[0001] La présente invention concerne les structures de sécurité et les articles, notamment
documents, sécurisés comportant de telles structures.
Arrière-plan
[0002] L'utilisation d'éléments optiques diffractifs (DOEs) en tant qu'éléments de sécurité
pour produire un motif d'interférences à partir d'une source lumineuse est connue.
Ces éléments peuvent être réalisés en vue d'être éclairés par une lumière monochromatique
ou polychromatique, afin de générer le motif d'interférences par diffraction et transmission
à travers l'élément vers un plan de visualisation. Selon les cas, ce plan de visualisation
peut être virtuel et situé entre l'élément et la source lumineuse ou être matérialisé
par une surface réelle située en arrière de l'élément par rapport à la source.
[0003] La demande internationale
WO 01/00418 décrit un élément optique diffractif réalisé directement sur un document par ablation
laser.
[0004] La demande de brevet australien
AU 2013100172 décrit un document de sécurité comportant une multitude d'ouvertures réalisée par
ablation laser générant un élément optique diffractif et une couche réflective présentant
à sa surface des séries de rainures et une couche de cristal liquide.
[0005] La demande internationale
WO 99/37488 décrit des documents de sécurité à base de matière plastique dans lesquels l'élément
optique diffractif est positionné sur ou dans une fenêtre transparente ou semi-transparente,
de façon à être visualisé en utilisant une source lumineuse polychromatique collimatée
grâce à la présence d'une autre fenêtre située, sur le même document, à distance de
l'élément.
[0006] La demande internationale
WO 2007/079549 décrit l'utilisation et la visualisation d'éléments optiques diffractifs sur des
documents de sécurité. Les éléments sont réalisés de façon à enregistrer des données
individuelles, notamment des données présentes par ailleurs sur le document, telles
qu'un portrait ou un état civil dans le cas d'une pièce d'identité.
[0007] La demande internationale
WO 2008/031170 décrit la réalisation et l'utilisation de documents de sécurité comportant au moins
un élément optique diffractif et une structure optique à lentilles ou un autre élément
de sécurité ayant une structure en relief réalisée par embossage. Cette demande décrit
également l'utilisation et la visualisation d'éléments optiques diffractifs binaires
ou à plusieurs niveaux de phase.
[0008] La demande de brevet australien
AU 2011101567 décrit l'utilisation et la visualisation d'éléments optiques diffractifs sensibles
à au moins trois longueurs d'ondes différentes sur des documents de sécurité. Les
éléments optiques diffractifs sont enregistrés avec trois longueurs différentes et
le motif d'interférences est restitué par éclairage aux longueurs d'ondes adéquates.
[0009] Il existe un besoin pour pouvoir utiliser des éléments optiques diffractifs avec
différents types de substrats sans nécessiter au moment de la fabrication de l'élément
la présence de la totalité du document.
[0010] Il existe également un besoin pour perfectionner encore les structures de sécurité
et les articles sécurisés intégrant de telles structures, notamment afin de rendre
plus difficile la contrefaçon.
[0011] L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins.
Résumé
[0012] L'invention a pour objet, selon un premier de ses aspects, une structure de sécurité,
selon la revendication 1, comportant:
- au moins une microzone non opaque de section inférieure ou égale à 1000000 µm2,
- au moins un élément optique diffractif générant au moins un motif d'interférences
dans un plan de visualisation éloigné de l'élément optique diffractif, superposé au
moins partiellement à la microzone non opaque.
Microzone non opaque
[0013] Par « microzone non opaque », on désigne une zone suffisamment perméable à la lumière
pour permettre la visualisation du motif d'interférences grâce à la lumière traversant
cette zone, présentant une section transversale de surface inférieure ou égale à 1000000
µm
2, mieux inférieure ou égale à 200000 µm
2, encore mieux comprise entre 10 µm
2 et 200000 µm
2, en encore mieux comprise entre 5000 µm
2 et 200000 µm
2. De préférence, la microzone non opaque présente une section transversale suffisante
pour observer le DOE en lumière transmise et suffisament réduite pour ne pas être
sensiblement visible en réflexion. Une microzone non opaque est ainsi d'étendue limitée,
étant délimitée par un pourtour opaque. La microzone non opaque peut être translucide,
notamment diffuser une partie de la lumière la traversant ou transparente, ne diffusant
pas la lumière la traversant. De préférence, la microzone non opaque est transparente.
[0014] Par « un pourtour opaque », il faut comprendre de densité optique supérieure du pourtour
ou égale à 1, mieux 1,5.
[0015] Une microzone non opaque présente l'avantage de n'être facilement détectable que
sous certaines conditions d'observation, et n'est ainsi pas aisément visible à l'œil
nu si ces conditions d'observation ne sont pas respectées. Ainsi, l'utilisation d'une
microzone non opaque permet de dissimuler plus facilement l'élément optique diffractif
et rend la contrefaçon plus difficile à réaliser.
[0016] La microzone non opaque peut être de section circulaire ou non circulaire, notamment
polygonale, en particulier polygonale régulière ou non régulière, ou oblongue, notamment
elliptique.
[0017] La microzone non opaque peut être réalisée dans une couche d'un matériau fibreux
ou non qui s'étend tout autour de la microzone non opaque.
[0018] La microzone non opaque peut être une microperforation d'une couche d'un matériau
sensiblement opaque rempli au moins partiellement, de préférence entièrement, par
un matériau transparent comportant notamment un matériau adhésif protecteur. Le matériau
transparent, en pénétrant dans la microperforation, permet de solidariser la couche
de matériau sensiblement opaque et la couche portant l'élément optique diffractif.
Le fait que la microperforation soit au moins partiellement remplie permet de la protéger
de l'environnement extérieur, notamment des salissures.
[0019] Par exemple, la ou chaque microzone non opaque peut être définie par une absence
de matière au sein d'une couche d'un matériau sensiblement opaque, notamment être
définie par une microperforation à travers ce matériau opaque lorsque celui-ci est,
par exemple, un substrat fibreux, ou être définie par une démétallisation lorsque
le matériau opaque est métallique.
[0020] En présence de microperforations, celles-ci sont, de préférence, réalisées à l'aide
d'un laser. En variante, les microperforations sont réalisées à l'aide de micro-aiguilles
ou par jet d'eau.
[0021] Lorsque la microzone non opaque est constituée par une microperforation, l'axe de
cette microperforation est de préférence orienté sensiblement normalement à la surface
de la couche à travers laquelle est réalisée la microperforation. L'axe peut, en variante,
former un angle avec la normale à la surface de la couche qui est traversée par la
microperforation.
[0022] La microzone non opaque peut être, lorsqu'elle est définie par une microperforation,
de section transversale constante ou non sur l'épaisseur de la couche traversée par
la microperforation.
[0023] La microzone non opaque peut encore être délimitée par une impression d'une encre
opaque, notamment une impression d'un film transparent en matière plastique, par exemple
le même film que celui sur lequel est réalisé l'élément optique diffractif.
[0024] Une même couche de la structure selon l'invention peut présenter une pluralité de
microzones non opaques se superposant chacune au moins partiellement au même élément
optique diffractif.
[0025] La ou les microzones non opaques peuvent former chacune un motif qui se retrouve
dans au moins une partie du motif d'interférences généré par l'élément optique diffractif.
[0026] Par exemple, la microzone non opaque présente un contour qui se retrouve dans le
motif d'interférences, par exemple une même forme géométrique.
[0027] Plusieurs microzones non opaques peuvent définir ensemble un motif qui se retrouve
dans au moins une partie du motif d'interférences, par exemple l'image d'un même personnage,
lieu, monument ou objet, ou un même texte, par exemple la valeur d'une coupure ou
le nom d'une banque. Le motif facilite l'authentification par l'observateur par comparaison
dudit motif au motif d'interférence. Cet agencement augmente la sécurité du document
du fait que la contrefaçon nécessite la reproduction du motif à la fois dans les microzones
et dans le motif d'interférence de la structure de sécurité.
[0028] Dans le cas d'une microzone non opaque formée par une microperforation, l'épaisseur
de la couche traversée par la microperforation peut être comprise entre 10 et 1000000
µm.
[0029] Le nombre de microzones non opaques est, de préférence, comprise entre 1 et 1500
microzones non opaques par cm
2, de préférence entre 10 et 500 par cm
2, encore de préférence entre 10 et 300 par cm
2.
Elément optique diffractif
[0030] L'élément optique diffractif qui génère le motif d'interférences dans un plan de
visualisation éloigné de l'élément optique diffractif est de préférence de type numérique.
Sa fabrication se fonde alors, comme décrit dans
WO 2008/031170, sur un matriçage effectué en fonction de données complexes qui sont reconstruites
dans le plan de visualisation pour former un motif d'interférences en deux dimensions.
Ainsi, quand l'élément optique diffractif est éclairé par une source lumineuse collimatée,
il génère un motif d'interférences produisant une image dans ce plan de visualisation,
qui est visible sur une surface positionnée dans ce plan, ou visible en transmission
à partir de ce plan.
[0031] La transformation mathématique entre l'élément et le plan de visualisation peut s'apparenter
à une transformée de Fourier rapide (FFT). Ainsi, les données complexes, comportant
des informations de phase et d'amplitude, doivent être encodées physiquement dans
la microstructure de l'élément. Le relief à donner à la microstructure peut se calculer
en réalisant la transformée FFT inverse du motif désiré dans le plan de visualisation.
[0032] Les éléments optiques diffractifs sont parfois qualifiés d'hologrammes générés par
ordinateur, et diffèrent des autres types d'hologrammes tels que les hologrammes arc-en-ciel,
de Fresnel ou de réflexion volumique.
[0033] De préférence, l'élément optique diffractif est une structure embossée.
[0034] De préférence, le motif d'interférences généré par l'élément optique diffractif se
retrouve au moins en partie, mieux en totalité, sur la structure de sécurité, ou sur
l'article, notamment le document l'incorporant, notamment sous forme d'une impression
et/ou d'un élément de sécurité, notamment un filigrane, et/ou d'un motif généré par
des microperforations ou une métallisation ou démétallisation. Dans le cas des microperforations,
l'une de ces dernières peut définir la microzone non opaque.
[0035] Par exemple, l'élément optique diffractif génère l'image d'un personnage et un filigrane
reproduisant le même personnage est présent sur un substrat fibreux sur lequel est
réalisée une microperforation définissant la microzone non opaque.
[0036] La microzone non opaque peut aussi appartenir à un élément de sécurité qui reproduit
tout ou partie du motif d'interférences. Par exemple, la microzone non opaque est
formée par démétallisation d'un fil de sécurité métallisé et l'image d'un personnage
produite par le motif d'interférences se retrouve sur le fil, étant formée par démétallisation
sur celui-ci, avec ou sans superposition avec l'élément optique diffractif.
[0037] De préférence, l'élément optique diffractif est plus petit, notamment dans toutes
les directions de son plan, que la microzone non opaque. En variante, l'élément optique
diffractif peut être plus grand dans au moins une direction de son plan que la microzone
non opaque.
[0038] L'élément optique diffractif est de préférence formé sur un film thermoplastique,
de préférence transparent, ayant une épaisseur inférieure ou égale à 50 µm, notamment
par embossage de ce dernier. Ce film thermoplastique peut être laminé au moins partiellement
avec la couche portant la microzone non opaque ou à travers laquelle est réalisée
la microzone non opaque. En variante, le film thermoplastique comportant l'élément
optique diffractif est fixé à la couche portant la microzone non opaque par une structure
adhésive, de préférence protectrice également, comportant un matériau adhésif. Comme
décrit précédemment, la structure adhésive peut être introduite à l'état liquide entre
le film thermoplastique et la couche portant la microzone non opaque par l'intermédiaire
d'au moins une microperforation notamment formant au moins une microzone non opaque.
[0039] La présence du film thermoplastique permet de former l'élément optique diffractif
indépendamment du reste de l'article sécurisé, donc de faciliter sa fabrication.
[0040] Le film thermoplastique peut être laminé ou collé avec un élément de sécurité, notamment
un fil ou foil de sécurité, présentant au moins une zone transparente, notamment la
microzone non opaque, se superposant au moins partiellement avec l'élément optique
diffractif. Cet élément de sécurité peut présenter un motif de sécurisation, notamment
sous forme d'impression, de microperforations ou d'une métallisation ou démétallisation.
Comme indiqué ci-dessus, ce motif peut correspondre au moins partiellement au motif
d'interférences produit par l'élément optique diffractif.
[0041] L'élément optique diffractif peut être enregistré sur le film thermoplastique par
un procédé dit de rouleau à rouleau (« roll to roll »).
[0042] L'élément optique diffractif peut être visualisé sous lumière polychromatique ou
monochromatique.
[0043] L'élément optique diffractif peut être associé à un filtre optique, interférentiel,
irisé ou absorbant, placé sur le trajet de la lumière atteignant ou quittant l'élément
optique diffractif. Ce filtre peut appartenir à la structure de sécurité ou à l'article
et constituer ainsi un élément de sécurité supplémentaire en tant que tel.
Structure de sécurité
[0044] La structure de sécurité peut se présenter sous la forme d'un élément qui est intégré
dans un substrat fibreux lors de la fabrication de celui-ci ou qui est rapporté à
sa surface.
[0045] La structure de sécurité peut se présenter sous la forme de patch, de fil de sécurité,
de foil ou de film.
[0046] La structure de sécurité peut être exposée à l'environnement extérieur sur ses deux
faces opposées ou l'être sur seulement l'une d'entre elles ou être recouverte sur
ses deux faces par une ou plusieurs couches non complètement opaques, par exemple
un film de protection ou un vernis.
[0047] La structure de sécurité peut être d'une seule pièce au moment de son intégration
dans ou sur le reste de l'article, notamment du document, ou être composée de plusieurs
sous-éléments qui sont assemblés par l'intermédiaire du reste de l'article, notamment
du document, par exemple étant rapportés sur des faces différentes d'un substrat du
document. Ces sous-éléments peuvent venir en contact ou non les uns avec les autres.
Par exemple, un premier sous-élément peut porter l'élément optique diffractif et deuxième
sous-élément peut porter la microzone non opaque associée, et les deux peuvent être
séparés par au moins une couche de substrat du document ou être assemblés directement
l'un avec l'autre.
[0048] De préférence, la structure de sécurité comporte une structure adhésive protectrice
ou une structure adhésive associée à une structure protectrice disposée entre le premier
sous-élément portant l'élément optique diffractif, notamment l'élément optique diffractif
et le deuxième sous-élément portant la microzone non opaque.
[0049] On entend par « structure adhésive protectrice ou structure protectrice », une couche
ou une pluralité de couches destinée à protéger mécaniquement et/ou optiquement, l'élément
optique diffractif notamment lorsque l'élément optique diffractif est une structure
embossée.
[0050] La structure adhésive protectrice comporte, de préférence, une couche d'un mélange
d'un matériau HRI (high refractive index) et d'un matériau adhésif qui est disposé
sur l'élément optique diffractif.
[0051] En variante, le premier sous-élément comporte une couche d'un matériau HRI, de préférence
déposée par vaporisation sous vide sur l'élément optique diffractif, sur laquelle
est, de préférence, disposée une couche d'un matériau adhésif, la couche de matériau
adhésif étant, de préférence, disposée entre la couche d'un matériau HRI et le deuxième
sous-élément portant la microzone non opaque. La superposition de la couche de matériau
HRI et de la couche de matériau adhésif forme la structure adhésive protectrice. La
couche adhésive permet de protéger mécaniquement l'élément optique diffractif
[0052] Le matériau HRI permet de protéger l'élément optique diffractif d'une atténuation
ou d'une annulation de son effet optique qui pourrait résulter de la présence du matériau
adhésif.
[0053] En variante encore, la structure protectrice associée à la structure adhésive comporte
un mélange d'un matériau HRI (high refractive index) et d'un liant, qui est disposé
sur l'élément optique diffractif, la structure adhésive étant, de préférence, disposée
sur la structure protectrice, notamment entre le deuxième sous-élément portant la
microzone non opaque et la structure protectrice.
[0054] En variante encore, le premier sous-élément comporte une couche d'un matériau HRI
disposée, notamment déposée par vaporisation sous vide, sur la structure optique diffractive,
sur laquelle est disposée une couche comportant un liant, la superposition de la couche
de matériau HRI et de la couche comportant un liant formant la structure protectrice
associée à la structure adhésive. La structure adhésive est, de préférence, disposé
sur la structure protectrice, notamment entre la structure protectrice et le deuxième
sous-élément portant la microzone non opaque.
[0055] De préférence, le liant est sécurisé par exemple par la présence d'un marqueur spécifique
ou d'un composé luminescent. La couche de matériau HRI permet de protéger optiquement
l'élément optique diffractif et la couche de liant permet de protéger mécaniquement
l'élément optique diffractif.
[0056] Le matériau HRI permet de protéger l'élément optique diffractif d'une atténuation
ou d'une annulation de son effet optique qui pourrait résulter de la présence du matériau
adhésif et/ou de la couche comportant un liant.
[0057] Par « un matériau HRI », on comprend un matériau ayant un indice de réfraction élevée,
de préférence supérieur ou égal à 1,7. De préférence, la matériau HRI est choisi parmi
le sulfure de zinc (ZnS), l'oxyde de zinc (ZnO), l'oxyde de zirconium (ZrO
2), le dioxyde de titane (TiO
2), le carbone (C), l'oxyde d'indium (In
2O
3), l'oxyde d'indium-étain (ITO), le pentoxyde de tantale (Ta
2O
5), l'oxyde de cerium (CeO
2), l'oxyde d'itrium (Y
2O
3), l'oxyde d'europium (Eu
2O
3), les oxydes ferreux, le nitrure d'hafnium (HfN), le carbone d'hafnium (HfC), l'oxyde
d'hafnium (HfO
2), l'oxyde de lanthane (La
2O
3), l'oxyde de magnésium (MgO), l'oxyde de neodyme (Nd
2O3), l'oxyde de praseodyme (Pr
6O
11), l'oxyde de samarium (Sm
2O
3), le trioxyde d'antimoine (Sb
2O
3), le carbone de silicium (SiC), le nitrure de silicium (SizNu), le monoxyde de silicium
(SiO), le trioxyde de sélénium (Se
2O
3), l'oxyde d'étain (SnO
2), le trioxyde de tungstène (WO
3), leurs combinaisons et similaires.
[0058] La structure adhésive protectrice ou la structure adhésive associée à une structure
protectrice peut être introduite via une ou plusieurs microperforations du deuxième
sous-élément, notamment au moins une microperforation définissant une microzone non
opaque. La structure adhésive protectrice ou la structure adhésive associée à une
structure protectrice peut remplir partiellement, de préférence totalement, la ou
les microperforations.
[0059] En variante, l'élément optique diffractif est disposé d'un premier côté du premier
sous-élément, le deuxième côté du sous-élément ne présentant pas d'élément optique
diffractif et la structure adhésive étant disposée entre le deuxième sous-élément
et le deuxième côté du premier sous-élément. La structure adhésive n'est donc pas
en contact avec l'élément optique diffractif.
[0060] La structure de sécurité peut comporter une pluralité desdits éléments optiques diffractifs,
générant chacun un motif d'interférences dans un plan de visualisation éloigné de
l'élément optique diffractif.
[0061] Ces éléments optiques diffractifs peuvent générer des motifs d'interférences différents
ou identiques, se complétant ou non.
[0062] De préférence, la structure adhésive protectrice ou la structure protectrice est
appliquée sur tous les éléments optiques diffractifs.
[0063] La structure de sécurité peut comporter une pluralité de microzones non opaques se
superposant chacune au moins partiellement à au moins un élément optique diffractif
respectif.
[0064] De préférence, une pluralité de microzones non opaques se superpose à un même élément
optique diffractif.
[0065] La ou les microzones non opaques peuvent définir visuellement un motif qui se retrouve
au moins partiellement dans le motif d'interférences généré par au moins un élément
optique diffractif. Par exemple, plusieurs microzones non opaques sont disposées selon
un agencement qui reproduit un ou plusieurs caractères alphanumériques, et le motif
d'interférences produit une image de ces mêmes caractères alphanumériques dans le
plan de visualisation. Le motif facilite l'authentification par comparaison du motif
au motif de l'interférence. Cet agencement augmente encore la difficulté pour le contrefacteur
potentiel qui devrait reproduire le motif à la fois dans les microzones et dans le
motif d'interférence de la structure de sécurité.
[0066] La structure de sécurité peut comporter au moins un filtre absorbant ou interférentiel,
notamment un filtre coloré, se superposant au moins partiellement à la microzone non
opaque.
[0067] La structure de sécurité peut comporter au moins deux microzones non opaques formées
chacune par une microperforation d'axe formant un angle avec la normale avec la surface
de la structure de sécurité, les angles étant différents. Au moins deux éléments optiques
diffractifs peuvent se superposer chacun au moins partiellement à une microzone non
opaque respective. Cette disposition permet, en orientant différemment le faisceau
de lumière, de pouvoir visualiser l'un ou l'autre des motifs d'interférences produits
et de pouvoir créer par exemple une animation en observant alternativement les deux
motifs d'interférences.
Article, notamment document, sécurisé
[0068] L'invention a également pour objet un article, selon la revendication 13, notamment
document, sécurisé comportant une structure de sécurité selon l'invention.
[0069] Le document sécurisé peut comporter un substrat, notamment fibreux présentant au
moins une fenêtre, la fenêtre étant au moins partiellement superposée à la fois à
l'élément optique diffractif et à la microzone non opaque. La structure de sécurité
peut être rapportée sur ce substrat ou intégrée à celui-ci.
[0070] L'article sécurisé peut présenter au moins une deuxième microzone non opaque, au
moins partiellement superposée à la fois à l'élément optique diffractif et à la première
microzone non opaque. La ou chaque microzone non opaque peut être définie par absence
de matière, notamment par une microperforation. Les microperforations peuvent être
réalisées chacune dans un jet fibreux. L'observation se fait à travers les deux microzones
non opaques.
[0071] L'article sécurisé peut comporter un substrat, notamment fibreux, comportant une
microperforation définissant la microzone non opaque, et l'élément optique diffractif
peut être présent sur un élément de sécurité rapporté sur ledit substrat ou intégré
à celui-ci. Dans ce cas, la structure de sécurité est constituée de l'élément de sécurité
et du substrat.
[0072] L'article sécurisé peut comporter un élément de sécurité présentant au moins une
microzone non opaque se superposant à l'élément optique diffractif. Ce dernier peut
être formé sur un film thermoplastique, qui est assemblé, par exemple par lamination,
avec l'élément de sécurité, alors que celui-ci est déjà en place ou non sur le document.
[0073] L'article sécurisé peut être un passeport, une carte d'identité, une carte d'accès,
un permis de conduire, une carte à jouer ou à collectionner interactive, un moyen
de paiement, notamment une carte de paiement, un billet de banque, un timbre fiscal,
une vignette, un bon d'achat ou un coupon, une carte de transport, de fidélité, de
prestation ou d'abonnement, un jeton ou une plaque de casino.
[0074] L'article sécurisé présente de préférence au moins un élément de sécurité ou motif
identique ou similaire au moins partiellement au motif d'interférences.
[0075] Par « similaire », on comprend que les deux motifs peuvent être identiques à une
transformation près, notamment à une homothétie près, avoir la même forme, présenter
la même information notamment en caractères alphanumériques, la typographie pouvant
être différente. Les deux motifs comportent, par exemple, les mêmes informations écrites,
notamment sur l'état civil, la devise d'une coupure, le nom d'un lieu, une date, ou
les mêmes informations visuelles, notamment une photographie ou un dessin.
Procédé d'authentification
[0076] L'invention a encore pour objet un procédé d'authentification, selon la revendication
14, d'une structure de sécurité ou d'un article, notamment document, sécurisé selon
l'invention, comportant les étapes consistant à :
- éclairer l'élément optique diffractif avec une source de lumière,
- vérifier, notamment au travers de la microzone non opaque, la présence d'un motif
d'interférence dans un plan de visualisation éloigné de l'élément optique diffractif.
[0077] La lumière est de préférence collimatée.
[0078] De préférence, lors de l'éclairage de l'élément optique diffractif, la lumière traverse
la microzone non opaque avant de rencontrer l'élément optique diffractif et de générer
un motif d'interférence.
[0079] La source de lumière peut être polychromatique, le plan de visualisation étant virtuel
et positionné entre la source de lumière et la structure de sécurité. La lumière polychromatique
peut être une lumière blanche. Le motif d'interférences est observé au travers de
la microzone non opaque qui sert de viseur.
[0080] Le procédé peut comporter l'étape consistant à disposer au moins un filtre, par exemple
coloré ou interférentiel, entre le faisceau de lumière et la structure de sécurité,
ou entre le plan de visualisation et l'observateur.
[0081] La présence du filtre permet de sélectionner une seule longueur d'onde et de voir
plus facilement un élément caché ou difficilement visible sans le filtre, notamment
dans le cas d'un motif complexe multiton constitué d'une superposition de motifs simples
de couleurs différentes.
[0082] En variante, la source de lumière peut être monochromatique, étant notamment une
lumière cohérente et/ou collimatée, le plan de visualisation étant réel et positionné
après la structure de sécurité par rapport à la source de lumière.
[0083] La vérification de la présence d'un motif d'interférence peut se faire à l'aide d'un
appareil équipé d'une caméra, notamment d'un téléphone portable avec mise au point
disposé dans le plan de visualisation. L'utilisation d'un appareil autre que l'œil
permet d'éviter tout danger pour l'œil lié à une intensité lumineuse élevée, notamment
dans le cas de l'utilisation d'un laser.
[0084] Le procédé peut comporter l'étape consistant à comparer un motif d'interférence généré
par l'élément optique diffractif à un motif présent sur l'article, notamment définie
par un filigrane, une impression, une métallisation ou une démétallisation ou des
microperforations, ou sous une forme non directement appréhendable, par exemple enregistrée
sur une puce RFID ou sur un serveur auquel il peut être accédé grâce à un lien présent
sur le document.
[0085] Le procédé peut comporter l'étape consistant à vérifier que les données du motif
d'interférences correspondent bien à des données portées par ailleurs par le document.
[0086] Dans le cas de l'observation du motif d'interférences généré par l'élément optique
diffractif par un appareil électronique, ce dernier peut être agencé pour analyser
automatiquement l'image observée et par exemple la comparer à une information de référence,
ou la décrypter pour en extraire une information à comparer à une information de référence,
afin de vérifier l'authenticité de l'article, notamment du document.
[0087] L'appareil électronique peut être agencé pour analyser le motif d'interférence observé
et accéder à une base de données permettant de vérifier l'authenticité de l'article,
notamment du document.
[0088] L'article, notamment le document, peut être porteur d'une information qui permet
d'accéder via un serveur distant à des données de référence qui permettent de vérifier
que l'image observée provient d'un élément optique diffractif authentique.
[0089] Cette information peut être stockée dans une puce RFID présente sur le document et
lue par l'appareil utilisé pour observer le motif d'interférences, par exemple grâce
à la technologie NFC.
[0090] L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui
va suivre, d'exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l'examen du
dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 représente de façon schématique un exemple de document sécurisé selon
l'invention,
- la figure 2 est une section selon II-II de la figure 1,
- les figures 3 à 6 sont des vues analogues à la figure 2, de variantes de réalisation
de l'exemple de la figure 1,
- la figure 7 représente de façon schématique un autre exemple de document sécurisé
selon l'invention,
- la figure 8 est une section selon VIII-VIII de la figure 7,
- la figure 9 représente de façon schématique un autre exemple de document sécurisé
selon l'invention,
- la figure 10 est une section selon X-X de la figure 8,
- la figure 11 représente de façon schématique un autre exemple de document sécurisé
selon l'invention,
- la figure 12 est une section selon XII-XII de la figure 10,
- la figure 13 est une vue analogue à celle de la figure 12,
- les figures 14 à 20 représentent d'autres exemples de structures de sécurité selon
l'invention,
- les figures 21 et 22 représentent, en section, des variantes de structures de sécurité
selon l'invention,
- les figures 23 à 26 sont des vues analogues à la figure 2, de variantes de réalisation
de l'exemple de la figure 1,
- la figure 27 représente un autre élément de sécurité selon l'invention,
- les figures 28A et 28B représentent des variantes de la microzone non opaque, et
- les figures 29 et 30 illustrent, de façon schématique, la visualisation du motif d'interférences.
[0091] Sur les figures, schématiques, les proportions relatives réelles des différents éléments
constitutifs n'ont pas été nécessairement respectées, dans un souci de clarté du dessin.
Certaines couches peuvent avoir été représentées de façon monolithique dans un souci
de simplification, alors qu'elles peuvent être constituées de plusieurs sous-couches
en réalité. De plus, certaines couches peuvent être assemblées par l'utilisation de
couches adhésives disposées entre elles, qui ne sont pas toujours représentées sur
les figures. Enfin, en présence de zones opaques et non opaques juxtaposées, on n'a
représenté que schématiquement cette présence avec deux zones seulement disposées
côte-à-côte, étant entendu que dans la réalité ces différentes zones seront le plus
souvent plus de deux, avec des agencements pouvant être complexes, pour définir un
texte ou une image tramée par exemple. L'élément optique diffractif a été représenté
de façon très simple et schématique sur les figures. Les reliefs de surface éventuels
causés par un éventuel embossage ne sont notamment pas représentés, cela n'exclu en
rien leur présence éventuel.
[0092] L'article sécurisé 10 représenté aux figures 1 et 2, par exemple un document tel
qu'un billet de banque, comporte une structure de sécurité 2 selon l'invention, comportant
un élément optique diffractif 40 se superposant au moins partiellement à une microzone
non opaque 30.
[0093] L'article 10 comporte un substrat 11, notamment en papier, pourvu d'une fenêtre 15
qui donne visuellement accès à l'élément optique diffractif 40.
[0094] Dans l'exemple considéré, la microzone non opaque 30 est formée par une microperforation
d'axe X réalisée à travers un substrat 18, notamment en papier, du document 10, assemblé
avec le substrat 11.
[0095] L'élément optique diffractif est réalisé sur un film 43 en matière plastique transparente,
qui est assemblé avec un élément de sécurité 20 présentant une zone non opaque 23
superposée au moins partiellement à l'élément optique diffractif 40 et à la microperforation
30.
[0096] Le film thermoplastique 43 peut être en polyéthylène téréphtalate (PET).
[0097] L'élément optique diffractif 40 génère un motif d'interférences dans un plan de visualisation
éloigné.
[0098] L'alignement au moins partiel des différentes ouvertures et zones transparentes définit
une zone non opaque A qui va de part et d'autre du document sécurisé 1.
[0099] On va décrire en se référant aux figures 29 et 30 des exemples de procédés de visualisation
de la structure de sécurité 2 selon l'invention.
[0100] La visualisation du motif d'interférences de la structure de sécurité 2 se fait par
éclairage de la microzone non opaque 30 par une source de lumière 60, dans un plan
62 éloigné de l'élément optique diffractif 40.
[0101] La structure de sécurité 2 est, de préférence, disposée de manière à ce que son plan
soit orienté orthogonalement à la lumière incidente provenant de la source de lumière
60 et que la microzone non opaque 30 soit de préférence positionnée du côté de la
source de lumière 60.
[0102] La microzone non opaque 30 permet notamment de viser avec le faisceau incident l'élément
optique diffractif 40.
[0103] La source de lumière 60 est, de préférence, collimatée.
[0104] Comme illustré sur la figure 29, la source de lumière 60 peut être une source de
lumière monochromatique, notamment un laser. Le plan de visualisation 62 est alors
réel et est positionné en aval de la structure de sécurité 2 par rapport à la source
de lumière 60. La visualisation du motif d'interférences 66 peut se faire à l'aide
d'un appareil portable, notamment d'un téléphone portable réglé en mode photo ou vidéo
et positionné dans le plan de visualisation 62. Le motif d'interférence 66 est visualisé
au travers de la microzone non opaque 30.
[0105] Comme illustré sur la figure 30, la source de lumière 60 peut être une source polychromatique.
Le plan de visualisation 62 est alors virtuel et positionné en amont de la structure
de sécurité 2 par rapport à la source de lumière 60. La visualisation du motif d'interférence
66 se fait en observant la source de lumière 60 au travers de la microzone non opaque
30.
[0106] L'authentification de la structure de sécurité 2 peut nécessiter l'utilisation d'un
filtre 68 positionné en amont ou aval de la structure de sécurité 2. Ce filtre peut
permettre de filtrer les longueurs d'onde visibles à l'œil.
[0107] L'authentification de la structure de sécurité 2 peut se faire par comparaison du
motif d'interférences 66 généré par l'élément optique diffractif 40 avec une ou plusieurs
informations additionnelles présentes sur la structure de sécurité 2 ou l'article
10 associé par exemple à un motif de comparaison défini par un filigrane, une impression,
une métallisation ou une démétallisation ou des microperforations. La microzone non
opaque 30, étant notamment une démétallisation ou une microperforation, peut constituer,
au moins partiellement, le motif de comparaison.
[0108] L'invention n'est pas limitée à un article sécurisé en particulier, et celui-ci peut
être autre qu'un document de valeur, notamment un document d'identité ou une carte.
Les substrats 11 et 18 de l'exemple des figures 1 et 2 peuvent ainsi être non fibreux.
[0109] L'élément optique diffractif 40 peut être formé sur un film thermoplastique 43 selon
l'une des méthodes décrites précédemment. L'épaisseur e de l'élément optique diffractif
40 est, de préférence, inférieure ou égale à 50 µm, mieux inférieure ou égale à 25
µm.
[0110] L'élément optique diffractif 40 peut être, comme illustré sur la figure 2, de section
plus grande que celle de la microzone non opaque 30.
[0111] La microzone non opaque 30 a, de préférence, une section S inférieure à 1000000 µm
2, mieux inférieure ou égale à 200000 µm
2, encore mieux comprise entre 10 µm
2 et 200000 µm
2, encore mieux comprise entre 5000 µm
2 et 200000 µm
2.
[0112] La microzone non opaque 30, lorsqu'elle est réalisée sous forme de microperforation,
peut être agencée de diverses manières.
[0113] Comme illustré sur la figure 14, la microzone non opaque 30 peut avoir une section
variable, notamment se rétrécissant en direction de l'élément optique diffractif 40.
[0114] On a représenté sur la figure 15 une microzone non opaque 30 formée par une microperforation
dont l'axe X forme un angle
α non nul avec la normale à la surface de la structure de sécurité 2. L'angle
α peut être compris entre -45° et 45°.
[0115] Comme illustré sur la figure 16, la structure de sécurité 2 peut comporter au moins
deux microzones non opaques 30
1 et 30
2 débouchant sur la même surface S
12, chaque microzone non opaque 30
1 et 30
2 pouvant se superposer à un élément optique diffractif 40
1 ou 40
2 respectif. Cette configuration permet, en faisant varier l'angle de visualisation,
de choisir l'élément optique diffractif que l'on souhaite visualiser. Une animation
peut le cas échéant s'observer en alternant la visualisation des deux motifs d'interférences.
[0116] La microzone non opaque 30 peut être réalisée autrement que sous forme d'une microperforation
à travers une couche opaque.
[0117] Comme illustré sur la figure 17, la microzone non opaque 30 peut être remplie d'un
matériau non opaque transparent, incolore ou non.
[0118] Comme illustré sur la figure 18, la microzone non opaque 30 peut être délimitée par
une impression 35. La couche 38 sur laquelle est réalisée l'impression peut être un
film transparent qui porte, sur la face opposée à l'impression, l'élément optique
diffractif 40.
[0119] En variante, la microzone non opaque 30 peut être formée par une démétallisation
d'une couche métallique 37, comme illustré sur la figure 19.
[0120] La structure de sécurité 2 peut comporter un filtre optique placé sur le trajet de
la lumière gagnant ou quittant l'élément optique diffractif.
[0121] On a représenté sur la figure 20 une structure de sécurité 2 comportant un filtre
optique 80, absorbant ou interférentiel, notamment coloré, se superposant à la microzone
non opaque 30.
[0122] Le filtre 80 peut être positionné en amont ou en aval de l'élément optique diffractif
40. Le filtre 80 permet de sélectionner une ou plusieurs longueurs d'onde de la lumière
lors de la visualisation du motif d'interférences. Le filtre permet d'obtenir une
personnalisation du motif d'interférence en permettant le choix de la couleur de visualisation.
[0123] Comme illustré sur la figure 21, la structure de sécurité 2 peut comporter une pluralité
d'éléments optiques diffractifs 40
1, ..., 40
i et des microzones non opaques respectives 30
1,..., 30
i d'axes respectifs X
1,..., X
i, chaque microzone non opaque 30
1 ; ... ; 30
i se superposant à un élément optique diffractif 40
1 ; ... ; 40
i correspondant.
[0124] La structure de sécurité 2 peut comporter un élément de sécurité 20 comportant une
ou plusieurs zones non opaques 23, chaque zone non opaque se superposant au moins
partiellement avec au moins un élément optique diffractif 40
1, ..., 40
i. Une zone non opaque 23 peut se superposer avec au moins deux éléments optiques diffractifs
40
1, ..., 40
i.
[0125] Dans la variante représentée à la figure 23, la structure de sécurité 2 comporte
une pluralité de filtres colorés 60
1,..., 60
i, notamment de couleurs différentes, se superposant chacun à au moins un élément optique
diffractif respectif 40
1, ..., 40
i.
[0126] On voit sur la figure 2 notamment que la structure de sécurité 2 peut comporter un
élément de sécurité 20 qui se superpose au moins partiellement à l'élément optique
diffractif 40 et à la microzone non opaque 30. Plus particulièrement, comme illustré,
cet élément de sécurité 20 peut être visible à travers la fenêtre 15 et s'interposer
entre le substrat 11 et le film 43 porteur de l'élément optique diffractif 40.
[0127] L'élément de sécurité 20 est, de préférence, au moins partiellement opaque, étant
par exemple métallisé.
[0128] La zone non opaque 23 peut être formée par démétallisation ou perforation.
[0129] L'élément 20 peut apporter une sécurité visible à travers la fenêtre 15, par exemple
sous la forme d'un motif 50 situé hors de la zone non opaque 23, ce motif 50 étant
par exemple formé par impression ou démétallisation, comme illustré à la figure 1.
[0130] Le motif 50 est par exemple constitué de caractères alphanumériques, comme illustré
sur la figure 1. Il peut s'agir d'un texte renseignant sur le nom de la banque, du
pays et/ou sur la valeur de la coupure.
[0131] Le motif 50 peut être réalisé conformément à l'enseignement de la demande WO 2006/066927,
sous forme de points de trame restituant une image en lumière transmise, une des démétallisations
ou perforations du motif 50 pouvant constituer la microzone non opaque 30.
[0132] Le motif 50 se retrouve, de préférence, en partie ou totalement dans le motif d'interférence
66 généré par l'élément optique diffractif 40. Par exemple, sur la figure 1, le motif
50 représentant la valeur de la coupure se retrouve dans le motif d'interférence qui
représente également la valeur de la coupure, la typographie pouvant être identique
ou différente.
[0133] D'une façon générale, dans le cas d'un élément de sécurité 20 comportant une couche
métallisée, en tant que métaux utilisables, on peut citer l'aluminium, le cuivre,
l'or, le fer, l'argent, le chrome, le nickel, le zinc, le cadmium, le bismuth et leurs
alliages et oxydes.
[0134] L'élément de sécurité 20 peut se présenter sous la forme d'un patch, d'un fil ou
d'un foil de sécurité.
[0135] Dans le cas ou l'élément de sécurité 20 est un fil de sécurité, sa largeur peut être
relativement faible, de préférence inférieure ou égale à 10 mm.
[0136] La fenêtre 15 peut être réalisée par découpe et avoir un contour de toute forme,
par exemple circulaire, elliptique ou polygonal, comme illustré sur la figure 1, notamment
en forme de polygone régulier ou non.
[0137] La fenêtre 15 peut être unique sur le document ou ce dernier peut en comporter plusieurs.
Dans ce cas, les fenêtres 15 peuvent être disposées sur une même face du document
ou sur des faces opposées.
[0138] La fenêtre 15 peut être formée en modifiant par exemple l'accumulation des fibres
sur la toile de formation et la microzone non opaque 30 peut être formée notamment
à l'aide de micro-aiguilles ou par jet d'eau, de préférence par ablation laser. Les
jets 11, 18 sont par exemple des jets fibreux assemblés en phase humide.
[0139] Les deux jets 11, 18 présentent chacun une épaisseur / comprise par exemple entre
10 et 1000 µm, mieux entre 50 et 700 µm.
[0140] Les deux jets 11, 18 peuvent comporter des fibres naturelles et/ou synthétiques.
[0141] Les substrats 11 et 18 peuvent encore être non fibreux.
[0142] Plus généralement, le document 10 peut présenter une structure multicouche comportant
au moins une couche fibreuse et une couche de matière thermoplastique.
[0143] De préférence, l'élément optique diffractif 40 est laminé avec l'élément de sécurité
20 avant d'être incorporé dans le document sécurisé 1.
[0144] En variante, l'élément optique diffractif 40 est fixé à l'élément de sécurité 20
par collage, à chaud ou à froid. L'adhésif utilisé est par exemple un adhésif transparent
de type adhésif polymère tel que NOLAX.
[0145] L'ensemble composé de l'élément de sécurité 20 et de l'élément optique diffractif
40 peut être incorporé entre les deux jets 11, 18, l'élément de sécurité 20 se positionnant
du côté de la fenêtre 15, comme illustré sur la figure 2.
[0146] D'une façon générale, l'article 10 peut comporter divers éléments de sécurité annexes,
de premier niveau, deuxième ou troisième niveau. Parmi les éléments de sécurité supplémentaires,
certains sont détectables à l'œil, en lumière du jour ou en lumière artificielle,
sans utilisation d'un appareil particulier. Ces éléments de sécurité comportent par
exemple des fibres ou planchettes colorées, des fils imprimés ou métallisés totalement
ou partiellement. Ces éléments de sécurité sont dits de premier niveau.
[0147] D'autre type d'éléments de sécurité supplémentaires sont détectables seulement à
l'aide d'un appareil relativement simple, tel qu'une lampe émettant dans l'ultraviolet
(UV) ou l'infrarouge (IR). Ces éléments de sécurité comportent par exemple des fibres,
des planchettes, des bandes, des fils ou des particules. Ces éléments de sécurité
peuvent être visibles à l'œil nu ou non, étant par exemple luminescents sous un éclairage
d'une lampe de Wood émettant dans une longueur d'onde de 365 nm. Ces éléments de sécurité
sont dits de deuxième niveau.
[0148] D'autres types d'éléments de sécurité supplémentaires nécessitent pour leur détection
un appareil de détection plus sophistiqué. Ces éléments de sécurité sont par exemple
capables de générer un signal spécifique lorsqu'ils sont soumis, de manière simultanée
ou non, à une ou plusieurs sources d'excitation extérieure. La détection automatique
du signal permet d'authentifier, le cas échéant, le document. Ces éléments de sécurité
comportent par exemple des traceurs se présentant sous la forme de matières actives,
de particules ou de fibres, capables de générer un signal spécifique lorsque ces traceurs
sont soumis à une excitation optronique, électrique, magnétique ou électromagnétique.
Ces éléments de sécurité sont dits de troisième niveau.
[0149] Au moins l'un de ces éléments de sécurité peut définir une information se retrouvant
dans le motif d'interférences généré par l'élément optique diffractif 40.
[0150] L'élément optique diffractif 40 et la couche 18 définissant la microzone non opaque
30 peuvent être au contact l'un de l'autre, comme c'est le cas notamment dans l'exemple
de la figure 2.
[0151] En variante, l'élément optique diffractif 40 et la couche 18 définissant la microzone
non opaque 30 peuvent être séparés par une ou plusieurs couches intermédiaires.
[0152] Par exemple, comme illustré sur la figure 3, le film 43 portant l'élément optique
diffractif 40 peut se positionner de façon adjacente au substrat 11 comportant la
fenêtre 15, et l'élément de sécurité 20 peut s'interposer entre le film 43 et la microzone
non opaque 30.
[0153] De préférence et comme illustré sur la figure 23, l'élément optique diffractif 40,
notamment le côté du film 43 portant ce dernier, et la couche 18 sont séparés par
une structure adhésive protectrice 45 comportant préférentiellement une couche d'un
mélange d'un matériau adhésif et d'un matériau HRI. La structure adhésive protectrice
45 permet de solidariser le film 43 portant l'élément optique diffractif 40 et la
couche 18. La présence du matériau HRI permet d'empêcher l'atténuation ou l'annulation
des effets optiques de l'élément optique diffractif qui pourrait être causé par la
superposition de du matériau adhésif avec l'élément optique diffractif 40.
[0154] L'élément optique diffractif 40 peut, en variante, porter une couche d'un matériau
HRI 47, notamment déposée sur l'élément optique diffractif 40 par vaporisation sous
vide, portant elle-même une couche d'un matériau adhésif. Dans ce cas, la couche 47
permet de protéger l'élément optique diffractif 40 contre une atténuation ou une annulation
de son effet optique dû à la présence de la structure adhésive. La protection mécanique
de ce dernier est obtenue par la couche de matériau adhésif 46.
[0155] En variante, comme illustré sur la figure 24, l'élément optique diffractif 40, notamment
le côté du film 43 portant ce dernier, et la couche 18 sont séparés par une structure
adhésive 46 comportant un matériau adhésif et une structure protectrice 47 comportant
un matériau HRI, la structure protectrice 47 étant appliquée sur l'élément optique
diffractif 40, notamment sur le côté du film 43 portant l'élément optique diffractif
40 et la structure adhésive 46 étant disposée entre la structure protectrice 47 et
la couche 18.
[0156] La structure protectrice 47 peut comporter un liant, de préférence sécurisé.
[0157] Dans la variante illustrée sur la figure 25, le film 43 et la couche 18 sont séparés
par une structure adhésive 46, cette dernière étant située du côté du film 43 ne présentant
pas l'élément optique diffractif 40. Une structure protectrice 47 comportant un matériau
HRI peut être présente sur l'élément optique diffractif 40, et notamment recouvrir
en totalité ce dernier. Cette structure protectrice 47 permet notamment de protéger
mécaniquement l'élément optique diffractif 40 lors de l'assemblage de la structure
de sécurité 2 avec l'article 10 tout en conservant les propriétés optiques.
[0158] Dans la variante illustrée sur la figure 26, le film 43 et la couche 18 sont séparés
par une structure protectrice 47 comportant une couche d'un matériau HRI 47a, une
couche d'un liant 47b et une structure adhésive 46 comportant un matériau adhésif.
La couche de matériau HRI 47a recouvre, de préférence, au moins partiellement l'élément
optique diffractif 40 et la couche de liant 47b recouvre, de préférence, la couche
de matériau HRI 47a.
[0159] De préférence, le liant est sécurisé, notamment par une ou plusieurs substances luminescentes
ou absorbantes sous excitation UV, visible et/ou IR. De préférence, les substances
luminescentes ou absorbantes ne sont pas diffusantes et la couche de liant 47b est
transparente. Les substances luminescentes ou absorbantes sont, de préférence, des
particules de tailles nanométriques.
[0160] De préférence, les couches 47a, 47b et 46 sont transparentes pour ne pas perturber
l'effet optique généré par l'élément optique diffractif.
[0161] Le dépôt de la structure protectrice 47 peut se faire par impression sur l'élément
optique diffractif 40 comme expliqué dans la demande de brevet
FR 2961319, c'est-à-dire que les creux de l'élément optique diffractif 40 sont comblés avec
le matériau HRI
[0162] La structure protectrice 47 ou la structure adhésive protectrice 45 peuvent comporter
des nanoparticules d'oxydes de métal, tel que TiO2, ayant notamment un diamètre compris
entre 1 et 100 nm, mieux entre 5 et 25 nm et/ou un vernis transparent et/ou un liant
organique réticulable et/ou un dispersant pigmentaire.
[0163] L'épaisseur de la structure adhésive protectrice 45 est, de préférence, comprise
entre 1 et 10 microns, mieux entre 2 et 5 microns.
[0164] De préférence, la structure adhésive 46 ou la structure adhésive protectrice 45 est
introduite par les microperforations entre l'élément optique diffractif 40, et/ou
le film 43 le portant, et la couche 18. De préférence, comme illustré sur les figures
23 et 24, les couches 46 ou 45 sont introduites de sorte à remplir les microperforations
pour les protéger contre l'environnement extérieur, notamment les salissures, comme
expliqué dans la demande
DE 10 2011 004935.
[0165] Comme illustré sur la figure 4, l'élément de sécurité 20 peut se positionner dans
la fenêtre 15, le film 43 s'étendant toujours entre les deux jets 11 et 18.
[0166] L'élément optique diffractif 40 peut être réalisé dans un film 43 qui s'étend continûment
autour de l'élément optique diffractif 40. En variante, le film 43 qui a servi à réaliser
l'élément optique diffractif 40 ne s'étend pas au-delà de celui-ci, comme illustré
à la figure 5.
[0167] Comme illustré sur la figure 6, le film 43 peut se positionner dans la fenêtre 15.
Il peut en être de même de l'élément de sécurité 20, lorsque présent.
[0168] Comme illustré sur les figures 7 et 8, la structure de sécurité 2 peut comporter
un élément optique diffractif 40 et un élément de sécurité 20 présentant une microzone
non opaque 30 se superposant au moins partiellement à l'élément optique diffractif
40.
[0169] Le premier jet 11 peut présenter une fenêtre 15 et le deuxième jet 18 peut présenter
une zone non opaque 32. La fenêtre 15 et la zone non opaque 32 peuvent avoir ou non
les mêmes forme et taille et se superposent au moins partiellement avec l'élément
optique diffractif 40 et la microzone non opaque 30 de manière à former une zone A
transparente traversante sur le document sécurisé 1. La structure de sécurité 2 peut
avoir sensiblement la même forme que la fenêtre 15 et se positionner dans cette dernière.
[0170] Le document sécurisé 1, représenté à la figure 9, comporte deux substrats 11, 18
constitués par des premier et deuxième jets 11, 18 munis chacun d'une microperforation
30, 16, réalisée de préférence par ablation laser, et reçoivent entre eux un élément
optique diffractif 40. L'élément optique diffractif 40 et les deux microperforations
30, 16 se superposent.
[0171] Le document sécurisé 1, représenté à la figure 11, comporte un premier substrat 11
formant le premier jet, muni d'une fenêtre 15, et un deuxième substrat 18 formant
le deuxième jet, muni d'une microzone non opaque 30. La fenêtre 15 et la microperforation
30 se superposent de manière à former dans le document sécurisé une zone A transparente
qui va de par et d'autre du document sécurisé 1 dans laquelle se positionne l'élément
optique diffractif 40.
[0172] Comme illustré sur la figure 12, en particulier lorsque l'élément optique diffractif
40 est porté par un film thermoplastique 43, l'élément optique diffractif 40 peut
se positionner entre les deux jets 11, 18, le film 43 étant directement au contact
de ceux-ci.
[0173] Comme illustré sur la figure 13, l'élément de sécurité optique 40 peut se positionner
entre un substrat 18 et un élément de sécurité 20, le substrat comportant la microzone
non opaque 30.
[0174] Comme illustré sur la figure 27, l'élément de sécurité 20 peut comporter un motif
50, ici les lettres AW, réalisé par une pluralité de microperforations 19, l'une de
ces microperforations pouvant constituer la microzone non opaque 30, par exemple la
pointe du A. Le motif AW peut être reproduit sur le motif d'interférences généré par
l'élément optique diffractif 40.
[0175] La microzone non opaque 40 peut être de diverses formes, notamment circulaire, comme
illustré sur la figure 1, ou tout autre, par exemple triangulaire comme illustré sur
la figure 28A, ou en forme de croissant, comme illustré sur la figure 28B.
[0176] L'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés.
[0177] Les particularités des exemples illustrés peuvent se combiner au sein de variantes
non illustrées.
[0178] L'expression « comportant un » est synonyme de « comportant au moins un », sauf lorsque
le contraire est spécifié.
1. Sicherheitsstruktur (2), die Folgendes umfasst:
- mindestens einen nicht opaken Mikrobereich (30),
- mindestens ein diffraktives optisches Element (40) numerischen Typs, das in einer
von dem diffraktiven optischen Element (40) entfernten Betrachtungsebene (62) mindestens
ein Interferenzmuster (66) erzeugt und das den nicht opaken Mikrobereich (30) mindestens
teilweise überlagert, dadurch gekennzeichnet, dass der nicht opake Mikrobereich (30) einen Querschnitt kleiner als oder gleich 1000000
µm2 aufweist.
2. Struktur nach Anspruch 1, wobei der nicht opake Mikrobereich (30) durch fehlende Materie
innerhalb einer Schicht (18; 20) eines im Wesentlichen opaken Materials definiert
ist.
3. Struktur nach Anspruch 1 oder 2, wobei der nicht opake Mikrobereich (30) durch eine
Mikroperforation oder durch eine Demetallisierung definiert ist und/oder durch einen
Aufdruck einer opaken Tinte abgegrenzt wird.
4. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei der nicht opake Mikrobereich
(30) einen Querschnitt kleiner als oder gleich 200000 µm2, vorzugsweise zwischen 10 µm2 und 200000 µm2, vorzugsweise zwischen 5000 µm2 und 200000 µm2 aufweist.
5. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei sich das durch das diffraktive
optische Element (40) erzeugte Interferenzmuster (66) mindestens teilweise, vorzugsweise
vollständig, auf der Sicherheitsstruktur (2) oder auf dem Gegenstand (10), der diese
einschließt, wiederfindet, insbesondere in Form eines Aufdrucks, eines Filigrans,
eines Musters, das durch Mikroperforationen, von denen eine insbesondere den nicht
opaken Mikrobereich (30) definiert, oder eine Metallisierung oder Demetallisierung
erzeugt wird.
6. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei der nicht opake Mikrobereich
(30) ein Muster bildet, das sich auf mindestens einem Teil des Interferenzmusters
(66) wiederfindet und das vorzugsweise mit diesem identisch oder diesem ähnlich ist.
7. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche, die eine schützende Klebestruktur
(45) umfasst, die zwischen dem diffraktiven optischen Element (40) und einem Unterelement,
das den nicht opaken Mikrobereich (30) trägt, angeordnet ist, wobei die schützende
Klebestruktur (45) insbesondere eine Mischung aus einem Klebematerial und einem HRI-Material
umfasst oder insbesondere vorzugsweise durch eine Schicht aus einem HRI-Material,
die vorzugsweise durch Vakuumaufdampfung auf dem diffraktiven optischen Element abgeschieden
ist, und eine Schicht aus einem Klebematerial gebildet ist.
8. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche 7, wobei die schützende Klebestruktur
(45) mindestens eine Mikroperforation mindestens teilweise, vorzugsweise vollständig,
ausfüllt.
9. Struktur nach einem der Ansprüche 1 bis 6, die eine mit einer schützenden Struktur
(47) assoziierte Klebestruktur (46) umfasst, die zwischen dem diffraktiven optischen
Element (40) und einem Unterelement, das den nicht opaken Mikrobereich (30) trägt,
angeordnet ist, wobei die schützende Struktur (47) insbesondere eine Mischung aus
einem HRI-Material und einem Bindemittel umfasst und auf das diffraktive optische
Element (40) aufgebracht ist, wobei die Klebestruktur (46) insbesondere zwischen einem
Unterelement, das den nicht opaken Mikrobereich (30) trägt, und der schützenden Struktur
(47) angeordnet ist, wobei die schützende Struktur (47) vorzugsweise durch das Überlagern
einer Schicht aus einem HRI-Material (47a) und einer Schicht, die ein Bindemittel
(47b) umfasst, gebildet ist, wobei die Schicht, die ein Bindemittel (47b) umfasst,
auf der Schicht aus HRI-Material (47a) angeordnet ist, wobei die Klebestruktur insbesondere
mindestens eine Mikroperforation mindestens teilweise, vorzugsweise vollständig, ausfüllt.
10. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei das diffraktive optische Element
(40) auf einem thermoplastischen Film (43), der vorzugsweise transparent ist, gebildet
ist, der eine Dicke kleiner als oder gleich 50 µm aufweist, wobei der thermoplastische
Film (43) insbesondere mit einer mindestens teilweise opaken Schicht (20) laminiert
ist, die den nicht opaken Mikrobereich (30) definiert, wobei der thermoplastische
Film (43) vorzugsweise mit einem Sicherheitselement (20), insbesondere einem Sicherheitsfaden
oder einer Sicherheitsfolie, das mindestens einen transparenten Bereich (23) aufweist,
der das diffraktive optische Element (40) mindestens teilweise überlagert, und einem
Sicherheitselement, insbesondere in Form eines Aufdrucks, eines Filigrans, eines durch
Mikroperforationen oder eine Metallisierung oder Demetallisierung erzeugten Musters,
laminiert ist.
11. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche, die eine Vielzahl der diffraktiven
optischen Elemente (40) und eine Vielzahl von nicht opaken Mikrobereichen (30), die
insbesondere jeweils mindestens ein jeweiliges diffraktives optisches Element (40)
mindestens teilweise überlagern, umfasst.
12. Struktur nach einem der vorhergehenden Ansprüche, die mindestens ein optisches Filter
(80), insbesondere ein Farbfilter, umfasst, das den nicht opaken Mikrobereich (30)
mindestens teilweise überlagert.
13. Gesicherter Gegenstand (10), der eine Sicherheitsstruktur (2) nach einem der Ansprüche
1 bis 26 umfasst, wobei der Gegenstand vorzugsweise Folgendes umfasst:
- ein Substrat (11), insbesondere ein faseriges, das mindestens ein Fenster (15) aufweist,
wobei dieses Fenster (15) sowohl das diffraktive optische Element (40) als auch den
ersten nicht opaken Mikrobereich (30) mindestens teilweise überlagert, oder
- ein Substrat (11), das mindestens einen zweiten nicht opaken Mikrobereich (16) aufweist,
wobei der zweite nicht opake Mikrobereich (16) sowohl das diffraktive optische Element
(40) als auch den nicht opaken Mikrobereich (30) mindestens teilweise überlagert.
14. Verfahren zur Authentifizierung einer Sicherheitsstruktur nach einem der Ansprüche
1 bis 12, das die Schritte umfasst, die aus Folgendem bestehen:
- Beleuchten des diffraktiven optischen Elements mit einer Lichtquelle (60),
- Überprüfen, insbesondere durch den nicht opaken Mikrobereich, des Vorhandenseins
eines Interferenzmusters (66) in einer von dem diffraktiven optischen Element (40)
entfernten Betrachtungsebene (62), beispielsweise mit Hilfe eines Apparats, der mit
einer Kamera ausgerüstet ist, insbesondere eines Mobiltelefons.
1. A security structure (2) comprising:
- at least one non-opaque micro-region (30),
- at least one diffractive optical element (40) of the digital type generating at
least one interference pattern (66) in an image-forming plane (62) at a distance from
the diffractive optical element (40), superposed, at least partially, onto the non-opaque
micro-region (30), characterized in that the non-opaque micro-region (30) has a cross section that is less than or equal to
1000000 µm2.
2. The structure as claimed in claim 1, the non-opaque micro-region (30) being defined
by the absence of material within a layer (18 ; 20) of a substantially opaque material.
3. The structure as claimed in either of claims 1 and 2, the non-opaque micro-region
(30) being defined by a micro-perforation or a de-metallization, and/orbeing bounded
by printing with an opaque ink.
4. The structure as claimed in any one of the preceding claims, the non-opaque micro-region
(30) having a cross section less than or equal to 200000 µm2, or better in the range between 10 µm2 and 200000 µm2, or even better in the range between 5000 µm2 and 200000 µm2.
5. The structure as claimed in any one of the preceding claims, the interference pattern
(66) generated by the diffractive optical element (40) being found, at least in part,
or better in its entirety, on the security structure (2), or on the article (10) incorporating
it, notably in the form of a printed feature, of a watermark, of a pattern generated
by micro-perforations, one of which defines notably said non-opaque micro-region (30),
or a metallization or de-metallization.
6. The structure as claimed in any one of the preceding claims, the non-opaque micro-region
(30) forming a pattern being found on at least a part of the interference pattern
(66), preferably identical or similar to the latter.
7. The structure as claimed in any one of the preceding claims, comprising a protective
adhesive structure (45), disposed between the diffractive optical element (40) and
a sub-element carrying the non-opaque micro-region (30), the protective adhesive structure
(45) comprising notably a mixture of an adhesive material and of an HRI material,
or the protective adhesive structure (45) being formed notably of a layer of an HRI
material, preferably deposited by vacuum evaporation on the diffractive optical element,
and of a layer of an adhesive material.
8. The structure as claimed in claim 7, the protective adhesive structure (45) filling,
at least partially, or better completely, at least one micro-perforation.
9. The structure as claimed in any one of claims 1 to 6, comprising an adhesive structure
(46) associated with a protective structure (47), disposed between the diffractive
optical element (40) and a sub-element carrying the non-opaque micro-region (30),
the protective structure (47) comprising preferably a mixture of an HRI material and
of a binder and being applied to the diffractive optical element (40), or the adhesive
structure (46) being notably disposed between a sub-element carrying the non-opaque
micro-region (30) and the protective structure (47), or the protective structure (47)
being preferably formed from the superposition of a layer of an HRI material (47a)
and of a layer comprising a binder (47b), the layer comprising a binder (47b) being
disposed on the layer of HRI material (47a), the adhesive structure filling preferably,
at least partially, or better completely, at least one micro-perforation.
10. The structure as claimed in any one of the preceding claims, the diffractive optical
element (40) being formed on a thermoplastic film (43), preferably transparent, having
a thickness less than or equal to 50 µm, the thermoplastic film (43) being preferably
laminated with a layer (20) at least partially opaque defining said non-opaque micro-region
(30), the thermoplastic film (43) being preferably laminated with a security element
(20), notably a security thread or foil, having at least one transparent region (23)
being superposed, at least partially, with the diffractive optical element (40) and
a security element notably in the form of a printed feature, of a watermark, of a
pattern generated by micro-perforations or a metallization or de-metallization.
11. The structure as claimed in any one of the preceding claims, comprising a plurality
of said diffractive optical elements (40) and a plurality of non-opaque micro-regions
(30), each notably being superposed, at least partially, onto at least one respective
diffractive optical element (40).
12. The structure as claimed in any one of the preceding claims, comprising at least one
optical filter (80), notably a colored filter, being superposed, at least partially,
with the non-opaque micro-region (30).
13. A secure article (10) comprising a security structure (2) as claimed in any one of
claims 1 to 12, the article comprising
- a substrate (11), notably fibrous, having at least one window (15), this window
(15) being, at least partially, superposed both onto the diffractive optical element
(40) and onto the first non-opaque micro-region (30) or
- a substrate (11) having at least a second non-opaque micro-region (16), the second
non-opaque micro-region (16) being, at least partially, superposed both onto the diffractive
optical element (40) and onto the non-opaque micro-region (30).
14. A method of authentication of a security structure as claimed in any one of claims
1 to 12, comprising the steps consisting in:
- illuminating the diffractive optical element with a light source (60),
- verifying, notably through the non-opaque micro-region, the presence of an interference
pattern (66) in an image-forming plane (62) at a distance from the diffractive optical
element (40), for example by means of a device equipped with a camera, notably a mobile
telephone.