(19)
(11) EP 3 232 846 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
17.06.2020  Bulletin  2020/25

(21) Numéro de dépôt: 15821145.8

(22) Date de dépôt:  16.12.2015
(51) Int. Cl.: 
A43B 13/18(2006.01)
A43B 13/24(2006.01)
A43B 13/22(2006.01)
A43B 13/26(2006.01)
(86) Numéro de dépôt:
PCT/FR2015/053549
(87) Numéro de publication internationale:
WO 2016/097606 (23.06.2016 Gazette  2016/25)

(54)

SEMELLE EXTERIEURE DE CHAUSSURE AVEC PLOTS D'AMORTISSEMENTS

AUSSENSOHLE FÜR SCHUHWERK MIT DÄMPFUNGSSTOLLEN

OUTER SOLE FOR FOOTWEAR, COMPRISING DAMPING STUDS


(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR

(30) Priorité: 16.12.2014 FR 1462529
16.12.2014 FR 1462530
16.12.2014 FR 1462532

(43) Date de publication de la demande:
25.10.2017  Bulletin  2017/43

(73) Titulaire: Damart
59100 Roubaix (FR)

(72) Inventeur:
  • LECLAND, Cécile
    59000 Lille (FR)

(74) Mandataire: Matkowska, Franck 
Matkowska & Associés 9, rue Jacques Prévert
59650 Villeneuve d'Ascq
59650 Villeneuve d'Ascq (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A1- 1 264 556
EP-A1- 1 600 072
DE-A1- 2 659 354
DE-A1-102006 025 990
US-A- 5 367 791
US-A- 5 768 802
EP-A1- 1 557 104
WO-A1-2012/045512
DE-A1-102006 025 990
DE-A1-102006 025 990
US-A- 5 367 791
US-A1- 2012 260 535
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description

    Domaine technique



    [0001] La présente invention concerne une semelle extérieure de chaussure, ainsi qu'une chaussure équipée de cette semelle extérieure, cette semelle et cette chaussure étant plus particulièrement adaptées pour faciliter la marche d'une personne dont le pied a subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement.

    Art antérieur



    [0002] Des études sur le vieillissement du pied ont montré que des modifications naturelles du pied se produisent avec l'âge:
    • l'amas graisseux au niveau du talon se rigidifie avec les années.
    • des déformations, de type hallux valgus, orteils en griffes ou en marteaux, apparaissent au niveau de l'avant pied.
    • la voûte plantaire, au niveau de la partie centrale du pied, s'affaisse entraînant une pronation du pied, ainsi qu'un élargissement du pied pouvant aboutir à un pied plat.


    [0003] L'amas graisseux au niveau du talon est un système biologique permettant une absorption des chocs lorsque le talon entre en contact avec le sol. La rigidification de cet amas graisseux au niveau du talon découle d'une diminution de collagène, d'une diminution de l'élasticité des fibres, ainsi que d'une diminution de la présence d'eau et de gras. Cette rigidification engendre une diminution de la capacité d'absorption naturelle du pied, ce qui de manière préjudiciable se traduit lors de l'impact du talon avec le sol par une onde de choc se propageant plus rapidement le long du membre inférieur.

    [0004] En outre, une analyse de la marche de personnes âgées a permis de mettre en évidence que les modifications avec les années de l'anatomie et de la physiologie du pied conduisaient à une pose du pied au sol (attaque talon/sol) plus à plat.

    [0005] Les déformations au niveau de l'avant du pied, de type hallux valgus, orteils en griffes provoquent une limitation des angles de flexion des orteils, augmentent les troubles de l'équilibre, et modifient le schéma (« pattern ») de marche, ce qui se traduit en pratique par un déroulé du pas plus limité et moins fluide et par une plus faible capacité de propulsion vers l'avant.

    [0006] On a déjà proposé dans la demande de brevet américain US 2013/0263469 une semelle extérieure de chaussure, encore communément appelée semelle d'usure, adaptée pour la course à pied. Cette semelle extérieure comporte dans sa partie talonnière et dans sa partie avant plusieurs logements, qui présentent chacun une ouverture dans une surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots creux déformables qui sont positionnés en partie dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot par logement, et qui sont en saillie par rapport à ladite surface inférieure. Chaque plot déformable est entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure, et est déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement correspondant lors d'un contact du plot avec le sol. Dans cette semelle, chaque plot est conçu de manière à pouvoir se déformer lors de l'impact avec le sol en subissant au moins une déformation verticale et une déformation horizontale (cf. Fig. 2c) qui s'accompagne d'un effet de cisaillement horizontal du plot.

    [0007] La semelle extérieure de chaussure décrite dans la demande de brevet américain US 2013/0263469 peut certes être adaptée pour la course à pied, mais en revanche n'est pas adaptée pour un pied qui a été déformé par le vieillissement. Plus particulièrement, la déformation des plots, avec notamment un effet de cisaillement horizontal, engendre une instabilité pour le pied lors de la marche. Par conséquent, la déformation des plots rend cette semelle de chaussure inadaptée pour la marche d'une personne dont le pied a subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement.

    [0008] Le brevet américain US 5 367 791 divulgue (figures 8 à 14) une semelle extérieure de chaussure présentant les caractéristiques techniques du préambule de la revendication 1. Cette semelle comporte dans sa partie talonnière des plots d'amortissement en saillie qui sont en partie positionnés dans des logements, à raison d'un plot d'amortissement par logement. Chaque plots d'amortissement est déformable élastiquement en étant compressible verticalement de manière à s'élargir dans sa partie positionnée à l'intérieur dudit logement.

    Résumé de l'invention



    [0009] Un premier objectif principal de l'invention est de proposer une nouvelle semelle extérieure de chaussure comportant dans sa partie talonnière des plots d'amortissement en saillie et déformables élastiquement.

    [0010] Un objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle semelle extérieure de chaussure comportant, dans sa partie talonnière, des plots d'amortissement en saillie et déformables élastiquement, qui facilitent une marche stable, avec un amortissement efficace des chocs lors de l'attaque du talon avec le sol, ladite semelle extérieure étant plus particulièrement adaptée pour des pieds dont l'amas graisseux au niveau du talon s'est rigidifié avec les années.

    [0011] Cette nouvelle semelle extérieure de chaussure est plus particulièrement, mais pas exclusivement, adaptée pour un pied ayant subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement.

    [0012] Ainsi, l'invention a pour objet une semelle extérieure de chaussure, qui de manière connue par le brevet américain US 5 3 67 791, comporte dans sa partie talonnière plusieurs logements, qui présentent chacun une ouverture dans une surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement qui sont en partie positionnés dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot d'amortissement par logement, et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure, chaque plot d'amortissement étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure, et étant déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement correspondant, chaque plot d'amortissement comportant, au sommet de sa partie en saillie, une surface de contact avec le sol.

    [0013] De manière caractéristique selon l'invention, cette surface de contact avec le sol se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot par une surface courbe concave, qui est déformable élastiquement, et qui permet un écrasement du plot d'amortissement avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave.

    [0014] L'invention a également pour objet une chaussure, notamment adaptée pour une personne dont le pied a subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement, et comportant une semelle d'usure extérieure susvisée.

    Brève description des figures



    [0015] Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après d'une variante particulière de réalisation de l'invention, laquelle variante particulière de réalisation est décrite à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels :
    • la figure 1 est une vue de côté d'un exemple de chaussure pourvue d'une semelle extérieure,
    • la figure 2 est une vue de dessous d'une variante particulière de réalisation d'une semelle extérieure conforme à l'invention.
    • La figure 3 est une vue en coupe transversale de la partie talonnière, de la semelle extérieure de la figure 2, au niveau d'un plot d'amortissement arrière et dans le plan de coupe III-III de la figure 2, le plot d'amortissement arrière étant à l'état non déformé.
    • La figure 4 est une vue en coupe transversale du plot d'amortissement arrière de la figure 3 et de son logement, lorsque le plot d'amortissement arrière est déformé lors d'un contact avec le sol.
    • La figure 5 est une vue en coupe transversale de la partie avant, de la semelle extérieure de la figure 2, au niveau d'un plot avant et dans le plan de coupe V-Vde la figure 2, le plot avant étant à l'état non déformé.
    • La figure 6 est une vue en coupe transversale du plot avant de la figure 5 et de son logement, lorsque le plot avant est déformé lors d'un contact avec le sol.
    • la figure 7 est une vue de dessus de la semelle extérieure de la semelle de la figure 2 et d'un pied positionné par rapport à ladite semelle.
    • La figure 8 est une vue de dessus de la semelle extérieure de la semelle de la figure 2 sur laquelle sont représentés les segments métatarso phalangiens externe et interne.

    Description détaillée



    [0016] On a représenté sur la figure 1 un exemple de chaussure pourvue d'une semelle extérieure 1, encore appelée semelle d'usure. En référence à la figure 2, qui représente en vue de dessous une variante particulière de semelle extérieure 1 conforme à l'invention, la semelle 1 peut de manière usuelle se décomposer en trois parties : une partie arrière 10, communément désignée partie talonnière, une partie centrale 12 correspondant à partie de soutien de la voûte plantaire du pied, et une partie avant 11 correspondant à l'avant pied.

    [0017] Cette semelle extérieure 1 est particulièrement adaptée pour faciliter la marche d'un pied ayant subi des modifications anatomiques et physiologiques liées au vieillissement;

    Partie talonnière 10



    [0018] En référence aux figures 2 et 3, la semelle extérieure 1 comporte dans sa partie talonnière 10 :
    • une première couche de matériau C1 comportant plusieurs logements 100 traversants, qui présentent chacun une ouverture 100a dans une surface inférieure 101 de la première couche de matériau C1 ; cette surface inférieure 101 de la couche de matériau C1 forme la surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol S, et
    • une deuxième couche de matériau C2, qui est positionnée au-dessus de la première couche C1, et dans laquelle sont formés plusieurs plots d'amortissement 102, par exemple par moulage ; ces plots d'amortissement 102 sont déformables élastiquement, et sont positionnés dans lesdits logements 100, à raison d'au moins un plot 102 par logement 100.


    [0019] En référence à la figure 2, à l'état non déformé, chaque plot d'amortissement 102 est un élément plein, formé en saillie par rapport à la face inférieure 102e de la couche de matériau C2 et passe à travers le logement 100 correspondant 100, en étant partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure 101, et en étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure 101.

    [0020] De préférence, la majeure partie de chaque plot d'amortissement 102 est positionnée à l'intérieur du logement 100 correspondant, et seule une faible partie du plot 101 à l'état non déformé est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 101.

    [0021] Dans la variante particulière de la figure 2, tous les plots d'amortissement 102 ne sont pas identiques, et notamment n'ont pas la même dimension. Dans une autre variante, les plots d'amortissements dans la partie talonnière 10 pourraient être identiques et avoir la même dimension.

    [0022] En référence à la figure 4, chaque plot d'amortissement 102 est déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement 100 correspondant sous l'effet d'une force de compression F (figure 4) perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle, en particulier lors d'un contact avec pression du plot d'amortissement 102 sur une surface plane rigide S telle qu'un sol dur.

    [0023] Plus particulièrement, en référence aux figures 3 et 4, et à la différence des plots déformables de la demande de demande américain US 2013/0263469, chaque plot d'amortissement 102 est conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement 100 correspondant, sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral, c'est à dire sans subir de cisaillement et sans subir de déplacement dans un plan sensiblement parallèle à la face inférieure 101 de la semelle. On obtient ainsi avantageusement un amortissement sans risque d'instabilité pour le pied lors de la marche.

    [0024] Chaque plot d'amortissement 102 comporte, au sommet de sa partie en saillie 102a, une surface de contact avec le sol 102b, qui se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot par une surface courbe concave 102c. Cette surface courbe concave 102c est déformable élastiquement, et permet, un écrasement du plot 102 avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave 102c sous l'effet d'une force de compression F (figure 4) perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle, en particulier lors d'un contact avec pression du plot d'amortissement 102 sur une surface plane rigide S, telle qu'un sol dur.

    [0025] Cette déformation spécifique de chaque plot d'amortissement 102 découlant de la présence de cette surface courbe concave 102c déformable élastiquement permet lors d'un contact du talon avec le sol d'absorber efficacement le choc, sans créer d'instabilité au niveau de la zone talonnière, et permet ainsi de protéger efficacement la zone talonnière contre les chocs lors de la marche.

    [0026] Plus particulièrement, mais non nécessairement, les plots d'amortissement 102 sont conçus de telle sorte que ladite déformation de la surface courbe concave 102c (écrasement du plot 102 avec une diminution de la courbure de ladite surface) est obtenue au moins lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide S, une compression verticale F (c'est-à-dire une compression perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle) sur toute la surface de la semelle sous une charge au moins de 60Kg, et plus particulièrement sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.

    [0027] De préférence, afin d'améliorer l'absorption des chocs et faciliter la compression de chaque plot d'amortissement 102 et son écrasement avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave 102c, la surface 102b de contact avec le sol d'un plot d'amortissement 102 se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'extérieur du plot 102 par une surface courbe convexe 102d (Figures 3 et 4).

    [0028] Plus particulièrement cette surface courbe convexe 102d d'un plot d'amortissement relie la face inférieure 102 de ladite couche de matériau C2 à la surface 102b de contact avec le sol du plot d'amortissement.

    [0029] Plus particulièrement, au moins la partie 102a en saillie d'un plot d'amortissement à l'état non déformé, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 10, forme un solide de révolution ayant un axe central A de symétrie sensiblement perpendiculaire à ladite surface inférieure 101 (figures 1 et 3). Chaque plot d'amortissement 102 peut ainsi se déformer de manière symétrique autour de son axe central A.

    [0030] Dans la variante particulière illustrée, la surface courbe concave 102c forme une cuvette centrale au sommet du plot 102 centrée sur cet axe A.

    [0031] Chaque plot d'amortissement peut plus particulièrement être réalisé par moulage dans un matériau élastomère, et plus particulièrement dans un matériau élastomère thermoplastique (TPE) présentant une dureté appropriée, et de préférence dans un matériau élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU) expansé ou non expansé.

    [0032] A titre d'exemple non limitatifs de l'invention, chaque plot d'amortissement 102 dans la partie talonnière 10 était réalisé dans un élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU) ayant une dureté d'environ 30 à 55 shore A, et de préférence d'environ 30 à 35 shore A. En référence à la figure 3, le diamètre D1 de chaque plot d'amortissement 102 à l'état non déformé (plus grande dimension du plot dans un plan parallèle à la face inférieure 101 de la semelle) était compris entre 7mm et 12mm. La distance maximale d entre la surface de contact 102b avec le sol S et la face inférieure 101 de la semelle était inférieure à 1mm, et plus particulièrement sensiblement égale à 0.5mm. Le diamètre D2 de la surface courbe concave 102c à l'état non déformé (figure 3) était d'environ 4mm.

    [0033] Plus particulièrement, en référence à la figure 4, l'espace dans le logement 100 autour d'un plot d'amortissement 102 est suffisamment important pour que la partie 102a dudit plot d'amortissement, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 101 avant déformation du plot, est apte à se déformer élastiquement au contact du sol S sans subir de compression radiale.

    [0034] Plus particulièrement, en référence à la figure 4, le plot d'amortissement 102 est déformable élastiquement de manière à pouvoir être comprimé totalement à l'intérieur du logement 100 correspondant.

    [0035] Plus particulièrement, mais non nécessairement, les plots d'amortissement 102 sont conçus en sorte de pouvoir être comprimés totalement à l'intérieur du logement 100 correspondant lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide S, une compression verticale F (c'est-à-dire une compression perpendiculaire à la face inférieure 101 de la semelle) sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et de préférence sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.

    [0036] Plus particulièrement, en référence à la figure 2, le nombre de plots d'amortissement 102 est le même de part et d'autre d'un axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10, qui divise latéralement la partie talonnière 10 de la semelle en une zone talonnière intérieure ZI et en une zone talonnière extérieure ZE. Cet agencement permet de contribuer à une attaque à plat du talon au sol, qui est mieux adaptée à la marche d'un pied ayant subi des modifications anatomiques et/ou physiologiques liées au vieillissement.

    [0037] Plus particulièrement, les plots d'amortissement 102 sont positionnés dans la zone intérieure ZI et dans la zone extérieure ZE de manière à améliorer l'attaque à plat et à améliorer le déroulé du pied. Ils présentent à cet effet l'une ou l'autre et/ou l'autre des caractéristiques techniques de positionnement suivantes :
    1. (a) le plot d'amortissement référencé 102-I est le plot d'amortissement, qui est situé dans la zone talonnière intérieure ZI, et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian M, est le plus éloigné de la partie arrière 10a de la zone talonnière 10. Le plot d'amortissement référencé 102-E est le plot d'amortissement, qui est situé dans la zone talonnière extérieure ZE, et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian M, le plus éloigné de la partie arrière 10a de la zone talonnière 10. La distance longitudinale maximale Li, mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian M, entre ledit plot 102-I le plus éloigné et la partie arrière 10a de la zone talonnière 10 est inférieure à la distance longitudinale maximale Le mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian M, entre ledit plot 102-E le plus éloigné et la partie arrière 10a de la zone talonnière 10.
    2. (b) les plots d'amortissement 102, situés dans la zone talonnière extérieure ZE, sont répartis de telle sorte que plus le plot d'amortissement 102 est éloigné de la partie arrière 10a de la zone talonnière 10, plus la distance latérale DL séparant ce plot d'amortissement 102 dudit axe longitudinal médian M est importante.
    3. (c) ladite distance longitudinale maximale Li, est inférieure à 20% de la longueur totale L de la semelle, et de préférence inférieure à 17% de la longueur totale L de la semelle.
    4. (d) ladite distance longitudinale maximale Le, est comprise entre 12% et 35% de la longueur totale L de la semelle, et de préférence entre 15% et 30% de la longueur totale L de la semelle.
    5. (e) les plots d'amortissement, 102 situés dans la zone talonnière extérieure ZE, sont répartis de telle sorte que la ligne LC passant par les barycentres de ces plots d'amortissement 102 est une ligne courbe dont la concavité est orientée vers ledit axe longitudinal médian M.


    [0038] La distance longitudinale maximale Li, la distance longitudinale maximale Le, et distance latérale DL sont mesurées à partir du barycentre du plot correspondant, et de ce fait plus particulièrement à partir du centre du plot correspondant lors que celui-ci présente un axe central de symétrie tel qu'illustré dans la variante particulière des figures annexées.

    Partie avant 11



    [0039] La semelle 1 comporte également dans sa partie avant 11 plusieurs plots avant 112, qui sont élastiquement déformables, et qui à l'état non déformé, sont en saillie par rapport à la surface inférieure 111 de la partie avant 11 destinée à être en contact avec le sol.

    [0040] Plus particulièrement la semelle extérieure 1 comporte dans sa partie avant 11 :
    • une première couche de matériau C3 comportant plusieurs logements 110 traversants, qui présentent chacun une ouverture 110a dans une surface inférieure 111 de la première couche de matériau C3 ; cette surface inférieure 111 de la couche de matériau C3 forme la surface inférieure de la semelle destinée à être en contact avec le sol S au niveau de la partie avant de la semelle, et
    • une deuxième couche de matériau C4, qui est positionnée au-dessus de la première couche C3, et dans laquelle sont formés plusieurs plots avant 112, par exemple par moulage ; ces plots avant 112 sont déformables élastiquement, et sont positionnés dans lesdits logements 110, à raison d'au moins un plot 112 par logement 100.


    [0041] Lors de la marche, lorsque le poids du corps est reporté sur l'avant du pied, chaque plot avant se comprime au contact du sol (Figure 6). Puis lorsque le poids sur chaque plot avant comprimé 112 diminue du fait du déroulé du pas, ledit plot avant, reprend de manière élastique sa forme initiale, et grâce à sa faible déformation rémanente et à sa forme convexe exerce sur le sol une force qui favorise la propulsion du pied vers l'avant. Les plots avant 112 ont ainsi pour fonction de favoriser la propulsion du pied vers l'avant lorsqu'ils reprennent de manière élastique leur forme initiale.

    [0042] Plus particulièrement, en référence à la figure 5, le sommet de la partie en saillie 112a d'un plot avant 112, à l'état non déformé, forme une surface 112b de contact du plot avec le sol qui est convexe.

    [0043] Plus particulièrement la surface de contact convexe 112b d'un plot avant 112 est sensiblement sphérique.

    [0044] Plus particulièrement la partie en saillie 112a d'un plot avant 112, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 111 lorsque le plot avant n'est pas déformé, forme un solide de révolution ayant un axe central de symétrie A sensiblement perpendiculaire à ladite surface inférieure 111.

    [0045] Plus particulièrement la semelle 1 comporte dans sa partie avant 11 plusieurs logements 110, qui présentent chacun une ouverture 110a dans la surface inférieure 111 de la semelle destinée à être en contact avec le sol. Les plots avant 112 sont positionnés dans lesdits logements, à raison d'au moins un plot par logement. Chaque plot avant 112 est entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure 111, et est élastiquement déformable de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement 110 correspondant lors d'un contact du plot avant 112 avec le sol S.

    [0046] Plus particulièrement chaque plot avant 112 est un élément plein et/ou est conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement 110 correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.

    [0047] Plus particulièrement, les plots avant 112 sont formés en saillie par rapport à la face inférieure 102e de la couche de matériau C4, et toute la surface de chaque plot avant 112, à l'état non déformé est convexe, et de préférence sensiblement sphérique.

    [0048] Plus particulièrement, l'espace dans le logement 110 autour d'un plot avant 112 est suffisamment important pour que la partie en saillie 112a dudit plot avant 112, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure 111 lorsque le plot avant 112 n'est pas déformé, se déforme élastiquement au contact du sol sans subir de compression radiale.

    [0049] Plus particulièrement, chaque plot avant 112 est élastiquement déformable de manière à pourvoir être comprimé totalement à l'intérieur du logement 110 correspondant. Les plots avant 112 sont plus particulièrement, mais pas nécessairement, conçus en sorte de pouvoir être comprimés totalement à l'intérieur du logement 110 correspondant lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale, une compression verticale sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et plus particulièrement sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg .

    [0050] Chaque plot avant 112 peut plus particulièrement être réalisé par moulage dans un matériau élastomère, et plus particulièrement dans un matériau élastomère thermoplastique (TPE) présentant une dureté appropriée, et de préférence dans un matériau élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU) expansé ou non expansé.

    [0051] A titre d'exemple non limitatifs de l'invention, chaque plot d'amortissement 112 dans la partie avant 11 était réalisé en TPU expansé et avait une dureté comprise entre 50 à 70 shore A. La distance maximale d entre la surface de contact 112b avec le sol S et la face inférieure 111 de la semelle était inférieure à 1mm, et plus particulièrement sensiblement égale à 0.5mm.

    [0052] En référence à la figure 5, le diamètre D1 (plus grande dimension du plot dans un plan parallèle à la face inférieure 111 de la semelle) d'un plot avant 112 à l'état non déformé était compris entre 5mm et 10mm.

    Positionnement des plots avant



    [0053] En référence à la figure 7, la semelle 1 comporte dix plots avant 112 qui sont identifiés de manière plus spécifique respectivement par les références 112A à 112J. Cette semelle 1 est adaptée pour servir de semelle extérieure à une chaussure à bout rond adaptée pour chausser un pied standard P de longueur Lp inférieure à la longueur de L de la semelle 1, compte tenu de la tige 2 (figure 1) de chaussure.

    [0054] Dans le domaine de la fabrication de chaussure, chaque semelle est associée à une longueur l Lp de pied standard. En fonction du type de chaussure (bout rond, bout carré, bout pointu, sandale ouverte,), il a été établi statistiquement une relation moyenne entre la longueur L d'une semelle extérieure 1 et la longueur Lp de pied standard qui lui est associée. Ces rapports connus sont fournis dans les tableaux ci- dessous.

    Rapport L/Lp - Chaussure ou sandale fermée à l'avant et au talon



    [0055] 
    Type de chaussure L/Lp
    Bout rond 1.04
    Bout carré 1.03
    Bout pointu 1.06

    Relation L et Lp - Sandale ouverte au talon et/ou à l'avant (bout rond, carré ou pointu)



    [0056] 
    Sandale ouverte au talon et ouverte à l'avant L(cm)=Lp(cm)-0.66cm
    Sandale fermée au talon et ouverte à l'avant L(cm)=Lp(cm)-0.33cm


    [0057] Sur la figure 8, les limites représentées par les lignes fictives Lp(9%), Lp(40%) et Lp(75%) sont positionnées le long de l'axe longitudinal M de la partie talonnière 10 respectivement à une distance par rapport à la partie arrière T du talon du pied P qui est égale respectivement à 9%, 40% et 75% de la longueur de pied Lp. L'axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10 correspond en pratique à la médiane longitudinale de la semelle au niveau de la limite Lp(9%).

    [0058] Le point intermédiaire métatarso phalangien C est le point médian de la largeur de semelle au niveau de la limite Lp(75%).

    [0059] Le segment de droite fictif [CO] (entre le point intermédiaire métatarso phalangien C et le point O sur le bord externe de la semelle) est désigné dans le présent texte segment métatarso phalangien externe. Le point O est positionné sur le bord externe de la semelle, de telle sorte que ce segment métatarso phalangien externe [CO] forme un angle de 62° avec l'axe longitudinal M", qui passe par le point intermédiaire C métatarso phalangien, et qui est parallèle l'axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10.

    [0060] Le segment de droite fictif [CQ] (entre le point intermédiaire C et le point Q sur le bord interne de la semelle) est désigné dans le présent texte segment métatarso phalangien interne. Le point Q est positionné sur le bord interne de la semelle, de telle sorte que ce segment métatarso phalangien interne [CQ] forme un angle de 78° avec l'axe longitudinal M", qui passe par le point intermédiaire C métatarso phalangien, et qui est parallèle l'axe longitudinal médian M de la partie talonnière 10.

    [0061] En anatomie du pied, l'articulation métatarso phalangienne du pied unit la tête des os du métatarse à la base de la première phalange du doigt de pied. En référence à la figure 7, le segment métatarso phalangien interne [CQ] correspond en pratique à un segment de droite reliant les articulations métatarso phalangiennes du gros orteil 3 et du deuxième orteil 4. Le segment métatarso phalangien externe [CO] correspond en pratique à un segment de droite reliant les articulations métatarso phalangiennes du troisième orteil 5, du quatrième orteil 6, et du cinquième orteil 7.

    [0062] En référence à la figure 8 les points Q1 et Q2 divisent le segment métatarso phalangie interne [CQ] en trois parties égales. Le point Q1 est ainsi situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à un tiers de la longueur du segment métatarso phalangien interne [CQ], et le point Q2 est ainsi situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à deux tiers de la longueur du segment métatarso phalangien interne [CQ]. Les points 01, 02, et 03 divisent le segment métatarso phalangien externe [CO] en quatre parties égales. Le point O1 est ainsi situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à un quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe [CO] ; le point 02 est situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à la moitié de la longueur du segment métatarso phalangien externe [CO] ; le point 03 est situé par rapport au point intermédiaire métatarso phalangien C à une distance égale à trois quart de la longueur du segment métatarso phalangien externe [CO].

    [0063] En référence à la figure 7, le plot avant 112C est positionné le long dudit segment métatarso phalangien interne [CQ] au niveau du point Q1, et le plot avant 112E est positionné le long dudit segment métatarso phalangien interne [CQ] au niveau du point Q2. Le plot avant 112A est positionné le long dudit segment métatarso phalangien externe [CO] au niveau du point O1. Le plot avant 112G est positionné le long dudit segment métatarso phalangien externe [CO] au niveau du point 02. Le plot avant 112I est positionné le long dudit segment métatarso phalangien externe [CO] au niveau du point 03. Les termes « positionné au niveau » signifient que le point correspondant (Q1, Q2, O1, O2, 03) est positionné à proximité ou à l'intérieur de la zone couverte par le plot avant correspondant (112C, 112E, 112A, 112G, 112I) sans que ce point correspondant (Q1, Q2, O1, O2, O3) ne soit nécessairement centré par rapport au plot avant qui lui est associé.

    [0064] Il en résulte en pratique que lorsque qu'un pied P est positionné dans une chaussure pourvue de cette semelle extérieure 1, le plot avant 112C est positionné dans la région de l'articulation métatarso phalangienne du deuxième orteil 4; le plot avant 112E est positionné dans la région de l'articulation métatarso phalangienne du gros orteil 3 ; le plot avant 112A est positionné dans la région de de l'articulation métatarso phalangienne du troisième orteil 5 ; le plot avant 112G est positionné dans la région de l'articulation métatarso phalangienne du quatrième orteil 6 ; le plot avant 112I est positionné dans la région de de l'articulation métatarso phalangienne du cinquième orteil 7.

    [0065] En référence à la figure 7, le plot avant 112B est positionné, dans une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinale médian M de la partie 10, entre l'extrémité avant 11a de la semelle et le plot avant 112A, et à une distance DP par rapport audit premier plot avant 112A plus particulièrement comprise entre 5% et 15% de cette longueur de pied, et de préférence entre 6% et 13% de la longueur de pied Lp associée à la semelle. Il en est de même pour plot avant 112D par rapport au plot avant 112C, pour le plot avant 112F par rapport au plot avant 112E, pour le plot avant 112H par rapport au plot avant 112G, et pour le plot avant 112J par rapport au plot avant 112I. Il en résulte ainsi que les plots avant 112B, 112D, 112F, 112H, 112J sont positionnés par rapport respectivement aux plots avant 112A, 112C, 112E, 112G, 112I de telle sorte que le plot avant 112B est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du troisième orteil 5, que le plot avant 112D est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du deuxième orteil 4, que le plot avant 112F est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du gros orteil 3, que le plot avant 112H est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du quatrième orteil 6, et que le plot avant 112J est positionné dans la région de l'articulation inter phalangienne du cinquième orteil 7.

    [0066] En référence à la figure 8, la ligne qui s'étend, suivant l'axe longitudinal médian M, depuis la partie arrière 10a de la partie talonnière 10 jusqu' au point central C' au niveau de la limite Lp(40%), et qui se prolonge, jusqu'à l'extrémité avant 11a de la semelle, par l'axe incliné M' passant par le point intermédiaire C, correspond à la ligne de déroulé du pied lors de la marche.

    [0067] Lorsque l'avant pied n'a pas subi de modification anatomique liée au vieillissement, la propulsion sur l'avant du pied lors du déroulé du pied se fait séquentiellement dans une première phase essentiellement par appui sur le cinquième orteil 7 et sur le quatrième orteil 6, et dans une deuxième phase par appui sur le gros orteil 3. Le deuxième orteil 4 et le troisième orteil 5 sont ainsi relativement peu sollicités. En revanche, lorsque l'avant pied a subi des modifications anatomiques liées au vieillissement (hallux valgus, orteils en griffes ou en marteaux) le déroulé du pied est modifié, de telle sorte que l'appui sur le cinquième orteil 7 et sur le quatrième orteil 6 est plus faible, et que la prise d'appui se fait de manière plus importante sur le deuxième orteil 4 et sur le troisième orteil 5. Les plots avant 112A, 112B, 112C et 112D dans la région du deuxième orteil 4 et du troisième orteil 5 jouent ainsi un rôle important pour faciliter la propulsion vers l'avant du pied lors du déroulé de ce type de pied. Les plots avants 112E et 112F dans la région du gros orteil 3 jouent également un rôle important pour faciliter la propulsion vers l'avant du pied lors du déroulé de ce type de pied, car la prise d'appui sur le gros orteil 3 est également importante.

    [0068] De préférence, tel qu'illustré sur la variante particulière de la figure 7, les plots avant 112E et 112F dans la région du gros orteil 3 sont avantageusement plus gros que les plots avant 112A, 112B, 112C et 112D dans la région du deuxième orteil 4 et du troisième orteil 5, de sorte que la poussée qu'ils exercent du fait de leur élasticité et de leur faible déformation rémanente. De même, le septième plot avant 112G et le huitième plot avant 112H dans la région du quatrième orteil 6 sont moins gros que les plots avant 112A, 112B, 112C et 112D dans la région du deuxième orteil 4 et du troisième orteil 5. Le neuvième plot avant 112I et le dixième plot avant 112J sont moins gros que les premier 112A, deuxième 112B, troisième 112C et quatrième 112D plots avant, et sont également moins gros que le septième plot avant 112G et le huitième plot avant 112H.

    Partie centrale 12



    [0069] Dans la partie centrale 12, la semelle 1 comporte un insert de rigidification 120 (figure 2), encore communément appelé « shank », qui a plus particulièrement la forme d'un boomerang, qui est positionné principalement dans la zone extérieure de la partie centrale 12.

    [0070] Cet insert 120 est par exemple une pièce en plastique.

    [0071] Cet insert 120 relie la partie talonnière 10 à la partie avant 11, et permet de soutenir la voûte plantaire, de manière à réduire la pronation et à soulager du chargement sur l'avant du pied. Il permet lors du déroulé du pied de soutenir la voûte plantaire en faisant le lien entre la partie talonnière 10 (arrière du pied) et la partie avant 11 (avant du pied) de la semelle.


    Revendications

    1. Semelle extérieure (1) de chaussure comportant dans sa partie talonnière (10) plusieurs logements (100), qui présentent chacun une ouverture (100a) dans une surface inférieure (101) de la semelle destinée à être en contact avec le sol, et plusieurs plots d'amortissement (102) qui sont en partie positionnés dans lesdits logements (100), à raison d'au moins un plot d'amortissement (102) par logement (100), et qui, lorsqu'ils ne sont pas déformés, sont partiellement en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101), chaque plot d'amortissement (102) étant entouré sur tout ou partie de sa périphérie par ladite surface inférieure (101), et étant déformable élastiquement de manière à pourvoir être comprimé au moins partiellement à l'intérieur du logement (100) correspondant, chaque plot d'amortissement (102) comportant, au sommet de sa partie en saillie (12a), une surface (102b) de contact avec le sol, caractérisée en ce que cette surface (102b) de contact avec le sol se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'intérieur du plot (102) par une surface courbe concave (102c), qui est déformable élastiquement, et qui permet un écrasement du plot d'amortissement (102) avec une diminution de la courbure de ladite surface courbe concave (102c).
     
    2. Semelle selon la revendication 1, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est conçu pour pouvoir être comprimé élastiquement au moins partiellement à l'intérieur du logement (100) correspondant sans subir de cisaillement latéral et sans subir de déplacement latéral.
     
    3. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la surface (102b) de contact avec le sol d'un plot d'amortissement (102) se prolonge sur toute sa périphérie et vers l'extérieur du plot (102) par une surface courbe convexe (102d).
     
    4. Semelle selon la revendication 3, comprenant une couche de matériau (C2) dans laquelle les plots d'amortissement (102) sont formés en saillie par rapport à la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau, et dans laquelle ladite surface courbe convexe (102d) d'un plot d'amortissement relie la face inférieure (102e) de ladite couche de matériau (C2) à la surface (102b) de contact avec le sol du plot d'amortissement.
     
    5. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la majeure partie d'un plot d'amortissement (102), à l'état non déformé, est positionnée à l'intérieur du logement (100) correspondant.
     
    6. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est un élément plein.
     
    7. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'espace dans le logement (100) autour d'un plot d'amortissement (102) est suffisamment important pour que la partie (102a) dudit plot d'amortissement (102), qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101) avant déformation du plot, est apte à se déformer élastiquement sous l'effet d'une force de compression (F) perpendiculaire à la surface inférieure (101) de la semelle, sans subir de compression radiale.
     
    8. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle au moins la partie en saillie (102a) d'un plot d'amortissement (102) à l'état non déformé, qui est en saillie par rapport à ladite surface inférieure (101), forme un solide de révolution ayant un axe central de symétrie (A) sensiblement perpendiculaire à ladite surface inférieure (101).
     
    9. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est déformable élastiquement de manière à pouvoir être comprimé totalement à l'intérieur du logement (100) correspondant.
     
    10. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les plots d'amortissement (102) sont conçus en sorte de pouvoir être comprimés totalement à l'intérieur du logement (100) correspondant lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide, une compression verticale sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et de préférence sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.
     
    11. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est conçu de telle sorte que l'écrasement du plot (102) avec une diminution de la courbure de la surface courbe concave (102c) est obtenu au moins lorsque la semelle subit en statique, par rapport à une surface horizontale plane rigide S, une compression verticale sur toute la surface de la semelle sous une charge d'au moins 60Kg, et plus particulièrement sous une charge comprise entre 60Kg et 180Kg.
     
    12. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le nombre de plots d'amortissement (102) est le même de part et d'autre d'un axe longitudinal médian (M) de la partie talonnière (10).
     
    13. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle la distance longitudinale maximale (Li), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière et le barycentre du plot d'amortissement (102-I) qui est situé dans la zone talonnière intérieure (ZI), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière, est inférieure à 20% de la longueur totale (L) de la semelle, et plus particulièrement inférieure à 17% de la longueur totale (L) de la semelle et/ ou est inférieure à la distance longitudinale maximale (Le), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) et le barycentre du plot d'amortissement (102-E) qui est situé dans la zone talonnière extérieure (ZE), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière (10).
     
    14. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle la distance longitudinale maximale (Le), mesurée longitudinalement suivant l'axe longitudinal médian (M), entre la partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) et le barycentre du plot d'amortissement (102-E) qui est situé dans la zone talonnière extérieure (ZE), et qui est, dans la direction de l'axe longitudinal médian (M), le plus éloigné de ladite partie arrière (10a) de la zone talonnière (10) est comprise entre 12% et 35% de la longueur totale (L) de la semelle, et plus particulièrement entre 15% et 30% de la longueur totale (L) de la semelle.
     
    15. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la partie talonnière (10) est divisée latéralement par un axe longitudinal médian (M) en une zone talonnière intérieure (ZI) et en une zone talonnière extérieure (ZE), et dans laquelle les plots d'amortissement (102), situés dans la zone talonnière extérieure (ZE), sont répartis de telle sorte que plus le plot d'amortissement (102) est éloigné de la partie arrière (10a) de la zone talonnière, plus la distance latérale (DL) séparant le barycentre de ce plot d'amortissement (102) dudit axe longitudinal médian (M) est importante et/ou sont répartis de telle sorte que la ligne (C) passant par les barycentres de ces plots d'amortissement (102) est une ligne courbe (LC) dont la concavité est orientée vers ledit axe longitudinal médian (M)..
     
    16. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est réalisé dans un élastomère, plus particulièrement dans un élastomère thermoplastique (TPE), et plus particulièrement encore dans un élastomère thermoplastique de polyuréthane (TPU) et/ou dans laquelle chaque plot d'amortissement (102) est réalisé dans un matériau ayant une dureté d'environ 30 à 55 Shore A, et plus particulièrement 30 à 35 Shore A.
     
    17. Semelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant dans sa partie avant (11) plusieurs plots avant (112), qui sont élastiquement déformables, et qui à l'état non déformé sont au moins en partie en saillie par rapport à une surface inférieure (111) de la partie avant (11) destinée à être en contact avec le sol, et de préférence sont aptes à reprendre de manière élastique leur forme initiale afin de favoriser la propulsion du pied vers l'avant .
     
    18. Chaussure, notamment adaptée pour un pied ayant subi des modifications physiologiques et/ou anatomiques liées au vieillissement, et comportant une semelle d'usure extérieure (1) visée à l'une quelconque des revendications précédentes.
     


    Ansprüche

    1. Schuhaußensohle (1), die in ihrem Fersenbereich (10) eine Vielzahl von Aufnahmen (100), von denen jede eine Öffnung (100a) in einer unteren Fläche (101) der Sohle für den Bodenkontakt aufweist, und eine Vielzahl von Dämpfungsstollen (102) aufweist, die teilweise in den Aufnahmen (100) angeordnet sind, und zwar mindestens ein Dämpfungsstollen (102) pro Aufnahme (100), und die, wenn sie nicht verformt sind, teilweise über die untere Fläche (101) vorspringen, wobei jeder Dämpfungsstollen (102) über seinen ganzen Umfang oder einen Teil seines Umfangs von der unteren Fläche (101) umgeben ist und elastisch deformierbar ist, um wenigstens teilweise im Inneren der entsprechenden Aufnahme (100) komprimierbar zu sein, wobei jeder Dämpfungsstollen (102) am Gipfel seines vorspringenden Teils (12a) eine mit dem Boden in Kontakt stehende Fläche (102b) aufweist,
    dadurch gekennzeichnet, dass sich die mit dem Boden in Kontakt stehende Fläche (102b) über ihren gesamten Umfang und zum Inneren des Stollens (102) hin in eine konkav gekrümmte Fläche (102c) fortsetzt, die elastisch verformbar ist und die es ermöglicht, den Dämpfungsstollen (102) unter Verringerung der Krümmung der genannten konkav gekrümmten Fläche (102c) zu komprimieren.
     
    2. Sohle nach Anspruch 1, bei der jeder Dämpfungsstollen (102) so ausgelegt ist, dass er in der entsprechenden Aufnahme (100) zumindest teilweise elastisch komprimierbar ist, ohne eine seitliche Scherung und ohne seitliche Verschiebung zu erfahren.
     
    3. Sohle nach einem der vorstehenden Ansprüche, bei der die Kontaktfläche (102b) eines Dämpfungsstollens (102) mit dem Boden sich über ihren gesamten Umfang und zur Außenseite des Stollens (102) hin in eine konvex gekrümmte Fläche (102d) fortsetzt.
     
    4. Sohle nach Anspruch 3, umfassend eine Materialschicht (C2), in der die Dämpfungsstollen (102) ausgebildet sind, die von der untere Fläche (102e) der Materialschicht vorspringen,
    wobei die konvex gekrümmte Fläche (102d) eines Dämpfungsstollens die untere Fläche (102e) der Materialschicht (C2) mit der Bodenkontaktfläche (102b) des Dämpfungsstollens verbindet.
     
    5. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei der größte Teil eines Dämpfungsstollens (102) im nicht deformierten Zustand innerhalb der entsprechenden Aufnahme (100) angeordnet ist.
     
    6. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei jeder Dämpfungsstollen (102) ein massives Element ist.
     
    7. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei der Raum in der Aufnahme (100) um ein Dämpfungsstollen (102) herum hinreichend groß ist, dass derjenige Teil (102a) des Dämpfungsstollens (102), der der vor der Verformung des Kissens über die untere Fläche (101) vorspringt, in der Lage ist, sich unter der Wirkung einer Druckkraft (F) senkrecht zur unteren Fläche (101) der Sohle elastisch zu verformen, ohne eine radiale Kompression zu erfahren.
     
    8. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei mindestens der vorstehende Teil (102a) eines Dämpfungsstollens (102), der einem nicht verformten Zustand, über die untere Fläche (101) vorspringt, einen Rotationskörper mit einer zentralen Symmetrieachse (A), die im Wesentlichen senkrecht zu der genannten unteren Fläche (101) verläuft, bildet.
     
    9. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, bei der jeder Dämpfungsstollen (102) elastisch verformbar ist, so dass er vollständig in das Innere der entsprechenden Aufnahme (100) gepresst werden kann.
     
    10. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei die Dämpfungsstollen (102) so ausgelegt sind, dass sie vollständig in die entsprechende Aufnahme (100) gepresst werden, wenn die Sohle unter statischen Bedingungen relativ zu einer starren, flachen, horizontalen Fläche einer vertikalen Kompression über die gesamte Fläche der Sohle mit einer Belastung von mindestens 60 kg, insbesondere mit einer Belastung zwischen 60 kg und 180 kg, ausgesetzt ist.
     
    11. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei jeder Dämpfungsstollen (102) so ausgelegt ist, dass die Kompression des Stollens (102) mit einer Abnahme der Krümmung der konkav gekrümmten Oberfläche (102c) zumindest dann erreicht wird, wenn die Sohle unter statischen Bedingungen relativ zu einer starren, flachen, horizontalen Fläche S einer vertikalen Kompression über die gesamte Fläche der Sohle mit einer Belastung von mindestens 60 kg, insbesondere mit einer Belastung zwischen 60 kg und 180 kg, ausgesetzt ist.
     
    12. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei die Anzahl der Dämpfungsstollen (102) auf beiden Seiten einer mittleren Längsachse (M) des Fersenabschnitts (10) gleich ist.
     
    13. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche wobei der Fersenabschnitt (10) in Querrichtung durch eine mittlere Längsachse (M) in einen inneren Fersenbereich (ZI) und einen äußeren Fersenbereich (ZE) unterteilt ist, und der maximale Längsabstand (Li), gemessen in Längsrichtung entlang der mittleren Längsachse (M), zwischen dem hinteren Teil (10a) des Fersenabschnitts und dem Schwerpunkt desjenigen im inneren Fersenbereich (ZI) angeordneten Dämpfungsstollens (102-I), der in Richtung der mittleren Längsachse (M) am weitesten vom hinteren Teil (10a) des Fersenabschnitts entfernt ist, weniger als 20% der Gesamtlänge (L) der Sohle, insbesondere weniger als 17% der Gesamtlänge (L) der Sohle, und/oder weniger als der maximale Längsabstand (Le), gemessen in Längsrichtung entlang der mittleren Längsachse (M), zwischen dem hinteren Teil (10e) des Fersenabschnitts (10) und dem Schwerpunkt desjenigen Dämpfungsstollens (102-E), der sich in der äußeren Fersenzone (ZE) befindet und der in Richtung der mittleren Längsachse (M) am weitesten von diesem hinteren Teil (10a) der Fersenzone (10) entfernt ist, beträgt.
     
    14. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei der Fersenabschnitt (10) in Querrichtung durch eine mittlere Längsachse (M) in eine innere Fersenzone (ZI) und eine äußere Fersenzone (ZE) unterteilt ist und wobei der maximale Längsabstand (Le) gemessen in Längsrichtung entlang der Längsachse (M) zwischen dem hinteren Teil (10a) der Fersenzone (10) und dem Schwerpunkt desjenigen Dämpfungsstollens (102-E), der sich in der äußeren Fersenzone (ZE) befindet und der in Richtung der mittleren Längsachse (M) am weitesten von diesem hinteren Teil (10a) der Fersenzone (10) entfernt ist, zwischen 12% und 35% der Gesamtlänge (L) der Sohle, und insbesondere zwischen 15 % und 30 % der Gesamtlänge (L) der Sohle, beträgt.
     
    15. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei der Fersenabschnitt (10) in Querrichtung durch eine mittlere Längsachse (M) in eine innere Fersenzone (ZI) und eine äußere Fersenzone (ZB) unterteilt ist, wobei die in der äußeren Fersenzone (ZE) angeordneten Dämpfungsstollen (102) so verteilt sind, dass der Abstand des Dämpfungsstollens (102) vom hinteren Teil (10a) des Fersenabschnitts umso größer ist, je größer der seitliche Abstand (DL) des Schwerpunkts dieses Dämpfungsstollens (102) von der mittleren Längsachse (M) ist, und/oder so verteilt sind, dass die Linie (C), die durch die Schwerpunkte dieser Dämpfungsstollen (102) verläuft, eine gekrümmte Linie (LC) ist, deren konkave Seite zur mittleren Längsachse (M) hin ausgerichtet ist.
     
    16. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, wobei jeder Dämpfungsstollen (102) aus einem Elastomer, insbesondere aus einem thermoplastischen Elastomer (TPE) und insbesondere aus einem thermoplastischen Polyurethan-Elastomer (TPU) hergestellt ist und/oder wobei jeder Dämpfungsstollen (102) aus einem Material mit einer Härte von etwa 30 bis 55 Shore A, insbesondere 30 bis 35 Shore A, hergestellt ist.
     
    17. Sohle nach einem der vorhergehenden Ansprüche, die in ihrem vorderen Teil (11) eine Vielzahl von elastisch deformierbaren vorderen Stollen (112) aufweist, die in ihrem unverformten Zustand zumindest teilweise über eine untere Fläche (111) des vorderen Teils (11), die dazu bestimmt ist, mit dem Boden in Kontakt zu kommen, vorspringen und die vorzugsweise in der Lage sind, ihre ursprüngliche Form elastisch wiederherzustellen, um den Vorwärtsschub des Fußes zu fördern.
     
    18. Schuh, insbesondere geeignet für einen Fuß, der physiologische und/oder anatomische Veränderungen im Zusammenhang mit dem Altern erfahren hat, und mit einer äußeren Verschleißsohle (1) nach einem der vorhergehenden Ansprüche.
     


    Claims

    1. Outer sole (1) of a shoe, comprising in its heel part (10) a plurality of housings (100), which each have an opening (100a) in a lower surface (101) of the sole intended to be in contact with the ground, and a plurality of damping studs (102) which are partially positioned in said housings (100), at the rate of at least one damping stud (102) per housing (100), and which, when they are not deformed, are partially projecting from said lower surface (101), each damping stud (102) being surrounded on all or part of its periphery by said lower surface (101), and being resiliently deformable so as to be able to be compressed at least partially inside the corresponding housing (100), each damping stud (102) comprising, at the top of its projecting part (12a), a surface (102b) in contact with the ground, characterized in that this surface (102b) in contact with the ground extends over its entire periphery and towards the inside of the stud (102) by a concave curved surface (102c), which is resiliently deformable, and which allows the damping stud (102) to be squashed with a decrease in the curvature of said concave curved surface (102c).
     
    2. Sole according to claim 1, wherein each damping stud (102) is designed to be able to be resiliently compressed at least partially inside the corresponding housing (100) without undergoing lateral shearing and without undergoing lateral displacement.
     
    3. Sole according to anyone of the preceding claims, wherein the surface (102b) of a damping stud (102) that is in contact with the ground extends over its entire periphery and towards the outside of the stud (102) by a convex curved surface (102d).
     
    4. Sole according to claim 3, comprising a layer of material (C2) in which the damping studs (102) are projecting from the lower face (102e) of said layer of material, and wherein said convex curved surface (102d) of a damping stud connects the lower face (102e) of said layer of material (C2) to the surface (102b) of the damping stud that is designed to be in contact with the ground.
     
    5. Sole according to any one of the preceding claims, wherein the major part of a damping stud (102), in the non-deformed state, is positioned inside the corresponding housing (100).
     
    6. Sole according to any one of the preceding claims, wherein each damping stud (102) is a solid element.
     
    7. Sole according to any one of the preceding claims, wherein the space in the housing (100) around a damping stud (102) is sufficiently large so that the part (102a) of said damping stud (102) that projects from said lower surface (101) before deformation of the stud is capable of resiliently deforming under the effect of a compressive force (F) perpendicular to the lower surface (101) of the sole, without undergoing radial compression.
     
    8. Sole according to any one of the preceding claims, wherein at least the projecting part (102a) of a damping stud (102) in the non-deformed state that projects from said lower surface (101) forms a solid of revolution having a central axis of symmetry (A) substantially perpendicular to said lower surface (101).
     
    9. Sole according to any one of the preceding claims, wherein each damping stud (102) is resiliently deformable so that it can be fully compressed inside the corresponding housing (100).
     
    10. Sole according to any one of the preceding claims, wherein the damping studs (102) are designed so that they can be fully compressed inside the corresponding housing (100) when the sole is subjected, when static, in relation to a rigid flat horizontal surface, to vertical compression over the entire surface of the sole under a load of at least 60 kg, and preferably under a load of between 60 kg and 180 kg.
     
    11. Sole according to any one of the preceding claims, wherein each damping stud (102) is designed such that the stud (102) is squashed with a reduction in the curvature of the concave curved surface (102c) at least when the sole is subjected, when static, in relation to a rigid flat horizontal surface S, to vertical compression over the entire surface of the sole under a load of at least 60 kg, and more particularly under a load of between 60 kg and 180 kg.
     
    12. Sole according to any one of the preceding claims, wherein the number of damping studs (102) is the same on either side of a median longitudinal axis (M) of the heel part (10).
     
    13. Sole according to any one of the preceding claims, wherein the heel part (10) is laterally divided by a median longitudinal axis (M) into an inner heel region (ZI) and an outer heel region (ZE), and wherein the maximum longitudinal distance (Li), measured longitudinally along the median longitudinal axis (M), between the rear part (10a) of the heel region and the barycenter of the damping stud (102-1) which is located in the inner heel region (ZI), and which is, in the direction of the median longitudinal axis (M), the furthest from said rear part (10a) of the heel region, is less than 20% of the total length (L) of the sole, and more particularly less than 17% of the total length (L) of the sole and/or is less than the maximum longitudinal distance (Le), measured longitudinally along the median longitudinal axis (M), between the rear part (10a) of the heel region (10) and the barycenter of the damping stud (102-E) which is located in the outer heel region (ZE), and which is, in the direction of the median longitudinal axis (M), the furthest from said rear part (10a) of the heel region (10).
     
    14. Sole according to any one of the preceding claims, wherein the heel part (10) is laterally divided by a median longitudinal axis (M) into an inner heel region (ZI) and an outer heel region (ZE), and wherein the maximum longitudinal distance (Le), measured longitudinally along the median longitudinal axis (M), between the rear part (10a) of the heel region (10) and the barycenter of the damping stud (102-E) which is located in the outer heel region (ZE), and which is, in the direction of the median longitudinal axis (M), the furthest from said rear part (10a) of the heel region (10), is between 12% and 35% of the total length (L) of the sole, and more particularly between 15% and 30% of the total length (L) of the sole.
     
    15. Sole according to any one of the preceding claims, wherein the heel part (10) is laterally divided by a median longitudinal axis (M) into an inner heel region (ZI) and an outer heel region (ZE), and wherein the damping studs (102), located in the outer heel region (ZE), are distributed such that the further the damping stud (102) from the rear part (10a) of the heel region, the greater the lateral distance (DL) separating the barycenter of this damping stud (102) from said median longitudinal axis (M), and/or are distributed so that the line (C) passing through the barycenter of these damping studs (102) is a curved line (LC), the concavity of which is oriented towards said median longitudinal axis (M).
     
    16. Sole according to any one of the preceding claims, wherein each damping stud (102) is made of an elastomer, more particularly a thermoplastic elastomer (TPE), and more particularly still a thermoplastic polyurethane elastomer (TPU), and/or wherein each damping stud (102) is made of a material having a hardness of approximately 30 to 55 Shore A, and more particularly 30 to 35 Shore A.
     
    17. Sole according to any one of the preceding claims, comprising in its front part (11) a plurality of front studs (112) which are resiliently deformable and which, in the non-deformed state, are at least partially projecting from a lower surface (111) of the front part (11) that is intended to be in contact with the ground, and preferably are capable of resuming their initial shape in a resilient manner in order to promote the propulsion of the foot forwards.
     
    18. Shoe, in particular adapted for a foot having undergone physiological and/or anatomical modifications linked to aging, and comprising an outer sole (1) according to any one of the preceding claims.
     




    Dessins




















    Références citées

    RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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