[0001] L' invention concerne une crémone ou crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou
analogue, comprenant, logé dans un boîtier central, un mécanisme de commande conçu
apte à actionner au moins une tringle de manoeuvre et comportant, d'une part, des
moyens élastiques pour le rappel automatique en position de verrouillage de la tringle
de manoeuvre, ainsi que des moyens de commande manuelle plus particulièrement un fouillot
actionné par une poignée de commande pour assurer notamment le déverrouillage de cette
tringle de manoeuvre et le réarmement des moyens élastiques et, d'autre part, un dispositif
de blocage apte à maintenir dans sa position déverrouillée la tringle de manoeuvre
après ouverture de l'ouvrant de la porte, porte-fenêtre ou autre et des moyens de
déblocage à même de désactiver ledit dispositif de blocage au moment de refermer l'ouvrant
sur le cadre dormant pour permettre le rappel en position de verrouillage de ladite
tringle de manoeuvre, cette crémone ou crémone-serrure comportant, encore, un pêne
demi-tour à rappel automatique en position émergeante par l'intermédiaire d'un ressort.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie
du bâtiment et concerne, plus particulièrement, les ferrures de verrouillage dites
automatiques.
[0003] En fait, l'on observera qu'il est d'ores et déjà connu des crémones ou crémones-serrures
répondant à la description ci-dessus. Elles ont pour but de faciliter la manoeuvre
de verrouillage de la porte, porte-fenêtre ou analogue, dans la mesure où la ou les
tringles de manoeuvres sont repoussées dans leur position de verrouillage sous l'influence
de moyens de rappel élastiques dont l'action est, précisément, libérée au moment même
où l'ouvrant est refermé sur le cadre dormant.
[0004] Contrairement, lors du déverrouillage et de l'ouverture de cet ouvrant, la manoeuvre
exécutée par l'usager sur une poignée de commande a pour conséquence de ramener cette
ou ces tringles de manoeuvre dans leur position déverrouillée et d'assurer le réarmement
des moyens élastiques précités, tandis qu'un dispositif de blocage approprié vient,
simultanément, maintenir dans cette position déverrouillée la ou les tringles de manoeuvre
contre l' action du ressort constituant, substantiellement, les moyens de rappel élastiques.
[0005] En fin de compte, une telle crémone-serrure comporte, encore, des moyens de déblocage
qui sont à même de désactiver le dispositif de blocage au moment de refermer l'ouvrant
sur le cadre dormant pour permettre le rappel en position de verrouillage de cette
ou ces tringles de manoeuvre.
[0006] Une crémone ou crémone-serrure répondant à cette description a tout particulièrement
été décrite dans le document FR-2.500.874. Dans ce cas d'espèce le dispositif de blocage
consiste en un doigt de blocage monté basculant au niveau d'une têtière abritant,
usuellement, les différents organes de la crémone-serrure à hauteur du chant avant
de l'ouvrant. En fait, ce doigt de blocage agit dans le sens du mouvement de cet ouvrant
de sorte qu'au moment d'ouvrir celui-ci il vient basculer, automatiquement, dans la
direction du cadre dormant, ceci sous l'impulsion d'un ressort, tandis qu'au moment
de refermer cet ouvrant le cadre dormant est à même de repousser ce doigt de blocage
contre ledit ressort.
[0007] Il convient d'observer qu'un tel doigt de blocage est prolongé, au niveau de sa partie
interne au boîtier refermant le mécanisme de commande, par un levier par l'intermédiaire
duquel il est, précisément, à même de maintenir la ou les tringles de manoeuvre dans
leur position déverrouillée, ceci au moment d'ouvrir l'ouvrant et, donc, dès que ce
doigt de blocage a pu être libéré du cadre dormant.
[0008] En fait, une telle solution présente l'inconvénient que le mécanisme déclencheur
qui se présente sous forme d'un organe externe et distinctif de la crémone ou crémone-serrure,
est dissocié d'un organe de verrouillage de cette crémone ou crémone-serrure. Il en
résulte souvent des effets non synchrones entre le moment où agit ce déclencheur et,
celui où les organes de verrouillage sont effectivement situés au droit de leur gâche
respective sur le cadre dormant. Aussi, il n'est pas rare que l'un ou l'autre de ces
organes de verrouillage viennent percuter le cadre dormant, par exemple leur gâche,
sans s'y engager.
[0009] Or, ce risque est d'autant plus grand que le jeu de feuillure entre ouvrant et cadre
dormant est variable d'une porte ou porte fenêtre à une autre. De toute manière il
est souvent amené à évoluer dans le temps en raison, par exemple, d'une déformation
de l'ouvrant sur son cadre dormant.
[0010] Ces problèmes de jeux de feuillure ont d'ores et déjà amené les fabriquants à concevoir
des ferrures d'articulation pour ces portes, portes-fenêtres ou autres pourvues de
moyens de réglages tridimensionnels dans le but, précisément, de pouvoir ajuster le
positionnement de cet ouvrant par rapport à son cadre dormant.
[0011] De même de tels moyens de réglage se retrouvent, souvent, au niveau des ferrures
de verrouillage dans le but d'assurer une bonne coopération des organes de verrouillage
avec leur gâche.
[0012] Par conséquent, pour remédier au problème visé plus haut, on aurait, là encore, pu
envisager d'équiper la crémone ou crémone-serrure, telle que décrite dans le document
FR-2.500.874 de moyens de réglage ayant pour but de permettre à un opérateur d'ajuster,
par rapport à ce jeu de feuillure, le positionnement du doigt de blocage monté basculant
au niveau de la têtière, pour qu'intervienne, au moment opportun, le déclenchement,
en vue du verrouillage, des moyens de rappel élastiques destinés à repousser les tringles
de manoeuvre dans leur position verrouillée.
[0013] Or, une telle solution n'aurait fait que rendre la tâche plus difficile aux opérateurs
assurant le montage de ce type de crémone ou crémone-serrure et surtout à ceux qui
sont amenés à poser une porte qui en est équipée, en raison, précisément, des nombreux
réglages à effectuer. De plus, cette solution n'était pas à même de répondre au risque
d'une modification du jeu de feuillure dans le temps. En fait, elle aurait, tôt ou
tard, obligé ces opérateurs ou l'usager à procéder à de nouveaux réglages qui se seraient
avérés fort difficiles à effectuer.
[0014] En fin de compte, la présente invention se veut à même de répondre aux problèmes
précités en associant à l'un des organes de verrouillage de la crémone ou crémone-serrure,
en particulier au pêne demi-tour, cette fonction du dispositif de déblocage. Par conséquent,
celui-ci ne peut intervenir pour la commande de verrouillage automatique de la ou
des tringles de manoeuvre qu'une fois ledit organe de verrouillage entré en coopération
avec sa gâche disposée sur le cadre dormant. Cela conduit à une manoeuvre nécessairement
de type synchrone.
[0015] A cet effet, l'invention concerne une crémone ou crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre
ou analogue comprenant, logé dans un boîtier central, un mécanisme de commande conçu
apte à actionner au moins une tringle de manoeuvre et comportant, d'une part, des
moyens élastiques pour le rappel automatique en position de verrouillage de la tringle
de manoeuvre ainsi que dos moyens de commande manuelle pour assurer notamment le déverrouillage
de cette tringle de manoeuvre et le réarmement des moyens élastiques et, d'autre part,
un dispositif de blocage apte à maintenir dans sa position déverrouillée la tringle
de manoeuvre après ouverture de l'ouvrant de la porte, porte-fenêtre ou autre et des
moyens de déblocage à même de désactiver ledit dispositif de blocage au moment de
refermer l'ouvrant sur son cadre dormant pour permettre le rappel en position de verrouillage
de ladite tringle de manoeuvre, cette crémone ou crémone-serrure comportant, encore,
un organe de verrouillage, plus particulièrement, un pêne demi-tour, à rappel automatique
en position émergeante par l'intermédiaire d'un ressort, caractérisée par le fait
que le dispositif de blocage consiste en un levier monté basculant dans le boîtier
autour d'un axe perpendiculaire au plan de ce dernier, entre une position inactive
et une position active dans laquelle il est repoussé automatiquement sous l' impulsion
de moyens de rappel élastiques lorsque la tringle de manoeuvre est amenée dans sa
position de déverrouillage, en vue de coopérer avec une butée d'arrêt rendue solidaire,
directement ou indirectement, de la tringle de manoeuvre pour s'opposer au déplacement
de cette dernière sous l'impulsion des moyens élastiques, ledit levier étant prolongé,
au-delà de son axe de pivotement, par un doigt de commande sur lequel sont à même
d'agir lesdits moyens de déblocage sous forme d'un actionneur solidaire directement
ou indirectement du pêne demi-tour et prévu apte à repousser le levier de sa position
active dans sa position inactive lors du rappel élastique en position émergeante de
ce pêne demi-tour, lesdits moyens de déblocage étant encore complétés par un organe
de retenue, d'une part, apte à retenir le pêne demi-tour dans sa position de déverrouillage
ou semi-verrouillée lorsque l'ouvrant est ouvert et, d'autre part prévu pour être
commandé et donc désactivé pour libérer ledit pêne demi-tour par le cadre dormant,
tout particulièrement la gâche équipant ce dernier et destinée à accueillir ce pêne
demi-tour.
[0016] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre
se rapportant à un mode de réalisation qui n'est donné qu'à titre d'exemple indicatif
et non limitatif.
[0017] La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints
en annexe dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématisée et partielle du mécanisme de commande
de la crémone ou crémone-serrure objet de la présente invention, les éléments ayant
été représentés dans une configuration de maintien en position déverrouillée de la
ou des tringles de manoeuvre contre l'action des moyens élastiques ;
- la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, les éléments étant ici représentés
dans leur position correspondant au verrouillage de la ou des tringles de manoeuvre
;
- la figure 3 est une représentation en plan du levier définissant le dispositif de
blocage, tandis que la figure 4 est une représentation similaire de la butée d'arrêt
;
- la figure 5 est une représentation schématisée en plan et en coupe partielle du pêne
demi-tour recevant, d'une part, l'actionneur et, d'autre part, l'organe de retenue
apte à le maintenir en position déverrouillée ou semi-verrouillée ;
- la figure 6 est une représentation schématisée en élévation et en coupe partielle
de ce pêne demi-tour.
[0018] Tel que représenté dans les figures 1 et 2 des dessins ci-joints, la présente invention
concerne une crémone ou crémone-serrure 1 pour porte, porte-fenêtre ou analogue, comprenant,
logé dans un boîtier central 2, un mécanisme de commande 3 conçu apte à actionner
au moins une tringle de manoeuvre 4.
[0019] A ce propos, on observera qu'une crémone ou crémone-serrure 1 put être équipée d'une
telle tringle de manoeuvre 4 s'étendant au-dessus et/ou en-dessous du boîtier central
2, tout comme elle peut être pourvue de deux tringles de manoeuvre 4 se prolongeant,
respectivement, au-dessus et en-dessous du boîtier 2 et qui, au travers du mécanisme
de commande 3, peuvent être amenées à se déplacer dans une même direction ou dans
des directions opposées. Dans ce dernier cas de figure, ce mécanisme de commande 3
de la crémone-serrure 1 intervient sur l'une des tringles de manoeuvre par l'intermédiaire
d'un inverseur de mouvement connu par l'Homme du Métier.
[0020] De plus, ce mécanisme de commande 3 peut intervenir sur la ou les tringles de manoeuvres
4 soit directement ou encore au moyen d'un chevalet 6 logé dans le boîtier 2 et raccordé,
à ses extrémités par l'intermédiaire de moyens de liaison 7 appropriés, à cette ou
ces tringles de manoeuvre 4.
[0021] En fait, la présente invention s'attache, plus particulièrement, aux crémones ou
crémones-serrures dont le mécanisme de commande 3 comporte, d'une part, des moyens
élastiques 8 pour le rappel automatique en position de verrouillage de ces tringles
de manoeuvre 4 et, d'autre part, des moyens de commande manuelle 9 pour permettre
à l'usager d'assurer manuellement leur déverrouillage et le réarmement desdits moyens
élastiques 8.
[0022] A ce propos, cette crémone-serrure 1 comporte encore un dispositif de blocage 10
apte à maintenir, dans leur position déverrouillée, les tringles de manoeuvre 4 après
ouverture de l'ouvrant correspondent à la porte, porte-fenêtre ou analogue, ainsi
que des moyens de déblocage 11 à même de désactiver ce dispositif de blocage 10 au
moment de refermer l'ouvrant sur son cadre dormant et autoriser, de ce fait, le rappel
en position de verrouillage desdites tringles de manoeuvre 4.
[0023] Selon un exemple de réalisation non limitatif de la présente invention, lesdits moyens
de commande manuelle 9 sont constitués par un fouillot 12 comportant un logement 13
pour la réception d'un carré de manoeuvre d'une poignée de commande, ce fouillot 12
agissant sur les tringles de manoeuvre 4 notamment par l'intermédiaire du chevalet
6 à l'aide d'un organe d'entraînement 14 de configuration appropriée.
[0024] Avantageusement, sur ce fouillot 12 peut encore être montée une couronne 15 munie
d'un doigt d'entraînement 16 apte à intervenir sur la queue 17 d'un pêne demi-tour
18 repoussé dans sa position émergeante sous l'influence d'un ressort de rappel 19.
[0025] A ce propos, des moyens de rappel élastiques 20 peuvent également intervenir sur
le fouillot 12 pour ramener systématiquement celui-ci et, donc, la poignée de commande,
dans une position de repos après une manoeuvre de verrouillage ou de déverrouillage.
[0026] Usuellement, une crémone-serrure reçoit, encore, un élément à clé (non représenté
sur les figures) apte à intervenir, notamment, sur un pêne dormant.
[0027] En fait, selon l'invention, le dispositif de blocage 10, permettant de maintenir
les tringles 4 dans leur position déverrouillée contre l'action des moyens élastiques
8 après ouverture de l'ouvrant, consiste en un levier 21 (visible dans les figures
1, 2 ou encore dans la figure 3) monté basculant dans le boîtier 2 autour d'un axe
22 perpendiculaire au plan de ce dernier, entre une position inactive 23, comme visible
sur la figure 2, et une seconde position active 24, plus particulièrement représentée
dans la figure 1 et dans laquelle il est repoussé, automatiquement, sous l'impulsion
de moyens de rappel élastiques 25 prévus à cet effet dans le boîtier 2.
[0028] En fait, ce levier 21 est amené dans cette position active 24 une fois la ou les
tringles de manoeuvre 4 repoussées dans leur position de déverrouillage, par exemple,
par l'intermédiaire des moyens de commande manuelle 9. Dans ces conditions, ce levier
21 est à même de coopérer avec une butée d'arrêt 26 rendue solidaire directement ou
par l'intermédiaire du chevalet 6 comme cela a été représenté dans les figures, d'au
moins une des tringles de manoeuvre 4 ceci dans le but de permettre à ce levier 21
de s'opposer au déplacement de cette ou ces dernières sous l'action des moyens élastiques
8.
[0029] En fait, dans le cadre du mode de réalisation représenté dans les dessins et tel
qu'illustré, tout particulièrement dans la figure 4, la butée d'arrêt 26 vient s'interposer,
telle une entretoise, entre les deux ailes 27, 28 strictement identiques définissant,
dans cette zone du boîtier 2, un chevalet 6 dédoublé. Cela permet à ce dernier de
contourner, sans créer d' encombrement supplémentaire, d'autres pièces du mécanisme
de commande 3, en l'occurrence, ici, la queue 17 du pêne demi-tour 18. Ainsi, cette
butée d'arrêt 26 est rendue solidaire, par exemple par rivetage, desdites ailes 27,
28.
[0030] En fin de compte, selon l'invention ledit levier 21 est encore prolongé, au-delà
de son axe de pivotement 22, par un doigt de commande 29 sur lequel sont à même d'agir
les moyens de déblocage 11 sous forme d'un actionneur 30 solidaire directement ou
indirectement du pêne demi-tour 18 et prévu apte à repousser ledit levier 21 de sa
position active 24 dans sa position inactive 23 lors du rappel élastique en position
émergeante dudit pêne demi-tour 18. A noter que lesdits moyens de déblocage 11 sont
encore complétés par un organe de retenue 31, d'une part, apte à retenir le pêne demi-tour
18 dans une position de déverrouillage ou semi-déverrouillée, comme cela est visible
dans la figure 1, lorsque l'ouvrant est ouvert, et, d'autre part, prévu pour être
commandé et, donc, désactivé pour libérer ledit pêne demi-tour 18 par le cadre dormant,
tout particulièrement la gâche équipant ce dernier et destinée à accueillir ce pêne
demi-tour 18.
[0031] En somme, le fonctionnement de cette crémone est le suivant :
- en agissant sur le fouillot 12 par l'intermédiaire de la poignée de manoeuvre et partant
de la position de verrouillage, l'usager amène la ou les tringles de manoeuvre 4 dans
leur position de déverrouillage contre l'action des moyens élastiques 8 ;
- le levier 21 constamment repoussé en directement de la butée d'arrêt 26 sous l'impulsion
de ses moyens de rappel élastiques 25 vient basculer dans sa position active 24 lorsque
ladite butée d'arrêt 26 vient à le dépasser. A noter que cet angle de pivotement du
levier 21 en direction de sa position active 24 peut être limité par l'intermédiaire
d'un arrêt quelconque placé dans le boîtier ou encore, comme illustré dans la figure
1 directement par la queue 17 du pêne demi-tour 18 sur laquelle vient, alors, prendre
appui son doigt de commande 29 ;
- la commande de déverrouillage de la crémone conduit, nécessairement, au recul du pêne
demi-tour 18 contre l'action de son ressort de rappel 19, ayant pour conséquence de
rendre l'organe de retenue 31 actif, c'est à dire apte à retenir ce pêne demi-tour
18 dans une position déverrouillée ou semi-verrouillée, ceci dès l'instant où l'ouvrant
de la porte, porte-fenêtre ou autre, est ouvert ;
- inversement, au moment de refermer cet ouvrant sur son cadre dormant, ayant pour conséquence
d'amener le pêne demi-tour 18 au droit de sa gâche, l'organe de retenue 31 repoussé
par cette dernière vient libérer le pêne demi-tour 18 qui regagne alors sa position
de verrouillage sous l'impulsion de son ressort 19 ;
- intervient, en même temps, l'actionneur 30 monté sur la queue 17 du pêne demi-tour
18 et qui, en agissant sur le doigt de commande 29 du levier 21, ramène celui-ci de
sa position active 24 dans sa position inactive 23 ;
- plus rien ne s'opposant, alors, au déplacement de la ou des tringles de manoeuvre
4, celles-ci regagnent leur position de verrouillage sous l'impulsion des moyens élastiques
8.
[0032] On remarquera que le fait de pouvoir maintenir lorsque l'ouvrant est ouvert, le pêne
demi-tour dans une position semi-verrouillée, c'est à dire semi émergeante, permet
de conférer, au travers du mécanisme de commande 3 une course plus importante à ce
pêne demi-tour 18 de sorte que, en position totalement émergée du boîtier, il soit
en mesure de s'engager davantage dans la gâche qui lui correspond sur le cadre dormant
et de jouer, également, le rôle d'un pêne dormant. En effet, ce pêne demi-tour étant
susceptible d'être maintenu, mécaniquement, dans une position intermédiaire, au moment
de refermer l'ouvrant, la gâche sur le cadre dormant n'a pas pour obligation de repousser
sur toute sa course, ce pêne demi-tour dans le boîtier, ce qui poserait, sans quoi,
un problème.
[0033] Tel que visible sur les figures, l'actionneur 30 se présente, avantageusement, sous
forme d'un bourrelet 32 ménagé au niveau de la queue 17 du pêne demi-tour 18, lequel
bourrelet 32 vient à coopérer avec un bossage 33 aux contours adoucis que comporte
le doigt de commande 29 à son extrémité 34 destinée à prendre appui sur cette queue
17 dudit pêne demi-tour 18.
[0034] Cette forme adoucie tant du bossage 33 que le contour arrondi du bourrelet 32 a pour
but de faciliter leur franchissement respectif, sans accroc, que ce soit pendant la
commande de déverrouillage manuel ou lors du verrouillage automatique de la crémone.
[0035] De la même manière, le plan d'appui 35 que définit la butée d'arrêt 26 ne s'étend
pas strictement perpendiculairement à la direction de déplacement de la ou des tringles
de manoeuvre 4 mais est, préférentiellement, inclinée selon une pente ascendante depuis
la position active 24 vers la position inactive 23 du levier 21, permettant à ce dernier
de se dégager sans difficultés de cette butée d'arrêt 26 sous la simple impulsion
que vient lui communiquer ledit pêne demi-tour 18 par ailleurs repoussé par le ressort
19. De même l'extrémité libre 36 du levier 21 est dépourvue d'arêtes vives susceptibles
d'accrocher le long de ce plan d'appui 35.
[0036] Finalement, l'on remarquera que, sous l'impulsion exercée par les moyens élastiques
8 sur la ou les tringles de manoeuvre 4, en particulier sur le chevalet 6, la butée
d'arrêt 26 vient imprimer au levier 21, dans cette position active 24, un couple ayant
tendance à le faire pivoter davantage autour de son axe 22 en direction de cette position
active 24, ce qui conduit, précisément, à la prise d'appui du doigt de commande 29
sur la queue 17 du pêne demi-tour 18. Cependant, ce couple, résultant du décalage
des axes verticaux 38, 37, passant, respectivement, par l'axe de pivotement 22 du
levier 21 et le point d'appui entre l'extrémité 36 de ce dernier et la butée d'arrêt
26, est défini, d'une part, suffisant pour assurer le maintien en position débloquée
de la ou des tringles de manoeuvre 4 contre l'action des moyens élastiques 8 et, d'autre
part, aussi faible que possible pour faciliter la tâche à l'actionneur 30 lorsque
celui-ci doit repousser ce levier 21 dans sa position inactive 23. A noter que la
longueur du doigt de commande 29, tout comme la hauteur du bourrelet 32 sont définies
de manière à permettre à ce dernier de communiquer audit levier 21 un angle de rotation
suffisant pour lui permettre de s'effacer au droit de la butée d'arrêt 26, en vue
du verrouillage de la crémone ou crémone-serrure.
[0037] Selon un mode de réalisation préférentiel, le bourrelet 32 correspondant à l'actionneur
30 est défini comme visible dans les figures 1, 2 5 et 6, au niveau d'un manchon que
l'on vient engager sur la queue 17 du pêne demi-tour 18. Un tel manchon est, avantageusement,
de forme symétrique par rapport à son plan médian horizontal, configuration qui répond
au problème de la réversibilité dudit pêne demi-tour 18, mais aussi aux impératifs
de montage sans erreur de la crémone ou crémone-serrure.
[0038] De plus, de part et d'autre de ce manchon sont définis des méplats favorisant le
guidage de la queue du pêne demi-tour 18 entre les ailes 27, 28 du chevalet 6, tout
en contribuant, entre autres, à l'immobilisation en rotation de ce manchon.
[0039] Quant à l'organe de retenue 31, prévu apte à retenir le pêne demi-tour 18 dans une
position déverrouillée ou semi-verrouillée lorsque l'ouvrant est ouvert, tout en étant
en mesure d'être commandé et, donc, désactivé pour libérer ledit pêne demi-tour 18
par le cadre dormant, préférentiellement la gâche destinée à accueillir ledit pêne
demi-tour 18, il est directement intégré à la tête 39 de ce pêne demi-tour 18 et se
présente sous forme d'un levier 40 logé dans une rainure 41 ménagée au niveau de la
face dorsale 42, opposée à celle biaisée 43, de cette tête 39 dudit pêne demi-tour
18. Cette rainure 41 et, donc, ledit levier 40 s'étendent, parallèlement, au déplacement
de ce dernier. En fait, ce levier 40 est monté de manière pivotante dans cette rainure
41 autour d'un axe 44 vertical perpendiculaire au déplacement dudit pêne demi-tour
18.
[0040] De plus, au niveau du bord externe 45 de ce levier 40 est ménagée une découpe 46
apte à coopérer, en position active de cet organe de retenue 31, avec un rebord de
retenue 47 prévu à cet effet au niveau du boîtier 2.
[0041] Finalement, ledit levier 40 est prolongé, au-delà de son axe de pivotement 44, par
un retour 48 sur lequel vient agir un ressort de rappel 49 prévu apte à repousser
cet organe de retenue 31 automatiquement dans une position active. Préférentiellement
ce ressort de rappel 49 est défini par une lame élastique fixée à l'arrière de la
tête 39 du pêne demi-tour 18.
[0042] En fait, l'on observera que ce retour 38 du levier 40, au-delà de son axe de pivotement
44, vient, lui aussi, se loger dans une rainure 50, laquelle s'étend, dans ce cas,
à l'arrière de ladite tête 39 du pêne demi-tour 18.
[0043] La fond de cette rainure 50 sert de butée contre laquelle le retour 48 est appliqué
sous l'impulsion du ressort à lame 49, correspondant à la position active de l'organe
de retenue 31.
[0044] De plus, pour permettre à ce dernier de s'effacer lors du recul du pêne demi-tour
18, le bord externe 45 du levier 40, en regard avec le rebord de retenue 47, est de
forme définie sans redan pour autoriser cette manoeuvre.
[0045] Finalement, le levier 40 est encore conçu apte à coopérer avec le cadre dorment,
tout particulièrement la gâche destinée à accueillir le pêne demi-tour 18, au moment
de refermer l'ouvrant, en vue de libérer ledit pêne demi-tour 18. Aussi, ce levier
40 comporte, le long de sa partie 51 restant dans tous les cas saillante par rapport
au chant avant du boîtier 2, un doigt de commande 52 sous forme d'un bossage au niveau
de son bord externe 45. En fait, ce doigt de commande 52 se présente saillant par
rapport à la face dorsale 42 de la tête 39 du pêne demi-tour 18 et est orienté, par
conséquent, en direction du cadre dormant de la porte.
[0046] Ainsi, au moment de refermer l'ouvrant sur ce cadre dormant, l'action de la gâche
sur la face biaisée 43 du pêne demi-tour 18 produit, tout d'abord, le recul de ce
dernier. Puis, lorsque ce pêne demi-tour 18 est à même de pénétrer dans cette gâche,
celle-ci vient actionner, automatiquement, le doigt de commande 52 du levier 40 de
manière à rendre l'organe de retenue 31 inactif permettant à ce pêne demi-tour 18
d'atteindre sa position totalement verrouillée. Simultanément, l'actionneur 30, solidaire
de la queue 17 de ce pêne demi-tour 18, agit sur le doigt de commande 29 d'où résulte
le basculement du levier 21 dans sa position inactive 23. En venant, ainsi, s'effacer
de devant la butée d'arrêt 26, ce levier 21 libère le chevalet 6 et donc les tringles
de manoeuvre 4 qui sont alors en mesure d'être rappelées, automatiquement, en position
de verrouillage, sous l'impulsion des moyens élastiques 8.
1. Crémone ou crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou analogue, comprenant, logé
dans un boîtier central (2), un mécanisme de commande (3) conçu apte à actionner au
moins une tringle de manoeuvre (4) et comportant, d'une part, des moyens élastiques
(8) pour le rappel automatique en position de verrouillage de la tringle de manoeuvre
(4), ainsi que des moyens de commande manuelle (9) pour assurer notamment le déverrouillage
de cette tringle de manoeuvre (4) et le réarmement des moyens élastiques (8) et, d'autre
part, un dispositif de blocage (10) apte à maintenir dans sa position déverrouillée
la tringle de manoeuvre (4) après ouverture de l'ouvrant de la porte, porte-fenêtre
ou autre et des moyens de déblocage (11) à même de désactiver ledit dispositif de
blocage (10) au moment de refermer l'ouvrant sur son cadre dormant pour permettre
le rappel en position de verrouillage de ladite tringle de manoeuvre (4), cette crémone
ou crémone-serrure comportant, encore, un organe de verrouillage, plus particulièrement
un pêne demi-tour (18) à rappel automatique en position de verrouillage par l'intermédiaire
d'un ressort (19), caractérisée par le fait que le dispositif de blocage (10) consiste
en un levier (21) monté basculant dans le boîtier (2) autour d'un axe (22) perpendiculaire
au plan de ce dernier, entre une position inactive (23) et une position active (24)
dans laquelle il est repoussé automatiquement sous l'impulsion de moyens de rappel
élastiques (25) lorsque la tringle de manoeuvre (4) est amenée dans sa position de
déverrouillage, en vue de coopérer avec une butée d'arrêt (26) rendue solidaire, directement
ou indirectement, de la tringle de manoeuvre (4) pour s'opposer au déplacement de
cette dernière sous l'impulsion des moyens élastiques (8), ledit levier (21) étant
prolongé, au-delà de son axe de pivotement (22), par un doigt de commande (29) sur
lequel sont à même d'agir lesdits moyens de déblocage (11) sous forme d'un actionneur
(30) solidaire directement ou indirectement du pêne demi-tour (18) et prévu apte à
repousser le levier (21) de sa position active (24) dans sa position inactive (23)
lors du rappel élastique en position de verrouillage de ce pêne demi-tour (18), lesdits
moyens de déblocage (11) étant encore complétés par un organe de retenue (31), d'une
part, apte à retenir le péne demi-tour (18) dans sa position de déverrouillage ou
semi-verrouillée lorsque l'ouvrant est ouvert et, d'autre part, pour être commandé
et donc désactivé pour libérer ledit pêne demi-tour (18) par le cadre dormant, tout
particulièrement la gâche équipant ce dernier et destinée à accueillir ce pêne demi-tour
(18).
2. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 1, dont le mécanisme de commande
(3) est conçu apte à actionner au moins une tringle de manoeuvre (4) par l'intermédiaire
d'un chevalet (6) logé dans le boîtier (2), caractérisée par le fait que le chevalet
(6) est de forme dédoublée et est défini par deux ailes (27, 28) identiques entre
lesquelles est interposée la butée d'arrêt (26), telle une entretoise, cette butée
d'arrêt (26) étant rendue solidaire de ces ailes (27, 28), notamment par rivetage
ou analogue.
3. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que l'actionneur (30) se présente sous forme d'un bourrelet
(32) ménagé au niveau de la queue (17) du pêne demi-tour (18), tandis que le doigt
de commande (29) du levier (21) est prévu apte, en position active (24) de ce dernier,
à prendre appui sur ladite queue (17) du pêne demi-tour (18), notamment sous l'impulsion
des moyens de rappel élastiques (25) agissant sur ledit levier (21).
4. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que la butée d'arrêt (26) comporte un plan d'appui (35) avec
lequel est amené à coopérer l'extrémité (36) du levier (21) en position active (24)
de ce dernier, ce plan d'appui (35) étant incliné selon une pente ascendante depuis
la position active (24) vers la position inactive (23) dudit levier (21).
5. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait qu'entre les axes verticaux (38, 37) passant, respectivement,
par l'axe de pivotement (22) du levier (21) et le point d'appui entre l'extrémité
(36) de ce dernier et la butée d'arrêt (26) lorsque le levier (21) est en position
active (24), respectent entre eux un décalage conduisant la butée d'arrêt (26) à imprimer
au levier (21), sous l'impulsion exercée par les moyens élastiques (8) sur la ou les
tringles de manoeuvre (4), un couple ayant tendance à faire pivoter ledit levier (21)
autour de son axe (22) en direction de ladite position active (24).
6. Crémone ou crémone-serrure selon les revendications 2 et 3, caractérisée par le fait
que le bourrelet (32) correspondant à l'actionneur (30) est défini au niveau d'un
manchon engagé sur la queue (17) du pêne demi-tour (18), ce manchon étant de forme
symétrique par rapport à son plan médian horizontal et comportant, de part et d'autre,
des méplats prévus aptes à assurer le guidage de la queue (17) du pêne demi-tour (18)
entre les ailes (27, 28) du chevalet (6) tout en contribuant à l'immobilisation en
rotation dudit manchon.
7. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que l'organe de retenue (31) est directement intégré à la
tête (37) du pêne demi-tour (18) et se présente sous forme d'un levier (40) logé dans
une rainure (41) ménagée au niveau de la face dorsale (42), opposée à celle biaisée
(43), de cette tête (39) du pêne demi-tour (18), cette rainure (41) s'étendant parallèlement
au déplacement de ce dernier, tandis que le levier (40) est monté pivotant dans ladite
rainure (41) autour d'un axe (44) perpendiculaire au déplacement dudit pêne demi-tour
(18) et comporte, au niveau de son bord externe (45), une découpe (46) apte à coopérer
en position active de l'organe de retenue (31) avec un rebord de retenue (47) prévu
à cet effet au niveau du boîtier (2).
8. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que
l'organe de retenue (31) est rappelé, automatiquement, en position active, sous l'influence
d'un ressort de rappel (49).
9. Crémone ou crémone-serrure selon les revendications 7 et 8, caractérisée par le fait
que le levier (40) est prolongé au-delà de son axe de pivotement (44) par un retour
(48) sur lequel est à même d'agir le ressort de rappel (49), préférentiellement sous
forme d'un ressort à lames fixé à l'arrière de la tête (39) du pêne demi-tour (18).
10. Crémone ou crémone-serrure selon la revendication 9, caractérisée par le fait que
le retour (48) prolongeant le levier (40) au-delà de son axe de pivotement (44) vient
se loger dans une rainure (50) s'étendent à l'arrière de la tête (39) du pêne demi-tour
(18), le fond de cette rainure (50) servant de butée contre laquelle ledit retour
(48) est appliqué sous l'impulsion du ressort de rappel (49) correspondant à la position
active de l'organe de retenue (31).
11. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisée
par le fait que le bord externe (45) du levier (40) en regard avec le rebord de retenue
(47) dans le boîtier (2) est défini sans redan pour permettre à cet organe de retenue
(31) de s'effacer lors du recul du pêne demi-tour (18) en position de déverrouillage.
12. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisée
par le fait que le levier (40) comporte le long de sa partie (51) restant dans tous
les cas saillante par rapport au chant avant du boîtier (2), un doigt de commande
(52) sous forme d'un bossage au niveau de son bord externe (45), ce doigt de commande
(52) se présentant saillant par rapport à la face dorsale (42) de la tête (39) du
pêne demi-tour (18) de manière apte à coopérer avec le cadre dorment, plus particulièrement,
la gâche destinée à accueillir ledit pêne demi-tour (18) au moment de refermer l'ouvrant
sur son cadre dormant.