[0001] La présente invention concerne une planche de glisse pour la randonnée.
[0002] L'invention s'applique plus particulièrement à une planche permettant, à la fois,
l'évolution en montée et en descente sur terrain enneigé et la pratique du ski de
petite randonnée.
[0003] Il existe des planches de raquettes permettant la pratique sécurisée de la marche,
sur terrain enneigé, en montée et en descente.
[0004] Ces planches, généralement de très courte longueur, présentent une fixation de chaussure
dans la partie centrale entourée éventuellement des zones ajourées et prenant appui
dans et/ou sur la neige pour stabiliser l'évolution sur la neige.
[0005] Toutefois, ces planches ne permettent aucune glisse en descente ce qui rend les promenades
longues et fatigantes.
[0006] Par ailleurs, on connaît des skis de randonnée constitués de planches comprenant
une structure de type sandwich avec un noyau et des renforts, des chants latéraux
pourvus de carres et d'une semelle.
[0007] Pour l'évolution en montée, la semelle est munie d'une bande anti-recul dénommée
« peau de phoque » qui interdit le retour de la planche vers l'arrière.
[0008] Pour l'évolution en descente, les peaux de phoque montées sur chacun des skis sont
enlevées pour permettre au ski de glisser sur la neige.
[0009] De tels skis sont difficiles à manier et nécessitent un niveau technique d'apprentissage
du ski suffisant.
[0010] En outre, leur utilisation est fastidieuse du fait de la nécessité de monter ou démonter
les peaux de phoque sous le ski pour passer de la montée à la descente.
[0011] Le
US 8 925 956 décrit un engin de glisse constitué d'une carène inférieure pourvue de dents anti-recul.
[0012] Cependant, le profil et la position de ces dents ne permettent pas de retenir la
planche vers l'arrière lorsque la planche évolue en phase de montée.
[0013] En effet, la forme des dents choisies qui est asymétrique freine la glisse du ski
vers l'avant et n'a pas d'effet anti-recul vers l'arrière.
[0014] En outre, la carène ne permet pas une évolution stable, principalement en montée.
[0015] Le
US 20060091645A1 décrit une planche dont les chants latéraux sont pourvus d'ondulations.
[0016] Le profil de ces ondulations est conçu pour augmenter localement l'accrochage de
la planche sur la neige lors des virages en descente et non pour éviter le recul de
la planche vers l'arrière en vue de sécuriser la montée du skieur de randonnée.
[0017] En effet, ces ondulations sont symétriques et favorisent la glisse de la planche
aussi bien vers l'avant que vers l'arrière.
[0018] Le document
US 8 596 667 décrit un ski dont les bords latéraux sont pourvus de crans dont la forme est symétrique
par rapport à un axe transversal du ski.
[0019] La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes techniques de manière
ergonomique en proposant une planche de glisse compacte, polyvalente, simple à utiliser
pour la randonnée en montagne et qui permette une bonne retenue sur la neige dans
la phase de montée tout en conservant des capacités de glisse pour la descente, quel
que soit le type de neige et la déclinaison du parcours.
[0020] Un autre but de l'invention est de proposer une planche présentant une structure
simple ne comportant pas de carres à la différence des skis traditionnels.
[0021] Ce but est atteint, selon l'invention, au moyen d'une planche définie par la revendication
1.
[0022] Selon une caractéristique avantageuse, chacun de ses deux bords latéraux est pourvu
d'une série de crans s'étendant sur au moins une partie de la zone de la planche destinée
à recevoir la chaussure de l'utilisateur.
[0023] Selon une première variante de réalisation, les arêtes sont verticales.
[0024] Selon une autre caractéristique, il est prévu que sur chaque bord latéral de la planche,
les intersections des arêtes de la série de crans avec la face inférieure sont positionnées
sur une même courbe concave.
[0025] Selon encore une autre caractéristique, les faces longitudinales de liaison entre
les crans adjacents d'une même série sont chanfreinées vers l'intérieur de la planche.
[0026] Selon une caractéristique particulière, il est prévu qu'au niveau de chaque cran,
la face transversale et la face longitudinale ne soient pas symétriques par rapport
à l'axe transversal de la planche passant par l'arête de ce cran. Selon encore une
autre caractéristique, les faces longitudinales de liaison présentent un angle compris
entre 60° et 85° par rapport à l'axe transversal de la planche passant par leur arête.
[0027] Par ailleurs, les faces transversales de butée présentent un angle compris entre
0° et 15° de part et d'autre de l'axe transversal de la planche passant par leur arête.
[0028] De préférence, au niveau de chacune des arêtes, la face transversale de butée présente
un angle de 90° avec la face longitudinale de liaison.
[0029] Selon une caractéristique dimensionnelle, les crans ont une profondeur comprise entre
2 et 10 mm tandis que les sommets de deux arêtes consécutives sont espacées d'au moins
20 mm et, de préférence, d'au moins 30 mm.
[0030] Parallèlement, les crans s'étendent sur une hauteur supérieure ou égale à la moitié
de l'épaisseur du bord latéral de la planche et, sur le bord latéral, sur au moins
300 mm en étant centrés sur le positionnement du milieu de la chaussure.
[0031] Selon une autre variante, la planche est constituée d'un noyau positionné entre les
faces supérieures et inférieures et la face inférieure étant pourvue d'une semelle
s'étendant d'un bord latéral à l'autre.
[0032] De préférence, ce noyau comprend des zones partiellement évidées.
[0033] Avantageusement, la semelle se prolonge jusqu'aux bords latéraux de la planche où
la série de crans est formée.
[0034] Selon encore un autre aspect de l'invention, la face inférieure de la planche est
pourvue d'au moins une rainure longitudinale destinée à recevoir une peau anti-recul.
[0035] Alternativement ou en complément, la face inférieure de la planche est pourvue d'écailles.
[0036] La planche de l'invention permet la pratique de la randonnée à ski sur une grande
variété de terrains enneigés, en particulier sur des terrains plus ou moins vallonnés
et sur différentes types de neiges comme, par exemple de la neige dure, transformée
ou poudreuse.
[0037] Avec la planche de l'invention qui s'affranchit de carres traditionnelles, le skieur
peut avancer facilement en marche ascendante.
[0038] La fixation utilisée lui permet de laisser libre le talon de sa chaussure, à la fois
sans risque de recul aussi bien sur le plat que dans la pente et avec un enfouissement
limité dans la neige.
[0039] Il peut évoluer ensuite en descente sans aucune modification de la planche en glissant
de manière sécurisée et contrôlée grâce à l'accrochage latéral des crans dans la neige,
utile principalement dans les phase de virage.
[0040] Pour la phase de descente, la fixation utilisée peut laisser une liberté de rotation
du talon de la chaussure libre ou bien le verrouiller.
[0041] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, accompagnée
des dessins explicités ci-après.
La figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation de la planche
de glisse de l'invention.
La figure 2 représente une vue de dessous du mode de réalisation de la figure 1.
Les figures 3A et 3B sont des vues, respectivement, en perspective et de dessus d'un
mode de réalisation du noyau de la planche de l'invention.
Les figures 4A, 4B sont des vues de détail en perspective, respectivement, du chant
de la planche finie et du noyau selon l'invention.
La figure 5 est une vue en coupe transversale d'une variante de la planche de l'invention.
La figure 6 est une vue de dessous d'une variante de réalisation de la planche de
l'invention.
[0042] La planche 1 représentée sur la figure 1 est plus particulièrement destinée à la
pratique du ski de petite randonnée et permet d'évoluer tant en montée qu'en descente.
[0043] Cette planche est équipée ici d'une fixation traditionnelle F avec une embase articulée
autour d'un axe d pour maintenir une chaussure (non représentée). Le maintien de la
chaussure est ici réalisé par deux sangles mais tout autre moyen de l'art antérieur
pourrait être utilisé.
[0044] La planche 1 présente une enveloppe extérieure délimitée par une face supérieure,
une face inférieure et des bords latéraux.
[0045] Dans une variante qui sera décrite plus loin, la face inférieure est, éventuellement,
munie d'une semelle S.
[0046] La planche comporte également une ligne de côtes délimitée par le bord de la face
inférieure et une zone de cambre, selon la norme ISO 6289.
[0047] L'axe longitudinal XX' de la planche 1 s'étend de l'arrière vers l'avant de la planche
et forme l'axe de symétrie de la planche 1. L'axe transversal YY' de la planche 1
est perpendiculaire à l'axe longitudinal XX' de la planche 1.
[0048] Selon la variante des figures 3A et 3B, la planche 1 présente une structure composée
d'un noyau N (représenté en détail sur la figure 3A), généralement en bois ou en matière
plastique comme par exemple de la mousse polyuréthane ou de l'ABS.
[0049] Comme illustré par les figures 4A et 5, ce noyau est pourvu d'au moins une couche
supérieure formée d'un revêtement de protection R1 en matière plastique, thermoplastique
ou en polymère formant la face supérieure de la planche et/ou d'au moins une couche
de renfort R2 en matériau composite de type fibres de verre et/ou de Carbone et/ou
Kevlar ou en matériau métallique, de deux chants latéraux 1a, 1b et d'au moins une
couche inférieure formée d'une semelle S1 associée à au moins une autre couche de
renfort S2 en matériau composite ou métallique par exemple.
[0050] Cette planche présente une ligne de côte curviligne qui est, plus précisément, de
rayon concave de façon à présenter une largeur maximale AV dans la partie avant de
la planche et une largeur maximale AR dans la partie arrière de la planche.
[0051] La zone la plus étroite de la planche est située au niveau du patin P.
[0052] Cette planche est, selon l'invention, totalement dépourvue de carre. La semelle S
s'étend donc sur toute la largeur de la planche et forme ses bords inférieurs latéraux.
[0053] L'invention consiste à réaliser, sur au moins l'un des bords latéraux de la planche
1 (et dans le mode de réalisation représenté, sur les deux bords) une série de crans
11 assurant d'une part l'accrochage axial de la planche dans la neige, en particulier,
lorsque le ski est de biais, dans les phases de descente et de montée, et d'autre
part, une fonction anti-recul dans la phase de montée.
[0054] Plus précisément, les crans 11 créent des zones latérales de surpression lorsque
la planche est inclinée sur son arête latérale pour effectuer un virage ou lorsque
le skieur s'accroche à la pente en phase de montée.
[0055] Il convient de souligner que, moins la série comporte de crans, plus la force d'accrochage
est grande sur chaque cran ce qui conduit à limiter le nombre de crans.
[0056] La série de crans 11 s'étend sur au moins une partie de la zone de la planche destinée
à recevoir la chaussure.
[0057] Ces crans sont réalisés soit directement et de façon monobloc sur les faces latérales
de l'ensemble formé par le noyau N (voir figures 3A et 3B) revêtu des couches inférieures
et supérieures, soit (selon une variante non représentée) sur un profilé rapporté
et fixé sur le bord latéral ou chant 1a, 1b de la planche ou du noyau.
[0058] De préférence, les crans 11 sont tous identiques. Toutefois, il serait possible,
selon l'invention, de faire varier le profil et la géométrie des différents crans
de la série, en fonction de leur position sur la planche.
[0059] Comme illustré par les figures, chaque cran 11 présente une arête verticale 11a délimitant,
vers l'arrière de la planche, une face transversale 12 qui est parallèle ou légèrement
inclinée vers l'arrière du ski par rapport à son axe transversal YY' et, vers l'avant
de la planche, une face longitudinale 13 qui est légèrement inclinée par rapport à
son axe longitudinal XX' et rentrante vers cet axe longitudinal XX'.
[0060] Autrement dit, la face transversale 12 s'étend du côté arrière de l'arête 11a, tandis
que la face longitudinale 13 s'étend du côté avant de l'arête 11a, relativement à
l'avant de la planche.
[0061] Les faces transversales 12 de la série de crans 11 permettent de remplir une fonction
de butée ou de blocage du ski vers l'arrière empêchant celui-ci de reculer lors de
la phase de montée lorsque la planche s'enfonce dans la neige ou lorsque la planche
est inclinée par rapport à la surface de la neige et porte de biais sur l'un de ses
bords latéraux.
[0062] Les faces longitudinales de liaison 13, quant à elles, autorisent le glissement du
ski vers l'avant sans retenue. Les arêtes 11a sont verticales mais elles pourraient
présenter une certaine inclinaison par rapport à la verticale sans sortir du cadre
de l'invention.
[0063] Il est prévu, à titre d'exemple de réalisation, que chaque série de crans comprenne
entre 6 et 12 crans sur une longueur comprise entre 300 et 350 mm pour une planche
dont la longueur est comprise entre 0,8 et 1,25 m et répartis uniformément sur cette
zone.
[0064] La zone des crans n'est, de préférence, pas centré par rapport aux extrémités de
la planche mais centrée par rapport au point de positionnement du milieu de la chaussure
MC sur la planche.
[0065] Dans le cas où la série comprend six crans répartis uniformément, l'espacement entre
les deux arêtes de deux crans consécutifs est de 28 à 32 mm et, de préférence, de
30 mm, tandis que pour une série de douze crans, cet espacement est de 58 à 62 mm
et, de préférence, de 60 mm. La zone des crans 11 pourrait être plus étendue, en s'étendant
au maximum entre les lignes de largeurs maximales avant AV et arrière AR, voire sur
une longueur plus restreinte comprise entre 300 et 600 mm.
[0066] Pour une zone crantée de longueur égale à 600 mm, le nombre de crans serait alors
compris entre 12 et 20 crans.
[0067] Dans une variante non représentée, la répartition des crans sur la longueur de la
planche peut ne pas être uniforme. Ainsi, cette répartition peut être irrégulière
ou progressivement plus serrée et/ou plus compacte de l'avant vers l'arrière. Cette
répartition peut aussi se présenter, sur chaque bord de la planche, sous la forme
de deux zones distinctes sur lesquelles les crans sont répartis de façon régulière
et uniforme ; ces deux zones étant situées respectivement dans la zone de la planche
destinée à recevoir l'avant de la chaussure et dans la zone de la planche destinée
à recevoir l'arrière de la chaussure avec un espacement supérieur à 100 mm entre ces
deux zones.
[0068] Il serait aussi possible de prévoir que les zones de crans de chaque bord latéral
de la planche soient décalées sur l'axe XX' et ne soient pas situées en vis à vis.
[0069] De façon générale, l'espacement entre l'extrémité inférieure des arêtes respectives
de deux crans adjacents est supérieur à 20 mm et, de préférence, supérieur à 30 mm.
[0070] En ce qui concerne les dimensions de la planche, la largeur au patin est, par exemple,
comprise entre 75 et 95 mm et est, de préférence, de 90 mm, la largeur maximale en
spatule est comprise entre 110 mm et 130 mm et est, de préférence, de 120 mm tandis
que la largeur maximale au talon est comprise entre 90 mm et 110 mm et est, de préférence,
de 100 mm.
[0071] L'épaisseur maximale du chant fini de la planche est comprise entre 6 et 15 mm et
est de préférence entre 8 et 10 mm.
[0072] De plus, la planche présente un tronçon relevé vers le haut dans sa partie spatule.
[0073] Dans la partie arrière de la planche, le talon peut être relevé vers le haut mais
peut aussi bien ne pas présenter de relevé. Dans cette dernière configuration, la
partie arrière au talon est donc plate pour éviter les instabilités lorsque le poids
du skieur s'applique excessivement vers l'arrière.
[0074] Pour obtenir une différence de comportement de la planche entre une phase de glissement
vers l'arrière dans le sens du recul et une phase de glissement vers l'avant dans
le sens du déplacement, la face transversale 12 du cran 11 et la face longitudinale
13 du cran 11 ne sont pas symétriques par rapport à l'axe transversal YY' passant
par l'arête 11a. En particulier, l'angle α défini entre la face longitudinale de liaison
13 et l'axe transversal YY' passant par l'arête 11a est en valeur absolue supérieur
à l'angle β défini entre la face transversale de butée 12 et le même axe transversal
YY' passant par la même arête 11a.
[0075] Aussi, les faces transversales 12 sont rectilignes et inclinées vers l'arrière de
la planche avec un angle β compris entre 0° et 15° relativement à l'axe transversal
YY' de la planche et passant par l'arête 11a (voir figure 4B) pour permettre le blocage
de la planche vers l'arrière en formant donc une butée et un bourrage de neige au
niveau de cette face transversale 12. De préférence l'angle β est d'environ 0° .
[0076] Dans le cadre de l'invention, il serait possible de prévoir, selon une variante non
représentée, que les faces transversales et longitudinales soient incurvées à condition
de conserver une face transversale formant butée vers l'arrière pour assurer la fonction
anti-recul.
[0077] Comme illustré, notamment, par les figures 2 et 4A, 4B, sur chacun des bords ou chants
1a, 1b, les intersections des crans ou de leurs arêtes verticales 11a avec la face
inférieure définissent une même courbe concave qui se confond ici avec la ligne de
côtes de la planche 1.
[0078] Pour conserver cet alignement, les faces longitudinales 13 de liaison entre les crans
11 adjacents sont rectilignes et chanfreinées vers l'intérieur du chant de la planche,
comme illustré par la vue de détail des figures 4A, 4B.
[0079] Ces faces longitudinales 13 sont inclinées vers l'avant pour ne pas gêner la course
vers l'avant ou la glisse de la planche et présentent, de préférence, un angle α compris
entre 60 et 85° par rapport à l'axe transversal YY' de la planche passant par l'arête
11a du cran considéré.
[0080] En particulier, dans la configuration illustrée, l'angle γ formé entre les faces
transversales 12 de butée et les faces longitudinales 13 est d'environ 90° au niveau
de l'arête d'un cran 11 afin d'offrir suffisamment de matière au niveau de l'arête
et d'augmenter ainsi la résistance de celle-ci.
[0081] Les crans 11 ont une profondeur (correspondant à la largeur L de la face 12 - figure
4B) comprise entre 2 et 10 mm, de préférence entre 3 et 5 mm. Cette profondeur ne
doit effectivement pas être trop faible pour permettre à la face transversale de bloquer
suffisamment la neige pour réaliser l'effet anti recul vers l'arrière. Ainsi, de fines
protubérances d'une profondeur inférieure à 1 mm ne permettraient pas d'atteindre
les objectifs de l'invention.
[0082] Par ailleurs, les crans 11 s'étendent sur une hauteur h supérieure ou égale à la
moitié de l'épaisseur du chant 1a, 1b de la planche 1.
[0083] De préférence, les crans 11 s'étendent sur toute la hauteur de la planche, ceci pour
obtenir une surface de blocage et de tassement de la neige sur la face transversale
de butée des crans qui soit la plus grande possible. Plus la profondeur de ces crans
est grande, plus l'effet d'immobilisation de la planche vers l'arrière sera fort lors
d'une course ascendante, remplissant ainsi d'autant mieux la fonction anti-recul via
les faces transversales de butée.
[0084] Pour alléger la planche 1, le noyau N est partiellement évidé.
[0085] Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4B, le noyau N présente une
structure alvéolaire en forme de nid d'abeilles. Ces alvéoles peuvent être découpées
dans une matière plastique telle que de l'ABS par exemple ou dans du bois, ou moulées
directement par injection d'une matière plastique dans un moule adapté, ou même être
constituées directement par un matériau en nid d'abeille.
[0086] Toutefois, pour éviter d'affaiblir la structure de la planche dans les zones des
plus fortes contraintes et pour assurer un ancrage solide de la fixation sur la planche,
les zones évidées N0 sont situées, de préférence, hors des zones d'ancrage ou de solidarisation
de la fixation F à la planche, comme illustré par les figures 3A, 3B.
[0087] Dans le mode de réalisation illustré, le noyau présente deux zones pleines centrales
14 ainsi qu'une zone pleine périphérique 15 pour assurer l'étanchéité sur le pourtour
de la planche.
[0088] De manière générale, les semelles sont formées d'un matériau glissant sur la neige
de type Polyéthylène et, dans le cadre de l'invention, la face inférieure de la planche
doit être équipée d'un moyen anti-recul limitant les propriétés de glissement de la
planche vers l'arrière. Aussi cette face inférieure est constituée d'au moins deux
zones, une zone de glisse et une zone anti-recul. La zone à fonction anti-recul peut
être constituée d'une peau de phoque ou d'une semelle pourvue d'écailles ou de tout
autre moyen connu de l'art antérieur.
[0089] Dans les modes de réalisation des figures 2 et 6, la semelle S formant la face inférieure
est pourvue d'au moins une rainure longitudinale 10 destinée à recevoir une bande
B en peau anti-recul du type «peau de phoque » éventuellement amovible et susceptible
d'être remplacée en cas d'usure.
[0090] Dans le mode de réalisation de la figure 2, la semelle comporte deux rainures 10
parallèles pour fixer deux bandes B1, B2.
[0091] Comme illustré par la figure 5, de préférence, les bandes B1, B2 font saillie à l'extérieur
des rainures 10, au-delà du plan de la semelle S de façon à limiter encore plus la
vitesse en descente. Bien entendu, pour obtenir une planche plus performante au niveau
de la glisse et donc plus rapide, la surface extérieure de la peau peut aussi être
positionnée au niveau de la surface extérieure de la semelle S.
[0092] De préférence, les bandes B ont une largeur de 20 mm et une longueur de 620 mm et
s'étendent, au-delà de la série des crans 11, par exemple sur une longueur de 75 mm
en arrière du dernier cran situé du côté arrière de la planche et sur une longueur
de 220 mm en avant du dernier cran situé du côté avant de la planche.
[0093] Les bandes B peuvent s'étendre sur toute la longueur de contact de la planche avec
la neige (dimension normalisée ISO 6289) ou, de préférence, sur une longueur comprise
entre 70% à 100% de cette longueur de contact.
[0094] Dans la dimension transversale de la planche, la bande B peut couvrir approximativement
toute la largeur de la planche en suivant ou non le profil de la ligne de côtes ou
en conservant des bords rectilignes et parallèles.
[0095] La zone anti-recul peut aussi être divisée en au moins deux bandes en laissant entre
ces bandes des zones de glisse.
[0096] Dans une autre forme de réalisation illustrée en figure 6, les zones de la face inférieure
non couvertes par les bandes de peaux de phoque peuvent être partiellement pourvues
d'écailles e qui sont formées directement dans un matériau plastique et qui sont orientées
de telle façon qu'elles empêchent le recul de la planche vers l'arrière.
[0097] Toujours dans mode de réalisation de la figure 6, les écailles sont positionnées
à l'avant et à l'arrière de la zone des bandes de peau de phoque sur un tronçon s'étendant
jusqu'aux lignes de largeur maximale avant AV et arrière AR. Ces écailles sont de
forme arrondie mais toute autre forme pourrait convenir comme une forme triangulaire
ou une forme en U.
[0098] La combinaison des zones à peaux de phoque avec des zones à écailles permet d'optimiser
l'immobilisation ou le freinage de la planche dans un mouvement de glissement vers
l'arrière et ceci quel que soit le type de neige.
[0099] En effet, la peau de phoque est plus efficace sur des neiges dures tandis que les
écailles sont plus efficaces sur des neiges souples, c'est à dire de type poudreuses
ou transformées.
[0100] Dans une autre variante de la figure 6 (non représentée), la portion de la face inférieure
située entre les deux bandes de peau B1, B2 et/ou la portion de la face inférieure
située entre le bord latéral de la planche et le bord latéral extérieur de la bande
de peau pourraient pourrait également comporter des écailles.
[0101] L'invention propose également une planche comportant, sur toute la longueur de contact,
une face inférieure (pourvue ou non d'une semelle) constituée d'une zone d'écailles
correspondant à 50% de la surface de contact associée à une zone de peaux correspondant
aux 50% complémentaires permettant d'obtenir une planche polyvalente dans tout type
de neige.
[0102] Pour des neiges plus souples, la planche sera adaptée par le choix d'une face inférieure
constituée d'une zone d'écailles de 70% de la surface de contact associée à une zone
de peaux de 30% de cette surface.
[0103] En revanche, pour des neiges dures, la planche sera adaptée par le choix d'une face
inférieure constituée d'une zone d'écailles de 30% de la surface de contact associée
à une zone de peaux de 70% de cette surface.
[0104] L'invention présente donc les avantages de
- proposer des planches courtes, maniables et faciles d'utilisation,
- qui permettent de monter facilement sur des pentes enneigées en toute sécurité et
sans risque de glisse vers l'arrière,
- qui permettent de glisser également en toute sécurité sur des pentes variées dans
les phases de descente et,
- sans qu'il soit nécessaire de procéder à des manipulations ou des modifications de
ces planches.
[0105] La planche selon l'invention est également composée d'une structure simplifiée, sans
carre et avec un profil extérieur adapté à la randonnée présentant une série de crans
anti-recul sur les bords latéraux.
[0106] Bien entendu, toute structure interne présentant un tel profil extérieur est comprise
dans l'invention.
[0107] En particulier, cette structure pourrait être fabriquée en une seule pièce à partir
d'un unique matériau classique ou renforcé par l'introduction de charges ou de fibres.
1. Planche de glisse pour ski de randonnée, destinée à recevoir une fixation (F) de chaussure
comportant une face supérieure, une face inférieure et des bords latéraux dont au
moins l'un est pourvu d'une série de crans (11), caractérisée en ce que chaque arête (11a) desdits crans délimite, d'une part, une face transversale (12)
de butée s'étendant du côté arrière de l'arête (11a) et permettant d'arrêter la planche
dans le sens du recul et, d'autre part, une face longitudinale (13) de liaison entre
les crans qui s'étend du côté avant de l'arête (11a), relativement à l'avant de la
planche entre lesdits crans (11) et qui autorise le glissement vers l'avant.
2. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que, sur chaque cran (11) et de part et d'autre de son arête (11a), la face transversale
(12) et la face longitudinale (13) ne sont pas symétriques par rapport à l'axe transversal
(Y, Y') de la planche passant par l'arête (11a) de ce cran.
3. Planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l'angle défini entre la face longitudinale (13) et l'axe transversal (Y, Y') est
supérieur à l'angle défini entre la face transversale (12) et ledit axe transversal
passant par la même arête.
4. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite face transversale (12) est inclinée vers l'axe transversal (Y, Y') et vers
l'arrière de la planche avec un angle (β) comprise entre 0° et 15° par rapport audit
axe.
5. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la face longitudinale (13) présente un angle (α) compris entre 60° et 85° par rapport
à l'axe transversal (Y, Y') de la planche.
6. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que, au niveau de chacune des arêtes, la face transversale (12) présente un angle de
90° avec la face longitudinale (13).
7. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chacun de ses deux bords latéraux (1a, 1b) est pourvu d'une série de crans (11) s'étendant
sur au moins une partie de la zone de la planche destinée à recevoir la chaussure
de l'utilisateur.
8. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les arêtes (11a) sont verticales.
9. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que, sur chaque bord latéral, les intersections des arêtes (11a) de la série de crans
(11) avec la face inférieure sont positionnées sur une même courbe concave.
10. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les faces longitudinales (13) de liaison entre les crans (11) adjacents d'une même
série sont chanfreinées vers l'intérieur de la planche.
11. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les crans (11) ont une profondeur (L) comprise entre 2 et 10 mm.
12. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les sommets de deux arêtes consécutives sont espacées d'au moins 20 mm, de préférence,
d'au moins 30 mm.
13. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits crans (11) s'étendent sur une hauteur (h) supérieure ou égale à la moitié
de l'épaisseur du bord latéral de la planche.
14. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la série de crans s'étend sur le bord latéral sur au moins 300 mm et est centrée
sur le positionnement du milieu de la chaussure.
15. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la planche est constituée d'un noyau positionné entre les faces supérieures et inférieures
et la face inférieure étant pourvue d'une semelle s'étendant d'un bord latéral à l'autre.
16. Planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le noyau (N) comprend des zones partiellement évidées.
17. Planche de glisse selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisée en ce que la semelle se prolonge jusqu'aux bords latéraux de la planche où la série de crans
est formée.
18. Planche de glisse selon l'une des revendications 15 à 17, caractérisée en ce que ladite face inférieure est pourvue d'au moins une rainure longitudinale (10) destinée
à recevoir une peau (B) anti-recul.
19. Planche de glisse selon l'une des revendications 15 à 18, caractérisée en ce que ladite face inférieure est pourvue d'écailles.
1. Gleitbrett für Skitouren, das dazu bestimmt ist, eine Schuhbindung (F) aufzunehmen,
die eine Oberseite, eine Unterseite und Seitenkanten umfasst, von denen mindestens
eine mit einer Reihe von Kerben (11) versehen ist, dadurch gekennzeichnet, dass jede Schnittkante (11a) der Kerben zum einen eine Anschlagseite (12) in Querrichtung
abgrenzt, die sich an der Seite hinter der Schnittkante (11a) erstreckt und das Stoppen
des zurückgleitenden Bretts ermöglicht, und zum anderen eine Verbindungsseite (13)
in Längsrichtung zwischen den Kerben, die sich an der Seite vor der Schnittkante (11a)
in Bezug auf den vorderen Teil des Brettes zwischen den Kerben (11) erstreckt und
das Vorwärtsgleiten ermöglicht.
2. Gleitbrett nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass jede Kerbe (11) und die Querseite (12) und die Längsseite (13) zu beiden Seiten ihrer
Schnittkante (11a) nicht symmetrisch zu der durch die Schnittkante (11a) dieser Kerbe
verlaufenden Querachse (Y, Y') ist.
3. Gleitbrett nach dem vorhergehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass der zwischen der Längsseite (13) und der Querachse (Y, Y') abgegrenzte Winkel größer
ist als der Winkel, der zwischen der Querseite (12) und der durch diese Kante verlaufende
Querachse abgegrenzt ist.
4. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Querseite (12) in Bezug auf die Achse zur Querachse (Y, Y') und zur Rückseite
des Bretts hin in einem Winkel (ß) zwischen 0° und 15° geneigt ist.
5. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Längsseite (13) in einem Winkel (α) zwischen 60° und 85° zur Querachse (Y, Y')
der Platte steht.
6. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Querseite (12) an jeder der Kanten in einen Winkel von 90° zur Längsseite (13)
steht.
7. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass jede seiner beiden Seitenkanten (1a, 1b) mit einer Reihe von Kerben (11) versehen
ist, die sich über mindestens einen Teil des Bereichs des Brettes erstrecken, der
den Schuh des Benutzers aufnehmen soll.
8. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Schnittkanten (11a) senkrecht stehen.
9. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass an jeder Seitenkante die Schnittpunkte der Schnittkanten (11a) der Reihe von Kerben
(11) mit der Unterseite auf ein und derselben konkaven Kurve angeordnet sind.
10. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsseiten (13) in Längsrichtung zwischen den nebeneinander befindlichen
Kerben (11) einer Reihe zur Innenseite des Bretts hin angefast sind.
11. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Kerben (11) eine Tiefe (L) zwischen 2 und 10 mm aufweisen.
12. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Spitzen zweier aufeinanderfolgender Schnittkanten mindestens 20 mm, vorzugsweise
aber mindestens 30 mm zueinander beabstandet sind.
13. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass sich die Kerben (11) über eine Höhe (h) erstrecken, die größer oder gleich die Hälfte
der Dicke der Seitenkante des Brettes ist.
14. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass sich die Reihe Kerben über mindestens 300 mm an der Seitenkante entlang erstreckt
und auf die mittige Positionierung des Schuhs ausgerichtet ist.
15. Gleitbrett nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass das Brett aus einem Kern besteht, der zwischen der Ober- und der Unterseite angeordnet
ist, wobei die Unterseite mit einer Sohle versehen ist, die sich von einer Seitenkante
zur anderen erstreckt.
16. Gleitbrett nach dem vorigen Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass der Kern (N) teilweise vertiefte Bereiche umfasst.
17. Gleitbrett nach einem der Ansprüche 15 oder 16, dadurch gekennzeichnet, dass sich die Sohle bis zu den Seitenkanten des Bretts verlängert, wo die Reihe von Kerben
ausgebildet ist.
18. Gleitplatte nach einem der Ansprüche 15 bis 17, dadurch gekennzeichnet, dass die Unterseite mit mindestens einer Längsrille (10) zur Aufnahme eines Steigfells
(P) versehen ist.
19. Gleitbrett nach einem der Ansprüche 15 bis 18, dadurch gekennzeichnet, dass die Unterseite mit Schuppen versehen ist.
1. A snowboard for ski-touring, intended to receive a shoe binding (F) comprising an
upper face, a lower face and lateral edges, at least one of which is provided with
a series of notches (11), characterized in that each edge (11a) of said notches defines, on the one hand, a transverse stop face
(12) extending on the rear side of the edge (11a) and enabling the board to be stopped
in the backward direction and, on the other hand, a longitudinal face (13) for connecting
the notches together which extends on the front side of the edge (11a), relative to
the front of the board between said notches (11) and which enables the sliding forward.
2. The snowboard according to claim 1, characterized in that, on each notch (11) and on either side of the edge (11a) thereof, the transverse
face (12) and the longitudinal face (13) are not symmetrical with respect to the transverse
axis (Y, Y') of the board passing through the edge (11a) of that notch.
3. The snowboard according to the preceding claim, characterized in that the angle defined between the longitudinal face (13) and the transverse axis (Y,
Y') is greater than the angle defined between the transverse face (12) and said transverse
axis passing through the same edge.
4. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that said transverse face (12) is inclined towards the transverse axis (Y, Y') and towards
the rear of the board with an angle (β) between 0° and 15° with respect to said axis.
5. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that the longitudinal face (13) has an angle (α) between 60° and 85° with respect to the
transverse axis (Y, Y') of the board.
6. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that, at each of the edges, the transverse face (12) has an angle of 90° with the longitudinal
face (13).
7. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that each of the two lateral edges (1a, 1b) thereof is provided with a series of notches
(11) extending over at least a part of the area of the board intended to receive the
user's shoe.
8. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that the edges (11a) are vertical.
9. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that, on each lateral edge, the intersections of the edges (11a) of the series of notches
(11) with the lower face are positioned on the same concave curve.
10. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that the longitudinal faces (13) connecting adjacent notches (11) of the same series are
chamfered towards the inside of the board.
11. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that the notches (11) have a depth (L) between 2 and 10mm.
12. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that the tops of two consecutive edges are spaced by least 20mm, preferably at least 30mm.
13. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that said notches (11) extend over a height (h) greater than or equal to half the thickness
of the lateral edge of the board.
14. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that the series of notches extend over the lateral edge over at least 300mm and are centred
on the positioning of the middle of the shoe.
15. The snowboard according to one of the preceding claims, characterized in that the board consists of a core positioned between the upper and lower faces and the
lower face being provided with a sole extending from one lateral edge to the other.
16. The snowboard according to the preceding claim, characterized in that the core (N) comprises partially recessed areas.
17. The snowboard according to one of claims 15 or 16, characterized in that the sole extends to the lateral edges of the board where the series of notches is
formed.
18. The snowboard according to one of claims 15 to 17, characterized in that said lower face is provided with at least one longitudinal groove (10) intended for
receiving a back-stop skin (B).
19. The snowboard according to one of claims 15 to 18, characterized in that said lower face is provided with scales.