure 32 du mouvement 3 qui prolonge axialement la portée de la carrure 21, et améliore ainsi la robustesse et la durabilité de la liaison entre les pièces soudées.

    [0022] Selon le mode de réalisation préférentiel illustré, le fait que les surfaces d'appui inférieure 31 et supérieure 32 soient partiellement superposées permet également de préserver l'intégrité du mouvement 3, en évitant l'application d'un couple en torsion qui tendrait à le déformer dû à des forces de contraintes opposées et de norme similaires exercées sur des zones dont l'éloignement par rapport au centre serait très différent.

    [0023] Cette préservation du mouvement par rapport aux déformations du boîtier est encore accentué par le fait que selon le mode de réalisation préférentiel illustré, le talon 51 de la glace, dont la troisième largeur Test de préférence comprise entre 4 et 8 millimètres, se superpose intégralement au dessus de l'épaulement périphérique annulaire 41, afin d'améliorer encore l'effet de pincement. Pour des raisons de symétrie et donc de répartition optimale des contraintes visant à minimiser la génération de couples en torsion, on choisira par ailleurs de préférence la troisième largeur T du talon 51 comme étant au plus égale à deux fois celle de la première largeur L de l'épaulement périphérique annulaire 41.

    [0024] On pourra noter que mouvement 3 de la figure 1 a été représenté sans filet, car ce dernier n'est pas utilisé, contrairement aux mouvements traditionnels, pour fournir une surface de butée ou de chassage lors de son assemblage dans le boîtier 2.

    [0025] Les figures 2A et 2B illustrent respectivement une vue de dessus et en coupe selon un axe A-A d'un mode de réalisation préférentiel pour le mode d'assemblage du mouvement 3 dans un boîtier 2 selon l'invention pour une pièce d'horlogerie 1 correspondant à une montre de plongée.

    [0026] La figure 2A est une vue de dessus de la montre de plongée, montrant le boîtier 2, ainsi que la glace 5 surmontée d'une lunette 8. La figure 2B permet de distinguer les pièces à l'intérieur du boîtier 2, et en particulier le mouvement 3 pourvu classiquement d'un filet 33 sur sa partie supérieure. Ce filet 33 n'est toutefois pas prévu pour assurer le maintien axial du mouvement 3 dans le boîtier 2, cette fonction étant remplie par l'épaulement périphérique annulaire 41 du fond 4 et la portion 52 du talon 51 de la glace 5 qui prennent en sandwich respectivement les surfaces d'appui périphérique inférieure 31 et supérieure 32 du mouvement 3 pour son serrage lorsque la glace 5 est soudée à la portée 21 de la carrure 20 au niveau de la zone de thermosoudage 22 matérialisée par le petit bec descendant à la périphérie du talon 51. Ainsi conjointement à l'opération de thermosoudage de la glace à la carrure 20, le mouvement 3 est serré entre une portion 52 du talon 51 de la glace 5 et l'épaulement périphérique annulaire 41 du fond 4. La lunette 8 pourra être montée à cran sur la glace 5 ultérieurement.

    [0027] Comme on peut le constater sur la figure 2B, selon ce mode de réalisation préférentiel, qui est utilisé pour un mouvement d'un diamètre d'environ 33 millimètres, la surface d'appui périphérique inférieure 31 du mouvement, d'une première largeur L égale à 4 millimètres tout comme celle de l'épaulement périphérique annulaire 41 du fond 4 qui la compresse par le fond 4, et la surface d'appui périphérique supérieure 32 du mouvement, d'une deuxième largeur l égale à 2.5 millimètres tout comme la portion 52 du talon 51 de la glace 5 qui la compresse par le dessus, sont intégralement superposées, de telle sorte que le pincement ainsi créé génère le minimum de couple de torsion au niveau de la périphérie du mouvement. De même, le talon 51 a une troisième largeur T de 7 à 8 millimètres et se superpose intégralement à l'épaulement périphérique annulaire 41 pour les mêmes raisons de minimisations des contraintes de déformation en torsion sur le mouvement 3. Pour des raisons de symétrie et pour soulager les contraintes exercées sur la zone de thermosoudage 22, le talon 51 comprendra une partie s'étendant vers l'intérieur du côté opposé à celle de la zone de thermosoudage 22 par rapport à la portion 52 serrant le mouvement au niveau de sa surface d'appui supérieure 32.

    [0028] Selon ce mode de réalisation préférentiel, l'épaisseur E du fond est d'environ 3 millimètres et son épaisseur minimale e de 2,5 millimètres, laissant apparaître une échancrure d'environ 0.5 millimètres de profondeur au centre. La partie centrale évidée 40 du fond 4 a une forme de préférence parabolique pour faciliter la déformation du fond 4 et la optimiser la répartition de forces de contraintes s'exerçant sur le fond du boîtier 2. Toujours pour des raisons de symétrie et de répartition optimale des forces de contraintes résultant de la pression, la glace 5 présente de préférence une forme et une épaisseur similaire à celle du fond 4.

    [0029] Dans le cadre du mode de réalisation préférentiel de l'invention, la structure d'assemblage préférentielle obtenue après l'opération de serrage du mouvement 3 entre ses surfaces d'appui périphériques inférieure 31 et supérieure 32 fait intervenir directement une portion 52 du talon 51 de la glace 5 comme surface inférieure de retenue d'un élément de serrage, ainsi qu'une opération de soudage laser, ce qui permet non seulement d'économiser une pièce de dédiée pour le maintien axial du mouvement 3, plaquée contre l'épaulement périphérique annulaire 41 du fond 4 par la glace 5, agissant comme élément de serrage, mais également de se dispenser d'une opération de fixation dédiée du mouvement 3, puisque ce dernier est fixé conjointement au fond lorsque la glace 5 est soudée à la carrure 20. La réduction du nombre de pièces et d'opérations d'assemblage nécessaires à la fixation du mouvement permettent ainsi conjointement de diminuer les coûts de production et d'augmenter la productivité. Au lieu du soudage laser, on pourrait toutefois envisager d'autres modes de fixation, par exemple par brasage, collage, ou chassage, sans sortir du cadre de l'invention;etpar ailleurs, selon un mode de réalisation alternatif non représenté, on pourrait également imaginer qu'une pièce intermédiaire, telle qu'un anneau, soit interposée entre la glace 5 et le mouvement 3, ou encore qu'une autre pièce utilisée pour effectuer le serrage soit directement assemblée à la carrure 20 sans faire intervenir la glace 5, comme par exemple une pièce de section en L dont un premier côté, qui comprendrait la surface inférieure de serrage, serait apposé au dessus du filet du mouvement 3 et le deuxième côté serait chassé dans une nervure circulaire de la carrure 20.

    [0030] On notera par ailleurs que les pièces assemblées dans le cadre de la présente invention, et notamment le fond 4, sont de préférence réalisées dans un matériau plastique. La présente invention englobe toutefois également des boîtiers 2 notamment pour montres de plongée comprenant des fonds 4 réalisés en acier ou en métal, dont la rigidité est certes plus importante, mais qui ne sont toutefois pas exempts de toute déformation pour des pressions très élevées.
    Liste des références
    1 Pièce d'horlogerie
    2 Boîtier
    20 Carrure
    21 Portée de la carrure
    22 Zone de thermosoudage carrure/glace
    3 Mouvement
    30 Aiguilles du mouvement
    31 Surface d'appui annulaire inférieure du mouvement
    32 Surface d'appui annulaire supérieure du mouvement
    33 Filet du mouvement
    4 Fond
    40 Partie évidée du fond
    41 Epaulement annulaire du fond
    5 Glace
    51 Talon de la glace
    52 Portion du talon de la glace en appui sur la surface 32 du mouvement
    6 Cadran
    7 Tige de commande
    8 Lunette
    E Epaisseur (maximale) du fond
    e Epaisseur (minimale) du fond
    d Profondeur de l'évidement de la partie centrale 40
    L Première largeur de la surface d'appui inférieure
    I Deuxième largeur de la surface d'appui supérieure
    T Troisième Largeur du talon de la glace 51
    A-A Axe de coupe de la figure 2A



    Revendications

    1. Pièce d'horlogerie (1) comportant un boîtier (2) dans lequel est logé un mouvement (3) comprenant une surface d'appui périphérique inférieure (31), ledit boîtier (2) comprenant une carrure (20) à laquelle sont assemblés respectivement un fond (4) et une glace (5), ladite pièce d'horlogerie (1) comprenant par ailleurs un élément de serrage pourvu d'une surface inférieure de retenue et ledit mouvement (3) comprenant une surface d'appui périphérique supérieure (32), ladite surface inférieure de retenue dudit élément de serrage et ladite surface d'appui périphérique supérieure (32) étant en contact mutuel, et le fond (4) comprenant un épaulement périphérique annulaire (41) d'épaisseur constante, contre lequel est apposée ladite surface d'appui périphérique inférieure (31) dudit mouvement (3), et une partie centrale évidée (40) d'épaisseur variable, ledit mouvement (3) étant comprimé entre ladite surface d'appui périphérique inférieure (31) et ladite surface d'appui périphérique supérieure (32) dudit mouvement (3), lesdites surfaces d'appui périphériques inférieure (31) et supérieure (32) dudit mouvement (3) étant au moins partiellement superposées, par respectivement ledit épaulement périphérique annulaire (41) dudit fond (4), et ladite surface inférieure dudit élément de serrage, caractérisé en ce que la partie centrale évidée est d'épaisseur variable de forme parabolique.
     
    2. Pièce d'horlogerie (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite surface inférieure de retenue dudit élément de serrage est formée par une portion (52) du talon (51) de ladite glace (5).
     
    3. Pièce d'horlogerie (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que le fond (4) et la carrure (20) forment une pièce monobloc.
     
    4. Pièce d'horlogerie (1) selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que ledit talon (51) de ladite glace (5) est intégralement superposé audit épaulement périphérique annulaire (41) dudit fond (4).
     
    5. Pièce d'horlogerie (1) selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que ledit mouvement (3) a un diamètre compris entre 25 et 40 millimètres, et que l'épaulement périphérique (41) dudit fond (4) s'étend sur une première largeur (L) d'au plus 5 millimètres, ledit talon (51) de ladite glace (5) sur une troisième largeur (T) d'au plus 8 millimètres, et ladite portion (52) dudit talon (51) sur une deuxième largeur (l) d'au plus 4 millimètres.
     
    6. Fond (4) pour pièce d'horlogerie (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un épaulement périphérique annulaire (41) d'épaisseur constante et une partie centrale évidée (40) d'épaisseur variable de forme parabolique.
     
    7. Fond pour pièce d'horlogerie (1) selon la revendication 6, l'épaisseur maximale (E) dudit fond étant comprise entre 3 et 5 mm et l'épaisseur minimale dudit fond (e) étant comprise entre 2,5 et 4mm.
     
    8. Fond pour pièce d'horlogerie (1) selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que la largeur dudit épaulement périphérique (41) est comprise entre un quart et un dixième de la valeur du diamètre du mouvement.
     
    9. Méthode d'assemblage pour pièce d'horlogerie (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le montage dudit mouvement (3) dans ledit boîtier (2) comprend les étapes suivantes:

    - introduction dudit mouvement (3) dans ledit boîtier (2) côté cadran

    - apposition d'une surface d'appui périphérique inférieure (31) dudit mouvement (3) contre un épaulement périphérique annulaire (41) d'épaisseur constante dudit fond (4), ledit fond (4) comprenant par ailleurs une partie centrale évidée (40) d'épaisseur variable de forme parabolique puis

    - serrage dudit mouvement (3) contre ledit fond (4) par un élément de serrage venant en appui contre une surface d'appui périphérique supérieure (32) dudit mouvement (3), de telle sorte que ledit mouvement est comprimé entre ladite surface d'appui périphérique inférieure (31) dudit mouvement (3) et ladite surface d'appui périphérique supérieure (32) dudit mouvement (3), lesdites surfaces d'appui périphériques inférieure (31) et supérieure (32) dudit mouvement (3) étant au moins partiellement superposées, par respectivement ledit épaulement périphérique annulaire (41) dudit fond (4), et une surface inférieure de retenue dudit élément de serrage.


     
    10. Méthode d'assemblage pour pièce d'horlogerie (1) selon la revendication 9, caractérisée en ce que le fond (4) et la carrure (20) forment une pièce monobloc, ladite surface inférieure de retenue dudit élément de serrage est formée par une portion (52) du talon (51) de ladite glace (5), et que ladite étape de serrage est réalisée conjointement à l'étape d'assemblage de ladite glace (5) à ladite carrure (20).
     


    Ansprüche

    1. Zeitmessgerät (1), das ein Gehäuse (2) umfasst, in dem ein Werk (3) aufgenommen ist, das eine untere Umfangsabstützoberfläche (31) aufweist, wobei das Gehäuse (2) ein Gehäusemittelteil (20) umfasst, an das ein Boden (4) und ein Glas (5) angefügt sind,
    wobei das Zeitmessgerät (1) außerdem ein Spannelement umfasst, das mit einer unteren Halteoberfläche versehen ist, und das Werk (3) eine obere Umfangsabstützoberfläche (32) aufweist, wobei die untere Halteoberfläche des Spannelements und die obere Umfangsabstützoberfläche (32) miteinander in Kontakt stehen und wobei der Boden (4) eine ringförmige Umfangsschulter (41) mit konstanter Dicke, auf die die untere Umfangsabstützoberfläche (31) des Werks (3) aufgesetzt ist, und einen ausgesparten Mittelteil (40) mit variierender Dicke aufweist, wobei das Werk (3) zwischen der unteren Umfangsabstützoberfläche (31) und der oberen Umfangsabstützoberfläche (32) des Werks (3) eingeklemmt ist, wobei die untere (31) und die obere (32) Umfangsabstützoberfläche des Werks (3) jeweils zumindest teilweise überlagert sind durch die ringförmige Umfangsschulter (41) des Bodens (4) und die untere Oberfläche des Spannelements, dadurch gekennzeichnet, dass der ausgesparte Mittelteil eine in parabolischer Form variierende Dicke hat.
     
    2. Zeitmessgerät (1) nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass die untere Halteoberfläche des Spannelements durch einen Abschnitt (52) der Aufstandsfläche (51) des Glases (5) gebildet ist.
     
    3. Zeitmessgerät (1) nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass der Boden (4) und das Gehäusemittelteil (20) einteilig ausgebildet sind.
     
    4. Zeitmessgerät (1) nach einem der Ansprüche 2 oder 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Aufstandsfläche (51) des Glases (5) der ringförmigen Umfangsschulter (41) des Bodens (4) vollständig überlagert ist.
     
    5. Zeitmessgerät (1) nach einem der Ansprüche 2 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass das Werk (3) einen Durchmesser im Bereich von 25 bis 40 Millimeter besitzt und dass sich die Umfangsschulter (41) des Bodens (4) über eine erste Breite (L) von höchstens 5 Millimetern erstreckt, die Aufstandsfläche (51) des Glases (5) sich über eine dritte Breite (T) von höchstens 8 Millimetern erstreckt und der Abschnitt (52) der Aufstandsfläche (51) sich über eine zweite Breite (I) von höchstens 4 Millimetern erstreckt.
     
    6. Boden (4) für ein Zeitmessgerät (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass er eine ringförmige Umfangsschulter (41) mit konstanter Dicke und einen ausgesparten Mittelteil (40) mit in parabolischer Form variierender Dicke umfasst.
     
    7. Boden für ein Zeitmessgerät (1) nach Anspruch 6, wobei die maximale Dicke (E) des Bodens im Bereich von 3 bis 5 mm liegt und die minimale Dicke des Bodens (e) im Bereich von 2,5 bis 4 mm liegt.
     
    8. Boden für ein Zeitmessgerät (1) nach einem der Ansprüche 6 oder 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Breite der Umfangsschulter (41) im Bereich von einem Viertel bis einem Zehntel des Wertes des Durchmessers des Werks liegt.
     
    9. Verfahren zum Zusammenbau für ein Zeitmessgerät (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Montage des Werks (3) in dem Gehäuse (2) die folgenden Schritte umfasst:

    - Einsetzen des Werks (3) in das Gehäuse (2) auf Seiten des Zifferblatts,

    - Anbringen einer unteren Umfangsabstützoberfläche (31) des Werks (3) an einer ringförmigen Umfangsschulter (41) mit konstanter Dicke des Bodens (4), wobei der Boden (4) außerdem einen ausgesparten Mittelteil (40) mit veränderlicher Dicke in Parabolform aufweist, dann,

    - Drücken des Werks (3) gegen den Boden (4) durch ein Spannelement, das sich an einer oberen Umfangsabstützoberfläche (32) des Werks (3) abstützt, derart, dass das Werk zwischen der unteren Umfangsabstützoberfläche (31) des Werks (3) und der oberen Umfangsabstützoberfläche (32) des Werks (3) eingeklemmt wird, wobei die untere (31) und die obere (32) Umfangsabstützoberfläche des Werks (3) jeweils zumindest teilweise überlagert sind durch die ringförmige Umfangsschulter (41) des Bodens (4) und eine untere Halteoberfläche des Spannelements.


     
    10. Verfahren zum Zusammenbau für ein Zeitmessgerät (1) nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass der Boden (4) und das Gehäusemittelteil (2) einteilig ausgebildet sind, wobei die untere Halteoberfläche des Spannelements durch einen Abschnitt (52) der Aufstandsfläche (51) des Glases (5) gebildet ist und der Einspannschritt gemeinsam mit dem Schritt des Montierens des Glases (5) an dem Gehäusemittelteil (20) ausgeführt wird.
     


    Claims

    1. Timepiece (1) including a case (2) which accommodates a movement (3) including a lower peripheral bearing surface (31), said case (2) including a case middle (20) to which are respectively assembled a back cover (4) and a crystal (5), said timepiece (1) further including a clamping element provided with a lower retaining surface and that said movement (3) including an upper peripheral bearing surface (32), said lower retaining surface of said clamping element and said upper peripheral bearing surface (32) being in mutual contact, and the back cover (4) including an annular peripheral shoulder (41) of constant thickness against which is affixed said lower peripheral bearing surface (31) of said movement (3), and a hollow central portion (40) of variable thickness and parabolic shape, said movement (3) being compressed between said lower peripheral bearing surface (31) and said upper peripheral bearing surface (32) of said movement (3), said lower (31) and upper (32) peripheral bearing surfaces of said movement (3) being at least partially superposed, respectively by said annular peripheral shoulder (41) of said back cover (4), and said lower surface of said clamping element, characterized in that the hollow central portion (40) is of variable thickness and parabolic shape.
     
    2. Timepiece (1) according to the preceding claim, characterized in that said lower retaining surface of said clamping element is formed by a portion (52) of the heel (51) of said crystal (5).
     
    3. Timepiece (1) according to claim 2, characterized in that the back cover (4) and the case middle (20) form a one-piece part.
     
    4. Timepiece (1) according to any of claims 2 or 3, characterized in that said base (51) of said crystal (5) is entirely superposed on said annular peripheral shoulder (41) of said back cover (4).
     
    5. Timepiece (1) according to any of claims 2 to 4, characterized in that said movement (3) has a diameter comprised between 25 and 40 millimetres, and in that the peripheral shoulder (41) of said back cover (4) extends over a first width (L) of at most 5 millimetres, said base (51) of said crystal (5) over a third width (T) of at most 8 millimetres, and said portion (52) of said base (51) over a second width (/) of at most 4 millimetres.
     
    6. Back cover (4) for a timepiece (1) according to any of claims 1 to 5, characterized in that the back cover includes an annular peripheral shoulder (41) of constant thickness and a hollow central portion (40) of variable thickness and parabolic shape.
     
    7. Back cover for a timepiece (1) according to claim 6, the maximum thickness (E) of said back cover being comprised between 3 and 5 mm, and the minimum thickness (e) of said back cover being comprised between 2.5 and 4 mm.
     
    8. Back cover for a timepiece (1) according to any of claims 6 or 7, characterized in that the width of said peripheral shoulder (41) is comprised between a quarter and a tenth of the value of the diameter of the movement.
     
    9. Assembly method for a timepiece (1) according to any of claims 1 to 5, characterized in that the assembly of said movement (3) in said case (2) includes the following steps:

    - inserting said movement (3) in said case (2) from the dial side

    - affixing a lower peripheral bearing surface (31) of said movement (3) against an annular peripheral shoulder (41) of constant thickness of said back cover (4), said back cover (4) further including a hollow central portion (40) of variable thickness and parabolic shape, and then

    - clamping said movement (3) against said back cover (4) by means of a clamping element abutting against an upper peripheral bearing surface (32) of said movement (3), such that said movement is compressed between said lower peripheral bearing surface (31) of said movement (3) and said upper peripheral bearing surface (32) of said movement (3), said lower (31) and upper (32) peripheral bearing surfaces of said movement (3) being at least partially superposed, respectively by said annular peripheral shoulder (41) of said back cover (4), and a lower retaining surface of said clamping element.


     
    10. Assembly method for a timepiece (1) according to claim 9, characterized in that the back cover (4) and the case middle (20) form a one-piece part, said lower retaining surface of said clamping element is formed by a portion (52) of the heel (51) of said crystal (5) and in that said clamping step is performed jointly with the step of assembling said crystal (5) to said case middle (20).
     




    Dessins











    Références citées

    RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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