Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un connecteur coaxial hyperfréquence. Un tel connecteur
est destiné notamment à relier deux cartes de circuit imprimé (PCB acronyme anglais
de « Printed Circuit Board ») ou encore une carte de circuit imprimé à un autre composant
tel qu'un module ou un filtre.
[0002] Par « connecteur hyperfréquence », on entend ici et dans le cadre de la présente
invention, un connecteur apte à assurer la transmission de signaux dans la gamme des
hyperfréquences, par exemple à des fréquences comprises entre 1 GHz et 20 GHz, voire
jusqu'à 100GHz, notamment égales à 40 GHz.
[0003] Par « contact », on entend ici et dans le cadre de la présente invention, un élément
en matériau conducteur électrique pour laisser passer le courant électrique.
Etat de l'art
[0004] Pour établir une liaison coaxiale entre deux cartes de circuit imprimé parallèles
et plus ou moins proches l'une de l'autre, on connaît les connecteurs coaxiaux, comportant
un premier élément de connecteur cylindrique destiné à être fixé, par une extrémité,
à une première carte de circuit imprimé, et un deuxième élément de connecteur cylindrique
destiné à venir au contact, par une extrémité, d'une deuxième carte de circuit imprimé,
chaque élément de connecteur comportant un contact central et un contact extérieur
séparés par un isolant, les contacts centraux et extérieurs des premier et deuxième
éléments de connecteurs comportant des portées cylindriques mutuellement en contact,
des moyens élastiques étant interposés entre les premier et deuxième éléments de connecteur
et sollicitant les contacts central et extérieur du deuxième élément de connecteur
en direction de la deuxième carte de circuit imprimé.
[0005] Le premier élément de connecteur peut être fixé mécaniquement, notamment par brasage,
à la première carte de circuit imprimé et la deuxième carte est amenée en appui contre
le second élément de connecteur qui est déplacé relativement au premier élément de
connecteur, les contacts du second élément de connecteur étant pressés sous l'action
des moyens élastiques contre les zones conductrices prévues sur la deuxième carte.
Ainsi, ces moyens élastiques sont nécessaires pour obtenir un effort de contact mécanique
suffisant, garant d'un bon contact électrique.
[0006] Des moyens auxiliaires assurent le maintien en position de la seconde carte de circuit
imprimé à proximité de la première carte de circuit imprimé, empêchant ainsi le second
élément de connexion de se déconnecter vis-à-vis du premier élément de connexion et
de la seconde carte de circuit imprimé.
[0007] Un connecteur de ce type dans lequel les moyens élastiques sont des joints toriques
en élastomère est décrit dans le brevet
US 6 699 054. L'ajout de joints toriques rend complexe la conception de ce connecteur.
[0008] La demande de brevet
DE 102005033911 divulgue un connecteur dans lequel les moyens élastiques sont constitués par un ressort
hélicoïdal central qui constitue également le contact central. Un inconvénient majeur
est que l'un des contacts de masse sous la forme d'un cylindre plein n'est pas réellement
compressible, ce qui ne garantit pas un bon contact électrique de masse et d'absorber
des tolérances de carte-à carte relativement importantes. En outre, le ressort central
induit une inductance trop importante, inadaptée pour la transmission de signaux en
hyperfréquence.
[0009] Le brevet
US 7416418 divulgue un connecteur coaxial hyperfréquence, dit carte-à-carte, dans lequel un
premier ressort est intercalé axialement entre les tiges conductrices des éléments
de connexion. Un second ressort est intercalé axialement entre les corps conducteurs
des éléments de connexion. Le premier élément de connecteur est fixé à la première
carte de circuit imprimé. Lorsque la deuxième carte de circuit imprimé est amenée
contre le second élément de connexion, les ressorts repoussent la tige et le corps
du second élément de connecteur contre la seconde carte de circuit imprimé, à l'opposé
du premier élément de connecteur, de manière à assurer un contact électrique satisfaisant
entre le second élément de connecteur et la seconde carte de circuit imprimé. La structure
de ce connecteur reste relativement complexe.
[0010] Pour s'affranchir de l'inconvénient lié à l'utilisation des deux ressorts du brevet
US 7416418, la demanderesse a proposé dans la demande de brevet
FR2994031 un nouveau connecteur coaxial hyperfréquence de structure plus simple.
[0011] Les applications embarquées requièrent des solutions de connexion carte-à-carte avec
des densités d'intégration maximales tout en étant de poids moindre.
[0012] Par ailleurs, les connecteurs coaxiaux existants pour des applications carte-à-carte
ne sont pas conçus pour avoir des tolérances en déplacement et en compression importantes
dans une large gamme de hauteur.
[0013] Or, les inventeurs ont été confrontés à un besoin de connecteur coaxial hyperfréquence
pour relier deux cartes imprimées, séparées d'une distance (hauteur) de carte à carte
pouvant être comprise entre 3 à plus de 20mm, typiquement inférieure à 1,5 mm, avec
des tolérances sur la distance entre cartes étant pouvant atteindre jusqu'à 30% de
cette distance.
[0014] Outre les inconvénients précités, la plupart des connecteurs coaxiaux connus pour
des liaisons carte-à-carte nécessitent un process de brasage pour fixer chacune des
extrémités longitudinales des connecteurs à un PCB. Cette solution n'est pas satisfaisante
notamment lorsqu'un grand nombre de connexions est nécessaire car elle nécessite des
précisions d'alignement trop élevées et implique des contraintes mécaniques sur chacun
des connecteurs.
[0015] De plus, le procédé de brasage en température comporte un risque d'endommager le
connecteur et les composants électroniques proches sur le PCB lorsque ces connecteurs
sont plus volumineux et massifs.
[0016] Il existe donc un besoin pour améliorer encore les connexions carte-à-carte, notamment
afin de permettre une installation avec moins de, voire sans soudure, de compenser
des tolérances de désalignement élevées, de maîtriser l'impédance avec des performances
hyperfréquence élevées, d'obtenir des connexions pour une gamme de hauteur importante
avec des tolérances en déplacement et en compression également importantes, d'atteindre
des densités d'intégrations maximales pour un poids moindre.
[0017] L'invention vise à répondre à tout ou partie de ce besoin.
Exposé de l'invention
[0018] L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un connecteur coaxial
hyperfréquence, destiné notamment à relier deux cartes de circuit imprimé entre elles,
d'axe central (X) comprenant :
- un premier élément de connexion comprenant un corps conducteur, formant un contact
de masse, et une tige conductrice formant un contact central agencé à l'intérieur
du contact de masse;
- un deuxième élément de connexion comprenant un corps conducteur, formant un contact
de masse, une tige conductrice formant un contact central agencé à l'intérieur du
contact de masse; les contacts de masse et central du deuxième élément de connexion
étant libres de se déplacer, le long de l'axe central (X), par rapport à ceux du premier
élément de connexion, entre une configuration de déconnexion, et une configuration
de connexion dans laquelle le premier et le deuxième éléments de connexion sont destinés
à établir un contact électrique de masse et un contact électrique central entre les
deux PCB ;
- au moins une rondelle électriquement isolante, flexible, qui permet à la fois le maintien
mécanique coaxial entre chaque contact central à l'intérieur du contact de masse du
premier ou du deuxième élément de connexion, et d'établir une pression mécanique entre
l'extrémité du contact central et un des deux PCB.
[0019] Selon un mode de réalisation avantageux, le connecteur coaxial comprend un ou des
moyens de rappel élastique pour établir une pression mécanique entre l'extrémité des
contacts de masse et les deux PCB, le(s) moyen(s) de rappel élastique étant indépendants
des rondelles isolantes.
[0020] De préférence, chacun des contacts centraux est en saillie par rapport à son contact
de masse qui l'entoure, en configuration de déconnexion du connecteur.
[0021] Selon une variante de réalisation avantageuse, chaque rondelle électriquement isolante
est montée dans une gorge intérieure à l'intérieur du contact central qu'elle maintient.
[0022] Avantageusement, chaque rondelle isolante présente des évidements en forme d'étoile.
[0023] De préférence, chaque rondelle isolante est en polyimide.
[0024] Selon une configuration d'installation avantageuse, le contact central et le contact
de masse du premier ou du deuxième élément de connexion sont soudés sur l'un des PCB.
[0025] L'invention concerne également un connecteur multivoie, comprenant au moins deux
connecteurs coaxiaux décrits précédemment, qui s'étendent autour de deux axes centraux
parallèles.
[0026] Selon un mode de réalisation avantageux, le connecteur multivoie comprend une lamelle
agencée à la verticale et qui fait saillie latéralement de sorte à d'accrocher le
connecteur multivoie dans une alvéole dédiée d'une plaque d'interface.
[0027] L'invention a enfin pour objet un module de connexion, destiné notamment à relier
deux cartes de circuit imprimé (PCB) entre elles, comprenant :
- une plaque d'interface comprenant une pluralité d'alvéoles traversantes, la plaque
d'interface étant destinée à être agencée entre les deux PCB ;
- une pluralité de connecteurs décrits précédemment, logés individuellement dans une
alvéole de la plaque d'interface.
[0028] Grâce à l'invention, on peut réaliser une connexion carte-à carte sur une faible
distance dans une large gamme, typiquement comprise entre 3 et 20 mm, avec des tolérances
sur la distance entre cartes étant pouvant atteindre jusqu'à 30% de cette distance.
[0029] L'invention permet également de réduire l'encombrement de chaque liaison hyperfréquence
et donc de réduire le pas entre deux liaisons hyperfréquences carte à carte. L'invention
permet d'atteindre des pas d'intégration de l'ordre de 2,5 mm et de densifier notablement
le nombre de liaisons carte à carte.
[0030] L'encombrement de cette connexion est très faible et permet une intégration de très
haute densité.
[0031] En outre, le connecteur présente des tolérances importantes au désalignement axial.
[0032] Le montage « carte à carte » à l'aide d'un connecteur coaxial selon l'invention peut
être réalisé sans maintien préalable individuel du connecteur avec l'une et/ou l'autre
des cartes de circuit imprimé, notamment par brasage du corps premier conducteur extérieur
à une des cartes, de préférence à celle inférieure. Autrement dit, l'intégration d'un
connecteur selon l'invention peut être simple et rapide.
[0033] On précise ici que bien entendu les moyens de maintien préalable du connecteur à
l'une et/ou l'autre des cartes sont clairement distincts des moyens de rappel élastique
ou autrement dit de maintien mécanique élastiques des contacts centraux et des contacts
de masse permettant le maintien de la distance entre cartes afin de conserver la connexion
électrique.
[0034] L'effort de contact entre chaque extrémité des contacts centraux et un des deux PCB
à relier est constant quelle que soit la distance avec le PCB, par la déflexion des
rondelles isolantes électriquement qui permettent de maintenir un écart entre les
deux contacts centraux et une pression en extrémité libre de chacun d'entre eux. Cela
est très avantageux, notamment dans les applications radar (effet Doppler).
[0035] De la même façon, l'effort de contact entre chaque extrémité des contacts de masse
et un des deux PCB à relier est constant quelle que soit la distance avec le PCB grâce
aux moyens de rappel élastique. En outre, ces moyens de rappel élastiques sont judicieusement
agencés à l'extérieur par rapport à la ligne HF et ne viennent absolument pas perturber
le signal transmis.
[0036] De plus, ces efforts sur les contacts de masse d'une part et ceux sur les contacts
centraux d'autre part sont indépendants grâce aux deux systèmes indépendants l'un
de l'autre, les moyens de rappel élastique à l'extérieur pour les contacts de masse,
et les rondelles élastiques pour les contacts centraux. Cela garantit un contact radiofréquence
sur PCB constant et homogène.
[0037] Le diamètre extérieur de chaque connecteur coaxial peut être très réduit, typiquement
de l'ordre de 2,5 mm, ce qui permet d'atteindre une grande densité d'intégration.
[0038] De plus, les contacts extérieurs de masse étant complètement fermés radialement sur
eux-mêmes, i.e. sur 360°, les contacts électriques sont homogènes sur toute la circonférence
des contacts sur les PCB. Les efforts appliqués sur les contacts de masse par les
moyens de rappel élastique (ressorts hélicoïdaux, à lames) permettent de maintenir
cette homogénéité, quelles que soient les conditions d'utilisation, notamment lors
de vibrations mécaniques. Les performances de diaphonie et de blindage aux interférences
électromagnétiques (EMI pour «
ElectroMagnetic Interferences ») sont grandement améliorées, notamment dans les versions multivoies des connecteurs.
[0039] Une pluralité de connecteurs coaxiaux selon l'invention est intégrée dans des alvéoles
traversantes d'une plaque d'interface dédiée à agencer entre les deux PCB à relier.
Plus précisément, les connecteurs coaxiaux sont positionnés dans les alvéoles traversantes
de la plaque d'interface avant de positionner le dernier des deux PCB.
[0040] De fait, on peut avantageusement prévoir une forme d'alvéole très ajustée de sorte
que les moyens de maintien mécanique élastiques des contacts de masse (ressorts hélicoïdaux,
ressort à lames) sont en contact avec la paroi interne de l'alvéole et la friction
est suffisante pour maintenir le connecteur dans l'alvéole, même sans la présence
de PCB.
[0041] Un système de connexion à plaque d'interface logeant une pluralité de connecteurs
coaxiaux selon l'invention présente d'excellentes performances en diaphonie, chaque
voie de transmission étant dans son alvéole dédiée en étant isolée des autres.
[0042] Les applications envisagées pour un connecteur coaxial selon l'invention sont nombreuses
parmi lesquelles on peut citer, les applications radar militaires et civiles, le spatial
(satellites d'observation), les réseaux d'antennes de télécommunications, notamment
pour le très haut débit 5G.
Description détaillée
[0043] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront mieux à la lecture
de la description détaillée d'exemples de mise en oeuvre de l'invention faite à titre
illustratif et non limitatif en référence aux figures suivantes parmi lesquelles :
- la figure 1 représente en vue en perspective un premier exemple de connecteur coaxial
hyperfréquence conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une autre vue en perspective du connecteur selon la figure 1;
- la figure 2A est une vue en coupe longitudinale du connecteur selon les figures 1
et 2;
- la figure 3 est une vue en perspective d'une variante du connecteur coaxial selon
les figures 1 à 2A;
- la figure 4 représente en vue en perspective un deuxième exemple de connecteur coaxial
hyperfréquence, conforme à l'invention ;
- la figure 5 est une vue en perspective d'une variante du connecteur coaxial selon
la figure 4;
- la figure 6 représente en vue de coupe longitudinale deux connecteurs coaxiaux monovoies
selon l'invention dans leurs alvéoles respectives d'une plaque d'interface agencée
entre deux PCB à relier;
- les figures 7A et 7B représentent schématiquement la hauteur minimale nécessaire de
la ligne centrale d'un connecteur coaxial respectivement selon l'état de l'art et
selon l'invention ;
- les figures 8A et 8B représentent schématiquement en vue de dessus un connecteur coaxial
respectivement selon l'état de l'art et selon l'invention avec les zones symbolisées
de génération des forces de rappel qu'il engendre ;
- les figures 9A et 9B reprennent les schémas des figures 8A et 8B mais pour une pluralité
de connecteurs coaxiaux;
- la figure 10 représente schématiquement un autre agencement optimal d'une pluralité
de connecteurs coaxiaux selon l'invention avec pour chacun les zones symbolisées de
génération des forces de rappel qu'il engendre ;
- la figure 11 représente en vue en perspective et en coupe partielle d'un exemple de
connecteur coaxial hyperfréquence multivoies selon l'invention.
[0044] Dans l'ensemble de la présente demande, les termes « vertical », « inférieur », «
supérieur », « bas », « haut », « dessous » et « dessus» sont à comprendre par référence
par rapport à un connecteur coaxial hyperfréquence en configuration verticale avec
l'élément de connexion 2 en dessous de l'élément de connexion 3.
[0045] De même, les termes «interne» et «externe » sont à comprendre par rapport à l'axe
central X du connecteur coaxial : une paroi interne est située à l'intérieur du connecteur
et tournée vers l'axe, tandis qu'une paroi externe est tournée dans un sens opposé,
vers l'extérieur du connecteur 1.
[0046] Par souci de clarté, une même référence numérique est utilisée pour un même élément
d'un connecteur coaxial selon l'état de l'art et d'un connecteur coaxial selon l'invention.
[0047] Un connecteur coaxial 1 selon l'invention qui va être décrit est apte à véhiculer
des signaux hyperfréquences, c'est-à-dire des signaux dans la gamme de fréquences
comprises entre 1 GHz et 20 GHz, voire jusqu'à 100 GHZ, notamment égales à 40 GHz.
[0048] On a représenté sur la figure 1 un exemple de connecteur coaxial hyperfréquence 1
conforme à l'invention.
[0049] Un connecteur coaxial hyperfréquence 1 selon l'invention qui s'étend autour de son
axe central X, est prévu pour relier deux cartes imprimées séparées d'une distance
de carte à carte qui peut être faible, mais dans une gamme large, typiquement comprise
entre 3 et 20 mm, avec des tolérances relativement importantes de l'ordre de 30%.
[0050] Les figures 1 à 5 montrent un connecteur coaxial hyperfréquence 1 comprenant un premier
élément de connexion 2, adapté pour coopérer avec un second élément de connexion 3.
[0051] Le second élément de connexion 3 est libre de se déplacer, le long de l'axe central
X, par rapport au premier élément de connexion 2, entre une configuration de déconnexion,
et une configuration de connexion dans laquelle les éléments de connexion 2, 3 établissent
un contact électrique central et un de masse entre deux cartes de circuit imprimé
(PCB).
[0052] Dans la configuration de connexion, les contacts centraux et de masse du connecteur
coaxial 1 établissent les contacts électriques avec compression.
[0053] Le premier élément de connexion 2 comprend un corps conducteur 20, qui constitue
un contact de masse, une tige conductrice 21 qui constitue un contact central et au
moins une rondelle électriquement isolante 22, flexible, qui assure notamment le maintien
mécanique coaxial du contact central 21 à l'intérieur du contact de masse 20, et également
le report des efforts nécessaires à la mise en compression des deux extrémités rigides
inférieure 210 et supérieure 310 et du corps conducteur 20.
[0054] Le corps conducteur 20, la tige conductrice 21 et la rondelle isolante flexible 22
présentent globalement chacun une symétrie de révolution autour de l'axe X du connecteur
1. Cette rondelle isolante 22 assure aussi une fonction d'isolant électrique dans
la ligne de transmission hyperfréquence. Mais l'isolant principal reste l'air, ce
qui permet d'atteindre un niveau de pertes hyperfréquences extrêmement faible.
[0055] Le corps 20 a une forme générale depuis son extrémité inférieure 200 d'un cylindre
creux de section circulaire, centré autour de l'axe X qui s'évase sous la forme d'un
tronc de cône jusqu'à son extrémité supérieure 201 formée par une pluralité d'éléments
conformés en pétales.
[0056] L'extrémité inférieure rigide 200 du corps 20 est destinée à être en contact électrique
et mécanique avec une première des cartes de circuit imprimé (PCB).
[0057] La tige conductrice 21 présente une extrémité inférieure rigide 210 en forme de téton
destinée également à venir en contact électrique et mécanique avec la première PCB,
et une extrémité supérieure 211 sous la forme d'une douille.
[0058] Le deuxième élément de connexion 3 quant à lui comprend un corps conducteur 30, qui
constitue un contact de masse, une tige conductrice 31 qui constitue un contact central
et au moins une rondelle électriquement isolante 32, flexible, qui assure notamment
le maintien mécanique coaxial du contact central 31 à l'intérieur du contact de masse
30.
[0059] Le corps conducteur 30, la tige conductrice 31 et la rondelle isolante flexible 32
présentent globalement chacun une symétrie de révolution autour de l'axe X du connecteur
1.
[0060] Le corps 30 a une forme générale d'un cylindre creux rigide de section circulaire
centré autour de l'axe X depuis son extrémité supérieure 300, jusqu'à son extrémité
inférieure 301.
[0061] L'extrémité supérieure rigide 300 du corps 30 est destinée à être en contact électrique
et mécanique avec la deuxième des cartes de circuit imprimé (PCB).
[0062] La tige conductrice 31 est sous la forme d'un axe rigide qui présente une extrémité
inférieure rigide 310 en forme de téton destinée également à venir en contact électrique
et mécanique avec la première PCB.
[0063] Dans la configuration assemblée du connecteur coaxial, illustrée en figures 1 à 5,
l'axe rigide 31 est inséré avec contact dans la douille 21.
[0064] De même, le contact électrique est garanti seulement par l'extrémité supérieure 201
du contact de masse 20 du dessous, en bout des pétales précontraintes dans l'extrémité
inférieure 301 du contact de masse 31 du dessus. Le jeu de la partie tronconique formée
par les pétales 201 à l'intérieur de l'extrémité 301 du contact de masse 30, forme
en quelque sorte une liaison rotule.
[0065] Le signal hyperfréquence est alors transmis entre la ligne centrale formée par le
contact central 31 inséré dans la douille 21 et la ligne de masse formée par le contact
de masse 30 inséré dans l'autre contact de masse 20.
[0066] Dans une configuration où les deux PCB à relier ne sont pas parfaitement parallèles,
cette liaison rotule permet aux axes géométriques des contacts 2, 3 de ne pas être
parfaitement alignés et forment un angle entre eux, sans nuire à la qualité des contacts
électriques sur chaque PCB.
[0067] Selon l'invention, on dimensionne l'ensemble des contacts de sorte que chacun des
contacts centraux 21, 31 soit nécessairement en saillie par rapport à son contact
de masse 20, 30 qui l'entoure, lorsque le connecteur coaxial 1 est en configuration
de déconnexion, c'est-à-dire au repos ou autrement dit sans sollicitation mécanique
de compression en vue d'une liaison entre deux PCB.
[0068] Par conséquent, selon l'invention, le connecteur coaxial 1 est prévu avec deux systèmes
indépendants de mise en appui des contacts par rappel élastique, i.e. l'un pour garantir
la mise en pression mécanique des contacts de masse 20, 30 contre les deux PCB à relier,
l'autre pour la mise en pression mécanique des contacts centraux 21, 31 contre les
deux PCB.
[0069] Selon l'invention, la pression mécanique pour chacun des contacts électriques entre
l'extrémité d'un contact central et l'une ou l'autre des PCB est garantie par la flexion
d'un des rondelles isolantes électrique.
[0070] Ainsi, l'extrémité 210 du contact central 21 sur la première PCB est garantie par
la flexion d'au moins une rondelle isolante électrique 22, tandis que l'extrémité
du contact central 31 sur la deuxième PCB est garantie par la flexion d'au moins une
rondelle isolante électrique 32.
[0071] Avantageusement, les rondelles isolantes électriques 22, 32 sont montées dans des
gorges intérieures 202, 302 prévues à cet effet à l'intérieur des contacts centraux.
[0072] De préférence, les rondelles isolantes 22, 32 présentent des évidements en forme
d'étoile ce qui leur permet d'éviter toute déformation non souhaitée lors de leur
cambrage par flexion pour obtenir la mise en pression désirée des contacts centraux
21, 31. Ainsi, à terme, les rondelles 22, 32 en étoile ne subissent pas de fatigue
accentuée et/ou de déchirement et leur trou central maintient ainsi parfaitement le
contact central 21, 31 en position axiale. Toute découpe qui permettrait de linéariser
les zones de fatigue liées à la flexion des rondelles 22, 32 serait également intéressantes.
[0073] De préférence encore, les rondelles 22, 32 isolantes électrique sont en polyimide,
de type en Kapton®. Ce matériau est parfaitement adapté à l'ensemble des propriétés
thermique, d'isolation électrique, et mécaniques pour la double fonction à la fois
de maintien mécanique coaxial des contacts centraux et de flexibilité pour la pression
mécanique pour le contact électrique des contacts centraux sur les deux PCB à relier.
[0074] Egalement, selon l'invention, la pression mécanique pour chacun des contacts électriques
entre l'extrémité d'un contact de masse et l'une ou l'autre des PCB est garantie par
des moyens de rappel élastique par compression 4 distincts des rondelles isolantes
22, 32 et agencés à l'extérieur des contacts de masse 20, 30.
[0075] Dans les exemples illustrés aux figures 1 à 3, les moyens de compression 4 sont constitués
par deux ressorts hélicoïdaux 40, agencés diamétralement opposés par rapport aux contacts
de masse 20, 30. Cet agencement permet de garantir un encombrement minimal de la connexion,
et donc une intégration plus dense, tout en conservant des efforts de compression
suffisants pour garantir les performances électriques de la connexion.
[0076] Plus précisément, selon ce mode de réalisation, le connecteur coaxial 1 comprend
deux platines 23, 33 chacune venant en appui sur un épaulement extérieur d'un contact
de masse. Une des extrémités de chaque ressort hélicoïdal 40 vient en appui contre
l'une des platines 23, et l'autre des extrémités vient en appui contre l'autre des
platines 33.
[0077] Avantageusement, chaque platine 23, 33 comporte deux tiges de maintien 230, 330 autour
desquelles les ressorts hélicoïdaux 40 sont logés, afin de les guider.
[0078] De préférence, en configuration de déconnexion du connecteur qui correspond à une
absence d'efforts longitudinaux sur les contacts, les ressorts 40 sont précontraints.
[0079] Comme illustré en figures 4 et 5, un ressort à lames 41 peut être agencé en lieu
et place des deux ressorts hélicoïdaux 40. Plus précisément, le ressort 41 comprend
deux lames flexibles 42 agencées tête-bêche, c'est-à-dire avec leurs cambrures en
sens opposé, et qui sont reliées entre elles à leurs extrémités 43. Chacune des lames
flexibles 42 est en appui directement contre l'un des deux contacts de masse 20, 30.
[0080] Un ressort à lames 41 a pour avantage de s'affranchir de l'utilisation des platines
23, 33 d'appui des ressorts hélicoïdaux 40.
[0081] Selon une variante de réalisation avantageuse, illustrée aux figures 3 et 5, lorsque
la distance carte-à-carte des deux PCB à relier est plus importante, on peut prévoir
de doter chaque contact de masse 20, 30 d'une rallonge monobloc 34 avec ce dernier.
[0082] Pour réaliser une liaison carte-à-carte, on met en oeuvre une pluralité de connecteurs
coaxiaux 1 qui viennent d'être décrits.
[0083] Pour ce faire, chaque connecteur coaxial 1 est logé individuellement dans une alvéole
traversante d'une plaque d'interface, à agencer à l'interface entre les deux PCB à
relier.
[0084] Un exemple de logement en parallèle de deux connecteurs coaxiaux identiques 1 selon
l'invention est montré en figure 6.
[0085] Chacun des deux connecteurs 1 est logé dans une alvéole 50 d'une plaque d'interface
5 entre les deux circuits imprimés, PCB1, PCB2 à relier.
[0086] La forme extérieure du connecteur 1 dépend de l'alvéole 50 dans lequel vient se loger
chaque connecteur 1.
[0087] Une forme en losange des platines d'appui 23, 33 ou encore d'un ressort à lames 41,
telle qu'illustrée dans les figures 1 à 5, est avantageuse car elle permet un gain
en encombrement et donc, au final, elle augmente la densité d'intégration de la pluralité
de connecteurs coaxiaux 1.
[0088] L'agencement à l'extérieur des moyens de rappel élastique, i.e. les ressorts 4, pour
les contacts de masse permet d'avoir un encombrement très réduit dans l'axe perpendiculaire
à l'alignement des ressorts par rapport à une solution selon l'état de l'art avec
un seul ressort coaxial à l'intérieur, comme celui du brevet
US 7416418. Suivant cet axe d'encombrement le plus faible, le connecteur peut être inséré dans
des parois de panneau/plaque d'interface 5 d'épaisseur très réduits, typiquement de
l'ordre de 3 mm.
[0089] La paroi interne des alvéoles 50 sert de guidage latéral aux ressorts hélicoïdaux
40 mais également aux ressorts à lames 41.
[0090] En pratique, on peut ajuster au plus près la forme des alvéoles 50 à celles des ressorts
4 de sorte que ces derniers sont en contact individuellement avec la paroi interne
d'une alvéole 50 avec une friction suffisante pour maintenir chaque connecteur 1 dans
l'alvéole 50, et ce même en l'absence de PCB.
[0091] Cela est avantageux au montage car on peut disposer d'un module assemblé, i.e. une
plaque d'interface 5 dans les alvéoles 50 de laquelle sont montés et maintenus par
friction les connecteurs coaxiaux 1.
[0092] La figure 7B représente schématiquement la hauteur d'un contact central 31 d'un connecteur
coaxial 1 selon l'invention avec une rondelle isolante 32 de hauteur H2.
[0093] La figure 7A représente schématiquement la hauteur d'un contact central 31 d'un connecteur
coaxial 1 selon l'état de l'art avec d'un ressort hélicoïdal central 40 de hauteur
H1 dans son état au repos.
[0094] Au final, le gain en hauteur par extrémité induit par l'invention, est égal à H2-H1.
[0095] Ainsi, grâce à l'invention, en diminuant la hauteur de la ligne centrale, on diminue
la distance carte à carte par rapport aux connecteurs de l'art antérieur où le ressort
hélicoïdal agencé dans l'axe du contact central forme avec ce dernier un piston.
[0096] La figure 8A représente schématiquement un connecteur coaxial selon l'état de l'art
avec la localisation coaxiale autour des contacts de masse 30 et central 31, de la
zone unique Z de génération des forces de rappel.
[0097] La figure 8B représente schématiquement un connecteur coaxial selon l'invention avec
une localisation en deux zones Z1, Z2 de génération des forces de rappel, du fait
de l'agencement extérieur des moyens de rappel élastique 4 du contact de masse 30.
[0098] Les figures 9A et 9B reprennent ces figures 8A et 8B pour une pluralité de connecteurs
coaxiaux.
[0099] En comparant la configuration selon l'invention (figures 8B, 9B) à celle selon l'état
de l'art (figures 8A, 9A), il ressort clairement que, pour des mêmes dimensions transversales
de connecteur (diamètres extérieurs des contacts de masse 30), l'invention apporte
une densification de connecteurs coaxiaux dans le plan parallèle aux PCB à relier.
[0100] On voit d'ailleurs sur la figure 9B, on peut, en orientant les connecteurs coaxiaux
selon l'invention les uns par rapport aux autres, aller jusqu'à avoir les contacts
de masse 30 agencés quasiment bord-à-bord.
[0101] La figure 10 montre un autre agencement à encombrement optimisé d'une pluralité de
connecteurs selon l'invention pour une liaison carte-à carte.
[0102] Une telle liaison entre deux PCB a lieu avec un module assemblé selon l'invention,
de la manière suivante.
[0103] On met en place un module assemblé comme explicité ci-dessus, en approchant de part
et d'autre les deux PCB à relier.
[0104] L'ensemble des contacts centraux 21, 31 est alors mis en pression mécanique par la
déformation en flexion des rondelles isolantes 22, 32, jusqu'à ce que l'extrémité
210, 310 des contacts centraux viennent dans le plan défini par les extrémités 200,
300 des contacts de masse 20, 30.
[0105] Tous les contacts de masse 20, 30 et centraux 21, 31 sont alors en contact mécanique
et électrique avec les deux PCB.
[0106] Puis, les ressorts hélicoïdaux 40 ou à lames 41 sont mis en pression mécanique, jusqu'à
ce qu'on obtienne la côte d'espacement des PCB spécifiée avec la tolérance d'ajustement
souhaitée.
[0107] Ainsi, avec les connecteurs coaxiaux 1 et une plaque d'interface à alvéoles pour
loger les connecteurs coaxiaux 1, on peut réaliser une connexion carte-à-carte sans
soudure.
[0108] Chaque connecteur coaxial 1 illustré aux figures 1 à 5 est monovoie.
[0109] Il est possible d'envisager des connecteurs coaxiaux multivoies, notamment un connecteur
à deux voies 10, comme illustré en figure 11.
[0110] Ce connecteur à deux voies 10 comprend deux connecteurs coaxiaux 1.1, 1.2 comme ceux
qui ont été décrits précédemment, qui s'étendent autour de deux axes centraux X1,
X2 parallèles et entre des platines d'appui 23, 33 communes aux deux connecteurs.
[0111] Une lamelle 6 agencée à la verticale et qui fait saillie latéralement de l'une et/ou
l'autre des platines d'appui 23, 33 permet d'accrocher le connecteur multivoies 10
dans son alvéole dédiée de la plaque d'interface, si au moins un des deux PCB à relier
n'est pas agencée en dessous du connecteur 10.
[0112] D'autres variantes et améliorations peuvent être prévues sans pour autant sortir
du cadre de l'invention.
[0113] Ainsi, si dans les exemples illustrés, le maintien coaxial d'un contact central 21,
31 à l'intérieur de son contact de masse 20, 30 est assuré par une rondelle isolante
électrique 22, 32, on peut tout-à-fait envisager de les doubler, notamment en fonction
des efforts de pression des contacts centraux 21, 31 que l'on souhaite leur attribuer.
[0114] Également, si dans les exemples illustrés, les platines d'appui 23, 33 des ressorts
hélicoïdaux 40 sont des pièces clairement distinctes des contacts de masse, on peut
tout aussi bien envisager à ce qu'elles soient chacune monobloc avec un des contacts
de masse 20, 30.
[0115] Si la liaison carte-à-carte qui a été décrite avec des connecteurs coaxiaux 1 selon
l'invention et une plaque d'interface à alvéoles de logement des connecteurs, permet
de réaliser une liaison carte-à-carte robuste et complète sans soudure, on peut aussi
envisager de réaliser une soudure des contacts d'un côté c'est-à-dire à l'une des
deux PCB à relier.
[0116] On peut aussi envisager de câbler l'un des côtés du connecteur alors que l'autre
côté sera connecté à un PCB.
[0117] L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant
au moins un », sauf si le contraire est spécifié.
1. Connecteur coaxial (1) hyperfréquence, destiné notamment à relier deux cartes de circuit
imprimé (PCB) entre elles, d'axe central (X) comprenant :
- un premier élément de connexion (2) comprenant un corps conducteur (20), formant
un contact de masse, et une tige conductrice (21) formant un contact central agencé
à l'intérieur du contact de masse (20);
- un deuxième élément de connexion (3) comprenant un corps conducteur (30), formant
un contact de masse, une tige conductrice (31) formant un contact central agencé à
l'intérieur du contact de masse (30), les contacts de masse (30) et central (31) du
deuxième élément de connexion (3) étant libres de se déplacer, le long de l'axe central
(X), par rapport à ceux du premier élément de connexion (2), entre une configuration
de déconnexion, et une configuration de connexion dans laquelle le premier et le deuxième
éléments de connexion (2, 3) sont destinés à établir un contact électrique de masse
et un contact électrique central entre les deux PCB ;
- au moins une rondelle électriquement isolante (32), flexible, qui permet à la fois
le maintien mécanique coaxial entre chaque contact central (21, 31) à l'intérieur
du contact de masse (20, 30) du premier ou du deuxième élément de connexion, et d'établir
une pression mécanique entre l'extrémité (210, 310) du contact central (21, 31) et
un des deux PCB.
2. Connecteur coaxial (1) selon la revendication 1, comprenant un ou des moyens de rappel
élastique (4, 40, 41) pour établir une pression mécanique entre l'extrémité (210,
310) des contacts de masse (20, 30) et les deux PCB, le(s) moyen(s) de rappel élastique
(4, 40, 41) étant indépendants des rondelles isolantes (32).
3. Connecteur coaxial (1) selon la revendication 1 ou 2, chacun des contacts centraux
(21, 31) étant en saillie par rapport à son contact de masse (20, 30) qui l'entoure,
en configuration de déconnexion du connecteur.
4. Connecteur coaxial (1) selon l'une des revendications précédentes, chaque rondelle
électriquement isolante (22, 32) étant montée dans une gorge intérieure (202, 302)
à l'intérieur du contact central (21, 31) qu'elle maintient.
5. Connecteur coaxial selon l'une des revendications précédentes, chaque rondelle isolante
(22, 32) présentant des évidements en forme d'étoile.
6. Connecteur coaxial (1) selon l'une des revendications précédentes, chaque rondelle
(22, 32) isolante étant en polyimide.
7. Connecteur coaxial (1) selon l'une des revendications précédentes, le contact central
et le contact de masse du premier ou du deuxième élément de connexion étant soudés
sur l'un des PCB.
8. Connecteur multivoie (10), comprenant au moins deux connecteurs coaxiaux (1.1, 1.2)
selon l'une des revendications précédentes, qui s'étendent autour de deux axes centraux
(X1, X2) parallèles.
9. Connecteur multivoie (10) selon la revendication 8, comprenant une lamelle (6) agencée
à la verticale et qui fait saillie latéralement de sorte à d'accrocher le connecteur
multivoies (10) dans une alvéole (50) dédiée d'une plaque d'interface (5).
10. Module de connexion, destiné notamment à relier deux cartes de circuit imprimé (PCB)
entre elles, comprenant :
- une plaque d'interface (5) comprenant une pluralité d'alvéoles traversantes (50),
la plaque d'interface étant destinée à être agencée entre les deux PCB ;
- une pluralité de connecteurs (1, 1.1, 1.2 ; 10) selon l'une des revendications 1
à 9, logés individuellement dans une alvéole (50) de la plaque d'interface (5).