[0001] La présente invention concerne un procédé de construction d'un court de tennis en
dur.
[0002] Il est de plus en plus connu de substituer aux courts traditionnels en terre battue
des courts en dur, permettant entre autres avantages de pouvoir pratiquer ce sport
durant toute l'année sans obligation que ces courts soient couverts, pour combattre
les risques de gel. De plus, il s'est confirmé que ces réalisations donnaient une
qualité de rebond de la balle satisfaisante. La mise en oeuvre des procédés de construction
doit permettre d'obtenir une plate-forme parfaitement plane qui, bien que relativement
souple, doit résister aux risques de soulèvement ou d'affaissement. C'est ainsi que
certains procédés de construction consistent à réaliser un quadrillage de blocs de
béton parallélépipédiques préfabriqués posés sur des dés en béton coulés dans le sol
et émergeant de celui-ci, sur lesquels sont posées des poutrelles de béton armé dans
le sens longitudinal du court, destinées à supporter des lambourdes en béton armé
disposées dans le sens transversal. L'ensemble de cette structure reçoit des plaques
de béton disposées de façon jointive, réalisant l'aire de jeu proprement dite, laquelle
se trouve suspendue à quelques centimètres au-dessus du sol. Cette disposition lui
assure l'élasticité et la souplesse dé-. siréeset évite toute influence de l'humidité
du sol ou l'accumulation d'eau de pluie. Cependant, ce mode de construction présente
l'inconvénient de nécessiter des moyens de transport importants ainsi que des moyens
de levage indispensables sur le chantier, ce qui rend cette solution onéreuse, Pour
y remédier, d'autres techniques consistant à couler l'ensemble de la structure sur
place ont été envisagés : compte tenu de la faible hauteur de l'ouvrage par rapport
au sol, on ne peut envisager de récupérer les moyens de coffrage.
[0003] Le procédé de construction selon l'invention permet d'éviter ces inconvénients. Dans
celui-ci, il est en effet possible de couler sur place une dalle de béton de faible
épaisseur à quelques centimètres du sol, tout en permettant de récupérer une partie
des moyens de support de la dite dalle après son séchage.
[0004] Le procédé de construction. objet de l'invention consiste à couler un certain nombre
de longrines en béton armé ou non disposéesà intervalles réguliers selon la plus grande
largeur du terrain, la face supérieure des dites longrines étant parfaitement nivelée..
Transversalement à ces longrines,sont tendus à intervalles déterminés des filins d'acier
bridant les faces supérieures de celles-ci. Ces filins se logent,au passage de chaque
longrine, dans une portion de tube, laquelle sera ensuite noyée dans l'épaisseur de
la dalle permettant de récupérer les dits filins après séchage de la dalle. Sur cette
trame de filin sont posées des plaques de bois ou d'aggloméré d'épaisseur suffisante
pour éviter toute déformation de planéité au moment de la coulée et du séchage de
la dalle. Les bords longitudinaux de ces plaques reposent entre les filins, sur des
tasseaux de bois disposés sur les longrines et dans le même sens que celles-ci : leur
longueur correspond à l'écartement des joints de dilatation de la dalle; dans l'autre
dimension l'écartement de ces joints équivaut à un certain nombre de plaques. La valeur
du joint de dilatation est obtenue au moyen de fers plats posés sur champ, l'arête
supérieure de ces fers permettant de tirer la plate-forme coulée à la règle vibrante.
Des supports cruciformes placés aux intersections des joints de dilatation maintiennent
des fers plats dans leur position pendant la coulée de la plate-forme, lesquels fers
plats sont ensuite retirés.
[0005] Le procédé de construction de dalles de béton de faible épaisseur pour la réalisation
de plates-formes situées à quelques centimètres au-dessus du sol, et plus particulièrement
de plates-formes utilisées pour la pratique de sports, tels que le tennis, est caractérisé
en ce qu'il consiste à maintenir un plan de coffrage indéformable à la distance désirée
du sol au moyen de supports récupérables après la coulée et le séchage de la plate-forme
et à réaliser simultanément les joints de dilatation nécessaires à la bonne tenue
de ladite plate-forme à l'aide de moyens démontables, lesquels moyens permettent de
réaliser le tirage à la règle vibrante de l'ensemble de la plate-forme,
[0006] Selon l'invention, le moyen de sustenter le le plan de coffrage à une certaine distance
du sol est une trame de filins d'acier parallèles tendus transversalement à des longrines
en béton armé ou non, disposées parallèlement sur le sol dans le sens de la largeur
de l'ouvrage, lesquels filins
/amarrés à chaque extrémité à des pieux enfoncés au sol en dehors de l'ouvrage, brident
par leur mise en tension la face supérieure des longrines.
[0007] Les câbles traversent à l'aplomb de chaque une portion longrine une portion de tube,
laquelle est noyée dans la dalle de béton au cours de la coulée de la dalle, laissant
la possibilité de coulissement du filin pour son retrait après la coulée.
[0008] Le plan de coffrage indéformable est constitué de plaques de bois ou d'aggloméré
d'épaisseur suffisante pour éviter toute déformation de planéité au moment de la coulée
et du séchage de la plate-forme, lesquelles plaques de bois sont posées sur la trame
des filins d'acier.
[0009] Chaque plaque constituant.le plan de coffrage repose par ses bords longitudinaux
sur des tasseaux de bois placés sur des longrines et dans le sens de celles-ci intercalairement
entre les éléments de tubes, l'épaisseur desdits tasseaux correspondant au diamètre
du filin plus l'épaisseur du tube.
[0010] Chaque plaque constituant le plan de coffrage est constituée dans le sens de la largeur,
de deux bandes latérales et d'une bande centrale, lesquelles bandes reposent sur la
trame des filins d'acier, lesquelles bandes latérales sont fixées solidairement avec
les tasseaux de bois placés sur les longrines et dans le sens de celles-ci intercalairement
entre les éléments de tube, laquelle bande centrale/de largeur inférieure à l'écartement
des lonqrines,a ses bords jointifs avec les bandes latérales en dépouille de façon
à faciliter sa chute dans la zone de vide située sous la dalle après le retrait des
filins en vue de leur récupération.
[0011] Les plaques constituant le plan de coffrage comportent,uniformément réparties, des
chevilles creuses tronconique - à embase cylindrique munies d'une collerette s'implantant
dans l'épaisseur des plaques, grande base vers le bas, la hauteur de la partie conique
correspondant à l'épaisseur de la dalle, lesquelles chevilles,noyées dans le béton,
permettent l'évacuation des eaux de pluie vers la zone de vide existant sous la dalle.
[0012] Les plaques récupérables constituant le plan de coffrage comportent,uniformément
réparties,des chevilles pleines tronconiques, s'implantant dans l'épaisseur de la
plaque et maintenues par écrou, afin de réaliser au démoulage autant d'orifices permettant
l'évacuation des eaux de pluie vers la zone de vide existant sous la dalle,
[0013] L'évacuation des eaux de pluie est assurée par des chevilles creuses tronconiques
collées à espaces réguliers sur une feuille de feutre imperméable placée sur les plaques
de coffrage avant coulage de la dalle.
[0014] La dalle est quadrillée par des lignes de joints de dilatation orthogonaux dont l'écartement
correspond à la longueur et à un multiple de la largeur des plaques de coffrage, la
largeur desquels joints de dilatation étant déterminée par l'épaisseur de fers plats
disposés sur champ et maintenus à leur intersection par des supports cruciformes permettant
leur retrait après usage, l'arête desquels fers plats correspondant au niveau supérieur
prévu de la dalle à couler constituant ainsi m plan de référence pour le tirage à
la règle vibrante de l'ensemble de la dalle après sa coulée.
[0015] On prévoit des encoches, disposées à inter- vallesrégulierssur la longueur des longrines
en béton armé ou non, dans lesquelles sont reçus des filins d'acier constituant une
trame et servant à soutenir le plan de coffrage à distance du sol, lesdites encoches
étant réalisées de façon à se trouer en coïncidence les unes par rapport aux autres,
et à permettre à la fois un passage et un retrait aisés des filins.
[0016] On réalise la mise en oeuvre des encoches au moment du coulage des longrines en béton,
[0017] Les encoches sur les longrines présentent une forme en V à base arrondie,
[0018] Après la mise en oeuvre des longrines pourvues d'encoches recevant la trame de filins,
on interpose,avant l'opération de mise en place du plan de coffrage constitué de panneaux,
une tôle prenant appui sur les longrines dont le rôle est de permettre le retrait
des filins après le séchage de la dalle de béton.
[0019] La tôle est une tôle légère du type feuillard, ladite tôle étant noyée dans l'ensemble
lors du démoulage de la dalle de béton.
[0020] La tôle retient les panneaux de coffrage,et on prévoit la mise en place de clous
pour fixer ladite tôle aux longrines.
[0021] Pour la mise en place des plaques ou panneaux, on dispose des sangles parallèles
laissant un intervalle entre les panneaux,
[0022] Après le séchage de la dalle de béton, pour décoffrer, on retire les filins, ce qui
provoque la chute d'une ligne de panneaux,lesquels sont récupérés par traction sur
les sangles qui les relient,
[0023] Les sangles sont agrafées sur les panneaux.
[0024] Les sangles, au moment du rapprochement des panneaux, présentent une creusure,
[0025] Selon une variante de réalisation de la présente invention, on a trouvé que l'on
pouvait pratiquer,à intervalles réguliers sur les longrines, des encoches destinées
à recevoir les filins, évitant ainsi la prévision de tubes noyés ensuite dans l'épaisseur
de la dalle.
[0026] De même, on a trouvé que l'insertion d'une tôle légère retenant les panneaux, et
qui est clouée sur les longrines, constituait un moyen avantageux de substitution
des tasseaux,
[0027] Enfin, comme autre caractéristique, il convient d'indiquer la mise en place de sangles
agrafées aux plaques ou panneaux et permettant leur retrait.
[0028] Les dessins annexés illustrent, à titre d'exemple, un mode de mise en oeuvre du procédé
conforme à la présente invention, Ceux-ci représentent :
- en figure 1, une vue en perspective cavalière partielle de la mise en place des
panneaux supports sur les câbles tendus transversalement aux longrines,
- en figure 2, une coupe transversale correspondant à la figure 1,
- en figure 3, une vue de dessus correspondant à la figure 2,
- en figure 4, une vue de dessus montrant le détail des fers plats dont l'enlèvement
après coulée réalise les joints de dilatation des dalles,
- en figure 5, une vue en perspective cavalière d'un support cruciforme servant au
positionnement des fers plats représentés en figure 4,
- en figures 6 et 7, le détail en élévation coupe et en vue de dessus du positionnement
d'un support cruciforme,
- en figures 8, 9 et 10, différents types de moyens incorporés au coffrage pour obtenir
la perforation de la dalle en vue de l'évacuation des eaux de pluie,
- en figure 11, une vue de côté,prise dans le sens longitudinal,d'une longrine en
béton armé ou non, pourvue d'encoches pour la mise en place de filins d'acier,
- en figure 12, une vue de détail de la figure 11 montrant mieux la forme de l'encoche,
- en figure 13, une coupe transversale illustrait la disposition de divers éléments
pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention,
- en figure 14, selon une coupe transversale, l'emplacement respectif des éléments
constitutifs, notamment des panneaux de coffrage de largeur inférieure à l'écartement
des longrines,
- en figure 15, en perspective, l'association entre les panneaux de coffrage et les
sangles destinées à leur retrait après la coulée d'une dalle,
- en figure 16, la façon selon laquelle les sangles recouvrent les panneaux en vue
d'une opération de pliage desdits panneaux,
- en figure 17, une vue de côté de plusieurs panneaux et des sangles agrafées sur
ces panneaux, montrant la creusure des sangles au moment du rapprochement des panneaux
[0029] La mise en oeuvre du procédé selon l'invention consiste à couler,sur un terrain parfaitement
nivelé, des longrines 1 de longueur correspondant à la largeur du court, espacées
d'environ soixante quinze centimètres, ces longrines étant en béton armé ou non, selon
la nature du terrain; leur face supérieure doit être parfaitement nivelée, de façon
à constituer un plan de référence. Transversalement à ces longrines, il est procédé
à la mise en place de filins d'acier 2, à intervalles déterminés, chaque extrémité
de filin étant amarrée à un pieu 3 enfoncé dans le sol à l'extérieur de l'ouvrage;
à l'aplomb de chaque longrine, le filin 2 traverse une portion de tube 4 dont la longueur
est inférieure à la largeur de la longrine. La mise en tension du filin bride celui-ci
sur les longrines, et provoque l'immobilisation des tubes 4, lesquels resteront noyés
par la suite dans l'épaisseur de la dalle de béton, permettant ainsi la récupération
des filins après l'achèvement de l'ouvrage. Sur la trame de filins ainsi constituée,
sont placées des plaques de bois ou d'aggloméré 5, d'épaisseur suffisante pour réaliser
un plan de coffrage indéformable, assurant une parfaite planéité de la dalle au moment
de la coulée et du séchage de celle-ci. Entre les éléments de tube 4, et dans le sens
des longrines, les plaques 5 reposent sur des tasseaux de bois 6, d'épaisseur correspondant
au diamètre des filins plus une épaisseur de tube. Sur les plaques 5, est disposée
une armature en treillis soudé. La largeur des joints de dilatation est obtenue par
mise en place,avant la coulée, de fers plats 7 posés sur champ, l'arête supérieure
de ceux-ci se situant au niveau prévu de la face supérieure de la dalle, Ces fers
plats sont maintenus en place au moyen de sup
- ports cruciformes 8, disposés à chaque intersection des joints de dilatation. L'arête
supérieure des fers plats 7 permet de tirer la plate-forme coulée à la règle vibrante,
ces fers plats étant ensuite enlevés après séchage de la plate-forme.
[0030] Pour éviter toute stagnation des eaux de pluie sur le court, et permettre son séchage
rapide, il peut être incorporé,au moment de la coulée de la dalle de béton, une certaine
quantité de chevilles creuses tronconiques 9, à embase cylindrique munie d'une collerette
s'implantant dans des orifices prévus à cet effet dans les panneaux 5. Ces chevilles,
réalisées en matière plastique par exemple, sont disposées grande base vers le bas,
afin de permettre l'évacuation de l'eau vers la zone de vide existant sous la plate-forme,
sans risque d'obstruction qui pourrait être provoquée par le sable ou le gravier.
[0031] L'invention ne se limite pas au mode de réalisation de ses différentes parties spécialement
indiquées, mais elle admet toutes les variantes possibles, à condition que celles-ci
ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications annexées
à la présente description.
[0032] C'est ainsi qu'il peut être envisagé, sans sortir du cadre de l'invention, de permettre
la récupération des panneaux de coffrage 5; dans ce cas, ceux-ci sont limités en largeur
à deux bandes laté- rales 5a et 5b, entre lesquelles le panneau repose, toujours soutenu
par les filins 2, Cette largeur est inférieure à l'écartement des longrines, de façon
à pouvoir extraire les panneaux ùne fois que ceux-ci seront tombés après le retrait
des filins. Pour faciliter leur chute, les bords jointifs des pan-
neaux avec les bandes 5a et 5b sont inclinés de façon à constituer une dépouille évitant
tout blocage avec celles-ci; à la mise en oeuvre du coffrage avant coulée de béton,
les joints sont garnis d'une bande 10, de section triangulaire, en mousse ou en tout
autre matériau similaire, Les bandes latérales 5a et 5b et les tasseaux 6 sont fixés
sur les longrines au moyen de pointes d'acier. Une liaison mécanique peut être prévue
entre les panneaux,de fapn à en faciliter l'extraction après leur chute entre les
longrines après enlèvement des filins. Cette liaison peut être, par exemple, des crochets
s'attelant sur des pattes munies de trous, chaque panneau étant alors équipé de crochets
à une extrémité, et de pattes à l'autre extrémité. L'évacuation des eaux de pluie
est alors assurée dans ce cas au moyen de chevilles creuses tronconiques 11, dont
la base est munie d'une collerette permettant leur fixation par collage sur une feuille
12 de feutre imperméable,ou de bidine, déposée sur les panneaux d'aggloméré avant
coulage de la dalle, Il peut être également envisagé d'implanter dans les panneaux
5 des chevilles métalliques pleines, coniques 13, fixées par écrou sur lesdits panneaux
et récupérables avec ceux-ci au moment du décoffrage,
[0033] Sur la figure 11, on a illustré un tronçon de longrine 1, en béton armé ou non, pourvu
d'encoches 14 ménagées à des intervalles réguliers. Ces intervalles peuvent représenter
par exemple, à titre indicatif et non limitatif, 50 cm environ, Les encoches 14 sont
réalisées au moment du coulage de la longrine 1 en béton; à cet effet,on peut utiliser
divers moyens connus. Un moyen simple consiste à utiliser une règle chanfreinée positionnée
dans l'axe théorique de l'encoche; il suffit ainsi de procéder à la mise en place
et à l'enlèvement convenable de la règle. Lors d'une telle opération, il faut absolument
éviter d'arracher les bords de l'encoche.
[0034] Les encoches 14 ont pour-objet de permettre le passage des filins d'acier qui constituent
une trame.
[0035] La figure 12 illustre en détail, une encoche 14, notamment sa forme en V à base arrondie,
Selon l'invention, on peut envisager d'autres formes géométriques pour l'encoche 14;
à titre d'exemple, une forme prismatique, toutefois,dans la mise en oeuvre de l'invention,
on a trouvé qu'une telle forme en V à base arrondie donne de très bons résultats.
Les dimensions d'une telle encoche 14 sont sensiblement, tant en largeur qu'en profondeur,
de l'ordre de 1, 5 cm.
[0036] La figure 13 illustre l'assemblage des divers éléments lors de la mise en oeuvre
du procédé de l'invention.
[0037] Sur cette figure, on voit une longine 1 sur laquelle est posée un filin 2. Sur chaque
filin 2, dont l'ensemble constitue une trame, on place des plaques (bois ou aggloméré)
ou panneaux de coffrage 5, dont l'épaisseur est suffisante pour réaliser un plan de
coffrage indéformable assurant une parfaite planéité de la dalle en béton 15, au moment
de la coulée,et du séchage de celle-ci.
[0038] Dans cette forme de réalisation, on prévoit l'incorporation d'une tôle légère 16,
qui déborde sur les panneaux de coffrage 5 permettant de retirer les filins 2 après
séchage de la dalle de béton.
[0039] Cette tôle 16 reste au démoulage; elle a également un effet de renforcement de l'ensemble,
[0040] Pour assurer une mise en place parfaite de la tôle 16, cette dernière est clouée
sur la longrine 1 à l'aide de tout moyen convenable, en utilisant des clous 17, dont
un seul a été illustré sur la figure.
[0041] La tôle 16 a pour effet d'empêcher le passage du béton, car elle recouvre à la fois
une longrine 1 et un panneau 5, et empêche la coulée de béton perdu.
[0042] La tôle 16 est une tôle légère dont la dimension peut être de l'ordre de 0,33 m x
2,55 m, Il s'agit, par exemple, d'un feuillard de 0,4 mm d'épaisseur.
[0043] Sur la figure 14, on a montré une vue d'ensemble de plusieurs longrines 1, des panneaux
de coffrage 5 dont la largeur est inférieure à l'écartement des longrines 1, des filins
2 et des tôles 16; la séquence de mise en place est toujours la même : on insère les
filins 2, on pose ensuite les panneaux 5, on passe alors les tôles 16,_on effectue
enfin la coulée de la dalle de béton 15.
[0044] Selon la figure 15, on a illustré en perspective un détail concernant la mise en
place et le retrait des panneaux de coffrage; ainsi, plus précisément sur cette figure
15, les deux flèches 17 désignent le sens des longrines 1, les filins sont désignés
par 2 et les panneaux de coffrage par 5, 18 représente des sangles qui laissent un
intervalle entre les panneaux 5. Les sangles 18 sont agrafées sur les panneaux 5,
elles permettront de retirer ai sément lesdits panneaux 5.
[0045] Les figures 16 et 17 illustrent schématiquement la relation entre les panneaux 5
et les sangles 18.
[0046] En position de coffrage, les panneaux sont bien évidemment rapprochés; il en résulte
la formation de boucles ou creusures des sangles, dont une, 19,a été illustrée sur
la figure 17.
[0047] Après le séchage de la dalle de béton, pour décoffrer, on retire les filins 2, ce
qui a pour effet de provoquer la chute d'une ligne de panneaux 5, lesquels sont récupérés
par traction sur les sangles 18 qui les relient.
[0048] Le pliage obtenu est indiqué sur la figure 16; il s'agit là d'un mode préféré selon
l'invention.
[0049] Le procédé objet de l'invention peut être utilisé dans la réalisation de toutes dalles
horizontales en béton séparées du sol par un vide sanitaire, et plus particulièrement
des terrains de sport et courts de tennis.
1/ Procédé de construction de dalles de béton de faible épaisseur, pour la réalisation
de plates-formes situées à quelques centimètres au-dessus du sol, et plus particulièrement
de plates-formes utilisées pour la pratique de sports, tels que le tennis, caractérisé
en ce qu'il consiste à maintenir un plan de coffrage indéformable à la distance désirée
du sol, au moyen de supports récupérables après la coulée et le séchage de la plate-forme,
et à réaliser simultanément les joints de dilatation nécessaires à la bonne tenue
de ladite plate-forme à l'aide de moyens démontables, lesquels moyens permettent de
réaliser le tirage à la règle vibrante de l'ensemble de la plate-forme.
2/ Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de sustenter le
plan de coffrage à une certaine distance du sol est une trame de filins d'acier parallèles
tendus transversalement à des longrines en béton armé ou non, disposées parallèlement
sur le sol dans le sens de la largeur de l'ouvrage, lesquels filins;amarrés à chaque
extrémité à des pieux enfoncés au sol en dehors de l'ouvrage, brident par leur mise
en tension la face supérieure des longrines.
3/ Procédé selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les câbles traversent
à l'aplomb de chaque longrine une encoche et/ou une portion de tube, laquelle est
noyée dans la dalle de béton au cours de la coulée de la dalle, laissant la possibilité
de coulissement du filin pour son retrait après la coulée.
4/ Procédé selon les revendications 1, 2 et 3, prises ensemble, caractérisé en ce
que le plan de coffrage indéformable est constitué de plaques de bois ou d'aggloméré
d'épaisseur suffisante pour éviter toute déformation de planéité au moment de la coulée
et du séchage de la plate-forme, lesquelles plaques de bois sont posées sur la trame
des filins d'acier.
5/ Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque plaque constituant
le plan de coffrage repose,par ses bords longitudinaux, sur des tasseaux de bois et/ou
sur une tôle placés sur les longrines et dans le sens de celles-ci intercalairement
entre les éléments de tubes, l'épaisseur desdits tasseaux correspondant au diamètre
du filin plus l'épaisseur du tube.
6/ Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque plaque constituant
le plan de coffrage est constituée dans le sens de la largeur, de deux bandes latérales
et d'une bande centrale, lesquelles bandes reposent sur la trame des filins d'acier,
lesquelles bandes latérales sont fixées solidairement avec les tasseaux de bois placés
sur les longrines et dans le sens de celles-ci intercalairement entre les éléments
de tube, laquelle bande centrale, de largeur inférieure à l'écartement des longrines,
a ses bords jointifs avec les bandes latérales en dépouille, de façon à faciliter
sa chute dans la zone de vide située sous la dalle après le retrait des filins en
vue de leur récupération, et en ce que des sangles agrafées aux plaques sont prévues
pour leur retrait.
7/ Procédé selon les revendications 4 et 5, caractérisé en ce que les plaques constituant
le plan de coffrage comportent,uniformément réparties, des chevilles creuses tronconiques
à embase cylindrique munie d'une collerette s'implantant dans l'épaisseur des plaques,
grande base vers le bas, la hauteur de la partie conique correspondant à l'épaisseur
de la dalle, lesquelles chevilles,noyées dans le béton,permettent l'évacuation des
eaux de pluie vers la zone de vide existant sous la dalle.
8/ Procédé selon les revendications 4 et 6, caractérisé en ce que les plaques récupérables
constituant le plan de coffrage comportent,uniformément réparties, des chevilles pleines
tronconiques, s'implantant dans l'épaisseur de la plaque et maintenues par écrou,
afin de réaliser au démoulage autant d'orifices permettant l'évacuation des eaux de
pluie vers la zone de vide existant sous la dalle.
9/ Procédé selon les revendications 4 et 6, caractérisé en ce que l'évacuation des
eaux de pluie est assurée par des chevilles creuses tronconiques, collées à espaces
réguliers sur une feuille de feutre imperméable placée sur les plaques de coffrage
avant coulage de la dalle,
10/ Procédé selon les revendications 1 et 4, caractérisé en ce que la dalle est quadrillée
par des lignes de joints de dilatation orthogonaux, dont l'écartement correspond à
la longueur et à un multiple de la largeur des plaques de coffrage, la largeur desquels
joints de dilatation est déterminée par l'épaisseur de fers plats disposés sur champ
et maintenus à leur intersection par des supports cruciformes permettant leur retrait
après usage, l'arête desquels fers plats correspondant au niveau supérieur prévu de
la dalle à couler constituant ainsi un plan de référence pour le tirage à la règle
vibrante de l'ensemble de la dalle après sa coulée.
11/ Aire de jeu obtenue, notamment court de tennis, par la mise en oeuvre du procédé
selon l'une quelconque des revendications 1 à 10.