[0001] La présente invention concerne les emballages réalisés à partir d'un flan préconformé
et prédécoupé, et plus particuliè
= rement des éléments d'emboîtement associés pour la fermeture de l'emballage mis en
forme à partir du flan considéré..
[0002] Dans les emballages traditionnels, du type carton ou du type à fourreau autoporteur
pour le stockage et la manipulation d'articles séparés réunis par lots, désignés plus
communément sous l'appellation anglo-saxonne "pack", et réalisés à partir d'un flan
préconformé et prédécoupé, la fermeture de l'emballage s'effectue généralement par
recouvrement au moins partiel dans un plan des zones d'extrémité opposées du flan
constituant soit le couvercle soit le fond de l'emballage avec inter-engagement d'éléments
de pattes formés sur l'une de ces zones d'extrémité avec des fentes ou ouvertures
formées dans l'autre zone d'extrémité. Pour assurer la solidarisation des zones d'extrémité
et en même temps la fermeture de l'emballage, les pattes sont généralement constituées
de parties saillantes par rapport au bord considéré de la zone d'extrémité du flan
et se raccordent à cette dernière par une partie rétrécie de façon à constituer au
moins entre le corps de la patte et le corps de la zone d'extrémité un épaulement
destiné à venir s'engager avec une arête de butée correspondante de la fente ou de
l'ouverture pratiquée dans la zone d'extrémité opposée.
[0003] Ces épaulements garantissent une solidarisation convenable, sous traction, des extrémités
opposées du flan mis en forme autour des objets à envelopper et s'opposent, dans une
certaine mesure, en fonction de leur disposition, par exemple au droit d'une arête,
et de la texture du matériau en feuille utilisé pour le flan, à une ouverture accidentelle
de l'emballage. Toutefois, avec des flans réalisés en un matériau en feuille relativement
mince, il est possible par divers moyens de dégager délicatement ces pattes de façon
à avoir accès au produit emballé et de refermer l'emballage sans laisser de traces
apparentes de l'ouverture.
[0004] Pour remédier à cet inconvénient, des agencements de flan ont été proposés dans lesquels
des éléments de pattes complémentaires, coopérant avec des secondes fentes ou ouvertures,
sont formés en regard des pattes principales de façon que, lors de la fermeture de
l'emballage, les zones d'extrémité ne puissent être déplacées relativement l'une par
rapport à l'autre pour faire jouer les pattes dans les ouvertures. Dans les emballages
réalisés à partir de flans de ce type, il demeure toutefois possible de faire jouer
relativement les zones d'extrémité l'une par rapport à l'autre pour dégager successivement
les pattes de leur ouverture respective et ouvrir ainsi l'emballage comme précédemment
mentionné, l'emballage pouvant être plus ou moins bien refermé pour masquer convenablement
les traces d'ouverture.
[0005] La recrudescence des malversations aussi bien que les exigences administratives ont
conduit à mettre au point.des emballages à mise en forme et à fermeture rapides qui
soient inviolables, c'est-à-dire qui ne puissent être ouverts sans laisser de traces
apparentes au niveau des fermetures, permettant ainsi de savoir si le contenu del'emballage
a été rendu accessible ou non. En particulier, dans le domaine de la commercialisation
des oeufs extra-frais, les règles communautaires ont imposé l'utilisation d'emballages
inviolables afin de garantir les dates de fraicheur des oeufs proposés à la vente
dans de tels emballages et éviter leur substitution, dans des emballages dûment étiquetés,
par des oeufs de fraîcheur moindre..
[0006] La présente invention a pour objet de proposer un flan pour la réalisation de tels
emballages, équipé de moyens d'emboi- tement ou de fermeture inviolables, qui soit
de faible coût de production, facile à mettre en oeuvre, et qui présente une tenue
mécanique en position fermée améliorée.
[0007] Pour ce faire, et selon une caractéristique de la présente invention, les zones d'extrémité
opposées du flan préconformé de départ comprennent des éléments d'emboîtement comportant
au moins une première patte sur une première zone d'extrémité et une ouverture sur
la seconde zone d'extrémité, la patte présentant une portion élargie dirigée dans
la direction opposée à la deuxième zone d'extrémité et reliée au corps de la première
zone d'extrémité par une portion de largeur réduite, le raccordement entre les portions
élargie et réduite de

au moins un épaulement, la portion élargie de la patte ayant sa plus grande largeur
au droit de l'épaulement, l'ouverture présentant une largeur évolutive et définissant
une arête transversale du côté dirigé vers le bord d'extrémité de la seconde zone
d'extrémité dont la largeur est inférieure à celle de la portion élargie de la patte
au droit des épaulements, l'ouverture présentant en outre des côtés latéraux divergeant
à partir de l'arête transversale jusqu'à une première ligne imaginaire située à une
première distance de l'arête dans la direction opposée au bord d'extrémité de la seconde
zone d'extrémité, puis sensiblement convergeant jusqu'à une deuxième ligne imaginaire
située à une deuxième distance de l'arête supérieure à la première distance, la largeur
de l'ouverture au droit de la première ligne imaginaire étant supérieure. à la largeur
maximale de la première patte, celle-ci présentant de façon plus spécifique des profils
latéraux évolutifs et un bord d'extrémité transversal de largeur réduite; une seconde
patte, présentant des profils latéraux évolutifs et un bord d'extrémité parallèle
à l'arête de l'ouverture, s'étendant sur une partie de la surface de l'o wer- ture
et étant raccordé au corps de la seconde zone d'extrémité au niveau de la deuxième
ligne imaginaire, la première patte étant formée par une découpe simple sans enlèvement
de matière dans une portion de la première zone d'extrémité distante du bord de l'extrémité
de celle-ci.
[0008] De façon plus spécifique, et selon une autre caractéristique de la présente invention,
la seconde patte a sa largeur maximale, dans le sens transversal, dans une zone située
entre les première et deuxième lignes imaginaires, cette largeur maximale de la seconde
patte étant supérieure à la largeur de l'extrémité de la portion élargie de la première
patte opposée à la portion réduite.
[0009] Avec un tel agencement, en amenant les zones d'extrémité du flan mis en forme et
en rabattant légèrement la première patte par rapport au plan de la première zone
d'extrémité de façon à l'engager dans l'ouverture de la seconde zone d'extrémité,
sous la deuxième patte s'étendant sur la majeure partie de l'ouverture, après mise
sous tension de l'emballage, les épaulements de la première patte viennent coopérer
non plus seulement avec l'arête transversale de l'ouverture mais également avec les
bords latéraux évolutifs de cette ouverture, la seconde patte de la seconde zone d'extrémité
recouvrant la première patte.et s'opposant, dans un premier temps, au soulèvement
de celle-ci pour dégager les épaulements, et dans un deuxième temps, lors de ce soulèvement,
coopérant à son tour avec les bords de l'évidement défini dans la première zone d'extrémité
par le rabattement de la première patte, pour réaliser un verrouillage s'opposant
en combinaison avec la première patte à un déplacement relatif entre les première
et seconde zones d'extrémité de l'emballage, toute tentative d'effraction se soldant
par un endommagement visible de la seconde patte.
[0010] D'autres' caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de
la description suivante de modes de réalisation donnés à titre illustratif mais nullement
limitatif, faite en relation avec les dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 représente de façon schématique deux zones d'extrémité opposées d'un même
flan dans une position prête à réaliser l'emboîtement des éléments d'emboîtement;
La figure 2 est une vue en coupe suivant les flèches 2-2 de la figure 1 des éléments
d'emboîtement enposition emboîtée; .
La figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 1 avec les éléments d'emboîtement
doublement emboîtés;
La figure 4 représente un emballage clos réalisé à partir d'un premier mode de réalisation
d'un flan selon la présente invention dont les zones d'extrémité sont équipées des
éléments d'emboîtement représentés sur les figures 1 à 3; et
La figure 5 est une vue en perspective d'un emballage fourreau pour des boites à oeufs
réalisé à partir d'un second mode de réalisation d'un flan selon la présente invention.
[0011] On a représenté, en vue en plan, sur la figure 1, les deux zones d'extrémité en vis-à-vis
d'un flan mis en forme dans sa configuration d'emballage et prêt à être fermé. La
première zone d'extrémité lest destinée à venir recouvrir la deuxième zone d'extrémité
2 et est formée avec une patte, généralement référencée 3, définie par une ligne de
découpe 4 à distance du bord extrême 5 de la première zone d'extrémité perpendiculaire
à la direction générale du flan 10 dont seules les deux extrémités sont représentées
sur la figure 1, le corps du flan étant supposé se refermer sous le plan de la figure
1.
[0012] La patte 3 présente un profil latéral évolutif et a sa largeur maximale À située
au droit de la jonction entre le corps 30 de la patte et une partie de raccordement
31 de largeur réduite λ
1 de façon à former, de part et d'autre de celle-ci, des épaulements transversaux 32
et 32'. La partie de raccordement de largeur réduite 31 est reliée au corps de la
première zone d'extrémité 1 par une ligne d'affaiblissement ou de pliure 33. La largeur
minimale λ
0 de la découpe 4, c'est-à-dire la largeur de l'arête 34 opposée à la partie de raccordement
de largeur réduite 31
O est sensiblement inférieure à la largeur 1 de cette partie de raccordement 31. De
cette façon λ
0≤λ
1 <λ
[0013] L'ouverture 40 formée dans la seconde zone d'extrémité 2 est définie par-une première
arête transversale 41 parallèle à la ligne formée par les épaulements 32, 32' et située
à distance du bord d'extrémité 6 delà seconde zone d'extrémité..L'ouverture 40 est
ensuite définie par des premiers bords latéraux 42, symétriques par rapport â l'axe
médian de l'arête 41 et divergeant à partir de celle-ci dans la direction opposée
au bord 6 de la zone d'extrémité jusqu'à une première ligne imaginaire 43 située à
une distance ℓ
1 de l'arête transversale 41. L'ouverture est ensuite définie par des seconds bords
latéraux 44 convergeant depuis la première ligne imaginaire 43 jusqu'à une seconde
ligne imaginaire 45 située à une distance ℓ
2 de l'arête transversale 41 supérieure à la distance ℓ
1. De façon plus spécifique, les premiers bords latéraux 42 de l'ouverture 40 sont
arrondis, avec la convexité dirigée vers l'intérieur de l'ouverture, et se raccordent
sensiblement à angle droit à l'arête transversale 41, les seconds bords latéraux 44
étant, eux, droits. Sur une partie substantielle de l'ouverture 40 s'étend un élément
de patte ou deuxième patte 50 se raccordant au corps de la seconde zone d'extrémité
2 au niveau de la seconde ligne imaginaire 45 et faisant saillie vers l'arête transversale
41 jusqu'à former un bord 51 parallèle à cette arête transversale 41 à une distance
de celle-ci inférieure à 'la distance ℓ
1. L'élément de patte 50 est défini latéralement par des premiers bords latéraux 52
divergeant depuis le bord transversal 51 jusqu'aux seconds bords latéraux 44 de l'ouverture
40,puis par des seconds bords latéraux 53 jusqu'à la seconde ligne imaginaire 45.
Les premiers bords latéraux 52 de l'élément de patte 50 sont parallèles aux premiers
bords latéraux de l'ouverture 40, c'est-à-dire concaves, et les seconds bords latéraux
53 de l'élément de patte 50 et les seconds bords latéraux 64 de l'ouverture 40 sont
séparés par une simple ligne de découpe et-donc pratiquement confondus. La distance
ℓ
2 est légèrement inférieure à la distance, prise dans la direction principale du flan,
entre l'arête 34 et la ligne de pliure de raccordement 33 de la patte 3.
[0014] On a représenté, en coupe, sur la figure 2, les éléments d'emboîtement représentés
séparément sur la figure 1 dans leur p
o- sition d'inter-engagement. Pour ce faire, à partir de la position représentée sur
la figure 1, on presse légèrement la patte 30 pour la dégager angulairement, vers
le bas, du corps de la première zone d'extrémité 1 de façon que, en amenant la zone
d'extrémité. l sur la zone d'extrémité 2 dans le sens de la flèche.7, le corps 30
de la patte 3 vienne s'engager dans l'ouverture 40 entre l'arête transversale 41 de
l'ouverture et le bord 51 de l'élément de patte 50, la continuation du mouvement amenant
les épaulements 32, 32' sensiblement au niveau dela.ligne imaginaire 43 de l'ouverture
40, où à une légère pressionsur l'élément de patte 50 transmise à la patte 30, les
épaulements 32 et 32' sont déplacés au-delà du plan de la seconde zone d'extrémité
2 (ou plan de la figure 1) de sorte que par une légère traction ou un relâchement
de l'emballage provoquant un déplacement relatif de la première zone d'extrémité 1
par rapport à la deuxième zone d'extrémité 2 dans le sens opposé à celui de la flèche
7, les épaulements 32 viennent buter contre les premiers bords latéraux 42 de l'ouverture
40, le corps 3 de la patte 30 et la partie de raccordement de largeur réduite 31 s'étendant
dans des plans de part et d'autre du plan de la seconde zone d'extrémité 2 comme représenté
sur la figure 2. En effet, conformément à la présente invention la largeur d de l'ouverture
au niveau de la première ligne imaginaire 43 est supérieure à la largeur maximale
ℓ du corps 30 de la patte 3, la largeur d
0 de l'arête transversale 41 de l'ouverture 40 étant sensiblement inférieure à la largeur
1
1 de la partie de raccordement de largeur réduite 32, de façon à bloquer les zones
d'extrémité de l'emballage dans le sens tendant à les désolidariser. De cette façon,
un mouvement relatif dans le sens opposé à la flèche 7, se traduira, du fait du profil
convergeant des bords 42 de l'ouverture dans cette direction, à un_ coincement efficace
de la patte 3 dans l'ouverture.
[0015] Déjà dans cette position, représentée en trait plein sur la figure 2, l'élément de
patte 50 recouvrant la majeure partie de la patte 30 s'oppose à des tentatives d'extraction
de la patte 30 par une action dans le sens de la flèche 8 pour en dégager les épaulements
32, 32', la jonction entre l'élément de patte 50 et le corps de la seconde zone.d'extrémité
2 étant prévue sans ligne de pliure, de sorte qu'un soulèvement, même léger, de l'élément
de patte 50 se traduit par la formation d'une amorce de ligne de pliure visible au-droit
de la seconde ligne imaginaire 45.
[0016] Si, pour tenter de dégager les épaulements 32 et 32' de dessous les premiers bords
latéraux 42 de l'ouverture 4
0, la première zone d'extrémité 1 de l'emballage est au contraire déplacée plus avant
dans le sens de la flèche 7, le bord avant 51 de l'élément de patte 50,venant glisser
contre la partie de raccordement de largeur réduite 32 inclinée de la patte 30, provoquera
un soulèvement de l'élément de patte 50 par rapport au plan de la seconde zone d'extrémité
2, comme représenté en pointillé par 50' sur la figure 2, c'est-à-dire dans une configuration
où, en tentant de ramener la première zone d'extrémité 1 dans le sens de la flèche
9 (figure 3), les seconds bords latéraux 53 de l'élément de patte 50 viennent en butée
contre les bords de la découpe 34 libérée par le rabattement vers le bas de la patte
30 par rapport au plan de la première zone d'extrémité 1, dans la configuration représentée
sur la figure 3, c'est-à-dire dans une configuration s'opposant au déplacement relatif
des zones d'extrémité à la fois dans le sens de la flèche 9 et dans le sens de la
flèche 7, toute tentative de dégagement de la patte 30 se traduisant immanquablement
par une détérioration d'au moins les bords latéraux de l'élément de patte 50, rendant
ainsi également visible l'effraction de l'emballage.
[0017] On a représenté, sur la figure 4, un emballage clos réalisé par mise en volume d'un
premier mode de réalisation d'un flan selon la présente invention. On reconnaît sur
la figure 4, les divers éléments constitutifs du flan initial de départ, à savoir,
dans la direction principale du flan, la première zone d'extrémité 1, raccordée par
une ligne de pliure 11 à une première zone intermédiaire 12 destinée à constituer
un des flancs transversaux de l'emballage, cette zone intermédiaire 12 se raccordant
par une ligne de pliure 13 à une zone centrale 14 destinée à constituer le fond de
l'emballage, une seconde zone intermédiaire 15, symétrique de la première zone intermédiaire
12, raccordant la zone centrale 14 à la seconde zone d'extrémité 2, les première et
seconde zones d'extrémité 1 et 2 ayant des dimensions sensiblement comparables à celles
de la zone centrale 14 de façon à constituer, par recouvrement et fermeture au moyen
par exemple de deux dispositifs d'emboîtement à patte 3 et à ouverture 40,1e couvercle
de l'emballage. Les flancs latéraux de l'emballage sont constitués par des ailes latérales
16, 16', raccordées à la zone centrale 14 par des lignes de pliure et pourvues elles-mêmes
de rabattants latéraux 17 et 17', respectivement, sur lesquels viennent prendre appui
les premidre et seconde zones d'extremité 1 et 2, et d'une paire de rabattants transversaux
18 et 18', destinés à venir s'ag pliquer contre les flancs transversaux 12 et 15,
les rabattants transversaux 18 et 18' pouvant être remplacés par des structures de
soufflets entre les zones intermédiaires 12 et 15 et les ailes latérales 16 et 16".
La fermeture de l'emballage représentée'sur la figure 4 s'effectua exactement comme
décrit précédemment en relation avec les figures 2 et 3, les ouvertures 40 étant formées
au voisinage de la seconde zone intermédiaire 15 et les pattes 3e de façon correspondante,
au voisinage du bord 5 de la première zone d'extrémité 1 ou couvercle supérieur de
l'emballage.
[0018] On a représenté de façon schématique, sur la figure

, un emballage fourreau plus spécifiquement destiné à emballer des boites à oeufs,
en l'occurrence en assemblage alterné, de boites unitaires de six oeufs référencées
de bas en haut 60, 61, 62 et 63, et réalisées par exemple en feuille de matière thermoplastique
On reconnaît sur la figure 5, les diverses zones constitutives du flan de départ pour
la réalisation de l'emballage à fourreau, à savoir une première zone d'extrémité 100
formant une poignée 101, une deuxième zone d'extrémité 200 s'étendant sous la première
zone d'extrémité 100 et prolongée dans le sens dextrogyre, sur la figure 5, par une
première zone intermédiaire 102 s'étendant sensiblement sur la hauteur de la boîte
à oeufs supérieure 63, une mince seconde zone intermédiaire 103 correspondant à l'épaisseur
des boites intermédiaires accolées 61 et 62, une troisième zone intermédiaire 104
symétrique de la première zone intermédiaire 102 par rapport à la seconde zone intermédiaire
103, une zone centrale formant fond 105 comportant des orifices 106 pour permettre
le passage des parties saillantes inférieures de la boite à oeufs inférieure 60, le
flan étant constitué de façon symétrique entre la première zone d'extrémité 100 et
la zone centrale 105 par trois zones intermédiaires dont seule la troisième zone intermédiaire
102' correspondant à la première zone intermédiaire 102 est visible.
[0019] Dans le mode de réalisation représenté, la première zone d'extrémité 100 est en fait
constituée de quatre panneaux 110, 111, 112 et 113 symétriques par rapport à une ligne
de pliure transversale 114 destinée former l'arête de la poignée 101, les panneaux
111 et 112 étant chacun formés avec une ouverture 115 définissant le passage des doigts
de la poignée, les ouvertures 115 étant symétriques par rapport à la ligne de pliure
114. Les deux panneaux 111 et 112, rabattus l'un contre l'autre autour de la ligne
de pliure 114 sont accolés et solidarisés l'un à l'autre, par exemple par collage,
pour constituer la poignée 101. Une paire de pattes 30 est formée dans chacun des
panneaux 110 et 113 venant recouvrir la seconde zone d'extrémité 200,parallèlement
au bord extrême 5 de cette première zone d'extrémité 100, ces pattes étant destinées
à coopérer respectivement avec deux paires d'ouvertures 40 pourvues d'éléments de
patte 50 formées sur la seconde zone d'extrémité 200, comme représenté sur la figure
5 symétriquement par rapport à la ligne médiane 117 de l'élément de couverture supérieur
ou première zone d'extrémité 11
0 dans la position d'emboîtement. Deux éléments de rabattant 115.peuvent être formés
dans la partie de l'ouverture 115 opposée à la ligne de pliure 114 pour être accolés
puis rabattus autour des lignes de pliure médianes 117 de la première zone d'extrémité
100..
[0020] Quoique la présente invention ait été décrite en relation avec des modes de réalisation
particuliers, elle ne s'en trouve pas limitée mais est au contraire susceptible de
modifications et de variantes qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier,
tout type d'emballage fourreau.peut être réalisé à partir d'un flan selon la présente
invention, formé d'une seule pièce ou préalablement assemblé, convenablement prédécoupé
et conformé, par exemple pour le stockage et la manutention de lots de bouteilles
ou d'autres articles. De même, les éléments d'emboîtement à patte et à ouverture avec
élément de patte d'obturation peuvent être multipliés en nombre et convenablement
répartis selon les dimensions de l'emballage final et la matière en feuille utilisée
pour un tel emballage.
1 - Flan pour la réalisation d'un emballage, formé à partir d'une matière en feuille,
présentant une direction principale et divisé en plusieurs zones par des lignes de
pliure transversales à cette direction principale, les zones d'extrémité opposées
du flan comportant des éléments d'emboîtement complémentaires venant s'engager l'un
dans l'autre pour la fermeture de l'emballage mis en forme avec recouvrement des zones
d'extrémité, les éléments d'emboîtement comportant au moins une première patte sur
une première zone d'extrémité ou au moins une ouverture dans une seconde zone d'extrémité,
la première patte présentant une portion élargie dirigée dans la direction opposée
à la seconde zone d'extrémité du flan à plat et reliée au corps de la première zone
d'extrémité par une portion de largeur réduite, le raccordement entre les portions
élargies et réduites de la première patte formant au moins un épaulement sensiblement
perpendiculaire à la direction principale du flan, la portion élargie ayant sa plus
grande largeur au droit de l'épaulement, l'ouverture présentant une largeur évolutive
et formant une arête transversale du côté du bord d'extrémité de la seconde zone d'extrémité
et à distance de celui-ci, la largeur de cette arête transversale étant inférieure
à celle de la portion élargie de la patte au droit des épaulements, caractérisé en
ce que l'ouverture présente des côtés ou bords latéraux divergeant à partir de l'arête
transversale jusqu'à une première ligne imaginaire située à une première distance
de l'arête dans la direction opposée au bord d'extrémité de la seconde zone d'extrémité,
puis convergeant jusqu'à une.deuxième ligne imaginaire située à une deuxième distance
de l'arête supérieure à la première distance, la largeur de l'ouverture au droit de
la première ligne imaginaire étant supérieure à la largeur maximale de la patte, en
ce qu'il comoerte sur la seconde zone d'extrémité une seconde patte présentant des
profils latéraux évolutifs et un bord d'extrémité transversal, cette seconde patte
s'étendant sur une partie de la surface de l'ouverture et étant raccordée au corps
de la deuxième zone d'extrémité au niveau de la deuxième ligne imaginaire, et en ce
que la première patte est formée par une découpe simple définissant le contour de
cette première patte dans une portion de la première zone d'extrémité distante du
bord d'extrémité de celle-ci.
2 - Flan selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde patte s'étend
dans l'ouverture jusqu'à une distance située entre l'arête transversale de l'ouverture
et la première ligne imaginaire, la seconde patte ayant une largeur maximale, dans
le sens transversal, à un niveau situé entre les première et deuxième lignes imaginaires.
3 - Flan selon la revendication 2, caractérisé en ce que la largeur maximale de la
seconde patte est supérieure à la largeur de l'extrémité de la portion élargie de
la première patte opposée à la portion de largeur réduite.
4 - Flan selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que la
distance entre l'arête transversale de l'ouverture et la deuxième ligne imaginaire
est légèrement inférieure à la distance entre l'extrémité de la portion élargie de
la première patte opposée à la portion réduite et l'extrémité de raccordement de cette
portion réduite au corps de la première zone d'extrémité.
5 - Flan selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les
côtés latéraux de l'ouverture entre l'arête transversale et la première ligne imaginaire
sont arrondis, avec la convexité dirigée vers l'intérieur de l'ouverture.
6 - Flan selon la revendication 5, caractérisé en ce que les côtés latéraux de l'ouverture
entre les première et seconde lignes imaginaires sont droits, la seconde patte étant
séparée de ces côtés droits, au voisinage de sa partie de raccordement à la seconde
zone d'extrémité, par une ligne de découpe, la seconde patte ayant sa largeur maximale
au niveau de l'extrémité de cette ligne de découpe opposée à la deuxième ligne imaginaire.
7 - Flan selon la revendication 5 ou la revendication 6, caractérisé en ce que les
côtés latéraux de la seconde patte entre sa partie de largeur maximale et son bord
transversal dirigé vers l'arête transversale de l'ouverture sont parallèles aux bords
adjacents de l'ouverture.
8 - Flan selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la
première patte dans la première zone d'extrémité a sa portion de largeur réduite raccordée
au corps de la première zone d'extrémité par une ligne de pliure.
9 - Flan selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il
est constitué d'un corps principal de contour sensiblement rectangulaire, divisé,
entre les première. et seconde zones d'extrémité, par deux zones intermédiaires adjacentes
aux zones d'extrémité et symétriques par rapport à une zone centrale, et de deux ailes
s'étendant transversalement par rapport à la zone centrale et raccordées à celle-ci,
la largeur des ailes étant sensiblement égale à la hauteur, prise dans la direc- tion principale du flan, des zones intermédiaires, celles-ci ayant une hauteur sensiblement
égale à la hauteur des ailes.
10 - Flan selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il
comporte un corps principal de contour général rectangulaire,.avec des côtés latéraux
profilés symétriques, le corps étant divisé par des lignes de pliure entre les première
et seconde zones d'extrémité, en deux séries de zones intermédiaires symétriques par
rapport à une zone centrale.
11 - Flan selon la revendication 10, caractérisé en ce que la zone centrale est percée
d'orifices correspondant en dimensions à au moins des parties de portions saillantes
d'objets de forme cylindrique ou conique à envelopper.
12 - Flan selon la.revendication 10 ou la revendication 11, caractérisé en ce que
chaque zone d'extrémité comprend au moins deux éléments d'emboîtement alignés transversalement
et espacés par rapport à la direction principale du flan.
13 - Flan selon la revendication 12, caractérisé en ce que chaque zone d'extrémité
comprend deux rangées d'au moins deux éléments d'emboîtement espacés, alignés transversalement,
les deux rangées étant distantes l'une de l'autre dans la direction principale du
flan.
14 - Flan selon la revendication 15, caractérisé en ce que la première zone d'extrémité
est constituée de deux parties symétriques par rapport à une ligne transversale médiane,
les pattes étant formées dans des parties de première zone espacées de la ligne transversale
par des parties de première zone intermédiaires, les parties de première zone étant
séparées par des lignes de pliure, et les parties intermédiaires étant formées avec
des ouvertures symétriques par rapport à la ligne médiane pour constituer ultérieurement,
après mise en forme, une poignée de prise et de manutention.
15 - Emballage clos obtenu par mise en forme d'un flan selon la revendication 9.
16 - Emballage du type fourreau tubulaire obtenu par mise en forme d'un flan selon
l'une quelconque des revendications 10 à 14.