Domaine technique.
[0001] La présente invention est du domaine des procédés de fabrication de blocs de construction
en pierre naturelle ou en pierre reconstituée ou bien en béton à base de ciment et
de gravier ou sable ou bien encore en argile. Elle concerne également un bloc de construction
isolant, alvéolé en pierre naturelle ou en pierre reconstituée ou en béton ou en argile,
ainsi qu'un mur réalisé avec des blocs selon l'invention.
État de la technique antérieure.
[0002] On connaît de l'état de la technique des procédés de fabrication de bloc de construction
par extrusion. Ces procédés sont principalement utilisés pour la réalisation de blocs
ou briques à base d'argile. D'autres procédés font appel à des techniques de moulage
d'une pâte à base de ciment et de graviers ou de sable.
[0003] On connaît de l'état de la technique des blocs de construction, alvéolés réalisés
par extrusion à partir d'une pâte d'argile. On connaît également de l'état de la technique
des blocs de construction alvéolés en pierre reconstituée ainsi que des blocs de construction
alvéolé à base de ciment et de pierre ponce. On connaît également des blocs de construction
plein en pierre naturelle. Document
EP1120506 A1 décrit un procédé de fabrication d'un bloc de construction et le bloc comprenant
des faces horizontales et des faces verticales. Le bloc comprend des saignées dans
chacune desquelles est formée au moins une série d'alvéoles communicants. Ces saignées
divisent le bloc de construction en tranches successives de matière, réunies deux
à deux par des entretoises. Les saignées sont toutes de largeurs identiques.
[0004] En revanche on ne connaît pas des blocs de construction en pierre naturelle avec
alvéoles creusés dans la masse. Un des problèmes à résoudre pour ce type de bloc réside
dans le fait que les alvéoles peuvent affaiblir grandement le bloc de construction
en pierre le rendant particulièrement fragile et inutilisable pour la réalisation
notamment des murs porteurs. Pour cette raison, l'homme du métier s'est détourné de
l'utilisation de tels blocs pour la réalisation des constructions.
[0005] En outre, un inconvénient commun à la plupart des blocs réside dans le fait que leur
système alvéolaire et leur configuration technique en général, ne permettent pas la
réalisation de mur à résistance thermique élevée. Certains blocs à base d'argile,
réalisé par extrusion, ne présentent pas ce dernier inconvénient.
Exposé de l'invention.
[0006] Selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un bloc
de construction isolant, parallélépipédique, alvéolé en pierre naturelle ou reconstituée,
ou bien en béton à base de ciment et sable ou gravier, ou en argile lequel bloc comprend
des faces horizontales, des faces latérales verticales s'étendant dans le sens de
la plus grande dimension du bloc et des faces verticales d'extrémité.
[0007] Le procédé selon l'invention est remarquable notamment en ce qu'il consiste :
- à définir un premier modèle d'agencement et de répartition alvéolaire comprenant un
ou plusieurs alvéoles de formes prédéfinies et des pleins de matière de formes prédéfinies
délimitant lesdits alvéoles,
- à définir un second modèle d'agencement alvéolaire comprenant un ou plusieurs alvéoles
de formes prédéfinies et des pleins de matière de formes prédéfinies, non superposable
au précédent,
- à former dans la masse d'un bloc, selon des plans géométriques verticaux successifs
écartés les uns des autres, en alternance, des saignées reproduisant le premier et
le second motif alvéolaire de façon que les pleins de matière correspondant à chaque
plan ou saignée soit décalés par rapport aux pleins de matière du ou des plans contigus
et que les alvéoles correspondant à chaque plan ou saignée soient communicants et
soient isolés des alvéoles du ou des saignées contiguës par une tranche de matière
d'épaisseur uniforme et de façon que l'une au moins des saignées au contact des tranches
portant les faces latérales verticales du bloc soit plus large que les autres saignées.
[0008] Les saignées formées divisent le bloc en tranches de matière et les pleins de matière
assurent la liaison mécanique entre les différentes tranches.
[0009] Le bloc obtenu selon ce procédé présente d'une part une résistance mécanique élevée
mais aussi une résistance thermique élevée, environ six fois supérieure à celle des
murs réalisés avec les blocs usuels de même épaisseur.
[0010] Selon une autre caractéristique, le procédé consiste à réaliser un premier motif
d'agencement alvéolaire présentant une asymétrie selon au moins l'horizontale et à
réaliser un second motif d'agencement alvéolaire par symétrisation du premier motif
selon un plan horizontal.
[0011] Selon une autre caractéristique, le second motif d'agencement alvéolaire est déduit
du premier par pivotement de ce dernier selon un angle de 180°.
[0012] Selon une autre caractéristique, le procédé consiste en préalable à dresser les faces
du bloc par usinage.
[0013] Selon une autre caractéristique, les alvéoles sont formés par creusement du bloc
depuis l'une au moins des faces horizontales et/ou d'extrémité.
[0014] Selon une autre caractéristique, le creusement du bloc est réalisé par pénétration
verticale ou horizontale d'un outil coupant dans le bloc.
[0015] Selon une autre caractéristique, l'outil est constitué par un disque circulaire de
coupe.
[0016] Selon une autre caractéristique, la profondeur de pénétration du disque de coupe
dans le bloc est égale aux deux tiers de la hauteur d'assise dudit bloc, le diamètre
du disque est égal à deux fois au moins la hauteur d'assise du bloc, pour chaque plan
ou saignée une première rangée horizontale d'alvéoles espacés d'un pas constant p
est formée dans le bloc depuis la face supérieure horizontale de ce dernier, et une
seconde rangée d'alvéoles horizontale est formée dans le bloc depuis la face inférieure,
cette seconde rangée d'alvéoles étant décalée par rapport à la première d'une valeur
égale à p/2.
[0017] Selon une autre caractéristique, la valeur du pas d'espacement p est égale à la valeur
du diamètre du disque.
[0018] Selon une autre caractéristique, le procédé consiste, pour chaque plan ou saignée
à réaliser les alvéoles de manière communicante.
[0019] Selon une autre caractéristique, le creusement du bloc est réalisé par pénétration
oblique d'un outil depuis l'une au moins des faces horizontales dudit bloc et ce de
manière traversante.
[0020] Alternativement, selon une autre caractéristique, l'outil est constitué par une lame
de tronçonneuse.
[0021] Selon une autre caractéristique, le procédé consiste, pour chaque plan vertical,
à introduire la lame alternativement avec une inclinaison à gauche et une inclinaison
à droite.
[0022] Selon une autre caractéristique, le procédé consiste, pour chaque plan, depuis l'une
des faces horizontales, à réaliser une rainure profonde continue courant d'une face
terminale à l'autre, et, depuis l'autre face, à réaliser une seconde rainure continue,
de plus faible profondeur courant d'une face d'extrémité à l'autre et à réaliser dans
la partie pleine demeurant entre les deux rainures, une série de perforations équidistantes.
[0023] Selon une autre caractéristique, le procédé consiste, lors de la réalisation de chaque
saignée, à superposer au mouvement d'avance horizontal de l'outil de creusement de
la saignée, un mouvement alternatif de translation verticale.
[0024] Selon une autre caractéristique du procédé, le bloc est obtenu par moulage d'une
pâte.
[0025] Selon un deuxième aspect, l'invention est relative à un bloc de construction en pierre,
alvéolé présentant une bonne résistance mécanique malgré les alvéoles formés.
[0026] Le bloc de construction en pierre, alvéolé, pour notamment la construction de mur
de bâtiment, comprenant au moins deux faces latérales parallèles verticales, au moins
deux faces parallèles horizontales, supérieure et inférieure, formant plan de jointement,
et au moins deux faces d'extrémité verticales formant également plan de jointement,
l'une des faces latérales verticales ou face externe étant prévue pour être tournée
vers l'extérieur du bâtiment, se
caractérise essentiellement en ce que selon des plans géométriques parallèles aux deux faces latérales verticales,
il comporte des saignées verticales dans chacune desquelles est formée au moins une
série d'alvéoles communicants débouchant au moins dans les faces horizontales, ces
saignées verticales divisant le bloc en tranches successives de matières, réunies
deux à deux par des pleins de matière, écartés les uns des autres délimitant les alvéoles
communicants, les pleins de matière assurant la liaison mécanique entre deux tranches
successives de matière et les pleins de matière, d'une saignée successive à l'autre
étant décalés les uns par rapport aux autres afin qu'aucun alignement continu de pleins
de matière ne soit formé entre les deux faces latérales du bloc. Au moins une des
saignées au contact des tranches portant les faces latérales verticales du bloc est
plus large que les autres saignées.
[0027] Une telle disposition permet une répartition régulière des pleins dans le bloc tout
en évitant tout alignement de pleins de matière de nature à constituer des ponts thermiques
directs entre les deux faces latérales verticales du bloc. La disposition de saignées
verticales permet de ménager des lames d'air aptes à assurer une isolation thermique
entre les deux faces latérales. La largeur de ces lames d'air sera suffisamment faible
pour interdire tout mouvement d'air d'une face de la saignée à l'autre et éviter ainsi
tout flux convectif d'une face de la saignée à l'autre.
[0028] Selon une autre caractéristique de l'invention, les rangées supérieure et inférieure
de pions sont écartées respectivement des faces horizontales supérieure et inférieure
du bloc de construction. Une telle disposition, ménage en partie supérieure et en
partie inférieure, au niveau de chaque saignée, des rainures horizontales continues.
[0029] Selon une autre caractéristique de l'invention, la valeur de l'entraxe entre deux
rangées de pleins d'une même saignée est sensiblement égale ou voisine du double de
l'écart séparant l'axe de chaque rangée de la face horizontale qui lui est la plus
proche. De cette manière, quand plusieurs blocs s'empilent pour former un mur, les
axes horizontaux des lignes formés par les pleins de matière s'espacent d'un bloc
à l'autre, sensiblement de la même valeur que sur un même bloc.
[0030] Selon l'invention, l'une au moins des saignées au contact des tranches portant les
faces latérales verticales du bloc est plus large que les saignées intermédiaires.
De par cette disposition, cette saignée, si elle correspond à la face latérale interne
au bâtiment, pourra recevoir des conduites de fluides, gaz ou eau et des conduites
électriques et autres, et si elle correspond à la face externe au bâtiment pourra
être traversée, sans créer de pertes de charges importantes, par une lame d'air mise
en mouvement en vue de tempérer le bâtiment.
[0031] Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux saignées au contact des
tranches portant les faces latérales interne et externe du bloc présentent une largeur
supérieure à celle des saignées intermédiaires. Un tel bloc peut ainsi accueillir
des conduites de fluides dans l'une des saignées et une lame d'air en mouvement dans
l'autre saignée.
[0032] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'une au moins des deux tranches
latérales 1a portant les faces latérales verticales du bloc, est plus épaisse que
la ou les tranches intermédiaires du bloc.
[0033] La présente invention a également pour objet un mur construit à l'aide de blocs conformes
à l'invention.
Bref exposé des figures et des dessins.
[0034] D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture
de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non
limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un bloc selon une première forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale du bloc selon la figure 1,
- la figure 2a est une vue en coupe transversale selon la ligne AA de la figure 2,
- la figure 2b est une vue, en échelle réduite, en coupe longitudinale du bloc selon
la figure selon une variante de réalisation,
- la figure 3 est une vue en perspective d'un bloc selon une deuxième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale du bloc selon la figure 3,
- la figure 4a est une vue en coupe transversale selon la ligne BB de la figure 4,
- la figure 5 est une vue en perspective d'un bloc selon une troisième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale du bloc selon la figure 5,
- la figure 6a est une vue en coupe transversale du bloc selon la ligne CC de la figure
4,
- la figure 7 est une vue en perspective d'un bloc selon une quatrième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 8 est une vue en coupe longitudinale du bloc selon la figure 7,
- la figure 8a est une vue en coupe transversale selon la ligne DD de la figure 8,
- la figure 9 est une vue en perspective d'un bloc selon une cinquième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 10 est une vue en coupe longitudinale du bloc selon la figure 9,
- la figure 10a est une vue en coupe transversale du bloc selon la ligne EE de la figure
10,
- la figure 11 est une vue en perspective d'un bloc selon une sixième forme de réalisation
de l'invention,
- les figures 12 et 12a sont des vues en coupe longitudinale du bloc selon la figure
11, réalisées selon deux plans verticaux correspondant à deux saignées successives,
- la figure 12b est une vue en coupe transversale du bloc selon la ligne FF de la figure
12a,
- la figure 13 est une vue en perspective d'une structure d'angle selon une première
forme de réalisation de l'invention,
- la figure 14 est une vue en perspective d'une structure d'angle selon une deuxième
forme de réalisation de l'invention,
- la figure 15 est une vue en coupe verticale d'un mur réalisé à l'aide de blocs conforme
à l'invention.
Meilleure manière de réaliser l'invention.
[0035] Tel que représenté, le bloc de construction 1, monolithique, alvéolé, en pierre naturelle
ou reconstituée ou bien encore en béton, ou en argile, conforme à l'invention, utilisable
pour la construction des murs d'un bâtiment d'habitation par exemple, comprend deux
faces latérales parallèles verticales 10, deux faces parallèles horizontales 11 formant
plans de jointement, et deux faces d'extrémité verticales 12, formant également plan
de jointement, l'une des faces 10 latérales verticales ou face externe étant prévue
pour être tournée vers l'extérieur du bâtiment, tandis que l'autre, la face interne,
est destinée à être tournée vers l'intérieur du bâtiment.
[0036] Conformément à l'invention, le bloc 1 selon des plans géométriques parallèles aux
deux faces latérales, verticales 10 comporte des saignées verticales 13 débouchant
au moins dans les deux faces horizontales 11, ces saignées 13 divisant le bloc en
tranches successives 1a de matière, réunies deux à deux par un ou des pleins de matière
14, écartés les uns des autres et répartis dans chaque saignée. Ces pleins de matière
14 assurent la liaison mécanique entre deux tranches successives 1a ; ils résultent
du processus de formation des saignées 13 et des alvéoles et sont taillés dans la
masse du bloc. Ces pleins 14 de matière délimitent pour chaque saignée des alvéoles
communicants.
[0037] Selon la forme de réalisation objet des figures 1, 2, 2a, 2b, les pleins 14 de matière
sont organisés en deux rangées parallèles, horizontales supérieure et inférieure.
Les pleins de matière 14 de chaque rangées sont régulièrement écartés le long de cette
dernière d'un pas d'espacement p. Les rangées supérieure et inférieure sont décalées
longitudinalement l'une par rapport à l'autre d'une valeur égale à celle d'un demi
pas d'espacement p/2 afin que les pleins de chaque rangée se trouve respectivement
au droit des intervalles entre les pleins 14 de l'autre rangée.
[0038] On peut voir sur les figures 2, 2b que les pleins14 et les alvéoles qu'ils délimitent
apparaissant en traits continus et définissent un premier modèle d'agencement et de
répartition alvéolaire tandis que ceux apparaissant en traits pointillés sur cette
figure, formés dans la ou les deux saignées adjacentes définissent un second motif
de répartition alvéolaire. On note également que le second modèle se déduit du premier
par symétrisation de ce dernier selon un plan P1 horizontal situé à égale distance
des faces 11 supérieure et inférieure du bloc.
[0039] Ainsi les rangées supérieure de pleins 14 de deux saignées 13 adjacentes sont décalées
longitudinalement l'une par rapport à l'autre de la valeur d'un demi pas p/2 de sorte
que les pleins de l'une de ses deux rangées supérieure se trouve au droit des intervalles
entre les pleins 14 de l'autre rangée supérieure. Une même disposition est reproduite
pour ce qui concerne les deux rangées inférieures de pleins 14 de deux saignées adjacentes
13. De par ces dispositions est évité tout alignement continu de pleins 14 entre les
faces latérales 10 interne et externe du bloc 1, de nature à créer des ponts thermiques
directs entre les deux faces 10. En revanche, le décalage créé, augmente le trajet
thermique entre ces deux faces 10.
[0040] Avantageusement, les rangées supérieure et inférieure de pleins 14 sont écartées
respectivement des faces 11 horizontale supérieure et inférieure du bloc de construction.
Une telle disposition ménage en partie supérieure et en partie inférieure, au niveau
de chaque saignée 13, des rainures horizontales continues à fond plat ajouré.
[0041] Toujours selon la forme préférée de réalisation, la valeur de l'entraxe entre deux
rangées de pleins 14 d'une même saignée 13, est sensiblement égale ou voisine du double
de l'écart séparant l'axe de chaque rangée de la face horizontale 11 qui lui est la
plus proche. De cette manière, quand plusieurs blocs 1 sont empilés pour former un
mur, les axes horizontaux des rangées formées par les pleins 14 s'espacent d'un bloc
à l'autre sensiblement de la même valeur que sur un même bloc.
[0042] Dans la forme de réalisation objet des figures 1 et 2, 2a, les pleins 14 présentent
une forme de trapèze isocèle. La grande base et les côtés obliques de ce trapèze isocèle
sont formés par des arcs de circonférence de cercle. Une telle disposition résulte
du creusement de la saignée 13 et donc de la réalisation du modèle d'agencement alvéolaire
à l'aide d'un disque circulaire de coupe entraîné en rotation et en translation verticale
dans le bloc. Le diamètre du disque de coupe est égal ou supérieur au moins à deux
fois la hauteur d'assise du bloc, cette hauteur correspondant à la distance normale
entre les deux faces planes horizontales 11 du bloc. La profondeur de pénétration
du disque dans le bloc est égale au deux tiers de la hauteur d'assise. Enfin la valeur
p correspondant au pas d'espacement des pleins 14 de chaque rangée inférieure et supérieure,
et par voie de conséquence au pas d'espacement des alvéoles situés entre les pleins
14, pourra être égale, sans que cela soit limitatif, à la valeur du diamètre du disque.
[0043] Les rainures supérieure et inférieure sont formées à l'aide du disque de coupe ;
à cette fin ce dernier, en étant toujours entraîné en rotation, est animé d'un mouvement
d'avance parallèle aux faces supérieures et inférieures 11 du bloc.
[0044] En raison de ces dispositions, les pleins de matière 14 présentent une section suffisante
pour donner au bloc de construction une résistance mécanique suffisante malgré la
formation des saignées 13.
[0045] On remarque que les saignées 13 débouchent également dans les faces d'extrémité 12.
On peut voir plus particulièrement en figures 2, et 2b que les pleins 14 d'extrémité
de l'une des rangées de chaque saignée, dans la mesure où l'une des extrémités d'un
bloc correspond à leur axe de symétrie vertical, forment chacun un demi motif afin
que, dans un tel cas de figure, un motif complet de plein soit reconstitué lors de
l'aboutement de deux blocs 1 par une de leurs deux faces d'extrémité 12. Une telle
disposition est reproduite alternativement pour les rangées inférieure et supérieure
des différentes saignées 13.
[0046] Selon une variante d'exécution, telle que représentée en figure 2b, les pions de
matière 14 se présentent chacun sous la forme d'un triangle curviligne. Une telle
disposition résulte de la formation des saignées et des pleins à l'aide d'un disque
de coupe de plus grand diamètre.
[0047] En figure 3, 4, et 4a est représenté un bloc selon une deuxième forme de réalisation.
On peut voir que les saignées 13 débouchent tant dans les faces horizontales 11 supérieure
et inférieure que dans les faces d'extrémité 12.
[0048] Les pleins 14 se répartissent suivant trois rangées horizontales à savoir deux rangées
supérieure et inférieure et une rangée médiane. Dans cette forme de réalisation, les
pleins14 de la rangée médiane se présentent sous forme de losange tandis que les pleins
14 des rangées supérieure et inférieure se présentent sous la forme d'un triangle
isocèle correspondant au demi motif de la forme en losange des pleins de la rangée
médiane. On note également que la base de chaque triangle isocèle que forme chaque
plein de la rangée supérieure, est contenue dans la face supérieure horizontale 11
du bloc tandis que la base de chaque triangle isocèle que forme les pleins 14 de la
rangée inférieure est contenue dans la face inférieure 11 du bloc. Une telle disposition
a pour effet d'augmenter l'importance des surfaces de jointement que constituent les
faces 11 inférieure et supérieure du bloc et par voie de conséquence, lors de la réalisation
d'un mur, a pour effet de renforcer la liaison entre les rangées de bloc.
[0049] De telles dispositions, selon une première technique de fabrication par enlèvement
de matière, résultent du creusement de chaque saignée 13 et donc de la réalisation
du modèle d'agencement alvéolaire, à l'aide d'une lame de tronçonneuse, amenée à pénétrer
dans le bloc obliquement de manière traversante, alternativement avec une inclinaison
à droite et une inclinaison à gauche. On remarque que les pleins 14 des différentes
rangées sont régulièrement espacés d'un même pas p d'espacement. On remarque également
que les pleins 14 des rangées supérieure et inférieure sont alignés selon des axes
verticaux et que la rangée médiane de plein 14 est décalée longitudinalement par rapport
aux rangées supérieure et inférieure de la valeur d'un demi pas d'espacement p/2 entre
les pleins 14, de sorte que les pleins 14 de cette rangée médiane sont situés au droit
des intervalles entre les pleins 14 des rangées supérieure et inférieure.
[0050] On remarque aussi en figure 3 que les pleins 14 d'extrémité soit des rangées supérieure
et inférieure, soit de la rangée médiane de chaque saignée 13, dans la mesure où l'une
des extrémités d'un bloc correspond à leur axe de symétrie vertical, forment chacun
un demi motif afin que, dans un tel cas de figure, un motif complet de plein 14 soit
reconstitué lors de l'aboutement de deux blocs 1 par une de leurs faces d'extrémité
12.
[0051] En figure 4, le premier modèle d'agencement alvéolaire apparaît en traits forts tandis
que le second modèle d'agencement alvéolaire reproduit dans la ou les saignées adjacentes
apparaît en traits pointillés. On observe que ce second modèle d'agencement alvéolaire
se déduit du premier par translation selon la longueur du bloc d'une valeur égale
à celle d'un demi pas d'espacement p/2. De cette manière, les pleins 14 de matière
de chaque saignée 13 se trouvent situés au droit des intervalles entre les pleins
de matière 14 des saignées adjacentes, toujours dans le but d'éviter tout alignement
continu de pleins 14 de matière entre les faces latérales 10 du bloc.
[0052] En figure 5, 6 et 6a est représentée une troisième forme de réalisation du bloc selon
l'invention. Les saignées 13 débouchent dans les faces horizontales 11 et dans les
faces latérales 12.
[0053] Les pleins 14 de chaque saignée 13 se répartissent de manière équidistante selon
une rangée horizontale disposée proche de l'une des faces horizontales 11 et à plus
grande distance de l'autre face 11. En vue d'assurer la tenue du bloc, sont prévus
des pions d'entretoisement rapportés 15, de préférence en verre expansé, ou en toute
autre matière thermiquement isolante, collés aux faces internes de la saignée 13.
Ces pions 15 équidistants forment une rangée horizontale. Ces pions 15 sont espacés
les uns des autres de la valeur d'un même pas d'espacement p. Ces pions 15 peuvent
se situer au droit des intervalles entre les pleins 14 ou bien être disposés au droit
de ces pleins 14. Ces pions sont espacés les uns des autres de la valeur du pas d'espacement
p. On remarque aussi que les pions rapportés 15 de chaque saignée 13 sont décalés
par rapport aux pions 15 et aux pleins 14 de la ou des deux saignées adjacentes afin
d'éviter de former des alignements continus de pions et/ou de pions et pleins, d'une
face 10 à l'autre.
[0054] De telles dispositions de pleins 14 résultent du creusement de chaque saignée à l'aide
par exemple d'un disque de coupe entraîné en rotation et en translation selon la longueur
du bloc. Ainsi, en vue de la réalisation du modèle d'agencement alvéolaire propre
à la saignée 13 considérée, seront creusées une première rainure profonde depuis l'une
des faces horizontales 11 du bloc et une seconde rainure moins profonde depuis l'autre
face 11 du bloc en sorte de laisser subsister un cordon linéaire de matière. Ce cordon
linéaire sera ensuite perforé pour la formation des pleins 14 à l'aide tout outil
coupant adapté tel que lame de tronçonneuse ou disque de coupe.
[0055] Sur la figure 6 le premier modèle d'agencement alvéolaire apparaît en trait plein,
tandis que le second modèle d'agencement alvéolaire, reproduit dans la ou les saignées
13 adjacentes apparaît en traits pointillés. On note que ce second modèle d'agencement
se déduit du premier par translation de ce dernier vers le bas et translation dans
le sens de la longueur du bloc selon une valeur égale à p/2.
[0056] En figure 7 et 8 et 8a est représentée une quatrième forme de réalisation du bloc
selon l'invention. Cette forme de réalisation est conforme à la précédente à ceci
près que les deux rangées de pleins 14 et de pions 15 sont respectivement tangentes
aux faces supérieure et inférieure 11 du bloc et que le second modèle d'agencement
alvéolaire ne se déduit du premier que par simple translation opérée selon la longueur
du bloc d'une valeur égale à p/2.
[0057] En figures 9, 10 et 10a est représenté un bloc selon une troisième forme de réalisation.
On peut voir que les saignées 13 débouchent tant dans les faces horizontales 11 que
dans les faces verticales d'extrémité 12.
[0058] Les pleins 14, de contour carré, se répartissent selon deux rangées horizontales
écartées l'une de l'autre. Les pleins de chaque rangée sont espacés les uns des autres
d'un même pas d'espacement p. Dans cette forme de réalisation, les pleins 14 de chaque
rangée sont situés au droit des pleins 14 de l'autre rangée. On remarque également
que l'une des rangées de plein 14 est tangente à la face horizontale 11 qui lui est
la plus proche tandis que l'autre rangée de plein 14 est écartée de la face horizontal
11 qui lui est la plus proche afin de ménager une rainure à fond plat discontinu.
De plus l'un des deux pleins d'extrémité de chaque rangée est tangent à la face d'extrémité
12 qui lui est la plus proche, l'autre plein 14 d'extrémité étant dans ce cas écarté
de l'autre face d'extrémité 12 d'une valeur correspondant à la celle du pas d'espacement
des pleins 14 sur chaque rangée.
[0059] De telles dispositions résultent du creusement de chaque saignée 13 à l'aide par
exemple d'une lame de tronçonneuse amenée à pénétrer dans le bloc tant verticalement
qu'horizontalement pour y former les alvéoles et de manière concomitante, les pleins
14 de matière.
[0060] Sur la figure 10 apparaît en traits forts le premier modèle d'agencement alvéolaire
et en traits pointillés le second modèle d'agencement alvéolaire, ce second modèle
étant reproduit dans les saignées 13 adjacentes. Ce second modèle se déduit du premier
par une première translation de ce dernier opérée selon la longueur du bloc et selon
une valeur égale à un demi pas d'espacement p/2 et par une seconde translation opérée
selon la hauteur du bloc.
[0061] En figure 11, 12 et 12a est représentée une sixième forme de réalisation. On observe
en figure12 que les pleins se répartissent non pas selon une rangée rectiligne horizontale
mais selon une ondulation horizontale formée à proximité de l'une des deux faces horizontales.
En vue d'accroître la résistance du bloc, une rangée horizontale rapportée de pions
15 équidistants, espacés d'un pas p est formée dans la saignée 13 à distance des pleins
14. Ces pions 15 sont de préférence en verre expansé ou en toute autre matière thermiquement
isolante et sont collés sur les deux faces de la saignée 13. On remarque aussi que
les pions rapportés 15 de chaque saignée 13 sont décalés par rapport aux pions 15
et aux pleins 14 de la ou des deux saignées adjacentes afin d'éviter de former des
alignements continus de pions et/ou de pions et pleins, d'une face 10 à l'autre.
[0062] De telles dispositions de pleins 14 résultent du creusement de deux rainures opposées,
depuis les faces horizontales à l'aide par exemple d'un disque de coupe entraîné en
rotation, en translation selon la longueur du bloc et en translation verticale selon
un mouvement alternatif. Ainsi est formé un cordon de matière ondulé, continu qui
est ensuite perforé pour la formation des pleins 14 à l'aide tout outil coupant adapté
tel que lame de tronçonneuse ou disque de coupe. Sur la figure 12, le premier modèle
d'agencement alvéolaire apparaît en traits forts tandis que le second modèle d'agencement
alvéolaire apparaît en traits pointillés. On peut remarquer que ce second modèle d'agencement
se déduit du premier translation vers le bas des pleins 14.
[0063] De préférence le bloc de construction tel que décrit dans ses différentes formes
de réalisation, présente deux tranches 1a latérales correspondant aux faces externe
et interne 10 et une ou plusieurs tranches intermédiaires 1a parallèles aux tranches
latérales. De préférence, l'une au moins des deux tranches latérales 1a est plus épaisse
que la ou les tranches intermédiaires. Une telle disposition confère à la tranche
épaisse une résistance mécanique accrue. Dans les exemples de réalisation décrits,
les deux tranches latérales 1a sont plus épaisses que les tranches intermédiaires
toujours dans le but de conférer aux tranches les plus exposées aux chocs, une résistance
mécanique accrue.
[0064] Toujours selon l'invention l'une au moins des saignées 13 au contact des tranches1a
latérales c'est-à-dire celles portant les faces latérales verticales 10 du bloc 1
est plus large que les saignées intermédiaires. De par cette disposition, cette saignée
13, si elle correspond à la face latérale interne au bâtiment pourra recevoir des
conduites de fluides, gaz ou eau et des conduites électriques et autres, et si elle
correspond à la face externe au bâtiment pourra être traversée, sans créer de pertes
de charges importantes, par une lame d'air mise en mouvement en vue de tempérer le
bâtiment.
[0065] En vue de son renforcement mécanique, le bloc selon l'invention pourra être équipé
de barrettes métalliques noyées dans des rainures obliques ou horizontales formées
dans les faces d'extrémité 12 et fixées rigidement par tout moyen connu, aux différentes
tranches 1a du bloc. Une telle disposition assure l'entretoisement des différentes
tranches 1a du bloc.
[0066] En figures 13 et 14 est représentée une structure d'angle formée par deux blocs 1
conforme à l'invention. On peut voir que les blocs formant cette structure d'angle
sont joints l'un à l'autre et forment un angle non plat entre eux de préférence un
angle droit. Cette structure d'angle présente deux faces latérales verticales 10 externe
et interne formant chacune un dièdre, deux faces horizontales supérieure et inférieure
11 et deux faces d'extrémité 12 verticales disposées dans des plans perpendiculaires
l'un à l'autre. On peut voir que selon cette forme de réalisation, les tranches latérales
1a à savoir les tranches portant les faces interne et externe de la structure d'angle,
forment également un dièdre. On remarque également que les faces latérales sont 10
sont continues.
[0067] Selon la forme de réalisation objet de la figure 13, une perforation traversante
16 est réalisée au niveau de la jonction entre les deux blocs 1, parallèlement aux
tranches intermédiaires du premier bloc.
[0068] Grâce à cette disposition, les tranches intermédiaires 1a du second bloc sont maintenues
à écartement du premier bloc, de sorte que la saignée au contact de la tranche portant
la face interne de ce premier bloc communique au travers de cette perforation16 avec
les saignées 13 de l'autre bloc.
[0069] On peut remarquer que les saignées 13 que présente le premier bloc 1 ne débouchent
pas au niveau de l'angle que forme la structure d'angle, mais sont obturées par une
paroi rapportée.
[0070] La structure d'angle selon la forme de réalisation objet de la figure 14, ne comporte
pas de perforation traversante 16 et aucune communication ne peut être établie entre
les saignées 13 des deux blocs 1.
[0071] Le bloc tel que décrit est préférentiellement réalisé par usinage d'une masse en
pierre naturelle ou en pierre reconstituée , mais ce bloc peut être obtenu par moulage
d'une pâte durcissable à base d'agrégats de pierre naturelle ou autre et d'un liant
hydraulique tel que du ciment avec sable ou gravier ou bien à partir de tout autre
ingrédients tel que argile, utilisés dans le domaine du bâtiment pour la fabrication
des blocs de construction. En vue de leur réalisation par moulage seront mis en œuvre
des moules en plusieurs parties assemblables les unes aux autres selon des plans de
joints. Ces moules de manière connue pourront être associés à des dispositifs vibreurs.
[0072] En figure 15 est représenté un mur réalisé par empilement de bloc 1 selon l'invention.
De préférence, ces blocs sont assemblés les uns aux autres par un liant qui peut être
une colle. Ce liant est apposé sur les faces horizontales 11 et les faces d'extrémité
12 et les blocs 1 sont disposés en sorte que les saignées 13 de chacun d'entre eux
soient en communication avec les saignées homologues 13 des blocs 1 adjacents. Ainsi
le mur réalisé présente une série de lames d'air parallèles, verticales, s'étendant
de bas en haut formant des couches isolantes.
[0073] Afin d'assurer l'étanchéité de ces lames d'air, chaque bloc 1 comportera le long
de ses arêtes longitudinales et verticales des feuillures continues prévues pour recevoir
après empilement, un liant étanche.
[0074] Avantageusement, au moins la lame d'air la plus proche de la face externe du mur
pourra être mise en circulation entre un échangeur de chaleur, inférieur 17 du type
puits canadien formé dans le sol, autour des fondations par exemple, et un extracteur
d'air 18, disposé en partie supérieure de la construction.
[0075] Le puits canadien 17 comportera une bouche d'aspiration d'air en communication par
exemple avec l'atmosphère et sera en relation de communication étanche, par tout moyen
de raccordement adapté avec la ou les saignées 13 accueillant la ou les lames d'air
en mouvement.
[0076] L'extracteur d'air 18 sera également en communication étanche avec ces mêmes saignées
13. Une telle disposition permet de tempérer le bâtiment réalisé.
[0077] Le mur en partie supérieure et en partie inférieure recevra des moyens d'obturation
19 des saignées 13 correspondantes aux lames d'air non mises en mouvement. Ces moyens
d'obturation 19 pourront être formés par une couche de verre cellulaire ou autre.
[0078] Avantageusement, l'extracteur d'air 18 est piloté par une sonde de température, connue
en soi, non représentée, réglée par rapport à des pics de températures basse et haute.
Cette sonde de température sera sensible à la température externe au bâtiment.
[0079] Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes
du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent
brevet tel que défini par les revendications ci-après.
1. Procédé de réalisation d'un bloc de construction isolant, alvéolé en pierre naturelle
ou reconstituée ou en béton ou en argile, comprenant des faces horizontales (11),
des faces latérales verticales (10) s'étendant dans le sens de la plus grande dimension
du bloc et des faces verticales d'extrémité (12), consistant :
- à définir un premier motif d'agencement alvéolaire comprenant un ou plusieurs alvéoles
de formes prédéfinies et des pleins de matière (14) de formes prédéfinies,
- à définir un second motif d'agencement alvéolaire comprenant un ou plusieurs alvéoles
de formes prédéfinies et des pleins de matière (14) de formes prédéfinies, non superposable
au précédent, et
- à former dans la masse du bloc selon des plans géométriques verticaux successifs,
écartés les uns des autres, en alternance, des saignées (13) reproduisant le premier
et le second motif alvéolaire de façon que les pleins de matière (14) correspondant
à chaque plan soient décalés par rapport aux pleins de matière (14) du ou des plans
contigus et que les alvéoles correspondant à chaque plan soient communicants et isolés
des alvéoles du ou des plans contigus par une tranche (1a) de matière d'épaisseur
uniforme,
caractérisé en ce que l'une au moins des saignées (13) au contact des tranches (1a) portant les faces latérales
verticales (10) du bloc soit plus large que les autres saignées (13).
2. Procédé de fabrication d'un bloc de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un premier motif d'agencement alvéolaire présentant une asymétrie
selon au moins l'horizontale et à réaliser un second motif d'agencement alvéolaire
par symétrisation du premier motif selon un plan horizontal.
3. Procédé de fabrication d'un bloc de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second motif d'agencement alvéolaire est déduit du premier par décalage de ce
dernier dans le sens de la longueur du bloc.
4. Procédé de fabrication d'un bloc de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second motif d'agencement alvéolaire est déduit du premier par pivotement de ce
dernier selon un angle de 180°.
5. Procédé de fabrication d'un bloc de construction, selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les alvéoles sont formés par creusement du bloc depuis l'une au moins des faces horizontales
(11) et/ou d'extrémité (12).
6. Procédé de fabrication d'un bloc de construction selon la revendication précédente,
caractérisé en ce que le creusement du bloc est réalisé par pénétration verticale (descendante) ou horizontale
d'un outil coupant dans le bloc.
7. Procédé de fabrication d'un bloc de construction alvéolé, selon l'une quelconque des
revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est obtenu par moulage d'une pâte.
8. Bloc de construction en pierre, alvéolé, pour notamment la construction de mur de
bâtiment, comprenant au moins deux faces latérales parallèles verticales (10), au
moins deux faces parallèles horizontales (11) formant plan de jointement, et au moins
deux faces d'extrémité verticales (12), formant également plan de jointement, l'une
des faces latérales verticales (10) ou face externe étant prévue pour être tournée
vers l'extérieur du bâtiment, le bloc de construction en pierre comportant, selon
des plans géométriques parallèles aux deux faces latérales verticales (10), des saignées
(13) verticales dans chacune desquelles est formée au moins une série d'alvéoles communicants,
débouchant au moins dans les faces horizontales (11), ces saignées (13) verticales
divisant le bloc en tranches (1a) successives de matières, réunies deux à deux par
des pleins de matière (14), écartés les uns des autres délimitant les alvéoles communicants,
les pleins de matière (14) assurant la liaison mécanique entre deux tranches (1a)
successives de matière et les pleins de matière (14), d'une saignée (13) successive
à l'autre étant décalés les uns par rapport aux autres afin qu'aucun alignement continu
de pleins de matière (14) ne soit formé entre les deux faces latérales du bloc, caractérisé en ce qu'une au moins des saignées (13) au contact des tranches (1a) portant les faces latérales
verticales (10) du bloc est plus large que les autres saignées (13).
9. Bloc de construction selon la revendication 8, caractérisé en ce que les rangées supérieure et inférieure de pleins de matière (14) sont écartées respectivement
des faces horizontales (11) supérieure et inférieure du bloc de construction.
10. Bloc de construction selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la valeur de l'entraxe entre deux rangées de pleins de matière (14) d'une même saignée
(13) est sensiblement égale ou voisine du double de l'écart séparant l'axe de chaque
rangée de la face horizontale (11) qui lui est la plus proche.
11. Bloc de construction selon l'une quelconque des revendications 8 à 10 caractérisé par des pions de matière (15) thermiquement isolants, rapportés entre les tranches (1a)
de matière et fixés à ces dernières par collage.
12. Bloc de construction selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, comportant
deux tranches (1a) latérales de matière portant les faces latérales (10) et au moins
une tranche (1a) intermédiaire de matière, caractérisé en ce que l'une au moins des deux tranches (1a) latérales est plus épaisse que la ou les tranches
(1a) intermédiaires.
13. Structure d'angle formée par deux blocs de construction selon l'une quelconque des
revendications 8 à 12, caractérisée par une perforation traversante (16) réalisée au niveau de la jonction entre les deux
blocs, parallèlement aux tranches (1a) intermédiaires de l'un des segments de bloc.
14. Mur caractérisé en ce qu'il est réalisé par des blocs et structure d'angle selon l'une quelconque des revendications
8 à 13.
15. Mur selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il présente une succession de lames d'air formées par les saignées (13) des blocs, chaque
saignée (13) de chaque bloc étant relation de communication avec la saignée (13) homologue
du ou de chaque bloc adjacent, et au moins la lame d'air la plus proche de la face
externe du mur est en relation de communication d'une part, en partie inférieure,
avec un échangeur de chaleur du type puits canadien (17) formé dans le sol, et d'autre
part, en partie supérieure, avec un extracteur d'air (18) afin d'être mise en circulation.
1. Verfahren zur Herstellung eines isolierenden Lochbausteins aus Natur- oder Kunststein
oder aus Beton oder aus Ton, der horizontale Flächen (11), sich in der Richtung der
größten Abmessung des Steins erstreckende vertikale Seitenflächen (10) und vertikale
Endflächen (12) umfasst, das darin besteht:
- ein erstes Lochanordnungsmuster zu definieren, das ein oder mehrere Löcher von vordefinierten
Formen und Materialmassive (14) von vordefinierten Formen umfasst,
- ein zweites Lochanordnungsmuster zu definieren, das ein oder mehrere Löcher von
vordefinierten Formen und Materialmassive (14) von vordefinierten Formen umfasst,
das nicht mit dem vorstehenden übereinandergelegt werden kann, und
- in der Masse des Steins in voneinander beabstandeten, aufeinanderfolgenden vertikalen
geometrischen Ebenen im Wechsel Schlitze (13), die das erste und das zweite Lochmuster
wiedergeben, so zu bilden, dass die Materialmassive (14), die jeder Ebene entsprechen,
in Bezug auf die Materialmassive (14) der angrenzenden Ebene(n) versetzt sind und
dass die Löcher, die jeder Ebene entsprechen, kommunizieren und von den Löchern der
angrenzenden Ebene(n) durch eine Materialscheibe (1a) von einheitlicher Dicke isoliert
sind,
dadurch gekennzeichnet, dass mindestens einer der Schlitze (13), der mit den die vertikalen Seitenflächen (10)
des Steins tragenden Scheiben (1a) in Kontakt steht, breiter ist als die anderen Schlitze
(13).
2. Verfahren zur Herstellung eines Bausteins nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass es darin besteht, ein erstes Lochanordnungsmuster auszuführen, das mindestens in
der Horizontalen eine Asymmetrie aufweist, und ein zweites Lochanordnungsmuster durch
Symmetrierung des ersten Musters in einer horizontalen Ebene auszuführen.
3. Verfahren zur Herstellung eines Bausteins nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das zweite Lochanordnungsmuster aus dem ersten durch Versetzen dieses letzteren in
der Richtung der Länge des Steins abgeleitet wird.
4. Verfahren zur Herstellung eines Bausteins nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das zweite Lochanordnungsmuster aus dem ersten durch Schwenken dieses letzteren um
einen Winkel von 180° abgeleitet wird.
5. Verfahren zur Herstellung eines Bausteins nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Löcher durch Aushöhlen des Steins von mindestens einer der horizontalen (11)
und/oder Endflächen (12) des Steins her gebildet werden.
6. Verfahren zur Herstellung eines Bausteins nach dem vorstehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass das Aushöhlen des Steins durch vertikales (abwärtiges) oder horizontales Eindringen
eines Schneidwerkzeugs in den Stein ausgeführt wird.
7. Verfahren zur Herstellung eines Lochbausteins nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass er durch Formen einer Paste erhalten wird.
8. Lochbaustein aus Stein, insbesondere für den Bau einer Gebäudemauer, der mindestens
zwei parallele vertikale Seitenflächen (10), mindestens zwei eine Fügeebene bildende
parallele horizontale Flächen (11), und mindestens zwei ebenfalls eine Fügeebene bildende
vertikale Endflächen (12) umfasst, wobei eine der vertikalen Seitenflächen (10) oder
Außenfläche dafür vorgesehen ist, zur Außenseite des Gebäudes gedreht zu sein, wobei
der Baustein aus Stein in zu den zwei vertikalen Seitenflächen (10) parallelen geometrischen
Ebenen vertikale Schlitze (13) umfasst, in jedem von denen mindestens eine Serie von
kommunizierenden Löchern gebildet ist, die mindestens in den horizontalen Flächen
(11) münden, wobei diese vertikalen Schlitze (13) den Stein in aufeinanderfolgende
Materialscheiben (1a) unterteilen, die zweierweise durch Materialmassive (14) vereinigt
sind, welche voneinander beabstandet die kommunizierenden Löcher begrenzen, wobei
die Materialmassive (14) die mechanische Verbindung zwischen zwei aufeinanderfolgenden
Materialscheiben (1a) sicherstellen, und wobei die Materialmassive (14) von einem
aufeinanderfolgenden Schlitz (13) zum anderen zueinander versetzt sind, damit keine
durchgängige Ausrichtung der Materialmassive (14) zwischen den zwei Seitenflächen
des Steins gebildet wird, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens einer der Schlitze (13), der mit den die vertikalen Seitenflächen (10)
des Steins tragenden Scheiben (1a) in Kontakt steht, breiter ist als die anderen Schlitze
(13).
9. Baustein nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die obere und untere Materialmassiv- (14) Reihe jeweils von der oberen und unteren
horizontalen Fläche (11) des Bausteins beabstandet sind.
10. Baustein nach dem vorstehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass der Wert des Achsenabstands zwischen zwei Materialmassiv- (14) Reihen ein und desselben
Schlitzes (13) im Wesentlichen gleich oder nahe dem Doppelten des Abstands ist, der
die Achse jeder Reihe von der horizontalen Fläche (11), die ihm am nächsten liegt,
trennt.
11. Baustein nach einem der Ansprüche 8 bis 10, der durch wärmeisolierende Materialzapfen
(15) gekennzeichnet ist, die zwischen den Materialscheiben (1a) angebracht und durch
Verkleben an diesen letzteren befestigt werden.
12. Baustein nach einem der Ansprüche 8 bis 11, der zwei seitliche Materialscheiben (1a),
die die Seitenflächen (10) tragen, und mindestens eine zwischenliegende Materialscheibe
(1a) umfasst, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens eine der zwei seitlichen Scheiben (1a) dicker ist als die zwischenliegende(n)
Scheibe(en) (1a).
13. Winkelstruktur, die von zwei Bausteinen nach einem der Ansprüche 8 bis 12 gebildet
wird, die durch eine durchgehende Perforation (16) gekennzeichnet ist, welche im Bereich
des Übergangs zwischen den zwei Blöcken parallel zu den zwischenliegenden Scheiben
(1a) eines der Steinsegmente ausgeführt ist.
14. Mauer, dadurch gekennzeichnet, dass sie aus Steinen und einer Winkelstruktur nach einem der Ansprüche 8 bis 13 ausgeführt
ist.
15. Mauer nach dem vorstehenden Anspruch, dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Folge von Luftspalten aufweist, die von den Schlitzen (13) der Steine gebildet
werden, wobei jeder Schlitz (13) jedes Steins mit dem homologen Schlitz (13) des oder
jedes benachbarten Steins in Kommunikationsbeziehung steht, und mindestens der Luftspalt,
der am nähesten an der Außenfläche der Mauer liegt, einerseits am unteren Teil mit
einem Wärmetauscher vom Typ Erdwärmeüberträger (17), der im Boden gebildet ist, und
andererseits am oberen Teil mit einem Luftabzug (18) in Kommunikationsbeziehung steht,
um unter Zirkulation gebracht zu werden.
1. Method for producing a honeycomb insulating building block from natural or reconstituted
stone or from concrete or clay, comprising horizontal faces (11), vertical lateral
faces (10) extending in the direction of the largest dimension of the block and vertical
end faces (12), comprising:
- defining a first honeycomb arrangement pattern comprising one or more cells of predefined
shapes and solid material portions (14) of predefined shapes,
- defining a second honeycomb arrangement pattern comprising one or more cells of
predefined shapes and solid material portions (14) of predefined shapes, that cannot
be stacked on the previous one, and
- forming, in the body of a block, according to successive vertical geometric planes,
spaced apart from each other, alternately, grooves (13) that reproduce the first and
second honeycomb patterns such that the solid material portions (14) corresponding
to each plane are offset relative to the solid material portions (14) of the contiguous
plane or planes and the cells corresponding to each plane are communicating and isolated
from the cells of the contiguous plane or planes by a portion (1a) of material of
uniform thickness,
characterised in that at least one of the grooves (13) in contact with the portions (1a) bearing the vertical
lateral faces (10) of the block is wider than the other grooves (13).
2. Method for producing a building block according to claim 1, characterised in that it comprises producing a first honeycomb arrangement pattern that has an asymmetry
according to at least the horizontal and producing a second honeycomb arrangement
pattern by symmetrisation of the first pattern according to a horizontal plane.
3. Method for producing a building block according to claim 1, characterised in that the second honeycomb arrangement pattern is deduced from the first by offsetting
the latter in the direction of the length of the block.
4. Method for producing a building block according to claim 1, characterised in that the second honeycomb arrangement pattern is deduced from the first by pivoting the
latter according to angle of 180°.
5. Method for producing a building block, according to any preceding claim, characterised in that the cells are formed by hollowing the block from at least one of the horizontal (11)
and/or end faces (12).
6. Method for producing a building block according to the preceding claim, characterised in that the hollowing of the block is carried out by vertical (descending) or horizontal
penetration of a sharp tool into the block.
7. Method for producing a honeycomb insulating building block, according to any of claims
1 to 4, characterised in that it is obtained by moulding a paste.
8. Honeycomb building block from stone, for in particular the building of building walls,
comprising at least two vertical parallel lateral faces (10), at least two horizontal
parallel faces (11) forming a joining plane, and at least two vertical end faces (12),
also forming a joining plane, one of the vertical lateral faces (10) or external face
being provided to be turned towards the exterior of the building, the building block
from stone including, according to geometric planes parallel to the two vertical lateral
faces (10), vertical grooves (13) in each one of which is formed at least one series
of communicating cells, opening at least into the horizontal faces (11), these vertical
grooves (13) dividing the block into successive portions (1a) of materials, connected
two-by-two by solid material portions (14), separated from one another delimiting
the communicating cells, the solid material portions (14) providing the mechanical
connection between two successive portions (1a) of material and the solid material
portions (14), of one groove (13) successive to the other being offset from one another
so that no continuous alignment of solid material portions (14) is formed between
the two lateral faces of the block, characterised in that at least one of the grooves (13) in contact with the portions (1a) bearing the vertical
lateral faces (10) of the block is wider than the other grooves (13).
9. Building block according to claim 8, characterised in that the upper and lower rows of solid material portions (14) are separated respectively
from the upper and lower horizontal faces (11) of the building block.
10. Building block according to the preceding claim, characterised in that the value of the centre-distance between two rows of solid material portions (14)
of the same groove (13) is substantially equal or close to double the difference that
separates the axis of each row from the horizontal face (11) that is closest to it.
11. Building block according to any of claims 8 to 10 characterised by pins of thermally insulating material (15), added between the portions (1a) of material
and fastened to the latter by gluing.
12. Building block according to any of claims 8 to 11, including two lateral portions
(1a) of material bearing the lateral faces (10) and at least one intermediate portion
(1a) of material, characterised in that at least one of the two lateral portions (1a) is thicker than the intermediate portion
or portions (1a).
13. Angle structure formed by two building blocks according to any of claims 8 to 12,
characterised by a through-perforation (16) made at the junction between the two blocks, parallel
to the intermediate portions (1a) of one of the block segments.
14. Wall characterised in that it is produced by blocks and angle structure according to any of claims 8 to 13.
15. Wall according to the preceding claim, characterised in that it has a succession of air layers formed by the grooves (13) of the blocks, each
groove (13) of each block being in communication relation with the groove (13) homologue
of the or of each adjacent block, and at least the air layer that is closest to the
external face of the wall is in communication relation on the one hand, in the lower
portion, with a heat exchanger of the ground heat exchanger type (17) formed in the
ground, and on the other hand, in the upper portion, with an air extractor (18) in
order to be put into circulation.