DOMAINE TECHNIQUE
[0001] La présente invention appartient au domaine des ouvertures vitrées pratiquées dans
la façade d'un bâtiment, et concerne plus particulièrement un dispositif pour l'étanchéité
à l'eau d'une fenêtre ou porte-fenêtre coulissante, ainsi qu'une fenêtre ou porte-fenêtre
coulissante comportant un tel dispositif. La présente invention trouve une application
avantageuse, bien que nullement limitative, dans le cas d'une fenêtre ou porte-fenêtre
coulissante comportant deux ouvrants, et encore plus particulièrement avantageuse
lorsqu'elle est de type coulissante à translation.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
[0002] Actuellement, il existe différents types de dispositifs destinés à assurer l'étanchéité
à l'eau d'une fenêtre coulissante comportant un ou plusieurs ouvrants. Si la suite
de la description se réfère uniquement à des fenêtres coulissantes, il convient néanmoins
de noter que l'utilisation de ces dispositifs pour des portes-fenêtres coulissantes
ne se heurte à aucune contrainte structurelle ou bien fonctionnelle.
[0003] Classiquement, une telle fenêtre coulissante comporte au moins deux châssis dont
au moins un châssis ouvrant coulissant et un châssis dormant. Chaque châssis comporte
deux montants de sorte que, lorsque la fenêtre est fermée, un des montants du châssis
d'ouvrant, dit montant libre, est séparé des deux montants du châssis dormant par
respectivement deux distances non nulles. De plus, le châssis d'ouvrant coulissant
coopère horizontalement, c'est-à-dire par rapport à un plan parallèle au sol, avec
le châssis dormant au niveau de zones de coulissement, notamment configurées pour
accueillir des moyens de roulement destinés à assurer le mouvement relatif du châssis
d'ouvrant coulissant par rapport au châssis dormant. Lorsque la fenêtre coulissante
est fermée, ces zones de coulissement présentent des parties exposées à l'environnement
extérieur (puisque la largeur du châssis d'ouvrant coulissant, dans le plan de la
fenêtre coulissante, est inférieure à la largeur de ladite fenêtre). Dès lors, la
zone de coulissement la plus proche du sol, dite zone de coulissement basse, est susceptible
de recueillir de l'eau, par exemple en cas de pluie. Il importe donc d'assurer l'étanchéité
de la fenêtre coulissante face à cette eau afin d'éviter qu'elle s'infiltre tout du
long de la zone de coulissement basse. Plus particulièrement, la zone de jonction
située entre le montant libre du châssis d'ouvrant et le châssis dormant, au niveau
de la zone de coulissement basse, constitue la partie la plus sensible de la fenêtre
au regard d'éventuels problèmes d'étanchéité.
[0004] D'une manière générale, les dispositifs pour l'étanchéité à l'eau connus sont conçus
suivant un cahier des charges visant à atteindre une performance d'étanchéité à l'eau
mesurée selon une norme spécifique, typiquement une norme rapportée au territoire
sur lequel la fenêtre est construite. Ainsi, on connait par exemple la norme européenne
(EN). Cette norme définit une échelle de classes représentative de la pression maximale
d'eau que la fenêtre peut supporter pendant un temps prédéterminé, par exemple cinq
minutes, sans qu'il y ait de pénétration d'eau, étant entendu que plus la classe est
élevée, plus l'étanchéité de la fenêtre est bonne. Par exemple, la classe 3A correspond
à une pression de 100 Pa. Il existe aussi d'autres normes sensiblement similaires,
par exemple la norme américaine (ASTM) ou encore la norme australienne (AS). La suite
de la description vise spécifiquement la norme EN, mais l'homme du métier sait faire
la correspondance entre les différentes normes existantes.
[0005] De plus, le fait que la fenêtre est coulissante impose des contraintes supplémentaires
lors de la conception d'un tel dispositif, notamment en termes de matériaux employés.
Ainsi, le dispositif pour l'étanchéité à l'eau ne doit pas gêner le coulissement du
châssis d'ouvrant coulissant, excluant ainsi l'emploi de matériaux trop rigides, comme
par exemple du métal ou polyamide. En outre, le dispositif doit pouvoir résister aux
frottements répétés occasionnés par le coulissement, afin d'éviter qu'il se déchire,
ce qui exclue alors l'emploi de matériaux trop souples, comme par exemple du caoutchouc.
[0006] Une solution existante consiste à avoir des dispositifs pour l'étanchéité à l'eau
formés de brosses. Ces brosses sont conventionnellement montées fixes sur le châssis
dormant ou d'ouvrant coulissant au niveau des zones de coulissement fabriquées en
matériaux adaptés, par exemple du polypropylène, de sorte à ne pas gêner le coulissement
de la fenêtre ni à être sujettes à la dégradation par frottements.
[0007] Toutefois, ces brosses permettent tout au plus d'atteindre une étanchéité aux alentours
de 300 Pa sur une fenêtre coulissante, quand, pour certains environnements, il faudrait
viser 600 Pa, afin d'assurer une étanchéité optimale, voire même 900 Pa pour des endroits
où se produisent des phénomènes climatiques sévères. Par ailleurs, l'inconvénient
majeur de ces brosses est qu'elles assurent une barrière relative à l'eau pendant
un temps très limité lorsqu'elles sont immergées, par exemple en cas d'accumulation
d'eau dans une feuillure du châssis dormant exposée à l'environnement extérieur. En
effet, les matériaux employés conduisent irrémédiablement à laisser passer l'eau par
capillarité. Il en résulte que l'emploi de telles brosses n'est pas satisfaisant.
[0008] Plus récemment, des fenêtres de type coulissantes à translation ont été développées,
ces dernières présentant certains avantages, notamment en termes d'étanchéité à l'eau
et à l'air du fait que leur mouvement de translation permet d'accroitre la compression
de joints disposés au niveau de leur périphérie. Toutefois, cette solution ne permet
d'améliorer l'étanchéité que de manière marginale au regard de celle déjà obtenue
avec des brosses seules. De plus, la complexité de fabrication de telle fenêtre a
constitué jusqu'à présent un frein à l'emploi de moyens d'étanchéité additionnels.
[0009] Jne telle fenêtre ou porte-fenêtre est connue par exemple de
EP1538298A1.
[0010] D'une manière générale, les systèmes actuels permettent certes d'assurer une étanchéité
dans une direction perpendiculaire au plan de la fenêtre coulissante, par exemple
horizontalement le long d'une traverse d'un châssis d'ouvrant, ou bien encore verticalement
le long d'un montant d'un châssis d'ouvrant et destiné à coopérer avec un châssis
dormant. Toutefois, aucune de ces configurations ne permet d'étanchéifier la fenêtre
au niveau du montant libre vis-à-vis d'un excès d'eau présent dans une partie exposée
de la zone de coulissement et susceptible de s'infiltrer normalement audit montant
libre selon une direction parallèle au coulissement.
EXPOSÉ DE L'INVENTION
[0011] La présente invention a pour objectif de remédier à tout ou partie des inconvénients
de l'art antérieur, notamment ceux exposés ci-avant, en proposant une solution qui
permette d'avoir une fenêtre ou porte-fenêtre coulissante, notamment une fenêtre coulissante
à translation, équipée d'un dispositif pour l'étanchéité à l'eau ne gênant pas le
coulissement de ladite fenêtre ou porte-fenêtre coulissante, résistant aux frottements
répétés occasionnés par le coulissement, et assurant une meilleure étanchéité que
celle obtenue avec des brosses, notamment au niveau du croisement entre un montant
libre et un châssis dormant.
[0012] A cet effet, l'invention concerne une fenêtre ou porte-fenêtre coulissante selon
la revendication 1, comportant un châssis d'ouvrant coulissant et un châssis dormant,
ledit châssis dormant comportant une surface d'appui longitudinale configurée pour
permettre le coulissement du châssis d'ouvrant coulissant, chaque châssis comportant
deux montants de sorte que, lorsque la fenêtre ou porte-fenêtre est fermée, un des
montants du châssis d'ouvrant coulissant, dit montant libre, est séparé des deux montants
du châssis dormant par respectivement deux distances non nulles. En outre, ladite
fenêtre ou porte-fenêtre coulissante comporte un dispositif pour l'étanchéité à l'eau
comprenant un corps principal agencé dans ledit montant libre, ledit corps principal
comprenant :
- une pièce mobile selon un premier axe de translation le long du montant libre entre
deux positions, une position de verrouillage et une position de déverrouillage, ladite
pièce mobile comportant une extrémité de fixation,
- des moyens d'entrainement configurés pour mettre en translation la pièce mobile, de
la position de verrouillage vers la position de déverrouillage et vice versa, lorsqu'une
force est appliquée sur lesdits moyens d'entrainement selon un axe de translation
sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
- des moyens d'étanchéité à l'eau solidaires en translation avec l'extrémité de fixation
de la pièce mobile, et configurés pour coopérer, lorsque la pièce mobile est en position
de verrouillage, transversalement avec ladite surface d'appui au niveau d'une zone
de jonction où ledit châssis dormant croise le montant libre, de sorte à obtenir une
étanchéité normale au montant libre parallèlement à ladite surface d'appui,
ladite fenêtre ou porte-fenêtre coulissante comportant également des moyens d'ouverture
et de fermeture configurés pour coopérer avec lesdits moyens d'entrainement, de sorte
que les moyens d'entrainement mettent en translation la pièce mobile de la position
de déverrouillage vers la position de verrouillage et vice versa.
[0013] Dans des modes particuliers de réalisation, la fenêtre ou porte-fenêtre coulissante
peut comporter en outre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises
isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles.
[0014] Dans un mode particulier de réalisation, les moyens d'étanchéité comportent un bouchon
d'étanchéité comprenant une face, dite face de contact, de forme complémentaire de
ladite surface d'appui et configurée pour s'encastrer dans ladite surface d'appui
lorsque la pièce mobile est en position de verrouillage.
[0015] Dans un mode particulier de réalisation, le bouchon d'étanchéité comporte deux pièces
distinctes, une première pièce et une seconde pièce, solidaires en translation, de
sorte que :
- ladite première pièce est constituée d'un matériau plus souple que le matériau constituant
ladite seconde pièce,
- ladite face de contact est agencée sur ladite première pièce,
- ladite seconde pièce coopère de manière réversible avec ladite première pièce, ainsi
qu'avec l'extrémité de fixation de la pièce mobile ou forme un ensemble monobloc avec
la pièce mobile au niveau de l'extrémité de fixation.
[0016] Dans un mode particulier de réalisation, le dispositif pour l'étanchéité à l'eau
comporte au moins une cale étanche à l'eau, désolidarisée du corps principal et fixée
dans le châssis dormant de sorte à former au moins en partie ladite surface d'appui
du châssis dormant.
[0017] Dans un mode particulier de réalisation, les moyens d'entrainement comprennent une
extrémité d'entrainement de la pièce mobile, ladite extrémité d'entrainement étant
opposée à l'extrémité de fixation, ainsi que des moyens de rappel configurés pour
mettre en translation la pièce mobile de la position de verrouillage vers la position
de déverrouillage.
[0018] Dans un mode particulier de réalisation, les moyens de rappel comportent une extrémité
de rappel agencée fixe dans une feuillure du montant libre, ainsi qu'un ressort fixé
entre ladite extrémité d'entrainement et ladite extrémité de rappel.
[0019] Dans un mode particulier de réalisation, les moyens d'ouverture et de fermeture comportent
une tringle comprenant un pion d'entrainement mobile en translation sur une distance
d
1 selon un axe de translation sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
ledit pion d'entrainement étant agencé sur la tringle de sorte à exercer, lors d'une
activation des moyens d'ouverture et de fermeture, une force de translation sur ladite
extrémité d'entrainement sur une distance d
2 inférieure ou égale à d
1.
[0020] Dans un mode particulier de réalisation, le dispositif pour l'étanchéité à l'eau
comporte un support de guidage :
- agencé fixement dans une feuillure du montant libre,
- configuré pour maintenir le mouvement de la pièce mobile selon le premier axe de translation,
le dispositif comportant en outre une extrémité, dite extrémité d'accroche, dont la
distance à ladite extrémité d'entraînement est inférieure à la distance à ladite extrémité
de fixation, les moyens d'entrainement comprenant deux biellettes, une première biellette
et une seconde biellette, articulées entre elles autour d'un axe d'articulation principal
mobile en translation de manière sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
les première et secondes biellettes étant en outre articulées avec respectivement
ladite extrémité d'accroche et ladite extrémité d'entrainement.
[0021] Dans un mode particulier de réalisation, le support de guidage comporte une face
centrale en regard de l'extrémité d'entrainement de la pièce mobile, les moyens de
rappel étant un ressort fixé entre ladite extrémité d'entrainement et ladite face
centrale.
[0022] Dans un mode particulier de réalisation, les moyens de rappel comportent une came
articulée avec la première biellette autour d'un axe d'articulation auxiliaire opposé
à l'extrémité d'accroche et mobile en translation de manière sensiblement parallèle
audit premier axe de translation, ladite came comportant un trou traversant délimité
par un bord formant au voisinage dudit axe d'articulation auxiliaire une butée de
rappel configurée pour mettre en translation la pièce mobile de la position de verrouillage
vers la position de déverrouillage.
[0023] Dans un mode particulier de réalisation, l'amplitude de translation de l'axe d'articulation
principal est prédéterminée, les longueurs respectives des première et seconde biellettes
étant configurées de sorte que l'amplitude de translation de la pièce mobile est supérieure
ou égale à l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal.
[0024] Dans un mode particulier de réalisation, les longueurs respectives des première et
seconde biellettes sont configurées de sorte que le rapport entre l'amplitude de translation
de la pièce mobile et l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal
est compris dans l'intervalle [2, 3].
[0025] Dans un mode particulier de réalisation, les moyens d'ouverture et de fermeture comportent
une tringle comprenant un pion d'entrainement mobile en translation sur une distance
d
1 selon un axe de translation sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
ledit pion d'entrainement étant agencé sur la tringle de sorte à exercer, lors d'une
activation des moyens d'ouverture et de fermeture, une force de translation sur l'axe
d'articulation principal sur une distance d
2 inférieure ou égale à d
1
[0026] Dans un mode particulier de réalisation, la fenêtre ou porte-fenêtre coulissante
selon l'invention est de type coulissante à translation.
PRÉSENTATION DES FIGURES
[0027] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, donnée à
titre d'exemple nullement limitatif, et faite en se référant aux figures 1 à 8 qui
représentent :
- Figure 1 : une représentation schématique d'un exemple de réalisation d'une fenêtre
coulissante selon l'invention.
- Figures 2a et 2b : une représentation schématique d'une fenêtre coulissante selon
la figure 1 et comportant un dispositif pour l'étanchéité à l'eau selon un mode particulier
de réalisation.
- Figures 3a et 3b : une représentation schématique d'un exemple de réalisation d'une
première variante de réalisation du dispositif pour l'étanchéité à l'eau des figures
2a et 2b.
- Figure 4 : une représentation schématique d'un exemple de réalisation d'une deuxième
variante de réalisation du dispositif pour l'étanchéité à l'eau des figures 2a et
2b.
- Figures 5a et 5b : une représentation schématique d'une variante préférée de réalisation
du dispositif pour l'étanchéité à l'eau des figures 2a et 2b, et comportant des biellettes.
- Figure 6 : une représentation schématique d'un exemple de réalisation d'une fenêtre
coulissante selon la figure 1 et comportant un dispositif conforme à celui des figures
5a et 5b.
- Figures 7a, 7b, 7c, 7d et 7e : une représentation schématique d'un exemple de réalisation
d'une fenêtre de type coulissante à translation comportant un dispositif conforme
à celui des figures 5a et 5b, et représentent un séquençage des mouvements de fermeture
et d'ouverture de ladite fenêtre.
- Figures 8a et 8b : une représentation schématique d'une variante préférée de réalisation
du dispositif pour l'étanchéité à l'eau des figures 5a et 5b, et comportant une came
comme moyen de rappel.
- Figures 9a et 9b : une représentation schématique d'une alternative de réalisation
du dispositif des figures 5a et 5b, et comportant un engrenage.
[0028] Dans ces figures, des références identiques d'une figure à une autre désignent des
éléments identiques ou analogues. Pour des raisons de clarté, les éléments représentés
ne sont pas à l'échelle, sauf mention contraire.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE RÉALISATION
[0029] La présente invention trouve sa place dans le domaine de la conception de dispositifs
pour l'étanchéité à l'eau de fenêtres ou portes-fenêtres coulissantes, ainsi que de
fenêtres ou portes-fenêtres coulissantes comportant de tels dispositifs.
[0030] La
figure 1 représente schématiquement un exemple de réalisation d'une fenêtre coulissante 100
au sens de l'invention.
[0031] Il convient de noter que la suite de la description vise spécifiquement une fenêtre
coulissante 100. Cela étant, les modes de réalisation décrits ci-après s'appliquent
tout aussi bien dans le cas d'une porte-fenêtre coulissante sans qu'il soit nécessaire
de procéder à des ajustements structurels. Quand bien même d'éventuels changements
structurels seraient nécessaires, l'homme du métier saura les mettre en œuvre à partir
de ses connaissances générales.
[0032] La fenêtre coulissante 100 comporte un châssis d'ouvrant 110 coulissant et un châssis
dormant 120. Le châssis d'ouvrant coulissant 110 est destiné à supporter un vitrage
101 dans un plan moyen dit encore « plan du vitrage ». Le mouvement de coulissement
s'opère dans le plan du vitrage qui est vertical dans le présent mode de réalisation,
c'est-à-dire perpendiculaire à la surface du sol sur lequel le châssis dormant 120
est destiné à reposer. Le vitrage 101 a notamment pour objectif de combler une ouverture
pratiquée dans la façade d'un bâtiment, et former ainsi une séparation entre un environnement
intérieur 10, par exemple un lieu de vie dans le bâtiment, et un environnement extérieur
20. A cet effet, la figure 1 correspond à une vue de face de la fenêtre coulissante
100 à partir d'un point d'observation situé dans ledit environnement extérieur 20.
Rien n'exclut cependant, suivant d'autres exemples non détaillés ici, d'avoir une
fenêtre localisée différemment, par exemple à l'intérieur même d'un lieu de vie, de
sorte à créer des espaces cloisonnés laissant néanmoins passer la lumière.
[0033] On définit pour la suite de la description un axe X relatif au châssis d'ouvrant
coulissant 110 (et donc, in fine, relatif aussi à la fenêtre coulissante 100 toute
entière). Ledit axe X a pour direction une normale au plan du vitrage 101, et est
en outre orienté de l'environnement intérieur 10 vers l'environnement extérieur 20.
On définit aussi un axe Z contenu dans le plan du vitrage et orienté du sol vers le
châssis d'ouvrant coulissant 110 de la fenêtre 100. Enfin, on définit un axe Y de
sorte que le repère XYZ est orthogonal direct, ledit axe Y étant dès lors contenu
dans le plan du vitrage. Le repère XYZ formé des axes X, Y et Z est par exemple représenté
sur la figure 1.
[0034] Les notions de gauche, droite, haut, bas, supérieur, inférieur, dessous, dessus,
etc. relatives à la fenêtre coulissante 100 sont définies par rapport au repère YZ.
Ainsi, sur la figure 1, le châssis d'ouvrant coulissant 110 se déplace de la droite
vers la gauche lors de l'ouverture de la fenêtre coulissante 100 (ce déplacement est
symbolisé par une flèche en pointillés).
[0035] De plus, une section est dite « transversale » lorsqu'elle est représentative d'une
coupe effectuée dans un plan parallèle au plan XZ. De manière équivalente, la notion
générale de « transversal » renvoie à celle d'un plan parallèle au plan XZ.
[0036] La fenêtre coulissante 100 comporte également des moyens d'ouverture et de fermeture.
Lorsque ces moyens d'ouverture et de fermeture sont activés, la fenêtre coulissante
100 est en mesure d'être ouverte. Autrement dit, une force de translation selon l'axe
Y appliquée sur le châssis d'ouvrant coulissant 110 est susceptible de faire coulisser
ce dernier. A l'inverse, lorsque les moyens d'ouverture et de fermeture sont désactivés,
la fenêtre 100 reste fermée, à savoir que le châssis d'ouvrant coulissant 110 coopère,
de manière connue en soi, avec le châssis dormant 120 pour rester immobile. Lesdits
moyens d'ouverture et de fermeture sont décrits plus en détails ci-après.
[0037] De manière conventionnelle, chaque châssis comporte deux montants verticaux de sorte
que, lorsque la fenêtre coulissante 100 est fermée, un des montants du châssis d'ouvrant
coulissant 110, dit montant libre 111, est séparé des deux montants du châssis dormant
120 par respectivement deux distances non nulles. L'autre montant du châssis d'ouvrant
coulissant 110 coopère quant à lui avec un des montants du châssis dormant 120 pour
maintenir la fenêtre coulissante 100 fermée. Les deux montants d'un châssis sont également
reliés entre par deux traverses, une traverse supérieure 124, 114 et une traverse
inférieure 125, 115.
[0038] Dans un mode particulier de réalisation, illustré par la figure 1 à titre nullement
limitatif, la fenêtre coulissante 100 comporte, en plus du châssis d'ouvrant coulissant
110, un autre châssis d'ouvrant 130, dit « fixe », ne pouvant pas coulisser sur le
châssis dormant 120 et comportant aussi deux montants, dont un montant libre, ainsi
que supportant un vitrage. La fenêtre coulissante 100 est alors configurée de sorte
que, lorsqu'elle est fermée, les montants libres respectifs des châssis d'ouvrants
coulissant 110 et fixe 130 sont contenus dans un plan moyen parallèle au plan XZ,
c'est-à-dire perpendiculaire au plan du vitrage. Une telle configuration est avantageuse
pour minimiser l'obturation du champ de vision au travers de la fenêtre 100 lorsqu'elle
est fermée.
[0039] Rien n'exclut cependant d'avoir une autre configuration de la fenêtre coulissante.
Par exemple, le châssis dormant comporte de manière connue un troisième montant, dit
montant intermédiaire, positionné de sorte que, lorsque la fenêtre est fermée, le
montant libre du châssis d'ouvrant coulissant et ledit montant intermédiaire sont
contenus dans un plan moyen parallèle au plan XZ. En outre, un vitrage, autre que
celui supporté par le châssis d'ouvrant coulissant, est maintenu fixe entre ledit
montant intermédiaire et le montant du châssis dormant avec lequel le châssis d'ouvrant
coulissant ne coopère pas lorsque la fenêtre est fermée.
[0040] Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, les largeurs respectives des deux châssis
d'ouvrants 110,130 selon l'axe Y sont sensiblement égales ce qui a pour effet de centrer,
selon l'axe Y, ledit plan moyen par rapport au châssis dormant 120 lorsque la fenêtre
100 est fermée. Rien n'exclut cependant d'avoir un nombre de châssis d'ouvrants strictement
supérieur à deux, dès lors qu'au moins un de ces châssis d'ouvrants est coulissant,
ainsi que des largeurs de châssis d'ouvrants différentes selon l'axe Y.
[0041] Le vitrage 101 supporté par le châssis d'ouvrant coulissant 110 est par exemple un
double vitrage. Rien n'exclut d'avoir d'autres types de vitrages, comme par exemple
du simple vitrage ou bien du triple vitrage.
[0042] La suite de la description vise plus spécifiquement, mais sans perte de généralité,
une fenêtre coulissante 100 configurée comme dans la figure 1.
[0043] Les
figures 2a et 2b représentent schématiquement un exemple de réalisation d'une fenêtre coulissante
100 selon la figure 1 et comportant un dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau. Ces
figures 2a et 2b correspondent à des vues en coupe, selon une section transversale,
du montant libre 111 du châssis d'ouvrant coulissant 110. Plus spécifiquement, dans
la figure 2a, les moyens d'ouverture et de fermeture de la fenêtre coulissante 100
sont activés, alors qu'ils sont désactivés dans la figure 2b.
[0044] Le châssis dormant 120 comporte une surface, dite surface d'appui 121, s'étendant
longitudinalement selon l'axe Y sur toute la largeur de la fenêtre coulissante 100,
et positionnée en regard du châssis d'ouvrant coulissant 110, en-dessous de ce dernier.
Cette surface d'appui 121 est configurée pour supporter le poids du châssis d'ouvrant
coulissant 110 ainsi que pour permettre son coulissement, et constitue à cet effet
une zone de coulissement. Des moyens de roulement (non représentés sur les figures),
destinés à assurer le mouvement relatif du châssis d'ouvrant coulissant 110 par rapport
au châssis dormant 120, sont par exemple agencés en appui sur ladite surface d'appui
121, entre le châssis dormant 120 et le châssis d'ouvrant coulissant 110. Tel qu'illustré
sur les figures 2a et 2b, la surface d'appui 121 comporte plusieurs feuillures, ces
feuillures servant alors notamment de support auxdits moyens de roulement, comme par
exemple des roulettes. Ces moyens de roulement ainsi que leur configuration et agencement
au sein de la fenêtre coulissante 100 sont connus de l'homme du métier si bien qu'ils
ne sont pas décrits plus en détails ci-avant.
[0045] Pour la suite de la description, on définit une zone de jonction 122 comme étant
la zone située au voisinage de ladite surface d'appui 121, à l'endroit où le montant
libre 111 du châssis d'ouvrant coulissant 110 croise le châssis dormant 120 au niveau
de la traverse basse 125 dudit châssis dormant 120. On note que les notions de surface
d'appui 121 et de zone de jonction 122 ont été décrites ci-avant en association avec
les traverses basses 115, 125 respectives des châssis d'ouvrant coulissant 110 et
dormant 120. Toutefois, on comprend que pour des raisons de symétrie de la fenêtre
coulissante 100, ces notions sont aussi applicables aux parties hautes respectives
des châssis d'ouvrant coulissant 110 et dormant 120. Toutefois, pour la suite de la
description, et sauf mention contraire, l'expression « zone de jonction » renvoie
uniquement à la zone de jonction 122 située en partie basse de la fenêtre 100, et
représentée, à titre d'exemple nullement limitatif, sur la figure 2a au moyen d'un
cercle en pointillés. Il apparait alors clairement, en référence au fait que la zone
de jonction résulte du croisement du châssis dormant 120 avec le montant libre 111,
ainsi qu'en référence à la figure 2a (cela restant valable pour toutes les autres
figures décrites ci-après), qu'une telle zone de jonction 122 s'étend de manière transversale
par rapport à la surface d'appui 121, c'est-à-dire perpendiculairement à ladite surface
d'appui 121, selon un plan parallèle au plan XZ.
[0046] Le dispositif 200 pour l'étanchéité comporte un corps principal, agencé dans le montant
libre 111 du châssis d'ouvrant coulissant 110, ledit corps principal comprenant une
pièce 210 mobile selon un premier axe de translation entre deux positions, une position
de verrouillage et une position de déverrouillage.
[0047] Par « agencé dans le montant libre 111 », et tel qu'illustré dans les figures de
la présente description, on fait référence ici au fait que le corps principal du dispositif
200 pour l'étanchéité à l'eau est compris dans un plan moyen transversal dans lequel
s'étend le montant libre 111, c'est-à-dire un plan moyen parallèle au plan XZ.
[0048] Le dispositif 200 pour l'étanchéité a pour objectif d'empêcher l'eau de s'infiltrer
à l'intérieur de la fenêtre coulissante 100, notamment au niveau de la zone de jonction
122, lorsqu'elle est fermée et que les moyens d'ouverture et de fermeture sont désactivés.
De manière équivalente, cela signifie que le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau
vise à empêcher une infiltration d'eau selon la direction Y, c'est-à-dire dans une
direction normale au montant libre 111 parallèlement à ladite surface d'appui 121.
Un tel risque d'infiltration existe dans les dispositifs connus jusqu'alors, notamment
lorsque de l'eau s'accumule en partie supérieure de la traverse basse 125.
[0049] Aussi, le mouvement de translation de ladite pièce mobile 210 entre ses deux positions
contribue de manière essentielle à cet objectif. Par « position de verrouillage »,
on fait référence ici à une position dans laquelle se trouve la pièce mobile 210 lorsque
la fenêtre coulissante 100 est fermée, ses moyens d'ouverture et de fermeture étant
activés. A l'inverse, par « position de déverrouillage », on fait référence ici à
une position dans laquelle se trouve la pièce mobile 210 lorsque la fenêtre coulissante
100 est ouverte ou bien encore en mesure d'être ouverte, autrement dit quand les moyens
d'ouverture et de fermeture de la fenêtre coulissante 100 sont désactivés. Il ressort
alors clairement des caractéristiques décrites ci-dessus concernant le mouvement de
translation, et tel que décrit également plus en détail ci-après, que ce dernier s'effectue
le long du montant libre 111.
[0050] Par exemple, et tel qu'illustré par les figures 2a et 2b, la pièce mobile 210 est
une plaque pleine de forme sensiblement parallélépipédique, s'étendant en longueur
selon l'axe Z. La largeur de la pièce mobile 210 est quant à elle sensiblement identique
à l'épaisseur du montant libre, ces dimensions étant comptées toutes deux selon l'axe
X. De plus, la pièce mobile 210 est mobile en translation de haut en bas et vice versa,
c'est-à-dire selon l'axe Z qui est donc ledit premier axe de translation. A cet effet,
les positions de verrouillage et de déverrouillage correspondent à des positions respectivement
basse et haute de la pièce mobile 210 le long de l'axe Z. La pièce mobile 210 est
avantageusement réalisée dans un matériau devant présenter une certaine dureté afin
que ladite pièce mobile 210 ne se déforme pas lorsqu'une force de translation lui
est appliquée suivant ledit premier axe de translation. Dans un exemple préféré de
réalisation, la pièce mobile est réalisée en polyamide.
[0051] La pièce mobile 210 et le corps principal comportent aussi respectivement une extrémité
de fixation 211 et des moyens d'étanchéité à l'eau. Lesdits moyens d'étanchéité à
l'eau sont solidaires en translation avec l'extrémité de fixation 211 de la pièce
mobile 210, et destinés à coopérer, lorsque la pièce mobile 210 est en position de
verrouillage, avec la surface d'appui 121 du châssis dormant 120 au niveau de la zone
de jonction 122.
[0052] Il convient de noter que l'invention est conçue de sorte que la coopération entre
les moyens d'étanchéité à l'eau et la surface d'appui 121 du châssis dormant 120 s'effectue
lorsque la pièce mobile 210 est en position de verrouillage, autrement dit en position
basse et que la fenêtre 100 est fermée. Ainsi, dans la mesure où les moyens d'étanchéité
à l'eau sont solidaires en translation avec la pièce mobile 210, dès que ladite pièce
mobile 210 quitte sa position de verrouillage (qu'elle soit déjà en position de déverrouillage
ou bien encore dans une position intermédiaire située entre la position de verrouillage
et la position de déverrouillage), autrement dit quand la fenêtre 100 est ouverte
ou bien en mesure d'être ouverte, les moyens d'étanchéité à l'eau n'assurent plus
l'étanchéité de la fenêtre 100 au niveau de la zone de jonction 122, mais ne s'opposent
par contre pas au coulissement du châssis d'ouvrant coulissant 110. En outre, il ressort
clairement des figures ainsi que de la présente description, au regard du mouvement
de translation de la pièce mobile 210 et de l'agencement du corps principal du dispositif
200 pour l'étanchéité à l'eau, que les moyens d'étanchéité sont destinés à coopérer
de manière transversale avec la surface d'appui 121. Une telle configuration est particulièrement
avantageuse car elle permet d'obtenir une étanchéité normale au montant libre 111
parallèlement à ladite surface d'appui 121. De cette manière, l'étanchéité de la fenêtre
au niveau de la zone 122, c'est-à-dire dans une direction normale au plan moyen contenant
le montant libre 111, est considérablement améliorée. Par exemple, et tel qu'illustré
dans la figure 2a, une telle coopération au niveau de la zone de jonction 122 s'effectue
selon l'axe X, c'est-à-dire dans l'épaisseur de la surface d'appui 121, ce qui permet
d'étanchéifier la fenêtre 100 dans la direction Y au niveau dudit montant libre 111.
[0053] Dans un mode particulier de réalisation, illustré par les figures 2a et 2b à titre
nullement limitatif, les moyens d'étanchéité comportent un bouchon d'étanchéité 220
comprenant une face 221, dite face de contact, de forme complémentaire de ladite surface
d'appui 121 et destinée à s'encastrer dans ladite surface d'appui 121 lorsque la pièce
mobile 210 est en position de verrouillage. Dans cet exemple de réalisation, le bouchon
d'étanchéité 220 est de forme sensiblement en L et comporte deux branches dont l'une
est plus courte que l'autre. Le bouchon d'étanchéité 220 est agencé de sorte que la
branche la plus courte de cette forme en L s'encastre, lorsque la pièce mobile 210
est en position de verrouillage, dans une feuillure centrale 123 du châssis dormant
120. La plus grande branche du L est quant à elle de dimension, selon l'axe X, supérieure
à l'épaisseur du montant libre 111 de sorte à affleurer le montant libre du châssis
d'ouvrant fixe 130 lorsque la fenêtre est fermée. Le bouchon d'étanchéité 220 est
par exemple constitué en caoutchouc, préférentiellement en élastomère de type EPDM
ou en élastomère thermoplastique de type TPE, voire aussi en caoutchouc cellulaire,
afin d'éviter tout endommagement de la surface d'appui 121 du châssis dormant 120
lorsque la face de contact 221 vient s'encastrer dedans. L'extrémité de fixation 211
de la pièce mobile 210 correspond à une face inférieure de celle-ci, contenue dans
un plan sensiblement parallèle au plan XY. Le bouchon d'étanchéité 220 coopère avec
la face inférieure de la pièce mobile 210 selon tout moyen adapté à le maintenir fixe
(collage, soudage, vissage, etc.). Rien n'exclut cependant que le bouchon d'étanchéité
220 forme un ensemble monobloc avec la pièce mobile 210, ou bien encore qu'il coopère
de manière réversible avec la pièce mobile 210. Par exemple, dans le cas d'un montage
réversible, le bouchon d'étanchéité 220 comporte une languette formant saillie et
opposée à la face de contact 221, ladite languette s'encastrant dans un orifice de
taille adaptée pratiqué dans la face inférieure de la pièce mobile 210. Alternativement,
le bouchon d'étanchéité 220 comporte une cavité configurée de sorte que l'extrémité
de fixation 211 de la pièce mobile 210 s'encastre dans ladite cavité du bouchon 220.
Rien n'exclut non plus, suivant d'autres exemples non détaillés ici, que le bouchon
d'étanchéité 220 ait une forme différente d'un L, dès lors que sa face de contact
221 est configurée pour s'encastrer dans le châssis dormant 120 au niveau de la zone
de jonction 122.
[0054] Dans un mode avantageux de réalisation, le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau
comporte au moins une cale 230 étanche à l'eau, désolidarisée du corps principal et
fixée dans le châssis dormant 120 de sorte à former au moins en partie ladite surface
d'appui 121 du châssis dormant 120. Tel qu'illustré par les figures 2a et 2b à titre
nullement limitatif, la cale 230 s'ajoute au bouchon d'étanchéité 220 du corps principal
afin de permettre une étanchéité accrue de la fenêtre 100 lorsque la surface d'appui
121 du châssis dormant 120 présente une forme complexe. Dans cet exemple, comme la
feuillure centrale 123 du châssis dormant est centrée selon l'axe X entre les deux
châssis d'ouvrants 110, 130, on comprend que la plus petite branche du L du bouchon
d'étanchéité 220 est adaptée à épouser la partie de la surface d'appui 121 qui se
trouve au droit de ladite petite branche. Toutefois, dans cette configuration, lorsque
la pièce mobile 210 est en position de verrouillage, il subsiste un interstice au
niveau de la feuillure centrale 123 du châssis dormant 120, en dessous du châssis
d'ouvrant fixe 130. Cet interstice est dû au fait que la plus grande branche du L
est limitée en dimension selon l'axe X par la présence du châssis d'ouvrant fixe 130.
Cet interstice ne pouvant être bouché par le bouchon d'étanchéité 220 seul, la cale
230 étanche à l'eau est avantageusement fixée dans le châssis dormant 120 au niveau
de sa feuillure centrale 123, par tout moyen adapté (collage, soudage, vissage, etc.),
de sorte à épouser la forme de ladite feuillure centrale 123 et ainsi combler ledit
interstice. La cale 230 étanche à l'eau est par exemple constituée en caoutchouc,
préférentiellement en élastomère de type EPDM ou en élastomère thermoplastique de
type TPE, voire aussi en caoutchouc cellulaire. De plus, l'épaisseur de la cale 230,
selon l'axe Z, est notamment ajustée de sorte à ne pas empêcher l'insertion des moyens
de roulement entre le châssis dormant 120 et le châssis d'ouvrant coulissant 110.
On comprend donc que, grâce à la combinaison du bouchon d'étanchéité 220 et de la
cale 230 étanche à l'eau, aucune eau circulant dans la surface d'appui 121 du châssis
dormant 120 ne peut s'infiltrer à l'intérieur de la fenêtre coulissante 100 au niveau
de la zone de jonction 122. Selon un exemple plus particulier de réalisation (non
représenté sur les figures), plusieurs cales 230 étanches à l'eau sont régulièrement
agencées dans la zone de coulissement basse, ce qui renforce encore plus l'étanchéité
de la fenêtre coulissante 100.
[0055] Le corps principal comporte aussi des moyens d'entrainement configurés pour mettre
en translation la pièce mobile 210, de la position de verrouillage vers la position
de déverrouillage et vice versa, lorsqu'une force est appliquée sur lesdits moyens
d'entrainement selon un axe de translation sensiblement parallèle audit premier axe
de translation.
[0056] Lesdits moyens d'entrainement sont configurés, d'une part, pour qu'une force de translation
trouvant son origine dans un mouvement qui n'est pas celui de la pièce mobile 210
contribue à la mise en translation de ladite pièce mobile 210 de la position de déverrouillage
vers la position de verrouillage. D'autre part, ils sont aussi configurés pour que
ce mouvement de la pièce mobile 210 de la position de déverrouillage vers la position
de verrouillage soit lui-même à l'origine d'une force de translation tendant à la
mise en translation de ladite pièce mobile 210 de la position de verrouillage vers
la position de déverrouillage.
[0057] Les moyens d'entrainement comprennent une extrémité d'entrainement de la pièce mobile
210, ladite extrémité d'entrainement étant opposée à l'extrémité de fixation 211.
Par exemple, et tel qu'illustré par les figures 2a et 2b, ladite extrémité d'entrainement
comprend d'une part une face supérieure 212 de la pièce mobile 210 avec laquelle les
moyens d'ouverture et de fermeture de la fenêtre coulissante 100 sont destinés à coopérer
tel que décrit ci-après. Ladite face supérieure 212 est configurée pour que lorsqu'une
force de translation lui est appliquée selon ledit premier axe de translation, du
haut vers le bas, la pièce mobile 210 passe de la position de déverrouillage vers
la position de verrouillage. D'autre part, ladite extrémité d'entrainement comprend
aussi un doigt 213 formant saillie sur une partie de la face supérieure de la pièce
mobile 210. Ledit doigt 213 est configuré pour que lorsqu'une force de translation
lui est appliquée selon ledit premier axe de translation, du bas vers le haut, la
pièce mobile 210 passe de la position de verrouillage vers la position de déverrouillage.
Selon cet exemple de réalisation, ladite face supérieure est plate et contenue dans
un plan parallèle au plan XY. Le doigt 213, quant à lui, est préférentiellement positionné
sur la face supérieure de la pièce mobile de sorte à s'étendre selon l'axe Z en regard
d'une feuillure du montant libre 110.
[0058] Lesdits moyens d'entrainement comprennent aussi des moyens de rappel configurés pour
mettre en translation la pièce mobile 210 de la position de verrouillage vers la position
de déverrouillage. Tel qu'illustré par les figures 2a et 2b, les moyens de rappel
comportent une extrémité de rappel 240 agencée fixe, par exemple par vissage, dans
une feuillure du montant libre 110. L'extrémité de rappel 240 est une plaque de forme
sensiblement parallélépipédique, positionnée au-dessus du doigt 213 de la pièce mobile
210. Par ailleurs, lesdits moyens de rappel comportent aussi un ressort 241, par exemple
de traction, de type connu en soi, fixé entre ladite extrémité d'entrainement et ladite
extrémité de rappel 240. Par exemple, le doigt 213 de l'extrémité d'entrainement et
l'extrémité de rappel 240 comportent chacun un bouton 214, 242 agencé sur leur surface,
le ressort de traction 240 étant dès lors configuré de sorte qu'il comporte deux extrémités
respectivement enroulées de manière fixe autour des boutons 214, 242 du doigt 213
et de l'extrémité de rappel 240. Ainsi, le ressort de traction 241 s'étend dans une
direction sensiblement parallèle au premier axe de translation de la pièce mobile
210. Rien n'exclut cependant d'avoir une extrémité de rappel 240 de forme et de type
différent, comme par exemple une vis agencée selon l'axe Y dans une feuillure du montant
libre 110.
[0059] Plus généralement, les moyens de rappel décrits ci-avant sous forme d'une extrémité
de rappel et d'un ressort constituent un exemple nullement limitatif de moyens adaptés
à exercer une fonction de rappel sur la pièce mobile 210 de sa position basse vers
sa position haute. Rien n'exclut d'avoir des moyens de rappel d'un type différent,
par exemple mécanique ou électromécanique.
[0060] Comme explicité auparavant, la fenêtre coulissante 100 comporte des moyens d'ouverture
et de fermeture activables et désactivables pour mettre la fenêtre coulissante 100
en position respectivement ouverte et fermée. A cet effet, les moyens d'entrainement
du corps principal du dispositif 200 sont configurés pour coopérer avec lesdits moyens
d'ouverture et de fermeture, de sorte que lesdits moyens d'entrainement mettent en
translation la pièce mobile 210 de la position de déverrouillage vers la position
de verrouillage et vice versa.
[0061] On comprend donc que les moyens d'entrainement constituent un intermédiaire mécanique
entre les moyens d'ouverture et de fermeture de la fenêtre coulissante 100 et la pièce
mobile 210 du dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau. C'est en activant/désactivant
lesdits moyens d'ouverture et de fermeture qu'une force de translation est générée,
cette force étant transmise dans un premier temps auxdits moyens d'entrainement et
consécutivement à la pièce mobile 210.
[0062] Dans un mode préféré de réalisation, illustré par les figures 2a et 2b à titre nullement
limitatif, les moyens d'ouverture et de fermeture comportent une tringle 250. Ladite
tringle 250 est montée en translation par coopération avec un boitier (non représenté
sur les figures) agencé sur un montant du châssis dormant 120, et logeant un mécanisme
de commande en translation de ladite tringle 250. Selon cet exemple de réalisation,
ledit mécanisme de commande fonctionne au moyen d'une poignée (non représentée sur
les figures), par exemple une poignée agencée sur le montant vertical, opposé au montant
libre 111, du châssis d'ouvrant coulissant 110 et mobile en rotation entre une première
position, dit position « 0 » dans laquelle la fenêtre 100 est fermée, et une deuxième
position, dite position « 1 » dans laquelle la fenêtre 100 est en mesure d'être ouverte
ou bien déjà ouverte. Lesdites positions 0 et 1 sont par exemple séparées d'un angle
de 90° suivant le mouvement de rotation de la poignée. On comprend donc que l'activation
(respectivement désactivation) des moyens d'ouverture et de fermeture correspond au
passage de la position 1 à la position 0 (respectivement de la position 0 à la position
1) de la poignée rotative. La tringle 250 est logée dans une feuillure du châssis
d'ouvrant coulissant 110, et s'étend à partir dudit boitier jusqu'au dispositif 200
pour l'étanchéité à l'eau. Autrement dit, et eu égard à la structure de la fenêtre
100, ladite tringle 250 comporte plusieurs parties qui coulissent simultanément, mais
selon des directions respectives différentes, à savoir selon l'axe Z et l'axe Y, lorsque
la poignée rotative est actionnée entre sa position 0 et sa position 1. La tringle
250 est par exemple une barre métallique. Une telle configuration est connue de l'homme
du métier qui saura mettre en œuvre les éléments mécaniques (crémone, renvois d'angles,
etc.) nécessaires à son fonctionnement, et n'est donc pas plus détaillée ci-avant.
Rien n'exclut non plus, suivant d'autres exemples non détaillés ici, que la mise en
translation de la tringle 250 soit mise en œuvre différemment, cela sortant du cadre
de la présente invention.
[0063] Dans ce mode préféré de réalisation, les moyens d'ouverture et de fermeture comportent
également un pion d'entrainement 251 mobile en translation sur une distance d
1 selon un axe de translation sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
ledit pion d'entrainement 251 étant agencé sur la tringle 250 de sorte à exercer,
lors d'une activation des moyens d'ouverture et de fermeture, une force de translation
sur ladite extrémité d'entrainement sur une distance d
2 inférieure ou égale à d
1. Plus particulièrement, le pion d'entrainement 251 est agencé sur la tringle 250
de sorte à pouvoir prendre appui sur la face supérieure 212 de la pièce mobile 210,
et à exercer ainsi une force de translation selon l'axe Z, de haut en bas, lorsque
les moyens d'ouverture et de fermeture sont activés, c'est-à-dire lorsque la poignée
rotative passe de sa position 1 à la position 0. La distance d
1 du pion d'entrainement 251 correspond à l'amplitude de translation, suivant l'axe
Z, de la partie de la tringle 250 portant ledit pion d'entrainement 251. Lorsque la
pièce mobile 210 et le pion d'entrainement 251 sont configurés de sorte que le pion
d'entrainement 251 affleure la face supérieure 212 de la pièce mobile 210, en position
1 de la poignée rotative, on comprend que la distance d
2 est égale à la distance d
1. Par contre, lorsque la pièce mobile 210 et le pion d'entrainement 251 sont configurés
de sorte que le pion d'entrainement 251 est distant de la face supérieure 212 de la
pièce mobile 210, en position 1 de la poignée rotative, on comprend que la distance
d
2 est strictement inférieure à la distance d
1. On comprend aussi que, dans ce cas, ladite distance d
2 correspond à l'amplitude de translation de la pièce mobile 210 entre sa position
de verrouillage et sa position de déverrouillage.
[0064] Le fonctionnement du dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau se comprend alors de
la manière suivante. Partons de l'hypothèse que la pièce mobile 210 est dans la configuration
de la figure 2b, donc en position de déverrouillage (position haute). Ainsi la face
de contact 221 du bouchon d'étanchéité 220 n'est pas encastrée dans la surface d'appui
121 du châssis dormant 120. Cela correspond aussi au fait que la poignée rotative
actionnant la tringle 250 est en position 1 et que la fenêtre coulissante 100 est
ouverte. Pour fermer ladite fenêtre coulissante 100, la poignée rotative est tournée
vers sa position 0. Ce mouvement rotatif de la poignée engendre un mouvement de translation
de la tringle 250, et donc aussi un mouvement de translation du pion d'entrainement
251 sur une distance d
1, de haut en bas. Sur sa course, le pion d'entrainement 251 va entrer en contact avec
la face supérieure 212 de la pièce mobile 210, et ainsi imprimer à ladite pièce mobile
210 une force de translation selon son premier axe de translation. Ladite pièce mobile
210 se déplace ainsi sur une distance d
2 de sa position de déverrouillage vers sa position de verrouillage, étant entendu
qu'en parcourant cette distance d
2, la face de contact 221 du bouchon d'étanchéité 220 se retrouve encastrée dans la
surface d'appui 121 du châssis dormant 120. Par ailleurs, on note que ce déplacement
de haut en bas de la pièce mobile 210 entraine un étirement du ressort 241 suivant
ledit premier axe de translation. Toutefois le ressort 241 est choisi de sorte que,
lors de cet étirement, la force de rappel qu'il exerce sur la pièce mobile 210 selon
l'axe Z, de bas en haut, n'est pas suffisante pour s'opposer à la force de translation
transmise par le pion d'entrainement 251, de sorte que la pièce mobile 210 poursuit
bien son mouvement de sa position de déverrouillage vers sa position de verrouillage.
[0065] Ensuite, pour ouvrir à nouveau la fenêtre coulissante 100, la poignée rotative est
entrainée de sa position 0 vers sa position 1. Cela a pour effet de mettre en translation
la tringle 250, et donc aussi le pion d'entrainement 251 sur une distance d
1, de bas en haut. A mesure que le pion d'entrainement 251 se translate vers le haut,
la pièce mobile 210 remonte elle aussi le long de son premier axe de translation sous
l'effet de la force de rappel exercée par le ressort 241. Cette remontée de la pièce
mobile 210 se poursuit sur toute la course du pion d'entrainement 251, si la distance
d
2 est égale à la distance d
1, ou bien sur une distance inférieure si la distance d
2 est inférieure. Une fois que la poignée rotative est arrivée en position 1, le pion
d'entrainement 251 n'est plus soumis à translation (de même que la tringle 250), et
la pièce mobile 210 est à nouveau en position de déverrouillage.
[0066] La configuration de la fenêtre coulissante 100 équipée de son dispositif 200 pour
l'étanchéité à l'eau présente plusieurs avantages. D'une part, le mouvement de translation
de la pièce mobile 210 n'entrave pas le coulissement du châssis d'ouvrant coulissant
110. De la même manière, en évitant tout frottement, le risque que le dispositif 200
pour l'étanchéité à l'eau s'endommage n'existe pas. D'autre part, le bouchon d'étanchéité
220, de par sa forme, et éventuellement complété par les cales 230, permet d'atteindre
une grande performance d'étanchéité à l'eau lorsque la pièce mobile 210 est en position
de verrouillage. Par exemple, une telle fenêtre 100 atteint une performance d'étanchéité
sensiblement supérieure à 600 Pa sans nécessiter la mise en œuvre d'un système mécanique
complexe puisque constitué d'un nombre réduits d'éléments fonctionnant en coopération
avec les moyens d'ouverture et de fermeture équipant la fenêtre 100. Enfin, le matériau
dans lequel est réalisé le bouchon d'étanchéité 220 est choisi de sorte à ne pas abimer
la surface d'appui 121 du châssis dormant ainsi qu'à être complètement étanche à l'eau,
contrastant ainsi avec les dispositifs connus jusqu'alors, comme par exemple des brosses.
[0067] Les
figures 3a et 3b représentent schématiquement une première variante de réalisation du dispositif 200
pour l'étanchéité à l'eau illustré sur les figures 2a et 2b, et correspond à une vue
en coupe, selon une section transversale du montant libre 111 du châssis d'ouvrant
coulissant 110, de la fenêtre coulissante 100 en mesure d'être ouverte et comprenant
le dispositif selon ladite première variante. Plus spécifiquement, dans la figure
3a, les moyens d'ouverture et de fermeture de la fenêtre coulissante 100 sont activés,
alors qu'ils sont désactivés dans la figure 3b.
[0068] Dans cet exemple de réalisation, seule l'extrémité d'entrainement diffère de celle
décrite dans les figures 2a et 2b. Plus particulièrement, l'extrémité d'entrainement
est ici un trou traversant 214, débouchant de part et d'autre de la pièce mobile 210
selon l'axe Y, et de forme sensiblement oblongue de sorte à présenter une plus grande
dimension, dite longueur, selon l'axe Z. Ledit trou traversant 214 est situé à proximité
de la face supérieure 212 de la pièce mobile 210, en dessous du doigt 213. Ledit doigt
213 s'étend désormais sur toute la largeur, selon l'axe X, de la face supérieure 212
de la pièce mobile 210. Rien n'exclut cependant que les dimensions du doigt soient
identiques à celle du doigt des figures 2a et 2b.
[0069] Dans l'exemple non limitatif illustré par les figures 3a et 3b, le pion d'entrainement
251 de la tringle 250 et le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau sont respectivement
agencés de sorte que le pion d'entrainement 251 se loge dans le trou traversant 214
de la pièce mobile 210. Lorsque la poignée rotative est dans sa position 1, la fenêtre
100 est en mesure d'être ouverte et la pièce mobile 210 en position de déverrouillage.
A ce moment, le pion d'entrainement 251 est positionné dans la partie supérieure du
trou traversant 214. Lors de la fermeture de la fenêtre 100, la poignée rotative passe
de sa position 1 à sa position 0, ce qui fait coulisser le pion d'entrainement 251
de haut en bas dans le trou traversant 214. Il apparait alors clairement que pour
que le pion d'entrainement 251 applique une force de translation sur la pièce mobile
210, il convient que la longueur du trou traversant 214 soit inférieure à la distance
d
1. La distance d
2, correspondant à la distance sur laquelle le pion d'entrainement 251 exerce sur la
pièce mobile 210 une force de translation, dirigée selon l'axe Z de haut en bas, est
donc aussi égale dans ce cas à l'amplitude de translation de la pièce mobile 210 entre
ses positions de déverrouillage et de verrouillage. Le retour de la pièce mobile 210
de sa position de verrouillage vers sa position de déverrouillage s'effectue de la
même manière que celle décrite pour les figures 2a et 2b.
[0070] La
figure 4 représente schématiquement une deuxième variante de réalisation du dispositif 200
pour l'étanchéité à l'eau illustré sur les figures 2a et 2b, et correspond à une vue
en coupe, selon une section transversale du montant libre 111 du châssis d'ouvrant
coulissant 110, de la fenêtre coulissante 100 en mesure d'être ouverte et comprenant
le dispositif 200 selon ladite deuxième variante. Dans cet exemple de réalisation,
l'extrémité d'entrainement est un trou traversant 215, débouchant de part et d'autre
de la pièce mobile 210 selon l'axe Y. Le pion d'entrainement 251 est inséré dans ledit
trou traversant 215 configuré de sorte que ladite insertion soit sans jeu. De cette
manière, la pièce mobile 210 est solidaire en translation avec le pion d'entrainement
251, si bien que ledit pion d'entrainement 251 exerce une force de translation sur
ladite pièce mobile 210 sur une distance d
2 qui est égale à la distance d
1 sur laquelle il est apte à se déplacer en translation au moyen de la tringle 250.
On comprend aussi que selon cet exemple de réalisation, les moyens de rappel du dispositif
200 pour l'étanchéité à l'eau sont ledit pion d'entrainement 251 eu égard au fait
qu'il est solidaire avec la pièce mobile 210. Dès lors, il n'est pas fait usage d'autres
moyens de rappel tels qu'une extrémité de rappel et un ressort.
[0071] Les
figures 5a et 5b représentent schématiquement une variante préférée de réalisation du dispositif 200
pour l'étanchéité à l'eau des figures 2a et 2b, et correspondent à des vues de trois
quart respectivement assemblée et éclatée du dispositif 200.
[0072] Pour la suite de la description, le repère XYZ défini ci-avant par rapport à la fenêtre
coulissante 100 est également rapporté au dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau
en tant que tel, étant entendu que sur les figures illustrant ledit dispositif 200
seul, ce dernier est représenté dans une configuration correspondant à un agencement
pour la partie basse de la fenêtre 100, au niveau de la zone de jonction 122.
[0073] Tel qu'illustré dans les figures 5a et 5b, le bouchon d'étanchéité 220 comporte deux
pièces distinctes, une première pièce 222 et une seconde pièce 223, solidaires en
translation, de sorte que :
- ladite première pièce 222 est constituée d'un matériau plus souple que le matériau
constituant ladite seconde pièce 223,
- ladite face de contact 221 est agencée sur ladite première pièce 222,
- ladite seconde pièce 223 coopère de manière réversible avec ladite première pièce
222, ainsi qu'avec l'extrémité de fixation 211 de la pièce mobile 210 ou forme un
ensemble monobloc avec la pièce mobile 210 au niveau de l'extrémité de fixation 211.
[0074] Il est à noter que ladite seconde pièce 223 coopère avec la face inférieure de la
pièce mobile 210 selon des caractéristiques identiques à celles décrites ci-avant
en référence aux figures 2a et 2b. Préférentiellement, ladite seconde pièce 223 comporte
une languette 224 formant saillie et opposée à la face de contact 221, ladite languette
224 s'encastrant dans une gorge 216 agencée au niveau de l'extrémité de fixation 211
de la pièce mobile 210.
[0075] La coopération entre les première 222 et seconde 223 pièces est connue en soi, par
exemple par emboitement de la seconde pièce 223 dans la première pièce 222. Le fait
que la seconde pièce 223 coopère de manière réversible avec la pièce mobile 210 ainsi
qu'avec ladite première pièce 222 est avantageux car cela permet de remplacer lesdites
première 222 et seconde 223 pièces facilement au fur et à mesure de leur altération
respective.
[0076] En outre, le matériau de ladite première pièce 222 est choisi souple, préférentiellement
du caoutchouc, de sorte à ne pas abimer le châssis dormant 120 lors de la coopération,
en position de verrouillage de la pièce mobile 210, avec la face de contact 221 de
ladite première pièce 222. Le matériau de ladite seconde pièce 223 présente quant
à lui une dureté supérieure à celui de la première pièce 222 afin d'assurer une tenue
mécanique plus importante dans le temps en réponse aux différents efforts auxquels
il est soumis lors du verrouillage/déverrouillage de la pièce mobile 210 ainsi qu'éventuellement
du coulissement de la fenêtre 100.
[0077] Dans l'exemple illustré par les figures 5a et 5b, le dispositif 200 comporte aussi
un support de guidage 260 destiné à être agencé fixement dans une feuillure du montant
libre 111 du châssis d'ouvrant coulissant 110, et configuré pour maintenir le mouvement
de la pièce mobile 210 selon le premier axe de translation. Il est à noter que la
feuillure destinée à accueillir le support de guidage 260 est distincte de la feuillure
dans laquelle coulisse la tringle 250. Le support de guidage 260 a par exemple une
forme en U inversé de sorte à comporter deux branches longitudinales reliées entre
elles par une face 261, dite face centrale. La pièce mobile 210 est quant à elle positionnée
de sorte à effectuer son mouvement de translation entre les branches du support de
guidage 260.
[0078] Le fait d'assurer un mouvement entre les positions de verrouillage et de déverrouillage
suivant le premier axe de translation est avantageux car cela évite que le mouvement
de la pièce mobile 210 oscille autour dudit premier axe de translation, ce qui pourrait
entrainer alors des efforts (traction, cisaillement, etc.) sur d'autres parties du
dispositif 200, et donc une dégradation prématurée de ces parties. Par exemple, le
support de guidage 260 est maintenu fixe dans la feuillure du montant libre 111 par
vissage.
[0079] Dans l'exemple de réalisation des figures 5a et 5b, les moyens de rappel du dispositif
sont là aussi un ressort 241, par exemple de traction, fixé entre l'extrémité d'entrainement
de la pièce mobile 210 et la face centrale 261 du support de guidage 260. A cet effet,
on note que la face centrale 261 du support de guidage 260 joue un rôle similaire
à celui de l'extrémité de rappel 240 décrite ci-avant pour les figures 2a et 2b.
[0080] Par ailleurs, le dispositif 200 comporte une extrémité, dite extrémité d'accroche
270, dont la distance à l'extrémité d'entraînement de la pièce mobile 210 est inférieure
à la distance à l'extrémité de fixation 211 de la pièce mobile 210. Les moyens d'entrainement
comprennent deux biellettes, une première biellette 281 et une seconde biellette 282,
articulées avec respectivement ladite extrémité d'accroche 270 et ladite extrémité
d'entrainement.
[0081] Ladite extrémité d'accroche 270 est une extrémité supérieure du support de guidage
260 et comprend un évidement dans lequel s'insère une extrémité de la première biellette
281. Cet évidement est délimité de part et d'autre, selon l'axe Y, par deux parois
contenant chacune un trou, ces trous étant disposés sur un même axe parallèle à l'axe
Y. La première biellette 281 comporte alors deux boutons disposés de part et d'autre
de l'extrémité, selon l'axe Y, coopérant avec l'extrémité d'accroche 270, ces boutons
s'insérant dans lesdits trous de sorte que la première biellette 281 pivote autour
de leur axe.
[0082] Rien n'exclut cependant, suivant d'autres exemples non détaillés ici, d'avoir une
configuration différente de l'extrémité d'accroche 270. On note d'ailleurs que dans
le cas où le dispositif ne comporte pas de support de guidage 260, tel qu'illustré
par exemple dans les figures 2a et 2b, l'extrémité de rappel 240 est adaptée, à quelques
changements structurels près et mineurs, à être une extrémité d'accroche 270 au sens
de la description des figures 5a et 5b.
[0083] L'extrémité d'entrainement de la pièce mobile 210 comporte une partie configurée
de manière similaire à celle de l'extrémité d'accroche 270, de sorte que l'articulation
de la seconde biellette 282 avec ladite extrémité d'entrainement s'effectue de la
même manière que celle de la première biellette 281 avec ladite extrémité d'accroche
270.
[0084] De plus, les première 281 et seconde 282 biellettes sont articulées entre elles autour
d'un axe d'articulation principal 283 mobile en translation de manière sensiblement
parallèle audit premier axe de translation. Tel qu'illustré dans les figures 5a et
5b, les biellettes 281, 282 forment compas dans un plan moyen sensiblement parallèle
au plan XZ, et sont positionnées sur la droite du support de guidage 260. Ledit axe
d'articulation principal 283 est quant à lui normal au plan moyen formé par les biellettes
281, 282. Dans cet exemple de réalisation, lesdites première 281 et seconde 282 biellettes
coopèrent entre elles au niveau de deux extrémités respectives, ces deux extrémités
étant conformées de sorte à coopérer de manière similaire à la coopération entre la
première biellette 281 et l'extrémité d'accroche 270 (ou bien entre la seconde biellette
282 et l'extrémité d'entrainement). Rien n'exclut cependant que lesdites première
281 et seconde 282 biellettes soient conformées de manière différente dès lors qu'elles
s'articulent entre elles autour dudit axe d'articulation principal 283.
[0085] Dans un mode plus particulier de réalisation illustré par les figures 5a et 5b, le
dispositif 200 comprend également un support de fixation 290 maintenu fixe par vissage
en partie inférieure du support de guidage 260. Ledit support de fixation est destiné
à prendre appui sur le châssis dormant 120 et permet d'améliorer la stabilisation
dudit dispositif 200.
[0086] On comprend que cette configuration permet non seulement aux deux biellettes 281,
282 de pivoter l'une par rapport à l'autre au niveau de l'axe d'articulation principal
283, mais aussi à l'axe d'articulation principal 283 de se déplacer en translation
de haut en bas, et vice versa, selon un axe de translation parallèle au premier axe
de translation de la pièce mobile 210 du fait que les biellettes 281, 282 comportent
chacune une extrémité montée fixe par rapport au support de guidage 260 ou à la pièce
mobile 210. Ainsi, à la différence des modes de réalisation des figures 2a, 2b, 3a,
3b et 4, la force de translation permettant à la pièce mobile 210 de passer de sa
position de déverrouillage à sa position de verrouillage n'est pas directement appliquée
sur la pièce mobile 210 elle-même, mais plutôt sur l'axe d'articulation principal
283 des biellettes 281, 282, lesdites biellettes 281, 282 transmettant alors cette
force de translation à ladite pièce mobile 210.
[0087] Préférentiellement, l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal
283 est prédéterminée, et les longueurs respectives des première 281 et seconde biellettes
282 sont configurées de sorte que l'amplitude de translation de la pièce mobile 210
est supérieure ou égale à l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal
283. Par exemple, dans l'hypothèse où l'amplitude de translation de l'axe d'articulation
principal 283 est imposée par des contraintes de dimensionnement de la fenêtre 100
que le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau se destine à équiper, les longueurs
respectives des première 281 et seconde 282 biellettes sont configurées de sorte que
le rapport entre l'amplitude de translation de la pièce mobile 210 et l'amplitude
de translation de l'axe d'articulation principal 283 est compris dans l'intervalle
[2, 3]. Dans un exemple encore plus précis, l'amplitude d'articulation de l'axe d'articulation
principal 283 est de 5mm et l'amplitude de translation de la pièce mobile 210 est
de 11 mm.
[0088] La
figure 6 représente schématiquement un exemple de réalisation d'une fenêtre coulissante 100
selon la figure 1 et comportant un dispositif 200 conforme à celui des figures 5a
et 5b. Tel qu'illustré dans la figure 6, ledit dispositif 200 est agencé dans le montant
libre 111 du châssis d'ouvrant coulissant 110. Ladite fenêtre coulissante 100 comporte
des moyens d'ouverture et de fermeture reprenant les caractéristiques des moyens d'ouverture
et de fermeture décrits dans le cas des figures 2a et 2b. En outre, le pion d'entrainement
251 de la tringle 250 est mobile en translation sur une distance d
1 selon un axe de translation sensiblement parallèle audit premier axe de translation
de la pièce mobile 210, et agencé sur la tringle 250 de sorte à exercer, lors d'une
activation des moyens d'ouverture et de fermeture, une force de translation sur l'axe
d'articulation principal 283 sur une distance d
2 inférieure ou égale à d
1. Dans l'exemple de la figure 6, le pion d'entrainement 251 a déjà effectué une partie
de sa course du haut vers le bas, et vient prendre appui sur une face supérieure de
la première biellette 281, cet appui étant à l'origine de la force de translation
exercée sur l'axe d'articulation principal 283.
[0089] Le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau tel que représenté dans les figures 5a
et 5b est avantageusement adapté pour équiper une fenêtre 100 de type coulissante
à translation. A cet effet, les
figures 7a, 7b, 7c, 7d et 7e représentent schématiquement un exemple de réalisation d'une fenêtre 100 de type
coulissante à translation comportant un dispositif 200 conforme à celui des figures
5a et 5b, et représentent un séquençage des mouvements de fermeture et d'ouverture
de ladite fenêtre 100. Dans cet exemple de réalisation, la fenêtre 100 comporte un
joint périphérique 102 en partie basse du châssis d'ouvrant coulissant 110, ledit
joint périphérique 102 étant destiné à être compressé contre le châssis dormant 120
lorsque la fenêtre 100 passe de la configuration ouverte à fermée. L'association de
la compression du joint 102 avec le bouchon d'étanchéité 220 lorsque la pièce mobile
210 est en position verrouillée permet avantageusement d'obtenir une performance d'étanchéité
sensiblement égale, voire supérieure, à 900 Pa.
[0090] Tel qu'illustré dans les figures 7a à 7e, le montage du dispositif 200 pour l'étanchéité
à l'eau est similaire à celui de la figure 6. Ces figures correspondent aux différentes
configurations suivantes :
- figure 7a : la fenêtre 100 est ouverte, autrement dit la pièce mobile 210 est en position
de déverrouillage, et la poignée rotative est en position 1. Le joint périphérique
102 est séparé du châssis dormant 120 par un espace libre 103, par exemple de dimension
égale à 6mm selon l'axe X ;
- figure 7b : les moyens d'ouverture et de fermeture de la fenêtre 100 sont activés.
La poignée rotative est actionnée de sa position 1 vers sa position 0, et le pion
d'entrainement 251 commence à descendre jusqu'à prendre appui sur la première biellette
281, au-dessus de l'axe d'articulation principal 283. Ainsi, ledit pion d'entrainement
251 a déjà parcouru une fraction de sa course totale d1, cette fraction ayant pour objectif de contribuer, par des moyens et une mise en
œuvre connus, à la translation du châssis d'ouvrant coulissant 110 vers le châssis
dormant 120 selon l'axe X (le joint périphérique 102 étant dès lors compressé contre
le châssis dormant 120). Ledit espace libre 103 est ainsi comblé. Par exemple, la
fraction parcourue par le pion d'entrainement 251 est de 29mm ;
- figure 7c : la poignée rotative continue d'être actionnée vers sa position 0, le pion
d'entrainement 251 poursuivant sa course sur une distance d2 de sorte à exercer une force de translation parallèle à l'axe Z qui est ensuite transmise,
via la configuration des biellettes 281, 282, vers la pièce mobile 210 qui passe en
position de verrouillage. Par exemple, l'amplitude de translation de la pièce mobile
210 est de 11 mm et la distance d2 est de 5mm ;
- figure 7d et 7e : la poignée rotative est actionnée de sa position 0 vers sa position
1, et la fenêtre 100 est à nouveau ouverte par déverrouillage de la pièce mobile 210,
selon un séquençage inverse à celui des figures 7a à 7c.
[0091] On comprend alors que le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau selon une telle
réalisation permet de transformer un très court mouvement du pion d'entrainement 251
en un mouvement amplifié de translation de la pièce mobile 210. Une telle configuration
est particulièrement avantageuse dans le cas d'une fenêtre 100 coulissante à translation
telle que celle des figures 7a à 7e. En effet, pour une fenêtre de ce type, il est
important que le mouvement de la poignée rotative (et donc in fine celui du pion d'entrainement
251) soit essentiellement consacré à l'enchainement des mouvements de translation
et de coulissement du châssis d'ouvrant coulissant 110. En d'autres termes, la fenêtre
100 selon l'invention permet de verrouiller et déverrouiller la pièce mobile 210 du
dispositif sur une fraction très restreinte de la course totale du pion d'entrainement
251.
[0092] Un avantage supplémentaire apporté par cette configuration du dispositif 200 est
qu'il n'est pas nécessaire de modifier les moyens d'ouverture et de fermeture de la
fenêtre 100 coulissante à translation. Il suffit en effet de monter le dispositif
200 pour l'étanchéité à l'eau dans le montant libre 111 en adaptant les longueurs
respectives des biellettes 281, 282 à partir du rapport entre l'amplitude de translation
de la pièce mobile 210 et celle du pion d'entrainement 251, notamment celle qu'il
est possible de consacrer au mouvement de ladite pièce mobile 210. Il est à noter
que cette remarque vaut par ailleurs pour tous les modes de réalisation de la présente
description.
[0093] Il convient aussi de noter que cette mise en œuvre se distingue de celle des figures
3a et 3b. En effet, dans les figures 3a et 3b, la distance parcourue par la pièce
mobile 210 dépend en fait de la longueur du trou traversant 214, si bien qu'une fois
que le pion d'entrainement 251 entre en contact avec le bord dudit trou traversant
214, la distance parcourue par ledit pion d'entrainement 251 est entièrement convertie
en distance parcourue par la pièce mobile 210 sans effet multiplicatif.
[0094] Les figures 8a et 8b représentent schématiquement une variante préférée de réalisation
du dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau des figures 5a et 5b, et correspondent
à des vues dudit dispositif 200 monté dans le montant libre 111 du châssis d'ouvrant
coulissant 110 d'une fenêtre de type coulissante à translation. Plus particulièrement,
les figures 8a et 8b illustrent la pièce mobile 210 en position respectivement de
déverrouillage et de verrouillage. Dans ces figures, le support de guidage 260 est
représenté en transparence de sorte que les éléments qu'il cache apparaissent en pointillés.
[0095] Dans cette variante illustrée par les figures 8a et 8b, les moyens de rappel comportent
une came 400 articulée avec la première biellette 281 autour d'un axe d'articulation
auxiliaire 401 opposé à l'extrémité d'accroche 270 et mobile en translation de manière
sensiblement parallèle audit premier axe de translation. L'axe d'articulation auxiliaire
401 est agencé au-dessus de l'axe d'articulation principal 283 et consiste en un trou,
par exemple circulaire, traversant de part et d'autre la première biellette 281, dans
lequel s'insère un bouton agencé sur la surface de la came 400. De cette manière,
la came 400 est apte à pivoter via son bouton autour de l'axe d'articulation auxiliaire
401.
[0096] Dans cet exemple, et du fait que l'axe d'articulation auxiliaire 401 est positionné
au dessus de l'axe d'articulation principal 283, la came 400 est agencée dans la feuillure
du montant libre 111 qui comprend le pion d'entrainement 251. De plus, l'extrémité
d'accroche 270 a une configuration structurelle sensiblement identique à celle de
l'extrémité d'accroche des figures 5a et 5b de sorte que la première biellette 281
soit en mesure de pivoter autour de ladite extrémité d'accroche 270, et à la différence
près que l'extrémité d'accroche 270 des figures 8a et 8b est désormais positionnée
sensiblement à mi-distance entre l'extrémité supérieure du support de guidage 260
et l'extrémité supérieure de la pièce mobile 210. La deuxième biellette 282 reste
articulée avec l'extrémité d'entrainement de la pièce mobile 210, conformée selon
cet exemple de manière similaire à l'extrémité d'accroche décrite dans les figures
5a et 5b.
[0097] En outre, ladite came 400 comporte un trou traversant 402 délimité par un bord formant
au voisinage dudit axe d'articulation auxiliaire 401 une butée de rappel 403 configurée
pour mettre en translation la pièce mobile 210 de la position de verrouillage vers
la position de déverrouillage. Tel qu'illustré sur les figures 8a et 8b, le bord du
trou traversant 402 de la came 400 est de forme sensiblement en L, la grande branche
du L étant sensiblement oblongue le long d'un axe central moyen. La petite branche
du L, quant à elle, est située en partie inférieure du trou 402 de la came 400 de
sorte à pointer vers le support de guidage 260 et forme ladite butée de rappel 403.
Cette petite branche du L est reliée de manière coudée arrondie à la grande branche
du L. Cette configuration du trou traversant 402 de la came 400 est avantageuse car
elle permet audit trou 402 d'accueillir le pion d'entrainement 251 sur sa course,
la largeur du trou 402 étant adaptée à cet effet, ainsi que de rendre solidaire de
la came 400 le pion d'entrainement 251 sur une partie de son mouvement. Par ailleurs,
le trou traversant 402 est agencé sur la came 400 de sorte que l'axe central moyen
de la grande branche du L ne passe pas par l'axe d'articulation auxiliaire 401 lorsque
le pion d'entrainement 251 est dans sa position la plus haute.
[0098] Ainsi, lorsque le pion d'entrainement 251 de la tringle 250 descend, du fait de l'actionnement
des moyens d'ouverture et de fermeture de la fenêtre, il se déplace le long de la
grande branche du L du trou 402 de la came 400. Lorsqu'il arrive au niveau de la jonction
entre les grande et petite branches du L, le pion 251 prend appui sur cette jonction
coudée de sorte à commencer à imprimer un mouvement de translation vers le bas à la
came 400, ce mouvement de translation se propageant à l'axe d'articulation principal
283. De plus, comme la came 400 est articulée en rotation avec la première biellette
281, et du fait que l'axe central moyen de la grande branche du L soit décalé selon
l'axe X de l'axe d'articulation auxiliaire 401, la came 400 pivote autour de l'axe
d'articulation auxiliaire 401 lorsque le pion d'entrainement 251 poursuit sa course.
Le mouvement de rotation de la came 400 est stoppé par le rebord de la feuillure dans
laquelle la came 400 est insérée. Dès lors, ledit pion 251 vient prendre place dans
la butée de rappel 403. La grande branche du L du trou 402 est de longueur adaptée
pour que le pion d'entrainement 251 finisse sa course dans ladite butée de rappel
403 ou bien la poursuive de haut en bas toute en restant dans ladite butée de rappel
403. On comprend donc que la taille du trou traversant 402 est ajustée en fonction
de la longueur des biellettes 281,282 et de l'effet multiplicateur recherché entre
l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal 283 et l'amplitude de
translation de la pièce mobile 210.
[0099] Inversement, lorsque le pion 251 de la tringle 250 remonte, il est tout d'abord enclenché
dans la butée de rappel 403 si bien qu'il imprime un mouvement de translation de bas
en haut à la came 400, et donc in fine à l'axe d'articulation principal 283 et à la
pièce mobile 210. En poursuivant sa remontée, la première biellette 281 va tendre
à faire pivoter la came 400 au niveau de l'axe d'articulation auxiliaire 401, de sorte
que le pion d'entrainement 251 sort de ladite butée de rappel 403 et finit sa course
vers le haut le long de la grande branche du L.
[0100] On comprend donc que la configuration de la came 400 permet non seulement le rappel
de la pièce mobile 210 vers sa position de déverrouillage, mais contribue finalement
aussi à actionner ladite pièce mobile 210 vers sa position de verrouillage. Ainsi,
à la différence du dispositif des figures 5a et 5b, il n'est plus nécessaire d'utiliser
un ressort.
[0101] Les
figures 9a et 9b représentent schématiquement une alternative de réalisation du dispositif 200 des
figures 5a et 5b, et correspondent respectivement à une vue de trois quart éclatée
du dispositif 200 et à une vue dudit dispositif 200 monté dans le montant libre 111
du châssis d'ouvrant coulissant 110 d'une fenêtre de type coulissante à translation.
Le dispositif des figures 9a et 9b vise un résultat technique similaire à celui du
dispositif de la figure 6, à savoir convertir une force de translation exercée, sur
une distance d
2, par le pion d'entrainement sur des moyens d'entrainement en une autre force de translation
exercée, sur une distance supérieure à d
2, par les moyens d'entrainement sur la pièce mobile 210. A cet effet, et tel qu'illustré
sur les figures 9a et 9b, les moyens d'entrainement comportent un engrenage comprenant
trois roues dentées, respectivement une première 301, une deuxième 302 et une troisième
303 roues dentées. Ledit engrenage est positionné au-dessus, selon l'axe Z, de la
pièce mobile 210, et chaque roue dentée est mobile en rotation suivant un axe parallèle
à l'axe Y. Les première 301 et deuxième 302 roues dentées ont même axe de rotation,
la première roue dentée 301 ayant moins de dents que la deuxième roue dentée 302.
La troisième roue dentée 303 est positionnée au-dessus de la deuxième roue dentée
302, comporte autant de dents que cette dernière pour s'engrener avec elle. Par exemple,
les première 301, deuxième 302 et troisième 303 roues dentées comportent respectivement
cinq, onze et onze dents.
[0102] Dans l'exemple des figures 9a et 9b, le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau
comporte aussi un support de guidage 260 formant un cadre sensiblement en forme de
L et maintenant le mouvement de la pièce mobile 210 selon le premier axe de translation.
Les roues dentées sont fixées mobiles en rotation sur le cadre du support 260 qui
comporte en outre un rebord interne 262 s'étendant selon l'axe X et positionné entre
l'engrenage et la pièce mobile 210. La pièce mobile 210 présente une forme sensiblement
en L, ledit rebord interne 262 comportant un trou traversant 263 configuré pour permettre
un mouvement de translation suivant l'axe Z de la plus grande branche du L de la pièce
mobile 210. En outre, ladite plus grande branche de la pièce mobile 210 comporte une
extrémité supérieure pourvue de dents 217 aptes à s'engrener avec les dents de la
troisième roue dentée 303.
[0103] Les moyens d'entrainement du dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau comportent
une crémaillère 304 configurée pour s'engrener avec la première roue dentée 301. Par
exemple, ladite crémaillère 304 est de forme sensiblement rectangulaire, de longueur
suivant l'axe Z, et comporte une dent coopérant avec les dents de la première roue
301. La crémaillère 304 est aussi configurée pour coulisser selon l'axe Z dans un
rail 305 pratiqué dans le cadre du support de guidage 260, ainsi que pour coopérer,
de manière connue en soi, avec le pion d'entrainement 251 de la tringle 250 de la
fenêtre 100.
[0104] Le dispositif 200 pour l'étanchéité à l'eau comporte également des moyens de maintien
en position déverrouillée de la pièce mobile 210. Par exemple, les moyens de maintien
sont au moins un aimant 306 agencé dans une face supérieure de la pièce mobile 210
ainsi qu'au moins un autre aimant 307 agencé en regard de l'aimant de la pièce mobile
210, dans une face inférieure du rebord interne 262 du cadre 260. Ces deux aimants
306, 307 sont en outre agencés de sorte que lorsque la pièce mobile 210 est en position
déverrouillée, ils coopèrent entre eux de sorte à s'attirer. Par ailleurs, il est
à noter que les moyens d'étanchéité du dispositif 200 sont similaires à ceux décrits
ci-avant pour les autres modes de réalisation.
[0105] Lorsque le pion d'entrainement 251 de la tringle 250 descend, du fait de l'actionnement
des moyens d'ouverture et de fermeture de la fenêtre, il coopère avec la crémaillère
304 qui descend alors aussi à son tour selon l'axe Z. La dent de la crémaillère 304
entraine en rotation la première roue dentée 301, et donc consécutivement aussi la
deuxième roue dentée 302. La troisième roue dentée 303 est quant à elle entrainée
en rotation par la deuxième roue dentée 302, dans un sens de rotation inverse à celui
des première 301 et deuxième 302 roues dentées. Enfin, la troisième roue dentée 303
coopère avec les dents de la plus grande branche de la pièce mobile 210 qui est alors
mise en translation de haut en bas vers sa position verrouillée. La force exercée
sur la pièce mobile 210 est suffisante pour vaincre la force magnétique exercée par
les aimants 306, 307, dans le cas où la pièce mobile 210 était maintenue en position
déverrouillée.
[0106] Inversement, lorsque le pion 251 de la tringle 250 remonte, il entraine à nouveau
la crémaillère 304, mais cette fois-ci de bas en haut selon l'axe Z. La dent de la
crémaillère 304 s'engrène encore avec la première roue dentée 301 de sorte que l'engrenage
s'anime pour faire remonter la pièce mobile 210 vers sa position déverrouillée. Une
fois en position déverrouillée, les aimants 306, 307 permettent d'éviter que la pièce
mobile 210 retombe sous l'effet de la gravité.
[0107] Il faut noter que dans le mode de réalisation des figures 9a et 9b, on obtient un
effet technique similaire à celui obtenu avec des biellettes formant compas. L'homme
du métier est en mesure de dimensionner l'engrenage, notamment en termes du nombre
de dents de chaque roue dentée, pour obtenir un effet multiplicatif entre l'amplitude
de translation de la pièce mobile 210 et la distance sur laquelle le pion d'entrainement
251 agit sur la crémaillère 304.
[0108] La description ci-avant illustre clairement que par ses différentes caractéristiques
et leurs avantages, la présente invention atteint les objectifs qu'elle s'était fixés.
De manière générale, il est à noter que les modes de réalisation considérés ci-dessus
ont été décrits à titre d'exemples non limitatifs, et que d'autres variantes sont
par conséquent envisageables.
[0109] Notamment, l'invention a été décrite en considérant un dispositif 200 pour l'étanchéité
à l'eau positionné au niveau des traverses basses 115, 125 d'une fenêtre coulissante
100. Il est néanmoins possible, dans l'optique d'un accroissement des performances
d'étanchéité, de monter un dispositif sensiblement similaire au niveau des traverses
hautes 114, 124, ce dispositif comportant alors des moyens d'étanchéité positionnés
au dessus des moyens d'entrainement dans le plan XZ. Un tel montage nécessite des
ajustements mécaniques mineurs, à la fois du dispositif 200 pour l'étanchéité et de
la tringle 250 des moyens d'ouverture et de fermeture.
[0110] Par exemple, la partie de la tringle agencée au niveau de la partie haute de la fenêtre
est classiquement configurée pour comporter un pion se déplaçant du bas vers le haut
lorsque la poignée rotative est activée de sa position 1 vers sa position 0, c'est-à-dire
lorsque la pièce mobile du dispositif haut est verrouillée. Autrement dit, le pion
se déplace dans un sens opposé à celui de ladite pièce mobile. Ainsi, dans le cas
où le dispositif haut pour l'étanchéité comporte deux biellettes, il convient d'adapter
le montage desdites deux biellettes pour que le déplacement du pion entraine un mouvement
adapté de la pièce mobile.
[0111] La figure 10 représente schématiquement une variante de réalisation du dispositif
200 des figures 8a et 8b, et correspond à un dispositif 200 un agencé en position
haute de la fenêtre. Dans cet exemple de réalisation, l'ensemble formé par les deux
biellettes 281, 282 du dispositif haut 200 est sensiblement symétrique à l'ensemble
formé par les deux biellettes du dispositif bas des figures 8a et 8b, ladite symétrie
s'opérant selon un plan parallèle au plan XY et passant sensiblement à mi-hauteur
de la fenêtre. Il est à noter que l'homme du métier dispose des connaissances pour
mettre en œuvre ces ajustements, notamment en ce qui concerne la position de la came
400 relativement à l'ensemble formé par les deux biellettes (la came 400 étant disposée
ici au-dessus de la première biellettes 281).
[0112] Il est par ailleurs envisageable, lorsque la fenêtre coulissante comporte plusieurs
châssis d'ouvrants coulissants, d'équiper le montant libre de chacun de ces châssis
d'ouvrants coulissants de dispositifs pour l'étanchéité à l'eau selon l'invention,
par exemple en position basse et/ou position haute de la fenêtre coulissante. Procéder
de la sorte permet alors de réaliser une continuité d'étanchéité entre l'intérieur
et l'extérieur de la fenêtre coulissante. Non seulement au niveau des zones de jonction
associées respectivement à chacun desdits dispositifs, mais également au niveau de
la périphérie de la fenêtre coulissante lorsque cette dernière est équipée, en complément,
d'autres moyens d'étanchéité adaptés à l'étanchéifier selon des directions orthogonales
à la direction d'étanchéité procurée par les dispositifs selon l'invention. Par exemple,
les châssis d'ouvrant coulissants comportent, en plus desdits dispositifs selon l'invention,
des joints d'étanchéité se présentant sous la forme de bandes et adaptés à étanchéifier
la fenêtre coulissante lorsqu'ils sont compressés contre des zones de contact (comme
par exemple le sol, une traverse du châssis dormant comme dans l'exemple de la figure
7a, ou bien encore un montant du châssis dormant). De manière connue de l'homme du
métier, il s'agit typiquement de bandes horizontales (respectivement verticales) d'étanchéité
s'étendant dans la largeur (respectivement dans la hauteur) desdits châssis, c'est-à-dire
selon l'axe Y (respectivement selon l'axe Z), de sorte à permettre une étanchéité
dans une direction normale au plan du vitrage. De telles bandes horizontales (respectivement
verticales) d'étanchéité coopèrent classiquement avec les traverses basses et/ou hautes
desdits châssis d'ouvrant (respectivement avec les montants des châssis d'ouvrant
positionnés en regard des montants du châssis dormant pour coopérer avec ces derniers).
1. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) comportant un châssis d'ouvrant coulissant
(110) et un châssis dormant (120), ledit châssis dormant (120) comportant une surface
d'appui (121) longitudinale configurée pour permettre le coulissement du châssis d'ouvrant
coulissant (110), chaque châssis comportant deux montants de sorte que, lorsque la
fenêtre ou porte-fenêtre (100) est fermée, un des montants du châssis d'ouvrant coulissant
(110), dit montant libre (111), est séparé des deux montants du châssis dormant (120)
par respectivement deux distances non nulles, ladite fenêtre ou porte-fenêtre coulissante
(100) étant
caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif (200) pour l'étanchéité à l'eau comprenant un corps principal
agencé dans ledit montant libre (111), ledit corps principal comprenant :
- une pièce mobile (210) selon un premier axe de translation le long du montant libre
(111) entre deux positions, une position de verrouillage et une position de déverrouillage,
ladite pièce mobile (210) comportant une extrémité de fixation (211),
- des moyens d'entrainement configurés pour mettre en translation la pièce mobile
(210), de la position de verrouillage vers la position de déverrouillage et vice versa,
lorsqu'une force est appliquée sur lesdits moyens d'entrainement selon un axe de translation
sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
- des moyens d'étanchéité à l'eau solidaires en translation avec l'extrémité de fixation
(211) de la pièce mobile (210), et configurés pour coopérer, lorsque la pièce mobile
(210) est en position de verrouillage, transversalement avec ladite surface d'appui
(121) au niveau d'une zone de jonction (122) où ledit châssis dormant (120) croise
le montant libre (111), de sorte à obtenir une étanchéité normale au montant libre
(111) parallèlement à ladite surface d'appui (121),
ladite fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) comportant également des moyens
d'ouverture et de fermeture configurés pour coopérer avec lesdits moyens d'entrainement,
de sorte que les moyens d'entrainement mettent en translation la pièce mobile (210)
de la position de déverrouillage vers la position de verrouillage et vice versa.
2. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens d'étanchéité comportent un bouchon d'étanchéité (220) comprenant une face,
dite face de contact (221), de forme complémentaire de ladite surface d'appui (121)
et configurée pour s'encastrer dans ladite surface d'appui (121) lorsque la pièce
mobile (210) est en position de verrouillage.
3. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon la revendication 2,
caractérisée en ce que le bouchon d'étanchéité (220) comporte deux pièces distinctes, une première pièce
(222) et une seconde pièce (223), solidaires en translation, de sorte que :
- ladite première pièce (222) est constituée d'un matériau plus souple que le matériau
constituant ladite seconde pièce (223),
- ladite face de contact (221) est agencée sur ladite première pièce (222),
- ladite seconde pièce (223) coopère de manière réversible avec ladite première pièce
(222), ainsi qu'avec l'extrémité de fixation (211) de la pièce mobile (210) ou forme
un ensemble monobloc avec la pièce mobile (210) au niveau de l'extrémité de fixation
(211).
4. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon l'une des revendications 2 à 3, caractérisée en ce que le dispositif (200) pour l'étanchéité à l'eau comporte au moins une cale (230) étanche
à l'eau, désolidarisée du corps principal et fixée dans le châssis dormant (120) de
sorte à former au moins en partie ladite surface d'appui (121) du châssis dormant
(120).
5. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens d'entrainement comprennent une extrémité d'entrainement de la pièce mobile
(210), ladite extrémité d'entrainement étant opposée à l'extrémité de fixation (211),
ainsi que des moyens de rappel configurés pour mettre en translation la pièce mobile
(210) de la position de verrouillage vers la position de déverrouillage.
6. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens de rappel comportent une extrémité de rappel (240) agencée fixe dans une
feuillure du montant libre (111), ainsi qu'un ressort (241) fixé entre ladite extrémité
d'entrainement et ladite extrémité de rappel (240).
7. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon l'une des revendications 5 à 6, caractérisée en ce que les moyens d'ouverture et de fermeture comportent une tringle (250) comprenant un
pion d'entrainement (251) mobile en translation sur une distance d1 selon un axe de translation sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
ledit pion d'entrainement (251) étant agencé sur la tringle (250) de sorte à exercer,
lors d'une activation des moyens d'ouverture et de fermeture, une force de translation
sur ladite extrémité d'entrainement sur une distance d2 inférieure ou égale à d1.
8. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon la revendication 5,
caractérisée en ce que le dispositif (200) pour l'étanchéité à l'eau comporte un support de guidage (260)
:
- agencé fixement dans une feuillure du montant libre (111),
- configuré pour maintenir le mouvement de la pièce mobile (210) selon le premier
axe de translation,
le dispositif (200) comportant en outre une extrémité, dite extrémité d'accroche (270),
dont la distance à ladite extrémité d'entraînement est inférieure à la distance à
ladite extrémité de fixation (211), les moyens d'entrainement comprenant deux biellettes,
une première biellette (281) et une seconde biellette (282), articulées entre elles
autour d'un axe d'articulation principal (283) mobile en translation de manière sensiblement
parallèle audit premier axe de translation, les première et secondes biellettes (281,
282) étant en outre articulées avec respectivement ladite extrémité d'accroche (270)
et ladite extrémité d'entrainement.
9. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon la revendication 8, caractérisée en ce que le support de guidage (260) comporte une face centrale (261) en regard de l'extrémité
d'entrainement de la pièce mobile (210), les moyens de rappel étant un ressort (241)
fixé entre ladite extrémité d'entrainement et ladite face centrale (261).
10. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de rappel comportent une came (400) articulée avec la première biellette
(281) autour d'un axe d'articulation auxiliaire (401) opposé à l'extrémité d'accroche
(270) et mobile en translation de manière sensiblement parallèle audit premier axe
de translation, ladite came (400) comportant un trou traversant (402) délimité par
un bord formant au voisinage dudit axe d'articulation auxiliaire (401) une butée de
rappel (403) configurée pour mettre en translation la pièce mobile (210) de la position
de verrouillage vers la position de déverrouillage.
11. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon l'une des revendications 8 à 10,
caractérisée en ce que l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal (283) est prédéterminée,
les longueurs respectives des première et seconde biellettes (281, 282) étant configurées
de sorte que l'amplitude de translation de la pièce mobile (210) est supérieure ou
égale à l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal (283).
12. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que les longueurs respectives des première et seconde biellettes (281, 282) sont configurées
de sorte que le rapport entre l'amplitude de translation de la pièce mobile (210)
et l'amplitude de translation de l'axe d'articulation principal (283) est compris
dans l'intervalle [2, 3].
13. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon l'une des revendications 8 à 12,
caractérisée en ce que les moyens d'ouverture et de fermeture comportent une tringle (250) comprenant un
pion d'entrainement mobile (251) en translation sur une distance d1 selon un axe de translation sensiblement parallèle audit premier axe de translation,
ledit pion d'entrainement (251) étant agencé sur la tringle (250) de sorte à exercer,
lors d'une activation des moyens d'ouverture et de fermeture, une force de translation
sur l'axe d'articulation principal (283) sur une distance d2 inférieure ou égale à d1.
14. Fenêtre ou porte-fenêtre coulissante (100) selon l'une des revendications 7 ou 13,
caractérisée en ce qu'elle est de type coulissante à translation.
1. Schiebefenster oder -fenstertür (100), aufweisend einen Schiebeflügelrahmen (110)
und einen Zargenrahmen (120), wobei der Zargenrahmen (120) eine längliche Stützfläche
(121) aufweist, die ausgelegt ist, um das Gleiten des Schiebeflügelrahmens (110) zu
erlauben, wobei jeder Rahmen zwei Holme aufweist, so dass, wenn das Fenster oder die
Fenstertür (100) geschlossen ist, einer der Holme des Schiebeflügelrahmens (110),
bezeichnet als freier Holm (111), von den zwei Holmen des Zargenrahmens (120) durch
jeweils zwei Abstände von nicht null getrennt ist, wobei das Schiebefenster oder die
Schiebefenstertür (100)
dadurch gekennzeichnet ist, dass sie eine Vorrichtung (200) zwecks Abdichtung gegenüber Wasser aufweist, umfassend
einen Hauptkörper, der in dem freien Holm (111) eingerichtet ist, wobei der Hauptkörper
umfasst:
- ein gemäß einer ersten Translationsachse entlang des freien Holms (111) zwischen
zwei Positionen, einer Verriegelungsposition und einer Entriegelungsposition, bewegliches
Teil (210), wobei das bewegliche Teil (210) ein Befestigungsende (211) aufweist,
- Antriebsmittel, die ausgelegt sind, um das bewegliche Teil (210) aus der Verriegelungsposition
in die Entriegelungsposition und umgekehrt in Translation zu versetzen, wenn eine
Kraft auf die Antriebsmittel gemäß einer zu der ersten Translationsachse etwa parallelen
Translationsachse ausgeübt wird,
- Dichtungsmittel gegenüber Wasser, die mit dem Befestigungsende (211) des beweglichen
Teils (210) translatorisch fest verbunden sind und ausgelegt, um, wenn das bewegliche
Teil (210) in Verriegelungsposition ist, transversal mit der Stützfläche (121) im
Bereich einer Verbindungszone (122), wo der Zargenrahmen (120) den freien Holm (111)
kreuzt, zusammenzuwirken, so dass am freien Holm (111) parallel zu der Stützfläche
(121) eine normale Dichtigkeit erhalten wird,
wobei das Schiebefenster oder die Schiebefenstertür (100) ebenfalls Öffnungs- und
Schließmittel aufweist, die ausgelegt sind, um mit den Antriebsmitteln zusammenzuwirken,
so dass die Antriebsmittel das bewegliche Teil (210) aus der Entriegelungsposition
in die Verriegelungsposition und umgekehrt in Translation versetzen.
2. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Dichtungsmittel einen Dichtungsstopfen (220) aufweisen, umfassend eine Fläche,
bezeichnet als Kontaktfläche (221), in komplementärer Form zu der Stützfläche (121)
und ausgelegt, um in die Stützfläche (121) einzurasten, wenn das bewegliche Teil (210)
in Verriegelungsposition ist.
3. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach Anspruch 2,
dadurch gekennzeichnet, dass der Dichtungsstopfen (220) zwei unterschiedliche Teile aufweist, ein erstes Teil
(222) und ein zweites Teil (223), die translatorisch fest verbunden sind, so dass:
- das erste Teil (222) aus einem elastischeren Material wie das Material ist, aus
dem das zweite Teil (223) besteht,
- die Kontaktfläche (221) auf dem ersten Teil (222) eingerichtet ist,
- das zweite Teil (223) reversibel mit dem ersten Teil (222) sowie mit dem Befestigungsende
(211) des beweglichen Teils (210) zusammenwirkt oder mit dem beweglichen Teil (210)
im Bereich des Befestigungsendes (211) eine einteilige Einheit bildet.
4. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach einem der Ansprüche 2 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung (200) zwecks Abdichtung gegenüber Wasser mindestens einen gegenüber
Wasser dichten Keil (230) aufweist, der von dem Hauptkörper getrennt und im Zargenrahmen
(120) befestigt ist, so dass die Stützfläche (121) des Zargenrahmens (120) mindestens
teilweise gebildet wird.
5. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Antriebsmittel ein Antriebsende des beweglichen Teils (210) umfassen, wobei das
Antriebsende dem Befestigungsende (211) gegenüberliegt, sowie Rückstellmittel, die
ausgelegt sind, um das bewegliche Teil (210) aus der Verriegelungsposition in die
Entriegelungsposition in Translation zu versetzen.
6. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Rückstellmittel ein Rückstellende (240) aufweisen, das fest in einem Falz des
freien Holms (111) eingerichtet ist, sowie eine Feder (241), die zwischen dem Antriebsende
und dem Rückstellende (240) befestigt ist.
7. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach einem der Ansprüche 5 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Öffnungs- und Schließmittel eine Stange (250) aufweisen, umfassend einen Antriebszapfen
(251), der über eine Distanz d1 gemäß einer Translationsachse, die etwa parallel zur ersten Translationsachse ist,
translatorisch beweglich ist, wobei der Antriebszapfen (251) derart auf der Stange
(250) eingerichtet ist, dass bei einer Aktivierung der Öffnungs- und Schließmittel
eine Translationskraft auf das Antriebsende über eine Distanz d2 kleiner oder gleich d1 ausgeübt wird.
8. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach Anspruch 5,
dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung (200) zwecks Abdichtung gegenüber Wasser einen Führungshalter (260)
aufweist:
- der fest in einem Falz des freien Holms (111) eingerichtet ist,
- der ausgelegt ist, um die Bewegung des beweglichen Teils (210) gemäß der ersten
Translationsachse aufrechtzuhalten,
wobei die Vorrichtung (200) ferner ein Ende, bezeichnet als Aufhängungsende (270),
aufweist, dessen Distanz zum Antriebsende kleiner als die Distanz zum Befestigungsende
(211) ist, wobei die Antriebsmittel zwei Pleuel umfassen, einen ersten Pleuel (281)
und einen zweiten Pleuel (282), die um eine Hauptgelenkachse (283) aneinander angelenkt
sind, die zu der ersten Translationsachse etwa parallel translatorisch beweglich ist,
wobei der erste und zweite Pleuel (281, 282) ferner mit jeweils dem Aufhängungsende
(270) und dem Antriebsende angelenkt sind.
9. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass der Führungshalter (260) eine zentrale Fläche (261) aufweist, der dem Antriebsende
des beweglichen Teils (210) zugewandt ist, wobei die Rückstellmittel eine Feder (241)
sind, die zwischen dem Antriebsende und der zentralen Fläche (261) befestig ist.
10. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Rückstellmittel einen Nocken (400) aufweisen, der mit dem ersten Pleuel (281)
um eine Hilfsgelenkachse (401) gegenüber dem Aufhängungsende (270) angelenkt ist und
etwa parallel zur ersten Translationsachse translatorisch beweglich ist, wobei der
Nocken (400) ein Durchgangsloch (402) aufweist, das von einem Rand begrenzt ist, der
in der Nähe der Hilfsgelenkachse (401) einen Rückstellanschlag (403) bildet, der ausgelegt
ist, um das bewegliche Teil (210) aus der Verriegelungsposition in die Entriegelungsposition
in Translation zu versetzen.
11. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach einem der Ansprüche 8 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass die Translationsamplitude der Hauptgelenkachse (283) vorbestimmt ist, wobei die jeweiligen
Längen des ersten und zweiten Pleuels (281, 282) derart ausgelegt sind, dass die Translationsamplitude
des beweglichen Teils (210) größer als die oder gleich der Translationsamplitude der
Hauptgelenkachse (283) ist.
12. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, dass die jeweiligen Längen des ersten und zweiten Pleuels (281, 282) derart ausgelegt
sind, dass das Verhältnis zwischen der Translationsamplitude des beweglichen Teils
(210) und der Translationsamplitude der Hauptgelenkachse (283) im Intervall [2, 3]
liegt.
13. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach einem der Ansprüche 8 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass die Öffnungs- und Schließmittel eine Stange (250) aufweisen, umfassend einen über
eine Distanz d1 gemäß einer zur ersten Translationsachse etwa parallelen Translationsachse translatorisch
beweglichen Antriebszapfen (251), wobei der Antriebszapfen (251) auf der Stange (250)
derart eingerichtet ist, dass bei einer Aktivierung der Öffnungs- und Schließmittel
eine Translationskraft auf die Hauptgelenkachse (283) über eine Distanz d2 kleiner oder gleich d1 ausgeübt wird.
14. Schiebefenster oder -fenstertür (100) nach einem der Ansprüche 7 oder 13, dadurch gekennzeichnet, dass es/sie vom Typ translatorisch verschiebend ist.