(19)
(11) EP 0 004 517 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
03.10.1979  Bulletin  1979/20

(21) Numéro de dépôt: 79400196.6

(22) Date de dépôt:  27.03.1979
(51) Int. Cl.2A47B 96/06
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE FR GB IT LU NL SE

(30) Priorité: 28.03.1978 FR 7808848

(71) Demandeurs:
  • Beauvais, Jean-Marie
    F-92160 Antony (FR)
  • Hellin, Jean-Pierre
    F-13820 Ensuès-la-Redonne (FR)

(72) Inventeurs:
  • Beauvais, Jean-Marie
    F-92160 Antony (FR)
  • Hellin, Jean-Pierre
    F-13820 Ensuès-la-Redonne (FR)

(74) Mandataire: Kodratoff, Georges 
Conseil en Brevets d'Inventions 24, avenue de Verdun
92320 Châtillon
92320 Châtillon (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Rayonnage mural composé d'étagères suspendues à des consoles tubulaires


    (57) Rayonnage mural d'étagères superposées et suspendues horizontalement à des cordons logés dans des consoles tubulaires en forme d'équerre, réglant par des mouvements libres l'équilibrage des efforts.
    Pour effectuer ce rayonnage, on fixe au mur, à la même hauteur, deux ou plusieurs consoles 10. On aura, au préalable, placé à l'intérieur de chacune d'elles un cordon 11 dont les deux extrémités libres sortiront aux deux bouts de la branche horizontale 15 et 17 de la console tubulaire, après avoir réalisé un circuit triangulaire en passant par les arrondis 13 et 16. Les étagères sont percées aux quatre coins, ce qui permet le passage des cordons 11 et elles sont bloquées à l'écartement désiré par des arrêtoirs 18.
    L'invention permet de réaliser plusieurs rayonnages. C'est un meuble de fabrication simple, économique et esthétique.




    Description


    [0001] L'invention concerne un dispositif de rayonnage mural constitué par des cordons ou par des cables ou par des lanières dont les brins libres supportent des étagères ou des vitrines.

    [0002] Les dispositifs connus de rayonnages muraux utilisent généralement soit des consoles directement appliquées au mur ou bien des consoles fixées sur des profils particuliers, soit des étagères supportées par des cordons.

    [0003] Les consoles directement appliquées au mur ou les consoles à fixer sur des profils particuliers ont l'inconvénient d'exiger pour chaque étagère la mise en place de deux consoles et donc la fixation de nombreux points d'ancrage.

    [0004] Pour les étagères supportées par des cordons on connaît déjà ce type de rayonnage correspondant au préambule de la revendication 1.



    [0005] Les étagères sont percées aux quatre coins, ce qui permet le passage de quatre cordons qui seront bloqués par des arrêtoirs (ROTH et ELIENS) les cordons sont accouplés deux à deux puis fixés soit à un cable horizontal, soit pourraient être fixés au mur.

    [0006] Les quatre cordons peuvent être serrés par pincement dans une coupe particulière effectuée dans la planche de l'étagère (OSTROM).

    [0007] Les étagères de ces dispositifs (ROTH et OSTRCM) doivent subir un usinage relativement important, délicat et visible. Elles doivent donc être réalisées en bois naturel bien approprié. Ce rayonnage nécessite un montage assez difficile pour les amateurs et un réglage des enroulements du cordon compliqué et long (ROTH).

    [0008] Enfin les inconvénients propres aux trois dispositifs est que la fixation murale par des crochets est bien moins favorable que la fixation par des consoles = les étagères sont en contact avec le mur d'où sa détérioration; il faut multiplier le nombre de fixations au mur (OSTROM), ou mettre un dispositif approprié tel qu'un cable (ELIENS et ROTH) ou poser dans le mur des crochets à anneaux (ROTH).

    [0009] Le dispositif suivant l'invention a pour but d'éviter ces inconvénients. L'invention telle qu'elle est caractérisée dans les revendications résout le problème du nombre de consoles par étagère: puisque cette nouvelle structure est un rayonnage de plusieurs étagères qui sont seulement supportées par deux consoles tubulaires identiques fixées au mur.

    [0010] Cette invention permet : d'utiliser n'importe quel bois pour étagère, donc des bois de particules et surtout d'autres matériaux en plaque puisque l'on peut se dispenser d'usinage. Cette invention évite la multiplication du nombre de points de fixation et surtout leur importance; elle supprime les dispositifs annexes tels que cable, ou crochets à anneaux dans les murs.

    [0011] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent. essentiellement en ce que ces étagères superposées, qui ne sont pas en contact avec le mur, permettent un équilibrage des efforts dûs à la charge, qui peut être relativement importante, même lorsque deux consoles supportent plusieurs étagères. Un seul point de fixation par vis, celle-ci travaillant au cisaillement, fixera chacune de ces consoles.

    [0012] Les autres avantages de cette invention sont le changement rapide de l'écartement des étagères du rayonnage, la conception simple, donc économique, de ce dernier et, enfin, cet ensemble d'étagères présente un aspect esthétique adaptable à différents styles selon les formes et les matériaux utilisés.

    [0013] Dans ce qui suit, l'invention est exposée plus en détail à l'aide des dessins représentant seulement un mode d'exécution. Le dispositif se présente en quatre parties : deux ou plusieurs consoles 10 (fig. I), comportant chacune un cordon II (fig. 1), une ou plusieurs étagères 12 (fig. I) et un système d'arrêtoirs pour ces dernières 18 (fig. 2). La console est une équerre tubulaire à angle droit (fig. 3) dont la section peut être de forme circulaire, rectangulaire, hexagonale, exemples qui ne sont pas exhaustifs. Les extrémités et le milieu de ce type d'équerre sont préalablement découpés suivant deux génératrices diamétralement opposées. Dans ces trois parties, on effectue mécaniquement le coudage à 900 afin de libérer la coupe à la partie 15 (fig. 3), le retournement des coupes 13-15-16-17 (fig. 3) pour former un cintrage à gorge et à rayons égaux. La partie 14 (fig. 3) qui sert à la fixation de la console est dressée à plat et percée. Pour effectuer ce rayonnage, on fixe au mur à la même hauteur, avec un espacement correspondant à la longueur des étagères, deux consoles. On introduit au préalable, à l'intérieur de chacune de ces consoles, un cable souple ou un cordon approprié ou une lanière qui épouse la forme triangulaire de l'équerre, en venant se loger dans les parties arrondies des extrémités 13 et 16 (fig. 3) pour fermer ainsi l'équerre devenue indéformable. Le circuit du cordon à l'intérieur de la console est tel que les deux bouts sortiront l'un à l'avant, l'autre à l'arrière de la console, respectivement dans les gorges 17 et 15 (fig. 3). Ce circuit est représenté à la figure 4. Les gorges ont pour fonction de guider les cordons et de faciliter leur glissement éventuellement nécessaire à l'équilibrage des efforts de traction provoqués par les étagères et leur charge. Les étagères peuvent être munies de trous à leurs quatre coins dans lesquels peuvent coulisser les cables. Des arrêtoirs placés sur les cordons 18 (fig. 2) assurent à des niveaux choisis le blocage des étagères par dessous. Ces arrêtoirs seront des serre-cables annulaires, tubulaires ou sphériques dont l'ouverture centrale correspond au diamètre du cable ou du cordon 18 (fig. 5). Ainsi sur la figure 9 on introduit dans les trous des planches 12 le manchon 27 d'un mandrin moleté 28 qui permet le serrage à la main. Dans la figure 10 un arrêtoir cylindrique 29 muni d'une vis à bout pointu 30 bloque le cordon 11. Cette vis peut être remplacée par un axe pointu traversant de part en part l'arrêtoir. Il est aussi possible de définir une autre classe d'arrêtoirs réalisés à partir de feuilles métalliques, ou de matières synthétiques injectées ou métalliques coulées ou extrudées en forme d'étrier 20 (fig. 5) et 20 (fig. 7) percé, sur ses deux faces parallèles, d'un trou du diamètre du cordon et laissant passer celui -:01 ,. Le blocage est réalisé par l'action d'une vis 24 permettant le recul de l'étrier dont les arrondis des trous supérieurs et inférieurs viennent vigoureusement bloquer le cordon. Une autre possibilité de dispositif pour suspendre des étagères non percées peut être réalisé à partir d'un cavalier un peu semblable au précédent 21 (fig. 5) constitué d'un étrier 21 (fig. 8) serré sur la planche 12 par une vis 25. Un logement 31 serti sur l'étrier 21 laisse passer le cable 11 qui est bloqué à l'aide de la vis 26. Une console à partir d'un tube plat peut être réalisé comme le montre la figure 6. Ces consoles recevront des lanières 32 dont la liaison avec les étagères peut être obtenue suivant le principe de la figure 8. Les consoles ou équerres sont confectionnées en une seule pièce mais peuvent aussi être réalisées en plusieurs parties, notamment celles concernant les embouts recourbés et cintrés en arcs de cercle 13-15-16-17 (figo3). Il est possible de mettre en place ces embouts préfabriqués aux endroits adéquats, par un léger forcement manuel et par collage. Ces opérations sont évidemment facilitées par une petite différence de diamètre. La description précédente a montré un rayonnage à deux consoles, mais il est possible d'effectuer des arrangements à plusieurs consoles, avec des étagères de différentes longueurs. Les consoles peuvent être également associées au support de vitrines.


    Revendications

    I. Dispositif de rayonnage mural, constitué par des cordons ou des oables souples 11 (fig. 1) ou par des lanières 32 (fig. 6) dont les brins libres supportent des étagères ou des vitrines 12 (fig. 1, 2, 6) oaraotérisé en ce que ces cordons ou ces cables ou ces lanières sont logés dans deux ou plusieurs consoles ou équerres tubulaires de section circulaire 10 (fig. 1, 2), rectangulaire 33 (fig. 6), hezagonale, etc... comportant des coupes mécaniques aux deux extrémités 13-14, 16-17 (fig. 3) et sous le coude à 90° 15 (fig. 3) qui, après cintrage, donnent des arcs de cercles à gorges 13 , 15, 16, 17 (fig. 3) dont les fonctions sont de guider les cordons ou les cables et de faciliter leur glissement, nécessaire à établir l'équilibre des efforts de traction provoqués par les étagères et leur charge et en ce que le circuit du cordon ou du cable à l'intérieur de la console ou de l'équerre (fig. 4) est tel que les deux brins libres sortent à chaque extrémités de la partie horizontale de l'équerre 15 et 17 (fig. 1 et fig. 3), le troisième coté du triangle représenté par le cordon 11 (fig. 1 et fig. 3), donne de la rigidité et de l'indéformabilité au dispositif.
     
    2. Dispositif de rayonnage mural qui, suivant la revendication I. est caractérisé en ce que la fixation au mur d'au moins deux consoles ou équerres permet de suspendre un rayonnage, de plus ou moins grande longueur, comportant plusieurs étagères superposées 12 (fig. 1 et fig. 2) qui ne sont pas en contact avec le mur (fig. 2) et en ce que chaque console est fixée au mur par un seul point 19 (fig. 2).
     
    3. Dispositif de rayonnage mural dont les étagères comportent des trous aux extrémités gauche et droite 18 et 20 (fig. 5), ou tout autre dispositf remplaçant ces trous 21 (fig. 5), pour permettre le passage et le coulissement des cordons ou des cables souples ou des lanières qui, selon les revendications I et 2, est caractérisé par le fait que l'immobilisation des étagères sur les cordons est effectuée par des arrêtoirs ou des serre-cables sphériques, annulaires ou tubulaires 27 et 28 (fig. 9), 29 (fig. 10), ou par des étriers 20 (fig. 7) et 21 (fig. 8) introduits par glissement sur les bords de la planche 12 et dont le trou central a le diamètre du cordon ou du cable 11 (fig. 7, 8, 9, 10) et qui peuvent prendre par coulissage sur les cordons une position variable. Leur point de fixation sous les étagères ou dans le prolongement des étagères est effectué par serrage mécanique 28 (fig. 9) ou par vissage 24 (fig. 7), 26 (fig. 8) et 30 (fig. 10) sur les cordons ou sur les cables à des niveaux choisis.
     




    Dessins