[0001] L'invention concerne un ensemble de protection contre le vol, notamment le vol à
l'étalage, d'un article emballé ou non.
[0002] Pour lutter efficacement contre le vol à l'étalage et plus particulièrement contre
le vol de certains produits comme les produits textiles (chemises, pulls, sous-vêtements,
pantalons, lingerie, cravates, chaussettes, t-shirts, robes, manteaux, chapeaux, chaussures,
polos, jupes entre autres), les commerçants utilisent de façon connue des badges antivol
(également appelés bips, macarons ou «EAS tags» en terminologie anglo-saxonne). Ces
badges antivol déclenchent un portique antivol ou un système de surveillance de type
RFID disposé aux points d'accès (entrées/sorties) d'un point de vente tel qu'un magasin
de type super ou hyper, une boutique, un magasin spécialisé, un duty-free, un grand-magasin,
un musée, un vidéo club, une pharmacie, ainsi qu'aux points d'accès de tout autre
magasin ou entité vendant ou exposant des articles en libre service qui sont susceptibles
d'être volés ou soustraits sans autorisation.
[0003] Ces badges sont généralement formés de deux parties :
- un corps qui contient un système de verrouillage et un organe actif ou passif qui
déclenche les antennes ou portiques de détection communément installés aux points
d'accès des magasins,
- un clou qui traverse l'article à protéger (par exemple le tissu d'un vêtement) ou
bien le carton ou le plastique des blisters.
[0004] Généralement les badges sont transportés depuis leurs lieux de fabrication jusqu'aux
points de vente, directement ou indirectement en deux parties séparées : les corps
sont disposés dans un contenant (boîte, carton ou autre) et les clous sont dans un
autre contenant.
[0005] Dans les points de vente le personnel met en place les badges sur les articles à
protéger en extrayant à chaque fois un corps d'un contenant, un clou d'un autre contenant,
puis en les assemblant sur les articles en position verrouillée.
[0006] Cette opération est fastidieuse, d'autant plus si les badges ne sont pas tous identiques
et se déclinent, par exemple, suivant plusieurs coloris. Il faut alors sélectionner
avec discernement les corps, d'une part, et les clous, d'autre part, ce qui représente
un temps non négligeable.
[0007] Par ailleurs, la préhension des clous n'est ni facile ni rapide car les personnes
qui les manipulent essayent généralement d'éviter de se blesser avec les pointes des
clous.
[0008] Parfois, les corps et les clous sont renfermés dans un même contenant pour la livraison
et il faut ensuite procéder à leur triage tout en évitant de se blesser.
[0009] On notera également que, suite à la manipulation des clous, ceux-ci peuvent tomber
par terre et lorsqu'ils se retrouvent au sol la pointe en l'air cela représente un
danger pour les personnes circulant dans le magasin.
[0010] En outre, lorsqu'un article protégé passe en caisse les deux parties du badge antivol
sont séparées l'une de l'autre après déverrouillage du système de verrouillage.
[0011] Chaque partie de badge est ensuite collectée dans un bac différent, puis les badges
sont à nouveau mis en place sur d'autres articles comme décrit ci-dessus.
[0012] Cette nouvelle mise en place souffre des mêmes inconvénients.
[0013] L'invention telle que revendiquée aux revendications 1 et 12 vise à remédier à au-moins
un des inconvénients précités en proposant un ensemble de protection d'un article
contre le vol. Grâce au deuxième mode d'assemblage temporaire (ce mode est utilisé
pour manipuler l'ensemble de protection non verrouillé par exemple pour diminuer les
risques de blessures des personnes concernées) les deux parties de l'ensemble de protection
(ex : badge antivol) sont fixées ou accouplées l'une à l'autre (de manière permanente
dans ce mode) sans être verrouillées. Dans ce mode l'extrémité libre de la pointe
de la première partie est protégée au moins en partie afin de réduire le risque de
blessures. A cet égard, la pointe est disposée à l'intérieur de la deuxième partie
ou contre celle-ci. Protéger l'extrémité libre de la pointe au moins en partie signifie
que l'extrémité libre n'est pas nécessairement entourée de toutes parts par une paroi.
L'extrémité libre de la pointe peut en effet être agencée contre la deuxième partie
(ex : contre une face extérieure de celle-ci) de l'ensemble et donc être entourée
partiellement par la deuxième partie, ce qui protège cette extrémité libre en partie.
Dans un tel agencement l'espace laissé libre entre l'extrémité libre de la pointe
et la deuxième partie est trop réduit pour qu'un doigt d'une personne puisse s'y loger
et donc se blesser sur l'extrémité libre.
[0014] De façon plus générale, l'extrémité libre de la pointe est protégée au moins en partie
lorsqu'elle ne fait pas saillie par rapport à la deuxième partie en s'écartant de
cette dernière.
[0015] On notera par ailleurs qu'en protégeant ainsi l'extrémité libre de la pointe, on
protège également celle-ci contre l'usure prématurée. Une telle usure intervient de
manière progressive en aplatissant progressivement la pointe et risque en effet d'abîmer
les articles, notamment en textile, en détériorant de plus en plus les fibres.
[0016] Grâce à l'invention la longévité d'une pointe fine est donc accrue, permettant ainsi
de mieux séparer les fibres sans les casser plus longtemps qu'auparavant. En effet,
dans l'art antérieur, en magasin, les premières parties pourvues de pointes des ensembles
de protection sont recyclées de façon séparée des deuxièmes parties : les premières
parties pourvues de pointes sont jetées en vrac dans un récipient, ce qui provoque
des frottements et des chocs au niveau des pointes, conduisant ainsi à leur usure
prématurée.
[0017] Grâce au deuxième mode d'assemblage, on peut ainsi transporter et manipuler facilement
chaque ensemble de protection prêt à l'emploi qui réunit les deux parties adaptées
l'une à l'autre (en contact physique l'une avec l'autre) par exemple avec des couleurs
correspondantes ou avec d'autres codes d'identification.
[0018] Il suffit alors à l'utilisateur de séparer, manuellement et sans outil, les deux
parties l'une de l'autre et ensuite de les mettre en place sur un article à protéger
en les assemblant selon le premier mode (par activation du verrouillage).
[0019] Les différentes opérations de sélection et de manipulation des deux parties se trouvant
dans des contenants séparés sont ainsi évitées.
[0020] Les risques de blessures sont ainsi considérablement réduits.
[0021] Par ailleurs, une fois assemblées temporairement les deux parties de l'ensemble occupent
un volume réduit par rapport au volume occupé par chaque partie séparément.
[0022] Cette disposition est avantageuse pour le transport et le stockage des ensembles
de protection : deux contenants séparés pour chacune des deux parties des ensembles
de protection ne sont plus nécessaires, un seul contenant suffit et, par exemple,
une seule référence commerciale est nécessaire pour l'ensemble de protection.
[0023] La logistique et le circuit commercial (commande, approvisionnement...) sont donc
simplifiés.
[0024] Le recyclage des ensembles de protection après passage en caisse est également facilité
(opérations de tri supprimées...) et offre un gain de temps considérable.
[0025] Selon une caractéristique, la deuxième partie présente au moins une ouverture pour
insérer la pointe de la première partie dans une portion creuse de la deuxième partie,
ladite au moins une ouverture étant distincte de l'orifice, la portion creuse étant
conçue pour recevoir la pointe et l'y maintenir en position d'assemblage temporaire.
[0026] La portion creuse permet de loger la pointe et donc de la protéger afin d'éviter
que celle-ci ne puisse blesser des personnes.
[0027] On notera que plusieurs ouvertures distinctes de l'orifice d'insertion peuvent être
aménagées dans la deuxième partie pour recevoir la pointe.
[0028] Selon une caractéristique, la pointe comporte une extrémité libre qui est disposée
à l'intérieur de la portion creuse dans le deuxième mode d'assemblage temporaire,
protégeant ainsi totalement l'extrémité libre.
[0029] Selon une caractéristique, l'ouverture et/ou la portion creuse possèdent des dimensions
suffisamment proches de celles de la pointe pour que celle-ci y soit insérée en force
et maintenue en position d'assemblage temporaire dans le deuxième mode.
[0030] Un tel mode d'assemblage temporaire est particulièrement simple à réaliser.
[0031] Selon une caractéristique, la deuxième partie comprend une paroi interne et un organe
interne rapporté sur la paroi interne et définissant avec celle-ci une portion creuse
pour recevoir la pointe.
[0032] Selon une caractéristique, la paroi interne est sensiblement cylindrique et l'organe
interne forme une bague ajustée autour de la paroi. La paroi peut être localement
interrompue pour l'insertion de la pointe.
[0033] On notera que la bague peut être élastique et la pointe est insérée en force entre
la paroi interne et la bague.
[0034] Selon une caractéristique, la deuxième partie comporte un organe interne coopérant
avec la pointe reçue dans la portion creuse afin d'exercer sur ladite pointe un effort
mécanique tendant à empêcher son retrait.
[0035] Selon ce mode de réalisation, la pointe peut être insérée dans la deuxième partie
avec plus de facilité que dans le mode de réalisation précédent où la pointe est emmanchée
en force.
[0036] Selon une caractéristique, l'organe interne est solidaire d'une paroi de la deuxième
partie et peut par exemple prendre la forme d'une languette montée élastiquement.
[0037] L'organe d'assemblage ou de fixation temporaire est ainsi fabriqué avec la deuxième
partie de l'ensemble de protection et est invisible de l'extérieur.
[0038] Selon une caractéristique, la deuxième partie comporte une première face dans laquelle
est aménagé l'orifice d'insertion de la pointe.
[0039] Selon une caractéristique, l'ouverture pour l'assemblage temporaire est agencée sur
la première face de la deuxième partie à distance de l'orifice d'insertion de la pointe.
[0040] Dans ce mode de réalisation, une ouverture spécifique distincte est prévue pour l'assemblage
temporaire des deux parties l'une avec l'autre.
[0041] L'ouverture étant agencée sur la même face que celle de l'orifice d'insertion, l'assemblage
temporaire est particulièrement simple à réaliser puisqu'ainsi les habitudes du personnel
chargé de la manutention des ensembles de protection ne sont pas sensiblement modifiées.
[0042] Par ailleurs, lorsque les deux parties sont assemblées temporairement par cette ouverture
spécifique, les deux parties sont décalées radialement l'une par rapport au lieu d'être
centrées l'une sur l'autre (comme c'est le cas en position verrouillée), ce qui permet
de reconnaître très facilement le mode d'assemblage temporaire.
[0043] Selon une caractéristique, la deuxième partie comporte une deuxième face opposée
et l'ouverture pour l'assemblage temporaire est agencée sur la deuxième face.
[0044] Selon une caractéristique, dans le deuxième mode d'assemblage temporaire la pointe
est insérée dans l'orifice et l'ensemble de protection comporte un moyen qui désactive
temporairement les moyens de verrouillage.
[0045] Dans ce mode de réalisation, par exemple aucune ouverture supplémentaire n'est prévue
pour l'assemblage temporaire des deux parties et l'on utilise l'orifice d'insertion
de la pointe pour l'assemblage temporaire, ce qui s'avère encore plus pratique pour
le personnel chargé de la manipulation des ensembles de protection.
[0046] On peut ainsi insérer la pointe dans l'orifice sans que les deux parties soient verrouillées
l'une avec l'autre et nécessitent pour leur séparation un outil spécifique.
[0047] Toutefois, ce deuxième mode d'assemblage temporaire n'est pas incompatible avec un
troisième mode d'assemblage temporaire qui peut être utilisé ultérieurement. Il est
en effet envisageable d'utiliser le deuxième mode d'assemblage temporaire (orifice
et moyen de désactivation temporaire des moyens de verrouillage) pour la première
mise en circulation de l'ensemble. Une fois le moyen de désactivation retiré, la manipulation
de l'ensemble de protection peut être réalisée en utilisant un troisième mode d'assemblage
temporaire tel qu'une ouverture distincte de l'orifice.
[0048] Selon une caractéristique, la deuxième partie de l'ensemble de protection forme un
boîtier.
[0049] Ce boîtier peut prendre diverses formes et, par exemple, avoir une première face
sensiblement plane et une deuxième face opposée de forme convexe.
[0050] Toutefois, le boîtier peut également adopter une forme sensiblement parallélépipédique
de faible épaisseur.
[0051] On notera qu'en général le boîtier de l'ensemble de protection comporte au moins
un organe actif ou passif qui est apte à émettre des ondes électromagnétiques vers
l'extérieur de l'ensemble de protection ou à recevoir de telles ondes d'une source
externe.
[0052] Ainsi, le ou les organes actifs ou passifs qui sont susceptibles de coopérer avec
un système complémentaire externe de protection/détection contre le vol (par exemple,
un portique antivol) et de déclencher une alarme sont logés dans le boîtier.
[0053] L'organe porté par le boîtier est, par exemple, un organe passif qui reçoit des ondes
électromagnétiques lorsqu'il est situé à proximité du système complémentaire.
[0054] Un tel organe passif est, par exemple, un circuit électrique résonnant qui entre
en résonance de façon connue, sous l'action d'ondes excitatrices émises à la fréquence
de résonance du circuit.
[0055] Selon une variante, on notera que le ou les organes actifs ou passifs assurant la
fonction de protection/détection contre le vol peuvent se trouver dans la première
partie de l'ensemble de protection et non dans la deuxième partie formant boitier.
[0056] Selon une caractéristique, la portion creuse est formée dans le boîtier, à la périphérie
de celui-ci et l'ouverture débouchant dans la portion creuse est pratiquée dans une
face extérieure dudit boîtier. La portion creuse est ainsi pratiquée dans l'épaisseur
du boîtier. Une découpe est par exemple pratiquée dans le boîtier pour insérer et
recevoir la pointe de la première partie dans cette découpe qui constitue la portion
creuse. Une telle découpe est par exemple une rainure/gorge pratiquée à la périphérie
du boîtier, par exemple dans une tranche du boîtier (dans l'épaisseur de celui-ci).
[0057] Cette découpe permet ainsi de loger l'extrémité libre de la pointe et donc, non seulement
d'associer temporairement les deux parties l'une avec l'autre, mais également de protéger
les personnes des risques de blessure lors de la manipulation des ensembles de protection.
[0058] Selon une caractéristique, la première partie comportant la pointe est fixée temporairement
à une face extérieure de la deuxième partie de l'ensemble de protection de manière
à ce que l'extrémité libre de la pointe soit agencée le long de cette face extérieure,
sensiblement parallèlement à celle-ci. La pointe peut par exemple être fixée à la
face extérieure et agencée parallèlement à celle-ci.
[0059] Cette fixation temporaire peut prendre la forme d'un collage temporaire de la première
partie à la deuxième partie.
[0060] Une goutte de colle peut par exemple suffire pour maintenir de façon temporaire les
deux parties l'une avec l'autre.
[0061] Généralement, la première partie est agencée contre la deuxième partie de façon à
ce que l'extrémité libre de la pointe ne fasse pas saillie par rapport à la deuxième
partie en s'écartant de celle-ci, ceci étant toujours fait pour éviter des risques
de blessure.
[0062] D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui
va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence
aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection
en position d'assemblage temporaire selon un premier mode de réalisation de l'invention
;
- la figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un exemple de protection
en position d'assemblage temporaire selon un deuxième mode de réalisation de l'invention
;
- la figure 3 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection
en position d'assemblage temporaire selon un troisième mode de réalisation de l'invention
;
- la figure 4 est une vue schématique d'un ensemble de protection selon une variante
de réalisation de la figure 3 ;
- les figures 5a et 5b sont des vues schématiques en perspective d'un ensemble de protection
en position d'assemblage temporaire selon un quatrième mode de réalisation;
- la figure 6 est une vue schématique en perspective d'un ensemble de protection en
position d'assemblage temporaire selon un cinquième mode de réalisation de l'invention
;
- les figures 7 et 8 sont des vues schématiques d'un ensemble de protection en position
d'assemblage temporaire selon un sixième mode de réalisation de l'invention, la figure
8 comprenant une vue partielle en perspective de l'intérieur du boîtier de l'ensemble
de protection de la figure 7.
[0063] Comme représenté de façon schématique à la figure 1, un ensemble de protection contre
le vol d'un article commercial (vêtement...), désigné par la référence générale notée
10, comprend une première partie comportant une tête 14 munie d'une pointe 16 destinée
à traverser l'article ou un emballage de type par exemple blister contenant l'article.
[0064] Plus particulièrement, la tête comprend une première portion 18 ayant une forme générale
de plateau 18 dans la partie centrale duquel est montée une extrémité 16a de la pointe
qui forme la tête de cette dernière.
[0065] On notera que la partie centrale du plateau 18 est plus épaisse que la partie restante
de ce dernier afin d'y loger la tête 16a de la pointe.
[0066] La portion formant le plateau 18 comporte un rebord annulaire 20 qui s'étend en direction
opposée de la pointe de façon à former un logement interne 22 délimité partiellement
par le fond du plateau18a et partiellement par le rebord annulaire 20.
[0067] On notera que la portion formant le plateau 18 comporte une face 18b opposée à la
face 18a et à partir de laquelle s'étend sensiblement perpendiculairement le corps
de la pointe 16.
[0068] Un capot de protection 24 ferme le logement 22 en prenant appui sur la face interne
du rebord annulaire 20, par exemple en venant s'insérer sur un épaulement 20a formé
sur cette face.
[0069] Le logement 22 comporte par exemple une pastille imprimée visible depuis l'extérieur
de la tête 12 en raison des propriétés optiques (par exemple transparence) du capot
ou fenêtre 24.
[0070] L'ensemble de protection également connu sous le nom de badge antivol comprend également
une deuxième partie 30 ayant une forme générale de boîtier qui, dans l'exemple représenté
sur la figure 1, comprend deux portions.
[0071] Une première portion 32 s'apparente à une plaque de forme sensiblement plane ayant
une première face 32a dans laquelle est aménagé un orifice 32b traversant l'épaisseur
de la plaque pour l'insertion de la pointe 16 en mode d'assemblage verrouillé conventionnel.
[0072] La deuxième partie 30 comporte également une deuxième portion 34 de forme générale
convexe qui prend ici, par exemple, la forme d'un dôme ou une forme sensiblement hémisphérique.
[0073] Cette deuxième portion est dans l'ensemble creuse afin d'y loger un certain nombre
d'éléments et présente dans un plan équatorial une ouverture qui est ici obturée par
la plaque 32 pourvue de l'orifice d'insertion de la pointe.
[0074] La deuxième portion 34 comprend une cavité centrale 36 dans laquelle sont disposés
des moyens de verrouillage qui sont destinés à empêcher le retrait de la pointe 16
lorsque celle-ci est introduite à travers l'orifice d'insertion 32b.
[0075] Cette cavité centrale est délimitée par une paroi interne 42, par exemple cylindrique,
qui s'étend à partir de la face interne 44a (fond) de la paroi 44 définissant l'enveloppe
externe du boîtier et qui est, ouverte à son extrémité opposée.
[0076] La plaque 32 comporte dans sa partie centrale une portion saillante 32e formant une
paroi interne par exemple sensiblement cylindrique.
[0077] Cette paroi 32e est montée de façon ajustée sur la paroi 42 et entoure celle-ci sur
sa quasi-totalité à l'exception d'un endroit où la paroi 32e est localement interrompue
pour recevoir la pointe 16.
[0078] Selon une variante non représentée, la paroi 32e entoure de façon continue la paroi
interne 42 de la cavité centrale et la pointe 16 est coincée entre la paroi 32e et
l'organe d'appui/d'immobilisation 40.
[0079] Pour la clarté de l'exposé, les moyens de verrouillage n'ont pas été représentés
sur la figure 1.
[0080] Il s'agit de moyens connus en soi tels que des moyens de verrouillage à billes.
[0081] De tels moyens comprennent par exemple plusieurs billes placées dans un entonnoir
à l'intérieur de la cavité 36, dans un même plan et qui ménagent entre elles un espace
central pour recevoir la pointe 16.
[0082] Lorsque la pointe est insérée dans l'espace entre les billes, les billes se calent
dans la partie convergente de l'entonnoir.
[0083] Toute tentative de retrait axial de la pointe tend à enfoncer davantage les billes
dans la partie convergente de l'entonnoir et donc à bloquer la pointe.
[0084] On notera que les billes sont métalliques et, plus particulièrement sont réalisées
dans un matériau magnétique, ce qui permet de les extraire de la partie convergente
de l'entonnoir sous l'action d'un champ magnétique externe.
[0085] La seconde portion 34 comprend également en périphérie de la cavité 36 une chambre
annulaire 38 dans laquelle est agencé un organe, voire plusieurs organes, par exemple
passifs, c'est-à-dire qui est apte à recevoir des ondes électromagnétiques provenant
d'une source extérieure à l'ensemble de protection 10.
[0086] Un tel organe peut par exemple prendre la forme d'un circuit résonnant de type LC.
[0087] De façon alternative, le boîtier peut renfermer un ou plusieurs organes actifs, c'est-à-dire
qui sont susceptibles d'émettre des ondes électromagnétiques de l'intérieur vers l'extérieur
de l'ensemble de protection.
[0088] On notera que de tels organes actifs ou passifs sont, par exemple, des bobines avec
ferrite avec ou sans condensateur, des circuits LCR, des filaments magnétiques, des
circuits de type RFID dotés d'une puce à mémoire active ou passive... Ce ou ces organes
coopèrent, via la transmission d'ondes électromagnétiques, avec un système de détection
externe, tel qu'un portique ou une antenne placé à un point d'accès du magasin où
est mis en vente le ou les articles à protéger afin de déclencher une alarme de détection
de l'ensemble de protection au niveau du point d'accès.
[0089] Pour la clarté de l'exposé, ce ou ces organes n'ont pas été représentés sur la figure
1.
[0090] Comme représenté sur cette figure, la plaque 32 comprend, agencée sur sa première
face, une ouverture 32c traversant l'épaisseur de la plaque et agencée parallèlement
à l'orifice d'insertion 32b, distincte et à distance de celui-ci.
[0091] Cette ouverture est prévue pour l'assemblage temporaire de la première partie 12
avec la deuxième partie 30.
[0092] Ainsi que représenté sur la figure 1, la pointe 16 de la première partie 12 est insérée
dans l'ouverture 32c et est engagée à l'intérieur de la chambre annulaire 38 sur la
majeure partie de sa longueur afin que l'extrémité libre 16b soit disposée à l'intérieur
de cette portion creuse du boîtier.
[0093] On notera que l'ouverture 32c est agencée à l'endroit où la paroi 32e est localement
interrompue et les dimensions de cet évidement sont adaptées pour recevoir la pointe
entre les deux portions de paroi interrompues et la paroi 42.
[0094] Un organe interne au boîtier est prévu à l'intérieur de celui-ci pour exercer sur
la pointe 16 un effort mécanique tendant à empêcher le retrait de cette pointe.
[0095] On notera que cet organe interne est par exemple solidaire d'une paroi interne au
boîtier et prend par exemple la forme d'une languette 40, cette languette présente
une légère élasticité pour pouvoir adopter deux positions.
[0096] Dans une première position illustrée en pointillé sur la figure 1 la languette est
légèrement inclinée de façon à se trouver sur le passage de la pointe 16 lors de son
insertion à travers l'ouverture 32c et à sa progression à l'intérieur de la portion
creuse du boîtier.
[0097] La pointe rencontrant lors de sa progression la languette 40, elle écarte légèrement
cette dernière de sa première position grâce à son élasticité afin qu'elle occupe
une deuxième position qui est représentée en trait plein sur la figure 1.
[0098] Dans cette deuxième position, la languette exerce un effort élastique de rappel sur
la pointe 16 et exerce donc un effort de poussée tendant à la maintenir contre la
paroi interne 42 délimitant la cavité centrale 36, dans la rainure pratiquée dans
la paroi interne 32e.
[0099] On notera que la languette 40 est présente à son extrémité libre, c'est-à-dire son
extrémité non fixée à la plaque formant le support 32 une partie plus épaisse formant
une protubérance 40a destinée à entrer en contact avec la pointe 16.
[0100] Cette partie est plus épaisse que la partie formant le corps de la languette afin
d'être plus résistante notamment à l'usure.
[0101] On notera que dans l'exemple illustré sur la figure 1 la languette 40 est solidaire
de la face interne 32d de la plaque 32, opposée à la première face 32a.
[0102] Toutefois, dans une variante non représentée, l'organe interne peut être solidaire
de la paroi 44 du boîtier 30.
[0103] Dans la position représentée sur la figure 1, les deux parties 12 et 30 sont assemblées/fixées
de façon temporaire l'une avec l'autre pour permettre leur transport et leur manipulation
de façon améliorée par rapport à l'art antérieur et notamment sans risque d'égarer
l'une des deux parties.
[0104] Ainsi, l'extrémité libre de la pointe de la première partie est dissimulée vis-à-vis
de l'extérieur, ce qui évite tout risque de blessure pour ceux qui manipulent l'ensemble
et protège également l'extrémité libre contre l'usure prématurée (par chocs, contacts
intempestifs...).
[0105] En outre, ce mode d'assemblage temporaire est particulièrement pratique puisque les
personnes manipulant un tel ensemble de protection peuvent désassembler les deux parties
l'une de l'autre sans faire appel à un outil particulier.
[0106] Il suffit en effet d'exercer un effort de retrait de la première partie avec une
main en maintenant la deuxième partie dans l'autre main.
[0107] Il suffit ensuite de mettre en place la première partie et la deuxième partie sur
un article de façon connue pour les assembler en position verrouillée de protection
contre le vol.
[0108] On notera en outre que le mode d'assemblage temporaire de la figure 1 permet d'obtenir
un gain de place lors du transport de l'ensemble de protection et également lors de
son stockage.
[0109] L'intégration dans l'ensemble de protection de moyens d'assemblage temporaire procure
ainsi une nouvelle fonctionnalité à l'ensemble de protection puisqu'il est ainsi possible
de manipuler cet ensemble en ayant les deux parties associées l'une avec l'autre sans
verrouillage.
[0110] L'ensemble de protection 50 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention
illustré sur la figure 2 comprend une première partie 12 identique à celle portant
la même référence sur la figure 1 et une deuxième partie 52 comportant la plupart
des éléments déjà décrits en référence à la figure 1 et dont les références seront
conservées.
[0111] Toutefois, dans ce deuxième mode de réalisation, un autre type d'organe interne est
prévu pour coopérer avec la pointe 16 afin d'empêcher un retrait intempestif de celle-ci
après son insertion dans la portion creuse du boîtier 52.
[0112] Cet organe interne constitue ici une pièce rapportée, ce qui présente l'avantage
d'introduire très peu de modifications lors de la fabrication du boîtier.
[0113] Plus particulièrement, le boîtier 52 comprend une première portion 54 qui a une forme
générale de plaque fermant la deuxième portion 34 creuse de forme extérieure bombée.
[0114] Cette première portion 54 comporte une première face 54a dans laquelle sont aménagés
l'orifice 54b d'insertion de la pointe identique à l'orifice 32b et l'ouverture 54c
pour l'assemblage temporaire de la première partie qui est identique à l'ouverture
32c de la figure 1.
[0115] Toutefois, la plaque ne comporte pas d'organe 40 comme sur la figure 1.
[0116] Du côté de la face opposée à la première face 54a la plaque 54 comporte dans sa partie
centrale une portion saillante de forme générale cylindrique entourant sur la quasi-totalité
de sa circonférence la paroi cylindrique 42 définissant la cavité centrale 36.
[0117] La partie saillante 54d forme en quelque sorte un moyeu autour de la paroi cylindrique
42 à l'exception de la zone située à proximité de l'ouverture 54c qui est interrompue
localement (comme la paroi 32e de la figure 1) pour permettre l'agencement de la pointe
16 contre la face extérieure de la paroi 42.
[0118] Un organe interne 56 en forme de bague annulaire (ou de rondelle) entoure le moyeu
54d et est emmanché en force autour de celui-ci avant que la plaque 54 ne soit installée
en position pour fermer le boîtier à la façon d'un couvercle.
[0119] Cet organe est par exemple réalisé dans un matériau élastique tel qu'un caoutchouc.
[0120] La pointe 16 est ensuite insérée dans l'ouverture 54c, puis est glissée là où une
zone du moyeu 54d est enlevée (rainure) entre la bague 56 et la paroi 42.
[0121] La pointe 16 est ainsi emmanchée en force dans cette portion creuse située à l'intérieur
de la deuxième partie 52 et dont les dimensions sont suffisamment proches de celles
de la pointe pour empêcher un retrait axial trop aisé.
[0122] Cette position d'immobilisation et d'assemblage/fixation temporaire permet de déplacer
les deux parties de l'ensemble 50 l'une avec l'autre sans risquer de les désassembler
par inadvertance ou par maladresse.
[0123] Pour désaccoupler ces deux parties il suffit, comme dans le premier mode de réalisation
de la figure 1, d'écarter fermement les deux parties l'une de l'autre suivant la direction
axiale de la pointe 16.
[0124] Les mêmes avantages que ceux décrits en relation avec la figure 1 s'appliquent ici
et ne seront donc pas répétés.
[0125] L'ensemble de protection 46 illustré sur la figure 3 représente un troisième mode
de réalisation selon l'invention.
[0126] Cet ensemble comprend deux parties, à savoir la première partie 12 identique à celle
de la figure 1 et une deuxième partie 72 légèrement modifiée par rapport à la deuxième
partie 30 de la figure 1.
[0127] Comme sur le mode de réalisation de la figure 1, la deuxième partie 72 comprend une
première portion 32 constituant une plaque de fermeture sensiblement plane de la deuxième
portion 74 constituant le corps creux du boîtier.
[0128] La première face 32a de la plaque 32 comporte les mêmes orifices et ouvertures 32b
et 32c respectivement et l'organe interne 40, réalisé par exemple sous la forme d'une
languette montée élastiquement est également solidarisé à la face opposée 32d de la
plaque 32 comme sur la figure 1. Le dessin de la figure 3 a juste été inversé par
rapport à celui de la figure 1.
[0129] Comme dans le mode de réalisation de la figure 1 la deuxième partie 72 comporte,
par l'intermédiaire de sa deuxième portion 74, une forme externe bombée.
[0130] La face externe 75a de la paroi 75 définissant l'enveloppe externe de cette deuxième
portion (la paroi 75 définissant l'enveloppe externe de face qui est opposée à la
première face 32a de la première portion) est percée d'une ouverture 75b pour permettre
d'y insérer, de façon temporaire, la pointe 16 du côté de cette face bombée.
[0131] Comme la plaque 32 (face avant) est sensiblement plane, la deuxième partie 72 peut
être posée sur une surface plane (table...) dans la position illustrée à la figure
3 pour faciliter l'installation de la pointe en face arrière.
[0132] Par ailleurs, la pointe installée en face arrière du boîtier permet de stabiliser
l'ensemble dans les contenants lors du transport.
[0133] Visuellement, cet agencement permet de reconnaître facilement le mode d'assemblage
temporaire.
[0134] On notera que comme précédemment la portion ou paroi centrale d'extension formant
le moyeu 32e n'entoure pas la paroi 42 sur la totalité de sa périphérie afin de ménager
un espace pour l'insertion de la pointe 16.
[0135] Comme pour les autres modes de réalisation l'évidement pratiqué dans la paroi 32e
permet de positionner la pointe 16 au plus près, radialement, de la partie centrale
du corps du boîtier (qui représente par exemple une symétrie de révolution), là où
la hauteur du boîtier est la plus grande. Cet agencement permet de loger plus facilement
une pointe sans apporter trop de modification à la deuxième portion 74.
[0136] L'ouverture 75b est agencée à la périphérie de la paroi cylindrique 42 définissant
la cavité centrale 36 afin de permettre l'agencement de la pointe 16 contre la face
extérieure de la paroi 42 et son maintien contre celle-ci et dans la zone interrompue
de la paroi 32e grâce à l'organe interne 40.
[0137] Cet organe agit comme sur le mode de réalisation de la figure 1.
[0138] On notera par ailleurs que dans l'exemple illustré sur la figure 3 l'ouverture 75b
est alignée avec l'ouverture 32c.
[0139] La réalisation de ces deux ouvertures traversantes alignées est particulièrement
simple à réaliser en une simple opération.
[0140] Toutefois, on peut concevoir que ces ouvertures ne soient pas alignées pour diverses
raisons.
[0141] L'avantage de disposer de ces deux ouvertures réside dans le fait que l'on peut assembler
temporairement les deux parties de l'ensemble l'une avec l'autre en utilisant l'une
ou l'autre des ouvertures.
[0142] Par ailleurs, dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, la présence de
l'ouverture 32c permet de loger à l'intérieur de la deuxième partie 72 à travers l'ouverture
75b des pointes de différentes longueurs. L'utilisateur s'arrête d'enfoncer la pointe
de la première partie à l'intérieur du boîtier lorsqu'il voit l'extrémité 16b de la
pointe 16 sur le point de ressortir par l'extrémité 32c.
[0143] Toutes les caractéristiques déjà mentionnées ci-dessus s'appliquent ici et ne seront
pas répétées.
[0144] Une variante de réalisation de l'ensemble de protection de la figure 3 est illustrée
sur la figure 4.
[0145] L'ensemble de protection 80 de la figure 4 comporte la même première partie 12 et
une deuxième partie 82 légèrement modifiée par rapport à la deuxième partie 72.
[0146] En effet, l'organe interne à la deuxième partie 82 est solidaire de la face interne
84a de la paroi 84 du boîtier et non de la plaque 32 formant couvercle d'obturation
du boîtier.
[0147] Cet agencement peut être sélectionné en fonction de l'espace interne disponible et
de l'agencement interne du boitier.
[0148] L'organe interne 86 est également élastique comme l'organe interne 40 et est représenté
sur la figure 4 sous une forme légèrement recourbée s'étendant à partir de la face
interne de la paroi 84 à l'intérieur du boîtier en direction de la paroi centrale
42. La forme recourbée a pour but d'agir de façon élastique sur la pointe 16 introduite
par l'ouverture 84b de la paroi 84 en exerçant une pression sur la pointe afin de
maintenir celle-ci en position dans le boîtier contre la paroi 42.
[0149] Les mêmes avantages que ceux décrits en relation avec la figure précédente restent
valables ici et ne seront pas répétés.
[0150] On notera que d'autres formes de réalisation sont envisageables pour constituer des
moyens d'assemblage ou de fixation temporaire des deux parties d'un ensemble de protection.
[0151] En particulier, l'organe interne illustré sur les figures 1 à 4 peut revêtir différentes
formes permettant d'assurer la fonction de maintien de la pointe dans la portion creuse
de la deuxième partie de l'ensemble de protection.
[0152] On notera également que la ou les ouvertures permettant l'insertion de la pointe
en vue de l'assemblage temporaire des deux parties peuvent être agencées différemment
et, par exemple, non nécessairement alignées comme sur la figure 4.
[0153] Dans les exemples illustrés sur les figures ces ouvertures ont été agencées afin
de permettre l'introduction à l'intérieur du boîtier d'une pointe de la plus grande
longueur possible.
[0154] C'est pour cette raison que les ouvertures ont été agencées en périphérie immédiate
de la paroi centrale 42, là où l'épaisseur du boîtier est proche de sa dimension maximale
et où l'on dispose d'un peu d'espace libre.
[0155] Les figures 5a et 5b illustrent un quatrième mode de réalisation d'un ensemble de
protection.
[0156] L'ensemble 90 correspond à un autre type de badge antivol dans lequel le boîtier
est de forme plus plane que les boîtiers précédents. Il présente une forme générale
sensiblement parallélépipédique.
[0157] Ce boîtier prend ainsi la forme d'une plaque épaisse 92 à partir de laquelle s'étend
sensiblement perpendiculairement à cette plaque une portion 94 formant une cloche
à l'intérieur de laquelle sont généralement disposés des moyens de verrouillage de
la pointe de la partie 100 qui sera décrite plus loin. La partie restante plus plate
du boîtier renferme le ou les organes actifs ou passifs antivol aptes à émettre ou
à recevoir des ondes électromagnétiques provenant d'une source extérieure à l'ensemble.
[0158] Ce ou ces organes sont analogues à ceux décrits en référence aux figures précédentes
et procurent les mêmes fonctionnalités.
[0159] Il peut s'agir par exemple d'un circuit LC résonant plat.
[0160] On notera qu'une ouverture 96 (figure 5a) traversant le boîtier dans son épaisseur
est pratiquée à la base de la portion d'extension 94 et sert à l'insertion d'un câble
qui est généralement utilisé pour fixer l'ensemble de protection autour d'un article
ou d'un emballage.
[0161] L'ensemble 90 comporte sur sa face opposée à celle visible sur la figure 5a un orifice
d'insertion 98 représenté en pointillés sur la figure 5b (vue de côté).
[0162] L'ensemble 90 comporte également la partie 100 comprenant une tête 102 pourvue d'une
pointe 104 qui est destinée à être insérée dans l'orifice 98 de la figure 5b, permettant
ainsi d'assembler de façon verrouillée les deux parties 92 et 100 en activant les
moyens de verrouillage disposés à l'intérieur de la portion en forme de cloche 94.
[0163] On notera que dans cette position d'assemblage verrouillée il n'est pas possible
de séparer les deux parties l'une de l'autre sans un outil spécifique comme par exemple
un aimant suffisamment puissant.
[0164] Les figures 5a et 5b illustrent un mode d'assemblage temporaire des deux parties
de l'ensemble de protection faisant appel à des moyens d'assemblage ou de fixation
particulièrement simples puisqu'aucune modification de l'une quelconque des parties
n'est nécessaire.
[0165] En effet, la première partie 100, appelée «clou», est fixée à la deuxième partie
92 de façon temporaire grâce à de la colle.
[0166] En particulier, une goutte de colle 106 permet de positionner de façon temporaire
la première partie 100 contre une face extérieure par exemple 92a de la deuxième partie.
[0167] La colle utilisée est par exemple du type de celle utilisée pour coller différents
sachets ou emballages publicitaires sur les pages des magazines, notamment les magazines
féminins.
[0168] Elle permet de positionner de façon temporaire les sachets et emballages sans qu'un
collage intime des surfaces n'intervienne.
[0169] La colle peut ensuite être enlevée aisément par frottement sans qu'il ne reste de
traces. Il s'agit d'un adhésif temporaire, par exemple du type sensible à la pression,
et qui permet de positionner et repositionner deux objets l'un par rapport à l'autre
sans abîmer leurs surfaces.
[0170] La première partie est agencée contre la deuxième partie de façon à ce que la pointe
104 ne fasse pas saillie par rapport au boîtier 92 (notamment sa face 92a) en s'éloignant
de celui-ci.
[0171] Ainsi, par exemple, la pointe est agencée le long d'une des faces (ex : face 92a)
du boîtier, parallèlement à celle-ci et contre elle et par exemple en direction de
la partie centrale de cette face.
[0172] L'extrémité libre de la pointe 104 est ainsi très proche de la face 92a, empêchant
ainsi que le doigt d'un utilisateur entre en contact avec l'extrémité libre.
[0173] Comme représenté sur la figure un agencement possible est celui dans lequel la tête
102 de la première partie 100 vient en appui (butée) par sa face interne contre la
tranche 92b de la plaque 92, la pointe 104 étant collée contre une face externe du
boîtier perpendiculaire à la tranche 92b.
[0174] D'autres agencements géométriques sont bien entendu envisageables.
[0175] Dans la disposition qui est illustrée sur les figures, la pointe est dirigée vers
le centre du boîtier et ne risque donc de blesser personne.
[0176] On notera qu'une ou plusieurs gouttes de colles peuvent être prévues pour assurer
l'assemblage temporaire des deux parties de façon plus fiable par exemple si la pointe
est particulièrement longue.
[0177] L'extrémité libre de la pointe pourrait éventuellement être recouverte de colle dans
un but de protection.
[0178] Selon une autre variante, une goutte de colle pourrait être prévue sur la face interne
de la tête 102 destinée à être positionnée contre la tranche 92b, en complément ou
en remplacement de la goutte 106.
[0179] La figure 6 illustre un cinquième mode de réalisation de l'invention reprenant pour
l'essentiel les deux parties de l'ensemble de protection 90 des figures 5a et 5b.
[0180] Les éléments inchangés par rapport aux figures 5a et 5b conservent les mêmes références.
[0181] Ainsi, la première partie 100 (clou) comportant la tête 102 et la pointe 104 sont
inchangées tandis que la plaque formant boîtier 92 des figures 5a et 5b a été légèrement
modifiée.
[0182] La plaque 122 est toujours surmontée d'une portion en forme de cloche 94 à partir
de la face 122a, pour recevoir les moyens de verrouillage de la pointe 104, et présente
une découpe périphérique 124.
[0183] Cette découpe constitue une portion creuse ou gorge destinée à recevoir la pointe
104 afin de l'y maintenir en position d'assemblage temporaire.
[0184] Comme représenté sur la figure 6, la découpe est pratiquée sur une portion de la
tranche 122b du boîtier (dans l'épaisseur du boîtier), perpendiculairement à la face
supérieure 122a de ce dernier.
[0185] La découpe 124 prend ici la forme d'une rainure ayant sensiblement la profondeur
correspondant au diamètre de la pointe 104 afin de pouvoir y loger celle-ci sans qu'elle
fasse saillie par rapport à la face externe de la tranche 122b en s'écartant de celle-ci.
[0186] La longueur de la rainure 124 correspond ici sensiblement à celle de la tranche 122b
pour des raisons de facilité de fabrication.
[0187] Comme représenté, la pointe 104 est introduite à l'une des extrémités de la tranche
122b, puis glisse à l'intérieur de la rainure jusqu'à ce que la face interne de la
tête 102 vienne en contact avec une autre tranche 122c du boîtier, perpendiculaire
à la première tranche 122b.
[0188] Les dimensions de la rainure sont ajustées pour que la pointe 104 y soit introduite
légèrement en force permettant ainsi de l'y maintenir temporairement jusqu'à son retrait
lorsque ce dernier est souhaité.
[0189] On notera que d'autres découpes ou portions creuses peuvent être agencées en d'autres
zones du boîtier où les dimensions sont suffisantes pour permettre l'insertion et
le positionnement de la pointe 104.
[0190] L'avantage d'une découpe pratiquée sur la tranche est qu'elle est relativement peu
visible de l'extérieur.
[0191] De plus, elle s'avère facile à réaliser puisqu'ici elle se trouve dans la zone de
jonction des deux demi-boîtiers formant le boîtier 122.
[0192] L'agencement illustré sur la figure 6 représente des modifications minimales du boîtier
qui ne remettent pas en question toute sa conception et notamment pas l'agencement
interne à ce dernier.
[0193] Selon d'autres formes de boîtier la découpe peut être pratiquée de façon différente.
[0194] On notera que dans les formes de réalisation illustrées sur les figures 5a, 5b et
6 la tête 102 de la première partie sert en général de butée pour le positionnement
de la première partie sur l'une des faces externes du boîtier.
[0195] Les figures 7 et 8 illustrent un sixième mode de réalisation d'un ensemble de protection
selon l'invention.
[0196] L'ensemble de protection illustré sur ces figures comporte toujours deux parties,
à savoir une première partie munie d'une tête et d'une pointe identique à celle de
la figure 1 et une deuxième partie formant un boîtier pourvu d'un orifice d'insertion
pour y insérer la pointe et qui est équipé de moyens de verrouillage pour que, une
fois la pointe insérée, celle-ci ne puisse être retirée axialement.
[0197] Dans ce mode de réalisation, le mode d'assemblage temporaire prévoit d'insérer la
pointe dans l'orifice d'insertion sans avoir recours à une autre ouverture pour l'insertion
de la pointe et comporte un moyen qui, lorsqu'il est installé, désactive temporairement
les moyens de verrouillage ou empêche l'activation de ces moyens.
[0198] Dans l'exemple représenté sur la figure 7 l'ensemble de protection 150 comporte une
première partie 152 identique à la première partie 12 de la figure 1 et une deuxième
partie 154 formant boîtier et comportant des moyens de verrouillage 156 logés à l'intérieur
d'une cavité centrale 157 sensiblement cylindrique délimitée par une paroi interne
cylindrique 158.
[0199] On notera que le ou les organes actifs ou passifs de sécurité contre le vol, sont
généralement logés dans la chambre annulaire entourant la cavité 157.
[0200] Une plaque 160 fermant le boîtier en forme générale de dôme 162 est pourvue d'un
orifice 160a pour l'insertion de la pointe 164.
[0201] Comme représenté sur les figures 7 et 8 la cavité 157 renferme des moyens de verrouillage
à billes 156 comprenant plusieurs billes, par exemple quatre, notées 168 qui sont
montées dans une cage 170 et qui font saillie par rapport à la paroi externe de cette
dernière comme représenté sur la figure 8.
[0202] La figure 8 montre l'intérieur du boîtier sans la paroi du boîtier 162.
[0203] La partie supérieure de la cage est surmontée d'une pièce 172 de forme sensiblement
cylindrique pourvue à sa base d'un épaulement 174 horizontal.
[0204] On notera que la pièce 172 fait, par exemple, partie intégrante de la cage 170.
[0205] Un ressort de compression 176 en forme de spirale est monté autour de cette pièce
172 et prend appui, d'une part, sur l'épaulement 174 à l'une de ses extrémités et
d'autre part, sur la face interne 162a de la paroi 162 au fond de la cavité centrale
157.
[0206] Dans la partie basse de la cavité centrale 157 se trouve une pièce 178 en forme d'entonnoir
qui présente une forme légèrement convergente en direction de l'extrémité ouverte
de la cavité 157.
[0207] Comme représenté sur la figure 7 cette pièce formant entonnoir 178 vient en appui
contre la face interne 160b de la plaque d'obturation 160 qui est emmanchée autour
de la paroi cylindrique 158 grâce à son moyeu central 180, de façon identique au montage
représenté sur les figures 1 à 4.
[0208] En l'absence de l'invention, les billes 168 sont disposées au niveau de la pièce
formant entonnoir 178 et sont poussées par le ressort 176 en direction du fond de
l'entonnoir (extrémité ouverte de la paroi 157).
[0209] Lorsque la pointe 164 est introduite dans l'orifice 160a et pénètre à l'intérieur
de la cavité 157 les billes se calent dans la partie la plus basse de la pièce convergente
et sont maintenues dans cette position grâce au ressort 176, verrouillant ainsi la
pointe à l'intérieur de la deuxième partie 154.
[0210] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 7 et 8 une pièce intermédiaire
182 joue le rôle d'un moyen d'assemblage temporaire des deux parties de l'ensemble
de protection 150 et va maintenant être décrite.
[0211] Cette pièce constitue un moyen dont le but est de désactiver de façon temporaire
les moyens de verrouillage 156 (ou d'empêcher leur activation).
[0212] La pièce 182 comporte un socle 184 à partir duquel un montant 186 s'étend, sensiblement
perpendiculairement à ce dernier, jusqu'à une certaine dimension d'extension où l'extrémité
de ce montant se recourbe légèrement et est pourvue de deux bras 188, 190 s'étendant
sensiblement parallèlement au socle et parallèlement entre eux.
[0213] Ces deux bras confèrent à cette partie de la pièce 182 une forme générale de fourche
comme représenté sur la figure 8 La pièce intermédiaire 182 est percée dans son socle
184 d'un orifice traversant pour permettre le passage de la pointe 164.
[0214] Une ouverture traversante 160c est pratiquée dans l'épaisseur de la plaque 160 pour
permettre le passage d'une partie de la pièce 182, notamment du montant 186 et de
la fourche associée.
[0215] Le socle 184 de la pièce 182 comporte une extension 184b formant en quelque sorte
une poignée de préhension pour manipuler aisément la pièce 182, notamment lors de
la mise en place dans le boîtier et son retrait.
[0216] Comme représenté sur les figures 7 et 8, la pièce intermédiaire est installée en
position, en partie à l'intérieur du boîtier, avec le montant 186 et la fourche agencée
à l'intérieur de la deuxième partie 154.
[0217] On notera que la pièce 182 est souple, ce qui lui permet d'être facilement mise en
place à travers l'ouverture 160c et retirée.
[0218] Le support 184 reste, quant à lui, à l'extérieur de la deuxième partie, agencé parallèlement
à la plaque 160 et en vis-à-vis de celle-ci.
[0219] Dans cette position, la fourche vient se caler sous les billes 168, comme représenté
sur la figure 8, plus particulièrement sous la cage renfermant ces billes, afin de
les maintenir en position haute et de les empêcher de se positionner dans la partie
convergente 178.
[0220] Cette installation est faite généralement en usine avant que les ensembles de protection
ne soient livrés. Plus particulièrement, cette installation est faite lors du montage
des différents composants internes du boîtier.
[0221] L'ensemble des moyens de verrouillage 156 se trouve cantonné dans la partie de la
cavité centrale proche de la paroi 162 grâce à la fourche constituée des deux bras
188 et 190, empêchant ainsi les billes de coopérer avec la paroi convergente de la
pièce 178 et de verrouiller la pointe.
[0222] La pièce 182 joue en quelque sorte le rôle d'un élément de retenue des moyens de
verrouillage 156 qui ne sont donc pas activés (moyen de désactivation).
[0223] Lorsque la pièce intermédiaire 182 est mise en place, la pointe 164 peut être introduite
à travers l'orifice 184a et ensuite l'orifice 160a, puis enfoncée à l'intérieur de
la cavité interne 156 sans risque d'activer le verrouillage à l'intérieur de la deuxième
partie 154 et ainsi, de provoquer l'assemblage en position verrouillée des deux parties
de l'ensemble 150.
[0224] Grâce à l'action de la pièce 182, les moyens de verrouillage sont temporairement
désactivés et permettent ainsi l'assemblage temporaire des deux parties de l'ensemble
150.
[0225] Lorsque l'on veut dissocier les deux parties il suffit juste de retirer axialement
la première partie munie de la pointe à travers les deux orifices successifs et ensuite
de retirer la pièce intermédiaire 182 pour que les billes 168 tombent sous l'action
de leur poids combinée à l'action du moyen élastique 176. Elles prennent alors position
à l'intérieur de la pièce convergente 178 et permettent d'assembler entre elles en
position verrouillée, les deux parties de l'ensemble 150.
[0226] On notera que d'autres moyens ou mécanismes de désactivation temporaire des moyens
de verrouillage d'un ensemble de protection peuvent être envisagés pour permettre
à la pointe de la première partie de l'ensemble d'être insérée dans l'orifice sans
activer le verrouillage.
[0227] En outre, le mode de réalisation des Figures 7 et 8 n'exclut pas d'utiliser un autre
mode d'assemblage temporaire après avoir retiré la pièce intermédiaire (moyen de désactivation).
Par exemple, une ouverture distincte de l'orifice 160a ou une fixation de la première
partie pourvue de la pointe à une face extérieure de la deuxième partie peut être
envisagée en sus du mode des Figures 7 et 8.
[0228] De façon générale, plusieurs des modes d'assemblage temporaire visés ci-dessus peuvent
être combinés et réunis dans un même ensemble de protection selon l'invention.
1. Schutzeinheit (10; 50) eines Artikels gegen Diebstahl, umfassend einen ersten Teil
(12), aufweisend eine Spitze (16), die bestimmt ist, den Artikel oder eine Verpackung,
die den Artikel enthält, zu durchqueren, und einen zweiten Teil (30; 52), der zum
einen mit einem Loch (32b; 54b) ausgestattet ist, um dort die Spitze einzusetzen,
und zum anderen Verriegelungsmittel umfasst, um das Herausziehen der Spitze nach ihrem
Einsetzen zu verhindern, dadurch gekennzeichnet, dass die zwei Teile miteinander verbunden sind und in verbundener Position gemäß zwei
möglichen Verbindungsmodi gehalten werden, wobei in einem ersten Modus, bezeichnet
als Spitzenschutzmodus, die Spitze des ersten Teils in das Loch des zweiten Teils
eingesetzt ist und die Verriegelungsmittel aktiviert sind, damit sie ein Benutzer
nicht ohne Werkzeug trennen kann, in einem zweiten Modus, bezeichnet als vorübergehender
Verbindungsmodus, die beiden Teile dank Mitteln zur vorübergehenden Befestigung aneinander
befestigt sind, wobei diese Mittel derart sind, dass ein Benutzer die zwei Teile ohne
Werkzeug voneinander trennen kann, wobei der zweite Teil (30; 52) mindestens eine
Öffnung (32c; 54c) aufweist, um die Spitze des ersten Teils in einen hohlen Abschnitt
des zweiten Teils einzusetzen, wobei sich die mindestens eine Öffnung von dem Loch
unterscheidet, wobei der hohle Abschnitt ausgebildet ist, um die Spitze aufzunehmen
und sie dort in vorübergehender Verbindungsposition zu halten.
2. Schutzeinheit nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Spitze ein freies Ende (16b) aufweist, das im Innern des hohlen Abschnitts im
zweiten Modus angeordnet ist.
3. Schutzeinheit nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, dass der hohle Abschnitt Abmessungen besitzt, die denen der Spitze ausreichend ähnlich
sind, damit diese mit Kraft dort eingesetzt und in vorübergehender Verbindungsposition
im zweiten Modus gehalten wird.
4. Schutzeinheit nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Teil (52) eine Innenwand (54d) und ein inneres Organ (56) umfasst, das
auf der Innenwand angebracht ist und mit dieser einen hohlen Abschnitt definiert,
um die Spitze zu empfangen.
5. Schutzeinheit nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Innenwand (54d) etwa zylindrisch ist und das innere Organ (56) einen Ring bildet,
der um die Wand angepasst ist.
6. Schutzeinheit nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Teil (30) ein inneres Organ (40) aufweist, das mit der in dem hohlen Abschnitt
empfangenen Spitze zusammenwirkt, um auf die Spitze eine mechanische Kraft auszuüben,
die die Tendenz hat, ihren Rückzug zu verhindern.
7. Schutzeinheit nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Teil (30; 52) eine erste Fläche (32a; 54a) aufweist, in der das Einsetzloch
(32b; 54b) der Spitze ausgebildet ist.
8. Schutzeinheit nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Öffnung (32c; 54c) für die vorübergehende Verbindung auf der ersten Fläche vom
Loch beabstandet ausgebildet ist.
9. Schutzeinheit nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Teil eine gegenüberliegende zweite Fläche (75a) aufweist und die Öffnung
(75b) für die vorübergehende Verbindung auf der zweiten Fläche ausgebildet ist.
10. Schutzeinheit nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Teil ein Gehäuse bildet.
11. Schutzeinheit nach Anspruch 10 und einem der Ansprüche 2 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass der hohle Abschnitt (124) in dem Gehäuse am Rand desselben ausgebildet ist und die
Öffnung, die in den hohlen Abschnitt ausmündet, in eine Außenfläche des Gehäuses eingearbeitet
ist.
12. Schutzeinheit (10; 50) eines Artikels gegen Diebstahl, umfassend einen ersten Teil
(12), aufweisend eine Spitze (16), die bestimmt ist, den Artikel oder eine Verpackung,
die den Artikel enthält, zu durchqueren, und einen zweiten Teil (30; 52), der zum
einen mit einem Loch (32b; 54b) ausgestattet ist, um dort die Spitze einzusetzen,
und zum anderen Verriegelungsmittel umfasst, um das Herausziehen der Spitze nach ihrem
Einsetzen zu verhindern, dadurch gekennzeichnet, dass die zwei Teile miteinander verbunden sind und in verbundener Position gemäß zwei
möglichen Verbindungsmodi gehalten werden, wobei in einem ersten Modus, bezeichnet
als Spitzenschutzmodus, die Spitze des ersten Teils in das Loch des zweiten Teils
eingesetzt ist und die Verriegelungsmittel aktiviert sind, damit sie ein Benutzer
nicht ohne Werkzeug trennen kann, in einem zweiten Modus, bezeichnet als vorübergehender
Verbindungsmodus, die beiden Teile dank Mitteln zur vorübergehenden Befestigung aneinander
befestigt sind, wobei diese Mittel derart sind, dass ein Benutzer die zwei Teile ohne
Werkzeug voneinander trennen kann, wobei im zweiten vorübergehenden Verbindungsmodus
die Spitze in das Loch eingesetzt ist und die Schutzeinheit ein Mittel (182) aufweist,
das die Verriegelungsmittel (156) vorübergehend deaktiviert.