[0001] La présente invention a pour objet un mouvement d'horlogerie à aiguilles comprenant
un mécanisme à engrenage différentiel commandant la position de l'aiguille des heures
et comprenant lui-même un porte-satellite, au moins un satellite à deux dentures coaxiales,
un pignon planétaire et une roue planétaire, le ou les satellites étant en prise simultanément
avec la roue planétaire et avec le pignon planétaire.
[0002] Depuis que la réalisation de mouvements de montre équipés d'un mécanisme qui permet
de déplacer l'aiguille des heures par sauts d'une heure a pris l'essor commercial
que l'on connaît actuellement, plusieurs tentatives ont déjà été faites pour concevoir
des mécanismes de commande satisfaisant dans les meilleures conditions possibles aux
exigences de la pratique.
[0003] Ainsi, le brevet CH 507 544 proposait une roue des heures composite formée de deux
parties accouplées à friction l'une à l'autre, les positions relatives de ces deux
parties étant déterminées par l'engagement d'une goupille solidaire de l'une des parties
dans des trous de l'autre partie. On s'est aperçu toutefois que ces agencements et
d'autres du même genre présentaient des difficultés de réglage extrêmement sérieuses
surtout dans le cas de l'application à des montres électroniques où le couple moteur
est extrêmement faible. En effet, l'agencement complet comprend une friction entre
la chaussée et l'arbre qui l'entraîne et une seconde friction dans la roue des heures
composite. Au moment où l'on effectue une modification de la position de l'aiguille
des heures, en intervenant par le mécanisme de commande sur une des parties de la
roue des heures, il faut éviter que la réaction exercée sur l'autre partie, en prise
avec le rouage, ne perturbe le fonctionnement du moteur. D'autre part, il faut que
la transmission de couple entre les deux parties de la roue composite soit suffisante
pour permettre par exemple d'actionner un mécanisme de calendrier. La plage d'ajustage
qui reste est souvent très faible et par conséquent, il est difficile de garantir
la fonction de cet accouplement.
[0004] Les brevets F 1589 638 et CH 494 997 proposent une autre solution dans laquelle le
mobile des heures composite est remplacé par un engrenage différentiel comportant
un porte-satellite et un satellite à deux dentures. La roue du satellite est en prise
avec la chaussée tandis que son pignon est en prise avec la roue des heures. Le satellite
joue normalement le rôle de la roue de minuterie, mais en déplaçant le porte-satellite
au moyen d'un organe de commande, on peut provoquer une rotation rapide de la roue
des heures sans modifier la position de la chaussée. Un dispositif de ce genre évite
donc la présence d'un accouplement à friction. La demande de brevet allemand DOS 16
73 621 décrit aussi un agencement de ce type.
[0005] La demande de brevet DOS 2 730 948 décrit également un mécanisme à engrenage différentiel
comportant un satellite à deux dentures. Dans ce cas, c'est le pignon planétaire qui
constitue le mobile de commande. Le satellite est monté sur un disque denté qui constitue
la roue des minutes et sa denture de pignon est en prise avec la roue des heures.
Or une analyse des couples et des forces qui s'exercent sur les différents mobiles
de ces engrenages connus montre qu'ils n'offrent pas des conditions de fonctionnement
optimales, de sorte que l'ajustage des frictions, par exemple, est difficile à réaliser.
[0006] Dans une autre réalisation connue (Brevet CH 513 445, demande déposée No 14 913/68)
tout accouplement à friction a été évité. L'ensemble de l'engrenage comprend plusieurs
embranchements, de sorte qu'il est possible d'agir par un engrenage planétaire sur
une aiguille des heures qui indique le temps local pour modifier sa position sans
influencer la marche des autres aiguilles. Toutefois, cet agencement présente une
grande complication.
[0007] Le but de la présente invention est de réaliser un mouvement d'horlogerie du type
mentionné au début dans lequel l'engrenage différentiel soit agencé de façon que la
réaction exercée sur le mobile en prise avec le rouage au moment où on commande un
déplacement de l'aiguille des heures soit minimum, cet engrenage pouvant donc être
introduit dans des mouvements de montre-bracelet électroniques à quartz dans lesquels
le couple moteur est très faible.
[0008] On sait, en effet, qu'il y a un intérêt à réaliser des moteurs d'entraînement de
montres électroniques qui fournissent un couple moteur aussi petit que possible afin
de prolonger la durée de vie des piles.
[0009] Dans ce but, le mouvement d'horlogerie selon l'invention, du genre mentionné au début,
est caractérisé en ce que le porte-satellite est agencé en roue des heures, le pignon
planétaire est agencé en chaussée et la roue plané taire est une couronne à denture
intérieure entourant le chemin du ou des satellites et reliée à un organe de commande
du mécanisme.
[0010] On va décrire ci-après, à titre d'exemple, une forme d'exécution du mouvement d'horlogerie
selon l'invention, en se référant au dessin dont :
la fig. 1 est une vue en plan de dessus, certaines pièces étant partiellement arrachées,
la fig. 2 une vue en perspective éclatée de l'engrena ge différentiel et de la plaque
de maintien,
la fig. 3 une vue en coupe à plus grande échelle montrant l'accouplement différentiel
et les aiguilles,
la fig. 4 un schéma montrant la répartition des forces à leurs divers points d'application,
et
la fig. 5 est une vue en coupe partielle d'une variante.
[0011] Le mouvement représenté à la fig. 1 est un mouvement de montre qui peut être, soit
une montre électronique à pile et à quartz, comportant un moteur pas à pas actionnant
un rouage, soit une montre mécanique. Tous ces éléments sont classiques. Ils sont
montés au revers de la platine 1 et ne sont pas représentés au dessin.
[0012] Le rouage comporte un pignon d'entraînement 2 qui est en prise avec une roue des
minutes 3 coaxiale au mouvement, de sorte que cette roue est entraînée à raison d'un
tour par heure. La roue des minutes 3 est un élément de l'ensemble représenté aux
fig. 2 et 3. Elles sera décrite plus loin. L'ensemble représenté aux fig. 2 et 3 comporte
notamment une roue des heures qui entraîne un mécanisme de calendrier faisant avancer
par sauts, une fois par 24 h, un anneau de quantième 4. Le mécanisme de calendrier
est également de type usuel, de sorte qu'il ne sera pas décrit en détail ici. Comme
on le verra plus loin, la correction du calendrier s'effectue au moyen du mécanisme
de commande qui est actionné par la tige 5 (fig. 1). Cette tige est disposée radialement
dans le mouvement entre la platine 1 et les ponts. Elle actionne le mécanisme de commande
visible à la fig. 1, qui comporte une tirette 6 coopérant avec un ressort de tirette
7 dont l'extrémité présente trois encoches déterminant les trois positions de la tige
et du mécanisme. La tirette 6 coopère avec une bascule de pignon coulant 8 et avec
une bascule de renvoi 9. La première de ces bascules, sollicitée par le ressort 10,
déplace le pignon coulant 11 qui est monté sur un carré de la tige 5, tandis que la
seconde bascule porte un renvoi mobile 12 qui est en prise avec la denture de couronne
du pignon coulant dans la position extérieure et dans la position intermédiaire de
la tige. mais qui est dégagé du pignon coulant dans la position intérieure ou la position
neutre. Dans la position intermédiaire de la tige, représentée à la fig. 1, le renvoi
12 est en prise avec un renvoi intermédiaire 13 d'axe fixe qui engrène dans le pignon
d'un mobile de commande: 14 comprenant un pignon 14c, une roue 14a et une étoile 14b
(fig. 2).
[0013] L'étoile 14b coopère avec un bras élastique 15 jouant le rôle de sautoir et s'étendant
à partir d'une plaque de maintien 16 placée sur la platine 1. Le rôle du mobile 14
et celui du ressort sautoir 15 seront expliqués plus loin en relation avec l'engrenage
différentiel qui entraîne les aiguilles. Dans la position de mise à l'heure de la
tige 5, le renvoi mobile 12 monté sur la bascule 9 vient en prise avec un renvoi de
mise à l'heure 17 qui engrène avec la chaussée comme on le verra plus loin. La tige
5 permet donc d'exercer les fonctions de mise à l'heure des aiguilles, et d'avance
de l'aiguille des heures seule par sauts d'une heure. Cette dernière fonction assure
également la correction du calendrier en cas de besoin. Dans la position intérieure,
la tige est déconnectée et cette position est une position neutre.
[0014] Les fig. 2 et 3 montrent comment le moteur et le mécanisme de connuande agissent
sur les organes qui portent les aiguilles. L'aiguille des secondes 18 est montée à
l'extrémité d'un arbre des secondes 19 qui comporte une roue 20 en prise avec le rouage
actionné par le moteur. L'arbre des secondes 19 est supporté par un palier 21 monté
dans la platine 1. La surface supérieure de ce palier retient e n place le canon de
la chaussée 22 qui porte l'aiguille des minutes 23. La chaussée porte au voisinage
de son extrémité inférieure un disque 24 de grand diamètre pourvu d'une denture périphérique
dans laquelle engrène le renvoi de mise à l'heure 17. Au-dessus du disque 24, la chaussée:
présente une portée 22a sur laquelle est ajustée la roue des minutes 3. Le serrage
de cette roue sur la portée de la chaussée est ajusté de façon à réaliser un accouplement
à friction ayant un couple de débrayage bien déterminé. Pour assurer un couple de
friction régulier entre la roue des minutes 3 et la chaussée 22, le disque de la roue
des minutes est découpé de façon à présenter deux barres parallèles et de faible largeur
38 et 39 qui peuvent présenter des échancrures en arc de cercle de rayon correspondant
à celui de la portée d'ajustage 22a. Le serrage qu'exercent les barres 38 et 39 sur
la portée de friction de la chaussée peut ainsi être réglé avec précision en autorisant
un léger fléchissement des barres.
[0015] Comme on l'a vu plus haut, la roue 3 est en prise avec le pignon 2 qui transmet à
la chaussée le mouvement de rotation provenant du moteur et par conséquent fait tourner
l'aiguille des minutes. Un pignon de chaussée 25 est encore chassé sur le canon 22,
immédiatement au-dessus de la roue 3. Il engrène, comme cm le voit à la fig. 3, dans
la denture de roue d'un satellite 26 à deux dentures porté par un disque 27 solidaire
d'un canon 28 et constituant avec ce canon la roue des heures. Le disque 27 est pourvu
d'un trou en forme d'entrée de clé 29 qui permet la mise en place du stallite 26,
lequel est usiné d'une seule pièce avec une denture de pignon de très petit diamètre
et une denture de roue qui, comme on l'a dit précédemment, engrène dans le pignon
de chaussée 25.
[0016] La denture périphérique du disque: 27 engrène dans la denture de roue d'un mobile
de caleridrier 30 tournant sur une goupille 31 fixée dans la p latine 1. La denture
de pignon du mobile de calendrier entraîne une roue de 24 heures 32 pourvue d'un doigt
élastique capable d'entraîner une fois par tour l'anneau de calendrier 4 en accrochant
une de ses dents intérieures, celles-ci étant régulièrement réparties sur son pourtour.
Le canon 28 porte l'aiguille des heures 33. Il repose sur la face supérieure du pignon
de chaussée 25 et il est maintenu en place par le dernier élément 34 de l'engrenage
différentiel. Ce dernier élément, qui joue le rôle de roue planétaire, est une couronne
à denture intérieure pourvue d'une portée de pivotement 35 ayant un diamètre légèrement
plus grand que celui de la denture de couronne et d'une denture extérieure périphérique
36. Comme on le voit au dessin, l'élément 34 est positionné par la plaque de maintien
16 qui présente dans sa partie centrale un trou circulaire dans lequel s'engage la
portée 35. Cette plaque recouvre la partie extérieure de l'élément 34 et sert à le
maintenir en place axialement. Comme elle est vissée sur la platine, elle assure le
montage de l'ensemble du mécanisme différentiel et du mécanisme de commande. Elle
permet de loger tous ces éléments dans un espace très restreint.
[0017] La denture 36 de la couronne 34 est en prise avec la denture de roue 14a du mobile
14 qui, comme on l'a vu plus haut, comporte encore l'étoile 14b située immédiatement
sous la roue 14a et le pignon 14c situé sous l'étoile 14b. Le renvoi intermédiaire
13 et le mobile 14 pivotent tous deux sur des goupilles plantées dans la platine.
Ils sont maintenus en place axialement par des éléments correspondants de la plaque
de maintien. Celle-ci présente encore un trou 37 (fig. 1 et 2) servant à limiter les
déplacements du renvoi mobile 12 en coopérant avec l'extrémité de l'axe de ce renvoi,
cet axe étant solidaire de la bascule 9 et s'étendant en saillie jusqu'au niveau de
la partie de la plaque de maintien qui comporte le trou 37.
[0018] En fonctionnement normal, les aiguilles sont entraînées régulièrement par le moteur
de la montre. Alors que l'arbre 19 de l'aiguille des secondes, relié au rotor du moteur
par un train d'engrenages, est actionné par impulsions, ce train d'engrenages transmet
aussi le couple moteur au pignon 2 et à la roue 3. Celle-ci entraîne la chaussée 22
par friction et comme la couronne 34 est fixe, le pignon de chaussée 25 fait rouler
le satellite 26 par sa denture de pignon sur la denture interne de la couronne 34.
Il en résulte que le porte satellite 27 qui joue le rôle de roue des heures tourne
lentement autour de l'axe du mouvement, entraîné par l'arbre intermédiaire du satellite
26. Les rapports entre les dentures de pignon et de roue du satellite 26, de même
que ceux du pignon 25 et de la couronne intérieure 34 et le rayon de l'axe du satellite
seront choisis de façon à réaliser une démulti'lication de 1 à 12 entre la vitesse
de rotation de la chaussée 22 qui joue le rôle de pignon planétaire et celle de la
roue des heures 27 qui joue le rôle de porte-satellite quand la couronne 34 est fixe.
[0019] Quand la tige est amenée en position de mise à l'heure, le renvoi 12 est en prise
avec le renvoi de mise à l'heure 17 et une rotation de la tige fait tourner le disque
24 solidaire de la chaussée 22. Dans ces conditions, un contact mettra hors circuit
le moteur de la montre, l'ensemble du rouage y compris. La roue 3 sera bloquée, tandis
que la chaussée 22 liée à friction à la roue 3 sera entraînée à une vitesse relativement
élevée. Comme lors du fonctionnement normal, mais à une vitesse plus grande, le pignon
25 fera rouler le satellite 26 sur la couronne intérieure 34_en déplaçant l'aiguille
des heures 33 à une vitesse douze fois plus faible que l'aiguille des minutes. Ainsi,
les deux aiguilles se déplacent dans leur rapport normal, l'aiguille des secondes
étant arrêtée.
[0020] Dans la position intermédiaire de la tige, le moteur n'est pas bloqué, de sorte que
l'aiguille des secondes avance au rythme imposé par la base de temps de la montre.
Si la tige est déplacée en rotation, le renvoi intermédiaire 13 fait tourner le mobile
14 et la rotation de celui-ci est marquée par des positions d'arrêt dans lesquelles
la tête du sautoir 15 s'engage entre deux dents de l'étoile 14b. La rotation du mobile
14 est donc une rotation saccadée. L'angle de rotation qui, pour la couronne placée
en tête de la tige, correspond à une rotation de 72° du mobile 14 étant de l'ordre
de 60°, cet angle est sensiblement celui que l'on impartit facilement à la couronne
en la tenant entre le pouce de l'index. Comme la roue 14a est en prise avec la denture
extérieure de l'élément 34, c'est maintenant ce dernier qui est entraîné en rotation.
Dès lors, les dents de la denture de roue du satellite 26 s'appuient sur le pignon
25 qui joue le rôle de pignon planétaire et le satellite est déplacé en rotation autour
de l'axe des aiguilles par la denture intérieure de l'élément 34. Par son axe, le
satellite fait tourner la roue 27, en entraînant l'aiguille des heures 33. Le déplacement
correspondant à un saut de l'étoile 14b correspond à 1/12 de tour de l'aiguille 33
et par conséquent à une avance d'une heure.
[0021] La fig. 4 représente schématiquement l'ensemble de l'engrenage différentiel décrit
ci-dessus et montre dans sa partie droite les points d'application des forces. L'élément
34 est entraîné de façon forcée par le mécanisme de commande. Il exerce sur la denture
de pignon du satellite 26 une force située au niveau P3, donc un couple donné par
le produit de sa distance à l'axe des aiguilles par la force tangentielle. Ce couple
produit l'entraînement du mobile des heures en appuyant la denture de roue du satellite
sur la denture de chaussée 25. La transmission de force sur le porte-satellite s'effectue
au niveau P2, tandis que la réaction sur la chaussée s'effectue au niveau Pl. La force
tangentielle exercée sur le pignon planétaire 25 sera réduite dans le rapport des
dentures du satellite par rapport à la force tangentielle exercée par l'élément 34
sur la denture de pignon du satellite. Cette force sera elle-même réduite dans le
rapport du rayon de la denture de roue à la somme des rayons des dentures du satellite
par rapport à la force de résistance tangentielle offerte par le mobile des heures.
Même au moment où cette résistance est augmentée par suite de l'armage du mécanisme
de calendrier, la réaction sur la chaussée reste minimum.
[0022] Ainsi donc, par cette disposition de l'ensemble différentiel, on réalise un mécanisme
de commande de l'aiguille des heures qui présente le maximum de sécurité en ce qui
concerne les risques de réaction sur le moteur lors d'un changement de position de
l'aiguille des heures seule.
[0023] Dans la forme d'exécution décrite ci-dessus, la construction du mobile des minutes,
formé de la chaussée 22, du pignon 25, du disque denté 24 et de la roue 3 peut être
améliorée et simplifiée comme le montre la figure partielle 5.
[0024] Dans cette variante, le pignon 25 est décolleté d'une pièce avec le canon 22 de la
chaussée et présente des dents tronquées à leur base. Le disque 24 est chassé sur
les dents tronquées du pignon 25 tandis que la portée 22a est située sous le pignon
25, de sorte que la roue 3 se trouve sous le disque 24. Cette disposition simplifie
la fabrication puisqu'elle ne comporte plus que trois pièces au lieu de quatre. En
outre, le sertissage de la roue 3 sur la portée 22a est plus facile à réaliser.
1. Mouvement d'horlogerie à aiguilles comprenant un mécanisme à engrenage différentiel
commandant la position de l'aiguille des heures et comprenant lui-même un porte-satellite,
au moins un satellite à deux dentures coaxiales, un pignon planétaire et une roue
planétaire, le ou les satellites étant en prise simultanément avec la roue planétaire
et avec le pignon planétaire, caractérisé en ce que le porte-satellite est agencé
en roue des heures, le pignon planétaire est agencé en chaussée et la roue planétaire
est une couronne à denture intérieure entourant le chemin du ou des satellites et
reliée à un organe de commande du mécanisme.
2. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite couronne
à denture intérieure présente également une denture extérieure en prise avec une roue
de commande de l'heure qui l'entraîne par sauts ou la bloque dans l'une quelconque
de douze orientations déterminées autour de l'axe des aiguilles.
3. Mouvement s'horlogerie selon la revendication 2, caractérisé en ce que la roue
de commande est solidaire d'une étoile coopérant avec un sautoir et pivote autour
d'un axe fixe, le nombre des dents de l'étoile étant tel qu'un saut d'une dent corresponde
à une avance d'1/12 de tour de l'aiguille des heures, cette avance étant entraînée
par roulage de l'une des dentures du ou des satellites sur la denture de la chaussée.
4. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce que la chaussée
est solidaire d'une denture de grand diamètre en prise avec un organe de mise à l'heure.
5. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une roue
des minutes est montée coaxia- lement sur la chaussée, et reliée à cette dernière
par un accouplement à friction, cette roue étant entraînée par un organe moteur.
6. Mouvement d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le porte
satellite entraîne un mécanisme de calendrier.