Domaine technique
[0001] La présente invention est relative à une technique de construction de bâtiments type
poteaux et poutres préfabriqués, qu'ils soient en bois, en béton armé ou en toute
autre matière.
Technique antérieure
[0002] Les bâtiments en béton armé du type poteaux - poutres sont plutôt rares, car il est
plus avantageux de réaliser des chaînages horizontaux et verticaux, d'une seule pièce
pour chaque étage, dans toute la mesure du possible : ferraillage et coulage du béton.
[0003] Dans le cadre de la construction en bois par contre, les poteaux et les poutres connaissent
une large utilisation. Ils sont toujours préfabriqués et amenés sur sites de construction
pour être assemblés à l'aide de diverses pointes et/ou ferrures.
[0004] Le document
FR 941.058 divulgue une technique de construction du type poteaux et poutres préfabriquées selon
le préambule de la revendication 1.
Exposé de l'invention
[0005] La présente invention a pour objet une technique de construction en bois, en béton
armé ou en toute autre matière, qui consiste à utiliser des poteaux et des poutres
préfabriqués en usine, et à réaliser leur liaison sur site de construction, d'une
part par un système de contreventements verticaux et horizontaux, et d'autre part
par une jonction en béton armé au niveau de leur intersection.
[0006] Un rôle central est joué par les contreventements qui maintiennent solidement les
poteaux et les poutres dans leur position définitive dès que leur mise en place est
terminée. Ils réalisent une liaison que nous qualifions ici de périphérique, par opposition
à la liaison centrale réalisée à l'intersection des dits poteaux et poutres.
[0007] Les tiges filetées sont le moyen d'assemblage des contreventements aux poteaux et
aux poutres le plus adéquat.
[0008] La jonction centrale, peut elle-même être coulée sur site ; nous parlons alors de
préfabrication partielle, ou préfabriquée, et nous parlons alors de préfabrication
totale. La surface de contact entre un contreventement et un poteau ou une poutre
peut être simple, sans aucune disposition particulière. Dans ce cas, s'il y a une
force qui tend à ouvrir ou à fermer l'angle formé par le poteau et la poutre, le contreventement
va jouer son rôle en s'y opposant. Mais pour que le contreventement ne glisse pas
le long du poteau ou de la poutre, la tige d'assemblage va être sollicitée en cisaillement
et devra en conséquence être de grande section. Pour remédier à ce problème, on prévoit
des aspérités sur lesdites surfaces, une encoche dans le poteau ou la poutre, une
encoche dans laquelle rentre une cale prévue à l'extrémité du contreventement, etc.
Un tel système empêche tout risque de glissement du contreventement contre le poteau
ou contre la poutre en cas de force tendant à modifier l'angle formé par le poteau
et la poutre.
[0009] L'encoche extérieure empêche la fermeture dudit angle, et l'encoche intérieure empêche
son ouverture. Pour plus d'efficacité, l'encoche intérieure est plus longue que l'encoche
extérieure, et peut même former un angle aigu avec l'axe du poteau ou de la poutre.
Pour prévenir, réduire ou supprimer les jeux éventuels entre les éléments préfabriqués,
à savoir les poteaux, les poutres, les contreventements et les blocs de jonction,
mais aussi pour réaliser une certaine jonction entre les dits éléments, on applique
à leur intersection un joint sous forme de mortier de ciment par exemple.
[0010] On n'est pas limité dans le nombre ou l'inclinaison des pièces de contreventements,
ni dans le nombre ou le type de leur fixation aux poteaux ou aux poutres : boulons,
chevilles, rivets, clous, etc. Il en est de même de la liaison entre les blocs de
jonction et les extrémités des poteaux et des poutres décrits ci-dessous.
Cas de la préfabrication partielle : coulage de la jonction sur site
[0011] Les poutres sont préfabriquées en usine, avec des barres ou fers d'attente qui vont
entrer dans les jonctions.
[0012] Pour les poteaux, on prévoit à la base une zone de l'ordre de 20 cm qui sera bétonnée
sur site au moment de leur installation, avec de fers d'attente. Au sommet des poteaux,
on prévoit des fers d'attente d'une longueur suffisante pour faire partie de la jonction,
et pour servir de fers d'attente en vue de l'assemblage ultérieur du poteau de l'étage
supérieur.
[0013] Les poteaux et les poutres sont solidement maintenus dans leur position définitive
par des contreventements dans le sens horizontal et vertical. Les extrémités des dits
poteaux et poutres forment un coffrage perdu au moment du coulage du béton dans la
jonction. Au moment de la pose des poutres en vue de leur fixation sur les contreventements,
il est utile de fixer en premier lieu des supports intermédiaires amovibles sur le
côté et en haut des poteaux, sur lesquels vont reposer les poutres, ce qui facilite
l'ajustage et la fixation des contreventements.
[0014] Dans la mesure où la jonction dont le béton est coulé sur site occupe une zone peu
étendue, on peut se permettre d'utiliser un dosage très élevé du béton, selon l'invention
on utilise la soudure du ferraillage dans la liaison au lieu du recouvrement habituel
par juxtaposition des fers d'attente, etc.
[0015] Dans un nœud de la construction se croisent les nombreux fers d'attente du poteau
et des poutres adjacentes. Leur positionnement peut constituer un problème au moment
de la construction suite à leur grande rigidité et à l'exiguïté de l'espace qu'ils
occupent. Pour y remédier le ferraillage de la jonction est préfabriqué, soit intégralement
soit partiellement. Il peut revêtir la forme d'un cadre métallique, de préférence
soudé.
[0016] Les poteaux et poutres dont le ferraillage entrant dans la jonction est préfabriqué
sont prévus avec de petits bouts de fer d'attente sur lesquels sera soudé le ferraillage
préfabriqué de la jonction.
Cas de la préfabrication totale : blocs de jonction préfabriqués
[0017] Ici on fabrique en usine, pour chaque nœud, un bloc de jonction complet avec autant
de branches qu'il y a de poteaux et de poutres dans ce noeud. Les branches dudit bloc
de jonction vont être reliées aux extrémités des poteaux et des poutres qui entrent
dans le noeud. La zone d'assemblage d'une branche du bloc avec un poteau ou une poutre
peut être taillée suivant une ligne oblique c'est à dire en biseau, suivant une ligne
droite, suivant une ligne brisée c'est à dire en escalier, etc.
[0018] Les blocs de jonction, ainsi que les extrémités des poteaux et des poutres qui forment
la jonction sont fabriqués de manière à leur assurer une résistance mécanique élevée
: ferraillage dense et du dosage maximal du béton.
[0019] Les surfaces de contact ont de profondes rainures ou d'autres formes d'aspérités,
destinées à empêcher le mouvement relatif des éléments à relier. Les tiges filetées
sont le moyen d'assemblage des poteaux et des poutres aux blocs de jonction le plus
adéquat. On peut aussi améliorer la liaison entre ces éléments en augmentant leur
surface de contact, d'une part dans le sens longitudinal aux poteaux et aux poutres
par une augmentation de la longueur des branches du bloc de jonction préfabriqué,
et d'autre part dans le sens orthogonal aux poteaux et aux poutres par une augmentation
de la largeur des dites branches. Dans ce dernier cas, c'est comme si le bloc de jonction
préfabriqué avait été découpé dans un bâtiment, en sectionnant non seulement les poteaux
et les poutres, mais aussi les coins des murs et des planchers adjacents.
[0020] Les extrémités des poteaux et des poutres qui entrent dans ce nœud prennent alors
la forme d'un T pour correspondre aux dimensions du bloc de jonction ainsi constitué.
[0021] L'épaisseur des différentes parties du bloc de jonction doit tenir compte de l'épaisseur
des extrémités des poteaux et poutres auxquelles elle va être liée, afin que l'épaisseur
totale ne diffère pas trop de l'épaisseur des poteaux et des poutres, par exemple
20 cm. Ainsi, la partie centrale du bloc de jonction, qui n'est accolée à aucune extrémité
de poteau ou de poutre garde l'épaisseur des poteaux et des poutres, 20 cm dans notre
exemple.
[0022] Les zones du bloc de jonction auxquelles sont accolées une seule extrémité de poteau
ou de poutre ont une épaisseur de l'ordre de 10 cm dans notre exemple, moitié de l'épaisseur
de la structure de la construction. Il en est de même, mutatis mutandis, des zones
du bloc de jonction qui sont traversées par deux extrémités.
[0023] Il va de soi que l'épaisseur d'une extrémité d'un poteau ou d'une poutre doit à son
tour tenir compte de l'épaisseur des autres extrémités et de la branche du bloc de
jonction avec lesquelles elles vont être en contact dans le nœud, pour faire une épaisseur
totale de 20 cm dans notre exemple.
Cas de la construction en bois
[0024] Habituellement, l'assemblage des poteaux et poutres se fait généralement à l'aide
de diverses ferrures. Mais dans le cadre de la présente invention, la jonction est
en béton armé. Il s'agit alors de fixer solidement des barres d'acier aux extrémités
des poteaux et des poutres, pour qu'ils présentent des fers d'attente qui vont participer
à la réalisation de ladite jonction.
[0025] La présente invention tire également profit du clouage croisé pour une bonne fixation
des contreventements en bois, sur les poteaux et les poutres également en bois. Les
zones qui risquent de fissurer ou d'éclater suite à un clouage intensif sont ceinturées
par des ferrures de contention, ce qui augmente en même temps la pression exercée
sur les clous utilisés et améliore d'autant la liaison réalisée.
Description sommaire des dessins
[0026]
La figure 1/20 représente la vue en coupe, de la fondation et du chaînage inférieur
(2) du bâtiment en construction.
On distingue la fondation du bâtiment (1), le chaînage inférieur (2), ainsi que les
fers d'attente pour la pose d'un poteau du premier niveau ou rez-de-chaussée (3).
La figure 2/20 représente une vue en coupe de la pose d'un poteau en cas de préfabrication
partielle.
On distingue la zone préfabriquée du poteau à poser (4), les fers d'attente dans la
zone du poteau à bétonner sur site (5).
La figure 3/20 représente le poteau au moment de sa pose sur le chaînage inférieur.
On distingue les fers d'attente de la fondation ou de l'étage inférieur et du poteau
(5), les contreventements (6), ainsi que les tiges d'assemblage pour la liaison des
contreventements avec les poteaux et les poutres (7).
La figure 4/20 montre un poteau dont la jonction avec le chaînage inférieur est déjà
bétonnée : la liaison est terminée.
La figure 5/20 représente la pose des poutres qui vont former le chaînage supérieur
de l'étage.
On distingue une poutre (8), ainsi que le ferraillage de la jonction (9) constitué
par les fers d'attente de la poutre de gauche, ceux de la poutre de droite et ceux
de l'extrémité supérieure du poteau.
La figure 6/20 montre les mêmes éléments que la figure précédente, mais après le bétonnage
de la jonction : la réalisation de la jonction est donc terminée.
La figure 7/20 représente une vue en coupe de l'ensemble des liaisons dans un nœud
de la construction, en mettant en évidence les parties bétonnées sur site.
La figure 8/20 représente un bloc de jonction préfabriqué pour la liaison des différents
poteaux et poutres qui entrent dans le nœud, en cas de préfabrication totale.
On distingue deux branches pour la liaison de deux poteaux, et deux branches pour
la liaison de deux poutres, ainsi que des trous (10) d'attente pour le passage des
tiges d'assemblage.
La figure 9/20 représente un bloc de jonction qui est déjà fixé au poteau. On distingue
une tige d'assemblage (11), et deux poutres (12) en attente de fixation sur le bloc.
La figure 10/20 représente un bloc de jonction élargi. On distingue les zones du bloc
de jonction élargi aux coins des murs et des planchers adjacents (13).
La figure 11/20 représente un bloc de jonction élargi qui est déjà fixé au poteau.
On distingue trois tiges d'assemblage (11), et deux poutres (12) en attente de fixation
sur le bloc.
La figure 12/20 représente le schéma d'un assemblage d'une poutre avec un contreventement.
Aucune disposition particulière n'a été prise pour la zone de contact. En cas de force
tendant à ouvrir ou à fermer l'angle formé par le poteau et la poutre, le contreventement
va s'y opposer. La tige d'assemblage va être sollicitée au cisaillement et devra être
fortement dimensionnée.
La figure 13/20 représente le schéma du même assemblage poutre - contreventement dans
lequel on a prévu dans la poutre, une encoche dans laquelle rentre une cale prévue
sur le contreventement, pour empêcher le glissement du contreventement contre la poutre,
et les forces de cisaillement qui en résulteraient pour la tige d'assemblage.
La figure 14/20 représente le schéma du même assemblage poutre - contreventement dans
lequel l'encoche intérieure de blocage du contreventement est plus profonde que l'encoche
extérieure.
La figure 15/20 représente le schéma du même assemblage poutre - contreventement dans
lequel l'encoche prévu dans le poteau ou la poutre est inférieur à 90°.
La figure 16/20 représente une vue en coupe d'une jonction type de la construction.
On distingue le poteau (4), une poutre (8), un contreventement (6), et le ferraillage
de la jonction (9).
La figure 17/20 représente une vue en coupe d'un ferraillage de la jonction préfabriqué.
On distingue le ferraillage de la jonction préfabriqué (14).
La figure 18/20 représente une vue en coupe d'un noeud type de la construction, avant
la pose du ferraillage préfabriqué.
On distingue le poteau (4), une poutre (8), et le support intermédiaire amovible (15).
La figure 19/20 représente en détail l'extrémité d'une poutre et d'un ferraillage
préfabriqué.
On distingue la poutre (8), ainsi que les bouts de fers d'attente sur lequel sera
soudé le ferraillage préfabriqué (16).
La figure 20/20 représente l'assemblage du ferraillage préfabriqué sur les poutres.
On distingue une poutre (8), et le ferraillage préfabriqué (14).
Meilleure manière de réaliser l'invention
[0027] La meilleure manière de réaliser l'invention est décrite ci-après :
- 1° Fabrication en usine de tous les poteaux, poutres et contreventements.
On prévoit sur les poutres des bouts de fers d'attente d'environ 4 cm de longueur,
sur lesquels seront soudés les ferraillages des jonctions eux aussi préfabriqués (Fig.
19/20). Par contre les poteaux seront prévus avec des fers d'attente d'environ 20
cm de long à la base, et des fers d'attente d'environ 40 cm au sommet (Fig. 2/20).
- 2° Construction d'une fondation classique pour une construction en béton armé.
On prévoit des fers d'attente pour les futurs poteaux (Fig. 1/20).
- 3° Pose des poteaux du premier niveau de la construction.
Les fers d'attente de leur base se croisent avec les fers d'attente prévus dans la
fondation. Les poteaux sont retenus en position verticale par les contreventements
reliant les dits poteaux au chaînage inférieur (Fig. 3/20). On fixe les contreventements
horizontaux reliant les poutres constituant le chaînage inférieur, adjacentes à chaque
poteau. Après le contrôle de la verticalité des poteaux, on procède au coffrage et
au bétonnage de cette partie des poteaux. Dans la mesure où les poteaux sont solidement
maintenus dans leurs positions définitives par le système de contreventements, les
travaux de construction peuvent se poursuivre peu de temps après le coulage du béton
dans les jonctions, ou même avant ledit coulage.
- 4° Pose des poutres qui formeront le chaînage supérieur de l'étage.
Pour ce faire on fixe d'abord des supports amovibles latéralement sur la partie supérieure
des poteaux, ensuite les poutres, puis les contreventements (Fig. 18/20). Après la
fixation des contreventements verticaux et horizontaux, les supports amovibles sont
retirés et les travaux de construction peuvent se poursuivre.
- 5° Fixation des ferraillages des jonctions préfabriqués.
Les ferraillages préfabriqués sont soudés aux fers d'attente des poteaux et des poutres
(Fig. 20/20). On réalise ensuite le coffrage là où cela est nécessaire, c'est-à-dire
dans les nœuds qui comprennent deux ou trois poutres, en gardant en mémoire que les
extrémités des poteaux et des poutres constituent un coffrage perdu, puis on coule
le béton dans la jonction.
- 6° On réalise la dalle, puis on recommence l'étape 3° pour la poursuite de la construction
de l'étage suivant.
Il y a lieu de noter qu'il est possible de couler le béton dans les jonctions une
fois pour toutes, à la fin des travaux de construction de toute la structure.
Possibilités d'application industrielle
[0028] Le but premier de l'invention est une préfabrication le plus poussée possible de
la structure de bâtiments du type poteaux et poutres, préfabrication qui permet une
industrialisation de ce type de construction. Le principal aménagement qui permet
de réaliser cet objectif dans les mêmes conditions techniques, voire meilleures que
dans le système classique, est le recours massif aux contreventements aussi bien dans
le sens vertical que dans le sens horizontal. Ils constituent une jonction périphérique
et solide qui relie les poteaux et les poutres d'une part et les poutres entre elles
d'autre part.
[0029] La jonction centrale, qui a lieu à l'intersection des poteaux et des poutres peut
être réalisée sur site ou préfabriquée, et donc industrialisée, ou pour le moins fortement
standardisée.
[0030] Que ce soit en cas de réalisation des jonctions sur site ou en cas d'utilisation
de blocs de jonctions préfabriqués, tout est pratiquement fait en usine, avec les
avantages qui en résultent : standardisation de la fabrication, qualité et rapidité
d'exécution, réduction des coûts et des délais de construction.
[0031] De plus, le poids du bâtiment en sera, lui aussi, réduit, car pour une même résistance
aux charges verticales et horizontales, cette structure modulaire en treillis est
plus légère qu'une structure classique. La principale contrainte du système est que
les contreventements occupent l'axe des murs pour plus d'efficacité, ce qui empêche
ou réduit l'utilisation des matériaux habituels dans la construction des murs comme
les briques et les blocs de toutes sortes. Mais cela va pousser les constructeurs
à adopter plus souvent les murs et parois adaptés à ce type de structure, par exemple
les panneaux utilisés actuellement dans la construction en bois.
[0032] Finalement cette contrainte va être largement compensée par les nombreux avantages
additionnels qui vont résulter de l'utilisation des murs et parois légers, à tel point
que l'on pourrait même parler d'effet multiplicateur en termes de réduction de poids,
de coût et de délais de réalisation de la construction.
[0033] Un tel système de construction présente un intérêt spécial pour les régions à risque
sismique est élevé, car le bâtiment est léger, constitué d'un ensemble d'unités autosuffisantes
structurellement, fortement triangulées et donc très peu déformables, tout ceci à
un coût relativement modeste.
1. Une technique de construction du type poteaux (4) et poutres (8, 12) préfabriqués,
qu'ils soient en bois, en béton armé ou en toute autre matière,
utilisant deux liaisons entre les poteaux (4) et les poutres (8, 12), liaisons constituées
d'une part par des liaisons périphériques (6) faites de contreventements verticaux
(6) reliant les poteaux (4) aux poutres (8, 12) adjacentes ainsi que de contreventements
horizontaux (6) reliant les poutres (8, 12) adjacentes entre elles,
et d'autre part par une liaison centrale (9, 11, 14, 16) en béton armé, réalisée à
l'intersection des poteaux (4) et des poutres (8, 12),
le nombre et l'inclinaison des contreventements (6) n'étant pas limités,
méthode qui utilise les éléments préfabriqués constituant la structure du bâtiment
que sont les poteaux (4), les poutres (8, 12), les contreventements (6) verticaux
et horizontaux, ainsi que des cadres métalliques (9, 14) pour le renforcement de la
liaison centrale (9, 11, 14, 16),
la mise en oeuvre de ces éléments préfabriqués sur site de construction ayant lieu
de telle sorte qu'après la pose des poteaux (4) et des poutres (8, 12) et la soudure
des armatures préfabriquées dans les connections centrales (9, 11, 14, 16), les dits
poteaux (4) et poutres (8, 12) soient maintenus dans leur position par autant de contreventements
(6) que nécessaire ,
de telle sorte que les travaux de construction peuvent continuer, dans la mesure où
le bétonnage pour un ou plusieurs niveaux de construction peut avoir lieu en une fois
à la fin des travaux de construction,
caractérisée en ce que les poteaux (4) et les poutres (8, 12) sont pourvus de fers d'attente (16) de courte
longueur sur lesquels sont soudés les ferraillages des cadres métalliques (9 ,14)
préfabriqués de la jonction, sauf les extrémités inférieures et supérieures des poteaux
(4) prévus avec des fers d'attente (16) d'environ 20 cm de longueur à la base et 40
cm au sommet, l'extrémité inférieur étant prévue pour la liaison avec la fondation
(1) ou le poteau (4) de l'étage inférieure par bétonnage sur site au moment de la
construction de la fondation (1) ou de l'étage inférieur.
2. Une technique de construction selon la revendication 1, où la liaison centrale n'est
pas réalisée sur site de construction, dans la mesure où elle est préfabriquée sous
forme de blocs de jonction auxquels sont reliées les extrémités des poteaux et des
poutres sur site.
3. Une technique de construction selon la revendication 2, où un ou plusieurs des blocs
de jonction préfabriqués est élargi aux coins des murs et des planchers adjacents,
les extrémités de poteaux et des poutres qui s'y attachent étant élargis en conséquence,
pour s'adapter aux extrémités du bloc de jonction.
4. Une technique de construction selon la revendication 1, comprenant en plus l'utilisation
de joints, par exemple sous forme de mortier de ciment, pour réduire, voire supprimer
les jeux éventuels entre les différents éléments de construction préfabriqués, et
aussi pour réaliser une certaine liaison entre les dits éléments.
5. Une technique de construction selon la revendication 1, où les poteaux, les poutres
et les contreventements sont munis de dispositifs anti-glissements, comme des encoches
et cales.
6. Une technique de construction selon la revendication 1 où, dans le cadre de la construction
de bâtiment en bois, des fers d'attente sont solidement fixés par clouage croisé à
l'extrémité des poteaux et des poutres, et des ferrures de contention sont posées
pour empêcher la fissuration du bois et augmenter la pression exercée sur les clous,
et de cette façon améliorer encore plus la liaison ainsi réalisée.
1. Eine Technik für die Konstruktion von vorgefertigten Säulen (4) und Trägern (8, 12),
unabhängig davon, ob sie aus Holz, Stahlbeton oder einem anderen Material bestehen,
durch zwei Arten von Verbindungen zwischen den Säulen (4) und den Trägern (8, 12),
einerseits periphere Verbindungen (6) bestehend aus vertikalen Streben (6), welche
die Säulen (4) mit den benachbarten Trägern (8, 12) verbinden sowie horizontalen Streben
(6), welche die benachbarte Träger (8, 12) untereinander verbinden,
und zum anderen eine zentrale Verbindung (9, 11, 14, 16) aus Stahlbeton, an der Schnittstelle
von Säulen (4) und Trägern (8, 12),
die Anzahl und Neigung der Streben (6) ist nicht begrenzt,
Technik, bei der die vorgefertigten Elemente verwendet werden, die die Struktur des
Gebäudes bilden, nämlich Säulen (4), Träger (8, 12), vertikale und horizontale Streben
(6) sowie Metallrahmen (9, 14) zur Verstärkung der zentralen Verbindung (9, 11, 14,
16),
Der Zusammenbau dieser vorgefertigten Elemente auf der Baustelle erfolgt so, dass
nach dem Aufstellen von Stützen (4) und Trägern (8, 12) und dem Verschweißen der vorgefertigten
Verstärkungen in den Mittelverbindungen (9, 11, 14, 16), diese Säulen (4) und Träger
(8, 12) durch so viele Streben (6) wie nötig in ihrer Position gehalten werden, so
dass die Bauarbeiten fortgesetzt werden können, sofern die Betonierung der Mittelverbindungen
für eine oder mehrere Ebenen der Konstruktion am Ende der Bauarbeiten auf einmal erfolgen
kann, Technik, die dadurch gekennzeichnet ist, dass die Säulen (4) und Träger (8, 12) mit kurzen Ankereisen(16) versehen sind, an die
die Verstärkung der vorgefertigten Metallrahmen (9, 14) der Verbindung geschweißt
sind, mit Ausnahme der unteren und oberen Enden der Säulen (4), die mit Ankereisen
(16) versehen sind, die an der Basis etwa 20 cm und oben 40 cm lang sind, wobei das
untere Ende für die Verbindung mit dem Fundament (1) oder den Säulen (4) des unteren
Stockwerks durch Betonieren vor Ort bei der Errichtung des Fundaments (1) oder des
unteren Stockwerks vorgesehen ist.
2. Eine Konstruktionstechnik nach Anspruch 1, bei der die zentrale Verbindung nicht auf
der Baustelle realisiert wird, da sie in Form von Verbindungsblöcken vorgefertigt
wird, an die mit den Enden der Säulen und Träger vor Ort verbunden werden.
3. Eine Konstruktionstechnik nach Anspruch 2, bei der einer oder mehrere der vorgefertigten
Verbindungsblöcken an den Ecken der angrenzenden Wände und Böden verbreitert werden,
wobei die Enden der Säulen und daran befestigten Träger entsprechend verbreitert werden,
damit sie an die Enden des Verbindungsblocks passen.
4. Eine Konstruktionstechnik nach Anspruch 1, die ferner die Verwendung von Dichtungen,
z. B. in Form von Zementmörtel, umfasst, um mögliche Abstände zwischen den einzelnen
vorgefertigten Bauelementen zu verringern oder sogar zu eliminieren und auch um eine
bestimmte Verbindung zwischen diesen Elementen zu erreichen.
5. Eine Konstruktionstechnik nach Anspruch 1, bei der Säulen, Träger und Streben mit
Antirutschvorrichtungen wie Kerben und Keilen versehen sind.
6. Eine Konstruktionstechnik nach Anspruch 1, bei der im Holzbau Ankereisen durch Quervernagelung
an den Enden der Pfosten und Balken fest fixiert werden und Haltebeschläge eingesetzt
werden, um ein Reißen des Holzes zu verhindern und den Druck auf die Nägel zu erhöhen,
wodurch die so hergestellte Verbindung weiter verbessert wird.
1. A technique for construction of prefabricated columns (4) and beam (8, 12) type, whether
they are made of wood, reinforced concrete or any other material, using two types
of connections between the columns (4) and the beams (8, 12), on the one hand a peripheral
connection (6) made of vertical braces (6), connecting columns (4) to adjacent beams
(8, 12), as well as horizontal braces (6) connecting adjacent beams (8, 12) between
them,
and on the other hand, a central connection (9, 11, 14, 16) made of reinforced concrete,
at the intersection of columns (4) and beams (8, 12),
the number and inclination of the braces (6) not being limited,
technique which uses the prefabricated elements constituting the structure of the
building which are columns (4), beams (8, 12), vertical and horizontal braces (6),
as well as metal frames (9, 14) for the reinforcement of the central connection (9,
11, 14, 16),
assembling these prefabricated elements on the construction site taking place so that
after columns (4) and beams (8, 12) are posed, and prefabricated reinforcements are
welded in the central connections (9, 11, 14, 16), then said columns (4) and beams
(8, 12) are held in their position by as many braces (6) as necessary, so that construction
work can continue, insofar as concreting of central junctions for one or more levels
of the construction can take place at once at the end of construction work,
technique characterized in that columns (4) and beams (8, 12) are provided with short starter bars (16) on which
are welded into the junction, prefabricated metal frames (9, 14), except the lower
and upper ends of the posts (4) provided with starter bars (16) of approximately 20
cm in length at the base and 40 cm at the top, the lower end being intended for connection
with the foundation (1) or the column (4) of the lower floor, by concreting on site
at the time of the construction of the foundation (1) or of the lower floor.
2. A technique for construction according to claim 1, wherein central junctions are not
realized on construction site, but prefabricated under the form of connection blocks
to which ends of columns and beams are connected on site.
3. A technique for construction according to the claim 2, wherein one or more connection
blocks are enlarged to adjacent corners of walls and floors, the ends of columns and
beams being accordingly enlarged in order to fit to the connection blocks ends.
4. A technique for construction according to claim 1, wherein seals, for example under
the form of cement mortar, are used in order not only to reduce or to eliminate space
between various prefabricated elements, but also to contribute in bonding them.
5. A technique for construction according to claim 1, wherein columns, beams and braces
are provided with anti-sliding devices, such as notches and wedges.
6. A technique for construction according to claim 1 wherein, for wood construction,
starter bars are strongly fixed to the ends of columns and beams by skew nailing,
and contention metallic devices are posed in order to prevent the wood from splitting,
and to further improve the strength of the connection realized.