[0001] La présente invention concerne un mécanisme pour commander le déplacement d'une règle
parallèlement à.elle-même sur une planche à dessin ou analogue, du type comportant
au moins deux galets ou poulies solidaires en rotation d'un axe disposé parallèlement
à la règle et, sur deux côtés opposés de la planche, des éléments de guidage du genre
câble ou courroie crantée coopérant respectivement chacun avec l'un des galets ou
poulies, la règle et la planche étant solidaires en translation, l'une des poulies
et l'autre des éléments de guidage.
[0002] La coopération des poulies avec les éléments de guidage permet d'assurer une synchronisation
des déplacements des deux extrémités de la règle et ainsi de maintenir cette règle
parallèlement à elle-même dans toutes ses positions. Toutefois il est nécessaire que
la règle puisse être immobilisée au point choisi, quelle que soit l'inclinaison de
la planche.
[0003] Lorsque l'élément de guidage est constitué par un câble ou une courroie sans fin
solidaire d'une extrémité de la règle, on monte généralement un contrepoids sur le
brin inférieur de l'élément. Malheureusement ce contrepoids est relativement encombrant
et, en outre, il n'assure pas un équilibrage efficace dans toutes les positions de
la règle et de la planche.
[0004] Il est également connu d'utiliser des ressorts qui retiennent la règle et empêchent
sa chute, sous l'effet de la gravité par exemple. Mais chaque déplacement de la règle
ou chaque modification d'inclinaison de la planche entraîne une modification de l'effort
nécessaire pour maintenir la règle dans la position choisie, de sorte que les ressorts
n'assurent un maintien efficace que dans certaines de ces positions, et'que dans les
autres positions la règle doit être retenue à la main.
[0005] Le brevet US N° 3.082.535 apporte partiellement une solution à ce problème. Il décrit
un mécanisme d'équilibrage de la règle comprenant un ressort hélicoïdal enroulé autour
d'un axe et solidaire de celui-ci à une extrémité et d'un support fixe à son autre
extrémité. Cet axe porte une poulie sur laquelle est enroulé un premier câble auquel
est accroché une extrémité de la règle. La poulie est rendue solidaire en rotation
de l'axe par un accouplement débrayable. Par ailleurs, les deux extrémités de la règle
sont fixées à un second câble, indépendant du premier, qui assure de façon classique
la synchronisation des déplacements des deux extrémités de la règle. Pour régler l'équilibrage
de la règle, on désolidarise la poulie de l'axe et on fait tourner ce dernier au moyen
d'un bouton molleté, ce qui a pour effet de modifier la tension du ressort.
[0006] Toutefois, cette solution présente l'inconvénient de nécessiter un dispositif d'équilibrage
distinct du mécanisme de commande de déplacement de la règle parallèlement à elle-même,
ce qui accroît l'encombrement et le coût de l'ensemble. En outre, ce dispositif d'équilibrage
ne pourrait pas être adapté au mécanisme de commande du type précité en montant directement
le ressort sur l'axe de ce mécanisme et en rendant l'une de ses poulies débrayables
: en effet, dans ce cas la rotation de l'axe entraînerait celle de l'autre poulie
et donc de l'extrémité correspondante de la règle, de sorte que toute modification
de la tension du ressort entraînerait un changement de la position angulaire de la
règle sur la table.
[0007] L'invention vise donc à réaliser un mécanisme de commande du type précité comportant,
intégré à celui-ci, un dispositif d'équilibrage de la règle qui permette de régler
l'équilibrage sans modifier l'orientation de la règle sur la planche.
[0008] L'invention vise également à réaliser un mécanisme de commande du type précité qui
permette aisément de modifier sélectivement l'orientation de la règle sur la planche
sans changer le réglage de l'équilibrage, et de verrouiller la règle dans n'importe
quelle position de celle-ci sur la planche, et qui, dans le cas d'éléments de guidage
sans fin, permette d'en régler, la tension.
[0009] A cet effet, l'invention a pour objet un mécanisme pour commander le déplacement
d'une règle parallèlement à elle-même sur une planche à dessin, ce mécanisme comportant
un axe rotatif portant à chacune de ses extrémités une poulie et disposé parallèlement
à la règle, deux éléments de guidage montés le long de deux côtés opposés de la planche
et coopérant chacun avec une poulie, la règle et la planche étant solidaires en translation,
l'une des poulies et l'autre des éléments de guidage, et un dispositif d'équilibrage
de la règle comprenant un ressort de torsion enroulé autour de l'axe et dont une première
extrémité est solidaire en rotation dudit axe et dont l'autre extrémité est normalement
fixe en rotation par rapport audit axe, ainsi que des moyens de réglage de la tension
du ressort, les moyens de réglage de la tension du ressort comprenant un manchon interposé
entre l'axe et le support fixe et auquel est fixé ladite autre extrémité du ressort,
le manchon et l'axe d'une part et le manchon et le support d'autre part étant susceptibles
de tourner l'un par rapport à l'autre, et des moyens escamotables de solidarisation
du manchon avec le support.,
[0010] Suivant un mode de réalisation de l'invention, le manchon comporte une tête molletée
creuse, emboîtée sur une bride solidaire du support fixe, et verrouillée sur cette
bride par lesdits moyens de solidarisation escamotables.
[0011] Suivant un autre mode de réalisation, lesdits moyens de solidarisation escamotables
comprennent un verrou mobile entre une première position où il solidarise le manchon
avec une bride solidaire du support fixe et une deuxième position où il verrouille
en rotation le manchon avec l'une desdites poulies.
[0012] Suivant une autre caractéristique de l'invention, le dispositif d'équilibrage étant
associé à l'une desdites poulies, le mécanisme de commande comprend un dispositif
de freinage de la règle associé à l'autre poulie, ledit dispositif de freinage comportant
une. pièce solidaire du support fixe et portant au moins une mâchoire de frein, une
jupe solidaire de ladite autre poulie et entourant ladite mâchoire, et des moyens
pour serrer sélectivement ladite mâchoire contre ladite jupe.
[0013] Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, le support de l'axe rotatif
et des poulies étant fixé à la planche le long d'un bord longitudinal de celle-ci
et les éléments de guidage étant constitués par des organes sans fin passant chacun
sur une seconde poulie disposée au voisinage de l'autre bord longitudinal de la planche,
lesdites secondes poulies sont chacune associées à un dispositif de réglage de la
tension de la courroie comprenant un axe qui porte ladite seconde poulie et qui est
monté dans un alésage oblong d'un ensemble de support fixé le long dudit autre bord
longitudinal de la planche, ledit alésage étant allongé dans un plan parallèle à celui
de la planche, le dispositif de réglage comprenant également des moyens de réglage
de la position de l'axe dans l'alésage.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description
qui va suivre d'exemples de sa réalisation illustrés par les dessins annexés sur lesquels
:
- la Fig. 1 est une vue schématique en plan d'un mécanisme de commande du déplacement
d'une règle parallèlement à elle-même, sur une planche à dessin, suivant l'invention;
- la Fig. 2 est une vue en coupe axiale à plus grande échelle d'un dispositif d'équilibrage
de la règle;
- la Fig. 3 est une vue en coupe, à plus grande échelle, suivant la ligne 3-3 de la
Fig. 1;
- la Fig. 4 est une vue analogue à la Fig. 2 mais montrant également un dispositif
de réglage de l'orientation de la règle et un dispositif de freinage de la règle;
- la Fig. 5 est une vue en perspective à plus grande échelle d'un détail du dispositif
d'équilibrage et de réglage de l'orientation de la règle représenté . à la Fig. 4;
- la Fig. 6 est une vue en coupe à plus grande échelle suivant la ligne 6-6 de la
Fig. 4;
- la Fig. 7 est une vue en coupe axiale à plus grande échelle d'un dispositif de tension
de courroie, et
- la Fig. 8 est une vue en coupe suivant la ligne 8-8 de la Fig. 7.
[0015] La Fig. 1 montre une planche ou table à dessin 1 sur laquelle est montée une règle
2 qui peut se déplacer parallèlement à elle-même sur toute la surface de la planche
1. Dans ce but, la planche ou table 1 est équipée d'un mécanisme de commande qui comporte
deux éléments de guidage 3a et 3b, allongés, montés de part et d'autre de la planche
et parallèles aux côtés latéraux de celle-ci. Dans le mode de réalisation représenté,
chacun des éléments de guidage est un élément sans fin constitué, au moins partiellement,
par une courroie crantée inextensible passant sur deux poulies 4a, 5a et 4b, 5b respectivement.
Les poulies inférieures 4a, 4b des deux éléments de guidage 3a, 3b sont montées libres
en rotation sur un axe faisant partie d'un dispositif 6a, 6b de réglage de la tension
de la courroie solidaire de la planche 1. Les poulies supérieures 5a, 5b, qui sont
crantées, sont solidaires en rotation l'une de l'autre et sont montées aux deux extrémités
d'un axe 7 (Fig. 2) libre en rotation à l'intérieur d'un support tubulaire 8 parallèle
au bord supérieur de la planche 1. La poulie supérieure 5a sur laquelle passe la courroie
3a est associée à un dispositif 9 d'équilibrage et de réglage de l'orientation de
la règle 2, tandis que la poulie supérieure 5b sur laquelle passe l'autre courroie
3b est associée à un dispositif 11 de freinage de la règle 2.
[0016] Le support 8 est fixé à la planche 1 et en est solidaire, tandis que la règle 2 est
fixée à ses deux extrémités sur les éléments de guidage 3a, 3b et en est par suite
solidaire en translation. Tout déplacement de la règle 2 le long de la planche 1 provoque
par conséquent un déplacement simultané en translation des deux éléments de guidage
3a, 3b, c'est-à-dire une rotation simultanée des deux poulies crantées 5a, 5b et de
l'axe.
[0017] On se reportera maintenant à la Fig. 2 qui montre un premier mode de réalisation
du dispositif d'équilibrage 9. Comme le montre cette Fig. entre l'axe 7 et son support
8, du côté de la poulie 5a, est monté un manchon 14 qui est libre en rotation par
rapport à l'axe 7 grâce à l'interposition d'un roulement à billes 16 et qui., en outre,
peut tourner librement dans le support 8. Dans ce manchon 14 est fixée l'extrémité
17 d'un ressort de torsion 18 enroulé autour de l'axe 7 et ayant son extrémité opposée
19 fixée sur cet axe 7. L'extrémité extérieure du manchon 14 est par ailleurs munie
d'une tête molletée 20, en saillie à l'extérieur du support 8, qui est évidée intérieurement
et est emboîtée sur une bride 22 solidaire du support 8.
[0018] La bride 22 comporte un logement radial 23 dans lequel est montée une bille 24 repoussée
vers l'extérieur par un ressort 26. Cette bille coopère avec des crans formés dans
la surface interne de l'évidement 28 de la mollette 20, de façon à solidariser en
rotation la bride 22 et la tête 20 du manchon 14. Toutefois, les crans sont délimités
par des surfaces incurvées, de sorte qu'un effort sur la tête molletée 20 permet de
faire tourner celle-ci par rapport à la bride 22 et de modifier la position du manchon
14 à l'intérieur du tube de support 8 et par rapport à l'axe 7. Il est clair qu'une
telle rotation du manchon 14 modifie la torsbn du ressort 18.
[0019] Lors d'un déplacement de la règle 2 jusqu'à la position choisie, la rotation des
poulies crantées 5a, 5b provoque celle de l'axe 7 mais n'entraîne pas le manchon 14
qui est solidaire de la bride 22. En conséquence la torsion du ressort 18 est modifiée
par le déplacement de la règle 2. Par contre une fois que la règle est immobile, une
rotation de la tête molletée 20 contre l'action de la bille 24 fait .tourner le manchon
14 autour de l'axe 10 et assure un réglage de la torsion du ressort 18. Cette rotation
peut être, en effet, effectuée dans le sens approprié et correspondre à un déplacement
angulaire déterminé. Dès que la tête molletée 20 est relâchée, la bille 24 verrouille
à nouveau cette tête sur la bride 22 et immobilise le manchon 14.
[0020] Il est ainsi possible à l'utilisateur d'équilibrer la règle 2 dans toute position,
quelle que soit l'inclinaison de la planche ou table 1, et d'être sûr que la règle
restera rigoureusement dans la même position pendant le temps désiré.
[0021] Bien entendu le même dispositif d'équilibrage peut être monté dans un mécanisme à
commande par câble, les poulies crantées étant alors remplacées par des poulies ordinaires
ou par des galets filetés. Les extrémités d'un câble ou d'une courroie crantée constituant
un élément de guidage sans fin, sont de préférence fixées l'une sur l'autre au moyen
d'une platine de jonction 30 (Fig. 3), qui est percée d'un trou central dans lequel
vient s'emboîter un goujon 32 solidaire de la règle 2. Le goujon 32 dont l'extrémité
comporte une gorge annulaire dans laquelle est monté un joint torique, en caoutchouc
par exemple, 34, suffisamment élastique pour être escamoté à l'intérieur de la gorge
33, peut facilement être enfoncé dans la platine 30 ou retiré lorsque l'on veut séparer
la règle 2 de l'élément de guidage 3a.
[0022] De préférence le goujon 32 est porté par un bloc de fixation 36 en butée contre l'extrémité
de la règle 2. Au-delà de ce bloc 36 le goujon 32 se prolonge à l'intérieur d'un profilé
en U 38, et comporte une extrémité filetée sur laquelle est vissé un écrou 39 qui
serre un cavalier 40 contre les ailes rabattues du profilé en U. L'ensemble du bloc
de fixation du cavalier et du goujon 32 est ainsi étroitement solidaire de la règle
2 et cet ensemble peut être séparé de la platine de jonction 30 en retirant le goujon
32 du trou de cette dernière. A ce moment la règle est libre et peut être soulevée
de la planche à dessin, par exemple pour la mise en place d'une feuille ou pour toute
autre raison. Le goujon 32 est ensuite facilement réintroduit dans la platine 30,
le joint 34. ressortant
:élastiquement de la gorge 33 et assurant le verrouillage de l'assemblage.
[0023] Dans le mécanisme de commande du déplacement de la règle, qui est représenté sur
les dessins et qui vient d'être décrit, le support de l'axe rotatif et des poulies
6 est fixé sur la planche à dessin 1, tandis que les éléments de guidage sont solidaires
en translation de la règle 2, mais il est bien évident que le dispositif d'équilibrage
de l'invention peut également être monté sur un mécanisme fonctionnant de manière
inverse, c'est-à-dire dans lequel les poulies et l'axe rotatif qui les relie sont
solidaires en translation de la règle 2, tandis que les éléments de guidage sont solidaires
de la planche 1. Par exemple le manchon 14 peut être interposé entre un axe rotatif
10 monté à l'intérieur du profilé en U 38 solidaire de la règle 2, la tête molletée
20 faisant saillie à l'une des extrémités de ce profilé 38, entre celui-ci et la poulie
crantée correspondante. L'immobilisation de la règle peut alors être obtenue dans
toute position désirée, comme précédemment décrit.
[0024] La courroie crantée peut, bien entendu, être fixée à chacune de ses extrémités sur
une platine de jonction percée d'un trou de coopération avec un goujon de fixation,
mas dans ce cas le goujon est solidaire de la planche. Comme dans le mode de réalisation
précédemment décrit, cette disposition facilite le remplacement éventuel de la courroie
ou du câble et permet de tendre l'élément de guidage. En effet, il n'est plus nécessaire
de prévoir un jeu permettant un soulèvement de la règle puisque cette dernière peut
être rendue indépendante de l'un ou l'autre des éléments de guidage à volonté, par
un simple retrait du goujon 32. La précision de la synchronisation des déplacements
des deux extrémités de la règle est, par suite, renforcée.
[0025] On se reportera maintenant aux Fig.' 4 et 5 qui illustrent un second mode de réalisation
du dispositif d'équilibrage, désigné par la référence 109 pouvant être substitué au
dispositif d'équilibrage 9 de la Fig. 2. Suivant ce mode de réalisation, l'axe 7 a
une section polygonale et un manchon cylindrique 111 de diamètre supérieur à la plus
grande dimension en section de l'axe 7 est monté à rotation autour de celui-ci. Le
manchon 111 est solidaire à l'une de ses extrémités d'une collerette radiale 112 présentant
en saillie sur une face un prolongement cylindrique 113 délimitant avec la collerette
112 un logement dans lequel est reçu un roulement à billes 114. La collerette 112
se termine à sa périphérie par une couronne 115 disposée du même côté de la collerette
112 que le prolongement 113, c'est-à-dire du côté opposé au support fixe 8. Dans la
couronne 115 et la collerette 112 est ménagée une fente 116 à travers laquelle peut-se
déplacer un verrou 117 dont le rôle sera expliqué par la suite.
[0026] Sur l'autre extrémité du manchon 111, qui s'étend à l'intérieur du support tubulaire
8, est emmanché un ressort de torsion hélicoïdal 118. L'autre extrémité du ressort
118 est emmanchée sur une bague 119 montée librement coulissante sur l'axe 7. La section
de l'orifice interne de la bague 119 est complémentaire de celle de l'axe 7 de sorte
qu'elle est solidaire de celui-ci en rotation. Les extrémités du ressort 118 sont
solidaires en rotation du manchon 111 et de la bague 119 respectivement grâce au serrage
de quelques spires sur ces deux éléments, et l'extrémité du ressort fixée à la bague
119 est libre de se déplacer axialement avec la bague le long de l'axe 7. En outre,
afin d'empêcher le ressort de se déformer entre ses extrémités, une entretoise tubulaire
120 est disposée autour de l'axe 7 entre le manchon 111 et la bague 119.
[0027] Le manchon 111 est enfilé dans une bride 121 solidaire du support fixe 8 et assurant
son positionnement axial et radial. La bride 121 présente à sa périphérie un ou de
préférence plusieurs logements 122 ouverts du côté de la collerette 112 et fermés
du côté opposé et avec lequel ou lesquels la fente 116 peut être alignée parallèlement
à l'axe 107. Dans la position alignée de la fente 116 avec un logement 122, celui-ci
est apte à recevoir le verrou 117. La longueur du verrou 117 est telle que, lorsqu'il
est engagé à fond dans le logement 122, il s'étend en partie dans la fente 116 et
verrouille ainsi la collerette 112 avec la bride 121, ce qui empêche toute rotation
du manchon 111 par rapport au support 8.
[0028] La poulie crantée 5a est constituée par une pièce tubulaire présentant une jupe externe
cylindrique 123 et une jupe interne cylindrique 124 raccordées par une âme annulaire
125. La jupe externé 123 porte sur sa face extérieure une denture radiale 126 qui
coopère avec la courroie crantée 3a et sur sa surface intérieure une denture conique
127. La denture 127 coopère avec une denture conique complémentaire 128 portée par
une pièce intermédiaire 129. La pièce intermédiaire 129 comprend une partie tubulaire
130 de surface extérieure cylindrique et dont la sectbn interne est complémentaire
de celle de l'axe 7 de sorte que la pièce 129 est solidaire en rotation de l'axe 7.
La partie tubulaire 130 est raccordée par une partie annulaire 131 en appui contre
la cage interne du roulement 114 à une jupe cylindrique 132 délimitant avec-la partie
tubulaire 130 un logement ouvert du côté de l'extrémité adjacente de l'axe 7 et dans
lequel est reçue la jupe cylindrique interne 124 de la poulie 5a. La jupe 132 est
solidaire d'une partie conique 133 qui porte, d'une part, la denture conique 128 et,
d'autre part, à sa périphérie, une denture annulaire 134 qui est engagée sous la couronne
115 de la collerette 112. Les intervalles séparant deux dents adjacentes de la denture
134 peuvent être alignés radialement avec la fente 116 pour recevoir le verrou 117.
[0029] Lorsque le verrou est engagé à fond dans la denture 134, il s'étend en partie dans
l'encoche 116 et verrouille ainsi en rotation la pièce intermédiaire 129, et par conséquent
la poulie 5a par l'intermédiaire des dentures coniques 127 et 128, avec la collerette
112. On notera que la longueur axiale du verrou 117 est telle que, lorsqu'il est engagé
à fond dans le logement 122, il est complètement dégagé de la denture 134 et que,
à l'inverse, lorsqu'il est engagé à fond dans la denture 134, il est complètement
dégagé du logement 122.
[0030] La poulie 5a est appliquée contre la pièce intermédiaire 129 par un ressort hélicoïdal
135 disposé autour de la partie tubulaire 130 et prenant appui respectivement contre
un circlip 136 fixé à la partie tubulaire 130 et contre un rebord annulaire 137 de
la jupe 124. La pièce intermédiaire 129 est positionnée axialement sur l'axe 7 entre
le roulement 114 et un second circlip 138 fixé sur l'axe 7.
[0031] Enfin, le dispositif d'équilibrage 109 est complété par un habillage 139 en forme
de coupelle enfilé sur la jupe externe 123 de la poulie 5a et dont un rebord d'extrémité
conique définit l'un des flasques 140 de la poulie, l'autre flasque 141 étant constitué
par un rebord conique de la jupe 123. L'habillage 139 peut être fixé à la poulie 5a
par tout moyen approprié, par exemple par des vis engagées dans des trous ménagés
à cet effet dans l'habillage 139 et dans l'âme annulaire 125 de la poulie 5a.
[0032] Le dispositif d'équilibrage qui vient d'être décrit permet de régler la tension du
ressort 118 pour équilibrer la règle 2 en fonction de l'inclinaison de la planche
1 sur la verticale. Pour que le ressort produise l'effet d'équilibrage recherché,
le verrou 117 doit se trouver dans la position représentée en traits pleins à la Fig.
4, c'est-à-dire engagé à fond dans le logement 122. En effet, le ressort 118, dont
une extrémité est rendue solidaire du support fixe 8 par l'intermédiaire du manchon
111, de la collerette 112, du verrou 117 et de la bride 122, exerce alors sur l'axe
7 un moment antagoniste à celui dû au poids de la règle 2 et transmis par la courroie
3a et la poulie 5a.
[0033] Si l'on veut augmenter la tension du ressort 118, on descend la règle 2 jusqu'en
bas de la table 1, ce qui a pour effet de bander le ressort. On pousse alors le verrou
dans l'autre position, représentée en traits mixtes sur la Fig. 4, où il solidarise
en rotation le manchon 111 et la collerette 112 avec la pièce intermédiaire 129 et
la poulie 5a, puis on remonte la règle jusqu'en haut de la table, ce qui ne modifie
pas la tension du ressort puisque ses deux extrémités sont alors solidaires en rotation
de l'axe 7. On ramène ensuite le verrou dans la position précédente et on redescend
la règle dans la position d'utilisation. Si l'équilibre n'est pas encore atteint,
on répète les opérations précédentes autant de fois que nécessaire.
[0034] Bien entendu, si l'on veut diminuer la tension du ressort, on effectue les opérations
inverses, c'est-à-dire que l'on remonte la règle 2 avec le verrou 117 poussé à droite
et on la descend avec le verrou poussé à gauche.
[0035] Le dispositif décrit ci-dessus a, par rapport à celui de la Fig. 2, l'avantage de
permettre un réglage beaucoup plus rapide de l'équilibrage de la règle, en particulier
lorsqu'on modifie de façon importante l'inclinaison de la planche. En effet, pour
assurer l'équilibrage de la règle dans toutes les positions de la planche comprises
entre la verticale et l'horizontale et pour que, dans une position donnée de la planche,
l'équilibrage soit assuré pour à peu près toutes les positions de la règle, le ressort
doit présenter une plage étendue de réglage et, par conséquent, un grand nombre de
spires. Ceci signifie que la modification du réglage s'effectue sur un grand nombre
de tours de l'axe 7. Or, il est évident qu'il est beaucoup plus rapide d'assurer ce
grand nombre de tours en déplaçant la règle le long de la planche alternativement
vers le haut et vers le bas qu'en tournant à la main un bouton molleté.
[0036] Le dispositif de réglage de l'orientation de la règle est essentiellement constitué
par la pièce intermédiaire 129 et par la poulie 5a sollicitée par le ressort 135 contre
la pièce 129. Pour régler l'orientation de la règle, on saisit l'habillage 139 et
on le tire à l'encontre du ressort 135 jusqu'à ce que la denture conique 127 de la
poulie 5a ne soit plus en prise avec la denture conique 128 de la pièce intermédiaire
129. On fait alors tourner l'habillage et la poulie 5a, ce qui a pour effet de déplacer
l'extrémité de la règle fixée à la courroie 3a, l'autre extrémité de la règle restant
fixe du fait que l'axe 7 n'est pas entraîné par ce mouvement. Une fois la règle dans
l'orientation voulue, on relâche l'habillage 139 et la poulie 5a est remise en prise
avec la pièce 129 par le ressort 135. La règle est alors prête à se déplacer parallèlement
à cette orientation.
[0037] Cette faculté de régler l'orientation de la règle est particulièrement utile dans
un certain nombre de domaines tels que, par exemple, le tracé de plans de travaux
publics comportant un grand nombre de droites présentant une faible pente par rapport
à l'horizontale.
[0038] On se reportera maintenant aux Fig. 4 et 6 qui montrent le dispositif de freinage
11 suivant l'invention. La poulie 5b de ce dispositif de freinage comprend une partie
tubulaire 142 de surface extérieure cylindrique et dont la section interne est complémentaire
de celle de l'axe 7 de sorte que la poulie est solidaire en rotation de l'axe 7. La
partie tubulaire 142 est raccordée à une jupe coaxiale 143, qui l'entoure partiellement,
par une partie annulaire 144 qui porte des bossages axiaux 145 sur sa face opposée
à la partie tubulaire 142 et à la jupe 143. La jupe 143 porte une denture radiale
146 avec laquelle engrène la courroie crantée 3b et présente un épaulement dont une
partie conique 147 constitue l'un des flasques de la poulie 5b. L'autre flasque 148
de la poulie est constitué par un rebord d'extrémité conique d'un habillage 149 en
forme de coupelle fixé à la poulie 5b par des vis (non représentées) engagées dans
des trous alignés de l'habillage 149 et des bossages 145.
[0039] La position axiale de la poulie 5b est déterminée par un circlip 150 fixé sur l'axe
7 et par une entretoise tubulaire 151 entourant la partie tubulaire 142 et disposée
entre la partie annulaire 144 et la cage intérieure d'un roulement 152 monté également
sur la partie tubulaire 142.
[0040] La cage extérieure du roulement 152 prend appui contre un épaulement 153 d'une pièce
154 solidaire du support fixe 8 et formant mâchoire de frein. Cet épaulement raccorde
un tronçon cylindrique 155 emmanché dans le support 8 à un tronçon cylindrique 156
de plus grand diamètre dans lequel est.reçu le roulement 152. Le tronçon cylindrique
156 est solidaire d'une jupe cylindrique coaxiale 157 qui l'entoure et porte trois
lèvres circonférentielles 158 constituant les mâchoires de frein proprement dites.
Chaque lèvre 158 a une surface extérieure cylindrique et une surface intérieure sensiblement
en forme de tronçon de spirale de manière à ménager avec la jupe 157 une fente allongée
159 dont la dimension radiale diminue progressivement de l'extrémité libre de la lèvre
vers le fond de la fente où les lèvres 158 se raccordent à la jupe 157. La pièce 154
est réalisée en une matière plastique apte à conférer une certaine flexibilité aux
lèvres 158.
[0041] Enfin, le dispositif de freinage 11 est complété par un bouton de commande 160 comprenant
une jupe cylindrique interne 161 et une jupe cylindrique externe 162 raccordées entre
elles par une âme annulaire 163 portant trois coins 164 faisant saillie entre les
jupes 161 et 162 dans les fentes 159 et constituant des cames présentant un profil
complémentaire de celui des fentes 159. La jupe interne 161 est engagée entre le tronçon
cylindrique 156 et la jupe 157 et présente intérieurement un évidement périphérique
165 encliqueté sur un bossage périphérique 166 du tronçon 156, assurant ainsi la retenue
axiale du bouton 160. Par ailleurs, la jupe externe 162 entoure la jupe 143 de la
poulie 105b et est molletée extérieurement pour permettre son actionnement manuel.
[0042] Dans la position représentée à la Fig. 6 où le bouton 160 est tourné à fond dans
le sens direct, les coins 164 ne sont pas enfoncés dans les fentes 159. Les cotes
des différentes pièces sont telles que, dans cette position, les lèvres ne sont pas
serrées contre la jupe 143 par les coins 164 de sorte que la poulie.5b peut librement
tourner avec l'axe 7. Si l'on désire verrouiller la règle dans une position, il suffit
de tourner le bouton dans le sens voulu, à savoir le sens horaire en regardant la
Fig. 6. Les coins 164 s'enfoncent alors dans les fentes 159 et serrent les lèvres
158 formant mâchoires contre la jupe 143 de la poulie 105b. Comme les lèvres 158 font
partie de la pièce 154 solidaire du support fixe 8, la poulie 5b, ainsi que la poulie
5a par l'intermédiaire de l'axe 7, se trouvent ainsi verrouillées avec le support
fixe et la règle 2 est immobilisée sur la table 1.
[0043] Les Fig. 7 et 8 montrent l'un, 6a, des dispositifs de réglage de tension de courroie.
Bien que l'on ne décrive ci-après que le dispositif 6a, il doit être compris que cette
description vaut également pour le dispositif 6b qui est son symétrique.
[0044] Le dispositif 6a comprend un support 167, par exemple en métal, formé d'un tube 168
solidaire d'une ferrure en forme d'équerre dont l'une des branches 169 est plane et
dont l'autre branche 170 est constituée par un profilé à section en U. L'aile plane
169 est fixée sous la planche 1 par tout moyen approprié, par exemple par des vis,
et l'âme du profité en U 170 est fixée contre le bord inférieur de la planche par
des moyens identiques ou analogues. Le support 167 s'étend sur une faible partie de
la largeur de la planche, à partir du bord latéral gauche de celle-ci en regardant
la Fig. 1.
[0045] Dans le tube 168 est emmanché un cylindre 171 en matière plastique présentant un
alésage axial oblong 172 allongé dans un plan parallèle à celui de la planche 1.-
Le cylindre 171 se termine à une extrémité par une partie 173 de plus grand diamètre
définissant un épaulement 174 qui prend appui contre l'extrémité du support et de
l'équerre adjacente au bord latéral gauche de la table. Un axe 175 s'étend à travers
l'alésage 172 et présente une extrémité filetée qui fait saillie hors de la partie
173 du cylindre 171: L'axe 175 est retenu dans l'alésage 172 par une tête 176 qui
prend appui contre la face d'extrémité du cylindre 171 opposée à sa partie 173 de
plus grand diamètre.
[0046] La poulie 4a est montée sur l'extrémité filetée de l'axe 175 par l'intermédiaire
d'une bague d'entretoisement 177. Cette bague présente une collerette 178 de plus
grand diamètre contre laquelle prend appui la cage intérieure d'un roulement à billes
179 sur laquelle est montée la poulie 4a. La collerette est normalement maintenue
en butée contre la face d'extrémité en regard de la partie 173 du cylindre 171 par
un bouton 180 vissé sur l'extrémité filetée de l'axe 175 et qui serre la cage intérieure
du roulement 179 contre la collerette 178. Dans cette position de serrage, l'axe 175
est immobilisé dans l'alésage 171, mais la longueur axiale de la collerette 178 est
telle que la poulie 4a est maintenue écartée de la partie 173 et peut tourner librement
autour de l'axe 175.
[0047] Enfin, du côté opposé à la poulie 4a, le support 167 est fermé par un bouchon 181
qui est reçu dans les extrémités ouvertes du tube 168 et du profilé 170. La partie
du bouchon fermant le tube 168 est creuse et permet d'y emboîter une extrémité d'un
réceptacle à crayon ou autre (non représenté) dont l'autre extrémité est reçue dans
le bouchon correspondant de l'autre dispositif 6b de tension de la courroie 3b.
[0048] Pour régler la tension de la courroie 3a, on desserre le bouton 180 et, au moyen
de celui-ci, on déplace l'extrémité de l'axe 175 jusqu'à ce que la tension voulue
soit obtenue. On resserre alors le bouton 180 pour immobiliser l'axe 175. Pour régler
la tension de la courroie 3b, on effectue les mêmes opérations au moyen du dispositif
6b.
[0049] On notera que le support fixe 8 peut être constitué par un élément de structure identique
à celle du support 167. Grâce à la présence de l'équerre, le support 8 a alors un
effet raidisseur sur la planche 1 et le profilé 170 peut être utilisé comme rail pour
y monter coulissante une lampe ou autre accessoire.
[0050] Enfin, il doit être compris que le dispositif de freinage et le dispositif de réglage
de la tension de courroie décrits ci-dessus peuvent être associés aussi bien au dispositif
d'équilibrage de la Fig. 2 qu'à celui des Fig. 4 et 5.
1. Mécanisme pour commander le déplacement d'une règle parallèlement à elle-même sur
une planche à dessin, caractérisé en ce que ce mécanisme comporte un axe rotatif portant
à chacune de ses extrémités une poulie et disposé parallèlement à la règle, et deux
éléments de guidage montés le long de deux côtés opposés de la planche et coopérant
chacun avec une poulie, la règle et la planche étant solidaires en translation, l'une
des poulies et l'autre des éléments de guidage, et un dispositif d'équilibrage de
la règle comprenant un ressort de torsion enroulé autour de l'axe et dont une première
extrémité est solidaire en rotation dudit axe et dont l'autre extrémité est normalement
fixe en rotation par rapport audit axe, ainsi que des moyens de réglage de la tension
du ressort, les moyens de réglage de la tension du ressort comprenant un manchon interposé
entre l'axe et le support fixe et auquel est fixé ladite autre extrémité du ressort,
le manchon et l'axe d'une part et le manchon et le support d'autre part, étant susceptibles
de tourner l'un par rapport à l'autre, et des moyens escamotables de solidarisation
du manchon avec le support.
2. Mécanisme suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le manchon comporte
une tête molletée creuse, emboîtée sur une bride solidaire du support fixe, et verrouillée
sur cette bride par lesdits moyens de solidarisation escamotables.
3. Mécanisme suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la surface interne
de la tête molletée creuse comporte un certain nombre de crans, tandis que la bride
porte un organe repoussé radialement vers l'extérieur par un ressort dans un cran
de la tête molletée.
4. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3,caractérisé en ce que
le support de l'axe rotatif et du manchon à tête molletée est fixé à la règle, la
tête molletée étant en saillie entre le bord de la planche et la poulie.
5. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce
que le support de l'axe rotatif et des poulies étant fixé à la planche, et les éléments
de guidage étant constitués par des organes sans fin, la règle est assemblée sur chacun
de ces organes au moyen d'un goujon introduit de manière démontable dans un trou percé
dans une platine de jonction des deux extrémités de l'élément de guidage.
6. Mécanisme suivant la revendication 4, caractérisé en ce que l'élément de guidage
est fixé à chacune de ses extrémités sur une plaque de jonction percée d'un trou de
coopération avec un goujon de fixation solidaire de la planche.
7. Mécanisme suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de solidarisation
escamotables comprennent un verrou (117) mobile entre une première position où il
solidarise le manchon (111) avec une bride (121) solidaire du support fixe (8) et
une deuxième position où il verrouille en rotatbn le manchon (111) avec l'une desdites
poulies (5a).
8. Mécanisme suivant la revendication 7, caractérisé en ce que le manchon (111) porte
une couronne (115) pourvue d'une fente axiale (116) dans laquelle peut coulisser le
verrou (117), la couronne (115) entourant une denture annulaire (134) avec laquelle
le verrou est en prise dans ladite deuxième position, et en ce que la bride (121)
présente au moins un logement (122) avec lequel ladite fente (116) peut être sélectivement
alignée axialement et dans lequel le verrou (117) est reçu dans ladite première position.
9. Mécanisme suivant la revendication 8, caractérisé en ce que ladite denture annulaire
(134) est portée par une pièce intermédiaire (129) solidaire en rotation dudit axe
(7) et sur laquelle ladite poulie (5a) est montée à rotation, ladite pièce intermédiaire
(129) et la poulie (5a) comportant des moyens complémentaires d'accouplement débrayables
(127,128).
10. Mécanisme suivant la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens complémentaires
d'accouplement sont constitués par deux dentures (127, 128) portées respectivement
par la poulie (5a) et la pièce intermédiaire (129), la poulie (5a) étant montée axialement
coulissante par rapport à la pièce intermédiaire (129) et étant sollicitée contre
celle-ci par des moyens élastiques (135).
11. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisé en ce
que ledit axe (7) présente en section un profil de forme polygonale et en ce que ladite
première extrémité du ressort (118) est fixée à une bague (119) montée coulissante
sur l'axe (7) et présentant un orifice interne de profil complémentaire de celui de
l'axe.
12. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce
que, le dispositif d'équilibrage étant associé à l'une desdites poulies, il comprend
un dispositif de freinage (11) de la règle associée à l'autre poulie (5b), ledit dispositif
de freinage comportant une pièce (154) solidaire du support fixe (8) et portant au
moins une mâchoire de frein (158), une jupe (143) solidaire de ladite autre poulie
(5b) et entourant ladite mâchoire (158), et des moyens (160) pour serrer sélectivement
ladite mâchoire (158) contre ladite jupe (143).
13. Mécanisme suivant la revendication 12, caractérisé en ce que ladite mâchoire (158)
est constituée par une lèvre circonférentielle raccordée à une jupe (157) solidaire
de ladite pièce (154) solidaire du support fixe (8), ladite lèvre délimitant avec
ladite jupe une fente allongée (159) dont la dimension radiale diminue progressivement
de l'extrémité libre de la lèvre vers le fond de la fente où la lèvre se raccorde
à ladite jupe (157), lesdits moyens de serrage (160) comprenant un élément formant
came (164) mobile dans ladite fente et ayant un profil complémentaire de celle-ci.
14. Mécanisme suivant la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de
serrage sont constitués par un bouton (160) comprenant une jupe externe (162) entourant
la jupe (143) de la poulie (5b), une jupe interne (161) disposée entre la jupe (157)
de la pièce (154) solidaire du support fixe et un tronçon cylindrique (156) de cette
pièce raccordé à sa jupe (157), et une âme annulaire (163) raccordant lesdites jupes
interne (161 et externe (162) et portant ledit élément formant came (164).
15. Mécanisme suivant la revendication 14, caractérisé en ce que le dispositif de
freinage (11) comporte plusieurs mâchoires (158) et un nombre égal d'éléments formant
came (164).
16. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce
que le support (8) de l'axe rotatif (7) et des poulies (5a, 5b) étant fixé à la planche
le long d'un bord longitudinal de celle-ci et les éléments de guidage étant constitués
par des organes sans fin (3a, 3b) passant chacun sur une seconde poulie (4a, 4b) disposée
au voisinage de l'autre bord longitudinal de la .planche, lesdites secondes poulies
(4a, 4b) sont chacune associées à un dispositif.(6a, 6b) de réglage de la tension
de la courroie comprenant un axe (175) qui porte ladite seconde poulie et qui est
monté dans un alésage oblong (172) d'un ensemble de support (167,171) fixé le long
dudit autre bord longitudinal de la planche, ledit alésage (172) étant allongé dans
un plan parallèle à celui de la planche, le dispositif de réglage comprenant également
des moyens de réglage de la position de l'axe (175) dans l'alésage (172).
17. Mécanisme suivant la revendication 16, caractérisé en ce que ledit axe (175) présente
une extrémité filetée sur laquelle est vissé un bouton de serrage (180) et une tête
de retenue (176) faisant saillie hors de l'alésage à son autre extrémité, et en ce
que ladite poulie (4a, 4b) est montée sur l'axe par l'intermédiaire d'un roulement
(179),ledit bouton (180) étant adapté pour immobiliser l'axe (175) en serrant la cage
intérieure dudit roulement (179) contre une extrémité dudit ensemble de support.
18. Mécanisme suivant la revendication 17, caractérisé en ce que ledit ensemble de
support comprend un cylindre (171) dans lequel est ménagé l'alésage oblong (172) et
un support proprement dit (167) comportant un tube (168) dans lequel est emmanché
le cylindre (171) et une équerre solidaire du tube et dont les deux ailes (169,170)
sont fixées à la planche.
19. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce
que lesdits éléments de guidage sont constitués par des courroies crantées inextensibles.