[0001] La présente invention concerne un dispositif d'affichage à seconde foudroyante et
plus particulièrement un tel dispositif comportant un mécanisme permettant la mise
en marche, l'arrêt et la mise à zéro d'une aiguille de seconde foudroyante.
[0002] On désigne par dispositif d'affichage à seconde foudroyante une aiguille faisant
un tour par seconde au dessus d'un cadran, ce tour étant fractionné en plusieurs sauts,
par exemple quatre, cinq ou huit sauts, suivant la fréquence d'oscillation du balancier.
Un tel dispositif d'affichage est décrit par exemple dans l'ouvrage intitulé "Montres
compliquées" de François Lecoultre, Editions A. Simonin à Neuchâtel, Suisse, pages
21 à 26.
[0003] Typiquement, l'aiguille de seconde foudroyante est portée par un mobile comportant
un pignon surmonté de deux étoiles à dents de loup. Le pignon est en prise avec un
rouage aboutissant à un barillet moteur et fournit l'énergie d'entraînement à l'aiguille
de seconde foudroyante. L'étoile inférieure qui est chassée sur l'arbre du mobile
à pour fonction l'arrêt de l'aiguille. l'étoile supérieure est montée librement sur
l'arbre du mobile et est placée dans le même plan qu'une roue à dent de loup chassée
sur l'arbre de la roue d'échappement avec laquelle elle coopère. Chaque fois que la
roue d'échappement s'arrête sur le repos d'une levée de l'ancre, la roue solidaire
de l'arbre de la roue d'échappement immobilise l'étoile supérieure et la libère à
l'oscillation suivante. Avec une étoile supérieure à huit dents, celle-ci fait un
huitième de tour pour un mouvement battant à 28'800 vibrations à chaque oscillation
du balancier. L'étoile supérieure est par ailleurs liée à l'étoile inférieure par
une goupille chassée dans cette dernière et traversant une ouverture oblongue pratiquée
dans l'étoile supérieure. L'aiguille de seconde foudroyante, solidaire de l'étoile
inférieure, fait aussi un huitième de tour, dans l'exemple évoqué plus haut.
[0004] Selon cet ouvrage, l'arrêt de la rotation de l'aiguille est effectué à l'aide de
l'extrémité d'une bascule qui s'engage à l'intérieur du cercle parcouru par la pointe
des dents de l'étoile inférieure en réponse à une pression sur un poussoir extérieur,
dans la position d'arrêt, l'étoile supérieure se trouvant en dehors de la circonférence
de la roue solidaire qui est de la roue d'échappement pour que celle-ci puisse continuer
sa rotation. Une pression supplémentaire sur le poussoir extérieur libère à nouveau
l'étoile inférieure et permet à l'aiguille foudroyante de continuer sa rotation au-dessus
du cadran auquel elle est associée jusqu'à la pression suivante.
[0005] Aucun système de mise à zéro de l'aiguille de seconde foudroyante n'est toutefois
décrit. En l'absence d'un tel système on comprend donc aisément qu'il est très difficile
de positionner à nouveau l'aiguille en face de l'index zéro du cadran et ceci d'autant
plus que l'aiguille se déplace par saccades à vitesse élevée.
[0006] L'invention a donc pour but principal de remédier aux inconvénients de l'art antérieur
susmentionné en fournissant un dispositif à seconde foudroyante comportant un mécanisme
de commande permettant sa mise en marche, son arrêt et sa mise à zéro, ce mécanisme
étant simple et peu coûteux à mettre en oeuvre.
[0007] A cet effet l'invention a pour objet un dispositif à seconde foudroyante comprenant
un mobile ayant un pignon relié à une prise de force, une première étoile solidaire
en rotation dudit pignon et une deuxième étoile montée libre en rotation par rapport
à la première étoile, et coopérant avec une roue de commande entraînée par un échappement
à ancre de sorte que chaque fois que la roue d'échappement s'arrête sur le repos d'une
levée de l'ancre, ladite roue de commande immobilise la deuxième étoile et la libère
à l'oscillation suivante, la deuxième étoile étant liée à la première étoile par une
goupille chassée dans l'une desdites étoiles et traversant une ouverture oblongue
pratiquée dans l'autre desdites étoiles, le dispositif comprenant en outre une bascule
munie un doigt et prévue pour occuper deux positions, une première position, dite
d'arrêt, dans laquelle ledit doigt est engagé dans le cercle parcouru par la pointe
desdites dents de ladite première étoile et une deuxième position, dite de marche,
dans laquelle ledit doigt est entièrement dégagé de la denture de la première étoile,
les deux positions étant déterminées par des moyens de commande.
[0008] Ce dispositif est remarquable en ce que la première étoile comprend au moins une
dent ayant une longueur supérieure à celle des autres dents et en ce que la bascule
est prévue pour occuper une troisième position dans laquelle ledit doigt est dégagé
desdites autres dents et est engagé à l'intérieur du cercle parcouru par la pointe
de la dent de plus grande longueur de façon à retenir cette étoile dans une position
correspondant à une position zéro du dispositif.
[0009] Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de commande comprennent un premier
mécanisme déterminant les première et deuxième positions et un deuxième mécanisme
déterminant la troisième position.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention donné
à titre purement illustratif et non limitatif, cette description étant faite en liaison
avec les dessins dans lesquels :
- les figures 1 à 3 sont des vues en plan montrant un mouvement d'horlogerie équipé
d'un dispositif d'affichage à seconde foudroyante selon l'invention, le dispositif
étant représenté respectivement en position de marche, d'arrêt et de mise à zéro;
et
- la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1.
[0011] A la figure 1 on voit un mouvement d'horlogerie désigné par la référence générale
1 équipé d'un dispositif d'affichage à seconde foudroyante selon l'invention et dans
lequel seuls les éléments du mouvement utiles à la compréhension de l'invention on
été représentés.
[0012] En se référant également à la figure 4, on voit que le dispositif à seconde foudroyante
comprend un mobile 2 dont l'arbre 4 porte une aiguille de seconde foudroyante 6 deux
étoiles à dents de loup 8, 10 et un pignon 12. L'aiguille 6 se déplace au dessus d'un
cadran 14 partiellement représenté à la figure 4 et omis aux figures 1 à 3. Le pignon
12, en prise avec une roue 16 d'un train d'engrenage aboutissant à une prise de force
tel qu'un barillet (non représenté) est solidaire de l'arbre 4, par exemple chassé
sur ce dernier. Le barillet sera de préférence un barillet auxiliaire au barillet
principal du mouvement.
[0013] L'étoile 8 est également chassée sur l'arbre 4. On notera à ce propos que l'étoile
8 a pour fonction l'arrêt de l'aiguille 6, et comprend à cet effet une dent 8a (désignée
dent longue ci-après) ayant une longueur nettement supérieure à celle des autres dents
8b (désignées dents courtes ci-après) qui présentent la même longueur .
[0014] L'étoile 10 est ajustée librement sur l'arbre 4 du mobile 2 et coopère avec une roue
18 à dent de loup commandée par un échappement à ancre. Dans l'exemple décrit, la
roue 18 est chassée sur l'arbre de la roue d'échappement (non représentée). L'étoile
10 est par ailleurs liée à l'étoile 8 par une goupille 20 fixée sur l'étoile 8 et
traversant une ouverture oblongue 23 pratiquée dans l'étoile 10 (la fonction de cette
goupille est expliquée en détail dans l'ouvrage cité plus haut). Ainsi, chaque fois
que la roue d'échappement s'arrête sur le repos d'une levée de l'ancre, la roue 18
immobilise l'étoile 10 et la libère à l'oscillation suivante. Avec une roue 18 à 40
dents, une étoile 10 à 8 dents et un mouvement battant à 28'800 vibrations à chaque
oscillation du balancier, l'étoile 10 fait une rotation d'un huitième de tour.
[0015] Le dispositif d'affichage à seconde foudroyante selon l'invention comprend en outre
une bascule 22 pivotée en B sur une platine du mouvement et qui est prévue pour occuper
trois positions représentées respectivement aux figure 1 à 3. Ces trois positions
sont déterminées par des moyens de commande qui seront décrits en détail ci-après.
La bascule 22 comprend trois bras 22a, 22b et 22c. Un premier bras qui s'étend dans
le plan de l'étoile 8 comprend à son extrémité libre un doigt 24a destiné à coopérer
avec la denture de l'étoile 8. Le bras 22b comprend à son extrémité libre un bec 24b
qui coopère avec un premier mécanisme de commande 26. Le bras 22c comprend également
à son extrémité libre un bec 24c qui coopère avec un deuxième mécanisme de commande
28. Les premier et deuxième mécanismes de commande 26 et 28 forment les moyens de
commande qui déterminent respectivement les première et deuxième positions et la troisième
position de la bascule 22 et plus particulièrement du doigt 24a.
[0016] Le premier mécanisme de commande 26 comprend une roue à colonne 30 qui pivote sur
une vis 32 solidaire du mouvement. La roue 30 comprend, de façon classique, dans sa
partie inférieure un rochet 34 dont la denture à dent de loup coopère avec un ressort
sautoir 36 qui maintient la roue 30 dans une position stable. Dans sa partie supérieure,
la roue 30 comprend des colonnes 38 espacées régulièrement le long d'un cercle. Ces
colonnes définissent une denture dont le sommet des dents ou colonnes présente une
face bombée 40. Le bec 24b se trouve sensiblement dans le même plan que les colonnes
38 et coopère avec celles-ci en suivant le profil défini par la denture de sorte qu'il
se trouve soit en appui sur une des faces bombées 40 soit dans un espace entre deux
colonnes voisines.
[0017] On notera à ce propos que le bec 24b de la bascule 22 est maintenu en prise avec
la roue 30 au moyen d'un ressort de rappel 42 qui agit dans l'exemple décrit sur le
bras 22a.
[0018] La roue à colonnes 30 est actionnée en rotation par un levier 44 articulé en L sur
le mouvement et associé à un poussoir extérieur 46 (partiellement représenté) qui
peut appuyer sur une partie 44a du levier prévue à cet effet, par exemple une languette
relevée à 90° par rapport au plan du levier 44. Le levier 44 comprend un doigt 44b
d'actionnement qui agit sur la denture du rochet 34 pour faire avancer par pas la
roue 30 en réponse à une pression manuelle sur le poussoir 46. Le levier 44 est par
ailleurs associé à un ressort 48 qui, en l'absence de pression sur le poussoir 46,
rappelle le levier 44 dans une position dans laquelle le doigt 44b est dégagé de la
denture du rochet 34. Le levier 44 comprend également dans sa partie supérieure une
rainure oblongue R qui coopère avec une goupille G solidaire du mouvement afin de
déterminer la course angulaire du levier.
[0019] Le premier mécanisme de commande 26, en particulier la roue à colonnes 30, détermine
ainsi les première et deuxième positions de la bascule 22, à savoir, une première
position, dite d'arrêt, dans laquelle le doigt 24a est engagé dans le cercle parcouru
par la pointe des dents de l'étoile 8 et bloque ainsi la rotation de l'étoile 8 et
par conséquent la rotation de l'aiguille de seconde foudroyante 6 (figure 2); et une
deuxième position, dite de marche, dans laquelle le doigt 24a est entièrement dégagé
de la denture de l'étoile 8 et permet à l'étoile 8 de tourner à chaque impulsion de
l'échappement et d'entraîner ainsi l'aiguille de seconde foudroyante (figure 1). Dans
la position d'arrêt de l'aiguille, le bec 24b se trouve dans l'espace entre deux colonnes
38 et l'extrémité du bec appuie contre le fond du creux défini entre chaque colonne.
Dans la position de marche le bec 24b se trouve en appui sur la face bombée 40 d'une
des colonnes 38.
[0020] Le deuxième mécanisme 28 qui détermine la troisième position de la bascule 22, dite
position de mise à zéro de l'aiguille de seconde foudroyante 6, comprend un organe
de commande 50 mobile entre deux positions, l'une active l'autre inactive.
[0021] L'organe de commande 50 est formé dans l'exemple décrit d'une lame qui coulisse à
la surface du mouvement. Une première extrémité de la lame 50 comprend une languette
52 relevée à 90° par rapport au plan du mouvement, cette languette étant prévue pour
coopérer avec un poussoir extérieur 54. La deuxième extrémité de la lame 50 présente
un nez 56 dont la face extrême 56a est destinée à agir sur le bec 24c de la bascule
en réponse à une action sur le poussoir 54. La lame 50 est par ailleurs guidée à la
surface du mouvement par l'intermédiaire de deux goupilles 58 solidaires du mouvement
et coopérant chacune avec une rainure oblongue 60 ménagée dans la lame 50.
[0022] On notera à ce propos que ces goupilles limitent également la course de la lame 50
dans son mouvement de coulissement.
[0023] Enfin, la lame 50 est associée à un ressort 62 qui, en l'absence de pression sur
le poussoir 54 rappelle la lame 50 dans la position inactive dans laquelle le nez
56 est dégagé du bec 24c (figure 1).
[0024] La troisième position de la bascule 22 commandée par la lame 50 est une position
intermédiaire (figure 3) entre la première (figure 1) et la deuxième position (figure
2) et correspond à la position active de la lame 50. Dans cette troisième position
le doigt 24a est dégagé des dents courtes 8b de l'étoile 8 mais est engagé à l'intérieur
du cercle parcouru par la pointe de la dent longue 8a. Ainsi l'étoile 8 peut être
retenue dans une position déterminée qui correspondant à la position dans laquelle
l'aiguille 6 se trouve en regard de l'index zéro indiqué sur le cadran 14 en réponse
à l'actionnement du poussoir 54.
[0025] On notera que lorsque le mouvement 1 est un mouvement comprenant un mécanisme de
chronographe, le dispositif d'affichage de la seconde foudroyante peut être aisément
couplé au mécanisme de chronographe et les poussoirs 46 et 54 peuvent être communs
aux commandes de ces deux dispositifs.
[0026] Le dispositif décrit ci-dessus fonctionne de la façon suivante.
[0027] Lorsque l'on actionne le poussoir 46, le doigt 44b du levier de commande 44 pousse
une dent du rochet 34 de sorte que la roue à colonnes 30 se déplace angulairement
d'un pas dans le sens horaire. Au cours de ce déplacement angulaire, le bec 24b est
amené sur la face bombée 40 d'une des colonnes 38 faisant pivoter la bascule 22 dans
le sens anti-horaire. Le doigt 24a de la bascule 22 est alors complètement dégagé
de la denture de l'étoile 8 (figure 1). L'étoile 8 est alors libérée et débute sa
rotation entraînant l'aiguille 6 au rythme de un tour par seconde, par sauts d'un
huitième de tour dans l'exemple décrit.
[0028] Lorsque l'on actionne le poussoir 46 alors que le dispositif selon l'invention est
dans l'état représenté à la figure 1, le doigt 44b du levier de commande 44 pousse
une dent du rochet 34 de sorte que la roue à colonnes 30 se déplace à nouveau angulairement
d'un pas dans le sens horaire. Au cours de ce déplacement angulaire, le bec 24b glisse
sur la face bombée 40 d'une des colonnes 38 pour tomber dans l'espace suivant la colonne
sur laquelle il s'appuyait et fait pivoter la bascule 22 dans le sens horaire. Le
doigt 24a de la bascule 22 est alors engagé dans le cercle parcouru par la pointe
des dents courtes 8b de l'étoile 8 (figure 2). L'étoile 8 est alors immobilisée.
[0029] A partir de l'état du dispositif de l'invention représenté à la figure 2, deux voies
sont offertes à l'utilisateur.
[0030] La première voie consiste à actionner à nouveau le poussoir 46 et libérer l'aiguille
6 comme cela vient d'être décrit en liaison avec la figure 1. Cette voie permet par
exemple de mesurer la durée de plusieurs périodes successives qui s'additionnent.
[0031] La deuxième voie consiste à amener l'aiguille 6 en regard de l'index zéro du cadran
14. Pour ce faire, on actionne le poussoir 54 afin d'amener la lame 50 dans sa position
active (figure 3). Au cours du déplacement de la lame, la face extrême 56a du nez
56 vient en contact avec le bec 24c qui glisse sur cette face jusqu'à ce que le bec
passe sur une face latérale 56b du nez 56, cet état correspondant à la fin de la course
de la lame 58. La lame 50 a ainsi provoqué le pivotement de la bascule 22 dans le
sens anti-horaire d'un angle déterminé pour que le doigt 24a soit d'une part dégagé
des dents courtes 8b, et d'autre part engagé à l'intérieur du cercle parcouru par
la pointe de la dent longue 8a de façon à retenir l'étoile 8 dans une position dans
laquelle l'aiguille 6 du dispositif à seconde foudroyante est en regard de l'index
zéro du cadran 14.
1. Dispositif à seconde foudroyante comprenant un mobile ayant un pignon relié à une
prise de force, une première étoile solidaire en rotation dudit pignon et une deuxième
étoile montée libre en rotation par rapport à la première étoile, et coopérant avec
une roue de commande entraînée par un échappement à ancre de sorte que chaque fois
que la roue d'échappement s'arrête sur le repos d'une levée de l'ancre, ladite roue
de commande immobilise la deuxième étoile et la libère à l'oscillation suivante, la
deuxième étoile étant liée à la première étoile par une goupille chassée dans l'une
desdites étoiles et traversant une ouverture oblongue pratiquée dans l'autre desdites
étoiles, le dispositif comprenant en outre une bascule munie un doigt et prévue pour
occuper deux positions, une première position, dite d'arrêt, dans laquelle ledit doigt
est engagé dans le cercle parcouru par la pointe desdites dents de ladite première
étoile et une deuxième position, dite de marche, dans laquelle ledit doigt est entièrement
dégagé de la denture de la première étoile, les deux positions étant déterminées par
des moyens de commande, caractérisé en ce que la première étoile comprend au moins
une dent ayant une longueur supérieure à celle des autres dents et en ce que la bascule
est prévue pour occuper une troisième position dans laquelle ledit doigt est dégagé
desdites autres dents et est engagé à l'intérieur du cercle parcouru par la pointe
de la dent de plus grande longueur de façon à retenir cette étoile dans une position
correspondant à une position zéro du dispositif.
2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent
un premier mécanisme déterminant les première et deuxième positions et un deuxième
mécanisme déterminant la troisième position.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisée en ce que le premier mécanisme comprend
une roue à colonnes commandé par le bec d'un levier et en ce que le deuxième mécanisme
comprend un organe de commande mobile entre au moins deux positions.
4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la bascule comprend
trois bras et en ce que le premier et le deuxième mécanismes coopèrent avec deux des
trois bras de ladite bascule.
5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le levier et l'organe
de commande sont chacun associés d'une part à un poussoir extérieur destiné à être
actionné manuellement et d'autre part à des moyens de rappel dans une position dans
laquelle ils ne sont pas en contact avec lesdits bras de la bascule.