[0001] La présente invention concerne une échelle métallique dont les montants sont à profil
ouvert et renforcés par des contre-plaques,
[0002] Les montants des échelles métalliques sont, en général, tubulaires, à profil fermé,
pour leur donner une bonne résistance à un effort latéral. Mais ces montants doivent
être munis d'ouvertures pour le passage des barreaux. Ces ouvertures sont difficiles
à usiner. Par ailleurs, il est bien connu de l'Homme de l'Art que les profilés tubulaires
sont plus onéreux que les profilés ouverts.
[0003] On connait également des échelles dont les montants sont constitués par de simples
profilés ouverts en forme de C ou de I. Ces échelles sont faciles à réaliser et moins
onéreuses que celles dont les montants sont à profil fermé. Mais la liaison entre
les montants et les barreaux présente une faible cohésion; l'àme des profilés constituant
les montants, sur laquelle sont fixés les barreaux, se déforme facilement sous l'effet
des efforts auxquels l'échelle est soumise. En particulier, l'échelle flotte latéralement
lorsque l'utilisateur se trouve à mi-hauteur, ce qui procure un sentiment d'insécurité.
[0004] Pour remédier à cet inconvénient, on a proposé dans le brevet français 1 501 748
de renforcer les montants, au droit de chacune des extrémités des barreaux, par une
contre-plaque fixée au montant par formation sur les bords de cette contre-plaque
de bourrelets qui sont enveloppés par des bourrelets longitudinaux de ces montants
ou enveloppent ces bourrelets longitudinaux, les bourrelets extérieurs étant sertis
sur les bourrelets intérieurs.
[0005] Mais les différentes contre-plaques doivent être enfiléespar l'une des extrémités
du montant, ce qui est long et coûteux. Dans le cas où les montants sont en aluminium
traité, ils risquent de se fendiller lors du sertissage des bourrelets, ce qui provoque
des amorces de rupture dangereuses. De plus, et surtout, les contre-plaques sont mal
immobilisées longitudinalement. Pour empêcher le glissement des contre-plaques, il
est prévu dans le brevet 1 501 748 de-pratiquer sur les bourrelets enveloppants des
bossages qui viennent déformer les bourrelets enveloppés; mais ces bossages sont peu
efficaces et peuvent entraîner un fendillement des montants.
[0006] La présente invention a pour objet une échelle dont les montants sont à profil ouvert
et renforcés par des contre-plaques au droit de chacune des extrémités de certains
des barreaux au moins, et dans laquelle les contre-plaques sont immobilisées de manière
pratiquement parfaite.
[0007] Cette échelle est caractérisée en ce que chacune des parois longitudinales du profilé
comporte, à proximité de son bord libre, un retour qui est en retrait par rapport
à ce bord libre de façon à former une nervure, en ce que la contre-plaque repose sur
ces retours, en étant maintenue latéralement par les nervures, et est munie de dents
ou pattes engagées dans des ouvertures pratiquées dans lesdits retours, et en ce que,
de manière connue en soi, le barreau comporte, au voisinage de son extrémité, un épaulement
qui se trouve au contact de l'un des éléments constitués par l'âme du profilé et la
contreplaque, son bord d'extrémité étant serti à l'extérieur de l'autre élément, de
sorte que la contre-plaque est bloquée sur les retours des montants et empêchée de
se déplacer par rapport à ces montants.
[0008] Dans ces conditions, la contre-plaque est fixée de manière absolument sure sur le
montant. En effet, elle est empêchée de se déplacer transversalement par les nervures
et longitudinalement par les pattes; l'épaulement du barreau la maintient sur les
nervures. Par ailleurs, ces nervures l'empêchent de pivoter et ses dents ou pattes,
engagées dans les retours des montants, empêchent les parois latérales de ces derniers
de se déformer et de s'écarter l'une de l'autre, ce qui permettrait un déplacement
de la contre-plaque par rapport au montant: le montant constitue ainsi un caisson
indéformable.
[0009] La contre-plaque peut être disposée à l'intérieur du montant, le barreau traversant
d'abord la contre-plaque, puis l'âme du montant. Mais la disposition inverse est possible,
c'est-à-dire que la contre-plaque peut être disposée à l'extérieur du montant, le
barreau traversant d'abord l'àme du montant, puis la contre-plaque.
[0010] Les dents ou pattes de la contre-plaque peuvent être simplement enfilées dans les
ouvertures des retours du montant; elles peuvent également être recourbées sous ces
retours, après mise en place de la contre-plaque.
[0011] Les dents ou pattes ont avantageusement même largeur que les ouvertures pratiquées
dans les retours, de façon à empêcher le déplacement de la contre-plaque non seulement
vers le bas, mais également vers le haut. En variante, les dents ou pattes sont trapézoïdales,
en ayant une largeur maximale sensiblement égale à la largeur des ouvertures des retours
de manière à se coincer dans les ouvertures du montant; cette forme facilite, en outre,
l'engagement des pattes dans ces ouvertures.
[0012] Les bords transversaux de la contre-plaque peuvent comporter un repli sensiblement
perpendiculaire à cette contre-plaque. Grâce à cette disposition, la contre-plaque
ne peut se cintrer lors de la fixation du barreau au montant; l'échelle se tient mieux.
[0013] La contre-plaque peut comporter des nervures de raidissement disposées sensiblement
en diagonale.
[0014] En général, l'échelle métallique est en aluminium. Or, l'aluminium résiste mal à
un matage du métal. Par suite de ce phénomène l'ouverture prévue dans la contre-plaque,
ou le montant, pour le passage du barreau peut s'ovaliser; un jeu se forme alors entre
le barreau et la contre-plaque ou le montant, ce qui nuit à la résistance de l'échelle.
[0015] Pour remédier à cet inconvénient, cette ouverture peut être constituée par un crevé.
Le contact entre le barreau et la contre-plaque, ou le montant se produit ainsi sur
une certaine surface, ce qui évite tout matage. En outre, le crevé raidit la plaque
et facilite la mise en place du barreau. Ce crevé peut être tourné vers l'intérieur
de l'échelle ou vers l'extérieur.
[0016] L'épaulement peut être constitué par un rétreint formé à l'extrémité du barreau,
sur une longueur un peu supérieure à la distance séparant la contre-plaque de l'àme
du montant. Ce rétreint est utile, même si les pattes sont repliées sous la contre-plaque
et maintiennent celle-ci. En effet, les barreaux sont obtenus par filage et leur section
n'a pas de tolérance précise. Le rétreint constitue en fait, un véritable calibrage.
Comme le trou ou le crevé prévu dans la contre-plaque ou le montant est également
calibré, la précision d'assemblage est parfaite. D'autre part, en formant le rétreint
simultanément sur les deux extrémités du barreau, on obtient un barreau dont les deux
extrémités sont parfaitement parallèles, ce qui est très difficile à obtenir avec
un profilé usuel obtenu par filage, du fait du léger vrillage de ce profilé, au moment
de sa fabrication.
[0017] Le rétreint est avantageusement tronconique; bien entendu, la section du rétreint
tronconique n'est pas nécessairement circulaire, mais elle correspond à celle du barreau,
cette dernière étant par exemple triangulaire à angles arrondis. En effet, il est
alors facile d'engager l'extrémité du barreau dans le trou qui est pratiqué dans le
montant, ou dans la contre- plaque, et qui a des dimensions supérieures à celles de
cette extrémité. La conicité du rétreint rattrape le jeu existant entre le trou et
la paroi du barreau de sorte que la périphérie du barreau vient en définitive en butée
contre le bord du trou, ce qui permet d'obtenir un bon sertissage de l'extrémité du
barreau.
[0018] Pour qu'une échelle résiste au vrillage, il faut, soit que les barreaux ne puissent
pivoter par rapport aux montants, soit que les montants ne puissent se tordre entre
deux barreaux. Une échelle à montants tubulaires ne peut vriller car les montants
ne peuvent se tordre, même si une légère rotation des barreaux par rapport aux montants
est possible. Par contre, si les montants de l'échelle sont à profil ouvert, comme
c'est le cas de l'échelle selon l'invention, il est absolument nécessaire que les
barreaux ne puissent pivoter par rapport aux montants pour que l'échelle résiste au
vrillage.
[0019] LorsQUe les contre-plaques sont disposées à l'intérieur des montants, les barreaux
sont reliés à ces montants par l'intermédiaire des contre-plaques; il faut donc, pour
que la condition ci-dessus soit remplie, que les contre-plaques ne présentent aucun
jeu par rapport aux barreaux, ce qui est réalisé selon l'invention, et que les barreaux
ne puissent absolument pas pivoter par rapport aux contreplaques. Lorsque les contre-plaques
sont disposées à l'extérieur des montants, il faut que les barreaux ne puissent pas
pivoter par rapport à ces montants.
[0020] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention qui évite ce pivotement,
chacune des extrémités du barreau présente un rétreint tronconique et l'ouverture
ménagée dans la contre-plaaue, ou le montant, pour le passage du barreau présente
un crevé tronconique, l'angle de conicité du crevé étant égal à celui du rétreint.
On obtient ainsi un contact intime du barreau et de la contre-plaque, ou du montant,
sur une surface relativement importante, qui empêche tout pivotement de ces deux éléments
par rapport à l'autre. Le crevé étant en forme d'entonnoir et ayant une section notablement
supérieure à celle du barreau, la mise en place de ce barreau est très facile. En
outre, le trou ménagé dans le montant, ou la contre-plaque a une section notablement
plus faible que celle du barreau, de sorte que ce trou ne produit pratiquement aucun
affaiblissement.
[0021] L'effet de la caractéristique ci-dessus est encore amélioré dans le cas où la contre-plaque
est intérieure au montant, si cette contre-plaque est nervurée, comme indiqué précédemment.
En effet, elle ne peut alors pas se déformer et le barreau est rendu totalement solidaire
du montant, cela au niveau des ailes du montant et non pas simplement de l'âme de
celui-ci.
[0022] Le sertissage de l'extrémité d'un barreau sur l'àme du montant ou sur la contre-plaque
est, de préférence, réalisé par une machine à rivetage angulaire qui forme un bourrelet-entretoise
sur cette extrémité.
[0023] Il peut être prévu dans la partie médiane de l'échelle, une même contre-plaque s'étendant
sur deux barreaux ou davantage, par exemple, sur un quart ou un tiers de la longueur
totale de l'échelle. Cela renforce l'échelle dans la partie qui travaille le plus;
à résistance égale, le poids de l'échelle est diminué.
[0024] L'expérience montre que le sertissage de l'extrémité rétreinte du barreau se fait
correctement dans les angles, mais moins bien dans les parties planes qui relient
ces angles, en particulier lorsque ce sertissage est réalisé à l'aide d'une machine
à rivetage angulaire. or, pour que l'échelle résiste bien aux divers efforts auxquels
elle est soumise, il faut que les barreaux soient parfaitement immobilisés par rapport
aux montants, ce qui est favorisé par la réalisation d'un sertissage qui est correctement
effectué sur toute la périphérie du barreau.
[0025] A cet effet, une caractéristique complémentaire de la présente invention consiste
en ce que chaque extrémité rétreinte du barreau présente une dépression longitudinale
dans chacune de ses parties correspondant à une partie sensiblement plane du barreau.
Le profil de cette extrémité rétreinte ne présente ainsi pratiquement aucune partie
rectiligne, ce qui permet un bon sertissage.
[0026] Un inconvénient d'une échelle métallique usuelle par rapport aux échelles traditionnelles
en bois, est que la partie centrale de l'échelle oscille latéralement, ce qui est
désagréable pour l'utilisateur. Pour mesurer la résistance "en latéral" d'une échelle,
on place l'échelle verticalement de façon que l'un de ses montants soit horizontal
sur deux appuis fixes, on exerce un effort vertical au milieu de l'autre montant,
et on mesure la flèche de ce montant.
[0027] Si on procède à un essai destructif de l'échelle, c'est-à-dire si on exerce sur le
second montant un effort tel que l'échelle soit détruite, on constate que ce sont
les extrémités des montants, au droit des barreaux, qui sont endommagée les premières.
Les barreaux d'extrémité enfoncent littéralement les montants et tendent à ressortir
à l'extérieur de ceux-ci. Si le barreau comporte du côté intérieur du montant, un
bourrelet ou une partie en saillie, ce bourrelet ou cette partie en saillie déchire
la face intérieure du montant ou la contre-plaque et le rivetage ou sertissage du
barreau sur ce montant est détruit.
[0028] Selon une caractéristique complémentaire de la présente invention, une bague-entretoise
dont l'épaisseur est sensiblement égale à la distance séparant la contre-plaque et
la partie centrale ou âme du montant, est disposée entre cette contre- plaque et cette
partie centrale et enfilée sur l'extrémité du barreau.
[0029] Cette entretoise empêche la contre-plaque de se déformer lorsque le barreau est soumis
à un effort de flexion dans le plan du montant. De plus, l'épaulement prévu du côté
intérieur du montant ne peut enfoncer la contre-plaque. Si on procède à un essai destructif
de l'échelle "en latéral", on constate qu'elle résiste à un effort qui est quatre
ou cinq fois supérieur à celui entrainant la destruction d'une échelle dont les barreaux
ne sont pas munis d'entretoises. Lors de l'utilisation normale de l'échelle, elle
ne se déforme pratiquement pas latéralement.
[0030] Le trou de passage de l'entretoise a, de préférence, la forme et les dimensions du
profil extérieur du barreau de façon que celui-ci soit étroitement enserré.
[0031] La hauteur de l'entretoise est avantageusement sensiblement égale à celle de la contre-plaque,
auquel cas cette entretoise diminue les efforts qui s'exercent sur les dents ou pattes
de la contre-plaque lorsque l'échelle est soumise à un effort latéral ou de torsion.
Cette entretoise peut être pleine ou évidée de part et d'autre du trou de passage
du barreau. Ses faces supérieure et inférieure ont de préférence une largeur sensiblement
égale à l'écart entre les montants de l'échelle.
[0032] Lorsque l'entretoise est évidée et délimitée par deux faces supérieure et inférieure
relativement minces, chacune de ces faces comporte avantageusement une ou plusieurs
nervures en retrait s'étendant dans la direction de l'épaisseur de l'entretoise. Cette
nervure raidit le bord de l'entretoise en évitant son flambage et permet une immobilisation
de l'entretoise par rapport à la contre-plaque par déformation locale de cette contre-plaque
dans la nervure.
[0033] L'entretoise peut être en métal ou bien en matière plastique moulée. Dans ce dernier
cas, elle comporte avantageusement, sur la face tournée vers la contre-plaque, deux
bourrelets qui sont écartés l'un de l'autre d'une distance sensiblement égale à celle
de l'âme de ladite contre-plaque. Ces bourrelets constituent un logement dans lequel
la contre-plaque est encastrée. Les bords de la contre-plaque dont les angles sont
toujours plus ou moins vifs, en particulier lorsque cette contre-plaque est découpée
ou sciée dans un profilé, ne peuvent alors blesser les doigts de l'utilisateur lorsqu'il
monte ou descend en tenant les montants de l'échelle; de plus, ils immobilisent l'entretoise
par rapport à la contre-plaque lorsque celle-ci est fixée aux montants.
[0034] On a décrit ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, divers modes de réalisation
de l'échelle selon l'invention, avec référence aux dessins annexés dans lesquels s
[0035]
La Figure 1 est une vue en élévation de l'échelle;
La Figure 2 en est une coupe suivant II-II de la Fig.l, à plus grande échelle;
La Figure 3 en est une coupe suivant III-III de la figure 2;
La Figure 4 est une vue en perspective d'un détail d'une contre-plaque;
La Figure 5 est une vue semblable à la Figure 3 d'une variante
La Figure 6 est une vue en élévation d'un mode de réalisation particulier de la contre-plaque,
avant pliage de ses pattes;
La Figure 7 est une vue semblable à la Figure 6 d'un autre mode de réalisation de
la contre-plaque;
La Figure 8 est une vue en coupe suivant VIII-VIII de la figure 7 après pliage des
pattes;
La Figure 9 montre un détail d'un autre mode de réalisation;
La Figure 10 montre un détail d'un autre mode de réalisation;
La Figure 11 est une vue en élévation de la partie centrale d'une échelle dans laquelle
une même contre-plaque s'étend sur deux ou plusieurs barreaux;
La Figure 12 est une vue semblable à la figure 11 d'une échelle dans laquelle un cache
est disposé entre deux contre-plaques;
La Figure 13 en est une coupe suivant XIII-XIII de la figure 12
La Figure 14 est une vue semblable à la Figure 12 d'une échelle dans laquelle le cache
s'étend sur plusieurs barreaux;
La Figure 15 est une vue semblable à la Figure 10, avant sertissage du barreau.
La Figure 16 est une vue en coupe de l'échelle dans un autre mode de réalisation;
La Figure 17 en est une coupe transversale suivant XVII-XVII de la figure 161
La Figure 18 est une vue en élévation avec arrachement et montre un autre mode de
réalisation de l'entretoise et la contre-plaque qui la recouvre;
La Figure 19 en est une vue latérale.
[0036] Telle qu'elle est représentée aux Figures 1 à 4, l'échelle selon l'invention comporte
des montants 1 et des barreaux tubulaires 2.
[0037] Chacun des montants 1 est constitué par un profilé de section sensiblement en U ou
I. La partie centrale ou âme la de ce profilé est munie d'ouvertures 3 pour le passage
des barreaux 2 et chacune de ses parois latérales lb est pourvue d'un retour 1c parallèle
à la partie la: ce retour est en retrait par rapport au bord de la paroi lb, ce qui
forme une nervure ld au-dessus de ce retour.
[0038] Au droit de chaque barreau 2, chacun des montants 1 est fermé par une contre-plaque
4 qui repose sur les retours lc, en s'étendant d'une nervure 1d à l'autre, et est
munie d'une ouverture 5 pour le passage du barreau. Des pattes ou languettes 6 sont
découpées dans les bords latéraux de la contre-plaque 4, aux extrémités de ces bords,
et sont repliées de manière à être perpendiculaires à la contre-plaque ou légèrement
en V; elles sont engagées dans des ouvertures 7, de même longueur, des retours 1c.
[0039] A chacune de ses extrémités, le barreau 2 est rétreint, comme indiqué en 2a, sur
une longueur légèrement supérieure à l'écart entre la contre-plaque 4 et la partie
centrale la du montant 1. La forme et les dimensions des ouvertures 3 et 5 correspondent
à celles de l'extrémité rétreinte, de telle sorte que la portion du barreau située
au-delà de cette extrémité ne peut traverser la contre-plaque 4 et vient buter contre
celle-ci. Une fois la contre-plaque 4 mise en place dans les montants, par engagement
des pattes ou languettes 6 dans les ouvertures 7, le barreau est introduit dans les
ouvertures 3 et 5 et son bord d'extrémité est serti à l'extérieur de la partie centrale
la, comme on le voit en 2b. La contre-plaque 4 est, de ce fait, bloquée sur le montant
et empêchée de se déplacer par rapport à celui-ci.
[0040] Dans l'exemple représenté, les barreaux 2 ont une section sensiblement triangulaire,
à angles arrondis, de sorte qu'ils ne peuvent pivoter dans les ouvertures 3 et 5.
La perpendiculaire aux portions planes d'appui 2
2 fait un angle de 7 à 8° avec la direction longitudinale des montants 1. La face supérieure
du barreau est munie de nervures longitudinales 2e empêchant le pied de l'utilisateur
de glisser.
[0041] Dans la variante de la Figure 5, les pattes 6 sont rabattues sous les retours le.
Par ailleurs, l'extrémité du tube 2 n'est pas rétreinte; mais ce tube comporte un
bourrelet 2c en appui sur la face extérieure de la contre-plaque 4. Ce bourrelet pourrait
être prévu dans le mode de réalisation de la Figure 3, dans lequel les pattes ne sont
pas rabattues.
[0042] A la Figure 6, la contre-plaque 4a, avec son ouverture 5 est représentée à plat avant
pliage des pattes 6. Celles-ci qui sont découpées dans la plaque et repliées ensuite
suivant X-X et Y-Y sont de forme trapézoïdales.
[0043] Aux Figures 7 et 8, la contre-plaque 4b a une forme analogue à celle de la contre-plaque
4a, mais elle est munie de nervures diagonales 8. En outre, chacun des bords transversaux
de la contre-plaque comporte un repli 9 sensiblement perpendiculaire à cette contre-plaque.
[0044] A la Figure 9, la contre-plaque 4c comporte également des nervures diagonales 8.
A chacune de ses extrémités, le barreau 2 est terminé par un rétreint tronconique
2a et cette extrémité est emmanchée dans l'ouverture 5a de la contre-plaque 4c, qui
est constituée par un crevé tronconique, l'angle d'inclinaison de la paroi de ce crevé
étant égal à l'angle de conicité du rétreint 2a avec des tolérances très serrées et
même négatives, de façon à assurer un contact intime entre le barreau et la contre-plaque.
[0045] Dans le mode de réalisation de la Figure 10, la contre-plaque 4 est disposée à l'extérieur
du montant 1. L'extrémité rétreinte 2a du barreau 2 traverse un crevé tronconique
3a de l'âme la du montant 1, qui est tourné vers l'extérieur et dont l'angle de conicité
est égal à celui de cette extrémité 2a. Cette dernière est sertie dans l'ouverture
5 de la contre-plaque 4, comme indiqué en 2c.
[0046] En utilisant une machine à rivetage angulaire, il est possible de former sur l'extrémité
2a du barreau un léger redan qui améliore la tenue du sertissage. Il est même possible
de réaliser un bourrelet entretoise 10 s'étendant entre la contre- plaque 4 et le
crevé 3a, ou l'âme 1, s'il n'y a pas de crevé. Cette disposition contribue à soulager
les efforts supportés par l'âme 1, ou la contre-plaque si celle-ci est disposée à
l'intérieur de l'échelle, dans le cas où des forces anormalement élevées s'exercent
sur l'échelle.
[0047] Dans le mode de réalisation de la Figure 11, une même contre- plaque 11, avec ses
pattes 6, s'étend sur deux ou plusieurs barreaux 2, dans la partie centrale de l'échelle.
[0048] Dans le mode de réalisation des Figures 12 et 13, on a prévu des contre-plaques 4b
qui sont du type représenté à la Figure 7 et disposées à l'intérieur de l'échelle.
Un cache 12 s'étend entre les deux contre-plaques, sensiblement dans leur plan, et
est maintenu dans le montant 1 par des dents 12& qui sont encliquetées derrière les
retours lc du montant. La longueur de ce cache est égale à l'écart entre les deux
contre- plaques de sorte qu'il ne peut glisser longitudinalement par rapport au montant.
[0049] Le cache 12 peut s'étendre entre deux contre-plaques entre lesquelles se trouvent
des barreaux auxquels ne correspondent pas de contre-plaque, comme le montre la Figure
14. Dans ce cas, le cache doit être muni d'ouvertures 13 pour le passage de ces barreaux.
[0050] Dans le mode de réalisation de la Figure 15, l'ouverture de la contre-plaque 4 est
constituée par un crevé 5a qui est dirigé vers l'inérieur de l'échelle, et est en
forme d'entonnoir, ce qui facilite l'introduction du barreau dans la contre-plaque.
L'extrémité du barreau comporte un rétreint tronconique 2a. Le crevé a des dimensions
notablement plus grandes que celles de l'extrémité du barreau, ce qui facilite l'introduction
de ce barreau. Mais le rétreint tronconique rattrape le jeu existant et la périphérie
du crevé se trouve en contact de la paroi du barreau, lors du sertissage.
[0051] A la Figure 16, on retrouve un montant 1 qui est constitué par un profilé en U ou
en I, dont la partie centrale la est munie d'ouvertures 3 pour le passage des barreaux
2 et dont chacune des parois latérales lb est pourvue d'un retour 1c parallèle à la
partie 1a, ce retour étant en retrait de façon à former au-dessus de lui une nervure
1d. Chacun des barreaux 2 a une section triangulaire à angles arrondis et son extrémité
2a est rétreinte sur une longueur légèrement supérieure à l'écart entre la contre-plaque
4 et la partie centrale du montant 1; son bord d'extrémité est serti à l'extérieur
de la partie centrale 1a, comme on le voit en 2b.
[0052] La contre-plaque 4, qui est intérieure au profilé, repose sur les retours lc en s'étendant
d'une nervure 1d à l'autre, et est munie d'une ouverture 5 pour la passage du barreau
2. Cette contre-plaque est constituée par un profilé qui présente sur l'une de ses
faces longitudinales deux nervures en saillie. Ces nervures ont été découpées de façon
à former des dents 16. Ces dents 16 sont engagées dans des ouvertures 7 qui sont ménagées
dans les retours 1c; après mise en place de la contre- plaque, ces dents sont rabattues
vers l'intérieur ou vers l'extérieur.
[0053] Chaque extrémité rétreinte 2a du barreau 2, au lieu d'avoir une forme qui soit homothétique
de ce barreau, présente une dépression 2d dans chacune de ses parties correspondant
à une partie sensiblement plane du barreau 2. Son profil ne présente ainsi pratiquement
aucune partie rectiligne, ce qui permet de réaliser un sertissage 2b qui est efficace
sur toute sa longueur. L'ouverture 3 a, bien entendu une forme correspondante.
[0054] Entre la partie centrale du montant 1 et la contre-plaque 4 est interposée une entretoise
17 qui peut être en métal ou en matière plastique et dont l'épaisseur est égale à
la distance séparant cette partie centrale et cette contre-plaque. Cette entretoise
comporte en son centre un trou 18 dont la forme et les dimensions sont celles du profil
extérieur de la portion rétreinte du barreau 2 de façon que cette extrémité soit étroitement
enserrée.
[0055] Dans le mode de réalisation des Figures 16 et 17, l'entretoise 17 est métallique
et découpée ou sciée à la longueur voulue. Elle s'étend sur une hauteur sensiblement
égale à celle de la contre-plaque 4, comme on le voit à la Figure 16. Elle est évidée
en dessus et en dessous du trou 18 ses faces supérieure 17a et inférieure 17b sont
relativement minces et ont une largeur sensiblement égale à l'écart entre les retours
1c des montants 1. Chacune de ces faces présente en son milieu une nervure en retrait
19. Cette nervure raidit la face 17a ou 17b et évite son flambage. Elle facilite en
outre le Montage de l'échelle; en effet, lors de ce montage, on pose d'abord les contre-plaques
4 et les entretoises 17 sur les montants 1; en refoulant le métal de la contre-plaque
dans la nervure 19, comme indiqué en 20, on immobilise l'entretoise sous la contre-
plaque; les pattes 16 sont ensuite rabattues. Il est alors possible d'enfiler les
barreaux 2 dans les montants ainsi préparés et l'on peut procéder au rivetage 2b.
[0056] Dans le mode de réalisation des Figures 18 et 19, l'entretoise 21 est en matière
plastique moulée. Elle a une forme qui est semblable dans ses grandes lignes à celle
de l'entretoise 17, mais ses faces supérieure 21a et inférieure 21b sont reliées à
la partie centrale 21c, sensiblement en leur milieu, par des renforts 21d et 21e qui
évitent à ces faces de s'onduler ou de se voiler lorsqu'un effort d'écrasement est
appliqué sur l'entretoise. Par ailleurs, les faces 21a et 21b présentent sur leur
bord tourné vers la contre-plaque 4 un bourrelet 21f ou 21g, dont l'épaisseur est
sensiblement égale à celle de l'âme de cette contre-plaque. Les deux bourrelets délimitent
un logement dans lequel la contre-plaque est encastrée, de sorte que ses bords ne
risquent pas de blesser les doigts de l'utilisateur.
[0057] Il va de soi que la présente invention ne doit pas être considérée comme limitée
aux modes de réalisation décrits et représenté, mais en couvre, au contraire, toutes
les variantes.
1. échelle métallique dont chacun des montants est constitué par un profilé (1) en
U ou en I renforcé au droit de chacune des extrémités de certains des barreaux au
moins, par une contre-plaque (4) qui renforce le montant, caractérisée en ce que chacune
des parois longitudinales (1b) du profilé (1) comporte, à proximité de son bord libre,
un retour (lc) qui est en retrait par rapport à ce bord libre de façon à former une
nervure (1d), en ce que la contre-plaque (4) repose sur ces retours (1c), en étant
maintenue latéralement par les nervures (1d), et est munie de dents ou pattes (6)
engagées dans des ouvertures (7) pratiquées dans lesdits retours (1c), et en ce que,
de manière connue en soi, le barreau 2 comporte, au voisinage de son extrémité, un
épaulement qui se trouve au contact de l'un des éléments constitués par l'âme (1a)
du profilé et la contre-plaque (4), son bord d'extrémité étant serti à l'extérieur
de l'autre élément, de sorte que la contre-plaque est bloquée sur les retours (1c)
des montants et empêchée de se déplacer par rapport à ces montants.
2. Echelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que la contre-plaque (4) est
disposée à l'intérieur du montant, le barreau (2) traversant d'abord la contre-plaque
(4), puis l'âme (1a) du montant.
3. Echelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que la contre-plaque (4) est
disposée à l'extérieur du montant, le barreau (2) traversant d'abord l'âme (1a) du
montant puis la contre-plaque(4).
4. Echelle selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les dents
ou pattes (6) ont même largeur que les ouvertures (7) pratiquées dans les retours
(le).
5. Echelle selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les dents
ou pattes (6) sont trapézoïdales, en ayant une largeur maximale sensiblement égale
à la largeur des ouvertures (7) des retours (le) de manière à se coincer dans ces
ouvertures.
6. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que les bords transversaux de la contre-plaque(4b) comportent un repli (9) sensiblement
perpendiculaire à cette contre-plaque.
7. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que la contre-plaque (4b) comporte des nervures de raidissement (8) disposées sensiblement
en diagonale.
8. Echelle selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'ouverture (5a) prévue
dans la contre-plaque (4c) est constituée par un crevé tourné vers l'intérieur de
l'échelle ou vers l'extérieur de celle-ci.
9. Echelle selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'ouverture (3a) prévue
dans le montant 1 est constitué par un crevé tourné vers l'intérieur de l'échelle
ou vers l'extérieur de celle-ci.
10. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que l'épaulement est constitué par un rétreint (2a) formé à l'extrémité du barreau(2),
sur une longueur un peu supérieure à la distance séparant la contre-plaque (4) de
l'8me (la) du montant 1.
11. Echelle selon la revendication 10, caractérisée en ce que le rétreint (2a) est
tronconique.
12. Echelle selon la revendication 8 ou 9 et la revendication 10, caractérisée en
ce que le rétreint (2a) et le crevé (3a) ou (5a) sont tronconiques, l'angle de conicité
du rétreint étant égal à celui du crevé.
13. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que le sertissage de l'extrémité d'un barreau sur l'âme d'un montant ou sur la
contre- plaque est réalisé par une machine à rivetage angulaire qui forme un bourrelet-entretoise
sur cette extrémité.
14. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que les extrémités des pattes (6) de la contre-plaque (4a ou 4b) sont trapézoïdales.
15. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que, dans la partie médiane de l'échelle, une même contre-plaque (11) s'étend sur
deux barreaux ou davantage, par exemple sur un quart ou un tiers de la longueur totale
de l'échelle.
16. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par
un cache (12) qui s'étend entre deux contre-plaques (4b) successives et est encliqueté
dans le montant, la longueur de ce cache (12) étant égale à l'écart entre les deux
contre-plaques (4b).
17. Echelle selon l'une des revendications 10 à 12, dans laquelle chaque extrémité
du barreau est rétreinte, caractérisée en ce que cette extrémité rétreinte (2a) présente
une dépression longitudinale (2d) dans chacune de ses parties correspondant à une
partie sensiblement plane du barreau.
18. Echelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce qu'une bague entretoise (17ou 21), dont l'épaisseur est sensiblement égale à la
distance séparant la contre-plaque (4) et la partie centrale ou âme du montant (1),est
disposée entre cette contre-plaque et cette partie centrale et enfilée sur l'extrémité
(2a) du barreau.
19. Echelle selon la revendication 18, caractérisée en ce que le trou de passage (18)
de l'entretoise (17) a la forme et les dimensions du profil extérieur du barreau 2a
de façon que celui-ci soit étroitement enserré.
20. Echelle selon la revendication le ou 19, caractérisée en ce que la hauteur de
l'entretoise(17 ou 21)est sensiblement égale à celle de la contre-plaque (4)
21. Echelle selon l'une quelconque des revendications 18 à 20, caractérisée en ce
que les faces supérieure (17a) et inférieure (17b) de l'entretoise (17) ont une largeur
sensiblement égale à l'écart entre les montants de l'échelle.
22. Echelle selon l'une quelconque des revendications 18 à 21, caractérisée en ce
que l'entretoise (17 ou 21) est évidée de part et d'autre du trou de passage du barreau.
23. Echelle selon la revendication 22, caractérisée en ce que l'entretoise (17 ou
21) est délimitée par deux faces supérieure(17a) et inférieure (17b) relativement
minces et en ce que checune de ces faces comporte une ou plusieurs nervures en retrait
(19) s'étendant dans la direction de l'épaisseur de l'entretoise.
24. Echelle selon l'une des revendications 20 à 22, dans laquelle l'entretoise (21)
est en matière plastique moulée, caractérisée en ce que cette entretoise comporte,
sur sa face tournée vers la contre-plaque (4), deux bourrelets (21f et 21g) qui sont
écartés l'un de l'autre d'une distance sensiblement égale à la hauteur de cette contre-plaque
(4) et dont l'épaisseur est sensiblement égale à celle de l'âme de ladite contre-plaque.