(19)
(11) EP 0 003 921 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.09.1979  Bulletin  1979/18

(21) Numéro de dépôt: 79400057.0

(22) Date de dépôt:  29.01.1979
(51) Int. Cl.2D04B 21/14, D21H 5/00, B32B 29/02
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE GB IT NL SE

(30) Priorité: 24.02.1978 FR 7806257

(71) Demandeur: Dalle & Cie, Société Anonyme
F-59117 Wervicq (FR)

(72) Inventeur:
  • Dalle, Joel Xavier
    F-59910 Bondues (FR)

(74) Mandataire: Ecrepont, Robert Pierre 
12 Place Simon Vollant
59800 Lille
59800 Lille (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé de fabrication d'un revêtement mural


    (57) L'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un revêtement mural et au revêtement ainsi obtenu.
    II est caractérisé en ce que sur ses lisières, 17, 18, la trame (4 a, 7 a) de l'élément textile (3) est maintenue par des piqûres de chaines (8,14) et n'est pas coupée.
    Application à l'industrie textile et notamment des revêtements muraux de nature textile.




    Description


    [0001] L'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un complexe réalisant un revêtement mural. Elle se rapporte également au revêtement mural ainsi réalisé et plus particulièrement à un tel revêtement composé d'un élément, d'une nappe, de nature textile associé à une feuille support indéformable dimensionnellement, tel un papier en vue d'assurer la stabilité dimensionnelle de la nappe et pour faciliter son collage sur une paroi sans laisser apparaitre de tache de colle. Pour l'obtention d'un tel complexe, il est connu de réaliser tout d'abord l'élément textile.

    [0002] Pour ce faire, soit on associe des fibres à un voile support, soit plus fréquemment on dépose transversalement au sens d' avance du travail, c'est-à-dire en trame, des fils ou des mèches maintenus sensiblement parallèles et côte à côte par des piqures longitudinales, parallèles au sens d'avance de l' ouvrage, c'est-à-dire en chaîne et ce plus spécialement mais non exclusivement au moyen d'une machine à crocheter.

    [0003] Cet élément textile est ensuite, dans une seconde phase, disposé sur son support indéformable dimensionnellement, généralement en papier, sur lequel il est collé par exemple par chauffage d'un film en matière plastique thermofusible. Le complexe ainsi obtenu est alors refendu longitudinalement à la largeur voulue pour former des bandes à lisières parfaitement parallèles.

    [0004] Cette mise à la mesure ne peut être opérée plus tôt car l'élément textile pris isolément n'est pas stable dimensionnellement, même s'il comporte un voile du fait de son obtention selon le premier procédé évoqué.

    [0005] Il est donc fabriqué en largeur excessive puis retaillé seulement après fixation sur son support.

    [0006] Un tel procédé de fabrication présente de nombreux inconvénients. Notamment, en plus de la machine de fabrication de l'élément textile et de collage sur le support, il nécessite une machine de dépôt de cet élément sur le fort support et un dispositif de découpe à largeur voulue, avec les manutentions supplémentaires que cela impose ; le prix de revient se trouve donc être très élevé.

    [0007] Par ailleurs, lors de la disposition de l'élément textile encore déformable sur son futur support, ledit élément se distend plus ou moins par endroit et il en résulte des défauts de parallélisme des fils ou mèches de trame faisant ressortir les joints après collage de plusieurs bandes.

    [0008] De même, du fait de la coupe à largeur, surtout lorsque la trame est formée de grosses mêches même torsadées, le collage ne suffit pas pour maintenir les extrémités des mêches qui se hérissent et accusent également les joints entre les bandes.

    [0009] Un résultat que l'invention vise à obtenir est un procédé de fabrication qui ne fait appel à aucune autre machine et/ou manutention que celle utilisée lors de la fabrication de l'élément textile et celle assurant son collage sur le fort support, afin de réduire le prix de revient du complexe ainsi obtenu.

    [0010] Un autre résultat de l'invention est un tel procédé ne nécessitant pas le retaillage de l'élément textile tout en obtenant une bande offrant des lisières parfaitement parallèles. Est également un résultat de l'invention, un tel procédé grâce auquel l'élément textile ne peut être déformé et les fils de trame ne peuvent être déplacés même avant collage sur le fort support.

    [0011] De plus, est un résultat de l'invention, un tel procédé grâce auquellés extrémités des trames sont parfaitement maintenues sur le support même en cas de fortes mêches et sens que celles-ci puissent se hérisser.

    [0012] Pour cela, l'invention a pour objet un procéaé du type préeité, caractérisé en ce que, à l'aide d'une machine permettant le dépôt de trames en zig zag et sa fixaticm par des plqûres de chaîne, telle une machine à crocheter, cm fabrique l'élément textile en au moins un lè à la fois, mais chacun exclusivement de la largeur du revêtement fini, en prévoyant des piqûres de chaîne au long de chaque lisière, et en ee que le support indéformable avec son produit adhésif est, en bande de largeur supérieure à celle de l'élément textile, foumi à la machine fabriquant cet élément textile pour être fixé à celui-ci directement par les piqûres de chaîne fixant la trame et interdisant donc dès la pose de la trame toute déformation du complexe qui, en sortie de machine ne nécessite alors glus qu'un arrachage du support excédentaire, ce qui est facilité par les perforations des piqûres de chaine des lisières, et qu'un pessage dans une source de chaleur en vue de son thermocollage.

    [0013] L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite, à titre d'exemple non limitatif, en regard du dessin ci-annexé qui représente schématiquement:

    - Figure 1 : le complexe vu en coupe ;

    - Figure 2 : une variante de réalisation e ce complexe ;

    - Figure 3 : le complexe vu de face.



    [0014] Le complexe réalisant le revêtement mural selon l'invention comprend, de manière connue, un support 1 indéiorieable en dimensions, tel un papier, sur lequel est placé un produit adhésif 2, tel une feuille de matière plastique thermofusible, et enfin une nappe 3 constituant l'élément textile de ce revêtement.

    [0015] Cet élément textile est fabriqué à l'aide d'un équipement, tel une machine à crocheter, permettant le dépôt d'au moins une bande 4, 5, 6, 7 de fils ou mêches formant des zig zag très serrés afin que les tronçons 4 a, 5 a, 6 a, 7 a de trame soient bien côte à côte et perpendiculaires au sens d avance de l'ouvrage, ces dépôts de trame étant fixés dans cette position par des piqûres 8,9,10,11,12,13 et 14, parallèles au sens d'avance de l'ouvrage et de ce fait avec des fils de chaîne; un tel équipement permet généralement de fabriquer à la fois plusieurs lés 15,16, d'un tel élément textile.

    [0016] Selon une caractéristique essentielle-de l'invention, d'une part, on fabrique l'élément textile en au moins un lé mais chacun exclusivement de la largeur "L" du revêtement fini en prévoyant des piqûres de chaînes 8 et 14 sur la trame juste au long de chaque lisière 17,18 et, d'autre part, on fournit à l'équipement fabriquant cet élément textile le support indéformable en bande de largeur supérieure à celle dudit élément textile et on fixe ce support à l'élément textile directement par les piqûres parallèles au sens d'avance de l'ouvrage.

    [0017] Dans un mode préféré, chaque lé est réalisé en plusieurs bandes 4,5,6,7 afin de présenter, après la pose de plusieurs lés, des joints de bandes de trame autres que ceux entre deux lés successifs afin de ne pas marquer l'emplacement de ces derniers joints.

    [0018] En sortie de l'équipement réalisant l'élément textile, lequel est donc déjà associé à son support indéformable, il suffit d' arracher les parties excédentaires du support que forment les bordures 19,20 et les éventuelles parties intermédiaires 21. Cet arrachage ne présente aucune difficulté, les perforations résultant des piqûres 8 et 14 en lisière ayant réalisé un pré- découpage juste sous cette lisière. Un outil de coupe n'est donc pas nécessaire. L'arrachage peut toutefois être mécanisé par exemple au moyen de galets d'appel et/ou d'un tambour enroulant la chuté.

    [0019] Le complexe ainsi obtenu peut alors aller directement au poste de collage par exemple à l'aide d'une calandre de chauffage du film 2 en matière thermofusible.

    [0020] La fusion du film, en plus de son action de collage, assurera également l'obturation des perforations du support résultant des piqûres ; aucun risque donc de voir apparaitre des taches par pénétration de la colle nécessaire à la pose par des lés sur une paroi.

    [0021] L'invention se rapporte également au revêtement ainsi obtenu remarquable notamment en ce que sur les lisières, la trame de l'élément textile est maintenue par des piqûres de chaîne et n'est pas coupée.

    [0022] Dans l'exposé ci-dessus, il a été énoncé que la machine à crocheter déposait les fils ou mêches en des zig zag très serrés, mais évidemment, il ne s'agit là que d'un exemple qui n'exclue nullement la possibilité de réaliser des dessins, toutes les applications normales de fils ou mêches par la machine restant possibles sans sortir pour cela du cadre de la présente invention.


    Revendications

    1. Procédé de fabrication d'un complexe réalisant un revêtement mural et composé d'un élément de nature textile, associé à un support en matière indéformable dimensionnellement, sur lequel support, l'élément textile est fixé par fusion d'un film de matière thermoplastique, intercalé entre l'élément textile et le support, selon lequel procédé, l'élément textile est fabriqué à l'aide d'un équipement, tel une machine à crocheter, permettant le dépôt d'au moins une bande de fils ou mêches selon des zig zag dont les tronçons de trame, sensiblement perpendiculaires au sens d'avance de l'ouvrage sont fixés dans cette position par des piqûres parallèles au sens d'avance de l'ouvrage, dites "de chaîne", ce procédé étant caractérisé :

    - d'une part, en ce que, conjointement à la fabrication de l' élément textile en au moins un lé et ce exactement de la largeur du revêtement fini, à l'équipement fabriquant cet élément textile, on fournit, en bande de largeur supérieure à celle dudit élément, le support et son film, de manière telle que ce support et ce film soient préfixés à l'élément textile par les piqûres de chaîne positionnant les tronçons de trame,

    - d'autre part, en ce qu'on exécute certaines desdites piqûres de chaîne sur la trame mais au long de chaque lisière pour y réaliser une prédécoupe du support et de son film en vue de faciliter l'arrachage ultérieur des parties excédentaires du support et du film,

    - et, enfin, en ce qu'on chauffe l'ensemble pour faire fondre le film et fixer définitivement l'élément textile sur le support.


     
    2. Revêtement mural, composé d'un élément de nature textile associé à un support en matière indéformable dimensionnellement, sur lequel support l'élément textile est fixé par fusion d'un film de matière thermoplastique interposé entre le support et l'élément textile, ce revêtement, obtenu à l'aide du procédé selon la revendication 1, étant caractérisé en ce que, sur ses lisières, l'élément textile a sa trame qui est maintenue par des piqûres de chaîne traversant le support et assurant également la prédécoupe des support et film, l'élément textile restant quant à lui intact.
     




    Dessins







    Rapport de recherche