Objet de l'invention
[0001] La présente invention se rapporte à une table élévatrice, en particulier une table
élévatrice vétérinaire, destinée au déplacement d'animaux de grande taille et d'un
poids élevé, la dite table élévatrice vétérinaire comprenant des bras ciseaux, et
qui soit de faible encombrement.
Etat de la technique
[0002] Dans le domaine médical, en particulier vétérinaire, les tables de consultation,
d'examen ou de chirurgie, sont des dispositifs bien connus, permettant au personnel
soignant de pouvoir intervenir à hauteur d'homme. Elles sont généralement constituées
d'un plateau en inox, supporté par quatre pieds horizontaux. Pour des tables mobiles,
l'extrémité inférieure des pieds est équipée de roulettes
[0003] De telles tables vétérinaires présentent l'inconvénient de nécessiter l'emploi de
plusieurs personnes pour soulever l'animal, qui peut être un gros animal, éventuellement
sous sédation, afin de l'installer sur la table. De plus, non seulement une telle
table est encombrante, mais elle présente également l'inconvénient de ne pas être
réglable en hauteur pour s'adapter à la taille du personnel soignant.
[0004] C'est pourquoi, il a été proposé des tables élévatrices permettant de surélever l'animal
à hauteur d'homme.
[0005] Par exemple, le brevet américain
US 2 794 694 décrit une table d'opération comprenant un sous-châssis horizontal, depuis le centre
duquel s'étend verticalement un piston hydraulique supportant à son extrémité libre
un plateau horizontal.
[0006] Le brevet américain
US2007125314 décrit une table de préparation vétérinaire mobile, réglable en hauteur, comprenant
des bords inclinés et dont une extrémité comprend quatre jointures rondes coulissant
sur deux colonnes tubulaires verticales d'un cadre vertical, et mises en mouvement
par un piston disposé verticalement dans ce cadre vertical.
[0007] La demande de
brevet DE 8 914 070 décrit un lit d'hôpital réglable en hauteur comprenant un mécanisme de levage à ciseaux
comprenant deux paires de bras de levage liés de manière pivotante l'un à l'autre
à un point de pivotement, dits bras de ciseaux, et mis en mouvement par un piston,
fixé sur la partie supérieure d'un des bras, et dont une extrémité comprend des galets
interagissant avec la forme convexe de la portion inférieure du bras de ciseaux.
[0008] Des tables de levage sont également connues dans des domaines non médicaux ou vétérinaires.
[0009] Par exemple, la demande de brevet
CN103508372 décrit une table de levage à bras de ciseaux, mis en mouvement par l'action de deux
pistons, un par paire de bras de ciseaux, fixés à la portion inférieure d'un des bras
de ciseaux, et comprenant à leur extrémité des galets engageant l'intérieur de l'extrémité
supérieure du bras de ciseaux ayant une forme convexe.
[0010] La demande internationale de brevet
WO8805759 décrit une table de levage pour véhicule comprenant deux paires de bras de ciseaux
ayant une section en « U », dont deux des bras comprend chacun un piston dont l'extrémité
libre comprend deux galet se déplaçant dans la section du bras et engageant une rampe
droite disposée dans le fond de la section du bras et une rampe convexe faisant face
à la rampe droite et disposée dans le fond de la section du bras de ciseaux complémentaire.
[0011] La demande de brevet
FR 1 343 743 décrit une table de levage comprenant des bras de ciseaux, déployés par l'intermédiaire
d'un piston dont l'extrémité libre comprend une poutre dont chacune des extrémités
comprend un galet engageant une première rampe convexe, disposée sur le longeron du
sous-châssis d'une table de levage, et une seconde rampe convexe faisant partie intégrante
de la portion inférieure d'un bras de ciseaux, et faisant face à la première rampe.
Buts de l'invention
[0012] La présente invention vise à fournir une table élévatrice qui ne présente pas les
inconvénients de l'état de la technique.
[0013] Un but préféré de la présente invention vise à fournir une table élévatrice vétérinaire
présentant un encombrement réduit, et dont le déploiement et le repliement se fait
de façon constante, sans à-coups.
Résumé de l'invention
[0014] La présente invention concerne une table élévatrice pouvant passer d'une position
repliée à une position dépliée, et inversement, comprenant
- un sous-châssis, formant la base de la table et destinée à reposer sur le sol, ledit
sous-châssis comprenant deux premiers profilés disposés parallèlement l'un à l'autre,
et reliés l'un à l'autre par au moins un élément transversal, formant de préférence
l'avant de la table élévatrice,
- un châssis destiné à supporter un plateau et comprenant deux seconds profilés disposés
parallèlement l'un à l'autre et par rapport aux premiers profilés du sous-châssis,
- des moyens de déplacement vertical du châssis par rapport au sous-châssis (c'est à
dire un déplacement vertical du châssis par rapport au sous-châssis quand le sous-châssis
repose sur le sol), ces moyens de déplacement dudit châssis comprenant deux séries
de bras de levage liés l'un à l'autre de façon pivotante par rapport à un axe A-A'
et comprenant une extrémité mobile en translation sur ou dans les premiers profilés
ou sous ou dans les seconds profilés, et une extrémité montée pivotante par rapport
au sous-châssis ou au châssis, et
- des moyens d'entrainement et des moyens de déplacement comprenant une extrémité fixée
de manière pivotante au élément transversal et une autre extrémité comprenant des
premiers moyens d'appui prenant appui et se déplacent sur des premiers moyens de poussée
desdits premiers moyens d'appuis, lesdits premiers moyens de poussée étant montés
pivotant selon l'axe A-A' et étant liés, par l'intermédiaire d'une traverse, à la
partie supérieure des bras de levage qui sont mobiles en translation sous ou dans
lesdits seconds profilés.
[0015] Selon des modes particuliers de l'invention, la table élévatrice selon l'invention
comprend au moins une, ou une combinaison quelconque appropriée, des caractéristiques
préférées suivantes :
- les premiers moyens d'appui comprennent ou consistent en deux galets disposés à l'extrémité
d'un axe, ledit axe étant orienté perpendiculaire à l'axe des moyens d'entrainement
et des moyens de déplacement,
- les premiers moyens de poussée de dits premiers moyens d'appui, comprennent ou consistent
en une première portion ayant une surface avec une courbure convexe, sur laquelle
se déplacent lesdits premiers moyens d'appui et en une seconde portion, adjacente
à la première portion des éléments de poussée desdits premiers moyens d'appuis , qui
est longitudinale et à l'extrémité de laquelle s'engage la traverse
- la table élévatrice comprend en outre des seconds moyens d'appui montés pivotant selon
l'axe A-A' et étant liés, par l'intermédiaire d'une traverse, à la partie supérieure
des bras de levage mobiles en translation sur ou dans les éléments du sous châssis,
- les seconds moyens d'appui comprennent ou consistent en deux galets disposés sur l'axe
portant les premiers moyens d'appui,
- les moyens de poussée des seconds moyens d'appui comprennent ou consistant en des
cames dont une première portion comprend une surface ayant une courbure convexe sur
laquelle se déplace les seconds moyens d'appui,
- la courbure convexe des moyens de poussée possède une convexité dirigée vers le châssis,
lorsque la table élévatrice est repliée et possède une convexité dirigée sensiblement
vers l'avant de la table élévatrice, lorsque la table élévatrice est dépliée,
- l'axe portant les moyens d'appui est fixé aux moyens d'entrainement par l'intermédiaire
d'un logement de section en forme de « U », comprenant ou consistant en deux bords
verticaux entre lesquels sont disposés des entretoises disposés parallèles audits
bords verticaux, éventuellement également un renfort longitudinal et/ou deux axes
longitudinaux disposés sensiblement en position parallèle à l'axe,
- les moyens d'entrainement des moyens de déplacement comprennent ou consistent en un
vérin électrique,
- la table élévatrice comprend en outre un plateau disposé sur le châssis,
- les profilés du châssis et/ou le plateau comprennent des moyens de fixation d'une
rallonge du plateau,
- les profilés du châssis et/ou le plateau comprennent des moyens de fixation d'accessoires.
- le sous-châssis de la table comporte en outre au moins un second élément transversal
reliant les deux premiers profilés et formant de préférence l'arrière de la table
élévatrice, le second élément pouvant servir de base à un transformateur électrique.
[0016] De préférence, la table élévatrice est utilisée pour un usage médical, en particulier
un usage vétérinaire.
[0017] La présente invention sera décrite ci-dessous en détails, en référence aux figures
et dans une forme d'exécution présentée à titre d'illustration non limitative de l'invention.
Brève description des figures
[0018]
La figure 1 est une représentation schématique d'une vue en perspective de côté de
la table élévatrice selon l'invention qui est dépliée.
La figure 2 est une représentation schématique d'une vue en perspective d'un autre
côté de la table élévatrice selon l'invention qui est dépliée.
La figure 3 est une représentation schématique d'une vue en perspective du dessus
de la table élévatrice selon l'invention qui est déployée.
La figure 4 est une représentation schématique d'une vue en perspective de côté de
la table élévatrice selon l'invention qui est repliée.
La figure 5 est une représentation schématique d'une vue en perspective du dessus
de la table élévatrice selon l'invention qui est repliée.
La figure 6 est une représentation schématique d'une vue de côté d'un premier élément
poussoir.
La figure 7 est une représentation schématique d'une vue de côté d'un second élément
poussoir.
La figure 8 est une représentation schématique d'une vue de coté en perspective du
logement abritant l'axe supportant les éléments d'appui.
Description détaillée de l'invention
[0019] Dans la suite de la description et des revendications, les termes « haut » et « bas
», « avant » et « arrière », « au-dessus » et « en dessous », « supérieur » et « inférieur
», « vertical » et « horizontal » font référence à la position normale d'utilisation
du dispositif selon l'invention, en particulier à la position telle que représentée
aux figures 1 à 8.
[0020] A titre d'exemple non limitatif, la table élévatrice 1 selon l'invention va être
décrite pour un usage médical, en particulier vétérinaire, de forme générale parallélépipédique.
Toutefois, une telle table élévatrice 1 peut avoir toutes les formes et dimensions
adéquates et être utilisée dans d'autres domaines techniques, notamment des domaines
non médicaux.
[0021] La table élévatrice 1 comprend un sous-châssis 2, un châssis 3 destiné à supporter
un plateau, des moyens 4 de déplacement vertical du châssis 3 par rapport au sous-châssis
2, des moyens 5 d'entrainement des moyens 4 de déplacement et éventuellement un plateau.
[0022] De préférence, le sous-châssis 2 a une section dans le plan horizontal du sol, dans
le plan X-Y, en forme de « U » (figure 1). Il comprend ou consiste en au moins deux
premiers profilés 6 et 7 parallèles, ou sensiblement parallèles, l'un par rapport
à l'autre. De préférence, il s'agit de deux premiers profilés, des chemins ou rails,
de section dans le plan X-Z en forme de « U », dont l'ouverture fait face à la partie
supérieure de la table élévatrice 1. Les profilés 6 et 7 sont reliés l'un à l'autre
par au moins un premier élément ou rail transversal 8, disposé perpendiculaire auxdits
premiers profilés 6 et 7, de préférence à l'une des extrémités des premiers profilés
6 et 7. Ce premier élément ou rail transversal 8 forme un axe d'articulation pour
les moyens 5 d'entrainement des moyens 4 de déplacement vertical du châssis 3. Il
définit également ce que l'on considérera dans la suite de la description comme l'avant
du sous-châssis 2 de la table élévatrice 1, alors que l'arrière est formé par le côté
opposé à cet élément ou rail transversal 8, en particulier par l'ouverture du « U
» de la section X-Y. De manière avantageuse, le sous-châssis 2 comporte aussi un second,
un troisième et/ou un quatrième élément ou rail transversal (non représentés) apte(s)
à renforcer le sous-châssis 2 et apte(s) à servir de support ou de renfort d'une base
pour un élément électrique, tel qu'un transformateur.
[0023] De préférence, les éléments 6, 7 et 8 du sous-châssis 2 sont en contact avec le sol
ou une base sur laquelle il repose; toutefois, le sous-châssis 2 peut comprendre des
moyens de déplacement, permettant de rendre la table élévatrice 1 mobile. Il peut
s'agir, par exemple, de roues ou roulettes, avantageusement disposées sous les premiers
profilés 6 et 7 parallèles et/ou sous l'élément ou rail transversal 8, de roues ou
roulettes éventuellement munies de moyens de frein.
[0024] Le châssis 3 de la table élévatrice 1 de l'invention est destiné à supporter un plateau.
De préférence, il comprend deux seconds profilés 9 et 10, sensiblement parallèles
l'un à l'autre, et sensiblement parallèles respectivement aux premiers profilés 6
et 7 du sous châssis 2, et forment des chemins ou rails. Chaque second profilé 9,10
a au moins une portion ayant une section dans le plan X-Z, en forme de « L » ou partiellement
de « U » inversé, leur ouverture étant dirigée vers le bas de la table élévatrice
1, donc faisant face au sous-châssis 2. Les seconds profilés 9, et 10 sont reliés
par une première traverse ou rail 11, disposée et formant l'avant du châssis 3 et
donc de la table élévatrice 1, de préférence, deux traverses 11 et 12.
[0025] Le plateau, supporté par le châssis 3, est tout support rigide pouvant recevoir une
charge. Dans le cas d'une table élévatrice 1 vétérinaire, le plateau doit pouvoir
supporter, sans fléchir, le poids d'un animal, par exemple d'environ 80 kg ou plus
(de préférence pour une charge de moins de 100Kg). De préférence, le plateau est fait
en inox ou en matière plastique c'est-à-dire une matière légère et facilement nettoyable,
comme du polyéthylène ou du polypropylène et comprend des rebords, d'environ 1 à 2
cm par exemple, à chacun de ces bords afin d'éviter l'écoulement des fluides le long
des bords ou extrémités de ce plateau. Avantageusement, le plateau comprend des moyens
de récupération de fluides pouvant s'y trouver, et ces moyens de récupération de fluides
coopèrent avec des moyens d'évacuation de ces fluides.
[0026] Les seconds profilés 9, 10 et/ou le plateau peuvent aussi comprendre des moyens de
fixation d'une rallonge du plateau, par exemple des orifices formant des points de
fixation, la rallonge pouvant être disposée sous le plateau, sur ou entre les seconds
profilés 9, 10, et être éventuellement mobile.
[0027] Les seconds profilés 9 et 10 et/ou le plateau peuvent également comprendre des moyens
de fixation d'accessoires à la table élévatrice 1, comme par exemple des fixations
de liens, un porte-perfusion, un support pour soutien du tube anesthésie, un support
pour fixation d'un membre de l'animal. De préférence, ces moyens de fixation peuvent
être mobiles le long des seconds profilés 9 et 10 et/ou du plateau. Ces moyens peuvent
être ou comprendre des rails disposés autour du plateau.
[0028] Les moyens 4 de déplacement vertical du châssis 3 permettent de déplacer le châssis
3, et donc le plateau supporté par le châssis 3, depuis une position dite « basse
» ou « repliée », dans laquelle le châssis 3 est proche du sous châssis 2, et donc
du sol sur lequel repose le sous-châssis ou ses roues (figure 4), à une position dite
« haute » ou « dépliée » dans lequel le châssis 3 se trouve éloigné du sous-châssis
2, donc du sol (figure 1), et inversement.
[0029] Ces moyens 4 de déplacement vertical comprennent une première série 13 de deux bras
de levage 131 et 132, formant un premier côté de la table 1 élévatrice lorsque cette
dernière est en position haute, et une seconde série 14, de deux bras de levage 141
et 142, formant un second côté de la table 1 élévatrice, opposé au premier coté. Les
bras de levage 131, 132, 141 et 142, en position dépliée, définissent ainsi un espace
interne 15 de la table élévatrice 1.
[0030] Les bras de levage 131 et 132 de la première série 13, comme les bras de levage 141
et 142 de la seconde série 14, sont des bras dit « de ciseaux », car chaque bras complémentaire
d'une série, les bras 131 et 132 d'une part, et les bras 141 et 142 d'autre part,
sont liés l'un à l'autre de manière pivotante, chaque série de bras par rapport à
un point de pivotement déterminé, respectivement A et A', se situant de préférence
à équidistance des extrémités de chaque bras de levage 131, 132, 141 et 142. Au travers
des points de pivotement A et A', passe un axe de pivotement A-A' par rapport auquel
les bras de levage 131, 132, 141 et 142 se plient et se déplient (figure 2).
[0031] De préférence, l'axe A-A' engage les bras de levage 131, 132, 141 et 142 par l'intermédiaire
d'une bague en métal, de préférence une bague réalisée en bronze, afin de limiter
les frottements.
[0032] Chaque bras de levage complémentaire 131 et 132 ou 141 et 142 comprend une partie
dite « supérieure », se situant au-dessus de l'axe A-A', et donc entre l'axe A-A'
et le châssis 3, et une partie dite « inférieure », se situant en dessous de l'axe
A-A' et donc entre l'axe A-A' et le sous châssis 2.
[0033] Chaque bras de levage complémentaire 131 et 132 ou 141 et 142 comprend une extrémité
mobile en translation par rapport au sous-châssis 2 ou au châssis 3, et une extrémité
fixe, à savoir non mobile en translation, mais articulée, à savoir pivotante, par
rapport sous-châssis 2 ou au châssis 3.
[0034] Les bras 131 et 141 comprennent une extrémité inférieure fixe, mais articulée de
façon pivotante, par rapport au sous châssis 2, de préférence à l'élément ou rail
transversal 8 et une extrémité supérieure engageant respectivement les seconds profilés
10 et 9 de façon mobile en translation. De préférence, cette extrémité supérieure
comprend un galet ou une roulette engageant, et pouvant se déplacer dans, le second
profilé 9 ou le second profilé 10. Les bras 132 et 142 comprennent une extrémité supérieure
fixée de façon pivotante au châssis 3, de préférence aux seconds profilés 9 et 10,
avantageusement également à la traverse 11, et une extrémité inférieure engageant
respectivement les premiers profilés 7 et 6, de façon mobile en translation. De préférence,
cette extrémité inférieure comprend un galet ou une roulette engageant, et pouvant
se déplacer dans ou sur le premier profilé 6 ou 7.
[0035] Les bras de levage 131, 132, 141 et 142 prennent toute forme, possèdent toutes dimensions
adéquates et sont faits de tous matériaux adéquats. De préférence, il s'agit d'éléments
tubulaires en métal.
[0036] Les moyens 5 d'entrainement des moyens 4 de déplacement permettent le dépliement
et repliement des bras de levage 131, 132, 141 et 142 et donc la montée et la descente
du châssis 3 et donc du plateau. Ces moyens 5 d'entrainement sont, ou comprennent,
au moins un vérin ou piston, hydraulique ou électrique, capable de soulever le plateau,
muni de sa charge, depuis sa position basse à sa position haute, et inversement. Ils
comprennent ou coopèrent avec des moyens d'alimentation en électricité et des moyens
de commande des moyens 5 d'entrainement.
[0037] Une première extrémité des moyens 5 d'entrainement est fixée au sous-châssis 2 de
manière pivotante, mais non mobile en translation, de préférence à l'avant du sous-châssis
2 et donc de la table élévatrice, avantageusement à l'élément transversal 8, la seconde
extrémité de ces moyens 5 comprenant des premiers moyens d'appui 16 coopérant avec
des premiers moyens de poussée 17 desdits premiers moyens d'appui 16.
[0038] De préférence, le vérin est électrique. Il est disposé dans l'espace 15 de la table
élévatrice 1, l'élément mobile du vérin, le piston, étant disposé à proximité du sous
châssis 2, en particulier de l'élément transversal 8, et son moteur est disposé proche
de l'axe A-A' des bras de levage 131, 132, 141 et 142. Cela présente l'avantage d'obtenir
une table élévatrice 1 compacte une fois repliée.
[0039] Les moyens 5 d'entrainement des moyens 4 de déplacement comprennent au moins des
premiers moyens d'appui 16 coopérant avec les premiers moyens de poussée 171 et 172
de ces premiers moyens d'appui 16.
[0040] Les premiers moyens d'appui 16 comprennent ou consistent en un, de préférence deux
galets ou roues 161 et 162, disposés à l'extrémité d'un axe 163, qui est orienté perpendiculaire
à l'axe des moyens 5 d'entrainement.
[0041] De préférence, les extrémités de l'axe 163 comprennent ou consistent chacune un organe
de liaison 164 avec une traverse 165, permettant de rigidifier l'axe 163 et de fournir
un support sur lequel les moyens de poussée 17 viennent prendre appui et se déplacer.
[0042] De préférence, les galets 161 et 162 sont des roulements étanches, montés sur l'axe
163 par l'intermédiaire de bagues métalliques, de préférence des bagues réalisées
en bronze.
[0043] Le galet 161 ou le galet 162 prendra appui et se déplace sur des moyens de poussée
17 qui sont liés aux bras de levage 131, 141, de préférence à la partie supérieure
des bras de levage 131 et 141, dont l'extrémité inférieure est fixée au sous-châssis
2, mais mobile de façon pivotante, et dont l'extrémité supérieure est mobile dans
le seconds profilés 9 et 10 du châssis 3.
[0044] Les moyens de poussée des moyens d'appui ne sont pas, et ne font pas partie intégrante
des bras de levage 131, 141, 132 et 142. Il s'agit de moyens distincts, disposés à
proximité des bras de levage 131, 141, 132 et 142, mais auxquels ils sont liés physiquement.
[0045] Lorsque la table élévatrice 1 est repliée, le galet 161 ou 162 engage l'extrémité
d'un élément 171 ou 172 apte à générer une poussée des premiers moyens d'appui 16,
possédant une surface comprenant une courbure convexe 174.
[0046] Lorsque les moyens 5 d'entrainement se mettent en œuvre, à savoir lorsque le piston
s'allonge, les galets 161, 162 se déplacent sur la surface de la partie courbée des
éléments 171 et 172 aptes à générer une poussée sur les premiers moyens d'appui 16
de bas en haut, ce qui permet le déploiement des bras de levages 131 et 141, leurs
extrémités mobiles se déplaçant sous le châssis 3, et lorsque que le piston se raccourcit
les bras de levages 131 et 141, se replient.
[0047] La convexité de la courbure de la surface des éléments 171 et 172 aptes à générer
une poussée sur les moyens d'appui 16, est dirigée vers le haut ou sensiblement vers
le haut, de la table élévatrice 1, vers le châssis 3 et le plateau, lorsque la table
élévatrice 1 est repliée (figure 4) et elle est dirigée vers l'avant, ou sensiblement
vers l'avant, de la table élévatrice 1 lorsque cette dernière est dépliée (figures
1 et 2).
[0048] Les dimensions de la courbure convexe 174 des éléments 171 et 172 de poussée des
éléments d'appuis 16, sont choisies de manière à permettre le déploiement et le repliement
des bras de levages 131 et 141 à la ou des hauteurs déterminées, permettant à l'usager
d'accéder à l'animal présent sur la table à hauteur d'homme. La courbure convexe 174
peut également être variable le long des éléments 171 et 172 de poussée des éléments
d'appui 16, afin de permettre une vitesse variable de déploiement et de repliement
des bras de levages 131 et 141.
[0049] De préférence, les éléments 171 et 172 de poussée des éléments d'appui, possèdent
une portion, adjacente à la portion comprenant la courbure convexe 174, qui est non
courbée, avantageusement longitudinale, à l'extrémité de laquelle les éléments 171
et 172 sont liées aux bras de levage 131 et 141, par l'intermédiaire d'une traverse
173, fixée aux bras de levage 131 et 141.
[0050] De préférence, chaque élément 171 ou 172 de poussée des éléments d'appui 16 comprend
ou consiste en des moyens de liaison avec l'autre rampe 171 ou 172, comprenant une
ouverture 175 dans laquelle s'engage une traverse 176, de préférence de section carrée,
des moyens de liaison avec l'axe A-A', par exemple une ouverture constituée d'un trou
débouchant 177, dans lequel s'engage l'axe A-A', et des moyens dans lesquels s'engage
la traverse 173 de liaison aux bras de levage 131 et 141, par exemple une ouverture
constitué d'un trou débouchant 178 (figure 6).
[0051] Les moyens d'appui 16 et ses moyens de poussée 171 et 172 présentent l'avantage de
transmettre de façon régulière la poussée du vérin aux bras de levage 131 et 141 et
ainsi présentent l'avantage de permettre leur dépliement et leur repliement constant,
c'est-à-dire sans à-coups. Avantageusement, cette poussée constante et sans à-coups
s'effectue en partant (position repliée) d'un angle de 0° ou proche de 0° entre les
axes du ciseau.
[0052] De préférence, les moyens 5 d'entrainement des moyens 4 de déplacement comprennent
en outre des seconds moyens d'appui 18 coopérant avec des seconds moyens 19 de poussée
de ces seconds moyens d'appui 18, et ceux-ci sont avantageusement disposés au niveau
de la seconde extrémité des moyens 5 d'entrainement.
[0053] Les seconds moyens d'appui 18 comprennent ou consistent en un, de préférence deux
galets ou roues 181 et 182, disposé(s) sur l'axe 163, entre les galets 161 et 162,
de préférence disposés à équidistance des galets 161 et 162, avantageusement essentiellement
au centre de l'axe 163.
[0054] De préférence, les galets 181 et 182 sont des roulements étanches, montés sur l'axe
163 par l'intermédiaire de bagues métalliques, de préférence des bagues réalisées
en bronze.
[0055] Les galets 181 et 182 prennent appui et se déplacent sur des moyens 19 de poussée
des moyens d'appuis 18, qui sont liés aux bras de levage 132 et 142, de préférence
à la partie supérieure des bras de levage 132 et 142, dont l'extrémité inférieure
est mobile sur les éléments 6, 7 du sous châssis 2, et dont l'extrémité supérieure
est fixée, de façon pivotante, au châssis 3, de préférence aux profilés 9 et 10 et
avantageusement à la traverse 11.
[0056] Les second moyens 19 de poussée des seconds moyens d'appui 18, ne sont pas, et ne
font pas partie intégrante des bras de levage 131 et 141 ainsi que 132 et 142. Il
s'agit de moyens distincts, disposés à proximité des bras de levage 131, 141, 132
et 142, mais auxquels ils sont liés physiquement.
[0057] Lorsque la table élévatrice 1 est dépliée, le ou les galets 181 et 182 engagent l'extrémité
d'une came 191 ou 192 desdits seconds moyens 19 de poussée des seconds moyens d'appui,
possédant une surface comprenant une courbure convexe 194.
[0058] Lorsque les moyens 5 d'entrainement se mettent en œuvre, à savoir lorsque le piston
s'allonge, les galets 181 et 182 se déplacent sur la partie courbée des cames 191
et 192, qui sont liés aux bras de levages 132 et 142 par l'intermédiaire d'une traverse
193, ce qui permet le déploiement des bras de levages 132 et 142, leurs extrémités
mobiles se déplaçant sur le sous châssis 2, et lorsque que le piston se raccourcit
les bras de levages 132 et 142, se replient.
[0059] La convexité de la courbure convexe 194 de la surface des cames 191 et 192 est dirigé
vers le bas, ou sensiblement vers le bas, de la table élévatrice 1, vers le sous châssis
2, lorsque la table élévatrice 1 est repliée (figure 4), et la convexité de la courbure
194 sera dirigée vers l'avant, ou sensiblement vers l'avant, de la table élévatrice
1, lorsque cette dernière est dépliée (voir figures 1 et 2).
[0060] Les dimensions de la courbure convexe 194 des cames 191 et 192, sont choisies de
manière à permettre le déploiement et le repliement des bras de levages 132 et 142
à la ou les hauteur(s) déterminée(s). La forme et les dimensions de la courbure convexe
194 sont en particulier adaptées à la position des galets 181 et 182 sur l'axe 163,
à la position de la traverse 193 liant les cames 191 et 192 aux bras de levage 132
et 142 et à la courbure convexe 174 des éléments 171 et 172, ainsi qu'à la position
de la traverse 173. La courbure convexe 194 peut également être variable le long des
cames 191 et 192, afin de permettre une vitesse variable de déploiement et de repliement
des bras de levages 132 et 142.
[0061] Les seconds moyens d'appui 18 et ses seconds moyens de poussée 19, permettent non
seulement le déploiement des bras de levages 132 et 142, mais ils présentent l'avantage
de faciliter le déploiement des bras de levages 131 et 141. En effet, ces moyens permettent
de répartir la force fournie par les moyens 5 d'entrainement, le vérin, pour le déploiement
et repliement, ces derniers s'en trouvent alors plus constant, sans déséquilibre entre
les bras levages 132 et 142 et les bras de levage 131 et 141, et donc sans déséquilibre
du plateau.
[0062] De préférence, les cames 191 et 192 possèdent une portion, adjacente à la portion
comprenant la courbure convexe 194, qui est non courbée, qui est avantageusement une
portion essentiellement longitudinale, à l'extrémité de laquelle les cames 191 et
192 des moyens de liaison avec l'axe A-A'. Par exemple la liaison peut être obtenue
via une ouverture 195, dans laquelle s'engage l'axe A-A', et par des moyens dans lesquels
s'engage la traverse 193 de liaison aux bras de levage 132 et 142, par exemple via
une encoche 196 présente à l'extrémité des cames 191 et 192, de préférence présente
sur la surface qui est opposée à la surface portant la courbure convexe 194 (figure
7).
[0063] De préférence, l'axe 163 supportant les premiers moyens d'appui 16, et les seconds
moyens d'appui 18 s'ils sont présents, est fixé à la seconde extrémité des moyens
5 d'entrainement par l'intermédiaire d'un logement 20 (figure 4).
[0064] De préférence, et comme représenté à la figure 8, le logement 20 présente une forme
sensiblement parallélépipédique et possède une section dans le plan X-Y quand la table
élévatrice 1 est repliée (figure 4), et dans le plan X-Z quand la table élévatrice
1 est repliée (figure 1), en forme de « U », comprenant deux bords verticaux 21, 22
reliés par une portion horizontale 23. Cette portion horizontale 23 comprend des moyens
de fixation 24 du logement 20 aux moyens 5 d'entrainement et des moyens 4 de déplacement,
de préférence au boitier du moteur du vérin. De préférence, ces moyens de fixation
24 comprennent, ou sont, des ouvertures. De préférence, le logement 20 comprend en
outre au moins une, avantageusement deux entretoise(s) 25 ou 26.
[0065] Les bords verticaux 21 et 22 et les entretoises 25 et 26, si elles sont présentes,
comprennent des moyens 27 d'engagement de l'axe 163, par exemple au moins une ouverture
débouchant recevant l'axe 163, de préférence plusieurs ouvertures qui sont, de préférence,
disposés de telle sorte que l'axe 163 soit disposé dans la partie supérieure du logement
20.
[0066] De préférence, le logement comprend ou consiste en un renfort longitudinal 28, disposé
en arrière du logement 20 et engageant les bords 21 et 22 et les entretoises 25 et
26, si elles sont présentes, et éventuellement également un, de préférence deux axes
29, 30 longitudinaux, disposés sensiblement parallèle à l'axe 163, et engageant des
trous débouchant pratiqués dans les bords 21 et 22 et les entretoises 25 et 26. Le
ou les axes 29 et 30 sont disposés de préférence de façon décalé l'un par rapport
à l'autre, et avantageusement en avant du logement, et légèrement en position basse,
afin de rigidifier avantageusement le logement 20.
[0067] De préférence, les éléments constitutifs du logement 20 possèdent toutes dimensions
adéquates et sont faits de tous matériaux adéquats. De préférence, ce sont des éléments
métalliques.
[0068] A titre d'exemple, la table élévatrice 1 pour un usage vétérinaire comporte une épaisseur,
à savoir une distance du sol au haut du plateau, en position basse, d'environ 10 cm
et en position haute d'environ 140 cm. Ce type de table pèse environ 80 kg et supporte
une charge maximale d'environ 100kg. Le temps nécessaire pour passer de sa position
basse à sa position haute, et inversement, est compris entre environ 25 secondes et
environ 30 secondes. Le plateau possède une longueur d'environ 140 cm, pour une largeur
d'environ 60 cm et une épaisseur d'environ 10 cm. Ce plateau est de préférence réalisé
en acier inoxydable ou en une matière plastique telle que du polyéthylène ou du polypropylène
et sa surface supérieure est légèrement creusée, en pente, par exemple d'environ 1
cm par mètre, pour faciliter l'évacuation des fluides vers un trou d'évacuation d'environ
2.5 cm de diamètre, muni d'un goulot d'évacuation, ou vers une fente transversale
d'environ 1 cm de large, comprenant un rebord. Le plateau comprend en outre trois
rails, ou glissières, entourant la table élévatrice 1, pour fixer des accessoires.
Le quatrième côté, l'arrière de la table élévatrice 1 comprend de deux orifices en
forme de serrure permettant d'y fixer une rallonge et/ou un bac de récolte des fluides,
ce dernier pouvant adopter une forme de caillebotis. La surface de la table élévatrice
de l'invention peut aussi comporter un tapis en nano-composites aux propriétés glissantes
optimales. En outre, la table élévatrice peut aussi comporter des rampes de glissement
(en forme de prisme à base triangulaire ou rectangulaire) posée sur le sol contre
le long du plateau de la table et être joignable à une civière mobile venant se loger
sur le système d'élévation, afin d'acheminer facilement des animaux de lieux éloignés
comme un parking ou une salle d'attente d'un bureau vétérinaire.
[0069] Les bras de levage 131, 132, 141 et 142 sont des éléments tubulaires en acier inoxydable
ou aluminium. Ils sont mis en mouvement à l'aide d'un vérin électrique, qui est contrôlé
par une commande, une pédale fixe au sol ou un bouton poussoir. Le vérin est par exemple
un modèle de type SMPS30 de la société LINAK® ou de préférence le modèle LILAK LA40
HP ® d'environ 98mm présentant les caractéristiques nécessaires de force, d'encombrement
et de position de l'axe de poussée adéquates qui sera fixé de manière sur la table
élévatrice de l'invention. Son moteur possède une épaisseur d'environ 107 mm, et développe
une poussée de 8000 N. Le piston possède une course d'environ 260 mm et le vérin possède
une longueur refermée d'environ 175 mm. La table élévatrice de l'invention pourra
aussi comporter un plateau supérieur percé d'un trou d'environ 200mm de diamètre pour
pratiquer des échocardiographies sur un animal couché ou d'autres éléments facilitant
son déplacement et son ergonomie comme des roulettes amovibles, un tapis balance digitale
ou un plateau inclinable.
1. Table élévatrice (1) pouvant passer d'une position repliée à une position dépliée,
et inversement, comprenant
- un sous-châssis (2) comprenant deux premiers profilés (6 et 7) disposés parallèlement
l'un à l'autre, et reliés l'un à l'autre par au moins un élément transversal (8),
- un châssis (3) destiné à supporter un plateau et comprenant deux seconds profilés
(9, 10) disposés parallèlement l'un à l'autre et par rapport aux premiers profilés
(6, 7) dudit sous-châssis (2),
- des moyens (4) de déplacement vertical dudit châssis (3) par rapport audit sous-châssis
(2) comprenant deux séries (13, 14) de bras de levage (131, 132, 141 et 142) liés
l'un à l'autre de façon pivotante par rapport à un axe A-A' et comprenant une extrémité
mobile en translation sur ou dans lesdits premiers profilés (6, 7) ou sous ou dans
lesdits seconds profilés (9, 10), et une extrémité montée pivotante par rapport audit
sous-châssis (2) ou audit châssis (3),
- des moyens (5) d'entrainement desdits moyens (4) de déplacement comprenant une extrémité
fixée de manière pivotante audit élément transversal (8) et une autre extrémité comprenant
des premiers moyens d'appui (16) prenant appui et se déplacent sur des premiers moyens
(171 et 172) de poussée des moyens d'appuis (16) lesdits moyens de poussée (171 et
172) étant montés pivotant selon ledit axe A-A' et étant liés, par l'intermédiaire
d'une traverse (173), à une partie supérieure des bras de levage (131 et 141) qui
sont mobiles en translation sous ou dans lesdits seconds profilés (9, 10).
2. La table élévatrice (1) selon la revendication 1, dans laquelle les premiers moyens
d'appui (16) comprennent deux galets (161 et 162) disposés à l'extrémité d'un axe
(163), ledit axe (163) étant orienté perpendiculaire à l'axe des moyens (5) d'entrainement
et des moyens (4) de déplacement.
3. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, dans laquelle
les premiers moyens (171 et 172) de poussée des premiers moyens d'appuis (16), comprennent
une première portion ayant une surface avec une courbure convexe (174), sur laquelle
se déplacent les premiers moyens d'appui (16) et une seconde portion, adjacente à
la première portion, qui est longitudinale et à l'extrémité de laquelle s'engage la
traverse (173).
4. La table élévatrice (1) selon la revendication 3, dans laquelle la courbure convexe
(174) des premiers moyens de poussée (171 et 172) possède une convexité dirigée vers
le châssis (3), lorsque ladite table élévatrice (1) est repliée et une convexité dirigée
sensiblement vers l'avant de ladite table élévatrice (1), lorsque ladite table élévatrice
(1) est dépliée.
5. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant
en outre des seconds moyens d'appui (18) montés pivotant selon ledit axe A-A' et étant
liés, par l'intermédiaire d'une traverse (193), à la partie supérieure des bras de
levage (132 et 142) mobiles en translation sur ou dans les premiers profilés (6, 7)
du sous-châssis (2).
6. La table élévatrice (1) selon la revendication 5, dans laquelle les seconds moyens
d'appui (18) comprennent deux galets (181 et 182) disposés sur l'axe (163) portant
les premiers moyens d'appui (16).
7. La table élévatrice (1) selon la revendication 5 ou la revendication 6, comprenant
des seconds moyens de poussée des seconds moyens d'appuis (18) qui sont des cames
(191 et 192), dont une première portion comprend une surface ayant une courbure convexe
(194) sur laquelle se déplacent les seconds moyens d'appui (18).
8. La table élévatrice (1) selon la revendication 7, dans laquelle la courbure convexe
(194) des cames (191 et 192) possède une convexité dirigée vers le sous-châssis (2),
lorsque ladite table élévatrice (1) est repliée, et possède une convexité dirigée
sensiblement vers l'avant de ladite table élévatrice (1), lorsqu'elle est dépliée.
9. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
laquelle l'axe (163) est fixé aux moyens (5) d'entrainement par l'intermédiaire d'un
logement (20) de section en forme de « U », comprenant deux bords verticaux (21, 22)
entre lesquels sont disposés des entretoises (25, 26) disposés parallèles audits bords
verticaux (21 et 22), et éventuellement également un renfort longitudinal (28) et/ou
deux axes (29 et 30) longitudinaux disposés sensiblement dans une position parallèle
audit axe (163).
10. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes dans
laquelle les moyens (5) d'entrainement des moyens (4) de déplacement, comprennent
un vérin électrique.
11. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant
en outre un plateau disposé sur le châssis (3).
12. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
laquelle les profilés (9 et 10) du châssis (3) et/ou le plateau comprennent des moyens
de fixation d'une rallonge dudit plateau.
13. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, les
profilés (9 et 10) du châssis (3) et/ou le plateau comprennent des moyens de fixation
d'accessoires.
14. La table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant
au moins un second élément transversal reliant les premières profilés (6, 7) du sous-châssis
(2) et apte à servir de support à un transformateur électrique.
15. Utilisation de la table élévatrice (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes
pour un usage vétérinaire.