Domaine technique de l'invention
[0001] La présente invention a pour objet un mécanisme d'équation du temps marchante pour
une pièce d'horlogerie. Plus précisément, l'invention concerne un mécanisme d'équation
du temps marchante entraînant une aiguille des minutes du temps vrai concentrique
à une aiguille des heures.
Arrière-plan technologique de l'invention
[0002] Comme on le sait, il existe un écart entre le temps solaire vrai qui correspond à
la durée qui s'écoule entre deux passages au zénith consécutifs du Soleil au méridien
d'un même lieu, et le temps solaire moyen ou temps civil qui est la moyenne, faite
sur l'année, de la durée de tous les jours solaires vrais. Cette différence entre
le temps civil et le temps vrai atteint +14 min 22 s le 11 février, et -16 min 23
s le 4 novembre. Ces valeurs varient peu d'année en année.
[0003] Pour indiquer l'écart de temps entre le temps civil et le temps vrai, certaines pièces
d'horlogerie comportent, en plus de l'aiguille qui indique la minute du temps civil,
un mécanisme dit d'équation du temps qui comprend une aiguille qui se déplace en regard
d'une échelle graduée pour indiquer la différence entre la minute du temps civil et
la minute du temps solaire pour un jour donné. Cette aiguille des minutes du temps
vrai est actionnée par une came d'équation du temps dont le profil est déterminé par
la différence entre le temps solaire moyen et le temps solaire vrai pour tous les
jours de l'année.
[0004] Un autre mécanisme pour indiquer l'écart de temps entre le temps civil et le temps
vrai est connu sous le nom d'équation du temps marchante. L'aiguillage d'une pièce
d'horlogerie équipée d'un mécanisme d'équation du temps marchante comporte deux aiguilles
des minutes concentriques, l'une indiquant la minute du temps civil, et l'autre indiquant
la minute du temps vrai. A tout instant, l'écart entre l'aiguille des minutes du temps
civil et l'aiguille des minutes du temps vrai est déterminé par la différence entre
le temps solaire moyen et le temps solaire vrai pour le jour de l'année considéré.
Comme dans le cas du mécanisme d'équation du temps, l'aiguille des minutes du temps
vrai d'un mécanisme d'équation du temps marchante est actionnée par une came d'équation
du temps.
[0005] La came d'équation du temps est entraînée en rotation à raison d'une révolution par
an à partir d'un mécanisme de quantième qui peut être simple ou perpétuel. Le quantième
simple est un mécanisme agencé pour indiquer le jour de la semaine, le quantième du
mois, le mois de l'année ou encore les phases de la Lune, mais qui ne tient pas compte
de la variation du nombre de jours dans le mois (mois de 28, 29 ou 30 jours). En d'autres
termes, l'utilisateur d'une montre possédant un mécanisme de quantième simple devra
effectuer une correction manuelle toutes les fins de mois qui comptent moins de 31
jours. Par exemple, le 28 février ou le 30 avril, il faudra effectuer une intervention
manuelle. En ce qui concerne le mécanisme de quantième perpétuel, il permet, comme
un mécanisme de quantième simple, d'indiquer le jour, le quantième, le mois et les
phases de la Lune. Mais à la différence d'un mécanisme de quantième simple, un mécanisme
de quantième perpétuel tient automatiquement compte de la longueur des mois (28, 29
et 30 jours), et ceci sans intervention manuelle. Un mécanisme de quantième perpétuel
tient donc automatiquement compte des années bissextiles.
[0006] Un exemple d'un mécanisme d'équation du temps marchante est divulgué par la demande
de brevet européen
EP 1 286 233 A1 au nom de la Demanderesse. La figure 1 annexée à la présente demande de brevet est
reprise de la demande de brevet européen
EP 1 286 233 A1 mentionnée ci-dessus et illustre un mécanisme d'équation du temps marchante mû par
un dispositif différentiel.
[0007] Sur cette figure est notamment visible une came d'équation du temps 1 dont le profil
est déterminé par la différence, pour chaque jour de l'année, entre le temps solaire
moyen ou temps civil et le temps solaire vrai. Cette came d'équation du temps 1 est
entraînée en rotation à raison d'une révolution par an à partir d'un mécanisme de
quantième simple ou perpétuel que comporte la pièce d'horlogerie. La came d'équation
du temps 1 porte un disque des mois 2 qui tourne à la même vitesse qu'elle et qui
permet de faire coïncider la position de cette came d'équation du temps 1 avec la
date indiquée par le mécanisme de quantième afin que l'aiguille des minutes du temps
solaire 4 indique le décalage exact entre la minute du temps civil et la minute du
temps solaire.
[0008] Le mécanisme de quantième, simple ou perpétuel, peut être de tout type connu et ne
sera pas décrit ici dans sa totalité. Il suffit, en effet, pour une bonne compréhension,
de savoir que ce mécanisme de quantième entraîne la came d'équation du temps 1 à raison
d'un tour complet par an. On a cependant représenté, à titre illustratif seulement,
un mobile de quantième 6 entraînant une aiguille 8 qui indique la date (de 1 à 31).
Ce mobile de quantième 6 tourne à raison d'un tour complet par mois. Il est actionné
par le mécanisme de quantième et entraîne la came d'équation du temps 1 via une roue
de renvoi intermédiaire de quantième 10 qui permet d'inverser le sens de rotation,
et un mobile de réduction 12 qui permet de réduire la vitesse de rotation d'un tour
complet par mois à un tour complet par an.
[0009] L'aiguille des minutes du temps solaire 4 est entraînée par un dispositif à engrenage
différentiel 14 qui a pour entrées respectives un rouage entraînant une aiguille des
minutes du temps civil 18, et un râteau 20 qui coopère avec la came d'équation du
temps 1 (sur la figure 1, le râteau 20 est représenté dans ses deux positions extrêmes,
une fois en trait plein, et l'autre fois en trait mixte). Plus précisément, comme
cela est visible sur la figure 1, le dispositif à engrenage différentiel 14 comprend
au moins un et, préférentiellement, deux pignons satellites 22 entraînés par la minuterie
du mouvement d'horlogerie de la montre. Ces deux pignons satellites 22 sont aptes
à tourner sur eux-mêmes et à rouler sur la denture intérieure 24 d'une roue d'équation
du temps 26. Cette dernière présente également sur son pourtour extérieur un premier
secteur denté 28 par lequel elle coopère avec un second secteur denté 30 dont est
muni le râteau 20 à l'une de ses extrémités. Ce râteau 20 est soumis à l'action de
rappel d'un ressort (non représenté) fixé au bâti de la montre et qui tend à appliquer
un palpeur 32 formant l'autre extrémité du râteau 20 contre le profil de la came d'équation
du temps 1. Le rouage d'affichage du temps solaire comprend quant à lui un pignon
d'affichage du temps solaire 34 placé au centre du dispositif à engrenage différentiel
14. Ce pignon d'affichage du temps solaire 34 engrène d'une part avec les pignons
satellites 22, et porte d'autre part une roue d'affichage du temps solaire 38 qui
engrène avec une chaussée 40 sur le canon de laquelle est chassée l'aiguille des minutes
du temps solaire 4. Ce rouage 38, 40 permet de ramener l'affichage de la minute solaire
au centre 42 du mouvement d'horlogerie de la montre, de façon que l'aiguille des minutes
du temps solaire 4 soit concentrique à l'aiguille des minutes du temps civil 18.
[0010] Le mécanisme d'équation du temps marchante qui vient d'être décrit fonctionne de
la manière suivante.
[0011] En régime de fonctionnement normal de la montre, la came d'équation du temps 1, le
râteau 20 et donc la roue d'équation du temps 26 sont immobiles. Par contre, les pignons
satellites 22 sont entraînés par le mouvement d'horlogerie de la montre. Ils tournent
donc sur eux-mêmes et roulent sur la denture intérieure 24 de la roue d'équation du
temps 26, entraînant le pignon d'affichage du temps solaire 34 en rotation, ce qui
permet à l'aiguille des minutes du temps solaire 4 de tourner de façon concomitante
à l'aiguille des minutes du temps civil 18. L'écart entre l'aiguille des minutes du
temps solaire 4 et l'aiguille des minutes du temps civil 18 reste donc constant sur
une période de 24 heures.
[0012] Une fois par jour, aux environs de minuit, la came d'équation du temps 1 pivote,
entraînée par le mécanisme de quantième qui fait passer le calendrier d'un jour au
jour suivant. A ce moment précis, le palpeur 32 qui est en contact avec le profil
de la came d'équation du temps 1 fait pivoter à son tour le râteau 20. Ce râteau 20,
en pivotant, entraîne la roue d'équation du temps 26 en rotation. Les pignons satellites
22 étant, durant ce bref intervalle de temps, sensiblement immobiles (ils font un
tour complet sur eux-mêmes en 1 heure), tournent sur eux-mêmes en étant entraînés
en rotation par la roue d'équation du temps 26, et entraînent à leur tour le pignon
d'affichage du temps solaire 34 de façon à ajuster de nouveau exactement la position
de l'aiguille des minutes du temps solaire.
[0013] Le mécanisme d'équation du temps marchante décrit ci-dessus permet donc, au moyen
d'une aiguille des minutes du temps civil et d'une aiguille des minutes du temps solaire,
d'afficher à tout moment l'écart de temps entre le temps solaire moyen et le temps
vrai.
[0014] On s'est néanmoins rendu compte à l'usage que la lecture du temps civil, respectivement
du temps vrai, n'était pas des plus commode. En effet, si, avec un mécanisme dans
lequel l'aiguille des minutes du temps civil et l'aiguille des minutes du temps vrai
sont concentriques, on peut aisément apprécier l'écart de temps qui sépare la minute
du temps civil et la minute du temps vrai, il est par contre plus malcommode de lire
sur sa montre l'heure qu'il est, qu'il s'agisse de l'heure civile ou de l'heure solaire.
En effet, l'utilisateur est souvent obligé de se remémorer laquelle des aiguilles
des minutes correspond au temps civil et au temps solaire, même si l'aiguille des
minutes du temps vrai porte un symbole pour la différencier de l'aiguille des minutes
du temps civil. Puis, après avoir identifié l'aiguille des minutes du temps civil,
l'utilisateur doit encore produire un effort pour reconstituer mentalement le temps
civil en repérant les positions respectives de l'aiguille des heures du temps civil
et de l'aiguille des minutes du temps civil. On comprendra que ceci n'est pas très
commode pour un utilisateur qui souhaite lire l'heure sur sa montre d'un rapide coup
d'oeil. En outre, à certaines périodes de l'année, lorsque la différence entre la
minute du temps civil et la minute du temps vrai est faible, il est difficile d'apprécier
visuellement cette différence du fait de la concentricité des deux aiguilles des minutes
du temps civil et des minutes du temps vrai.
Résumé de l'invention
[0015] La présente invention a pour but de pallier les problèmes décrits ci-dessus ainsi
que d'autres encore en procurant un mécanisme d'équation du temps marchante commandé
par un dispositif à engrenage différentiel qui soit notamment plus simple à lire.
[0016] A cet effet, la présente invention a pour objet un mécanisme d'équation du temps
marchante comprenant un aiguillage dont le rôle est d'indiquer le temps solaire ou
temps vrai au moyen d'une aiguille des heures du temps civil et d'une aiguille des
minutes du temps vrai concentrique à l'aiguille des heures du temps civil, l'aiguillage
étant dépourvu d'une aiguille des minutes du temps civil, l'aiguille des heures du
temps civil étant entraînée en rotation par un mouvement d'horlogerie et entraînant
à son tour l'aiguille des minutes du temps vrai, le mécanisme d'équation du temps
marchante comprenant également une came d'équation du temps présentant un profil qui
est déterminé par la différence, pour chaque jour de l'année, entre le temps solaire
moyen ou temps civil, et le temps solaire ou temps vrai, cette came d'équation du
temps étant entraînée en rotation à raison d'une révolution par an par le mouvement
d'horlogerie, la position de l'aiguille des minutes du temps vrai étant déterminée
par la position de la came d'équation du temps.
[0017] Conformément à d'autres caractéristiques de l'invention qui font l'objet des revendications
dépendantes :
- le mécanisme d'équation du temps marchante comprend également un dispositif à engrenage
différentiel dont une première entrée est constituée par une roue de chaussée qui
est entraînée par le mouvement d'horlogerie et qui fait un tour en 1 heure, et dont
une seconde entrée est constituée par la came d'équation du temps, le dispositif à
engrenage différentiel étant agencé de manière concentrique par rapport à l'aiguille
des minutes du temps vrai ;
- le dispositif à engrenage différentiel comprend un mobile satellite réducteur via
lequel un pignon de chaussée sur lequel est fixée la roue de chaussée entraîne un
canon des heures du temps civil sur lequel est chassée l'aiguille des heures du temps
civil, et un mobile satellite multiplicateur via lequel le canon des heures du temps
civil entraîne un canon des minutes du temps vrai sur lequel est chassée l'aiguille
des minutes du temps vrai ;
- le mobile satellite réducteur permet de réduire la vitesse de rotation d'un tour complet
par heure à un tour complet par douze heures, et le mobile satellite multiplicateur
permet d'augmenter la vitesse de rotation d'un tour complet en douze heures à un tour
complet par heure ;
- le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur tournent sur eux-mêmes
en décrivant une trajectoire circulaire centrée sur le canon des minutes du temps
vrai ;
- le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur se trouvent à
égale distance du canon des minutes du temps vrai ;
- le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur sont portés libres
en rotation par un bâti de différentiel dont le canon des heures du temps civil est
solidaire ;
- le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur sont montés pivotants
autour d'une première goupille, respectivement d'une seconde goupille, fixées dans
le bâti de différentiel ;
- le mobile satellite réducteur comprend une première roue de satellite solidaire d'un
premier pignon de satellite ;
- le pignon de chaussée engrène avec la première roue de satellite, et le premier pignon
de satellite roule sur une première denture intérieure d'une couronne de différentiel
fixe, ce qui a pour effet de faire tourner le bâti de différentiel ;
- la seconde roue de satellite engrène avec le canon des minutes du temps vrai, et le
second pignon de satellite roule sur une seconde denture intérieure d'une couronne
de différentiel mobile qui est reliée cinématiquement à la came d'équation du temps
;
- la couronne de différentiel mobile est commandée en pivotement par un levier d'équation
du temps muni d'un bec palpeur par l'intermédiaire duquel le levier d'équation du
temps suit le profil de la came d'équation du temps ;
- le levier d'équation du temps est maintenu en appui élastique contre le profil de
la came d'équation du temps par un ressort ;
le levier d'équation du temps est pourvu d'une première dent en prise avec une seconde
dent correspondante prévue sur la couronne de différentiel mobile pour commander le
déplacement de cette dernière ;
- le bâti de différentiel comprend un bâti supérieur fixé sur un bâti inférieur au moyen
d'au moins une vis.
[0018] Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure un mécanisme d'équation
du temps marchante dont l'aiguillage est seulement formé d'une aiguille des minutes
du temps vrai concentrique à une aiguille des heures du temps civil. En l'absence
d'une aiguille des minutes du temps civil, la lecture du temps solaire est donc immédiate.
En particulier, le problème de lecture du temps solaire les jours où l'écart entre
la minute du temps civil et la minute du temps solaire est faible ne se pose pas.
Par ailleurs, il peut être prévu, à part de l'aiguillage du temps solaire, un aiguillage
du temps civil formé classiquement d'une aiguille des heures du temps civil et d'une
aiguille des minutes du temps civil concentriques. Dans ce cas là aussi, la lecture
du temps civil est immédiate et l'utilisateur n'a pas à effectuer d'opération mentale
pour distinguer l'aiguille des minutes du temps civil de l'aiguille des minutes du
temps solaire, puis reconstituer l'heure civile par appréciation de l'écart entre
l'aiguille des heures du temps civil et l'aiguille des minutes du temps civil.
Brève description des figures
[0019] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus
clairement de la description détaillée qui suit d'un exemple de réalisation d'un dispositif
d'équation du temps marchante selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement
illustratif et non limitatif seulement en liaison avec le dessin annexé sur lequel
:
- la figure 1, déjà citée, est une vue d'un mécanisme d'équation du temps marchante
selon l'art antérieur mû par un dispositif différentiel ;
- la figure 2 est une vue de dessus du dispositif d'équation marchante selon l'invention
;
- la figure 3 est une vue en coupe d'un mécanisme d'affichage du temps solaire et d'un
mécanisme d'affichage du temps civil tous deux situés du même côté d'un cadran d'une
pièce d'horlogerie, et
- la figure 4 est une vue en coupe d'un mécanisme d'affichage du temps solaire et d'un
mécanisme d'affichage du temps civil situés pour l'un du côté d'un cadran d'une pièce
d'horlogerie, et pour l'autre du côté d'un fond de la pièce d'horlogerie.
Description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention
[0020] La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à procurer
un mécanisme d'équation du temps marchante comprenant un aiguillage dont le rôle est
d'indiquer le temps solaire ou temps vrai au moyen d'une aiguille des heures du temps
civil et d'une aiguille des minutes du temps vrai concentrique à l'aiguille des heures
du temps civil, l'aiguillage étant dépourvu d'une aiguille des minutes du temps civil.
Avec un tel agencement, la lecture du temps vrai est immédiate puisque l'utilisateur
n'a pas besoin de faire la différence entre l'aiguille des minutes du temps civil
et l'aiguille des minutes du temps vrai avant de pouvoir lire le temps solaire ou
temps vrai. Dans le cas de la présente invention, on peut même parler d'un véritable
affichage de l'heure solaire ou heure vraie puisque seule la minute du temps vrai
diffère dans une certaine mesure de la minute du temps civil au cours de l'année,
alors que l'heure vraie et l'heure civile sont identiques. L'aiguille des heures du
temps civil se confond donc avec l'aiguille des heures du temps vrai, de sorte que
l'indication fournie à l'utilisateur par l'aiguillage formé d'une aiguille des heures
du temps civil et d'une aiguille des minutes du temps vrai concentriques correspond
à l'heure vraie exacte. En outre, le dispositif d'affichage du temps solaire ou temps
vrai selon l'invention peut être avantageusement complété par un aiguillage de l'heure
civile comprenant une aiguille des heures et une aiguille des minutes concentriques
et qui sont entraînées par la même chaussée que le dispositif d'affichage du temps
vrai. Ainsi, l'utilisateur peut, d'un simple coup d'oeil, lire le temps vrai et le
temps civil de manière claire et précise.
[0021] La présente invention a pour but d'intégrer dans une pièce d'horlogerie telle qu'une
montre-bracelet un mécanisme d'équation du temps marchante d'un nouveau genre dont
l'aiguillage comporte une aiguille des minutes du temps vrai concentrique à une aiguille
des heures du temps civil. A cet effet, et comme on peut le voir sur la figure 2,
le mécanisme d'équation du temps marchante selon l'invention, désigné dans son ensemble
par la référence numérique générale 44, comprend un aiguillage dont le rôle est d'indiquer
le temps solaire ou temps vrai au moyen d'une aiguille des heures du temps civil 46
et d'une aiguille des minutes du temps vrai 50, concentrique à l'aiguille des heures
du temps civil 46, et qui indique la minute du temps vrai. Pour permettre au porteur
de la montre d'identifier facilement l'aiguille des minutes du temps vrai 50, cette
dernière peut, par exemple, se terminer par une représentation du symbole astrologique
du soleil 52. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la présente description,
la position exacte de l'aiguille des minutes du temps vrai 50 pour un jour donné peut
être déterminée une fois en 24 heures, aux environs de minuit, ou bien être continument
ajustée.
[0022] On peut voir aussi sur la figure 2 une partie du mécanisme d'équation du temps marchante
44 selon l'invention, et notamment une came d'équation du temps 54 dont le profil,
rappelons-le, est déterminé par la différence entre le temps solaire moyen ou temps
civil, et le temps solaire ou temps vrai pour chacun des jours de l'année.
[0023] Toujours en liaison avec la figure 2, on voit que la came d'équation du temps 54
est fixée sur une roue d'équation du temps 56 qui est entraînée à raison d'un tour
complet par an par un mécanisme de quantième simple ou perpétuel (non représenté)
que comporte la pièce d'horlogerie. Ce mécanisme de quantième peut être de tout type
connu et ne sera pas décrit ici en détail. Il suffit, en effet, pour la bonne compréhension
de l'invention, de savoir que ce mécanisme de quantième entraîne la roue d'équation
du temps 56 sur laquelle est fixée la came d'équation du temps 54 à raison d'un tour
complet par an. Dans le cas où le mécanisme de quantième est également utilisé pour
afficher la date, ce mécanisme de quantième peut comprendre une roue de quantième
58 qui tourne à raison d'un tour complet par mois en entraînant un indicateur de quantième
104. D'autre part, la roue d'équation du temps 56 est entraînée par la roue de quantième
58 via une roue de renvoi intermédiaire de quantième 60 permettant d'inverser le sens
de rotation, et un mobile de réduction 62 qui permet de réduire la vitesse de rotation
d'un tour complet par mois à un tour complet par an.
[0024] Conformément à l'invention, l'aiguille des minutes du temps vrai 50 est entraînée
par un dispositif à engrenage différentiel 64 qui a pour entrées respectives (voir
figure 3) un mobile 66 d'un rouage de finissage et un levier d'équation du temps 68.
Le mobile 66 du rouage de finissage entraîne l'aiguille des heures du temps civil
46, tandis que le levier d'équation du temps 68 coopère avec la came d'équation du
temps 54.
[0025] Plus précisément, comme visible sur la figure 3, un canon des heures du temps civil
70 est entraîné par le mobile 66 du rouage de finissage du mouvement d'horlogerie
de la pièce d'horlogerie via une chaussée 72 fixée par exemple par chassage sur un
pignon de chaussée 74. A son tour, le pignon de chaussée 74 entraîne un mobile satellite
réducteur 76 formé d'une première roue de satellite 78 et d'un premier pignon de satellite
80 solidaire de la première roue de satellite 78.
[0026] Le mobile satellite réducteur 76 est monté pivotant autour d'une première goupille
82 fixée par exemple par chassage dans un bâti de différentiel 84 dont est solidaire
le canon des heures du temps civil 70 sur lequel est chassée l'aiguille des heures
du temps civil 46. Entraîné par le pignon de chaussée 74 via la première roue de satellite
78, le premier pignon de satellite 80 roule sur une première denture intérieure 86
d'une première couronne de différentiel 88 qui est portée par le mouvement d'horlogerie
et qui est fixe. En roulant sur la première denture intérieure 86 de la couronne de
différentiel fixe 88, le premier pignon de satellite 80 fait pivoter le bâti de différentiel
84 et donc le canon des heures du temps civil 70 qui est solidaire du bâti de différentiel
84. Par un choix judicieux des rapports d'engrenage entre le pignon de chaussée 74,
la première roue de satellite 78, le premier pignon de satellite 80 et la couronne
de différentiel fixe 88, on réalise une réduction de un douzième entre la minute du
temps civil et l'heure du temps civil et l'on obtient ainsi l'affichage du temps civil.
Autrement dit, le mobile satellite réducteur 76 permet, par une réduction de un douzième,
de passer de la minute du temps civil à l'heure du temps civil.
[0027] Comme également visible sur la figure 3, un mobile satellite multiplicateur 90 est
formé d'une seconde roue de satellite 92 et d'un second pignon de satellite 94 solidaire
de la seconde roue de satellite 92. Le mobile satellite multiplicateur 90 est monté
libre autour d'une seconde goupille 96 fixée par exemple par chassage dans le bâti
de différentiel 84 dont est solidaire le canon des heures du temps civil 70. Quand
le canon des heures du temps civil 70 et donc le bâti différentiel 84 tournent, ils
entraînent la seconde goupille 96 et, par conséquent, le mobile satellite multiplicateur
90 dont le second pignon de satellite 94 roule sur une seconde denture intérieure
98 d'une couronne de différentiel mobile 100 dont on verra ci-dessous qu'elle est
en prise avec la came d'équation du temps 54. La seconde roue de satellite 92 entraîne
à son tour un canon des minutes du temps vrai 102 sur lequel est chassée l'aiguille
des minutes du temps vrai 50. Par un choix judicieux des rapports d'engrenage entre
le canon des heures du temps civil 70, la seconde roue de satellite 92, le second
pignon de satellite 94 et la couronne de différentiel mobile 100, on réalise une multiplication
par douze entre l'heure du temps civil et la minute du temps vrai et l'on obtient
ainsi l'affichage de la minute du temps vrai. Autrement dit, le mobile satellite multiplicateur
90 permet, par une multiplication par douze, de passer de l'heure du temps civil à
la minute du temps vrai.
[0028] Il découle de ce qui précède que le mobile satellite réducteur 76 et le mobile satellite
multiplicateur 90 tournent sur eux-mêmes en décrivant une trajectoire circulaire centrée
sur le canon des heures du temps civil 70. De préférence, le mobile satellite réducteur
76 et le mobile satellite multiplicateur 90 se déplacent sur un même cercle, centré
sur le canon des heures du temps civil 70, en étant angulairement espacés.
[0029] La couronne de différentiel mobile 100 est commandée en pivotement par le levier
d'équation du temps 68 muni d'un bec palpeur 106 par l'intermédiaire duquel le levier
d'équation du temps 68 est en contact avec le profil de la came d'équation du temps
54. Ce levier d'équation du temps 68 est maintenu en appui élastique contre le profil
de la came d'équation du temps 54 par un ressort 108. Ce levier d'équation du temps
68 est également pourvu d'une première dent 110 en prise avec une seconde dent 112
correspondante prévue sur la couronne de différentiel mobile 100 pour commander le
déplacement de cette dernière. On comprend en effet qu'à un instant proche de minuit
où le mécanisme de quantième change de date, il commande l'avance d'un pas de la roue
de quantième 58. Durant ce bref instant où se produit le changement de date, le bâti
de différentiel 84 et donc le canon des heures du temps civil 70 peuvent être considérés
comme immobiles. En pivotant, la couronne de différentiel mobile 100 entraîne le second
pignon de satellite 94 et donc la seconde roue de satellite 92 qui, à son tour, engrène
avec le canon des minutes du temps vrai 102 sur lequel est chassée l'aiguille des
minutes du temps vrai 50. La position de l'aiguille des minutes du temps vrai 50 est
ainsi ajustée pour la journée à venir. Dans le cas d'un mécanisme de quantième traînant,
la position de l'aiguille des minutes du temps vrai 50 est ajustée en continu.
[0030] En se référant à la figure 2, on voit qu'au moins une et préférentiellement deux
vis 114 permettent de fermer le bâti de différentiel 84 sur un bâti inférieur de différentiel
116. Les bâtis de différentiel 84 et inférieur 116 tournent donc ensemble lorsque
le dispositif à engrenage différentiel 64 selon l'invention fonctionne.
[0031] Comme également illustré à la figure 3, la chaussée 72 entraîne une seconde chaussée
118 via une roue de renvoi intermédiaire 120. Cette seconde chaussée 118 est montée
fixe sur un canon des minutes du temps civil 122 sur lequel est chassée une aiguille
des minutes du temps civil 124. Le canon des minutes du temps civil 122 entraîne via
un second mobile réducteur 126 comprenant une roue réductrice 128 fixée sur un pignon
réducteur 130 un second canon des heures du temps civil 132 sur lequel est chassée
une seconde aiguille des heures du temps civil 134. Grâce à l'emploi de la roue de
renvoi intermédiaire 120, l'affichage du temps civil au moyen de la seconde aiguille
des heures du temps civil 134 et de l'aiguille des minutes du temps civil 124 tourne
dans le bon sens au-dessus d'un cadran de montre 136. La roue de renvoi intermédiaire
120 permet également d'assurer un espacement suffisant entre l'affichage du temps
solaire et l'affichage du temps vrai afin que ces deux affichages ne se gênent pas.
[0032] La lecture du temps civil est ainsi également immédiate et l'utilisateur n'a pas
à effectuer d'opération mentale pour distinguer l'aiguille des minutes du temps civil
de l'aiguille des minutes du temps solaire, puis reconstituer l'heure civile par appréciation
de l'écart entre l'aiguille des heures du temps civil et l'aiguille des minutes du
temps civil. En outre, on appréciera que l'on utilise la même prise de force pour
produire la minute du temps vrai d'une part, et l'heure civile d'autre part, ce qui
simplifie considérablement le montage.
[0033] Dans l'exemple illustré à la figure 3, le dispositif d'affichage du temps solaire
ou temps vrai et le dispositif d'affichage du temps civil sont disposés du même côté
du cadran de montre 136. Dans l'exemple illustré à la figure 4, le dispositif d'affichage
du temps solaire ou temps vrai est disposé du côté du cadran de la montre 136, tandis
que le dispositif d'affichage du temps civil est disposé du côté d'un fond 138 de
la montre. On voit dans cet exemple de réalisation que l'on peut s'affranchir de la
roue de renvoi intermédiaire 120 car il n'y a pas besoin de corriger le sens de rotation
du second dispositif d'affichage du temps civil lorsqu'il est de l'autre côté de la
montre.
[0034] Il va de soi que la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui
vient d'être décrit et que diverses modifications et variantes simples peuvent être
envisagées par l'homme du métier sans sortir du cadre de l'invention tel que défini
par les revendications annexées.
Nomenclature
[0035]
1. Came d'équation du temps
2. Disque des mois
4. Aiguille des minutes du temps solaire
6. Mobile de quantième
8. Aiguille
10. Roue de renvoi intermédiaire de quantième
12. Mobile de réduction
14. Dispositif à engrenage différentiel
18. Aiguille des minutes du temps civil
20. Râteau
22. Pignons satellites
24. Denture intérieure
26. Roue d'équation du temps
28. Premier secteur denté
30. Second secteur denté
32. Palpeur
34. Pignon d'affichage du temps solaire
38. Roue d'affichage du temps solaire
40. Chaussée
42. Centre
44. Mécanisme d'équation du temps marchante
46. Aiguille des heures du temps civil
50. Aiguille des minutes du temps vrai
52. Symbole astrologique du soleil
54. Came d'équation du temps
56. Roue d'équation du temps
58. Roue de quantième
60. Roue de renvoi intermédiaire de quantième
62. Mobile de réduction
64. Dispositif à engrenage différentiel
66. Mobile
68. Levier d'équation du temps
70. Canon des heures du temps civil
72. Chaussée
74. Pignon de chaussée
76. Mobile satellite réducteur
78. Première roue de satellite
80. Premier pignon de satellite
82. Première goupille
84. Bâti de différentiel
86. Première denture intérieure
88. Couronne de différentiel fixe
90. Mobile satellite multiplicateur
92. Seconde roue de satellite
94. Second pignon de satellite
96. Seconde goupille
98. Seconde denture intérieure
100. Couronne de différentiel mobile
102. Canon des minutes du temps vrai
104. Indicateur de quantième
106. Bec palpeur
108. Ressort
110. Première dent
112. Seconde dent
114. Vis
116. Bâti inférieur de différentiel
118. Seconde chaussée
120. Roue de renvoi intermédiaire
122. Canon des minutes du temps civil
124. Aiguille des minutes du temps civil
126. Second mobile réducteur
128. Roue réductrice
130. Pignon réducteur
132. Second canon des heures du temps civil
134. Seconde aiguille des heures du temps civil
136. Cadran de montre
138. Fond de la montre
1. Mécanisme d'équation du temps marchante comprenant un aiguillage dont le rôle est
d'indiquer le temps solaire ou temps vrai au moyen d'une aiguille des heures du temps
civil (46) et d'une aiguille des minutes du temps vrai (50) concentrique à l'aiguille
des heures du temps civil (46), l'aiguillage étant dépourvu d'une aiguille des minutes
du temps civil, l'aiguille des heures du temps civil (46) étant entraînée en rotation
par un mouvement d'horlogerie et entraînant à son tour l'aiguille des minutes du temps
vrai (50), le mécanisme d'équation du temps marchante (44) comprenant également une
came d'équation du temps (54) présentant un profil qui est déterminé par la différence,
pour chaque jour de l'année, entre le temps solaire moyen ou temps civil, et le temps
solaire ou temps vrai, cette came d'équation du temps (54) étant entraînée en rotation
à raison d'une révolution par an par le mouvement d'horlogerie, la position de l'aiguille
des minutes du temps vrai (50) étant déterminée par la position de la came d'équation
du temps (54).
2. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend également un dispositif à engrenage différentiel (64) dont une première
entrée est constituée par une chaussée (72) qui est entraînée par le mouvement d'horlogerie
et qui fait un tour en 1 heure, et dont une seconde entrée est constituée par la came
d'équation du temps (54), le dispositif à engrenage différentiel (64) étant agencé
de manière concentrique par rapport à l'aiguille des minutes du temps vrai (50).
3. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif à engrenage différentiel (64) comprend un mobile satellite réducteur
(76) via lequel un pignon de chaussée (74) sur lequel est fixée la chaussée (72) entraîne
un canon des heures du temps civil (70) sur lequel est chassée l'aiguille des heures
du temps civil (46), et un mobile satellite multiplicateur (90) via lequel le canon
des heures du temps civil (70) entraîne un canon des minutes du temps vrai (102) sur
lequel est chassée l'aiguille des minutes du temps vrai (50).
4. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (76) permet de réduire la vitesse de rotation d'un
tour complet par heure à un tour complet par douze heures, et en ce que le mobile satellite multiplicateur (90) permet d'augmenter la vitesse de rotation
d'un tour complet en douze heures à un tour complet par heure.
5. Mécanisme d'équation du temps marchante selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (76) et le mobile satellite multiplicateur (90) tournent
sur eux-mêmes en décrivant une trajectoire circulaire centrée sur le canon des minutes
du temps vrai (102).
6. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 5, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (76) et le mobile satellite multiplicateur (90) se
trouvent à égale distance du canon des minutes du temps vrai (102).
7. Mécanisme d'équation du temps marchante selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (76) et le mobile satellite multiplicateur (90) sont
portés libres en rotation par un bâti de différentiel (84) dont le canon des heures
du temps civil (70) est solidaire.
8. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 7, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (76) est monté pivotant autour d'une première goupille
(82), et le mobile satellite multiplicateur (90) est monté pivotant autour d'une seconde
goupille (96), les première et seconde goupilles (82, 96) étant fixées dans le bâti
de différentiel (84).
9. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 8, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (76) comprend une première roue de satellite (78) solidaire
d'un premier pignon de satellite (80).
10. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 9, caractérisé en ce que le pignon de chaussée (74) engrène avec la première roue de satellite (78), et en ce que le premier pignon de satellite (80) roule sur une première denture intérieure (86)
d'une couronne de différentiel fixe (88), ce qui a pour effet de faire tourner le
bâti de différentiel (84).
11. Mécanisme d'équation du temps marchante selon l'une quelconque des revendications
8 à 10, caractérisé en ce que le mobile satellite multiplicateur (90) comprend une seconde roue de satellite (92)
solidaire d'un second pignon de satellite (94).
12. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 11, caractérisé en ce que la seconde roue de satellite (92) engrène avec le canon des minutes du temps vrai
(102), et en ce que le second pignon de satellite (94) roule sur une seconde denture intérieure (98)
d'une couronne de différentiel mobile (100) qui est reliée cinématiquement à la came
d'équation du temps (54).
13. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 12, caractérisé en ce que la couronne de différentiel mobile (100) est commandée en pivotement par un levier
d'équation du temps (68) muni d'un bec palpeur (106) par l'intermédiaire duquel le
levier d'équation du temps (68) suit le profil de la came d'équation du temps (54).
14. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 13, caractérisé en ce que le levier d'équation du temps (68) est maintenu en appui élastique contre le profil
de la came d'équation du temps (54) par un ressort (108).
15. Mécanisme d'équation du temps marchante selon la revendication 14, caractérisé en ce que le levier d'équation du temps (68) est pourvu d'une première dent (110) en prise
avec une seconde dent (112) correspondante prévue sur la couronne de différentiel
mobile (100) pour commander le déplacement de cette dernière.
16. Mécanisme d'équation du temps marchante selon l'une quelconque des revendications
7 à 15, caractérisé en ce que le bâti de différentiel (84) comprend un bâti supérieur fixé sur un bâti inférieur
(116) au moyen d'au moins une vis (114).