DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION
[0001] La présente invention a trait au domaine des vérandas et notamment aux adaptations
permettant d'assurer la liaison entre sa toiture et ses parois latérales dans les
meilleures conditions.
DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR
[0002] La conception et la construction des vérandas présentent des difficultés au niveau
de la liaison entre la partie haute des parois verticales latérales (notamment celles
formant pignons) et la surface inférieure de la toiture inclinée. En effet, les dimensions
des vérandas sont susceptibles de varier. De plus, comme la toiture doit présenter
un angle d'inclinaison nécessaire à l'écoulement de l'eau, l'angle formé entre les
parois verticales et la toiture est susceptible de varier.
[0003] La partie haute des parois verticales latérales constitue ainsi une portion variable
selon l'angle et les dimensions adoptés par la véranda. Cette portion variable est
alors réalisée sur mesure, ce qui grève le coût de la véranda.
[0004] En outre, cette partie haute mal réalisée ou réalisée au dernier moment peut ne pas
bien assurer les fonctions d'étanchéité à l'air. La liaison avec la toiture et celle
avec la paroi verticale peuvent alors ne pas être optimales.
[0005] Enfin, cette partie haute peut être mise en oeuvre par une pièce découpée qui, venant
boucher l'ouverture triangulaire créée, peut présenter une esthétique non attrayante.
[0006] L'intégration d'un chéneau vient s'ajouter à ces difficultés. En effet, le chéneau
lié au rebord latéral de la toiture suit la pente de cette dernière et ne doit pas
entrer en conflit avec les parois latérales verticales.
[0007] De même, l'utilisation de panneaux autoportants de grande épaisseur comme éléments
constitutifs de la toiture rend également plus difficile la liaison avec les parties
hautes des parois verticales latérales puisque les éléments devant coopérer sont de
natures différentes. Une telle liaison voit coopérer des panneaux autoportants inclinés
de grande épaisseur d'une part avec des parois vitrées encadrées par des profilés
d'autre part. Ainsi, l'étanchéité et l'esthétique de cette partie de véranda peuvent
être optimisées.
[0008] Les documents
DE20120937 et
FR2981100 proposent des solutions permettant de réaliser une jonction entre la toiture et les
parois verticales mais seulement pour les parois verticales formant façade et non
pour celles formant pignon. En effet, la liaison pivot d'axe horizontal permettant
de faire varier l'angle entre la toiture et la façade verticale ne peut pas être adaptée
à la variation de l'angle entre la toiture et la paroi verticale formant pignon.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
[0009] Partant de cet état de fait, la demanderesse a mené des recherches visant à faciliter
la liaison entre les parois verticales latérales et la toiture d'une construction
de type véranda de façon à apporter une solution optimisant à la fois l'étanchéité
mais également l'esthétique de cette liaison.
[0010] Ces recherches ont abouti à la conception et à la réalisation d'un dispositif de
liaison entre les parois verticales et la toiture d'une construction légère de type
véranda garantissant une bonne étanchéité dans cette partie haute et coopérant avec
un chéneau afin de faciliter l'évacuation des eaux.
[0011] Selon l'invention, le dispositif de liaison entre les parois verticales formant pignon
formées d'au moins un cadre de menuiserie comprenant des traverses supérieure et inférieure
ainsi que des montants et la toiture d'une construction légère de type véranda,
ladite toiture présentant une face supérieure et une face inférieure,
est remarquable en ce qu'il comprend deux modules :
- un premier module venant se fixer au rebord de la toiture et qui est équipé d'un profilé
ou d'un ensemble de profilés linéaires formé
- d'une portion horizontale préformée pour accueillir au moins un joint venant en contact
avec la face inférieure de la toiture, ladite portion horizontale suivant l'inclinaison
de ladite face inférieure,
- d'une portion verticale se projetant vers le bas présentant une face interne orientée
vers l'intérieur de la construction et une face externe orientée vers l'extérieur
de la construction;
- un deuxième module venant se fixer à ladite portion verticale en se positionnant contre
ladite face externe de ladite portion verticale et sur la traverse supérieure du cadre
de la menuiserie constituant les parois verticales, le deuxième module étant équipé
d'un profilé ou d'un ensemble de profilés reprenant un profil de chéneau, la fixation
du deuxième module à ladite portion verticale autorisant le réglage de la position
et notamment de l'inclinaison du deuxième module par rapport au premier module de
sorte que le premier module suive l'inclinaison de la toiture et le deuxième module
repose sur la traverse supérieure dudit cadre de la menuiserie constituant les parois
verticales.
[0012] Cette caractéristique est particulièrement avantageuse en ce qu'elle garantit l'étanchéité
de la partie haute des parois verticales de la véranda avec la toiture. En effet,
le premier module est équipé d'un joint et suit la pente de la face inférieure de
la toiture. En proposant une fixation sur la toiture elle-même, le contact entre la
face inférieure et le joint est également garanti.
[0013] En outre, elle autorise le réglage de la pente du chéneau qui lui peut reposer, grâce
à la décomposition en deux modules du dispositif, sur la traverse haute du cadre et
donc rester horizontal. Les deux modules mettent en ouvre une liaison appui-plan ou
une liaison linéaire rectiligne garantissant un contact quel que soit l'angle.
[0014] Il n'est plus alors nécessaire de fabriquer sur mesure un profilé ou un panneau de
bouchage de cette partie haute puisque le dispositif de l'invention suit la pente
de la toiture, garantit l'étanchéité avec sa surface inférieure et autorise le réglage
de la pente du chéneau qui repose et se fixe ainsi sur la menuiserie des parois verticales.
[0015] Le montage de la véranda est ainsi facilité.
[0016] Ce dispositif propose également une esthétique améliorée.
[0017] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ladite
portion horizontale du premier module se décompose en au moins deux profilés ou ensembles
de profilés : l'un interne, l'autre externe, portant chacun un joint venant en contact
avec la face inférieure de la toiture, les deux profilés ou ensembles de profilés
étant séparés par des barrettes de rupture de pont thermique. L'isolation thermique
en est ainsi fortement optimisée.
[0018] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ladite
toiture est constituée par un assemblage de panneaux autoportants. Une toiture constituée
par des panneaux autoportants facilite la fixation du dispositif sur les rebords de
la toiture ainsi que le contact avec la surface inférieure de la toiture pour les
joints. L'étanchéité est donc optimisée. Le dispositif de l'invention facilite l'intégration
de panneaux isolants autoportants dans la structure d'une véranda.
La structure d'une véranda classique (chéneaux et châssis) ne change pas mais un tel
dispositif facilite le support d'une telle toiture puisque les chéneaux peuvent reposer
sur les traverses hautes des menuiseries des parois et que le premier module peut
suivre la pente de la toiture. Ce dispositif permet ainsi d'appliquer un pourcentage
de pente et notamment les 2% de pente nécessaires aux panneaux autoportants formant
la toiture en conservant la structure de la véranda.
[0019] Afin de s'adapter à ce type de toiture, selon une autre caractéristique particulièrement
avantageuse de l'invention, le dispositif de l'invention est remarquable en ce que
ladite portion horizontale du premier module est préformée d'une projection horizontale
externe à laquelle vient se fixer l'extrémité inférieure d'une platine de fixation
adoptant le profil d'une équerre venant prendre appui sur le chant externe vertical
du panneau autoportant et sur la surface supérieure du panneau autoportant.
[0020] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ladite
portion verticale du premier module accueille sur sa face interne un profilé plat
vertical d'habillage. Ce profilé plat vertical optimise l'esthétique interne de la
liaison en cachant les vis de fixation entre les deux modules.
[0021] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, l'ensemble
de profilés adoptant le profil de chéneau du deuxième module se décompose en une partie
verticale de liaison qui vient en appui et se fixer contre la face externe de ladite
portion verticale du premier module et une partie de récupération des eaux adoptant
un profil en U, les deux parties étant reliées entre elles par des barrettes de rupture
de pont thermique. L'isolation thermique est donc optimisée sur toute la hauteur du
chéneau.
[0022] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ladite
portion verticale du premier module est positionnée sous la surface inférieure de
la toiture en liaison avec le profilé ou ensemble de profilés interne de la portion
horizontale. Ainsi, non seulement les deux joints mais également la zone de liaison
entre le premier et le deuxième modules sont protégés par la toiture.
[0023] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif
comprend un joint vertical formant un accordéon présentant des plis se déployant ou
se rétractant selon l'éloignement ou le rapprochement vertical du deuxième module
par rapport à la portion horizontale du premier module, le bord supérieur dudit joint
étant fixé à la portion horizontale, le bord inférieur étant fixé au deuxième module.
Cette caractéristique participe à l'étanchéité et la garantit malgré le réglage possible
de la position angulaire. La présence de ce joint évite la pénétration de l'eau et
de l'air entre les deux modules constituant le dispositif.
[0024] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif
comprend un élément en matériau isolant intercalé entre la portion horizontale du
premier module et le deuxième module, ledit élément étant découpé de façon à combler
l'espace vertical les séparant. Cet élément participe également à l'isolation.
[0025] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la face
externe de la portion verticale du premier module et la face inférieure de la portion
horizontale du premier module se rejoignent pour former une rainure ouverte vers le
bas avec un profil semi circulaire avec lequel coopère, lorsque lesdites faces viennent
en contact à des fins de pivotement partiel, l'extrémité haute de la partie verticale
du deuxième module qui adopte le même profil. Ce pivotement partiel va autoriser le
dispositif à se positionner telle une planche sablière à l'extrémité basse horizontale
de la toiture tout en suivant la pente de la surface inférieure de la toiture pour
le premier module et la verticalité du deuxième module.
[0026] Un autre objet de l'invention est bien entendu la véranda ou la construction légère
équipée d'un tel dispositif.
[0027] Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur
forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus
clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés,
donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif conforme
à l'invention.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0028]
La figure 1 est un dessin schématique d'une vue en perspective extérieure d'une véranda
juxtaposée à la paroi verticale d'une construction et équipée d'un mode de réalisation
du dispositif conforme à l'invention ;
La figure 2 est un dessin schématique d'une vue de dessus de la véranda de la figure
1 avec des sections du dispositif de l'invention;
La figure 3 est un dessin schématique d'une vue de côté en coupe d'un mode de réalisation
d'un dispositif conforme à l'invention sans écartement vertical entre le premier et
le deuxième modules;
La figure 4 est un dessin schématique d'une vue de côté en coupe d'un mode de réalisation
d'un dispositif conforme à l'invention dans une hauteur intermédiaire entre le premier
et le deuxième modules;
La figure 5 est un dessin schématique d'une vue de face en coupe illustrant la liaison
entre les dispositifs de l'invention équipant deux rebords de la toiture;
Les figures 5a, 5b, 5c sont des sections issues du dessin de la figure 5 réalisées
du haut vers le bas de la pente suivie par la toiture de la véranda.
DESCRIPTION D'UN MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ
[0029] Comme illustrée sur le dessin de la figure 1, la véranda référencée V dans son ensemble
est juxtaposée au mur M d'une construction. Outre le côté partagé commun avec ledit
mur M, ladite véranda V comprend une toiture 100, une paroi verticale parallèle audit
mur M, deux parois verticales latérales formant pignon (dont une seule 200 est apparente
sur le dessin) perpendiculaires audit mur M.
[0030] Comme illustrée, la partie haute 210 de la paroi verticale latérale 200 rejoint la
toiture 100 qui suit elle une pente à des fins d'évacuation de l'eau de pluie.
[0031] Cette toiture 100 est formée par un assemblage de panneaux autoportants et est équipée
sur ses trois rebords libres (le quatrième étant en contact avec le mur M) d'un chéneau
C de récupération et d'évacuation de l'eau.
[0032] Comme illustré sur le dessin de la figure 2, le dispositif de liaison D de l'invention
apparaissant dans les différentes sections projetées, assure la fixation adaptée du
chéneau C aux trois rebords avec un écart vertical différent entre le premier module
et le deuxième module selon la différence de pente souhaitée entre les deux modules.
[0033] En effet, comme illustré sur le dessin de la figure 3, le dispositif référencé D
dans son ensemble propose un réglage de la position du chéneau C par rapport à la
toiture 100 en fonction de la pente de cette dernière et du fait que ledit chéneau
C reste horizontal en prenant appui sur la traverse haute d'un cadre fixe de menuiserie
de type coulissant à deux baies qui constitue la partie haute 210 de la paroi verticale
latérale 200.
[0034] Pour ce faire, le dispositif D comprend deux modules 300 et 400 venant se fixer l'un
sur l'autre de façon réglable selon la double flèche F1. Le premier module 300 est
fixé au rebord de la toiture 100 et le chéneau C prend appui et se fixe sur la traverse
haute 210 du cadre de menuiserie et est également fixé au deuxième module 400.
[0035] Le premier module 300 qui vient se fixer au rebord de la toiture 100 est équipé d'un
ensemble de profilés linéaires formé d'une portion horizontale 310 et d'une portion
verticale 320.
[0036] La portion horizontale 310 est préformée pour accueillir deux joints 311 venant en
contact avec la face inférieure 110 de la toiture 100. La portion horizontale 310
suit donc l'inclinaison de ladite face inférieure 110. Elle se décompose en outre
en deux profilés 312 et 313. L'un des profilés 312 est dit interne car orienté vers
l'intérieur de la véranda V et l'autre profilé 313 est dit externe car orienté vers
l'extérieur de la véranda V. Les profilés 312 et 313 portent chacun un joint 311 venant
en contact avec la face inférieure 110 de la toiture, les deux profilés 312 et 313
sont entretoisés par des barrettes 314 de rupture de pont thermique assurant l'isolation
entre le profilé interne 312 et le profilé externe 313 de la portion horizontale 310.
La quasi-totalité de cette portion horizontale se situe sous la surface inférieure
110 de la toiture 100.
[0037] Le maintien en position de ladite portion horizontale 310 est réalisé de la façon
décrite ci-dessous. Ladite portion horizontale 310 du premier module 300 est préformée
d'une projection horizontale externe 315 qui vient saillir horizontalement au-delà
du plan vertical défini par le chant du panneau autoportant formant la toiture 100.
[0038] Ce chant extérieur définissant le bord de la toiture 100 définit un plan vertical
sur lequel vient prendre appui et se fixer par vissage, une platine de fixation 500
adoptant le profil d'une équerre. Cette équerre 500 comprend :
- en extrémité haute 510 une projection interne venant prendre appui sur la surface
supérieure 120 du panneau formant toiture 100 ;
- en extrémité basse 520 une projection externe venant se fixer par vissage d'une vis
530 à ladite projection horizontale externe 315 de la portion horizontale 310.
[0039] La portion horizontale 310 est donc bridée à la surface inférieure 110 du panneau
formant la toiture 100 et le contact des joints 311 à cette surface est garanti.
[0040] La portion verticale 320 du premier module 300 se projette vers le bas à partir du
bord interne du profilé interne 312 de la portion horizontale 310. En conséquence,
ladite portion verticale 320 est positionnée sous la surface inférieure 110 de la
toiture 100. Ladite portion verticale 320 fait partie dudit profilé interne 312.
[0041] Cette portion verticale 320 présente une face interne 321 orientée vers l'intérieur
de la véranda V et une face externe 322 orientée vers l'extérieur de la véranda V.
[0042] La face interne verticale 321 accueille un profilé plat vertical d'habillage 600.
[0043] Comme illustrée, la face externe verticale 322 sert de plan d'appui et de fixation
au deuxième module 400 dont dépend le chéneau C.
En effet, ce deuxième module 400 vient se fixer par vissage à ladite portion verticale
320 en se positionnant contre ladite face externe 322. Le deuxième module 400 est
formé par un ensemble de profilés reprenant le profil du chéneau C.
[0044] Cet ensemble de profilés adoptant le profil du chéneau C se décompose en une partie
verticale de liaison 410 qui vient en appui et se fixer contre la face externe 322
de ladite portion verticale 320 et une partie de récupération 420 des eaux adoptant
un profil en U.
[0045] Ces deux parties 410 et 420 sont reliées entre elles par des barrettes 430 de rupture
de pont thermique.
[0046] Avantageusement, les barrettes de rupture de pont thermique 314, 430 ainsi que celles
du cadre de la menuiserie formant la paroi verticale 200 sont quasiment alignées.
[0047] La branche externe du profil en U 420 formant le chéneau C est rehaussée d'un profilé
vertical 440 afin de garantir la récupération des eaux malgré l'épaisseur du panneau
formant la toiture 100. Cette rehausse prend ainsi en compte la différence de hauteur
entre la surface inférieure 110 du panneau de toiture 100 auquel vient se fixer le
premier module 300 et la surface supérieure 120 dudit panneau de toiture 100 sur laquelle
s'écoule l'eau à récupérer.
[0048] Comme illustrée par les dessins des différentes figures 5, 5a, 5b et 5c ou en comparant
entre les dessins des figures 3 et 4, la fixation du deuxième module 400 à ladite
portion verticale 320 du premier module 300 est réglable de façon à autoriser le chéneau
C à reposer et à se fixer par vissage sur la traverse horizontale tout en étant lié
au premier module qui lui suit la pente de la toiture en étant relié au rebord de
la toiture 100.
[0049] Ainsi, selon le dessin de la figure 4, le deuxième module 400 est disposé dans une
position plus basse par rapport à la surface inférieure 110 du panneau de toiture
100 et correspond à une position plus en amont de la pente (telle celle illustrée
sur le dessin de la figure 5b).
[0050] Ce réglage vertical selon la double flèche F1 autorise ainsi le réglage de l'inclinaison
du deuxième module 400 par rapport au premier module 300 c'est-à-dire du chéneau C
par rapport à l'inclinaison de la toiture 100 malgré le fait que le premier module
suive la pente de la toiture 100 et le deuxième suit celle (horizontale) de la menuiserie
formant la paroi verticale latérale 200.
[0051] Ce réglage permet également d'utiliser le même dispositif D aussi bien pour les rebords
de toiture latéraux suivant la pente, que pour le rebord de toiture inférieur horizontal
lequel ne présente pas de pente. La liaison entre les différents chéneaux en est grandement
facilitée. Ce réglage garantit enfin une bonne isolation et une bonne étanchéité.
[0052] Afin d'optimiser cette étanchéité et cette isolation, le dispositif D comprend plusieurs
éléments tenant compte du changement d'angle le long de la pente.
[0053] Ainsi, le dispositif D comprend un joint vertical 700 formant un accordéon présentant
des plis se déployant ou se rétractant selon l'éloignement ou le rapprochement vertical
selon la double flèche F1 du deuxième module 400 par rapport à la portion horizontale
310 du premier module 300. En effet, comme illustré, le bord supérieur 710 dudit joint
accordéon 700 est fixé à ladite portion horizontale 310 alors que le deuxième inférieur
720 est fixé au bras interne du profil en U de l'ensemble de profilés 420 formant
le chéneau C.
[0054] De même, le dispositif D comprend un élément vertical 800 en matériau isolant intercalé
entre la portion horizontale 310 du premier module 300 et le deuxième module 400.
Cet élément 800 est découpé de façon à combler l'espace vertical séparant les deux
modules. Il présente un bord supérieur 810 suivant la pente du premier module 300
puisqu'il vient en contact avec la surface inférieure de la portion horizontale 310
et un bord inférieur 820 suivant la pente (surface horizontale) du deuxième module
400 puisqu'il vient en contact avec la barrette supérieure 430.
[0055] Cet élément 800 n'est intercalé que lorsque cela se justifie à savoir lorsque la
surface de contact entre la face verticale externe 322 du premier module 300 et la
partie verticale de liaison 410 du deuxième module n'est plus protégée de l'extérieur
du fait d'un trop grand écartement.
[0056] Comme cela apparaît plus clairement dans une position où le premier et le deuxième
modules sont écartés (telle celle illustrée par le dessin de la figure 4), la face
externe 322 de la portion verticale 320 et la face inférieure du profilé interne 312
de la portion horizontale 310 se rejoignent pour former une rainure ouverte vers le
bas 316 avec un profil semi circulaire.
[0057] Comme illustrée, l'extrémité haute 411 de la partie verticale 410 de liaison du deuxième
module 400 adopte le même profil pour coopérer avec ladite rainure 316 lorsqu'elles
viennent en contact telle la position illustrée par les dessins des figures 3 et 5c,
à des fins de pivotement partiel. En effet, le chant de l'extrémité basse des panneaux
autoportants, présente un angle par rapport à la verticale angle rattrapée par le
pivot afin de garder le chéneau horizontal.
[0058] On comprend que le dispositif, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a
été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements,
modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans
pour autant sortir du cadre de l'invention.
1. Dispositif (D) de liaison entre les parois verticales (200) formant pignon formées
d'au moins un cadre de menuiserie comprenant des traverses supérieure et inférieure
ainsi que des montants et la toiture (100) d'une construction légère de type véranda
(V),
ladite toiture (100) présentant une face supérieure et une face inférieure,
CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend deux modules (300, 400) :
- un premier module (300) venant se fixer au rebord de la toiture (100) et qui est
équipé d'un profilé ou d'un ensemble de profilés linéaires formé
. d'une portion horizontale (310) préformée pour accueillir au moins un joint (311)
venant en contact avec la face inférieure (110) de la toiture (100), ladite portion
horizontale (310) suivant l'inclinaison de ladite face inférieure (110),
. d'une portion verticale (320) se projetant vers le bas présentant une face interne
(321) orientée vers l'intérieur de la construction et une face externe (322) orientée
vers l'extérieur de la construction;
- un deuxième module (400) venant se fixer à ladite portion verticale (320) en se
positionnant contre ladite face externe (322) de ladite portion verticale (320) et
sur la traverse supérieure (210) du cadre de la menuiserie constituant les parois
verticales (200), le deuxième module (400) étant équipé d'un profilé ou d'un ensemble
de profilés reprenant un profil de chéneau (C), la fixation du deuxième module (400)
à ladite portion verticale (320) autorisant le réglage de la position et notamment
de l'inclinaison du deuxième module (400) par rapport au premier module (300) de sorte
que le premier module (300) suive l'inclinaison de la toiture (100) et le deuxième
module (400) repose sur la traverse supérieure (210) dudit cadre de la menuiserie
constituant les parois verticales (200).
2. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite portion horizontale (310) du premier module (300) se décompose en au moins
deux profilés ou ensembles de profilés (312, 313): l'un (312) interne, l'autre (313)
externe, portant chacun un joint (311) venant en contact avec la face inférieure (110)
de la toiture (100), les deux profilés ou ensembles de profilés (312, 313) étant séparés
par des barrettes (314)de rupture de pont thermique.
3. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite toiture (100) est constituée par un assemblage de panneaux autoportants.
4. Dispositif (D) selon la revendication 3, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite portion horizontale (310) du premier module (300) est préformée d'une projection
horizontale externe (315) à laquelle vient se fixer l'extrémité inférieure (520) d'une
platine de fixation (500) adoptant le profil d'une équerre venant prendre appui sur
le chant externe vertical du panneau autoportant et sur la surface supérieure (120)
du panneau autoportant.
5. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite portion verticale (320) du premier module (300) accueille sur sa face interne
(321) un profil plat vertical d'habillage (600).
6. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'ensemble de profilés adoptant le profil de chéneau (C) du deuxième module (400)
se décompose en une partie verticale (410) de liaison qui vient en appui et se fixer
contre la face externe (322) de ladite portion verticale (320) du premier module (300)
et une partie (420) de récupération des eaux adoptant un profil en U, les deux parties
étant reliées entre elles par des barrettes (430) de rupture de pont thermique.
7. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite portion verticale (320) du premier module (300) est positionnée sous la surface
inférieure de la toiture (100) en liaison avec le profilé ou ensemble de profilés
interne (312) de la portion horizontale (310).
8. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend un joint vertical (700) formant un accordéon présentant des plis se déployant
ou se rétractant selon l'éloignement ou le rapprochement vertical du deuxième module
(400) par rapport à la portion horizontale (310) du premier module (300), le bord
supérieur (710) dudit joint (700) étant fixé à la portion horizontale (310), le bord
inférieur (720) étant fixé au deuxième module (400).
9. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comprend un élément (800) en matériau isolant intercalé entre la portion horizontale
(310) du premier module (300) et le deuxième module (400), ledit élément étant découpé
de façon à combler l'espace vertical les séparant.
10. Dispositif (D) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la face externe (322) de la portion verticale (320) du premier module (300) et la
face inférieure de la portion horizontale (310) du premier module (300) se rejoignent
pour former une rainure (316) ouverte vers le bas avec un profil semi circulaire avec
lequel coopère à des fins de pivotement partiel, l'extrémité haute (411) de la partie
verticale (410) du deuxième module (400) qui adopte le même profil.