[0001] La présente invention se rapporte à un nez de lance de soufflage, destinée au brassage
de bains, comprenant
- un tube central d'alimentation en gaz de brassage, fermé à une extrémité tournée vers
le bain par une première paroi frontale pourvue d'au moins deux ouvertures,
- un tube interne formant avec le tube central une première cavité annulaire pour le
passage d'un liquide de refroidissement et terminé à une extrémité tournée vers le
bain par une deuxième paroi frontale, appelée séparateur, présentant une ouverture
centrale et un orifice de passage par ouverture prévue dans ladite première paroi
frontale,
- un tube externe formant avec le tube interne une deuxième cavité annulaire pour le
passage du liquide de refroidissement et fermé à une extrémité tournée vers le bain
par une troisième paroi frontale présentant un orifice de sortie par ouverture prévue
dans ladite première paroi frontale et présentant une surface interne comprenant une
zone centrale,
- un espace d'échange thermique qui est situé entre, d'une part, ladite deuxième paroi
frontale et ladite surface interne de la troisième paroi frontale et d'autre part,
ladite ouverture centrale et ladite deuxième cavité annulaire, et dans lequel s'écoule
le liquide de refroidissement, et
- un conduit de sortie pour le gaz de brassage, appelé injcteur, partant de chaque ouverture
dans ladite première paroi frontale et allant jusqu'audit orifice de sortie correspondant
en passant par ledit orifice de passage correspondant d'une manière étanche au liquide
de refroidissement,
- un pilier comprenant une première extrémité située à l'opposé du bain et une deuxième
extrémité tournée vers le bain reliée à la zone centrale de la surface interne de
la troisième paroi frontale.
[0002] Le nez de lance de soufflage tel que décrit dans la présente invention est utilisé,
entre autres, dans les convertisseurs à oxygène pour la fabrication de l'acier (BOF,
Basic Oxygen Furnace). Les convertisseurs permettent d'obtenir de l'acier en injectant
du gaz, contenant préférentiellement de l'oxygène, dans un bain de fonte liquide afin
de brûler le carbone contenu dans celle-ci. Le principe de base dans le domaine du
soufflage d'oxygène dans les convertisseurs (par exemple dans les convertisseurs LD
(pour Linz-Donawitz)) est de propulser 3 à 6 jets d'oxygène disposés en couronne sur
un bain de fonte liquide. La lance qui permet la formation de ces jets d'oxygène est
alors placée à une distance de 1 à 5 m au-dessus d'un bain de fonte en fusion dont
la température peut atteindre 1700 °C.
[0003] La température du nez de la lance peut alors croître rapidement jusqu'à 400 °C et
devoir rester dans cet environnement durant environ 20 minutes. Le nez est alors retiré
et revient à la température ambiante, c'est-à-dire 20 °C. Ces contraintes endommagent
les nez de lance utilisés pour les bains de convertisseurs d'aciérie et typiquement,
la durée de vie de ceux-ci est réduite suite aux importantes sollicitations auxquelles
ils sont soumis, pendant un nombre significatif d'utilisations successives. La fréquence
de remplacement du nez est dès lors augmentée et il est nécessaire d'interrompre fréquemment
le processus de production pour cause de maintenance ou de remplacement du nez.
[0004] Pour améliorer le refroidissement des nez de lance, des espaces d'échange thermique
ont été développés afin qu'un liquide de refroidissement puisse circuler le long de
la paroi interne tournée vers le bain du nez de lance. Lorsqu'un liquide de refroidissement,
généralement de l'eau, circule le long de la surface interne de la paroi frontale,
les calories du métal formant cette paroi sont transférées au liquide de refroidissement.
De cette manière, la température du nez de lance est uniformisée sur l'entièreté du
nez, et non plus particulière élevée uniquement au niveau des parois exposées au bain.
[0005] Une mauvaise circulation du liquide de refroidissement peut également engendrer une
élévation locale de la température du liquide de refroidissement. En conséquence,
localement le liquide peut passer en phase vapeur sous la contrainte thermique. Il
en résulte la formation de cavités remplies de gaz piégées au sein du liquide de refroidissement.
Cette formation de cavités gazeuses dans un liquide est connue sous le nom de phénomène
de cavitation. Ces phénomènes de cavitation provoquent alors une diminution de l'efficacité
du refroidissement de la paroi frontale étant donné que l'échange thermique entre
une phase gazeuse et une phase solide est beaucoup moins bon qu'entre une phase liquide
et une phase solide. Si le refroidissement n'est pas uniforme sur toute la paroi exposée
aux variations thermiques, des tensions mécaniques apparaissent entre les différentes
zones de cette paroi. Cette répartition inhomogène de la température engendre, en
conséquence, une diminution de la longévité du nez de lance. En effet, ce dernier
présente, après quelques cycles de fonctionnement, des dérèglements qui limitent considérablement
sa durée de vie.
[0006] C'est pourquoi, les documents
US4432534 et
WO9623082 présentent, par exemple, des nez de lance conçus pour permettre l'écoulement d'un
liquide de refroidissement à grande vitesse le long de la surface interne de la paroi
frontale, cette même paroi frontale présente une légère dépression centrale afin d'optimiser
cet écoulement.
[0007] Le document
EP0340207 prévoit quant à lui une dépression importante dans la zone centrale du nez de lance
sur laquelle sont dirigés des jets secondaires de liquide de refroidissement provoquant
un tourbillonnement dans l'écoulement du liquide.
[0008] Le document
WO0222892 tente d'améliorer davantage l'écoulement du liquide de refroidissement dans l'espace
d'échange thermique du nez de lance en développant une dépression centrale dans la
face tournée vers le bain ayant un rapport bien déterminé entre hauteur et base de
cette dépression. Ce rapport permet à l'espace d'échange thermique d'avoir une section
pour le passage du liquide de refroidissement sensiblement constante de manière à
obtenir une vitesse de passage du liquide de refroidissement à travers cet espace
qui soit approximativement constante.
[0009] Le document
DE102006010287 décrit un nez de lance de soufflage utilisé pour la production d'acier qui contient
un pilier central reliant le tube d'alimentation en gaz à la paroi frontale exposée
au bain et un système de refroidissement comprenant un élément permettant de diviser
le liquide de refroidissement. En effet, deux flux parallèles sont obtenus entre la
première et la deuxième parois de ce nez de lance avant de se recombiner dans l'espace
d'échange thermique. Le document
US2012/211929 A1 divulgue un autre exemple de l'art antérieur connu d'un nez de lance de soufflage.
[0010] Bien que les documents décrits ci-dessus contribuent à l'amélioration de la technique
de refroidissement des nez, malheureusement, ils ne présentent toujours pas une durée
de vie suffisante et n'assurent pas un rendement de réaction dans le bain qui soit
stable tout au long de cette durée de vie.
[0011] Lorsque le refroidissement des nez de lance n'est pas efficace, outre l'apparition
des tensions mécaniques, il a également été constaté qu'un phénomène d'érosion de
la paroi frontale apparait en périphérie des orifices de sortie des conduits pour
le gaz de brassage.
[0012] Dans la suite de la description, l'expression « conduit de sortie de gaz de brassage
» sera, pour des raisons de simplicité, exprimé parfois seulement par le terme injecteur.
[0013] Le diamètre des orifices de sortie des injecteurs tend à augmenter suite à l'érosion
des bords de ceux-ci. Cette augmentation de diamètre déforme les jets d'oxygène, ce
qui provoque, en plus de la destruction du nez de lance, une dispersion de ces jets
et en conséquence une diminution de l'efficacité de ceux-ci. La réaction d'oxydation
du carbone est, en effet, favorisée par la profondeur de pénétration des jets dans
le bain et par le brassage de celui-ci. Les nez de lance étant placés à une distance
de 1 à 5 m au-dessus du bain de fonte, afin d'être efficaces, les jets doivent présenter
un profil cohérent sur une distance la plus longue possible. Le rendement de réaction
est alors diminué lorsque ces jets sont dispersés car ils pénètrent moins profondément
dans le bain de fonte. Le rendement de réaction dans le bain n'est, dès lors, pas
optimal et présente de surcroit une variabilité importante au cours de la durée de
vie du nez de lance.
[0014] Un refroidissement efficace est donc important pour le bon fonctionnement des nez
de lance car il a comme avantage d'augmenter la durée de vie de ceux-ci mais également
de garantir une meilleure stabilité de rendement de réaction tout au long de leur
durée de vie et ce en minimisant l'érosion au niveau des bords des sorties de conduits
pour le gaz de brassage de la paroi frontale. Seulement, un tel refroidissement est
aussi très difficile à mettre en œuvre, dans les conditions extrêmes rencontrées pendant
l'utilisation des nez de lance.
[0015] La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique
en procurant un nez de lance simple à fabriquer dont la durée de vie est augmentée
et qui permet un rendement de réaction amélioré et stable tout au long de la durée
de vie du nez.
[0016] Pour résoudre ce problème, il est prévu suivant l'invention, un nez de lance tel
qu'indiqué au début dans lequel le pilier présente entre lesdites première et deuxième
extrémités une partie amincie reliée à la zone centrale qui présente une longueur
prédéterminée L1 et une section axiale décroissant de manière continue vers la zone
centrale de manière que le pilier forme avec la zone centrale de la surface interne
de la troisième paroi frontale une surface incurvée continue.
[0017] Selon la présente invention par les termes « surface incurvée continue », on entend
une surface qui présente une « continuité de courbes », de préférence une « continuité
des tangentes ».
[0018] Par les termes « continuité des tangentes», on entend, selon la présente invention,
que, dans une coupe axiale du pilier, la courbe de la partie amincie du pilier et
la courbe de la zone centrale de la surface interne de la troisième paroi frontale
possèdent des tangentes égales au niveau de leur extrémité commune, c'est-à-dire au
niveau de leur jonction (deuxième extrémité du pilier). Les tangentes sont les dérivées
premières des courbes en leur extrémité commune.
[0019] Un deuxième degré de « continuité de courbes » peut être éventuellement une « continuité
de courbures », ce qui signifie alors que les rayons de courbures des deux courbes
(partie amincie du pilier et zone centrale de la surface interne de la troisième paroi
frontale) sont égaux au niveau de leur extrémité commune, c'est-à-dire au niveau de
leur jonction (deuxième extrémité du pilier). En d'autres termes, les courbes de la
partie amincie du pilier et de la zone centrale de la surface interne de la troisième
paroi centrale ont la même direction au niveau de leur jonction et ont également le
même rayon en ce point. Les rayons de courbures sont les dérivées secondes des courbes
en leur extrémité commune, c'est-à-dire au niveau de leur jonction à la deuxième extrémité
du pilier.
[0020] Cette géométrie particulière permet d'une part d'éviter les perturbations et d'autre
part d'améliorer l'accélération du liquide de refroidissement.
[0021] La partie amincie du pilier formant une surface incurvée continue avec la zone centrale
de la surface interne de la troisième paroi frontale permet, d'une part, d'optimiser
la trajectoire du liquide de refroidissement. Ce dernier arrive de la première cavité
annulaire, longe la deuxième paroi frontale et converge dans l'ouverture centrale
pour y effectuer une rotation d'environ 180° avant d'arriver dans l'espace d'échange
thermique pour ensuite sortir par la deuxième cavité annulaire. Les injecteurs représentent
un premier obstacle lors du passage du liquide de refroidissement entre la première
et la deuxième paroi frontale et un deuxième obstacle dans l'espace d'échange thermique
entre la deuxième et la troisième paroi frontale. Etant donné la complexité de ce
parcours, il n'est pas évident d'éviter les turbulences au sein du liquide de refroidissement.
Ces turbulences peuvent apparaître, lors du premier contournement des injecteurs entre
la première et la deuxième paroi frontale. Ensuite, des turbulences peuvent encore
être observées dans l'ouverture centrale où le liquide de refroidissement provenant
de la périphérie du nez (première cavité annulaire) plonge vers l'espace d'échange
thermique. Le centre de l'ouverture centrale peut alors être un lieu de collision
dans le liquide résultant, dès lors, en la formation de turbulences dans l'écoulement
de ce liquide.
[0022] Il y a donc lieu d'optimiser la trajectoire du liquide de refroidissement pour «
tranquilliser » ce liquide après le premier contournement des injecteurs entre la
première et la deuxième paroi frontale avant qu'il n'arrive dans l'espace d'échange
thermique.
[0023] La présente invention propose donc d'amincir le pilier au niveau de l'ouverture centrale
afin que le liquide de refroidissement qui s'y introduit puisse effectuer une rotation
la plus progressive possible. En effet, lorsqu'il converge dans l'ouverture centrale,
le liquide de refroidissement va longer la partie amincie du pilier pour arriver au
niveau de la continuité de courbes avec la zone centrale de la troisième paroi frontale.
Ce liquide est dès lors maintenu en contact constant avec la paroi frontale exposée
aux températures élevées, permettant ainsi de la refroidir efficacement.
[0024] De plus, la partie amincie du pilier, de par son profil courbe en section axiale,
permet d'augmenter la surface de contact entre le pilier et le liquide de refroidissement
et d'amener ce liquide en contact avec la partie centrale de la troisième paroi frontale
qui est la plus exposée aux températures extrêmes.
[0025] D'autre part, la surface incurvée continue entre le pilier et la surface interne
de la paroi frontale permet de minimiser les pertes d'énergie. L'accélération du liquide
est en conséquence maintenue dans l'espace d'échange thermique, ce qui est avantageux
pour un bon refroidissement du nez de lance. Cette courbure particulière de la partie
amincie du pilier et de la zone centrale de la surface interne de la troisième paroi
frontale a, entre autres, comme avantage, de procurer au liquide de refroidissement
un passage le plus progressif possible à la jonction entre le pilier et la paroi frontale
où le liquide doit effectuer une rotation d'environ 180° dans l'ouverture centrale.
Le maintien du contact entre le liquide et la paroi frontale à refroidir est alors
assuré et les perturbations issues du premier contournement des injecteurs sont amoindries
et les perturbations lors du second contournement des injecteurs sont fortement minimisées.
Par ailleurs, l'augmentation de la surface de contact entre le pilier et le liquide
refroidissement est assurée par ce rayon de courbure important de cette surface incurvée
continue.
[0026] D'autre part, il a été montré qu'avec cette surface incurvée continue, le liquide
de refroidissement est accéléré avant son entrée dans l'espace d'échange thermique.
[0027] Il a été montré que les nez de lance selon la présente invention, grâce à leur système
de refroidissement optimisé, possèdent une durée de vie augmentée car les contraintes
mécaniques sont fortement réduites. De plus, ces nez permettent d'obtenir des rendements
de réaction élevés et constants tout au long de la durée de vie du nez grâce à la
diminution de l'érosion des bords de sortie des injecteurs.
[0028] Avantageusement, le nez de lance selon la présente invention présente un diamètre
extérieur, D
ext, prédéterminé et un pilier présentant une deuxième partie de longueur prédéterminée
L2 joignant ladite partie amincie et ladite première extrémité, ladite deuxième partie
présentant une section transversale circulaire définie par un diamètre prédéterminé
D2, constant sur toute la longueur L2, tel que le rapport D2/D
ext est compris entre 2 % et 30 %, avantageusement entre 4 % et 25 %, de manière préférentielle
entre 4 % et 20 %, en particulier entre 6 % et 20 %, de préférence entre 6 % et 15
%, de manière particulièrement avantageuse entre 8 % et 15 %, avantageusement entre
10 % et 15 %.
[0029] Dans cette forme de réalisation particulière du nez de lance selon la présente invention,
étant donné son diamètre, le pilier peut être considéré comme étant « massif » au
vu du volume qu'il occupe dans le nez de lance. Ce pilier massif avantageusement constitué
d'un matériau de bonne conductivité thermique, tel que le cuivre, permet d'assurer
un bon transfert des calories accumulées dans la paroi frontale exposée au bain vers
le tube d'alimentation en gaz. Ce phénomène de transfert des calories est appelé «
puits froid ». La chaleur transférée par le pilier diffuse alors vers le liquide de
refroidissement circulant autour de celui-ci et dont la surface d'échange thermique
est augmentée grâce à la partie amincie présentant un profil courbe. La chaleur est,
de ce fait, mieux répartie au sein du nez de lance ce qui assure plus particulièrement
un bon refroidissement de la zone la plus exposée aux températures extrêmes, à savoir
le centre de la troisième paroi frontale. Le nez de lance selon cette forme de réalisation
résulte donc en une amélioration supplémentaire du refroidissement du nez et donc
une augmentation de la durée de vie du nez et l'obtention de rendements de réaction
élevés et constants tout au long de la durée de vie du nez grâce à la diminution de
l'érosion des bords de sortie des injecteurs.
[0030] Dans une forme de réalisation particulière, ladite partie amincie du nez de lance
selon la présente invention présente une section transversale circulaire définie par
un diamètre prédéterminé D1 variant progressivement de la valeur du diamètre prédéterminé
D2 à la jonction avec ladite deuxième partie, à une valeur comprise entre 20 % et
95 %, avantageusement entre 30 % et 90 %, de manière préférentielle entre 40 % et
85 %, de préférence entre 50 % et 80%, en particulier entre 60 % et 80 % de D2 à la
deuxième extrémité E2.
[0031] Le diamètre D1 de la partie amincie du pilier diminue donc progressivement lorsque
l'on se déplace le long de l'axe longitudinal du nez de lance vers le bain jusqu'à
atteindre une valeur minimum à la deuxième extrémité E2 du pilier située sur la zone
centrale de la surface interne de la troisième paroi frontale.
[0032] De préférence, ladite surface incurvée continue entre la partie amincie I du pilier
et la zone centrale de la surface interne de la troisième paroi frontale est caractérisée
par un rayon de courbure minimum supérieur ou égal à 20 %, avantageusement supérieur
ou égal à 30 %, de manière préférentielle supérieur ou égal à 40 %, en particulier
supérieur ou égal à 50 %, de façon particulièrement préférentielle supérieur ou égal
à 60 %, de préférence supérieur ou égal à 70 % dudit diamètre prédéterminé D2 de ladite
deuxième partie.
[0033] Ce rayon de courbure particulier est avantageux pour l'amélioration de l'écoulement
du liquide de refroidissement. Ce dernier est ainsi maintenu en contact avec la paroi
exposée au bain et les turbulences sont réduites. Il en résulte dès lors une amélioration
du refroidissement du nez de lance.
[0034] De préférence, dans le nez de lance selon la présente invention, la longueur L1 est
telle que le rapport L1/ D
ext est compris entre 3 et 50 %, avantageusement entre 5 % et 50 %, de manière préférentielle
entre 7 % et 45 %, en particulier entre 9 % et 40 %, de préférence entre 11 % et 35
%, de préférence entre 13 % et 30 %, de manière particulièrement avantageuse entre
15 % et 25 %.
[0035] De plus, dans une forme de réalisation particulière, la longueur L2 est telle que
le rapport L2/L1 est compris entre 100 % et 200 %, avantageusement compris entre 105
% et 190 %, de manière préférentielle entre 110 % et 180 %, en particulier entre 115
% et 170 %, de préférence entre 120 % et 165 %, de manière particulièrement avantageuse
entre 125 % et 160, avantageusement entre 130 % et 155 %, de préférence entre 135
% et 150 %.
[0036] Ce rapport particulier de longueurs du pilier permet d'améliorer davantage le refroidissement
du nez de lance selon la présente invention grâce au phénomène de puits froid obtenu
par le pilier « massif ».
[0037] Dans une forme de réalisation particulière, le pilier du nez de lance selon la présente
invention est monobloc.
[0038] De préférence, dans le nez de lance selon la présente invention, ledit séparateur
présente à l'ouverture centrale un bord en section axiale qui est incurvé tel qu'une
hauteur H3 est définie entre un front dudit bord et ladite troisième paroi frontale
et que dans l'espace d'échange thermique une hauteur minimum prédéterminée H1 est
présente du côté de ladite ouverture centrale tel que le rapport H1/H3 est compris
entre 5 % et 80 %, avantageusement entre 5 % et 75 %, de préférence compris entre
5 % et 70 %, de manière préférentielle compris entre 5 % et 65 %, de manière particulièrement
avantageuse entre 5 % et 60 %, de préférence entre 10 % et 60 %, avantageusement entre
15 % et 60 %, de préférence compris entre 20 % et 60 %, de manière préférentielle
compris entre 25 % et 60 %, de manière particulièrement avantageuse entre 25 % et
55 %, de préférence entre 30 % et 55 %.
[0039] La présence de ce séparateur présentant une géométrie particulière permet, d'une
part, d'optimiser davantage l'écoulement du liquide de refroidissement traversant
l'ouverture centrale où il passe entre le pilier et le bord du séparateur et d'autre
part d'accélérer le liquide de refroidissement lors de son passage dans l'espace d'échange
thermique. En effet, le bord du séparateur, dans cette forme de réalisation particulière,
présente une complémentarité de forme avec la partie amincie du pilier central. Cette
complémentarité de forme entre ces deux éléments est particulièrement avantageuse
pour l'accompagnement du liquide de refroidissement lors de sa rotation d'environ
180° dans l'ouverture centrale permettant ainsi d'éviter toute turbulence dans le
liquide et de maintenir un bon contact avec le pilier servant de « puits froid » et
ensuite avec la troisième paroi frontale. Par ailleurs, cette géométrie permet aussi
l'accélération du liquide de refroidissement avant son passage dans l'espace d'échange
thermique.
[0040] De préférence, le nez de lance selon la présente invention est caractérisé par une
distance R2, pour le passage du liquide de refroidissement, prise perpendiculairement
à l'axe longitudinal L du nez, dans l'ouverture centrale, entre le front du séparateur
et la surface externe de la partie amincie I du pilier. Cette distance de passage
R2 est telle que le rapport R2/H3 est compris entre 20% et 150%, de préférence entre
30 % et 140 %, avantageusement entre 30 % et 130 %, de manière préférentielle entre
40% et 130 %, de manière particulièrement avantageuse entre 50 % et 130 %, de préférence
entre 60 % et 120 %, avantageusement entre 60 % et 110 %, de référence entre 70 %
et 110 %.
[0041] L'invention comprend avantageusement en outre, un déflecteur sensiblement au centre
dudit tube central d'alimentation en gaz de brassage.
[0042] Ce déflecteur permet de dériver de façon appropriée le gaz quittant le conduit central
pour s'engager dans les conduits de sortie.
[0043] De plus, dans une forme de réalisation particulière, les axes de révolution des conduits
de sortie pour le gaz de brassage sont orientés en oblique par rapport à un axe longitudinal
du nez de lance.
[0044] Avantageusement, ladite partie amincie I du pilier présente un diamètre minimum prédéterminé
D3 à sa deuxième extrémité et ladite zone centrale présente une hauteur h et une base
b telles que le rapport h/(b-D3) est compris entre 20 % et 120%, de préférence entre
20 % et 110 %, avantageusement entre 30 % et 110 %, de manière préférentielle entre
30 % et 100 %, en particulier compris entre 40 % et 100 %, de manière particulièrement
avantageuse entre 40 % et 90 %, de préférence entre 45 % et 85 %, avantageusement
entre 50 %et 80 %.
[0045] La surface d'échange thermique est de cette manière augmentée par rapport à une même
surface du front de chaleur provenant du bain, et cela sans entraîner ni tourbillonnement,
ni cavitation dans le liquide. De plus, la section de passage du liquide dans l'espace
d'échange thermique est telle que le liquide de refroidissement présente un profil
de vitesse adéquat pour que le refroidissement de la paroi frontale exposée au bain
soit amélioré davantage.
[0046] De préférence, les éléments susdits du nez de lance selon la présente invention sont
réalisés séparément et fixés en zone de rattachement mutuel par soudage à haute énergie,
de préférence un soudage à faisceau d'électrons.
[0047] Le nez précité est réalisé en plusieurs éléments de nez étant chacun constitué d'un
matériau choisi selon la fonction à remplir. Ces éléments sont ensuite fixés entre
eux par soudage à haute énergie, de préférence par faisceau d'électrons. Ce type de
soudage assure des jonctions cuivre-acier facilement réalisables et présentant une
bonne étanchéité au liquide et cela malgré les contraintes de fatigue dues aux cycles
thermiques successifs auxquels le nez est soumis.
[0048] Avantageusement, la troisième paroi frontale et le pilier du nez de lance selon la
présente invention peuvent être réalisés en cuivre corroyé qui assure une meilleur
conductivité thermique que le cuivre coulé.
[0049] D'autres formes de dispositif suivant l'invention sont indiquées dans les revendications
annexées.
[0050] D'autres détails et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée
ci-après, à titre non limitatif et en faisant référence aux dessins annexés.
La figure 1 est une vue de face d'un nez de lance.
La figure 2 illustre une vue en coupe suivant la ligne II-II de la Figure 1, d'une
forme de réalisation particulière du nez de lance selon l'invention.
La figure 3 représente un détail du pilier d'un nez de lance selon l'invention.
La figure 4 représente une forme de réalisation particulière du nez de lance selon
la présente invention.
La figure 5 représente un détail d'un nez de lance selon l'invention, pour illustrer
le mode de mesure des paramètres nécessaires à un mode de réalisation avantageux de
l'invention.
[0051] Sur les figures, les éléments identiques ou analogues portent les mêmes références.
[0052] La figure 1 illustre la troisième paroi frontale 12 du nez de lance 1 qui est tournée
vers le bain. Selon cette forme de réalisation, le nez de lance 1 présente six orifices
de sortie de gaz 13 placés en couronne autour d'une zone centrale 14 de la troisième
paroi frontale 12.
[0053] La figure 2 représente le nez de lance selon la présente invention dans lequel le
gaz est alimenté par le tube central 2. Ce tube central 2 est fermé par une paroi
frontale 3 dirigée vers le bain et munie d'ouvertures 4.
[0054] Un tube interne 5 est agencé de manière coaxiale autour du tube central 2 de manière
à former entre eux une cavité annulaire 6 servant à l'alimentation en liquide de refroidissement
dans le sens de la Flèche F
1. Ce tube interne 5 est terminé par une paroi frontale 7 que l'on appelle un séparateur.
Cette paroi frontale 7 est pourvue d'une ouverture centrale 8 et d'un orifice 9 dans
l'alignement de chaque ouverture 4 dans le tube central 2.
[0055] Un tube externe 10 est agencé de manière coaxiale autour du tube interne 5. Ce tube
externe forme avec le tube interne 5 une cavité annulaire 11 qui sert à la sortie
du liquide de refroidissement dans le sens de la flèche F
2. Ce tube externe est fermé par une paroi frontale 12 qui fait face au bain à brasser.
Comme le montre la figure 2, la surface interne 30 de la troisième paroi frontale
12 est pourvue d'une zone centrale 14.
[0056] La paroi frontale 12 est aussi pourvue d'un orifice de sortie 13 en alignement avec
chaque ouverture 4 prévue dans la paroi frontale 3 et avec chaque orifice de passage
9 prévu dans la paroi frontale 7. Dans chacun de ces orifices et ouvertures alignés
est agencé un conduit de sortie 17 pour l'éjection de gaz de brassage à l'extérieur
du nez de lance. Les axes de révolution m de ces conduits 17 sont avantageusement
dirigés en oblique par rapport à l'axe longitudinal L du nez de lance.
[0057] Le refroidissement de la paroi frontale 12 est assuré par la circulation du liquide
de refroidissement dans l'espace d'échange thermique 16 qui est situé entre le séparateur
7 et la surface interne 30 de la paroi frontale 12. Dans l'exemple de réalisation
illustré, l'eau de refroidissement venant de la cavité 6 passe par l'ouverture centrale
8 dans la zone d'échange thermique 16 suivant la flèche F
3. Là, elle s'écoule dans le sens de la flèche F
2 vers l'extérieur, c'est-à-dire vers la cavité 11.
[0058] Le nez de lance représenté sur la figure 4 présente un pilier 22 présentant une première
extrémité E1 du côté de la première paroi frontale 3 et une deuxième extrémité E2
reliée à la zone centrale 14 de la surface interne 30 de la troisième paroi frontale
12. Le pilier selon la présente invention représenté en détail sur la Figure 4, présente
une partie amincie I qui permet de former une surface incurvée continue avec la zone
centrale 14 de la surface interne 30 de la troisième paroi frontale 12. Le liquide
de refroidissement provenant de la première cavité annulaire 6 suivant la flèche F
1, longe la face supérieure du séparateur 7 où il doit contourner une première fois
les injecteurs 17 avant de converger vers l'ouverture centrale 8. Le pilier 22 présent
au centre de cette ouverture centrale 8 permet alors de « tranquilliser » le liquide
de refroidissement et de le guider vers la surface interne 30 de la troisième paroi
frontale 12 où la partie amincie I du pilier 22 assure le passage du liquide entre
le pilier 22 et le bord du séparateur 7, suivant la flèche F
3. Par ailleurs, la jonction de la troisième paroi frontale 12 avec le pilier 22 présente
une surface incurvée continue assurant une rotation progressive du liquide selon la
flèche F
3. Le liquide de refroidissement dont les perturbations sont amoindries, arrive alors
dans l'espace d'échange thermique 16. Le liquide de refroidissement peut alors contourner
calmement les injecteurs 17 dans l'espace d'échange thermique avant de ressortir du
nez par la deuxième cavité annulaire 11 suivant la flèche F
2. Dans cet exemple, les calories accumulées dans la paroi frontale 12 exposée au bain
de fonte liquide sont transférées au pilier 22 dont la surface de contact avec le
liquide de refroidissement est augmentée grâce à sa partie amincie courbe I.
[0059] Par ailleurs, le pilier 22, présente avantageusement une deuxième partie II de longueur
prédéterminée L2 joignant ladite partie amincie I et ladite première extrémité E1,
ladite deuxième partie II présentant une section transversale circulaire définie par
un diamètre prédéterminé D2, constant sur toute la longueur L2, tel que le rapport
D2/D
ext est de référence compris entre 10 % et 15 %. Le diamètre extérieur D
ext du nez de lance 1 selon la présente invention correspond au diamètre mesuré entre
les surfaces externes du tube externe 10.
[0060] Le volume occupé par le pilier 22 dans le nez de lance est important ce qui permet
de créer ce qui est appelé un « puits froid ». En effet, le pilier 22 étant avantageusement
réalisé en un matériau de bonne conductivité thermique, la chaleur provenant du bain
et transmise à la troisième paroi frontale 12 et à sa zone centrale 14, peut alors
être conduite par le pilier 22 vers les parties internes du nez. Le liquide de refroidissement
circulant autour de ce pilier 22 permet d'assurer un captage constant de la chaleur
de la troisième paroi frontale 12. Afin d'optimiser celui-ci, les parties les plus
exposées au bain, à savoir la troisième paroi frontale et le pilier, peuvent être
réalisées en cuivre corroyé qui assure une meilleur conductivité thermique que le
cuivre coulé.
[0061] La première partie I du pilier 22 est également caractérisée par une longueur prédéterminée
L1 mesurée, selon l'axe longitudinal L du nez de lance, telle que le rapport L2/L1
est de préférence compris entre 135 % et 150 %. La première partie amincie I est quant
à elle caractérisée, en outre, par un diamètre prédéterminé D1 qui varie progressivement
du diamètre D2 à la jonction avec la deuxième partie II à une valeur de préférence
comprise entre 20 % et 95 % de D2 à la deuxième extrémité E2 du pilier 22. Le diamètre
D1 de la partie amincie I du pilier 22 diminue donc progressivement lorsque l'on se
déplace le long de l'axe longitudinal L du nez de lance vers le bain jusqu'à atteindre
une valeur minimum, alors appelée D3, à la deuxième extrémité E2 du pilier située
sur la zone centrale 14 de la surface interne 30 de la troisième paroi frontale 12.
La deuxième extrémité E2 correspond donc à la section de diamètre minimum D3 de la
partie amincie I du pilier 22. Cette section de diamètre minimum D3 de la partie amincie
I du pilier 22 est reliée à la zone centrale 14 de la paroi interne 30 de la troisième
paroi frontale 12.
[0062] La partie amincie I présente également une longueur prédéterminée L1 mesurée le long
de l'axe longitudinal L du nez de lance entre la jonction avec la deuxième partie
II et la deuxième extrémité E2 du pilier, où le diamètre du pilier est minimum et
est alors appelé D3. De préférence le rapport L1/D
ext est compris entre 15 % et 25%.
[0063] La surface incurvée continue entre la partie amincie I du pilier 22 et la zone centrale
14 de la surface interne 30 de la troisième paroi frontale 12 est de préférence caractérisée
par un rayon de courbure supérieur ou égale à 30 % du diamètre D2 de la deuxième partie
II du pilier 22.
[0064] Avantageusement le pilier 22 est monobloc.
[0065] Dans une forme de réalisation particulière du nez de lance présentée à la figure
4, le séparateur 7 présente à l'ouverture centrale 8 un bord 18 en section axiale
qui est incurvé tel qu'une hauteur H3 est définie entre un front 21 dudit bord 18
et ladite surface interne 30 de la troisième paroi frontale 12 et que dans l'espace
d'échange thermique 16 une hauteur minimum prédéterminée H1 est présente du côté de
ladite ouverture centrale 8. Un diamètre minimum de l'ouverture centrale 8 peut alors
être mesuré à partir du front 21 du séparateur. La tangente passant par ce front 21
permet de mesurer le diamètre le plus petit pouvant être mesuré dans l'ouverture centrale
8. La hauteur prise le long de la tangente passant par le front 21 et parallèle à
l'axe longitudinal L du nez de lance et mesurée entre ledit front 21 et la troisième
paroi frontale 12 correspond à la hauteur H3, telle qu'indiquée sur la figure 4.
[0066] Dans cette forme de réalisation, le séparateur 7 est sensiblement plan et sensiblement
parallèle à la troisième paroi frontale 12.
[0067] La courbure 20 du bord 18 du séparateur 7 a comme avantage d'accompagner le liquide
de refroidissement lors de sa convergence dans l'ouverture centrale 8. De plus, comme
le montre la figure 4, il peut exister une complémentarité de forme entre le bord
18 du séparateur 7 et la partie amincie I du pilier central 22. Le liquide de refroidissement
à perturbation et phénomène de cavitation réduits peut alors entrer calmement dans
l'espace d'échange thermique 16 avant de ressortir du nez par la deuxième cavité annulaire
11 suivant la flèche F
2.
[0068] La hauteur H1 est quant à elle mesurée, parallèlement à l'axe de révolution m de
l'injecteur 17, entre la surface tournée vers le bain du séparateur et la surface
interne 30 de la troisième paroi frontale 12, du côté de l'ouverture centrale 8. Cette
hauteur H1 définit une section de passage minimum pour le liquide de refroidissement
dans l'espace d'échange thermique 16 à l'ouverture centrale 8. En d'autres termes,
dans le volume contenu dans le cône passant par les axes de révolution m des injecteurs
17, H1 est la hauteur minimale du passage d'eau le long de la surface interne 30 de
la troisième paroi frontale 12, dans l'espace d'échange thermique 16. Par « section
de passage », on entend, selon la présente invention, une section prise perpendiculairement
au sens d'écoulement du liquide de refroidissement. De préférence, le rapport H1/H3
est compris entre 5 % et 80 %, avantageusement entre 10 % et 60 % de manière préférentielle
entre 30 % et 50%.
[0069] De préférence, le séparateur 7 présente à son bord 18 une épaisseur e1 de sorte que
le rapport e1/D
ext est compris de manière préférentielle entre 7 % et 15 %.
[0070] Généralement, une épaisseur du séparateur 7 est mesurée entre la surface tournée
vers la première paroi frontale et la surface tournée vers la troisième paroi frontale
du séparateur 7.
[0071] L'épaisseur e1 du bord 18 du séparateur 7 est donc mesurée parallèlement à l'axe
de révolution m de l'injecteur 17, dans la continuité de la hauteur minimum H1 de
l'espace d'échange thermique 16 à l'ouverture centrale 8. Cette épaisseur e1 permet
au séparateur d'occuper un volume conséquent dans le nez de lance et permet en combinaison
avec la courbure 20 du bord 18 de maintenir un écoulement à perturbation réduite et
permettant une bonne accélération du liquide de refroidissement.
[0072] Dans une forme de réalisation particulière du nez de lance représentée sur la figure
4, la surface tournée vers le bain du séparateur 7 est sensiblement sinusoïdale. Ceci
signifie que la surface tournée vers le bain du séparateur 7 présente une épaisseur
minimum sensiblement en son centre. En conséquence, l'espace d'échange thermique 16
présente outre une hauteur H1 à l'ouverture centrale 8, une hauteur maximum H
max sensiblement au centre du séparateur 7. Cette hauteur maximum à, entre autres, comme
conséquence d'amoindrir les pertes lors du deuxième contournement des injecteurs 17
dans l'espace d'échange thermique 16. avant son passage dans la deuxième cavité annulaire
11.
[0073] Par ailleurs, un déflecteur 24 peut être placé au centre du tube d'alimentation en
gaz de brassage 2. Ce déflecteur 24 permet de dériver de façon appropriée l'oxygène
quittant le conduite central 2 pour s'engager dans les conduits de sortie 17.
[0074] La figure 5 représente un détail de la zone centrale 14 de la surface interne 30
de la troisième paroi frontale 12 afin d'expliciter la façon de mesurer les paramètres
relatifs à cette zone centrale 14. En effet, cette zone centrale 14 peut présenter
une hauteur h mesurée entre le plan tangent 32 de la surface interne 30 de la troisième
paroi frontale du nez de lance perpendiculaire à l'axe longitudinal L et le plan 31
perpendiculaire à l'axe longitudinal L passant par la section de diamètre minimum
D3 de la parte amincie I du pilier 22.
[0075] La base b est située dans le plan tangent 32 de la surface interne 30 de la troisième
paroi frontale. Elle est circonscrite par les points d'intersection 33 avec le prolongement
de la surface interne 30 de la troisième paroi frontale 12.
[0076] Avantageusement, le nez selon la présente invention présente un rapport h/(b-D3)
compris entre 50 % et 80 %.
[0077] La figure 5 représente également la distance R2 pour le passage du liquide de refroidissement
prise perpendiculairement à l'axe longitudinal L du nez entre le front 21 du séparateur
et la surface externe de la partie amincie I du pilier 22. Cette section de passage
est telle que le rapport R2/H3 est de préférence compris entre 70% et 110%.
[0078] Il est bien entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes
de réalisations décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées
sans sortir du cadre des revendications annexées.
1. Nez de lance de soufflage (1), destinée au brassage de bain, comprenant :
- un tube central d'alimentation en gaz de brassage (2), fermé à une extrémité tournée
vers le bain par une première paroi frontale (3) pourvue d'au moins deux ouvertures
(4),
- un tube interne (5) formant avec le tube central (2) une première cavité annulaire
(6) pour le passage d'un liquide de refroidissement et terminé à une extrémité tournée
vers le bain par une deuxième paroi frontale appelée séparateur (7) présentant une
ouverture centrale (8) et un orifice de passage (9) par ouverture prévue dans ladite
première paroi frontale (4),
- un tube externe (10) formant avec le tube interne (5) une deuxième cavité annulaire
(11) pour le passage du liquide de refroidissement et fermé à une extrémité tournée
vers le bain par une troisième paroi frontale (12) présentant un orifice de sortie
(13) par ouverture prévue dans ladite première paroi frontale (4) et présentant une
surface interne (30) comprenant une zone centrale (14),
- un espace d'échange thermique (16) qui est situé entre, d'une part, ladite deuxième
paroi frontale (7) et ladite troisième paroi frontale (12) et, d'autre part, ladite
ouverture centrale et ladite deuxième cavité annulaire (11), et dans lequel s'écoule
le liquide de refroidissement,
- un conduit de sortie pour le gaz de brassage, appelé injecteur (17), partant de
chaque ouverture (4) dans ladite première paroi frontale (3) et allant jusqu'audit
orifice de sortie (13) correspondant en passant par ledit orifice de passage (9) correspondant
d'une manière étanche au liquide de refroidissement, et
- un pilier (22) comprenant une première extrémité (E1) située à l'opposé du bain
et une deuxième extrémité (E2) tournée vers le bain reliée à la zone centrale (14)
de la surface interne (30) de la troisième paroi frontale (12),
caractérisé en ce que le pilier (22) présente entre lesdites première et deuxième extrémités (E1 et E2)
une partie amincie (I) reliée à la zone centrale (14) qui présente une longueur prédéterminée
L1 et une section axiale décroissante de manière que le pilier (22) forme avec la
zone centrale (14) de la surface interne (30) de la troisième paroi frontale (12)
une surface incurvée continue.
2. Nez de lance selon la revendication 1 présentant un diamètre extérieur (Dext) prédéterminé et dans lequel le pilier (22) présente une deuxième partie (II) de
longueur prédéterminée L2 joignant ladite partie amincie (I) et ladite première extrémité
(E1), ladite deuxième partie (II) présentant une section transversale circulaire définie
par un diamètre prédéterminé (D2), constant sur toute la longueur L2, tel que le rapport
D2/Dext est compris entre 2 % et 30 %, avantageusement entre 4 % et 25 %, de manière préférentielle
entre 4 % et 20 %, en particulier entre 6 % et 20 %, de préférence entre 6 % et 15
%, de manière particulièrement avantageuse entre 8 % et 15 %, avantageusement entre
10 % et 15 %.
3. Nez de lance selon la revendication 2 dans lequel ladite partie amincie (I) présente
une section transversale circulaire définie par un diamètre prédéterminé (D1) variant
progressivement de la valeur du diamètre prédéterminé (D2), à la jonction avec ladite
deuxième partie (II), à une valeur comprise entre 20 % et 95 %, avantageusement entre
30 % et 90 %, de manière préférentielle entre 40 % et 85 %, de préférence entre 50
% et 80%, en particulier entre 60 % et 80 % de D2 à la deuxième extrémité E2.
4. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 2 et 3 dans ladite surface
incurvée continue est caractérisée par un rayon de courbure minimum supérieur ou égal à 20%, avantageusement supérieur ou
égal à 30%, de manière préférentielle supérieur ou égal à 40%, en particulier supérieur
ou égal à 50%, de façon particulièrement préférentielle supérieur ou égal à 60 %,
de préférence supérieur ou égal à 70 % dudit diamètre prédéterminé (D2) de ladite
deuxième partie (11).
5. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 dans lequel la longueur
L1 est telle que le rapport L1/ Dext est compris entre 3 et 50 %, avantageusement entre 5 % et 50 %, de manière préférentielle
entre 7 % et 45 %, en particulier entre 9 % et 40 %, de préférence entre 11 % et 35
%, de préférence entre 13 % et 30 %, de manière particulièrement avantageuse entre
15 % et 25 %.
6. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 dans lequel la longueur
L2 est telle que le rapport L2/L1 est compris entre 100 % et 200 %, avantageusement
compris entre 105 % et 190 %, de manière préférentielle entre 110 % et 180 %, en particulier
entre 115 % et 170 %, de préférence entre 120 % et 165 %, de manière particulièrement
avantageuse entre 125 % et 160, avantageusement entre 130 % et 155 %, de préférence
entre 135 % et 150 %.
7. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 dans lequel ledit pilier
(22) est monobloc.
8. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisé en ce ledit
séparateur (7) présente à l'ouverture centrale (8) un bord (18) en section axiale
qui est incurvé tel qu'une hauteur (H3) est définie entre un front (21) dudit bord
(18) et ladite troisième paroi frontale (12) et que dans l'espace d'échange thermique
(16) une hauteur minimum prédéterminée (H1) est présente du côté de ladite ouverture
centrale (8) tel que le rapport H1/H3 est compris entre 5 % et 80 %, avantageusement
entre 5 % et 75 %, de préférence compris entre 5 % et 70 %, de manière préférentielle
compris entre 5 % et 65 %, de manière particulièrement avantageuse entre 5 % et 60
%, de préférence entre 10 % et 60 %, avantageusement entre 15 % et 60 %, de préférence
compris entre 20 % et 60 %, de manière préférentielle compris entre 25 % et 60 %,
de manière particulièrement avantageuse entre 25 % et 55 %, de préférence entre 30
% et 55 %.
9. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 dans lequel un déflecteur
(24) est présent sensiblement au centre dudit tube central (2) d'alimentation en gaz
de brassage.
10. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 dans lequel les injecteurs
(17) présentent un axe de révolution (m) orienté en oblique par rapport à un axe longitudinal
(L) du nez de lance.
11. Nez de lance selon l'une quelconque des revendications 1 à 10 dans lequel ladite partie
amincie I du pilier (22) présente un diamètre minimum prédéterminé D3 à ladite deuxième
extrémité (E2) et ladite zone centrale (14) présente une hauteur h et une base b telles
que le rapport h/(bD3) est compris entre 20 % et 120%, de préférence entre 20 % et
110 %, avantageusement entre 30 % et 110 %, de manière préférentielle entre 30 % et
100 %, en particulier compris entre 40 % et 100 %, de manière particulièrement avantageuse
entre 40 % et 90 %, de préférence entre 45 % et 85 %, avantageusement entre 50 % et
80 %.
12. Nez de lance de soufflage selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 caractérisé en ce que les éléments susdits du nez sont réalisés séparément et fixés en zone de rattachement
mutuel par soudage à haute énergie, de préférence un soudage à faisceau d'électrons.
1. Blaslanzendüse (1), die zum Rühren einer Schmelze bestimmt ist, Folgendes umfassend:
- ein zentrales Rohr zur Versorgung mit Rührgas (2), das an einem Ende, das der Schmelze
zugewandt, durch eine erste Vorderwand (3) geschlossen ist, die mit mindestens zwei
Öffnungen (4) versehen ist,
- ein inneres Rohr (5), das mit dem zentralen Rohr (2) einen ersten ringförmigen Hohlraum
(6) für den Durchgang einer Kühlflüssigkeit bildet, und an einem Ende, das der Schmelze
zugewandt ist, durch eine zweite, Separator (7) genannte Vorderwand abgeschlossen
ist, die eine zentrale Öffnung (8) und ein Durchgangsloch (9) durch eine Öffnung aufweist,
die in der ersten Vorderwand (4) vorgesehen ist,
- ein äußeres Rohr (10), das mit dem inneren Rohr (5) einen zweiten ringförmigen Hohlraum
(11) für den Durchgang einer Kühlflüssigkeit bildet, und an einem Ende, das der Schmelze
zugewandt ist, durch eine dritte Vorderwand (12) geschlossen ist, die ein Ausgangsloch
(13) durch eine Öffnung aufweist, die in der ersten Vorderwand (4) vorgesehen ist,
und eine innere Oberfläche (30) aufweist, die eine zentrale Zone (14) umfasst,
- einen Wärmetauschraum (16), der sich zwischen einerseits der zweiten Vorderwand
(7) und der dritten Vorderwand (12), und andererseits der zentralen Öffnung und dem
zweiten ringförmigen Hohlraum (11) befindet, und in dem die Kühlflüssigkeit strömt,
und
- eine Ausgangsleitung für das Rührgas, Injektor (17) genannt, die von jeder Öffnung
(4) in der ersten Vorderwand (3) abgeht, und bis zu dem entsprechenden Ausgangsloch
(13) verläuft, in einer gegenüber der Kühlflüssigkeit dichten Art und Weise durch
ein entsprechendes Durchgangsloch (9) führend, und
- eine Säule (22), die ein erstes Ende (E1) umfasst, das sich gegenüber der Schmelze
befindet, und ein zweites Ende (E2), das der Schmelze zugewandt ist, mit einer zentralen
Zone (14) der inneren Oberfläche (30) der dritten Vorderwand (12) verbunden,
dadurch gekennzeichnet, dass die Säule (22) zwischen dem ersten und zweiten Ende (E1 und E2) ein verjüngtes Teil
(I) aufweist, das mit der zentralen Zone (14) verbunden ist, die eine vorbestimmte
Länge L1 und einen abnehmenden axialen Querschnitt aufweist, sodass die Säule (22)
mit der zentralen Zone (14) der inneren Oberfläche (30) der dritten Vorderwand (12)
eine durchgehende gebogene Oberfläche bildet.
2. Lanzendüse nach Anspruch 1, einen vorbestimmten Außendurchmesser (Dext) aufweisend, und in der die Säule (22) ein zweites Teil (II) einer vorbestimmten
Länge L2 aufweist, das an das verjüngte Teil (I) und das erste Ende (E1) anschließt,
wobei das zweite Teil (II) einen kreisförmigen Querschnitt aufweist, der durch einen
vorbestimmten Durchmesser (D2), der über die gesamte Länge L2 konstant ist, definiert
wird, sodass das Verhältnis D2/ Dext zwischen 2 % und 30 %, vorzugsweise zwischen 4 % und 25 %, auf bevorzugte Weise zwischen
4 % und 20 %, insbesondere zwischen 6 % und 20 %, vorzugsweise zwischen 6 % und 15
%, und auf besonders bevorzugte Weise zwischen 8 % und 15 %, vorteilshalber zwischen
10 % und 15 % enthalten ist.
3. Lanzendüse nach Anspruch 2, wobei das verjüngte Teil (I) einen kreisförmigen Querschnitt
aufweist, der durch einen vorbestimmten Durchmesser (D1) definiert wird, der progressiv
von dem Wert des vorbestimmten Durchmessers (D2) am Anschluss mit dem zweiten Teil
(II) auf einen Wert variiert, der zwischen 20 % und 95 %, vorteilshalber zwischen
30 % und 90 %, auf bevorzugte Weise zwischen 40 % und 85 %, vorzugsweise zwischen
50 % und 80 %, insbesondere zwischen 60 % und 80 % von D2 am zweiten Ende E2 enthalten
ist.
4. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 2 und 3, wobei die durchgehende gebogene Oberfläche
durch einen Mindestbiegeradius größer oder gleich 20 %, vorteilshalber größer oder
gleich 30 %, in vorteilhafter Weise größer oder gleich 40 %, insbesondere größer oder
gleich 50 %, in besonders bevorzugter Weise größer oder gleich 60 %, vorzugsweise
größer oder gleich 70 % des vorbestimmten Durchmessers (D2) des zweiten Teils (II)
gekennzeichnet ist.
5. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 2 bis 4, wobei die Länge L1 derart ist, dass das
Verhältnis L1/Dext zwischen 3 und 50 %, vorteilshalber zwischen 5 % und 50 %, auf bevorzugte Weise zwischen
7 % und 45 %, insbesondere zwischen 9 % und 40 %, vorzugsweise zwischen 11 % und 35
%, vorzugsweise zwischen 13 % und 30 %, in besonders vorteilhafter Weise zwischen
15 % und 25 % enthalten ist.
6. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 2 bis 5, wobei die Länge L2 derart ist, dass das
Verhältnis L2/L1 zwischen 100 % und 200 %, vorteilshalber zwischen 105 % und 190 %,
auf bevorzugte Weise zwischen 110 % und 180 %, insbesondere zwischen 115 % und 170
%, vorzugsweise zwischen 120 % und 165 %, in besonders bevorzugter Weise zwischen
125 % und 160 %, vorteilshalber zwischen 130 % und 155 %, vorzugsweise zwischen 135
% und 150 % enthalten ist.
7. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 1 bis 6, wobei die Säule (22) aus einem Stück
ist.
8. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass der Separator (7) an der zentralen Öffnung (8) einen Rand (18) im axialen Querschnitt
aufweist, der derart gebogen ist, dass eine Höhe (H3) zwischen einer Stirnseite (21)
des Randes (18) und der dritten Vorderwand (12) definiert wird, und dass in dem Wärmetauschraum
(16) eine vorbestimmte Mindesthöhe (H1) auf Seiten der zentralen Öffnung (8) vorhanden
ist, sodass das Verhältnis H1/H3 zwischen 5 % und 80 %, vorteilhafterweise zwischen
5 % und 75 %, vorzugsweise zwischen 5 % und 70 %, auf bevorzugte Weise zwischen 5
% und 65 %, auf besonders bevorzugte Weise zwischen 5 % und 60 %, vorzugsweise zwischen
10 % und 60 %, vorteilshalber zwischen 15 % und 60 %, vorzugsweise zwischen 20 % und
60 %, auf bevorzugte Weise zwischen 25 % und 60 %, auf besonders vorteilhafte Weise
zwischen 25 % und 55 %, vorzugsweise zwischen 30 % und 55 % enthalten ist.
9. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 1 bis 8, wobei ein Abweiser (24) im Wesentlichen
im Zentrum des zentralen Rohres zur Versorgung mit Rührgas (2) vorhanden ist.
10. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 1 bis 9, wobei die Injektoren (17) eine Drehachse
(m) aufweisen, die im Verhältnis zu einer Längsachse (L) der Lanzendüse schräg ausgerichtet
ist.
11. Lanzendüse nach einem der Ansprüche 1 bis 10, wobei der verjüngte Teil I der Säule
(22) einen vorbestimmten Mindestdurchmesser D3 an dem zweiten Ende (E2) aufweist,
und die zentrale Zone (14) eine Höhe h und eine Basis b aufweist, sodass das Verhältnis
h/ (b-D3) zwischen 20 % und 120 %, vorzugsweise zwischen 20 % und 110 %, vorteilshalber
zwischen 30 % und 110 %, in bevorzugter Weise zwischen 30 % und 100 %, insbesondere
zwischen 40 % und 100 %, auf besonders bevorzugte Weise zwischen 40 % und 90 %, vorzugsweise
zwischen 45 % und 85 %, vorteilshalber zwischen 50 % und 80 % enthalten ist.
12. Blaslanzendüse nach einem der Ansprüche 1 bis 11 dadurch gekennzeichnet, dass die Elemente der Düse getrennt gefertigt werden und in einer gegenseitigen Montagezone
durch Hochenergieschweißen, vorzugsweise durch Elektronenstrahlschweißen befestigt
werden.
1. Blowing lance nozzle (1) intended for bath stirring, comprising:
- a central tube for supplying gas (2), closed at an end turned towards the bath by
a first front wall (3) provided with at least two openings (4),
- an internal tube (5) forming with the central tube (2) a first annular cavity (6)
for the passage of a cooling liquid and ended at one end turned towards the bath by
a second front wall called a separator (7) having a central opening (8) and one passage
orifice (9) per opening provided in said first front wall (4),
- an external tube (10) forming with the internal tube (5) a second annular cavity
(11) for the passage of the cooling liquid and closed at an end turned towards the
bath by a third front wall (12) having one outlet orifice (13) per opening provided
in said first front wall (4) and having an internal surface (30) comprising a central
area (14),
- a heat exchange space (16) in which the cooling liquid flows, which is located between,
on the one hand, said second front wall (7) and said third front wall (12) and, on
the other hand, said central opening and said second annular cavity (11), and
- an outlet conduit for the stirring gas, called an injector (17), leaving each opening
(4) in said first front wall (3) and going as far as said corresponding outlet orifice
(13) passing through said corresponding passage orifice (9) in a cooling liquid-tight
manner, and
- a pillar (22) comprising a first end (E1) located opposite the bath and a second
end (E2) turned towards the bath linked to the central area (14) of the internal surface
(30) of the third front wall (12),
characterised in that the pillar (22) has, between said first and second ends (E1 and E2), a thinned part
(I) linked to the central area (14), which has a predetermined length L1 and an axial
section decreasing in such a way that the pillar (22) forms a continuous curved surface
with the central area (14) of the inner surface (30) of the third front wall (12).
2. Lance nozzle according to claim 1, having a predetermined external diameter (Dext) and in which the pillar (22) has a second section (II) of predetermined length L2
connecting said thinned part (I) and said first end (E1), said second section (II)
having a circular cross-section defined by a predetermined diameter (D2), constant
along the length L2, such that the D2/Dext ratio is between 2% and 30%, advantageously between 4% and 25%, preferentially between
4% and 20%, in particular between 6% and 20%, preferably between 6% and 15%, particularly
advantageously between 8% and 15%, advantageously between 10% and 15%.
3. Lance nozzle according to claim 2, wherein said thinned part (I) has a circular cross-section
defined by a predetermined diameter (D1) varying progressively from the value of the
predetermined diameter (D2), at the joint with said second section (II), to a value
between 20% and 95%, advantageously between 30% and 90%, preferentially between 40%
and 85%, preferably between 50% and 80%, in particular between 60% and 80% of D2 at
the second end E2.
4. Lance nozzle according to any one of claims 2 and 3, wherein said continuous curved
surface is characterised by a minimum radius of curvature greater than or equal to 20%, advantageously greater
than or equal to 30%, preferentially greater than or equal to 40%, in particular greater
than or equal to 50%, particularly preferentially greater than or equal to 60%, preferably
greater than or equal to 70% of said predetermined diameter (D2) of said second section
(II).
5. Lance nozzle according to any one of claims 2 to 4, wherein the length L1 is such
that the L1/Dext ratio is between 3 and 50%, advantageously between 5% and 50%, preferentially between
7% and 45%, in particular between 9% and 40%, preferably between 11% and 35%, preferably
between 13% and 30%, particularly advantageously between 15% and 25%.
6. Lance nozzle according to any one of claims 2 to 5, wherein the length L2 is such
that the L2/L1 ratio is between 100% and 200%, advantageously between 105% and 190%,
preferentially between 110% and 180%, in particular between 115% and 170%, preferably
between 120% and 165%, particularly advantageously between 125% and 160, advantageously
between 130% and 155%, preferably between 135% and 150%.
7. Lance nozzle according to any one of claims 1 to 6, wherein said pillar (22) is formed
in one piece.
8. Lance nozzle according to any one of claims 1 to 7, characterised in that said separator (7) has an edge (18) in axial section at the central opening (8) which
is curved such that a height (H3) is defined between a front (21) of said edge (18)
and said third front wall (12) and that, in the heat exchange space (16), a minimum
predetermined height (H1) is present on the side of said central opening (8) such
that the H1/H3 ratio is between 5% and 80%, advantageously between 5% and 75%, preferably
between 5% and 70%, preferentially between 5% and 65%, particularly advantageously
between 5% and 60%, preferably between 10% and 60%, advantageously between 15% and
60%, preferably between 20% and 60%, preferentially between 25% and 60%, particularly
advantageously between 25% and 55%, preferably between 30% and 55%.
9. Lance nozzle according to any one of claims 1 to 8, wherein a deflector (24) is present
substantially in the centre of said central tube for supplying gas (2).
10. Lance nozzle according to any one of claims 1 to 9, wherein the injectors (17) have
an axis of revolution (m) arranged obliquely with respect to a longitudinal axis (L)
of the lance nozzle.
11. Lance nozzle according to any one of claims 1 to 10, wherein said thinned-down section
I of the pillar (22) has a minimum predetermined diameter D3 at said second end (E2)
and said central area (14) has a height h and a base b such that the h/(b-D3) ratio
is between 20% and 120%, preferably between 20% and 110%, advantageously between 30%
and 110%, preferentially between 30% and 100%, in particular between 40% and 100%,
particularly advantageously between 40% and 90%, preferably between 45% and 85%, advantageously
between 50% and 80%.
12. Blowing lance nozzle according to any one of claims 1 to 11, characterised in that the aforementioned elements of the nozzle are made separately and secured in the
mutual attachment area by high energy welding, preferably electron beam welding.