DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] La présente invention vise un dispositif et un procédé d'odorisation d'un gaz en
circulation dans une canalisation. Elle s'applique, notamment, à l'odorisation du
biométhane et du gaz naturel.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
[0002] La plupart des gaz combustibles n'ont pas d'odeur. À cause de leur nature potentiellement
dangereuse, la réglementation actuelle impose l'ajout d'un composé odorisant dans
les canalisations de gaz naturel afin de pouvoir le détecter à son odeur. Des composés
odorisants purs ou en mélange tels que le tétrahydrothiophène (désigné sous l'acronyme
« THT ») ou le tert-butylmercaptan (désigné sous l'acronyme « TBM ») sont généralement
utilisés pour cette opération d'odorisation.
[0003] Les systèmes d'injection de composé odorisant sous forme liquide dans une canalisation
de gaz naturel sont généralement dimensionnés pour être efficaces au débit maximal
de gaz observable au point d'injection et en régime d'écoulement stabilisé.
[0004] Cependant, lorsque le débit réel de gaz devient plus faible que ce débit maximal,
les systèmes d'injection de composé odorisant connus de l'art antérieur peuvent devenir
moins efficaces, ce qui peut conduire à des défauts d'odorisation du gaz.
[0005] De plus, ces variations constatées pour le débit de gaz dans les canalisations sont
d'autant plus importantes que le débit maximal de gaz à odoriser est faible comme
cela peut être le cas notamment sur des points d'injection de biométhane ou sur des
postes de distribution de gaz. En outre, l'ouverture à la concurrence des marchés
du gaz conduit à observer une variabilité de plus en plus importante en amplitude
et en fréquence des débits observables de gaz même aux points d'interconnexion des
grands réseaux de transport de gaz.
[0006] Dans certains cas, des apparitions de flaques dues à la pulvérisation de gouttelettes
trop volumineuses qui atteignent le fond de la canalisation avant leur évaporation
et s'y accumulent à l'état liquide peuvent être observées. Les pulvérisateurs génèrent
en effet des gouttelettes d'un diamètre allant jusqu'à cent micromètres.
[0007] Dans d'autres systèmes actuels, des diffuseurs imprégnés d'odorisant sont mis en
oeuvre. L'accumulation d'odorisant liquide dans peut générer une sur-odorisation à
l'arrêt et au redémarrage du flux de gaz, ce qui peut, dans le cadre de l'injection
de biométhane sur le réseau, retarder la reprise de l'injection jusqu'à plusieurs
heures et constituer un manque à gagner pour le producteur.
[0008] Il existe notamment d'autres systèmes d'injection par évaporation dans lesquels une
partie du gaz à odoriser est prélevée du débit principal et mise en contact avec le
composé odorisant liquide qu'il évapore jusqu'à obtenir l'équilibre thermodynamique.
Ce débit dérivé est ensuite mélangé avec le débit principal de gaz pour obtenir un
mélange contenant la proportion recherchée de composé odorisant.
[0009] Un autre système connu est celui des systèmes à injection et à pompe dans lesquels
le composé odorisant liquide est injecté directement dans la canalisation de gaz au
moyen d'une pompe, par exemple une pompe à membrane, ou en injectant le composé odorisant
par du gaz sous pression. Le composé odorisant liquide s'évapore dans le gaz par le
recours à une canne d'injection comportant un matériau poreux ou après une pulvérisation
grossière.
[0010] Pour les deux derniers systèmes décrits ci-dessus, différents types d'odoriseurs
peuvent être mis en oeuvre tel, par exemple :
- par évaporation au contact du composé odorisant du réservoir de stockage :
- odoriseur à mèche,
- odoriseur à léchage et
- odoriseur puisé ;
- par injection :
- odoriseur à piston gazeux,
- odoriseur à pompe mécanique,
- canne d'injection,
- système de « fogging » ou pulvérisation/brumisation sous pression et
- injection très haute pression dite « common rail » tel que décrit dans le brevet FR 13 55338
[0011] Les techniques d'odorisation par évaporation au contact du composé odorisant du réservoir
de stockage sont utilisées pour odoriser de faibles débits de gaz. Elles sont rustiques
et présentent l'avantage de ne pas nécessiter d'apport d'énergie. Elles sont adaptées
à l'utilisation de composés odorisants purs ou dont les constituants ont des pressions
de vapeur voisines puisque le passage du composé odorisant dans le gaz se fait par
évaporation. L'utilisation d'un mélange de produits ayant des pressions de vapeur
trop éloignées pourrait entraîner des phénomènes de distillation et conduire à l'appauvrissement
de la fraction liquide pour un constituant donc à une évolution de la qualité de l'odorisation
au cours du temps. C'est surtout pour ce type d'odoriseurs qu'il faut veiller à utiliser
des composés odorisants ayant une pression de vapeur élevée. Cela permet en effet
de limiter les variations de concentration de composé odorisant lorsque la température
du gaz, ou la température extérieure, varient.
[0012] Il existe trois types d'odoriseur par évaporation : à mèche, à léchage et pulsé.
[0013] Les odoriseurs à mèche sont utilisés principalement aux Etats-Unis pour l'odorisation
de très faibles débits, typiquement destinés à l'alimentation d'une maison isolée.
Une mèche trempe dans le réservoir de composé odorisant, fixé directement sur la canalisation,
et émerge dans le flux de gaz. Le composé odorisant circule dans la mèche par capillarité
et s'évapore dans le flux de gaz. Les principaux problèmes de ce type d'odoriseurs
sont liés à l'encrassement de la mèche par des huiles ou des graisses entraînées par
le gaz. De plus, des débits de gaz trop élevés, surtout s'ils sont accompagnés de
faibles températures, diminuent de façon importante le taux d'évaporation ce qui peut
conduire à des sous-odorisations.
[0014] Les odoriseurs à léchage sont utilisés lorsque les débits de gaz à odoriser sont
assez faibles, typiquement la consommation d'une petite ville. Leur fonctionnement
dépend de l'installation d'un organe déprimogène, tel qu'une plaque à orifice, dans
la conduite de gaz à odoriser. Des piquages de part et d'autre de cet obstacle permettent
de communiquer avec le réservoir de composé odorisant. Une vanne de réglage située
sur l'un des piquages permet d'ajuster la perte de charge du circuit en dérivation.
Ainsi le débit de gaz qui transite par le réservoir de composé odorisant est fonction
de la perte de charge dans la canalisation principale donc du débit de gaz principal.
Si la surface d'échange du réservoir de composé odorisant est suffisante, le gaz qui
en sort est saturé en composé odorisant et pourra odoriser à un niveau constant le
débit principal par mélange. Les principaux problèmes de ce type d'odoriseur sont
liés :
- aux variations de température du composé odorisant, qui entraînent des variations
de pression de vapeur saturante et donc de concentration en composé odorisant dans
le gaz saturé et
- au fonctionnement à faible débit, la perte de charge créée par l'organe déprimogène
pouvant devenir insuffisante pour que le débit circulant dans le réservoir de composé
odorisant soit significatif.
[0015] Enfin le risque de contamination du composé odorisant par des produits transportés
par le gaz qui circule dans le réservoir de composé odorisant existe. Ses qualités
olfactives peuvent être affectées, ou bien des dépôts de surface peuvent diminuer
son taux d'évaporation et entraîner une sous-odorisation.
[0016] Les techniques d'odorisation par injection consistent à transporter le composé odorisant
liquide jusque dans la canalisation où il s'évapore dans le flux principal de gaz.
Le gaz, sauf s'il est utilisé pour mettre le composé odorisant sous pression, n'est
donc plus en contact avec le composé odorisant dans le réservoir de stockage. On peut
donc séparer l'installation en trois parties :
- un réservoir de composé odorisant qui pourra être à pression atmosphérique ou en légère
surpression pour éviter le contact avec l'air, ce qui peut entraîner une pollution
par des poussières ou par l'eau,
- un système de mise en pression, tel une pompe par exemple, piloté par une mesure de
débit de gaz et
- un dispositif permettant le contact entre le composé odorisant liquide et le gaz.
[0017] Ce type d'installation est adaptable à tout type de débit. Il permet un bon contrôle
de l'odorisation sur une plage assez large de fonctionnement. Il est utilisable avec
tous les composés odorisants disponibles sur le marché. L'un de ses avantages est
que le réservoir de composé odorisant n'a pas besoin d'être à la pression du gaz.
Par contre il nécessite une alimentation électrique et la mesure du débit de gaz,
donc l'installation d'un dispositif de comptage.
[0018] Il existe trois types d'odoriseur par injection : à piston gazeux, à pompe mécanique,
avec une canne d'injection
[0019] Dans le cas d'un odoriseur à piston gazeux, le composé odorisant liquide est injecté
en utilisant la pression du gaz provenant de l'amont du poste de détente. Le réservoir
de composé odorisant est mis à une pression assez élevée au-dessus de la pression
de gaz à odoriser et un régulateur de débit massique est directement piloté en fonction
du débit de gaz à odoriser. Cette solution peut poser cependant des problèmes à faible
débit lorsque le contrôle du débit de composé odorisant devient difficile. Elle réclame
aussi la pressurisation du réservoir de composé odorisant à un niveau assez élevé
pour pallier les pertes de charge du réservoir.
[0020] Les odoriseurs à pompe sont dotés, dans leur version la plus sommaire, d'un dispositif
de mesure de débit du gaz à odoriser, d'une pompe et d'un contrôleur asservissant
le débit de la pompe au débit de gaz. Ces installations permettent une odorisation
très stable du gaz. Cependant, à très faible débit, on peut observer, compte tenu
de la diminution de la fréquence de pompage :
- des désamorçages de pompe si elles sont surdimensionnées et
- une mauvaise vaporisation et un mauvais entraînement du composé odorisant dans le
gaz.
[0021] Sur les plus grosses installations d'odorisation de ce type, une mesure de la teneur
en composé odorisant est réalisée en aval du point d'injection afin de refermer la
boucle de régulation et corriger les éventuelles dérives du système. On peut réaliser
deux mesures de la teneur en composé odorisant, une en amont et une en aval du point
d'injection. Cette configuration particulière est rendue nécessaire pour l'odorisation
du gaz en sortie de réservoir souterrain. La teneur en composé odorisant du gaz issu
des stockages en nappe aquifère peut varier rapidement dans une large plage. Il est
donc nécessaire de compléter autant que besoin son odorisation. La mesure de la teneur
amont permet de déterminer la quantité de composé odorisant à injecter dans le gaz
pour réaliser ce complément et de modifier rapidement la consigne d'injection. La
mesure de la teneur en aval permet de s'assurer de la bonne régulation. L'utilisation
de la seule mesure aval de la teneur en composé odorisant ne permet pas d'aboutir
à une régulation correcte à cause des temps de réponse et de l'imprécision des appareils
de mesure.
[0022] Dans les systèmes à canne d'injection, le composé odorisant arrivant liquide dans
la conduite de gaz, il convient de favoriser son évaporation. Dans certaines installations
on se contente de faire déboucher le tube amenant le composé odorisant sur une génératrice
supérieure de la canalisation. Dans ce cas, le composé odorisant goutte et s'évapore
en tombant sur la paroi. Si l'évaporation n'est pas assez rapide, une flaque peut
se former ce qui peut entraîner des fluctuations de la concentration en fonction du
débit. En effet le flux de composé odorisant évaporé est lié à la surface de la flaque,
à température égale et évolue donc lentement alors que le débit de gaz peut varier
dans des proportions importantes.
[0023] Les systèmes à évaporation imposent que la réserve de composé odorisant liquide soit
maintenue à la pression du gaz circulant dans la canalisation, ce qui pose d'évidents
problèmes réglementaires. De plus, le contact entre le composé odorisant et le gaz
naturel provoque une pollution du composé odorisant avec la solubilisation possible
de composés du gaz dans le composé odorisant qui peuvent dégrader la qualité de celui-ci.
Enfin, le principe physique de ces systèmes entraîne une grande variabilité des teneurs
de composé odorisant dans le gaz si la température ambiante change (la pression de
vapeur saturante étant fonction de la température). Ce principe physique est également
très mal adapté à l'utilisation de composés odorisants composés de mélange de produit
comme notamment le TBM.
[0024] Les systèmes à injection et à pompe injectent une quantité fixe de composé odorisant
à chaque actionnement de la pompe. En particulier, lorsque le débit de gaz dans la
canalisation devient très faible, la fréquence d'actionnement de la pompe diminue,
ce qui conduit à un fonctionnement discontinu du système. Or, l'absence de contre
pression entre deux actionnements successifs de la pompe entraîne des désamorçages
de celle-ci au moindre défaut d'étanchéité de la pompe. De plus, l'injection d'une
quantité importante de composé odorisant à chaque actionnement de la pompe dans un
très faible débit de gaz conduit à une mauvaise évaporation du composé odorisant.
[0025] Ces systèmes à pompe et à injection peuvent générer par ailleurs des non conformités
de l'odorisation lors de variations brutales du débit :
- pulvérisation (système à injection) : dans certains cas, une sous-odorisation à bas
débit peut avoir lieu (l'odorisant peut percuter la paroi et se stocker sous forme
de flaque dans la canalisation au lieu de se vaporiser dans le gaz) ; de même, une
sur-odorisation peut avoir lieu quand le débit de gaz augmente (les turbulences favorisant
l'évaporation de la flaque) avant de se stabiliser à la concentration conforme,
- diffusion sur imprégnateur (système à pompe) : l'odorisant liquide s'accumule dans
l'imprégnateur ; à la coupure du débit, l'odorisant peut goutter et créer une sur-odorisation
à la reprise du débit et
- système à injection haute pression : ce système est potentiellement précis et réactif
et il résoudrait probablement les non-conformités de l'odorisation lors de variations
de débit. Toutefois, il contient de nombreux éléments complexes, dont une pompe haute
pression et une tête à ouverture contrôlée par un élément piézo-électrique ; le test
et la modification éventuelle de ces éléments peut s'avérer complexe et coûteuse ;
le coût final du produit peut être élevé.
OBJET DE L'INVENTION
[0026] La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.
[0027] À cet effet, selon un premier aspect, l'invention vise un dispositif d'odorisation
d'un gaz en circulation dans une canalisation, qui comporte :
- un réservoir d'un composé odorisant liquide,
- un moyen de capture de la différence de pressions entre la canalisation et le réservoir,
- un moyen de mise en pression du composé dans le réservoir en fonction de la différence
de pression,
- une membrane micro-perforée servant d'interface entre le réservoir et un volume intérieur
de la canalisation et
- un moyen de mise en vibration de la membrane micro-perforée pour nébuliser le composé
odorisant liquide, au contact de la membrane, dans la canalisation.
[0028] La membrane, en vibrant, extrude le liquide présent contre l'une de ses faces et
fait passer ce liquide de l'autre côté de la membrane sous forme de gouttelettes.
Les vibrations de la membrane éjectent les gouttelettes ayant traversé la membrane
de manière à former un nuage de microgouttelettes. Le dispositif objet de l'invention
se comporte ainsi comme un nébuliseur d'odorisant.
[0029] Ces dispositions procurent les avantages suivants :
- la finesse des gouttelettes, par rapport aux pulvérisateurs classiques, permet d'améliorer
la densité d'interface liquide/gaz et donc la cinétique de vaporisation,
- le contrôle de la taille des gouttelettes permet d'éviter une variabilité de l'odorisation,
- le dispositif est adapté à n'importe quelle situation d'odorisation en termes de débit
de gaz,
- la vaporisation est précise et instantanée, la taille des gouttes nébulisées pouvant
être de l'ordre de quatre micromètres, contre des gouttes de cinq à cent micromètres
pour les pulvérisateurs classiques, ce qui permet d'éviter la création de flaques
dans la canalisation,
- la vitesse d'émission étant réduite, le composé odorisant n'est pas projeté contre
la paroi opposée de la canalisation,
- l'ajustement de la contrainte mécanique exercée par le composé sur la membrane, en
fonction du ratio de pressions dans la canalisation et dans le réservoir, permet d'optimiser
le fonctionnement du dispositif.
[0030] Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en pression du composé maintient
la pression dans le réservoir de composé inférieure ou égale à la pression de la canalisation.
[0031] Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en pression du composé maintient
la pression dans le réservoir de composé inférieure à la pression de la canalisation.
[0032] L'homme du métier a pour habitude d'utiliser un système odorisant en surpression
par rapport à la canalisation, de manière à faciliter le transfert du composé odorisant
depuis le réservoir vers la canalisation. Les inventeurs ont découvert que, au contraire,
une dépression du réservoir par rapport à la canalisation est favorable à l'obtention
de l'odorisation visée. Ainsi, contrairement au préjugé technique habituel, la mise
en oeuvre surprenante d'une différence négative de pression entre le réservoir et
la canalisation permet un meilleur fonctionnement du dispositif, en régime stationnaire
et lors de la mise en fonctionnement de la membrane.
[0033] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un moyen
d'asservissement de la pression à l'intérieur du réservoir au débit de gaz dans la
canalisation.
[0034] Dans des modes de réalisation, le moyen d'asservissement est configuré pour que la
différence de pression soit, en valeur absolue, une fonction décroissante du débit
de gaz dans la canalisation.
[0035] Il a été observé que cette baisse de différence de pressions dans le réservoir de
composé odorisant lorsque le débit augmente permet une bonne régulation du taux de
composé dans le gaz. De plus, la forte différence de pression lorsque le débit est
nul permet de réduire, voire éviter, le passage de composé odorisant.
[0036] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un évent
relié au réservoir, l'ouverture et la fermeture de cet évent étant commandées, par
le moyen de mise en pression, en fonction de la différence de pressions.
[0037] Ces modes de réalisation permettent d'abaisser la pression à l'intérieur du réservoir.
[0038] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte une conduite
reliant l'évent au réservoir, la liaison entre le réservoir et la conduite étant réalisée
par une ouverture positionnée sur une partie supérieure du réservoir de manière à
être positionnée en regard d'un ciel gazeux contenu dans le réservoir.
[0039] Ces modes de réalisation permettent d'abaisser la pression à l'intérieur du réservoir
par extraction du ciel gazeux au-dessus du composé odorisant.
[0040] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte une conduite
pour gaz reliant la canalisation au réservoir, l'ouverture et la fermeture de cette
conduite étant commandées, par le moyen de mise en pression, en fonction de la différence
de pressions.
[0041] Ces modes de réalisation permettent d'augmenter la pression à l'intérieur du réservoir
par ajout du gaz traversant la canalisation dans ce réservoir.
[0042] Dans des modes de réalisation, le moyen de capture de la différence de pressions
capte une différence de pressions entre l'intérieur de la conduite reliant la canalisation
au réservoir et la conduite reliant le réservoir à l'évent.
[0043] Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en pression du composé maintient
le composé à une pression inférieure d'au moins 50 millibar à la pression de la canalisation.
[0044] Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en pression du composé maintient
le composé à une pression inférieure d'au moins 100 millibar à la pression de la canalisation.
[0045] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte :
- un capteur de débit de gaz dans la canalisation et
- un calculateur d'une quantité de composé odorisant à nébuliser en fonction du débit
mesuré,
le moyen de mise en vibration étant configuré pour mettre en vibration la membrane
en fonction de la quantité calculée.
[0046] Ces modes de réalisation présentent l'avantage de rendre le dispositif adaptable
au débit de gaz, l'odorisation étant régulée en fonction du débit de gaz traversant
la canalisation.
[0047] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un moyen
de mesure de la température de l'odorisant et/ou du gaz, le moyen de mise en vibration
étant actionné en fonction de la température mesurée.
[0048] Ces modes de réalisation permettent de pallier l'influence de la température sur
la viscosité de l'odorisant impactant sa capacité d'extrusion par la membrane.
[0049] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un moyen
de mesure de la pression du gaz, le moyen de mise en vibration étant actionné en fonction
de la pression mesurée.
[0050] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un moyen
de mesure des caractéristiques du signal électrique du circuit d'alimentation de la
membrane (fréquence, rapport cyclique, amplitude et/ou composante continue de la tension
aux bornes de la membrane et/ou de l'intensité du courant circulant à travers la membrane),
le moyen de mise en vibration étant actionné en fonction de ces caractéristiques.
[0051] Il a été observé que la tension et l'intensité varient en fonction de la température
: au lieu de réguler le moyen de mise en vibration en fonction de la température,
la pression, la concentration, il est envisageable de mettre en place une régulation
électrique qui assure de stabiliser et maintenir au niveau adéquat la tension ou le
courant appliqués au moyen de mise en vibration.
[0052] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un moyen
de mesure de la concentration de l'odorisant en aval de la membrane, le moyen de mise
en vibration étant actionné en fonction de la concentration mesurée.
[0053] Dans des modes de réalisation, la membrane est positionnée contre une partie inférieure
du réservoir.
[0054] Ces modes de réalisation permettent une réalisation sans moyen additionnel du contact
entre la membrane et le composé odorisant, ceci participant à la limitation des besoins
énergétiques du dispositif.
[0055] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un débitmètre
mesurant le débit d'odorisant traversant le conduit d'alimentation.
[0056] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte :
- un détecteur de dysfonctionnement du dispositif et
- un mécanisme de fermeture d'un conduit d'alimentation du réservoir en composé odorisant.
[0057] Ces modes de réalisation empêchent toute remontée du gaz dans le circuit d'alimentation
en composé odorisant en cas de rupture de membrane.
[0058] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte une pluralité
de membranes micro-perforées.
[0059] Ces modes de réalisation permettent d'augmenter le débit maximal de nébulisation
du dispositif et facilitent la maintenance ou le remplacement du système.
[0060] Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en vibration est un cristal piézo-électrique.
[0061] Dans des modes de réalisation, le moyen de mise en vibration et la membrane sont
confondus.
[0062] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte un filtre
sur le conduit d'alimentation du réservoir en composé odorisant.
[0063] Dans des modes de réalisation, le système d'alimentation du réservoir en composé
odorisant comporte une pompe.
[0064] Dans des modes de réalisation, le système d'alimentation du réservoir en composé
odorisant comporte un réservoir intermédiaire et des électrovannes.
[0065] Ces modes de réalisation permettent d'augmenter la pression du composé odorisant
au niveau de la pression de la canalisation et de faire circuler le composé odorisant
du stockage de composé odorisant au réservoir.
[0066] Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de l'invention comporte une canne
ou une manchette comportant chaque membrane et reliée au réservoir pour que le composé
odorisant entre en contact avec chaque membrane.
[0067] Ces modes de réalisation permettent une fixation du dispositif à la canalisation
sans réaliser de travaux sur la canalisation.
[0068] Selon un deuxième aspect, l'invention vise un procédé d'odorisation d'un gaz en circulation
dans une canalisation, qui comporte :
- une étape de remplissage d'un réservoir en composé odorisant liquide,
- une étape de capture de la différence de pressions entre la canalisation et le réservoir,
- une étape de mise en pression du composé dans le réservoir en fonction de la différence
de pressions,
- une étape de mise en vibration d'une membrane micro-perforée, servant d'interface
entre le réservoir et un volume intérieur de la canalisation et
- une étape de nébulisation du composé odorisant, au contact de la membrane, dans la
canalisation.
[0069] Les buts, avantages et caractéristiques particulières du procédé objet de l'invention
étant similaires à ceux du dispositif objet de l'invention, ils ne sont pas rappelés
ici.
BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0070] D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l'invention ressortiront
de la description non limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation particulier
du dispositif et du procédé objets de l'invention, en regard des dessins annexés,
dans lesquels :
- la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation particulier
du dispositif objet de l'invention,
- la figure 2 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation particulier
du dispositif objet de l'invention,
- la figure 3 représente, schématiquement, un troisième mode de réalisation particulier
du dispositif objet de l'invention,
- la figure 4 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier de la
membrane du dispositif objet de l'invention,
- la figure 5 représente, schématiquement et sous forme d'un logigramme, une succession
d'étapes particulière du procédé objet de l'invention,
- la figure 6 représente, schématiquement, un quatrième mode de réalisation particulier
du dispositif objet de l'invention,
- la figure 7 représente, schématiquement, le quatrième mode de réalisation particulier
du dispositif objet de l'invention et
- la figure 8 représente, schématiquement, le quatrième mode de réalisation particulier
du dispositif objet de l'invention.
DESCRIPTION D'EXEMPLES DE RÉALISATION DE L'INVENTION
[0071] La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique
d'un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout
autre mode de réalisation de manière avantageuse.
[0072] On note dès à présent que les figures ne sont pas à l'échelle.
[0073] On note également que le gaz circulant dans la canalisation 200 de gaz est, par exemple,
du biométhane, du gaz naturel ou de l'hydrogène produit par un procédé de conversion
d'énergie électrique en gaz, connu sous le nom de « power to gaz ».
[0074] La canalisation 200 correspond à toute canalisation de transport de gaz d'un réseau
de fourniture de gaz depuis une unité de production de gaz jusqu'à une unité de consommation
de gaz.
[0075] On appelle « composé odorisant », par exemple, des produits purs (THT), des mélanges
à base de composés soufrés (TBM, mercaptans, sulfures) ou des mélanges à base d'acrylates
(Gasodor S-Free de la société Symrise (Marques déposées)). L'avantage de l'utilisation
du système est que ce composé passe à l'état gazeux presque instantanément lors de
la mise en oeuvre dans le dispositif objet de l'invention. Cette rapidité de changement
d'état supprime le risque de création de flaque même à bas débit ou le risque de sur-odorisation
en régime transitoire.
[0076] On observe, sur la figure 1, qui n'est pas à l'échelle, une vue schématique d'un
mode de réalisation du dispositif 100 objet de l'invention. Ce dispositif 100 d'odorisation
d'un gaz en circulation dans une canalisation 200 comporte :
- un réservoir 105 d'un composé odorisant liquide,
- un moyen de capture 140 de la différence de pressions entre la canalisation 200 et
le réservoir,
- un moyen 135 de mise en pression du composé dans le réservoir en fonction de la différence
de pressions,
- une membrane 110 micro-perforée servant d'interface entre le réservoir et un volume
115 intérieur de la canalisation 200 et
- un moyen 120 de mise en vibration de la membrane micro-perforée pour nébuliser le
composé odorisant liquide, au contact de la membrane, dans la canalisation 200.
[0077] La membrane 110 est, par exemple, une membrane micro-perforée configurée pour former
des gouttelettes de composé odorisant dont le diamètre est préférentiellement compris
entre quatre et six micromètres.
[0078] La membrane 110 peut aussi bien être verticale qu'horizontale ou oblique.
[0079] Le système de fixation de la membrane 110 maintient fermement la membrane pour assurer
l'étanchéité entre l'odorisant et la canalisation 200 tout en étant assez souple pour
ne pas trop contraindre la membrane ni empêcher ses vibrations.
[0080] Cette membrane 110 est préférentiellement configurée pour résister à une pression
de quatre-vingt-cinq bars.
[0081] Cette membrane 110 est préférentiellement configurée pour nébuliser 0,3 à 2400 normo
mètres cube par heure lorsque les gouttelettes présentent un diamètre de quatre micromètres.
[0082] Dans des modes de réalisation particuliers, tels que celui représenté en figure 1,
la membrane 110 est positionnée contre une partie inférieure du réservoir 105, le
contact entre le composé et la membrane 110 étant assuré, par exemple, par gravité.
[0083] Dans d'autres modes de réalisation, la membrane est verticale et le contact entre
le composé et la membrane est assuré par la mise en pression du composé.
[0084] Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui représenté en figure
2, le dispositif 300 comporte une pluralité de membranes 110. Dans une configuration
où le dispositif 300 comporte sept membranes produisant des gouttelettes de vingt
micromètres de diamètre, le dispositif 300 nébulise entre deux cent et deux millions
de normo mètres cube par heure.
[0085] Le moyen de mise en vibration 120 est, par exemple :
- un mécanisme magnétique ou mécanique de vibration de la membrane 110,
- un mécanisme à cristaux piézo-électriques et/ou
- un mécanisme à ultrasons tel que décrit dans le brevet FR 2908329 incorporé ici par référence.
[0086] Le moyen de mise en vibration 120 et la membrane 110 sont préférentiellement confondus,
la membrane 110 agissant elle-même comme moyen de mise en vibration 120. Par exemple,
la membrane 110 peut être formée d'un élément piézo-électrique, et la membrane agit
à la fois comme interface entre le réservoir et la canalisation 200 et comme moyen
de mise en vibration 120.
[0087] De telles membranes sont décrites dans les documents suivants :
[0088] Le moyen de mise en vibration 120 est, par exemple, configuré pour créer des vibrations
de la membrane 110 à une fréquence comprise entre dix et cent-mille Hertz.
[0089] Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui représenté en figure
1, le dispositif 100 comporte :
- un capteur 125 de débit de gaz dans la canalisation 200 et
- un calculateur 130 d'une quantité de composé odorisant à nébuliser en fonction du
débit mesuré,
le moyen 120 de mise en vibration étant configuré pour mettre en vibration la membrane
110 en fonction de la quantité calculée.
[0090] Le capteur 125 est, par exemple, un débitmètre parmi tous les types de débitmètres
connus.
[0091] Le calculateur 130 est, par exemple, un circuit électronique relié au capteur 125
de débit de gaz par une liaison filaire ou sans-fil et pour en recevoir une valeur
représentative du débit mesuré.
[0092] Ce calculateur 130 calcule, à partir d'une formule mathématique prédéterminée, la
quantité de composé à nébuliser.
[0093] Le calculateur 130 est relié par une liaison filaire ou sans-fil avec le moyen de
mise en vibration 120 de la membrane 110 et transmet une valeur représentative de
la quantité calculée.
[0094] Le moyen de mise en vibration 120 détermine, à partir de la valeur de la quantité
calculée reçue :
- une valeur d'amplitude de la vibration de la membrane 110,
- une durée de mise en vibration de la membrane 110 et/ou
- une fréquence de vibration de la membrane 110.
[0095] Le moyen de mise en pression 135 est, par exemple :
- une pompe et/ou
- un mécanisme passif d'équilibrage de pression.
[0096] Un mécanisme passif d'équilibrage de pression comporte, par exemple, un piston mobile
à l'interface entre le gaz et le liquide. De manière générale, tout mécanisme qui
permet une variation du volume du réservoir sous l'action du gaz sous pression peut
être mis en oeuvre.
[0097] Comme indiqué ci-dessus, le dispositif 100 comporte un moyen de capture 140 de la
différence entre la pression du gaz dans la canalisation 200 et la pression à l'intérieur
du réservoir 105, le moyen 135 de mise en pression étant commandé en fonction de la
différence de pressions.
[0098] Le moyen de capture de différence de pressions 140 est, par exemple, un manomètre
différentiel relié par une liaison filaire ou sans-fil au moyen de mise en pression
135. On note que ce moyen de capture de différence de pressions 140 peut comporter
deux capteurs de pression, dont l'un est situé dans le réservoir et l'autre dans la
canalisation de gaz, ou comporter un seul capteur positionné à une interface entre
le réservoir et la canalisation. Dans des modes de réalisation, le moyen de capture
de différence de pressions 140 émet un signal électrique représentatif de la différence
de pressions. Dans des modes de réalisation, le moyen de capture de la différence
de pressions 140 transmet une force mécanique résultant de la différence de pressions
considérée.
[0099] Le moyen de mise en pression 135 comporte ainsi, préférentiellement, un circuit électronique
de commande (non représenté) configuré pour mettre en pression le composé odorisant
selon une pression déterminée en fonction de la différence de pressions captée par
le moyen de capture de différence de pressions 140.
[0100] Cette pression déterminée correspond, par exemple, sensiblement à la pression captée
dans la canalisation 200 par le capteur de pression 140. Dans des variantes préférentielles,
la pression déterminée est inférieure à la pression dans la canalisation 200. Préférentiellement,
la pression dans le réservoir 105 est maintenue à une pression inférieure d'au moins
50 millibar, et préférentiellement d'au moins 100 millibar, à la pression de la canalisation
200.
[0101] Préférentiellement, on réalise une régulation de la pression dans le réservoir, asservie
au débit de gaz dans la canalisation. Préférentiellement, la différence de pression
est, en valeur absolue, une fonction décroissante du débit de gaz dans la canalisation.
Par exemple, on applique une différence de pressions de 50 ou 100 mbar en régime stabilisé,
et on augmente cette différence de pressions à 300 mbar lorsque le débit de gaz de
la canalisation devient nul.
[0102] Une autre variante de fonctionnement de la mise en pression du réservoir 105 est
décrite en regard des figures 6 à 8.
[0103] Dans des modes de réalisation, le dispositif 100 comporte un débitmètre 151 sur le
conduit 150 d'alimentation du réservoir 105 en composé odorisant.
[0104] Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui représenté en figure
1, le dispositif 100 comporte un clapet 145 anti-retour positionné sur un conduit
150 d'alimentation du réservoir 105 en composé odorisant. Le clapet anti-retour est
positionné en aval du débitmètre 151 pour le protéger d'un éventuel retour.
[0105] Le composé odorisant est alimenté par gravité ou via la mise en oeuvre d'une pompe
de circulation du composé depuis un réservoir (non représenté) de composé odorisant.
[0106] Par exemple, une pompe à seringue, une pompe à engrenage ou une pompe péristaltique,
est utilisée. L'avantage de la pompe à seringue est de permettre de faire circuler
un débit de composé odorisant réduit tout en générant une différence de pression élevée,
à la différence d'autres types de pompes, pour lesquelles, en général, un débit réduit
correspond à une basse pression, et une différence de pression élevée correspond à
une haute pression.
[0107] Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui représenté en figure
2, le dispositif 100 comporte :
- un détecteur 355 de dysfonctionnement du dispositif 100 et
- un mécanisme 360 de fermeture d'un conduit 150 d'alimentation du réservoir en composé
odorisant.
[0108] Le détecteur 355 est, par exemple, un détecteur mécanique d'un sens de circulation
du composé odorisant, ou du gaz à bloquer, dans le conduit d'alimentation 150. Tant
que le composé odorisant circule dans un premier sens, correspondant à l'alimentation
en composé odorisant du réservoir 105, le mécanisme 360 de fermeture est inhibé. Dès
que le composé odorisant, ou le gaz introduit dans le réservoir 105 suite à une panne
de la pompe de mise en pression, circule dans un deuxième sens contraire au premier
sens, le détecteur 355 actionne le mécanisme 360 de fermeture.
[0109] Dans des variantes, le détecteur 355 mesure l'impédance mécanique de la membrane
110. Une rupture de la membrane 110 est détectée lorsque l'impédance mesurée franchit
une valeur limite prédéterminée ou subit une variation importante supérieure à une
variation prédéterminée.
[0110] Dans des variantes, le détecteur 355 est un calculateur mesurant un décalage entre
une valeur consigne de débit à vaporiser envoyée au moyen de mise en vibration et
le débit d'odorisant traversant effectivement la membrane, mesuré par :
- un débitmètre sur le circuit d'alimentation en odorisant ou
- une mesure de niveau dans le réservoir au-dessus de la membrane 110.
[0111] Le mécanisme 360 de fermeture du conduit est, par exemple une vanne de coupure.
[0112] Ces deux exemples ont pour effet de bloquer la circulation de fluide dans le conduit
150, que ce fluide soit du gaz ou du composé odorisant.
[0113] Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui représenté en figure
1, le dispositif 100 comporte un filtre 165 à l'interface entre le réservoir 105 et
la membrane 110.
[0114] Ce filtre élimine les éventuelles particules présentes dans l'odorisant liquide,
pour éviter les risques de colmatage des micro-perforations de la membrane ; le filtre
peut avoir une limite de filtration entre 0,5 et 4 µm par exemple.
[0115] Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui représenté en figure
3, le dispositif 400 comporte une canne 470 ou une manchette comportant chaque membrane
110 et reliée au réservoir 105 pour que le composé odorisant entre en contact avec
chaque membrane 110.
[0116] La manchette permet la fixation via un montage à bride de la canalisation 200. Néanmoins,
la bride suppose le sectionnement et le remplacement (non représenté) d'un morceau
de la canalisation 200.
[0117] La canne 470 comporte un moyen de vissage à un orifice de la canalisation 200 tel,
par exemple, un orifice dédié à l'insertion des imprégnateurs sur des stations d'odorisation
de biométhane aujourd'hui mises en oeuvre.
[0118] Dans des modes de réalisation particuliers, plusieurs dispositifs, 100, 300 ou 400,
sont positionnés en parallèle sur la canalisation 200.
[0119] Dans des modes de réalisation particuliers, le dispositif, 100, 300 ou 400, est rétractable
en charge pour en faciliter la maintenance.
[0120] Dans des modes de réalisation particuliers, le dispositif, 100, 300 ou 400, est intégré
à une paroi de la canalisation 200 de sorte que la membrane 110 soit positionnée dans
le prolongement de la canalisation 200.
[0121] On observe, sur la figure 4, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation
particulier de la membrane 110 du dispositif, 100, 300 ou 400, tels que décrits en
regard des figures 1, 2 ou 3.
[0122] On observe, sur la figure 5, schématiquement, un logigramme d'étapes particulier
du procédé 500 objet de l'invention. Ce procédé 500 d'odorisation d'un gaz en circulation
dans une canalisation comporte :
- une étape 505 de remplissage d'un réservoir en composé odorisant liquide,
- une étape 510 de mise en vibration d'une membrane micro-perforée, servant d'interface
entre le réservoir et un volume intérieur de la canalisation,
- une étape de capture 530 de la différence de pressions entre la canalisation et le
réservoir,
- une étape 535 de mise en pression du composé dans le réservoir en fonction de la différence
de pressions et/ou du débit dans la canalisation, et
- une étape 515 de nébulisation du composé odorisant, au contact de la membrane, dans
la canalisation.
[0123] Comme indiqué ci-dessus, préférentiellement, au cours de l'étape 535 de mise en pression
du composé dans le réservoir, on maintient la pression dans le réservoir de composé
inférieure ou égale et, encore plus préférentiellement strictement inférieure, à la
pression de la canalisation. Les inventeurs ont découvert que, contrairement au préjugé
de l'homme du métier qui utilise un système odorisant en surpression par rapport à
la canalisation, de manière à faciliter le transfert du composé odorisant depuis le
réservoir vers la canalisation, une dépression du réservoir par rapport à la canalisation
est favorable à l'obtention de l'odorisation visée.
[0124] Préférentiellement, au cours de l'étape 535, on asservit de la pression à l'intérieur
du réservoir au débit de gaz dans la canalisation. La différence de pression est ainsi,
en valeur absolue, une fonction décroissante du débit de gaz dans la canalisation.
Cette baisse de différence de pressions dans le réservoir de composé odorisant lorsque
le débit augmente permet une bonne régulation du taux de composé dans le gaz. De plus,
la forte différence de pression lorsque le débit est nul permet de réduire, voire
éviter, le passage de composé odorisant.
[0125] Les quatre derniers paragraphes de la description donnent des exemples de valeurs
préférentielles pour la différence de pression entre le réservoir de composé odorisant
et la canalisation.
[0126] Dans des modes de réalisation préférentiels, tels que celui représenté en figure
5, le procédé 500 comporte :
- une étape 520 de mesure de débit de gaz dans la canalisation et
- une étape 525 de calcul d'une quantité de composé odorisant à nébuliser en fonction
du débit mesuré,
l'étape 510 de mise en vibration étant réalisée en fonction de la quantité calculée.
[0127] Ce procédé 500 est mis en oeuvre, par exemple, par l'un des dispositifs, 100, 300
ou 400, tels que décrits en regard des figures 1, 2 et 3.
[0128] On observe, sur la figure 6, schématiquement, simplifié et en coupe, un mode de réalisation
particulier du dispositif, 100, 300 ou 400, objet de l'invention. Dans cette représentation
simplifiée, on observe le réservoir 105, un capteur 140 de différence de pressions,
un moyen 135 de mise en pression ainsi que la canalisation 200 tels que décrits en
regard des figures 1 à 3.
[0129] Dans ce mode de réalisation, le moyen 135 de mise en pression est un circuit électronique
de commande configuré pour commander l'introduction d'un fluide dans le réservoir
105 ou l'extraction d'une partie des fluides contenus dans ce réservoir 105.
[0130] Préférentiellement, le moyen 135 de mise en pression du composé maintient le composé
à une pression inférieure ou égale, et préférentiellement strictement inférieure,
à la pression de la canalisation 200.
[0131] Dans l'exemple particulier représenté en figure 6, le dispositif 100 comporte un
évent 605 relié au réservoir 105, l'ouverture et la fermeture de cet évent 605 étant
commandées, par le moyen 135 de mise en pression, en fonction de la différence de
pressions.
[0132] Ainsi, par exemple, lorsque la pression dans le réservoir 105 est supérieure à la
pression dans la conduite 200, ou lorsque la pression dans le réservoir 105 est inférieure
à la pression dans la conduite 200 d'une marge inférieure à une marge prédéterminée,
le moyen 135 de mise en pression commande l'évacuation d'une partie du fluide contenu
dans le réservoir 105.
[0133] Cette évacuation est réalisée, par exemple, par l'ouverture temporaire d'une électrovanne
positionnée sur une conduite 610 reliant le réservoir 105 à l'évent 605. La pression
dans le réservoir 105 étant préférentiellement supérieure à la pression atmosphérique,
le fluide s'écoule du réservoir 105 à l'évent 605. Cette ouverture est réalisée jusqu'à
ce que la différence de pressions remplisse les conditions de pression énoncées ci-dessus.
Un tel exemple de réduction de la pression dans le réservoir 105 est illustré en figure
7.
[0134] Préférentiellement, la liaison entre le réservoir 105 et la conduite 610 est réalisée
par une ouverture 615 positionnée sur une partie supérieure du réservoir 105 de manière
à être positionnée en regard d'un ciel gazeux contenu dans le réservoir 105. Ce ciel
gazeux peut être le résultat de l'évaporation du composé odorisant ou de la présence
de gaz issu de la canalisation 200.
[0135] Dans des variantes, telles que celles représentées en figures 6 à 8, le dispositif
100 comporte une conduite 620 pour gaz reliant la canalisation 200 au réservoir 105,
l'ouverture et la fermeture de cette conduite étant commandées, par le moyen 135 de
mise en pression, en fonction de la différence de pressions.
[0136] Ainsi, par exemple, lorsque la pression dans le réservoir 105 est inférieure à la
pression dans la conduite 200 d'une marge supérieure à une marge prédéterminée, le
moyen 135 de mise en pression commande l'injection de gaz issu de la canalisation
200 dans le réservoir 105.
[0137] Cette injection est réalisée, par exemple, par l'ouverture temporaire d'une électrovanne
positionnée sur une conduite 620 reliant le réservoir 105 à la canalisation 200. La
pression dans le réservoir 105 étant inférieure à la pression de la canalisation 200,
le fluide s'écoule de la canalisation 200 au réservoir 105. Cette ouverture est réalisée
jusqu'à ce que la différence de pressions remplisse les conditions de pression énoncées
ci-dessus. Un tel exemple de réduction de la pression dans le réservoir 105 est illustré
en figure 8.
[0138] Dans des modes de réalisation, tels que ceux représentés, le capteur 140 de différence
de pressions capte une différence de pressions entre l'intérieur de la conduite 620
reliant la canalisation 200 au réservoir 105 et la conduite reliant le réservoir à
l'évent 605.
[0139] Dans des modes de réalisation, tels que ceux représentés, le moyen 135 de mise en
pression du composé maintient le composé à une pression inférieure d'au moins 50 millibar
à la pression de la canalisation.
[0140] Dans des modes de réalisation, tels que ceux représentés, le moyen 135 de mise en
pression du composé maintient le composé à une pression inférieure d'au moins 100
millibar à la pression de la canalisation.
[0141] Concernant la différence de pressions entre le réservoir et la canalisation de gaz,
la valeur d'au moins 100 mbar peut être utilisée. Préférentiellement, une différence
de pression d'au moins 200 mbar et, encore plus préférentiellement d'au moins 300
mbar, est utilisée. Préférentiellement, cette différence de pressions est inférieure
à 500 mbar et, préférentiellement, inférieure à 400 mbar.
[0142] En régime stabilisé (c'est-à-dire quand le débit de gaz est constant sur certaine
durée), une différence de pression négative de 100 mbar permet une bonne odorisation.
On note qu'une différence de pression de 50 mbar, voire une différence de pression
nulle pourrait convenir également, dans certains cas.
1. Dispositif (100, 300, 400) d'odorisation d'un gaz en circulation dans une canalisation
(200) comportant
- un réservoir (105) d'un composé odorisant liquide,
- un moyen de capture (140) de la différence de pressions entre la canalisation (200)
et le réservoir,
- un moyen (135) de mise en pression du composé dans le réservoir en fonction de la
différence de pressions,
- une membrane (110) micro-perforée servant d'interface entre le réservoir et un volume
(115) intérieur de la canalisation et
- un moyen (120) de mise en vibration de la membrane micro-perforée pour nébuliser
le composé odorisant liquide, au contact de la membrane, dans la canalisation.
2. Dispositif (100) selon la revendication 1, dans lequel le moyen (135) de mise en pression
du composé maintient le composé à une pression inférieure ou égale à la pression de
la canalisation (200).
3. Dispositif (100) selon la revendication 1, dans lequel le moyen (135) de mise en pression
du composé maintient le composé à une pression inférieure à la pression de la canalisation
(200).
4. Dispositif (100) selon l'une des revendications 1 à 3, qui comporte un moyen d'asservissement
de la pression à l'intérieur du réservoir au débit de gaz dans la canalisation.
5. Dispositif (100) selon la revendication 4, dans lequel le moyen d'asservissement est
configuré pour que la différence de pression soit, en valeur absolue, une fonction
décroissante du débit de gaz dans la canalisation.
6. Dispositif (100) selon l'une des revendications 1 à 5, qui comporte un évent (605)
relié au réservoir (105), l'ouverture et la fermeture de cet évent étant commandées,
par le moyen (135) de mise en pression, en fonction de la différence de pressions.
7. Dispositif (100) selon la revendication 6, qui comporte une conduite (610) reliant
l'évent (605) au réservoir (105), la liaison entre le réservoir et la conduite étant
réalisée par une ouverture (615) positionnée sur une partie supérieure du réservoir
de manière à être positionnée en regard d'un ciel gazeux contenu dans le réservoir.
8. Dispositif (100) selon l'une des revendications 1 à 7, qui comporte une conduite (620)
pour gaz reliant la canalisation (200) au réservoir (105), l'ouverture et la fermeture
de cette conduite étant commandées, par le moyen (135) de mise en pression, en fonction
de la différence de pressions.
9. Dispositif (100) selon les revendications 1 à 8, dans lequel le moyen de capture (140)
de la différence capte une différence de pressions entre l'intérieur de la conduite
(620) reliant la canalisation (200) au réservoir (105) et la conduite reliant le réservoir
à l'évent (605).
10. Dispositif (100) selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel le moyen (135)
de mise en pression du composé maintient le composé à une pression inférieure d'au
moins 50 millibar à la pression de la canalisation.
11. Dispositif (100) selon la revendication 10, dans lequel le moyen (135) de mise en
pression du composé maintient le composé à une pression inférieure d'au moins 100
millibar à la pression de la canalisation.
12. Dispositif (100, 300, 400) selon l'une des revendications 1 à 11, qui comporte un
moyen (106) de mesure de la température de l'odorisant et/ou du gaz, le moyen (120)
de mise en vibration étant actionné en fonction de la température mesurée.
13. Dispositif (100, 300, 400) selon l'une des revendications 1 à 12, qui comporte un
moyen (107) de mesure de la concentration de l'odorisant en aval de la membrane (110),
le moyen (120) de mise en vibration étant actionné en fonction de la concentration
mesurée.
14. Dispositif (100, 300, 400) selon l'une des revendications 1 à 13, qui comporte une
canne (470) ou une manchette comportant chaque membrane (110) et reliée au réservoir
(105) pour que le composé odorisant entre en contact avec chaque membrane.
15. Procédé (500) d'odorisation d'un gaz en circulation dans une canalisation comportant:
- une étape (505) de remplissage d'un réservoir en composé odorisant liquide,
- une étape de capture (530) de différence de pressions entre la canalisation et le
réservoir,
- une étape (535) de mise en pression du composé dans le réservoir en fonction de
la différence de pressions,
- une étape (510) de mise en vibration d'une membrane micro-perforée, servant d'interface
entre le réservoir et un volume intérieur de la canalisation et
- une étape (515) de nébulisation du composé odorisant, au contact de la membrane,
dans la canalisation.
1. Vorrichtung (100, 300, 400) zum Odorieren eines Gases, das in einer Kanalisation (200)
umläuft, umfassend:
- einen Tank (105) mit einer flüssigen, odorierenden Verbindung,
- ein Erfassungsmittel (140) des jeweiligen Druckunterschiedes zwischen der Kanalisation
(200) und dem Tank,
- ein Mittel (135) zur Druckbeaufschlagung der Verbindung in dem Tank in Abhängigkeit
von dem jeweiligen Druckunterschied,
- eine mikroperforierte Membran (10), die als Schnittstelle zwischen dem Tank und
einem inneren Volumen (115) der Kanalisation dient, und
- ein Mittel (120), um die mikroperforierte Membran zum Vibrieren zu bringen, um die
flüssige odorierende Verbindung im Kontakt mit der Membran in der Kanalisation zu
versprühen.
2. Vorrichtung (100) gemäß Anspruch 1, bei der das Mittel (135) zur Druckbeaufschlagung
der Verbindung die Verbindung bei einem Druck von weniger als oder gleich dem Druck
der Kanalisation (200) hält.
3. Vorrichtung (100) gemäß Anspruch 1, bei der das Mittel (135) zur Druckbeaufschlagung
der Verbindung die Verbindung bei einem Druck von weniger als dem Druck der Kanalisation
(200) hält.
4. Vorrichtung (100) gemäß einem der Ansprüche 1 bis 3, die ein Regelungsmittel des Drucks
im Innern des Tanks des Gasdurchsatzes in der Kanalisation umfasst.
5. Vorrichtung (100) gemäß Anspruch 4, bei der das Regelungsmittel ausgestaltet ist,
damit der Druckunterschied im absoluten Wert eine abnehmende Funktion des Gasdurchsatzes
in der Kanalisation ist.
6. Vorrichtung (100) gemäß einem der Ansprüche 1 bis 5, die einen Luftabzug (605) umfasst,
der mit dem Tank (105) verbunden ist, wobei das Öffnen und das Schließen dieses Luftabzugs
durch das Mittel (135) zur Druckbeaufschlagung in Abhängigkeit von dem jeweiligen
Druckunterschied gesteuert sind.
7. Vorrichtung (100) gemäß Anspruch 6, die eine Leitung (610) umfasst, die den Luftabzug
(605) mit dem Tank (105) verbindet, wobei die Verbindung zwischen dem Tank und der
Leitung durch eine Öffnung (615) realisiert ist, die auf einem oberen Teil des Tanks
derart angeordnet ist, dass dass sie gegenüber einem gashaltigen Himmel angeordnet
ist, der im Tank enthalten ist.
8. Vorrichtung (100) gemäß einem der Ansprüche 1 bis 7, die eine Leitung (620) für Gas
umfasst, die die Kanalisation (200) mit dem Tank (105) verbindet, wobei das Öffnen
und das Schließen dieser Leitung durch das Mittel (135) zur Druckbeaufschlagung in
Abhängigkeit von dem jeweiligen Druckunterschied gesteuert sind.
9. Vorrichtung (100) gemäß Anspruch 1 bis 8, bei der das Erfassungsmittel (140) des Unterschiedes
einen Druckunterschied zwischen dem Innern der Leitung (620), die die Kanalisation
(200) mit dem Tank (105) verbindet, und der Leitung, die den Tank mit dem Luftabzug
(605) verbindet, erfasst.
10. Vorrichtung (100) gemäß einem der Ansprüche 1 bis 9, bei der das Mittel (135) zur
Druckbeaufschlagung der Verbindung die Verbindung bei einem Druck von wenigstens 50
Millibar weniger als dem Druck der Kanalisation hält.
11. Vorrichtung (100) gemäß Anspruch 10, bei der das Mittel (135) zur Druckbeaufschlagung
der Verbindung die Verbindung bei einem Druck von wenigstens 100 Millibar weniger
als dem Druck der Kanalisation (200) hält.
12. Vorrichtung (100, 300, 400) gemäß einem der Ansprüche 1 bis 11, die ein Mittel (106)
zum Messen der Temperatur des Odoriermittels und / oder des Gases umfasst, wobei das
Mittel (120) zum Vibrieren in Abhängigkeit von der gemessenen Temperatur betätigt
ist.
13. Vorrichtung (100, 300, 400) gemäß einem der Ansprüche 1 bis 12, die ein Mittel (107)
zum Messen der Konzentration des Odoriermittels umfasst, das der Membran (110) nachgeschaltet
ist, wobei das Mittel (120) zum Vibrieren in Abhängigkeit von der gemessenen Konzentration
betätigt ist.
14. Vorrichtung (100, 300, 400) gemäß einem der Ansprüche 1 bis 13, die einen Stock (470)
oder ein Passstück umfasst, der / das jede Membran (110) umfasst und mit dem Tank
(105) verbunden ist, damit die odorierende Verbindung mit jeder Membran in Kontakt
kommt.
15. Verfahren (500) zum Odorieren eines Gases, das in einer Kanalisation umläuft, umfassend:
- einen Schritt (505) zum Befüllen eines Tanks mit flüssiger odorierender Verbindung,
- einen Erfassungsschritt (530) des jeweiligen Druckunterschiedes zwischen der Kanalisation
und dem Tank,
- einen Schritt (535) zur Druckbeaufschlagung der Verbindung in dem Tank in Abhängigkeit
von dem jeweiligen Druckunterschied,
- einen Schritt (510), um eine mikroperforierte Membran (10), die als Schnittstelle
zwischen dem Tank und einem inneren Volumen der Kanalisation dient, zum Vibrieren
zu bringen, und
- einen Schritt (515) zum Versprühen der odorierenden Verbindung im Kontakt mit der
Membran in der Kanalisation.
1. Device (100, 300, 400) for the odorization of a gas circulating in a pipeline (200)
comprising:
- a tank (105) for a liquid odorizing compound;
- a means (140) for detecting differences in pressure between the pipeline (200) and
the tank;
- a means (135) for pressurizing the compound in the tank according to the pressure
difference;
- a microperforated membrane (110) acting as an interface between the tank and an
inner volume (115) of the pipeline; and
- a means (120) for vibrating the microperforated membrane in order to spray the liquid
odorizing compound, when it comes into contact with the membrane, into the pipeline.
2. Device (100) according to claim 1, wherein the means (135) for pressurizing the compound
keeps the compound at a pressure below or equal to the pressure in the pipeline (200).
3. Device (100) according to claim 1, wherein the means (135) for pressurizing the compound
keeps the compound at a pressure below the pressure in the pipeline (200).
4. Device (100) according to one of claims 1 to 3, which comprises a means for coupling
the pressure inside the tank to the gas flow rate in the pipeline.
5. Device (100) according to claim 4, wherein the coupling means is configured so that
the pressure difference is, in absolute value, a decreasing function of the gas flow
rate in the pipeline.
6. Device (100) according to one of claims 1 to 5, which comprises a vent (605) connected
to the tank (105), the opening and closing of this vent being controlled by the pressurization
means (135) as a function of the pressure difference.
7. Device (100) according to claim 6, which comprises a conduit (610) connecting the
vent (605) to the tank (105), the link between the tank and the conduit being achieved
by an opening (615) positioned on an upper portion of the tank so as to be positioned
with regard to a gaseous phase contained in the tank.
8. Device (100) according to one of claims 1 to 7, which comprises a gas conduit (620)
connecting the pipeline (200) to the tank (105), the opening and closing of this conduit
being controlled by the pressurization means (135) as a function of the pressure difference.
9. Device (100) according to one of claims 1 to 8, wherein the means (140) for detecting
differences detects a pressure difference between the interior of the conduit (620)
connecting the pipeline (200) to the tank (105) and the conduit connecting the tank
to the vent (605).
10. Device (100) according to one of claims 1 to 9, wherein the means (135) for pressurizing
the compound keeps the compound at a pressure at least 50 millibars below the pressure
of the pipeline.
11. Device (100) according to claim 10, wherein the means (135) for pressurizing the compound
keeps the compound at a pressure at least 100 millibars below the pressure of the
pipeline.
12. Device (100, 300, 400) according to one of claims 1 to 11, which comprises a means
(106) for measuring the temperature of the odorant and/or the gas, the vibration means
(120) being actuated as a function of the temperature measured.
13. Device (100, 300, 400) according to one of claims 1 to 12, which comprises a means
(107) for measuring the concentration of the odorant downstream from the membrane
(110), the vibration means (120) being actuated as a function of the concentration
measured.
14. Device (100, 300, 400) according to one of claims 1 to 15, which comprises a tube
(470) or sleeve comprising each membrane (110) and connected to the tank (105) such
that the odorizing compound comes into contact with each membrane.
15. Method (500) for the odorization of a gas circulating in a pipeline comprising:
- a step (505) of filling a tank with liquid odorizing compound;
- a step (530) of detecting differences in pressure between the pipeline and the tank;
- a step (535) of pressurizing the compound in the tank according to the pressure
difference;
- a step (510) of vibrating a microperforated membrane acting as an interface between
the tank and an inner volume of the pipeline; and
- a step (515) of nebulizing the odorizing compound, when it comes into contact with
the membrane, in the pipeline.