(19)
(11) EP 0 006 076 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
04.04.1984  Bulletin  1984/14

(21) Numéro de dépôt: 79810045.9

(22) Date de dépôt:  30.05.1979
(51) Int. Cl.3B66B 9/02, B66F 11/04, H02G 1/02

(54)

Elévateur à cabine autonome pour grimper le long d'un mât

Hebegerät mit freibeweglichem Korb zum Erklettern eines Mastes

Lifting device with independently moving cage for climbing a mast


(84) Etats contractants désignés:
BE DE FR GB IT LU NL SE

(30) Priorité: 31.05.1978 CH 5936/78
25.05.1979 CH 4882/79

(43) Date de publication de la demande:
12.12.1979  Bulletin  1979/25

(71) Demandeur: ISOTUBE S.A.
CH-1020 Renens (CH)

(72) Inventeur:
  • Broussoux, Jean-Marc
    CH-1000 Le Chalet-A-Gobet (CH)

(74) Mandataire: Nithardt, Roland 
Cabinet Moser & Cie, c/o Cabinet Roland Nithardt, Y-Parc/Chemin de la Sallaz
1400 Yverdon-les-Bains
1400 Yverdon-les-Bains (CH)


(56) Documents cités: : 
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne un élévateur à cabine autonome pour grimper le long d'un mât, comportant un châssis sur lequel sont montés une cabine, des organes de serrage pour assurer l'élévation du châssis et de la cabine, et les organes de blocage pour bloquer l'élévateur à une hauteur quelconque le long du mât, ces organes comprenant deux éléments, dont l'un est fixé rigidement au châssis et l'autre est relié audit châssis, de façon à pouvoir se déplacer séquentiellement par translation dans la direction longitudinale du mât.

    [0002] Les mâts lisses en matières dures, telles que le béton ou le métal, sont de plus en plus utilisés pour le transport de l'énergie électrique ou les liaisons téléphoniques, ou comme antennes de radio ou de télévision, ou pour l'éclairage et la sonorisation de grandes surfaces en plein-air, telles que les terrains de sport, etc. Les travaux de révision ou d'installation des appareils supportés par ces mâts impliquent la présence d'un technicien qui devra grimper le long du mât avec son outillage et son matériel de travail. S'il est relativement simple de grimper le long d'un poteau en bois, à l'aide de crochets spéciaux ou crampons fixés aux chaussures, il n'en est pas de même des mâts métalliques. Les travaux évoqués ci-dessus nécessitent l'emploi d'élévateurs à bras articulés téléscopiques, montés sur un véhicule de transport dont l'acquisition est souvent honéreuse. En outre, ces véhicules ne sont pas toujours disponibles, et, selon l'implantation du mât, par exemple dans des régions montagneuses ou désertiques, l'accès par un véhicule lourd peut être difficile, voire impossible.

    [0003] Le brevet britannique n° 754318 illustre un mécanisme élévateur susceptible de soulever une barque au-dessus de l'eau en grimpant le long de colonnes ou de caissons de dimensions déterminées, comportant un châssis équipé de deux dispositifs de blocage du mécanisme élévateur, dont l'un est fixe par rapport au châssis et l'autre mobile, le dispositif de blocage mobile étant connecté à un vérin de translation destiné à le déplacer dans la direction longitudinale de la colonne (voir en particulier le passage allant de la page 1, ligne 81, à la page 2, ligne 9).

    [0004] Cette réalisation présente un inconvénient majeur dû au fait que l'utilisation de deux éléments annulaires entourant complètement la colonne ne permet pas une adaptation de l'élévateur à diverse profils et dimensions de mâts. Ce dispositif élévateur est conçu pour être utilisé dans un contexte parfaitement défini et invariable.

    [0005] La demande de brevet français n° 1 590 433 décrit un autre type de chariot susceptible de grimper le long d'un mât, comportant une cabine équipée d'un mécanisme comprenant des roues d'entraînement et des roues d'appui qui roulent le long du mât en entraînant la cabine. Cet appareil h'offre pas les garanties de sécurité exigées pour ce type de matériel, étant donné que la liaison mât-cabine n'est obtenue que par adhérence des roues et par la pression exercée par un câble de traction, la force de freinage étant entièrement assurée par le moteur d'entraînement.

    [0006] Toutefois, bien que le chariot décrit notamment en page 2, lignes 13 à 15, se prête à un montage latéral du fait que les câbles sont reliés de manière amovible au dispositif de maintien par des crochets, il convient de remarquer que la mise en place de ce chariot ne peut s'effectuer qu'après un démontage préalable des organs de blocage ou de serrage. En effet, en cours d'utilisation, ces organes forment nécessairement une boucle fermée qui doit être ouverte avant et après l'usage du chariot. Donc, l'appareil n'est pas directement prêt à l'emploi, ce qui constitue un autre inconvénient de ce dispositif.

    [0007] C'est pourquoi l'invention comble une lacune en proposant un élévateur autonome pouvant être aisément transporté sur le terrain, manié par l'opérateur dans des conditions de sécurité importantes et adapté à toutes sortes de profils et de dimensions de mâts.

    [0008] Dans ce but, l'élévateur selon l'invention est caractérisé en ce que chacun de ces éléments est constitué par une fourche qui comporte trois vérins pneumatiques ou hydrauliques, pour les amener successivement dans une position de blocage dans laquelle ils enserrent ledit mât en trois zones uniformément réparties le long de la surface périphérique de ce mât, et en ce que l'élévateur est équipé d'organes de commande, agencés pour alimenter séquentiellement les trois vérins de l'une et de l'autre de ces fourches, les organes de serrage de la fourche supérieure et les organes de blocage de la fourche inférieure assurant successivement la fonction de blocage en position de l'élévateur.

    [0009] La présente invention sera mieux comprise en référence à la description d'exemples de réalisations et du dessin annexé dans lequel:

    La figure 1 représente une vue de côté d'une première forme d'exécution de l'élévateur selon l'invention, en prise sur un mât,

    La figure 2 représente une vue de face de l'élévateur de la fig. 1,

    La figure 3 représente une vue de côté d'une seconde forme d'exécution de l'élévateur selon l'invention, en prise sur un mât,

    La figure 4 représente une vue de face de l'élévateur de la fig. 3,

    La figure 5 représente une vue de dessus de l'élévateur des fig. 3 et 4,

    La figure 6 est une vue agrandie d'une fourche de l'élévateur des fig.3 à 5, illustrant les positions et le montage des bras en fonction des diamètres des mâts,

    La figure 7 représente schématiquement le système de commande hydraulique ou pneumatique de l'élévateur selon les fig. 3 et 4,

    La figure 8 représente sous forme schématique le circuit de commande électrique de l'élévateur selon les fig. 3 et 4, et

    La figure 9 représente les séquences de commande des organes opérationnels de l'élévateur selon l'invention, en fonction du temps et de l'angle de la came de commande.



    [0010] L'élévateur représenté par les figures comporte le châssis 1 de la cabine 7 porteur des deux fourches 2 et 4. La fourche 2 est fixée rigidement sur le châssis 1. La fourche 4 est montée sur des glissières 3, ce qui permet de l'écarter, puis de la rapprocher de la fourche fixe 2, au moyen du vérin 8.

    [0011] Chacune des fourches 2 et 4 est munie respectivement d'organes de serrage 9 et 9' actionnés par des vérins 19 et 19'.

    [0012] Les points d'appui des organes de serrage sur le mât peuvent être constitués de ventouses, de tampons en caoutchouc ou en matière synthétique, de plaques à crampons métalliques ou d'électro-aimants, selon le matériau à l'aide duquel le mât 13 est réalisé.

    [0013] Le châssis 1 de la cabine 7 est muni, à sa partie inférieure, d'un train rouleur 6 comportant un galet concave 5 qui s'appuie sur le mât 13, un dispositif d'ajustage 12 permettant de régler la position de ce galet radialement par rapport au mât 13, afin de maintenir la cabine dans sa position verticale, quelle que soit la fprme et l'épaisseur du mât.

    [0014] Les organes de translation 8 et de serrage 9, 9' sont constitués de vérins hydrauliques. Ces vérins pourraient aussi être pneumatiques ou remplacés par un dispositif électromécanique.

    [0015] Les mouvements des vérins 8, 9 et 9' sont coordonnés par un dispositif de commande centrale automatique séquentielle 10, une manette 11 permettant soit de bloquer la cabine 7 dans la position voulue, soit de la faire monter ou descendre le long du mât.

    [0016] Pour grimper le long d'un mât, l'élévateur prend appui sur le mât 13 ou sur un support qui lui est juxtaposé. Le vérin 8 écarte les fourches 2 et 4, les pinces 9' se ferment, les pinces 9 sont ouvertes et le vérin 8 élève la cabine 7 en prenant appui sur la fourche 4 et les pinces 9'; puis, les pinces 9 se ferment, les pinces 9' s'ouvrent et le vérin 8 élève la fourche 4 at ses pinces 9'. Le cycle recommence. Il sera stoppé ou inversé à volonté par la manette 11.

    [0017] Pour assurer la sécurité, il est bien entendu qu'un verrouillage empêche l'ouverture simultanée des organes de serrage 9 et 9' des deux fourches 2 et 4. De plus, les organes de serrage 9, 9' sont munis de ressorts travaillant dans le sens d'un serrage du mât, pour éviter tout accident en cas de panne des moyens d'actionnement.

    [0018] Les fourches 2 et 4, avec leurs organes de serrage 9, respectivement 9', sont interchangeables pour assurer leur entretien et s'adapter plus particulièrement à diverses sortes de mâts. Il en va de même pour le train rouleur.

    [0019] La vue en élévation de la fig. 3 et les vues de face et de dessus des fig. 4 et 5 représentent l'élévateur désigné par la référence générale 31 en prise sur un mât 32, dont la surface périphérique est lisse. L'élévateur 31 comporte essentiellement un châssis 33 portant la cabine 34 et deux fourches 35 et 36. La fourche supérieure 35 est constituée de deux plaques planes 35a et 35b parallèles, dont les bords antérieurs et postérieurs sont en forme d'arc de cercle et qui sont montées sur une pièce transversale 35c (voir fig. 5), dont les extrémités sont respectivement prises dans deux rails latéraux 37 et 38 ayant un profil en U. Cet assemblage permet, comme cela sera décrit plus en détail ci-dessous, à la fourche supérieure 35 de se déplacer entre une position haute représentée en traits pleins et une position basse 35', représentée en traits interrompus sur les fig. 1 et 2. La fourche inférieure 36 est également constituée de deux plaques planes parallèles 36a et 36b, mais elle est fixée rigidement aux rails 37 et 38 qui constituent également les montants verticaux antérieurs du châssis 33.

    [0020] La fourche supérieure 35 comporte un bras central 39 dont l'extrémité est équipée d'une ventouse en une matière élastomère 39a, et deux bras latéraux 40 et 41, pourvus à leur extrémité libre respectivement de deux ventouses en une matière élastomère 40a et 41a. De façon similaire, la fourche inférieure 36 comporte un bras central équipé d'une ventouse d'extrémité et deux bras latéraux portant également, à leur extrémité libre, une ventouse en matière élastomère, le bras central et les bras latéraux de la fourche inférieure étant en tout point identiques à ceux de la fourche supérieure. Les bras latéraux 40 et 41 sont pivotables respectivement autour des axes 42 et 43 solidaires de la fourche 35, ou comme décrit plus en détail en référence à la fig. 5, autor de deux axes 44 et 45, plus rapprochés l'un de l'autre, dans le but de permettre à ces bras d'enserrer des mâts de diamètres plus petits.

    [0021] En se référant plus particulièrement à la fig. 4, on notera que la fourche 35 porte à sa partie supérieure un clapet 46 représenté schématiquement, dit clapet de sécurité, qui sert de vanne de distribution du fluide sous pression. La vanne 46 alimente en fait trois vérins hydrauliques (ou pneumatiques) 47, 48 et 49 qui assurent respectivement les mouvements des bras latéraux 40 et 41 et du bras central 39. La fourche 35 porte également le dispositif de commande 50 de l'ouverture et de la fermeture du clapet de sécurité 46. De façon similaire, la fourche 36 porte un clapet de sécurité 51 et son dispositif de commande 52, qui alimente trois vérins hydrauliques (ou pneumatiques) 53, 54 et 55, agissant respectivement sur les deux bras latéraux et le bras central monté sur la fourche 36.

    [0022] Le déplacement longitudinal de la fourche 35 le long des rails 37 et 38 et selon la direction longitudinale du mât 32, est effectué par l'intermédiaire d'un vérin 56 fixé au châssis 33 et dont la tige 57 est reliée par son extrémité libre 58 à la fourche 35.

    [0023] A sa partie inférieure, l'élévateur 31 comporte un train de roulement constitué essentiellement d'un galet 59, dont la surface périphérique présente une coupe transversale en forme de V, montée sur un axe fixe 60 solidaire de l'extrémité d'un support 61 fixé rigidement au châssis 33. La forme du galet 59 est adaptée pour permettre à l'élévateur de rouler verticalement le long du mât 32. Pour ses déplacements au sol, l'élévateur comporte en outre deux roues 62 et 63, respectivement montées sur deux supports 62a et 63a rotatifs autour d'un axe vertical.

    [0024] En-dessous de la cabine 34, le châssis 33 porte un certain nombre d'éléments servant à la commande et à l'entraînement des pièces mobiles. En particulier, un boîtier de commande 64, un réservoir de fluide sous pression 65 qui permet d'accumuler une réserve de fluide sous pression, susceptible d'actionner les bras mobiles de l'élévateur en cas de panne de l'alimentation principale, les vannes 66 de distribution du fluide sous pression, l'arrivée 67 et la sortie 68 qui permettent de relier les vannes de distribution 66 au conduit (non représenté) de l'alimentation principale.

    [0025] En se référant plus spécifiquement à la fig. 5, la fourche 35 porte également, à sa partie supérieure, deux dispositifs de verrouillage mécaniques 69 et 70 qui permettent de bloquer manuellement et de façon indépendante les bras 40 et 41 dans leur position de travail. Ces dispositifs peuvent être agencés de manière quelconque, par exemple sous forme de verrous coulissants à blocage mécanique.

    [0026] La figure 6 représente de façon plus détaillée la fourche 35 et les différents éléments qui sont montés sur elle. La plaque supérieure 35a et la plaque inférieure 35b délimitent un espace à l'intérieur duquel sont logés d'une part les vérins 47 et 48 agissant respectivement sur les bras latéraux 40 et 41 et d'autre part, le vérin 49 agissant sur le bras central 39. Le bras 40 comporte, sur sa face intérieure, une pièce métallique 71 comportant un alésage central 72 et une pièce métallique identique 73, comportant un alésage central 74 fixé le long de son bord extérieur. La fourche 35 comporte deux ouvertures décalées 75 et 76, dont la première 75 coopère avec l'alésage 72 de la pièce métallique 71, pour fixer de manière pivotable le bras 40 en une première position dans laquelle l'élévateur est adapté pour grimper à des mâts de gros diamètres, tels que les mâts 32a et 32b représentés sur la figure. Lorsqu'on retourne le bras 40 de manière à amener la pièce métallique 73 entre les deux plaques 35a et 35b de la fourche 35, l'alésage 74 se trouvant en regard de l'ouverture 76, on obtient une position du bras 40 qui correspond à la position du bras 41 telle que représentée en traits pleins sur la fig. 6. Bien entendu, lors retournement, les coussinets ou ventouses en matière élastomère 40a et 41a a se trouveront successivement dans les positions illustrées par la figure. Comme précédemment, l'axe de pivotement du bras 41 peut être amené successivement aux deux positions indiquées par les références 77 et 78.

    [0027] Le vérin 47 et le vérin 48 (non représentés) comportent un piston intérieur (non représenté) qui est prolongé par une tige extérieure 79 terminée par une pièce arrondie 80 qui s'appuie sur le côté intérieur du bras 40 et engendre son basculement autor de son axe de pivotement. Sur le côté droit de la fig. 4, la plaque supérieure 35a n'est pas coupée et supporte le dispositif de blocage 69 constitué de preféférence par une pièce métallique 81 soudée à la plaque 35a et comportant un alésage central fileté dans lequel s'engage une tige filetée 82 terminée par une molette 83. L'embout 84, qui correspond à la pièce arrondie 80 et qui a la même forme et la même fonction qu'elle, est de préférence constitué par un élément cylindrique fixe à l'extrémité de la tige 85 du vérin 48, et qui est engagé dans une fente oblongue 86, aménagée dans la plaque 35a, qu'elle dépasse suffisamment pour entrer en contact avec l'extrémité de la tige filetée 82, lorsqu'on déplace celle-ci dans le bloc 81 en tournant la molette 83.

    [0028] Les bras 40 et 41 sont également représentés sur la fig. 6 dans leur position ouverte, dans laquelle ils sont représentés en traits pointillés et portent les références 40' et 41

    [0029] En se référant à la fig.7, le circuit de commande hydraulique comporte essentiellement trois blocs séparés: un premier bloc A monté sur le châssis de l'élévateur, un second bloc B solidaire de la fourche 35 et un troisième bloc C solidaire de la fourche 36. Le bloc A comporte deux dispositifs de raccord rapides 90 et 91, dont le premier, qui constitue l'entrée dans le système, effectue le raccordement avec une pompe 92 par l'intermédiaire d'un filtre 93, et dont le second 91 constitue la sortie du système. Le bloc A comporte par ailleurs une vanne 94 à deux voies appelées B6 et B7, un manomètre de contrôle 95, un accumulateur de réserve 96 contenant un fluide sous pression (désigné par la référence 65 sur les fig. 3 et 4), un limiteur de pression 97 destiné à protéger l'accumulateur 96 en limitant la pression à 120 bars, une vanne de décharge 98 à une voie appelée B1 et un limiteur de pression 99 qui limite la pression amenée dans la vanne 98 à une valeur inférieure ou égale à 100 bars.

    [0030] Le bloc B localisé sur la fourche 35 comporte une vanne 100 à deux voies appelées B2 et B3 qui communiquent avec la vanne de distribution centrale 101, par l'intermédiaire d'un clapet d'échappement 102 commande. La vanne de distribution 101 alimente les vérins latéraux 103 et 104, ainsi que le vérin central 105.

    [0031] De façon similaire, le bloc C comporte une vanne 106 à deux voies appelées B4 et B5, reliées par l'intermédiaire d'un clapet d'échappement commandé 107 avec une vanne de distribution centrale 108 qui alimente les vérins latéraux 109 et 110, ainsi que le vérin du bras central 111.

    [0032] Le déplacement de la fourche mobile 35 est effectué par le vérin 112 alimenté par la vanne 94. Le manomètre de contrôle 95 se trouve de préférence à l'intérieur de la cabine, sur le tableau de commande et à proximité du levier de commande (non représenté).

    [0033] La fig. 8 représente, sous une forme schématique, le circuit de commande électrique des différents éléments actifs de l'élévateur. Le bloc D renferme tous les éléments localisés dans la cabine et comprend un contacteur général 120, l'interrupteur de commande de la montée 121 et l'interrupteur de commande de la descente 122. Les autres composants sont tous montés soit dans le coffret de commande disposé sous la cabine, soit sur les fourches. Ils comportent essentiellement un moteur électrique 123 qui entraîne une batterie de contacteurs cycliques C1 à C11, qui commande séquentiellement les différentes voies B1 à B7 des vannes d'admission du fluide sous pression vers les différents vérins de commande illustrés par la fig. 7. Peux interrupteurs de commande 124 et 125 permettent de commander, de façon indépendante, les bras pivotables à la fin d'une opération. Un témoin lumineux 126, dispose à l'intérieur de la cabine, permet de contrôler le retour au point zéro du contacteur cyclique.

    [0034] La fig. 9 illustre les séquences de commande au cours d'un cycle complet du dispositif, c'est-à-dire au cours d'une rotation complète de la came entraînée par le moteur 123. En abscisse, le temps est donné en secondes et l'on constate qu'un cycle complet dure dix secondes. Chaque opération est déterminée par une abscisse temps donnée, qui correspond à un angle de la came de commande, le cycle complet correspondant à une rotation de 360°.

    [0035] En ordonnée, on porte les impulsions, la première ligne correspond à l'arrêt, pour lequel on engendre une impulsion qui dure de 0,75 à 1 seconde, qui entraîne la fermeture de l'inverseur C11 agissant sur l'électroaimant B1. Pans la deuxième ligne, le basculement de l'inverseur C11 engendre la fermeture des deux pinces constituées par les deux fourches et leurs bras central et latéraux correspondants. La fermeture de la pince 1 est représentée par la ligne suivante avec l'interrupteur C1 fermé et l'électroaimant B2 excité. L'ouverture de la pince 1, représentée par la ligne 4, s'obtient par la fermeture de l'interrupteur 2 et l'excitation de l'électroaimant B3. La fermeture de la pince 2 illustrée par la ligne 5 est obtenue par la fermeture du contact C3 et l'excitation de l'électroalimant B4. L-'ouverture de la pince 2 représentée par la ligne 6 s'obtient par la fermeture du contact C4 et l'excitation de l'électroaimant B5. L'ouverture du vérin de position verticale, responsable du déplacement de la pince mobile, s'obtient par la fermeture du contact C5 et l'excitation de l'électroaimant B6, la fermeture de la vanne de position est obtenue par la fermeture du contact C6 et l'excitation de l'électroaimant B7, Les lignes 3 à 6 correspondent à la montée de l'élévateur. Pour la descente, on observe les mêmes séquences avec fermeture des contacts C7, C8, C9 et C10, qui correspondent à l'excitation des électroaimants B2, B3, B4 et B5.

    [0036] Le fonctionnement du dispositif selon l'invention se comprend aisément:

    - la pince supérieure mobile enserre le mât au moyen des deux bras latéraux et du bras central

    - la pince inférieure fixée au châssis de l'élévateur relâche le mât

    - le vérin de positionnement tire le châssis et tous les éléments qu'il supporte en direction de la pince 1 qui agrippe solidement le mât

    - la pince fixe inférieure se referme pour enserrer le mât

    - la pince supérieure mobile s'ouvre et se déplace vers le haut sous l'action du piston de positionnement

    - la pince supérieure mobile se referme pour enserrer le mât et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'élévateur soit arrivé à la hauteur souhaitée.



    [0037] Pour la descente, les opérations se passent bien entendu de la même manière, c'est-à-dire que les deux pinces enserrent successivement le mât, et le vérin de positionnement rapproche et éloigne séquentiellement la pince momentanément desserrée de celle qui retient momentanément l'élévateur. Pour que le train rouleur puisse conserver une position constante, ne nécessitant aucun ajustage en fonction du diamètre du mât sur lequel travaille l'élévateur, les bras centraux des deux fourches ont une course constante indépendante de la dimension du mât. Ceci permet, d'une part, d'exercer une poussée maximale sur le vérin agissant sur le bras central et d'autre part, de supprimer tous les problèmes de réglage et de positionnement du train rouleur.


    Revendications

    1. Elévateur à cabine autonome pour grimper le long d'un mât, comportant un châssis sur lequel sont montés une cabine, des organes de serrage pour assurer l'élévation du châssis et de la cabine, et des organes de blocage pour bloquer l'élévateur à une hauteur quelconque le long du mât, ces organes comprenant deux éléments, dont l'un est fixé rigidement au châssis et l'autre est relié audit châssis, de façon à pouvoir se déplacer séquentiellement par translation dans la direction longitudinale du mât, caractérisé en ce que chacun de ces éléments (2, 4 et 35, 36) est constitué par une fourche qui comporte trois vérins pneumatiques ou hydrauliques (19, 19' et 47, 48, 49) pour les amener successivement dans une position de blocage dans lapuelle ils enserrent ledit mât en trois zones uniformément réparties le long de la surface périphérique de ce mât, et en ce que l'élévateur est équipé d'organes de commande, agencés pour alimenter séquentiellement les trois vérins de l'une et de l'âutre de ces fourches, les organes de serrage de la fourche supérieure et les organes de blocage de la fourche Inférieure assurant successivemeht la fonction de blocage en position de l'élévateur.
     
    2. Elévateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte, montés sur chacune des fourches (35, 36), deux bras pivotants (40,41) et un bras extensible (39), chaque bras latéral comportant un premier dispositif de fixation (71), agencé pour coopérer avec un premier point d'ancrage (75) localisé sur la fourche correspondante, et un second dispositif de fixation (73), agencé pour coopérer avec un second point d'ancrage (76) localisé sur ladite fourche, lesdits premier et second dispositifs de fixation étant décalés l'un par rapport à l'autre et lesdite premier et second points d'ancrage de la fourche étant également décalés, de telle manière que le montage des bras, au moyen desdits premiers dispositifs de fixation, conférence à ces bras un éventail d'ouvertures données correspondant à une première gamme de diamètres de mâts, et que le montage des bras, au moyen desdits seconds dispositifs de fixation, conférence à ces bras un éventail d'ouvertures données différentes correspondant à une seconde gamme de diamètres de mâts.
     
    3. Elévateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le premier dispositif de fixation se trouve localisé sur un côté du bras et ledit second dispositif de fixation se trouve localisé sur le côté opposé du bras, de telle manière que le montage du bras sur la fourche, au second point d'ancrage, nécessite le retournement du bras par rapport à sa position de montage sur la fourche, au premier point d'ancrage.
     
    4. Elément selon la revendication 2, caractérisé en ce que le bras central est agencé pour effectuer une course d'extension constante quel que soit le diamètre du mât.
     
    5. Elévateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque fourche porte une vanne unique de distribution du fluide sous pression, connectée aux trois vérins de commande des trois bras montés sur la fourche, ladite vanne étant reliée séparément à un générateur de fluide sous pression, au moyen d'un conduit de liaison souple.
     
    6. Elévateur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande centrale séquentielle et une manette de commande agencée pour commander la montée, la descente ou l'arrêt à une hauteur quelconque du mât.
     
    7. Elévateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le châssis comporte, à sa partie inférieure, un train rouleur (5, 59) comportant au moins un galet d'appui sur le mât, un dispositif d'ajustage agencé pour régler la position de ce galet radialement par rapport au mât, afin de maintenir la cabine dans sa position verticale, quelle que soit la forme et l'épaisseur du mât.
     
    8. Elévateur selon la revendication 1, caractérisé eh ce que la fourche mobile (4,35) est guidée sur le châssis au moyen de glissières.
     


    Ansprüche

    1. Automatische Hebevorrichtung zur Verstellung einer Kabine in Längsrichtung eines Mastes, mit einem Chassis, auf dem eine Kabine, Klemmvorrichtung zum Verstellen der Kabine und des Chassis in Mastlängsrichtung und Sperrvorrichtungen zur Feststellung der Hebelvorrichtung in beliebiger Höhe am Mast vorgesehen sind, wobei die Klemmvorrichtungen und die Sperrvorrichtungen zwei Halteglieder bilden, von denen das ei,ie starr und das andere verstellbar mit dem Chassis verbunden ist, so daß sie bei der Verstellung in Mastlängsrichtung wechselweise verschiebbar sind, dadurch gekennzeichnet, daß jedes der beiden Halteglieder aus einer Gabel (2, 4, 35, 36) besteht, die drei pneumatische oder hydraulische Stelltriebe (19, 19', 47, 48, 49) aufweist, die in ihrer Blockierstellung den Mast von drei Umfangsseiten umfassen und daß die Hebevorrichtung mit Steuereinrichtungen versehen ist, die die drei Stelltriebe der Hebevorrichtung und der Sperrvorrichtung wechselweise betätigen, wobei die Klemmvorrichtungen der oberen Gabel und die Sperrvorrichtungen der unteren Gabel die Hebevorrichtung wechselweise feststellen.
     
    2. Hebevorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß jede Gabel (35, 36) zwei seitliche Schwenkarme (40, 41) und einen zentralen ausstreckbaren Arm (39) aufweist, und jeder seitliche Schwenkarm (40, 41) ein erstes Schwenklager (71), das mit einer ersten Schwenkstelle (75) auf der jeweiligen Gabel verbindbar ist, und ein zweites Schwenklager (73) besitzt, das mit einer zweiten Schwenkstelle (76) auf dieser Gabel verbindbar ist, wobei das erste Schwenklager gegenüber dem zweiten, und die erste Schwenkstelle gegenüber der zweiten so versetzt sind, daß die Einrichtung der Schwenkarme mittels des ersten Schwenklagers einem ersten, an einen ersten Mastdurchmesserbereich angepaßten Schwenkbereich der Arme entspricht, und die Einrichtung der Schwenkarme mittels des zweiten Schwenklagers einen anderen, an einen zweiten Mastdurchmesserbereich angepaßten Schwenkbereich der Arme entspricht.
     
    3. Hebevorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß das erste Schwenklager (71) an einer Seite und das zweite Schwenklager (73) an der gegenüberliegenden Seite jedes Armes (40,41) vorgesehen sind, so daß der Arm um die eine Schwenkstelle (75) der Gabel schwenkend auf Deckung seines anderen Schwenklagers mit der anderen Schwenkstelle verstellbar ist.
     
    4. Hebevorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der Hub des zentralen Armes (39) unabhängig vom Mastdurchmesser eine konstante Größe besitzt.
     
    5. Hebevorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß jede Gabel mit einem einzigen Druckflüssigkeitsverteilungsventil ausgerüstet ist, das mit den drei Stelltrieben der Gabel und separat über eine biegsame Versorgungsleitung mit einer Druckflüssigkeitsquelle verbunden ist.
     
    6. Hebevorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die zentrale Steuereinrichtung über einen Betätigungsgriff bedienbar ist, so daß mit ihrer Hilfe die Hebevorrichtung im Sinne des Auf- bzw. Abstieges bzw. Feststellens am Mast steuerbar ist.
     
    7. Hebevorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Chassis in seinem untersten Teil einen Rollgang (5, 59) mit mindestens eine am Mast angreifende Stützrolle aufweist, die zur Senkrechtstellung der Kabine bei verschiedenen Mastdurchmessern über eine Regeleinrichtung in Radialrichtung des Mastes einstellbar ist.
     
    8. Hebevorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die verstellbare Gabel (4, 35) am Chassis mit Gleitstücken geführt ist.
     


    Claims

    1. A lift with a self-contained cab for climbing a mast, and having a frame in which there are mounted the cab, gripping devices to effect the raising of the frame and the cab, and locking devices to lock the lift at any given level on the mast, these devices comprising two elements, one of which is attached rigidly to the frame while the other is connected to the said frame in such a way that it is able to move sequentially by translation in the longitudinal direction of the mast, characterised in that each of these elements (2, 4 and 35, 36) is formed by a fork which has three pneumatic or hydraulic jacks (19,19' and 47, 48, 49) to bring them successively into a locking position in which they grip round the said mast in three regions evenly distributed over the peripheral surface of this mast, and in that the lift is equipped with control devices which are adapted to supply the three jacks of each of these forks in sequence, the gripping devices of the upper fork and the locking devices of the lower fork successively effecting the function of locking the lift in position.
     
    2. A lift according to Claim 1, characterised in that, mounted on each of the forks (35, 36) there are two pivoting arms (40, 41) and one extensible arm (39), each lateral arm having a first fixing arrangement (71) adapted to co-act with a first anchoring point (75) located on the corresponding fork, and a second fixing arrangement (73) adapted to co-act with a second anchoring point (76) located on the said fork, the said first and second fixing arrangements being offset relative to one another, and the said first and second anchoring points on the fork being similarly offset, so that when the arms are mounted by means of the said first fixing arrangements, these arms are allocated a series of given apertures corresponding to a first range of mast diameters, and when the arms are mounted by means of the said second fixing arrangements, these arms are allocated a series of different given apertures corresponding to a second range of mast diameters.
     
    3. A lift according to Claim 2, characterised in that the first fixing arrangement is located in one side of the arm and the said second fixing arrangement is located on the opposite side of the arm, so that when mounting the arm on the fork at the second anchoring point it is necessary for the arm to be turned round, relative to its mounting position on the fork at the first anchoring point.
     
    4. A lift according to Claim 2, characterised in that the central arm is adapted to effect a constant extension path, whatever the diameter of the mast may be.
     
    5. A lift according to Claim 2, characterised in that each fork bears a single valve for the supply of pressurised fluid, connected to the three control jacks of the three arms mounted on the fork, the said valve being connected separately to a pressurised fluid generator by means of a flexible connecting pipe.
     
    6. A lift according to Claim 1, characterised in that it comprises a central sequential control arrangement and a manual control lever to control the ascent, descent or halting at any given level on the mast.
     
    7. A lift according to Claim 1, characterised in that, on its lower part, the frame has an undercarriage (5, 59) comprising at least one running wheel braced against the mast and an adjustment arrangement adapted to control the position of this wheel radially relative to the mast in order to keep the cab in its vertical position, whatever the shape and thickness of the mast may be.
     
    8. A lift according to Claim 1, characterised in that the movable fork (4, 35) is guided on the frame by means of sliqeways.