DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] La présente invention concerne le domaine des châssis support de lit. La présente
invention concerne plus particulièrement un châssis support de lit dont la hauteur
de relevage peut être contrôlée.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION
[0002] Un problème dans le domaine des châssis support de lit concerne la possibilité de
contrôler la hauteur du lit lors des opérations de nettoyage ou de changement des
couchages tels que les draps, couverture, couette et autres, pour faciliter le travail
des personnels d'entretien en permettant de mettre le lit à une hauteur de travail
qu'ils souhaitent.
[0003] On recherche un châssis de lit intégrant un moyen mécanique de levage autonome en
énergie, sans besoin d'efforts excessifs de l'opérateur, permettant d'ajuster le niveau
du lit à une hauteur de confort pour le personnel d'entretien. Cette hauteur de confort
étant différente selon chaque personne, il y a un besoin dès lors de pouvoir contrôler
et ajuster de près, voire aux millimètres, la hauteur du châssis de lit.
[0004] Il serait avantageux d'obtenir un châssis de lit aisément utilisable, de conception
simplifiée et peu couteuse, intégrant un verrouillage et un amortissement du châssis
sans dispositif complémentaire à introduire.
[0005] Il serait aussi avantageux que le châssis soit de largeur ajustable afin de supporter
des tailles différentes de lits.
[0006] Il est connu dans l'art antérieur un châssis de lit de conception mécanique simple
permettant de lever ou d'abaisser le lit pour des opérations de maintenance tel que
présenté dans la demande de brevet
FR 2 798 053. Le dispositif le lit intègre un vérin à gaz permettant de soulever le lit d'une
position basse à une position haute. Mais ce dispositif ne permet pas de positionner
le lit à des hauteurs choisies entre ces deux positions extrêmes. De plus, il nécessite
une impulsion manuelle donnée par l'utilisateur pour initier le levage du châssis.
[0007] Il est connu dans l'art antérieur des moyens de levage de lit pouvant se positionner
à une ou deux hauteurs intermédiaires entre la position basse et la position haute
tel que le châssis présenté dans la demande de brevet
FR 2 972 105. Ce dispositif comprend des moyens de rappel en position haute et un moyen d'amortissement
ainsi que des dispositifs mécaniques de blocage permettant de stabiliser le châssis
à des niveaux intermédiaires. Cependant, il ne permet pas de positionner à des hauteurs
déterminées dépendantes du choix de l'utilisateur.
[0008] Il est aussi connu dans l'art antérieur un dispositif présenté dans la demande
WO 94/05843 permettant de soulever le lit de façon mécanique à l'aide uniquement d'un système
de vérins mécaniques. Le levage du dispositif s'effectue cran par cran, nécessitant
que l'utilisateur agisse par appui successive sur une pédale.
[0009] Il est aussi connu dans l'art antérieur l'utilisation de vérins électromécaniques
comme présenté dans la demande de brevet
FR 2 868 674 permettant de soulever le châssis à une hauteur voulue mais nécessitant une motorisation
et une alimentation électrique et sont par conséquent onéreuses.
[0010] Ces systèmes de levage présentent des inconvénients, ils ne permettent pas de combiner
toutes les fonctionnalités recherchées à savoir :
- pouvoir contrôler aux millimètres près la hauteur du lit aussi bien en levage qu'en
descente du châssis,
- d'être de conception mécanique simple, fiable et peu couteuse
- d'être facile d'utilisation par l'opérateur
- d'être autonome en énergie, à savoir autosuffisante
- d'incorporer un système de verrouillage en position basse et d'amortissement du châssis
en position haute.
[0011] Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution pouvant combiner toutes
les particularités citées ci-dessus.
DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION
[0012] La présente invention a pour but de pallier certains inconvénients de l'art antérieur
en proposant un système de relevage permettant de contrôler la hauteur du lit aux
millimètres près à la montée comme à la descente, de conception simple, peu onéreuse
et facile d'entretien, intégrant un verrouillage du châssis en position basse et un
amortissement du châssis en position haute. L'invention permet également l'adaptation
du châssis à différentes largeurs de literie.
[0013] Ce but est atteint par un châssis de lit comprenant au moins une structure inférieure
disposée au sol comprenant deux barres parallèles reliées par une traverse, une structure
supérieure comprenant deux barres parallèles aux barres de la structure inférieure,
quatre bras, deux latéraux gauches et deux latéraux droits, montés pivotants autour
de la structure inférieure permettant de rendre mobile par translation dans des plans
parallèles au sol la structure supérieure par rapport à la structure inférieure, entre
un plan situé à une hauteur minimale par rapport au sol définissant une position basse
et un plan situé à une hauteur maximale par rapport au sol définissant une position
haute, un vérin frein fixé entre la traverse de la structure inférieure et une traverse
reliant les bras latéraux droits pour tirer les mouvements des deux parallélogrammes
déformables vers le haut permettant de soulever la structure supérieure lors du déploiement
du vérin caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'actionnement relié audit vérin
permettant d'agir mécaniquement sur l'ouverture d'une valve dudit vérin reliant les
deux chambres du piston lors de l'appui de l'utilisateur sur le moyen d'actionnement,
qui contrôle le passage du fluide de travail d'une chambre à l'autre dudit piston
lors de l'actionnement du châssis vers le haut, l'arrêt de l'appui sur le moyen d'actionnement
stoppe le mouvement dudit piston du vérin et verrouille ledit châssis à une position
déterminée par l'utilisateur entre la position basse et la position haute.
[0014] Selon une autre particularité, le châssis de lit comprend dans le vérin une valve
anti-retour de la chambre contenant la tige du piston vers la chambre sans tige permettant,
sous l'effet d'une pression manuelle sur ledit châssis, au fluide de travail de passer
de la chambre sans tige à la chambre contenant la tige du piston entrainant l'abaissement
de la hauteur du châssis de façon contrôlée.
[0015] Selon une autre particularité, le châssis de lit comprend deux moyens élastiques
de rappel reliant les bras latéraux gauches et les barres correspondantes de la structure
inférieure, lesdits moyens élastiques de rappel tendant à ramener le châssis en position
haute imposant à l'utilisateur d'agir avec une force verticale de haut vers le bas
minimale pour abaisser ledit châssis et en position basse les moyens élastiques de
rappel étirés exercent une force de rappel contrée par le blocage du vérin dans sa
position tant que la valve d'ouverture n'est pas actionnée, lesdits moyens élastiques
de rappel amorcent le levage du châssis de lit de sa position basse vers une position
déployée, lors de l'appui de l'utilisateur sur le moyen d'actionnement.
[0016] Selon une autre particularité, le moyen d'actionnement est une pédale agissant par
pression à travers une came sur l'ouverture de la valve entre les deux chambres du
piston dudit vérin.
[0017] Selon une autre particularité, le moyen d'actionnement est un boitier manuel, de
préférence disposé sous la literie, agissant par pression à travers un câble sur l'ouverture
de la valve entre les deux chambres du piston dudit vérin.
[0018] Selon une autre particularité, le vérin est un ressort à gaz multi-chambres.
[0019] Selon une autre particularité, le fluide de travail du vérin est un fluide hydraulique,
de préférence une huile.
[0020] Selon une autre particularité, les moyens élastiques de rappel sont des ressorts
de traction.
[0021] Selon une autre particularité, la valve d'ouverture actionnée par le moyen d'actionnement
et la valve anti-retour de la chambre contenant la tige du piston vers la chambre
sans tige du vérin sont confondues.
[0022] Selon une autre particularité, les barres de la structure supérieure présentent des
encoches latérales permettant d'introduire des traverses pour stabiliser la literie.
[0023] Selon une autre particularité, les traverses sont configurées pour coulisser entre
elles et sont munies de trous de fixation permettant d'obtenir des longueurs variables
et réglables pour l'adapter à la largeur de la literie.
[0024] Selon une autre particularité, des pieds sont fixés à l'extrémité des traverses,
lesdits pieds présentant une hauteur permettant d'être posés au sol lorsque le système
est en position basse pour améliorer la stabilité du lit.
[0025] Selon une autre particularité, une articulation relie la traverse entre les deux
bras latéraux droit et le vérin.
[0026] Selon une autre particularité, les barres de la structure supérieure présente une
forme en U inversé permettant l'introduction des ressorts de traction.
[0027] Selon une autre particularité, les moyens de rappel élastiques sont reliés aux barres
de la structure inférieure à l'aide des plots fixés sur lesdites barres.
DESCRIPTION DES FIGURES ILLUSTRATIVES
[0028] D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans
lesquels :
- la figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation du châssis
de lit
- la figure 2a représente une vue de profil du châssis en position basse
- la figure 2b représente une vue de profil du châssis de lit en position haute
- la figure 3 est une vue du dessus d'un châssis incorporant des traverses
DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION
[0029] La présente invention concerne un système de levage de lit.
[0030] Les termes « gauche » et « droite » sont utilisés dans la présente description dans
leur acception signifiant « les deux flancs opposés du châssis » et ne doivent pas
être interprétés de façon limitative.
[0031] Les termes « position haute » et « position basse » sont utilisées dans la présente
description dans leur acception signifiant respectivement « la configuration du châssis
dans laquelle ce dernier est à une hauteur maximal et complètement déployé» et « la
configuration à laquelle le châssis est à une hauteur minimale et complètement abaissé
» et ne doivent pas être interprétés de façon limitative.
[0032] D'une manière générale, le châssis de lit de la présente invention est destiné à
supporter un sommier et un matelas pour former un lit.
[0033] Dans certains modes de réalisation, ce châssis comprend de préférence une structure
inférieure (I) disposée au sol et une structure supérieure (S) reliée par quatre bras
à la structure inférieure. Les bras sont montés pivotants autour de la structure inférieure
permettant de rendre mobile par translation dans des plans parallèles au sol la structure
supérieure par rapport à la structure inférieure, entre un plan situé à une hauteur
minimale par rapport au sol définissant une position basse et un plan situé à une
hauteur maximale par rapport au sol définissant une position haute, selon la configuration
de deux parallélogrammes déformables.
[0034] Dans certains modes de réalisation, en référence à la figure 1, la structure inférieure
comprend au moins deux barres parallèles (1, 2) reliées par une traverse (3), de préférence
sensiblement excentré du milieu vers le flanc gauche, et la structure supérieure (S)
comprenant deux barres (4, 5) parallèles aux barres (1,2) de la structure inférieure.
La structure inférieure et la structure supérieure sont reliées par quatre bras (6,
7, 8 et 9), deux bras latéraux gauches (6,7) et deux bras latéraux droits (8, 9),
de préférence placés à proximité des extrémités des barres (1,2).
[0035] Dans certains modes de réalisation, les deux barres parallèles (1, 2) et la traverse
(3), de la structure inférieure, sont disposées au sol, une telle configuration permet
l'absence de pied sur la structure inférieure et renforce la stabilité du lit, en
particulier lorsque le sol est irrégulier. En outre, le poids du système et du lit
est réparti sur l'ensemble de la structure inférieure.
[0036] Dans certains modes de réalisation, un vérin (10) hydraulique frein relie la traverse
(3) de la structure inférieure et une traverse (14) reliant les bras latéraux droits
(8) et (9). De préférence, le vérin est fixé sensiblement aux milieux des traverses
pour équilibrer la force de poussée du vérin sur le châssis. Le vérin peut être positionné
selon les deux configurations possibles, à savoir la partie inférieure du piston du
vérin est relié soit à la traverse (3) ou soit à la traverse (14). De préférence le
vérin est positionné de façon à ce que le piston du vérin est relié à la structure
inférieure sur la traverse (3) car cette configuration permet d'agir sur le piston
en le situant à proximité d'un moyen d'actionnement (15). Les bras (8) et (9) avec
la traverse (14) forment une structure en H. Le déploiement du vérin permet de soulever
la structure supérieure en relevant la structure en H à travers la traverse (14) qui
fait pivoter les bras en ouvrant l'angle (α) entre la structure inférieure et les
bras. Le vérin tire ainsi les mouvements des deux parallélogrammes déformables vers
le haut. Le vérin forme un angle (β) avec le sol qui varie avec le déploiement du
vérin. Ce vérin présente l'avantage de pouvoir être utilisé pour soulever la structure
sans faire appel à des moyens électriques pouvant entrainer des coûts supplémentaires.
[0037] Selon une variante, le vérin frein est un ressort à gaz multi-chambres. Ce moyen
utilise un fluide de travail compressible, de préférence un gaz inerte. A titre non
limitatif, ce gaz peut être par exemple de l'azote. Ce vérin de poussée agit par équilibrage
des pressions dans les chambres du piston pour faire déployer le vérin et s'amortit
de façon naturelle en fin de course du piston. Ce moyen a pour avantage d'être simple
à mettre en oeuvre et peu onéreux.
[0038] Selon une variante, avantageusement le fluide du vérin est un fluide hydraulique,
de préférence une huile. Ce fluide est incompressible et permet d'obtenir du vérin
des efforts plus importants et des vitesses plus précises. Ce moyen a pour avantage
de permettre de soulever des poids importants autorisant des châssis, des sommiers
et des matelas plus robustes et plus volumineux.
[0039] Dans certains modes de réalisation, un moyen d'actionnement (15) est relié de façon
mécanique au vérin, de préférence à sa base au niveau du piston à proximité de la
structure inférieure. De préférence le moyen d'actionnement est relié au vérin à proximité
de la traverse (3). Ce moyen d'actionnement permet d'agir mécaniquement sur l'ouverture
et la fermeture d'une valve reliant deux chambres du vérin séparées par le piston.
Lorsque l'utilisateur appuie sur le moyen d'actionnement, cette valve s'ouvre et libère
le passage entre les deux chambres du vérin et permet au fluide de travail contraint
par des différences de pressions ou de forces de passer d'une chambre à l'autre entrainant
le mouvement du piston. Lorsque l'utilisateur n'appuie pas sur le moyen d'actionnement,
cette valve est fermée, les mouvements du fluide sont stoppés. Ce dernier ne peut
plus passer d'une chambre à l'autre du piston et entrainer le mouvement du piston.
Le système devient statique et le châssis s'immobilise à une hauteur correspondant
à l'arrêt de l'appui sur le moyen d'actionnement. Le système est alors verrouillé
à une hauteur déterminée par l'utilisateur entre la position basse et la position
haute. Ainsi lors du levage du châssis de la position basse vers la position haute,
il est possible de contrôler de façon continue le déploiement du vérin et de le stopper,
et par conséquence de contrôler la hauteur du châssis aux millimètres près. L'ouverture
et la fermeture de cette valve par simple appui sur le moyen d'actionnement (15) par
l'utilisateur permet de déverrouiller et verrouiller le châssis à des hauteurs choisies.
[0040] Selon une variante ce moyen d'actionnement est une pédale. Ainsi par pression sur
la pédale, l'opérateur agit en tirant sur un câble pour faire bouger une came permettant
d'ouvrir la valve reliant les deux chambres. Ce moyen a pour avantage d'être purement
mécanique, facile d'utilisation et peu onéreux. La pédale peut être de différentes
formes pour faciliter l'ergonomie et la préhension par l'utilisateur. A titre d'exemples
non limitatifs, cette pédale peut présenter une forme en T ou en U.
[0041] Selon une variante ce moyen d'actionnement est un boitier manuel pouvant agir sur
l'ouverture de la valve du vérin par pression sur le boitier à travers un câble relié
au piston qui agit en faisant mouvoir une came. Ce moyen a pour avantage de permettre
une commande manuelle du levage du châssis. Avantageusement ce boitier peut être placé
sous le sommier permettant à l'utilisateur de manoeuvrer deux lits jumeaux de façon
simultanée pour les positionner à la même hauteur.
[0042] Dans certains modes de réalisation, le vérin comprend une valve anti-retour entre
la chambre contenant la tige du piston vers la chambre sans tige du piston. Sous l'action
de l'utilisateur qui exerce une pression manuelle de haut en bas sur le lit disposé
sur le châssis, le fluide dans le vérin est chassée de la chambre sans tige du piston
vers la chambre contenant la tige du piston, abaissant la longueur du vérin ce qui
permet d'ajuster la hauteur du châssis.
[0043] Selon une variante, la valve d'ouverture actionnée par le moyen d'actionnement et
la valve anti-retour de la chambre contenant la tige du piston vers la chambre sans
tige du vérin sont confondues. Ceci a pour avantage de limiter le nombre d'ouverture
entre les deux chambres afin de ne pas fragiliser le mécanisme du vérin.
[0044] Dans certains modes de réalisation, deux moyens élastiques de rappel (11, 12), relient
chaque bras latéral gauche (6,7) et la barre correspondante (1,2) de la structure
inférieure. En référence aux figures 2a et 2b, ces moyens élastiques de rappel sont
en configuration expansée lorsque le châssis est en position basse et en configuration
stabilisée lorsque le châssis est en configuration haute. Ainsi, ces moyens de rappel
ont pour fonction de ramener les bras du châssis vers leur configuration en position
haute en imposant alors à l'utilisateur d'agir avec une force verticale de haut vers
le bas minimale pour abaisser le châssis. En référence à la figure 2a, en position
basse, ces moyens de rappel, par un effet de contraction (R), exercent une force de
rappel contrée par le blocage du vérin dans sa position tant que la valve d'ouverture
n'est pas actionnée par l'utilisateur. Les moyens élastiques de rappel amorcent le
levage du châssis de lit de sa position basse vers une position déployée lors de l'appui
de l'utilisateur sur le moyen d'actionnement permettant d'ouvrir la valve liant les
deux chambres du vérin permettant le passage du fluide de la chambre contenant la
tige du piston vers la chambre sans tige permettant ainsi d'augmenter la longueur
du vérin et par conséquent la hauteur du châssis. En déployant la longueur du vérin,
la pression exercée par les moyens de rappel diminue et la montée du châssis s'amortit
de façon naturelle lorsque le piston du vérin arrive en fin de course, à savoir lorsque
le fluide de ne peut plus passer d'une chambre à l'autre dû à un équilibrage des contraintes
sur le fluide.
[0045] Avantageusement, les moyens élastiques de rappel sont réglables permettant ainsi
à l'homme du métier en tenant compte du poids du châssis et de la literie, ainsi que
des spécificités du vérin de poussée utilisé, d'ajuster la pression seuil à laquelle
il est nécessaire de dépasser pour pouvoir abaisser le châssis et d'ajuster la vitesse
de montée du châssis.
[0046] Selon une variante les moyens élastiques de rappel sont des ressorts de traction.
Ce moyen élastique mécanique a pour avantage d'être fiable et robuste, nécessitant
peu entretien, aisément changeable, facilement réglable et peu onéreux.
[0047] Dans certains modes de réalisation, la structure supérieure du châssis comprend des
barres parallèles (4,5). Ces barres présentent des encoches latérales, de préférence
à proximité des extrémités, permettant d'introduire des traverses (19, 20). Ces dernières
permettent un meilleur support de la literie et stabilise la literie lors des mouvements
du châssis en répartissant les forces appliquées sur l'ensemble de la surface. En
référence à la figure 3, avantageusement ces traverses sont perpendiculaires aux barres
et les deux traverses d'un flanc, gauche (191, 192) ou droite (201, 202), sont alignés
permettant de faire coulisser les traverses (191, 192) et (201, 202) l'une sur l'autre
pour d'obtenir des longueurs variables. Avantageusement ses traverses sont munies
de trous de fixation (21) pour consolider l'ensemble. Ces moyens ont pour avantage
d'incorporer dans le châssis des traverses de longueurs réglables permettant de régler
la largeur en fonction de la taille du sommier. Le châssis est donc adaptable à toutes
dimensions standards de sommiers.
[0048] Dans certains modes de réalisation, des pieds (22) sont montés sur les traverses,
de préférence à leur extrémité. Avantageusement les pieds présentent la hauteur adaptée
pour être posés au sol lorsque le système est en position basse. Ces moyens stabilisent
le sommier en position basse et permettent de supprimer les pieds du sommier et de
rendre la structure du châssis autoportante.
[0049] Dans certains modes de réalisation, une articulation relie la traverse (14) entre
les bras latéraux droits et le vérin. Cette articulation (23) est adaptée à la morphologie
de la traverse (14) entrainant une meilleure préhension de cette dernière pour faciliter
le soulèvement du châssis et favoriser les mouvements du vérin.
[0050] Dans certains modes de réalisation, les barres de la structure supérieure présente
une forme en U inversé permettant l'introduction des moyens des ressorts de traction.
[0051] Dans certains modes de réalisation, des plots (24, 25) sont fixés sur les barres
inférieures et les moyens élastiques de rappel sont fixés à l'extrémité des plots.
Ces moyens permettent de surélever l'extrémité des moyens de rappel afin de faciliter
les réglages et les changements des moyens élastiques de rappel par l'utilisateur.
Avantageusement, ses plots peuvent être amovibles et réglables le long des barres
inférieures, pour permettre le réglage des forces exercées par les moyens élastiques
de rappel.
[0052] La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence
aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L'homme de métier comprendra que
les caractéristiques techniques d'un mode de réalisation donné peuvent en fait être
combinées avec des caractéristiques d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse
ne soit explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques
sont incompatibles ou que la combinaison ne fournisse pas une solution à au moins
un des problèmes techniques mentionnés dans la présente demande. De plus, les caractéristiques
techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres
caractéristiques de ce mode à moins que l'inverse ne soit explicitement mentionné.
[0053] Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention
permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans
l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent,
les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration,
mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications
jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.
1. Châssis de lit comprenant au moins :
- une structure inférieure comprenant deux barres parallèles (1, 2) reliées par une
traverse (3), et les deux barres parallèles (1, 2) reliées ainsi que la traverse (3)
sont disposées au sol,
- une structure supérieure comprenant deux barres (4, 5) parallèles aux barres (1,2)
de la structure inférieure
- quatre bras (6, 7, 8 et 9), deux latéraux gauches (6,7) et deux latéraux droits
(8, 9), montés pivotants autour de la structure inférieure permettant de rendre mobile
par translation dans des plans parallèles au sol la structure supérieure par rapport
à la structure inférieure, entre un plan situé à une hauteur minimale par rapport
au sol définissant une position basse et un plan situé à une hauteur maximale par
rapport au sol définissant une position haute
- un vérin frein (10) fixé entre la traverse (3) de la structure inférieure et une
traverse (14) reliant les bras latéraux droits (8,9) pour tirer les mouvements des
deux parallélogrammes déformables vers le haut permettant de soulever la structure
supérieure lors du déploiement du vérin
caractérisé en ce qu'il comprend :
- un moyen d'actionnement (15) relié audit vérin permettant d'agir mécaniquement sur
l'ouverture d'une valve dudit vérin reliant les deux chambres du piston lors de l'appui
de l'utilisateur sur le moyen d'actionnement, qui contrôle le passage du fluide de
travail d'une chambre à l'autre dudit piston lors de l'actionnement du châssis vers
le haut, l'arrêt de l'appui sur le moyen d'actionnement stoppe le mouvement dudit
piston du vérin et verrouille ledit châssis à une position déterminée par l'utilisateur
entre la position basse et la position haute.
2. Châssis de lit selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comprend dans le vérin une valve anti-retour de la chambre contenant la tige du
piston vers la chambre sans tige permettant, sous l'effet d'une pression manuelle
sur ledit châssis, au fluide de travail de passer de la chambre sans tige à la chambre
contenant la tige du piston entrainant l'abaissement de la hauteur du châssis de façon
contrôlée.
3. Châssis de lit selon l'une des revendications 1 à 2 caractérisé en ce qu'il comprend deux moyens élastiques de rappel (11, 12) reliant les bras latéraux gauches
(6, 7) et les barres correspondantes (1,2) de la structure inférieure, lesdits moyens
élastiques de rappel tendant à ramener le châssis en position haute imposant à l'utilisateur
d'agir avec une force verticale de haut vers le bas minimale pour abaisser ledit châssis
et en position basse les moyens élastiques de rappel étirés exercent une force de
rappel contrée par le blocage du vérin dans sa position tant que la valve d'ouverture
n'est pas actionnée, lesdits moyens élastiques de rappel amorcent le levage du châssis
de lit de sa position basse vers une position déployée, lors de l'appui de l'utilisateur
sur le moyen d'actionnement.
4. Châssis de lit selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen d'actionnement est une pédale agissant par pression à travers une came sur
l'ouverture de la valve entre la valve entre les deux chambres du piston dudit vérin.
5. Châssis de lit selon l'une des revendications de 1 à 3 caractérisé en ce que le moyen d'actionnement est un boitier manuel, de préférence disposé sous la literie,
agissant par pression à travers un câble sur l'ouverture de la valve entre les deux
chambres du piston dudit vérin.
6. Châssis de lit selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le vérin est un ressort à gaz multi-chambres.
7. Châssis de lit selon l'une des revendications de 1 à 5 caractérisé en ce que le fluide de travail du vérin est un fluide hydraulique, de préférence une huile.
8. Châssis de lit selon l'une des revendications de 3 à 7 caractérisé en ce que les moyens élastiques de rappel sont des ressorts de traction.
9. Châssis de lit selon l'une des revendications de 2 à 8 caractérisé en ce que la valve d'ouverture actionnée par le moyen d'actionnement et la valve anti-retour
de la chambre contenant la tige du piston vers la chambre sans tige du vérin sont
confondues.
10. Châssis de lit selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les barres de la structure supérieure présentent des encoches latérales (18) permettant
d'introduire des traverses (19, 20) pour stabiliser la literie.
11. Châssis de lit selon la revendication précédente caractérisé en ce que lesdits traverses (191, 192, 201, 202) sont configurées pour coulisser entre elles
et sont munies de trous de fixation (21) permettant d'obtenir des longueurs variables
et réglables pour l'adapter à la largeur de la literie.
12. Châssis de lit selon l'une des revendications 10 à 11 caractérisé en ce que des pieds (22) soient fixés à l'extrémité des traverses, lesdits pieds présentant
une hauteur permettant d'être posés au sol lorsque le système est en position basse
pour améliorer la stabilité du lit.
13. Châssis de lit selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'une articulation (23) relie la traverse (14) entre les deux bras latéraux droit (8,9)
et le vérin.
14. Châssis de lit selon la revendication 8 caractérisé en ce que les barres de la structure supérieure présente une forme en U inversé permettant
l'introduction des ressorts de traction.
15. Châssis de lit selon les revendications de 3 à 14 caractérisé en ce que les moyens de rappel élastiques sont reliés aux barres de la structure inférieure
à l'aide des plots (24, 25) fixés sur lesdites barres.