Domaine technique
[0001] La présente invention appartient au domaine des accessoires sportifs, et concerne
plus particulièrement un accessoire adapté pour la pratique du yoga et les disciplines
voisines comme les pilates et le fitness mais aussi la kinésithérapie et d'autres
thérapies corporelles ou certaines situations de la vie quotidienne comme le travail
à un bureau (bureau assis ou bureau debout).
Etat de la technique antérieure
[0002] Le yoga est une pratique de plus en plus populaire qui vise, par le biais d'exercices
posturaux, de respiration et de concentration, à améliorer la mobilité, la force,
l'équilibre, la souplesse, la capacité respiratoire, la gestion du stress du pratiquant
et sa santé dans son ensemble.
[0003] Il existe de nombreux accessoires sportifs adaptés à la pratique du yoga. On compte
par exemple parmi ces accessoires des bancs, des chaises, des cales, des supports,
des coussins, des traversins, des sangles ou encore des tapis. Ces accessoires sont
souvent déclinés en plusieurs tailles et dédiés à des positions ou exercices particuliers.
La pratique du yoga nécessite alors une diversité d'accessoires qu'il n'est pas toujours
aisé de transporter de par leur encombrement et leur poids.
[0005] Il existe donc un besoin pour un accessoire de yoga qui soit facile à transporter
et adapté pour être utilisé pour une plus grande variété de postures.
Résumé de l'invention
[0006] A cet effet, l'invention concerne un accessoire sportif polyvalent multifonction
pour servir d'appui à différentes parties du corps, comprenant au moins:
- une première partie latérale rigide (3) en forme d'arc de cercle,
- une seconde partie latérale rigide (4) de forme et dimensions sensiblement égales
à la première partie latérale (3) et disposée parallèlement à la première partie latérale
(3),
- une partie supérieure rigide formant une coque (2) reliant les deux parties latérales
(3) et (4) le long de l'arc de cercle de manière à former une surface convexe et une
base quadrilatère.
L'accessoire est remarquable en ce que la base comporte deux volets (11) et (12) de
dimensions égales formant deux pieds surélevant le dispositif lorsqu'ils sont ouverts
et fermant la cavité formée par les parties latérales (3) et (4) et la partie supérieure
(2) lorsqu'ils sont fermés, la surface extérieure de l'accessoire étant constituée
d'un matériau rigide adapté pour conserver essentiellement sa forme lorsqu'il supporte
le poids d'une personne sur une quelconque de ses parties.
[0007] Dans la suite de ce document, les termes accessoires, dispositif, appareil sont équivalents
et pourront être utilisés indifféremment pour désigner l'objet de la présente invention.
[0008] Les volets (11) et (12) permettent ainsi de surélever le dispositif pour qu'il puisse
être utilisé comme banc ou comme cale surélevée, et de fermer la cavité formée par
les parties latérales, la base et la partie supérieure formant une coque lorsqu'ils
sont fermés de façon à permettre à un utilisateur de ranger des accessoires comme
une couverture, une sangle, ou tous autres objets à l'intérieur. La fermeture des
volets permet d'obtenir un accessoire compact, peu encombrant donc facile à transporter,
[0009] La forme arrondie de l'appareil dont le tracé est circulaire, ovale, elliptique,
partiellement rectiligne ou une combinaison de ces différentes formes associée aux
volets amovibles permet au pratiquant, qu'il soit débutant ou avancé, de doser à sa
convenance la hauteur de calage des différentes parties de son corps pendant les exercices.
[0010] En effet, suivant l'endroit de la surface convexe où l'utilisateur prend appui avec
ses talons, ses poignets ou d'autres parties de son corps [Fig. 15] à [Fig. 28], la
hauteur de calage sera plus ou moins importante. L'ouverture des volets amovibles
(11) et (12) et l'utilisation de l'accessoire en position verticale sur une de ses
parties latérales (3) ou (4) augmente le nombre de possibilités de hauteurs de calage
et permet d'utiliser l'accessoire dans beaucoup d'exercices.
[0011] Cela permet donc d'utiliser l'appareil dans une grande variété de postures, d'adapter
celles-ci à ses propres limitations physiques, d'améliorer son confort, et donc de
réaliser les exercices dans la détente musculaire nécessaire pour progresser et s'assouplir
à tous les niveaux.
[0012] La polyvalence de l'invention simplifie l'utilisation et la nécessité de plusieurs
accessoires de yoga.
[0013] L'appareil peut être utilisé sur un tapis de yoga ou à même le sol.
[0014] L'appareil peut être utilisé n'importe où, à la maison, au travail, au gymnase, dans
les centres de santé et de bien-être, dans le cabinet du médecin ou dans d'autres
installations de loisirs, de sport et de santé.
[0015] Dans un mode de réalisation préféré, la taille et les dimensions de l'appareil sont
configurées de manière à ce qu'il puisse être aisément transporté et stocké dans des
endroits tels que sous un lit ou même dans le compartiment supérieur d'un avion, d'un
train, etc.
[0016] Selon un mode de réalisation particulier, au moins une des deux parties latérales
(3) et/ou (4) comprend un évidement (13) et/ou (14) formant une poignée.
[0017] La ou les poignées permettent à la fois à l'utilisateur de saisir l'accessoire pour
son transport et aussi d'être saisies par l'utilisateur pour effectuer certains exercices.
[0018] La ou les poignées formées par le ou les évidements ne font pas saillies et permettent
par conséquent à l'accessoire de reposer de façon stable en position verticale. Une
telle disposition facilite la manipulation de l'accessoire et facilite en particulier
son rangement. En outre, des évidements étant réalisés dans chacune des parties latérales,
l'accessoire peut être saisi à deux mains lorsqu'il repose sur sa base, pour effectuer
certains exercices comme sur la [Fig. 15] par exemple. Le ou les évidements pratiqués
sur la ou les parties latérales permettent aussi de saisir le dispositif à une main
lors de son transport par exemple, l'accessoire pouvant alors reposer verticalement
sur la partie latérale opposée.
[0019] Selon un mode particulier de réalisation, la partie supérieure des poignées (13)
et/ou (14) est à une distance d comprise entre 3 et 5 centimètres de la partie supérieure
(1+2) de l'accessoire sur la [Fig. 4].
[0020] Une telle disposition permet une configuration ergonomique et permet à la paume de
la main de reposer sur la partie supérieure (1+2) de l'accessoire lorsque la poignée
est saisie. De préférence, la distance d est de 3,8 cm car cette distance correspond
à la longueur moyenne des phalanges proximales, et à la distance moyenne entre les
phalanges intermédiaires et la paume de la main lorsque les doigts se plient pour
saisir une poignée. Une telle disposition permet une préhension plus ferme et sans
tensions limitant la fatigue musculaire lorsque l'accessoire est saisi à deux mains.
[0021] Cette distance d de 3,8 cm permet aussi de saisir l'accessoire de façon confortable
et sûre à une main lors de son transport.
[0022] Selon un mode particulier de réalisation, la base quadrilatère a des dimensions L1
et L2 chacune comprise entre 30 et 50 cm sur les [Fig. 4] à [Fig. 6].
[0023] Ces dimensions permettent de tenir compte de la morphologie de la majorité des utilisateurs
potentiels de l'accessoire dans les différentes configurations d'utilisation possibles
comme par exemples celles illustrées [Fig. 15] à [Fig. 28].
[0024] Une dimension L1 comprise de préférence entre 35 et 45 cm permet de tenir compte
de l'écartement moyen des bras d'un individu tendus devant lui. De cette façon, les
articulations d'un utilisateur sont moins sollicitées lorsque l'accessoire est saisi
à deux mains lors des exercices. Des dimensions L1 et L2 comprises de préférence entre
de 35 à 45 cm permettent en outre une assise ou une position debout sur l'accessoire
qui soit confortable en tenant compte de la largeur moyenne d'un bassin tout en restant
compact.
[0025] Idéalement, les dimensions L1 et L2 sont égales de manière à former une base carrée,
ce qui facilite l'usage de l'accessoire en tant que balance de travail de l'équilibre
dans les deux orientations avant-arrière [Fig. 23] et gauche-droite [Fig. 24], notamment
pour le positionnement des pieds.
[0026] Selon un mode particulier de réalisation, la partie supérieure (1+2) a une forme
d'arc de cercle symétrique par rapport à un axe V-V et qui renferme un angle A sur
la [Fig. 4] compris entre 30° et 140°, et la hauteur a une dimension H1 sur la [Fig.
5] comprise entre 5 et 20 cm, lorsque les volets (11) et (12) sont fermés avec les
angles B1 et B2 de la [Fig. 10] égaux à zéro degrés.
[0027] Cette forme symétrique avec un angle A sur la [Fig. 4] de préférence compris entre
60° et 100° et une dimension H1 sur la [Fig. 5] de préférence comprise entre 7 et
10 cm donne une géométrie qui permet l'utilisation de l'accessoire de façon ergonomique,
adaptative et confortable pour un plus grand nombre de postures, réduisant la fatigue
et les douleurs dans les différents exercices.
[0028] La combinaison de ces caractéristiques de forme et de dimensions donne une géométrie
qui permet que l'appareil soit utile dans différentes configurations comme celles
présentées [Fig. 15] à [Fig. 28] et qui permet notamment que la posture allongé sur
l'accessoire [Fig. 19] soit confortable et que l'appareil en configuration de balance
pour le travail de l'équilibre [Fig. 23] et [Fig. 24] soit suffisamment instable pour
qu'il soit utile au travail de l'équilibre et suffisamment stable pour qu'il ne soit
pas dangereux à utiliser.
[0029] Selon un mode particulier de réalisation, les volets (11) et (12) forment des angles
B1 et B2 sur la [Fig. 10] supérieurs ou égaux à 90° lorsqu'ils sont ouverts à leur
amplitude maximum.
[0030] Ainsi, lorsque le dispositif est surélevé, il est stable lorsque les volets (11)
et (12) sont ouverts, les volets ne risquant pas de se refermer pendant un exercice.
Une telle stabilité permet à un individu de prendre appui ou de monter de manière
sécurisée sur l'accessoire.
[0031] Selon un mode particulier de réalisation, les volets (11) et (12) comprennent respectivement
un orifice (15) et (16) facilitant leur ouverture.
[0032] Ces orifices servent de poignées qui permettent à l'utilisateur d'ouvrir les volets,
sans quoi l'opération n'est pas pratique. Les orifices ne faisant pas saillies, ils
permettent avantageusement à l'accessoire de reposer de manière stable lorsqu'il est
posé sur la base. Une telle disposition sécurise les exercices qui demandent un appui
solide.
[0033] Selon un mode particulier de réalisation, les volets (11) et (12) disposent de moyens
de maintien dans une position d'ouverture déterminée.
[0034] Ainsi, la position ouverte ou fermée des volets est maintenue, les volets ne risquant
pas de s'ouvrir ou se fermer intempestivement lors du déplacement du dispositif entre
deux exercices ou lors de son transport. L'usage de l'appareil est donc rendu plus
pratique pour l'utilisateur.
[0035] Selon un mode particulier de réalisation, l'accessoire comprend un revêtement (1)
principalement sur la coque (2) de la partie supérieure.
[0036] Ce revêtement qui dans l'idéal est souple ajoute une épaisseur confortable entre
la structure rigide de l'accessoire et les zones de contact avec l'utilisateur ce
qui améliore le confort de l'utilisateur, ses contacts avec l'accessoire sont amortis.
[0037] Ce même revêtement a aussi dans l'idéal la propriété d'être antidérapant ce qui augmente
les forces de friction des surfaces en contact avec lui et empêche à l'accessoire
de glisser involontairement.
[0038] Le revêtement (1) présent principalement sur la coque (2) se prolonge jusques sous
la base au niveau des zones (19) et (20) sur la [Fig. 4] ce qui empêche l'appareil
de bouger involontairement entre deux exercices et de glisser lorsqu'il est posé à
plat avec sa base en contact avec le sol.
[0039] Un revêtement antidérapant sécurise aussi l'utilisation de l'appareil en configuration
de balance [Fig. 23] et [Fig. 24] en évitant que l'appareil ne glisse sur le sol sous
le poids de l'utilisateur, notamment lorsque l'utilisateur monte dessus ou en descend,
ce qui sécurise l'usage de l'accessoire.
[0040] Selon un mode particulier de réalisation, les parties latérales (3) et/ou (4) comprennent
un évidement permettant d'y fixer des éléments tel qu'une sangle de transport.
[0041] L'accessoire peut être transporté tel quel ou à l'aide de ses poignées incorporées
dans les parties latérales (3) et (4), ou encore à l'aide d'une sangle qui peut s'attacher
grâce aux évidements déjà présents ou à d'autres supplémentaires. L'emplacement des
points d'attache assure un équilibrage de l'accessoire lorsqu'il est porté en bandoulière
ou sur le dos, ce qui facilite son transport.
Brève description des figures
[0042] L'invention sera mieux comprise à la lecture d'un mode particulier de réalisation
décrit ci-après et des figures annexées parmi lesquelles :
[Fig. 1] est une vue en perspective et illustre un dispositif conforme à l'invention,
selon un mode particulier de réalisation, les volets (11, 12) en position fermés
[Fig. 2] est une vue identique à la [Fig. 1] et montre l'agencement des volets (11,
12) en position ouverte
[Fig. 3] est une autre vue en perspective du dispositif, les volets (11, 12) en position
fermés
[Fig. 4] est une vue latérale du dispositif, les volets (11, 12) en position fermés
[Fig. 5] est une vue de face du dispositif, les volets (11, 12) en position fermés
[Fig. 6] est une vue du dessous du dispositif, les volets (11, 12) en position fermés
[Fig. 7] est une vue en coupe du dispositif selon un axe V-V de la [Fig. 4], les volets
(11, 12) en position fermés
[Fig. 8] est une vue en coupe du dispositif selon l'axe W-W de la [Fig. 5], les volets
(11, 12) en position fermés
[Fig. 9] est une vue latérale du dispositif, les volets (11, 12) en position ouverts
[Fig. 10] est une vue de face du dispositif, les volets (11, 12) en position ouverts
[Fig. 11] est une vue du dessous du dispositif, les volets (11, 12) en position ouverts
[Fig. 12] est une vue en coupe du dispositif selon l'axe X-X de la [Fig. 9], les volets
(11, 12) en position ouverts
[Fig. 13] est une vue en coupe du dispositif selon l'axe Y-Y de la [Fig. 10], les
volets (11, 12) en position ouverts
[Fig. 14] est une vue en coupe du dispositif selon l'axe Z-Z de la [Fig. 10], les
volets (11, 12) en position ouverts
[Fig. 15], [Fig. 16], [Fig. 17], [Fig. 18], [Fig. 19], [Fig. 20], [Fig. 21], [Fig.
22], [Fig. 23], [Fig. 24],
[Fig. 25], [Fig. 26], [Fig. 27] et [Fig. 28] montrent des exemples de postures de
l'utilisateur dans lesquelles le dispositif peut être utilisé
Description détaillée-
[0043] Des descriptions détaillées du mode de réalisation préféré sont fournies ici. Il
doit être compris, cependant, que la présente invention peut être réalisée sous diverses
formes. Par conséquent, les détails spécifiques décrits ici ne doivent pas être interprétés
comme limitants, mais plutôt comme base pour les revendications et comme base représentative
pour enseigner à l'homme de l'art d'utiliser la présente invention dans pratiquement
n'importe quel système, structure ou manière appropriée détaillée.
[0044] Avant d'expliquer les modes de réalisation décrits de la présente invention en détail,
il doit être compris que l'invention n'est pas limitée dans ses applications aux détails
des agencements particuliers montrés puisque l'invention est capable d'autres modes
de réalisation. De même, la terminologie utilisée ici est donnée à titre d'exemple
et non de limitation.
[0045] Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné aux pratiquants de
yoga ayant besoin d'adapter à leur mesure les postures de yoga dans le confort, et
notamment aux utilisateurs ayant des limites dans l'amplitude de leurs mouvements
ou une portée limitée des mains, poignets, bras, jambes, pieds, torse ou tête, et
pour ceux qui ont besoin d'une surface d'appui stable lorsqu'il est utilisé pour une
variété d'applications telles que le yoga, les pilâtes, le fitness, les différentes
thérapies physiques et de massage, la méditation et la relaxation, au bureau ou chez
soi dans la vie quotidienne.
[0046] Les [Fig. 1] à [Fig. 14] montrent un accessoire selon un mode de réalisation de l'invention,
comprenant les parties principales suivantes:
(1) revêtement
(2) coque
(3) flanc latéral 1
(4) flanc latéral 2
(5) longeron 1
(6) longeron 2
(7) cale 1
(8) cale 2
(9) baguette de maintien 1
(10) baguette de maintien 2
(11) volet 1
(12) volet 2
(13) poignée accessoire 1
(14) poignée accessoire 2
(15) poignée volet 1
(16) poignée volet 2
(17) axe-vis 1
(18) axe-vis 2
(19) et (20) prolongements du revêtement (1) sous la base
(21) et (22) butées franches sur les longerons (5) et (6) pour les volets (11) et
(12) en position ouverts
(23) butée franche sur le longeron (6) pour les volets (11) et (12) en position fermés,
une butée similaire existe sur le longeron (5).
[0047] L'accessoire est constitué de matériaux rigides et au moins pratiquement stables
dimensionnellement de manière adaptée pour conserver essentiellement sa forme lorsqu'il
supporte le poids d'une personne sur une quelconque de ses parties.
[0048] Il peut être fabriqué en bois, en un matériau analogue à un plastique, comme par
exemple du PVC (Poly Chlorure de Vinyle), PEHD (Poly Ethylène Haute Densité), PP (Poly
Propylène), ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène), PA (Poly Amide) éventuellement
renforcé, en un métal léger tel que l'aluminium ou une tôle fine ou en tout autre
matériau convenablement résistant.
[0049] L'homme du métier comprendra que, suivant les matériaux et le mode de fabrication
choisi, l'appareil pourra être réalisé moulé d'une pièce, ou assemblé en un nombre
plus ou moins conséquent d'éléments interconnectés par des moyens tels que des adhésifs,
des vis, des clous, des agrafes, de la soudure ou d'autres moyens de fixation connus
dans l'art, pour qu'il soit suffisamment robuste pour supporter au moins le poids
corporel d'un utilisateur adulte.
[0050] La coque (2), le flanc latéral (3), le flanc latéral (4), le longeron (5) et le longeron
(6) forment l'essentiel de la structure fixe de l'accessoire.
[0051] La [Fig. 6] montre les parties latérales (3) et (4) et la partie supérieure (1+2)
qui forment une base en forme de quadrilatère. Ce quadrilatère qui est idéalement
un carré, mais peut aussi être rectangulaire ou trapézoïdal, a des dimensions L1 et
L2 chacune comprise entre 30 et 50 cm, idéalement d'environ 35 à 45 cm.
[0052] La [Fig. 4] représente une partie latérale du dispositif dont la partie supérieure
(1+2) a une forme d'arc de cercle et qui renferme un angle A d'environ 30° à 140°,
de préférence de 60° à 100°. Cette forme d'arc de cercle pourrait être remplacée par
une autre une forme d'arche dont le tracé est circulaire, ovale, elliptique, partiellement
rectiligne ou une combinaison des ces différentes formes, et symétrique par rapport
à un axe V-V.
[0053] La hauteur de cette partie latérale a une dimension H1 comprise entre 5 et 20 cm,
de préférence d'environ 7 à 10 cm lorsque les volets (11) et (12) sont fermés avec
des angles B1 et B2 égaux à zéro degrés.
[0054] La géométrie ainsi définie des flancs latéraux (3) et (4) permet l'usage de l'appareil
pour plusieurs exercices dans plusieurs configurations et dans un nombre important
de postures.
[0055] Selon un mode particulier de réalisation, un élément de soutien transversal relie
les 2 flancs latéraux (3) et (4), la base et la partie supérieure (1+2), ce qui a
pour effet d'améliorer la résistance lorsque le dispositif est réalisé dans une matière
moins résistante, et de former une séparation entre deux emplacements de rangements
distincts accessibles indépendamment par l'un et l'autre des volets.
[0056] Les volets (11) et (12) constituent les parties mobiles de l'accessoire.
[0057] Le volet (12) peut pivoter autour de l'axe formé par les axe-vis (17) et (18), comme
le montre la [Fig. 14] qui représente une vue en coupe du dispositif. Le serrage approprié
de ces axes permet à l'utilisateur d'ouvrir et fermer aisément le volet (12), mais
aussi de le maintenir dans une position d'ouverture déterminée, de manière à ce qu'il
ne s'ouvre pas ou ne se referme pas involontairement lors de son déplacement ou de
son transport.
[0058] Le volet (11) peut pivoter de la même façon autour de l'axe formé par deux axe-vis
identiques à (17) et (18) et fonctionne de la même façon que le volet (12).
Dans des réalisations particulières, d'autres types d'articulations peuvent être envisagés,
comme par exemple des charnières, ou autres pivots.
[0059] Sur la [Fig. 10], les volets (11) et (12) forment des angles B1 et B2 supérieurs
ou égaux à 90°, idéalement 105°, lorsqu'ils sont à leur amplitude maximum.
[0060] Les cales (7) et (8) permettent de réduire fortement les risques de pincement lors
de la fermeture respective des volets (11) et (12) par l'utilisateur.
[0061] Selon un mode particulier de réalisation, l'accessoire comporte des butées limitant
l'amplitude des volets (11) et (12) pour qu'ils puissent être en butée franche en
position ouverts et en position fermés. Les parties (21) et (22) des longerons (5)
et (6) de la [Fig. 7] font office de butée franche pour les volets (11) et (12) en
position ouverts. La partie (23) du longeron (6) sur la [Fig. 12] et la partie similaire
sur le longeron (5) font office de butée franche pour les volets (11) et (12) en position
fermés.
[0062] Selon un autre mode particulier de réalisation, l'accessoire comporte un moyen de
verrouillage des volets (11) et (12) en position ouverts et aussi en position fermés.
[0063] Le revêtement (1) qui recouvre la coque (2) qui constitue la surface convexe de l'accessoire
et la base sur les zones (19) et (20) a dans l'idéal une épaisseur comprise entre
2 et 8mm, est antidérapant et souple (mou). Ce revêtement améliore le confort de l'utilisateur
au niveau des parties de son corps en contact avec l'accessoire et l'empêche de glisser
involontairement sur celui-ci. Cela empêche aussi l'appareil de glisser par rapport
au sol suivant que son utilisation soit à l'endroit [Fig. 1] ou retourné [Fig. 3].
[0064] Par exemple, il s'agit d'un revêtement en coton ou comprenant une mousse à base de
TPE (élastomère thermoplastique), de latex ou de caoutchouc naturel.
[0065] Les baguettes de maintien (9) et (10) permettent de coincer le revêtement (1) dans
les rainures aménagées respectivement dans les longerons (5) et (6).
[0066] Selon un mode particulier de réalisation, les baguettes de maintien (9) et (10) sont
en bois, métal, plastique ou tout autre matériau convenablement rigide.
[0067] Selon un mode particulier de réalisation, les baguettes de maintien (9) et (10) sont
amovibles et permettent de libérer le revêtement pour permettre son remplacement ou
son entretien.
[0068] Selon un autre mode de réalisation particulier, le revêtement est collé à l'accessoire
à l'aide d'une colle ou d'un adhésif double face. De cette manière le revêtement est
tout à fait solidaire de l'accessoire, ce qui évite à l'utilisateur en appui sur le
revêtement de glisser lors d'un exercice et de se blesser.
[0069] Selon un autre mode de réalisation particulier, le revêtement est collé à l'aide
d'un système crochets et boucles textile ou bandes auto-agrippantes ce qui permet
de libérer le revêtement pour permettre son remplacement ou son entretien.
[0070] La [Fig. 4] montre la poignée accessoire (13) et la [Fig. 3] montre la poignée accessoire
(14). Ces poignées sont incorporées respectivement dans le flanc latéral (3) et le
flanc latéral (4) sous forme d'évidements et sont positionnées à une distance d comprise
entre 2 et 5 centimètres de la partie supérieure (1+2) et centrées sur un axe de symétrie
V-V de l'accessoire. Ces évidements transpercent les flancs de part en part de manière
à permettre le passage de la main pour une bonne préhension.
[0071] La poignée volet (15) et la poignée volet (16) sont incorporées respectivement dans
le volet (11) et le volet (12) sous forme d'évidements.
[0072] Selon un mode particulier de réalisation, les volets (11) et (12) ne possèdent pas
d'évidements servant de poignées mais des dispositifs tels que ceux existants sur
certaines portes de meubles et qui permettent un maintien des volets (11) et (12)
fermés par des aimants et une ouverture de ces mêmes volets par la libération de la
contrainte par une pression que déclenche un ressort écartant le volet pour permettre
sa préhension (système push-pull).
[0073] Toutes ces poignées (13), (14), (15), et (16) peuvent être constituées de poignées
séparées et éventuellement encastrées ou rétractables, en métal, en plastique, en
bois ou tout autre matériau, attachées à l'appareil par des dispositifs de fixation
classiques tels que des boulons, des vis, etc.
[0074] Le flanc latéral (3) et le flanc latéral (4) peuvent aussi comprendre chacun un évidement
ou un élément additionnel, comme une boucle ou un crochet, attaché et encastré ou
rétractable dans un logement permettant d'y fixer des éléments tel qu'une sangle de
transport ou d'autres accessoires.
[0075] Dans les [Fig. 1] à [Fig. 14], les dispositifs de formation représentés ne sont bien
entendu que des exemples et peuvent être modifiés de n'importe quelle façon, modifiés
ou complétés par d'autres éléments. Plus spécifiquement, les rapports de taille peuvent
varier, l'angle de cintrage, le cintrage lui-même, qu'il soit circulaire, ovale, etc.,
ainsi que les matériaux utilisés pour la fabrication de l'appareil d'entraînement
peuvent être variés ou modifiés. Bien sûr, il est également possible d'ajouter des
éléments supplémentaires, tels que des trous, des poignées, etc.
[0076] La [Fig. 7] et la [Fig. 8] représentent des vues en coupe et montrent le volume disponible
pour le rangement d'objets lorsque les volets (11) et (12) sont en position fermée.
[0077] Lorsque les volets (11) et (12) sont maintenus en position fermée comme sur la [Fig.
1] et les [Fig. 4] à [Fig. 8], avec la base quadrilatère en contact avec le sol, le
dispositif permet de servir de cale à différentes parties du corps de l'utilisateur,
comme sur les [Fig. 15] à [Fig. 22], à une hauteur maximale H1 comprise entre 5 et
20 cm, de préférence d'environ 7 à 10 cm.
[0078] La forme courbe de la partie supérieure (1+2) lui permet de doser la hauteur de calage
dont il a besoin, suivant l'endroit de la courbe où il prend appui.
[0079] La [Fig. 21] et la [Fig. 22] montrent des exemples d'utilisation comme repose-pieds
assis à un bureau.
[0080] Dans cette configuration fermée, le dispositif peut aussi être utilisé avec la face
convexe en contact avec le sol et servir de balance permettant à l'utilisateur de
travailler son équilibre d'avant en arrière ou de gauche à droite comme sur les [Fig.
23] et [Fig. 24].
[0081] Cette utilisation est aussi possible pour les personnes travaillant à un bureau debout.
[0082] Lorsque les volets (11) et (12) sont maintenus en position ouverte comme sur la [Fig.
2] et les [Fig. 9] à [Fig. 14], avec la base quadrilatère surélevée du sol, le dispositif
permet de servir de cale plus haute par rapport à la configuration précédente, à différentes
parties du corps de l'utilisateur, comme sur les [Fig. 25] à [Fig. 28], à une hauteur
totale maximale H2 comprise entre 15 et 30 cm, de préférence d'environ 20 à 25 cm.
[0083] La forme courbe de la partie supérieure (1+2) lui permet de doser la hauteur de calage
dont il a besoin, suivant l'endroit de la courbe où il prend appui.
[0084] Cette configuration notamment est intéressante pour une utilisation comme banc de
méditation ou de travail à une table basse.
[0085] On peut bien sûr imaginer utiliser l'accessoire dans d'autres configurations permettant
d'exécuter d'autres postures ou exercices.
[0086] On peut par exemple le poser avec les volets (11) et (12) fermés et l'une de ses
faces latérales (3) ou (4) en contact avec le sol.
[0087] On peut aussi le poser avec les volets (11) et (12) ouverts et l'un des longerons
(5) ou (6) en contact avec le sol.
[0088] Ces dernières configurations d'utilisation permettent d'obtenir des hauteurs de calage
encore supérieures pour les mains par exemple.
[0089] Les [Fig. 15] à [Fig. 28] représentent des exemples d'utilisation du dispositif,
et ne sont pas limités à ceux montrés ici. Comme représenté sur les figures, un ou
plusieurs emplacements du dispositif sont choisis par l'utilisateur ou le thérapeute
pour faciliter l'amplitude de mouvement, et fournir un soutien et un confort tactile
dans les différentes positions, selon les besoins de l'utilisateur.