[0001] La présente invention concerne des meubles pliants et gcrbables de structure améliorée.
Cette invention vise plus particulièrement mais non limitativement des meubles relativement
légers et de structure simple du genre utilisé pour l'équipement des jardins, plages,
terrasses de café et autres lieux de plein air. Ces meubles peuvent également être
utilisés à titre d'appoint à l'intérieur.
[0002] Le mobilier pour les jardins, les hôtels, cafés, collectivités ainsi que pour l'intérieur
des logements demande à être rangé dans le minimum de place. A cette fin, on connaît
des meubles pliables et des meubles gerbables, c'est-à-dire susceptibles d'être emboîtés
les uns dans les autres.
[0003] Le pliage tel qu'il est pratiqué actuellement fait perdre aux sièges leur rigidité
et pose également de nombreux problèmes de réalisation et d'entretien. En effet, le
pliage nécessite généralement que l'article comporte au moins trois parties articulées
les unes par rapport aux autres, si l'on ne veut pas utiliser une matière souple telle
que toile, ou voile de matière plastique pour constituer la surface d'appui. De plus,
il y aurait intérêt pour les meubles pliants à ce que le pliage puisse être effectué
même si le meuble est équipé de coussins utiles pour le confort. Or, tel n'est généralement
pas le cas.
[0004] Pour remédier à ces inconvénients, on a prévu de réaliser des meubles gerbables,
notamment des sièges. Ce gerbage s'effectue par emboîtement. Il assure effectivement
un gain de place au rangement mais il impose de réaliser des meubles rigides qui sont
peu faciles à transporter d'une pièce à l'autre ou à travers un jardin.
[0005] La présente invention vise à présenter une catégorie de meubles pliants pouvant d'ailleurs
être gerbés et qui remédient aux inconvénients précités en comportant un nombre aussi
réduit que possible d'éléments constitutifs articulés de manière à constituer un compromis
entre les meubles pliants et les meubles gerbables, ce compromis permettant d'éliminer
les inconvénients propres à ces deux catégories de meubles tout en en gardant les
avantages.
[0006] Suivant l'invention, le meuble pliant comportant une surface d'appui - ou assise
-, et quatre pieds, qui est constitué de deux sous-ensembles - ou bâtis - articulés
l'un à l'autre, et portant chacun deux pieds, est caractérisé en ce que l'un au moins
des bâtis porte une partie au moins de l'assise, à laquelle sont attenants deux pieds
orientés transversalement et en ce que le second bâti comporte un cadre muni des deux
autres pieds orientés transversalement par rapport à lui, des moyens étant de plus
prévus pour permettre des appuis mutuels contrariés entre le cadre etl'assise, en
position de service du meuble pour laquelle il y a emboîtement des bâtis relativement
au cadre, avec mise en place corrélative de l'assise.
[0007] Le meuble ainsi constitué peut, comme on le verra, recevoir de nombreuses versions,
avec un minimum d'aménagements, le cadre de l'un des bâtis pouvant aussi bien entourer
l'autre bâti qu'être entouré par lui.
[0008] De préférence, les deux bâtis présentent suivantun plan perpendiculaire à l'axe d'articulation
un profil sensiblement en V, l'une des branches du V correspondant à l'assise, respectivement
au cadre, et l'autre branche aux pieds.
[0009] Selon une réalisation avantageuse, l'axe d'articulation des deux bâtis est disposé
sensiblement au milieu du cadre de l'un d'eux, tandis que les moyens permettant des
appuis contrariés comprennent deux travcrses opposées du cadre de l'un des bâtis,
contre lesquelles vient buter l'assise en position de service, l'une de ces traverses
étant placée au-dessous de l'assise et l'autre au-dessus.
[0010] Le meuble pliant ainsi réalisé présente une grande stabilité en position de service
sans que des efforts excessifs risquent de se développer au niveau des appuis.
[0011] Dans une réalisation particulière, l'un des bâtis comprend seulement l'assise et
deux pieds, l'autre bâti comprenant seulement le cadre et les deux autres pieds, de
manière à constituer un tabouret. A partir de cette structure élémentaire, on peut
constituer, comme on le verra, sans augmenter le nombre de pièces articulées, des
meubles plus élaborés : chaises, fauteuils, tables notamment.
[0012] D'autres particularités et avantages de l'invention résulteront encore de la description
ci-après.
[0013] Aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, on a représenté diverses
formes d'exécution de l'invention conduisant à des meubles pliants et gerbables d'usages
différents.
[0014] Les figures 1 à 6 concernent une version tabouret pour laquelle :
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée des deux bâtis,
- la figure 2 est la vue en perspective des deux bâtis en position de service,
- la figure 3 est la vue de face correspondante,
- la figure 4 montre le gerbage de deux tabourets,
- la figure 5 est une vue de côté montrant le tabouret replié,
- la figure 6 est une vue à plus grande échelle montrant les moyens d'assujétissement
du tabouret en position de service.
[0015] Les figures 7 à 12 concernent une version chaise de l'invention :
- la figure 7 est une vue en perspective éclatée des deux bâtis du meuble,
- la figure 8 montre la chaise assemblée en position de service,
- la figure 9 est la vue de face correspondante,
- la figure 10 est la vue en coupe transversale suivant X-X de la figure 9,
- la figure 11 montre des chaises en position de gerbage,
- la figure 12 est la vue de côté de la chaise en position repliée.
[0016] Les figures 13 à 15 montrent une version fauteuil à accoudoir, repliable :
- la figure 13 est la vue de face du fauteuil en position de service,
- la figure 14 est la vue latérale correspondante,
- la figure 15 est la vue latérale du meuble en position repliée.
[0017] Les figures 16 à 22 montrent une version fauteuil à dossier réglable, en particulier
:
- la figure 16 est une vue en perspective éclatée des éléments constitutifs du fauteuil,
- la figure 17 montre le fauteuil monté, en position de service,
- la figure 18 est la vue de face correspondante,
- la figure 19 est une vue latérale à plus grande échelle montrant le dispositif de
réglage de l'inclinaison du dossier,
- la figure 20 est une vue partielle en coupe suivant XX-XX de la figure 19 et à plus
grande échelle,
- la figure 21 est une vue latérale du fauteuil muni de coussins en position repliée,
- la figure 22 est une vue similaire du même fauteuil sans coussins.
[0018] Les figures 23 à 25 montrent une version table pliante dans laquelle :
- le figure 23 est une vue partie en élévation laté-. rale, partie en coupe longitudinale
de la table,
- la figure 24 est une vue en bout de la table en position de service,
- la figure 25 est une vue latérale de la table en position repliée.
[0019] Les figures 26 à 30 montrent une variante de réalisation de la chaise selon les figures
7 à 12 :
- la figure 26 est une perspective éclatée des deux bâtis,
- la figure 27 montre en perspective la chaise en position de service,
- la figure 28 est la vue de face correspondante,
- la figure 29 est la vue de côté s'y rapportant,
- la figure 30 montre en vue de côté la chaise en position repliée.
[0020] On va expliciter ci-après les diverses versions de l'invention constituant des meubles
pliants et gerbables à destinations multiples, notamment tabourets, chaises, fauteuils
et tables. Dans cette description, les mêmes éléments ou les éléments analogues seront,
pour simplifier, pourvus des mêmes références.
[0021] De préférence, les deux sous-ensembles - ou bâtis - constituant la partie fondamentale
du meuble peuvent être identiques quelle que soit la version adoptée, ceci pour assurer
une économie importante d'outillage et une normalisation de la fabrication. Néanmoins,
si on recherche une diversité de formes, les bâtis pourraient être évidemment différents
d'un type de meuble à l'autre.
[0022] Dans la version de base de l'invention visée aux figures 1 à 6, et concernant, en
l'espèce, un meuble à usage de siège, et plus particulièrement.de tabouret, celui-ci
comprend deux sous-ensembles ou bâtis : 1 et 2 respectivement, portant chacun deux
pieds 3 et 4.
[0023] Le bâti 1 comprend une assise 5 de préférence rigide et constituée par exemple par
une succession de lattes 7 à clairevoie montées entre deux longerons 9 qui bordent
ces lattes latéralement.
[0024] Aux longerons 9 font suite les pieds 3 qui s'étendent transversalement par rapport
à eux en formant de préférence un angle obtus. Les pieds droits présentent une forme
de dièdre.
[0025] Le profil du bâti 1 vu suivant un plan perpen
- diculaire à son axe AA d'articulation avec le bâti 2, est sensiblement en V, l'une
des branches du V correspondant aux longerons 9 et l'autre aux pieds 3. Ces derniers
sont d'autre part réunis par une traverse arrière 11 placée au-dessous d'un décrochement
13 ménagé dans les longerons 9 au-delà de l'assise 5. Complémentairement cette assise
présente dans sa partie antérieure une latte transversale 15 placée de champ par rapport
au plan de l'assise.
[0026] De son côté, le bâti 2 comporte un cadre constitué par deux longerons & réunis vers
l'arrière par une traverse 8 ménagée dans la partie haute du cadre et vers l'avant
par une seconde traverse 10 ménagée en haut des pieds 4 et dans la partie basse du
cadre 12 formé par les longerons 6 et les traverses 8 et 10.
[0027] La traverse 10 est en effet placée au-dessous d'un décrochement 14 des longerons
6. Dans cette version, les pieds 4 présentent également une forme de dièdre et en
vue de profil l'ensemble des pieds 4 et des longerons 6 forme un V d'angle obtus.
[0028] L'axe AA d'articulation commun aux deux bâtis 1 et 2 est de préférence placé au milieu
de l'assise 5 et du cadre 12. Cet axe est matérialisé par deux boulons ou analogues
16 destinés a brocher les longerons 6 et 9 lorsque le bâti 1 est emboîté dans le bâti
2, l'assise 5 venant alors à l'intérieur du cadre 12 en position de service du siège.
[0029] Des moyens à frottement contrôlé tendent à s'opposer au pliage du meuble lorsque
celui-ci est en position de service. Ces moyens comprennent dans l'exemple considéré,
un tenon 17 faisant saillie sur chaque longeron 9 et qui vient se loger en position
de service entre deux lèvres 18 par exemple en élastomère (figure6) placées en regard
sur la face interne des longerons 6. En position de service, le tenon 17 est engagé
à force entre les lèvres 18 et ne peut en être sorti que par un effort de friction.
Bien entendu, tout autre moyen connu tel que joint dur par serrage en fin de mouvement
pourrait être prévu pour immobiliser les bâtis 1 et 2 l'un par rapport à l'autre en
position de service.
[0030] Comme on le voit sur la figure 2, l'assise 5 et le cadre 12 sont aménagés pour permettre
des appuis mutuels contrariés des deux bâtis l'un sur l'autre en position de service
du meuble. Plus précisément, la traverse frontale 15 de l'assise 5 prend appui sur
la traverse basse 10 du cadre 12 alors que les décrochements 13 des longerons 9 prennent
appui sur la traverse 8 du même cadre 12, cette traverse faisant, du reste, suite
à l'assise 5.
[0031] Comme on le voit sur la figure 4, les tabourets ainsi constitués 21A, 21B peuvent
être gerbés par emboîtement les uns sur les autres grâce à l'inclinaison et à la forme
des pieds 3 et 4.
[0032] Si l'on tend à rapprocher les pieds 3 et 4, on peut faire pivoter l'un par rapport
à l'autre les deux bâtis 1 et 2 et amener le tabouret en position de pliage comme
le montre la figure 5. On voit sur cette dernière la distance séparant en position
repliée la traverse 8 de l'assise 5, ce qui permet le maintien en place d'un coussin
schématisé en 22.
[0033] On voit qu'il est possible ainsi de réaliser un meuble pliant ne comportant que deux
éléments. En position de service, ce meuble présente une très grande stabilité en
raison des appuis contrariés prévus pour les deux bâtis. De plus, du fait de la position
sensiblement médiane de l'axe AA, les efforts observés en service sur les contre-appuis
restent toujours modérés. Le siège ne risque donc pas de se déformer à l'usage, et
d'autre part, il peut recevoir une forme rationnelle tout en respectant l'esthétique.
En particulier, les pieds 3 et 4 ne sont pas trop écartés de l'assise 5. La limitation
des efforts en position de service permet d'utiliser pour constituer les bâtis, tous
matériaux tels que bois, métal, contreplaqué, bois aggloméré, matière plastique ou
l'association de ces divers matériaux. En particulier, il n'est pas indispensable
d'utiliser des matières présentant une grande rigidité. On voit que l'ensemble une
fois plié ne présente pas un encombrement supérieur à celui d'un siège articulé classique
constitué de plus de deux éléments.
[0034] La limitation du nombre de pièces offre encore l'avantage d'une rigidité accrue.
En effet, les jeux de fonctionnement s'additionnent lorsque le nombre des pièces mobiles
augmente.
[0035] En raison de la simplification extrême du mécanisme, le degré de liberté dans les
formes conféré aux deux bâtis est important et ceci permet aux décorateurs de donner
aux meubles des styles très variés, les dessins des formes d'exécution représentées
ayant été volontairement très dépouillés. Enfin, comme les liaisons mobiles toujours
onéreuses sont ici réduites au minimum, le prix de revient du meuble est particulièrement
économique.
[0036] Compte tenu du nombre important de meubles pliants comportant nécessairement plusieurs
parties, il n'était pas évident, pour le technicien, qu'il serait possible de réaliser
un meuble ne comportant que deux éléments constitutifs et offrant l'ensemble des avantages
qui viennent d'être exposés.
[0037] On décrira maintenant plus sommairement les autres versions du meuble visées par
l'invention, en s'attachant essentiellement aux différences par rapport à la précédente.
[0038] Dans la version chaise des figures 7 à 12, le cadre 12 est prolongé au-delà de la
traverse 8 par deux montants 24 réunis par un dossier 25, formé par exemple de traverses.
Les montants 24 sont ainsi disposés du côté opposé aux pieds 4 et s'étendent dans
la direction contraire de ces derniers. Par contre, l'autre bâti 1 présente une structure
identique à celle de la version précédente. On voit sur les figures 9 et 10 que la
chaise ainsi constituée présente, en position de service, un aspect très voisin d'une
chaise ordinaire non pliante. Cette chaise peut néanmoins être gerbée comme le montre
la figure 11 (chaises superposées 26A, 26B), alors qu'en position repliée (figure
12), l'encombrement de la chaise malgré les montants 24 diffère peu de celui d'une
chaise pliante comportant un plus grand nombre d'éléments constitutifs.
[0039] La chaise des figures 7 à 12 peut aisément être transformée en fauteuil à accoudoirs
mobiles par adjonction de deux accoudoirs 28 articulés aux montants 24 au moyen d'axes
30 (figures 13 à 15). Au-delà de ces axes, chaque accoudoir 28 comporte une patte
32 en forme de crochet qui vient buter contre le montant 24 lorsque l'accoudoir 28
est disposé de manière sensiblement parallèle à l'assise 5.
[0040] En position repliée du siège, les accoudoirs 28 peuvent être rabattus le long des
montants 24 (figure 15).
[0041] La version des figures 16 à 22 concerne un fauteuil dérivé du précédent, mais présentant
la particularité d'avoir des accoudoirs fixes en orientation et un dossier mobile
en inclinaison.
[0042] La structure du bâti 2 portant le cadre est la même que précédemment, à cette différence
près que les montants 24 sont ici limités à une faible hauteur au-dessus de la traverse
supérieure 8 du cadre et sont prolongés à angle droit par les accoudoirs rigides 36
s'étendant de manière sensiblement parallèle aux longerons 6 du cadre 12.
[0043] Entre les montants 24 est disposé un dossier orientable 38 qui comprend deux montants
40 solidarisés par des traverses 42. La base des montants 40 est reliée aux montants
24 par des axes d'articulation 44 (figure 20) tels que des boulons, qui traversent
des trous en boutonnière 46 ménagés dans les montants 24.
[0044] Complémentairement les montants 40 sont munis de tétons 48 qui pénètrent dans des
échancrures éché- lonnées 50 d'une crémaillère arquée 52, pratiquée en creux dans
l'épaisseur du montant24.
[0045] On comprend qu'en tirant vers le haut le dossier 38, on puisse faire passer les tétons
48 d'une échancrure 50 à la suivante, permettant d'amener ce dossier 38 dans les positions
successives 38A, 38B, 38C de la figure 19.
[0046] Dans cette version comme dans les précédentes, ainsi que l'illustrent les figures
21 et 22, on voit que l'encombrement du fauteuil replié reste faible malgré la présence
des accoudoirs fixes 36. Par ailleurs, l'espace ménagé entre le dossier 38, l'assise
5, et la traverse supérieure 8 du cadre restent toujours suffisants pour permettre
le maintien en place des coussins 22a et 22b fixés sur l'assise 5 et sur le dossier
38.
[0047] Dans la version des figures 23 à 25 qui concernent une table pliante, les deux longerons
horizontaux 46 du cadre 12 du bâti 2 entourent deux autres bâtis mobiles la, 1b, disposés
symétriquement à chaque extrémité du cadre et comportant chacun, outre les pieds 3a,
3b, des éléments d'assise 5a, 5b, constitués par des lattes parallèles comme pour
le bâti 1 de la figure 1. De son côté le cadre 12 du bâti 2 porte à chaque extrémité
une traverse supérieure 8 et une traverse inférieure 10 contre lesquelles viennent,
suivant des appuis contrariés, des épaulements 31, 32 formés par des décrochements
aux deux extrémités des longerons 9. Les bâtis la, 1b sont ainsi calés en position
de service. Dans la version considérée, le cadre 12 comporte une surface d'appui complémentaire
56 constituée par des lattes transversales qui sont situées dans le prolongement des
assises 5a, 5b.
[0048] On voit que la table pliante, ainsi constituée se présente comme un table ordinaire
lorsqu'elle est en position de service, et qu'elle occupe une fois pliée un volume
très réduit'comme le montre la figure 25.
[0049] En prévoyant des cadres 12 de longueur différente et en aménageant en conséquence
la longueur de l'assise centrale 56, il est possible de réaliser des tables de différentes
dimensions, tout en utilisant aux extrémités les mêmes bâtis 1a, 1b.
[0050] Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux réalisations décrites et que,
comme indiqué précédemment, on peut conférer en particulier des variantes de style
aux meubles pliants prévus par l'invention. Notamment le cadre 12, au lieu de présenter
un périmètre carré ou rectangulaire pourrait être aussi de forme arrondie ou ovale.
[0051] La réalisation des figures 26 à 30 concerne une chaise pliante et elle est donnée
à titre de variante possible à l'égard de la réalisation des figures 7 à 12.
[0052] Dans cette forme d'exécution, le bâti 1 ne porte qu'une partie 5a de l'assise 5,
l'autre bâti 2 portant une autre partie de cette assise (traverses 8a 8b).
[0053] De plus, le cadre évidé 12adu bâti 2 ménagé entre les longerons 6, les traverses
8a, 8b et un barreau 10a présentent une largeur telle relativement à l'écartement
des longerons 9 du bâti 1, qu'en position de service, le cadre 12a est emboîté à l'intérieur
de ces longerons 9, comme on le voit sur la figure 28. Les décrochements 13 des longerons
9 des chaises conformes aux figures 7 à 12 deviennent donc inutiles. Les autres parties
de la chaise sont analogues à celles des figures 7 à 12.
[0054] Dans cette version, les traverses 5a du bâtil 1 prennent appui sur des longerons
6 du bâti 2, de sorte que le contre-appui est particulièrement robuste.
1. Meuble pliant comportant une surface d'appui - ou assise - et quatre pieds et constitué
de deux sous-ensembles - ou bâtis - articulés l'un à l'autre, et portant chacun deux
pieds, caractérisé en ce que l'un au moins des bâtis porte une partie au moins de
l'assise, à laquelle sont attenants deux pieds orientés transversalement et en ce
que le second bâti comporte un cadre muni des deux autres pieds orientés transversalement
par rapport à lui, des moyens étant de plus prévus pour permettre des appuis mutuels
contrariés entre le cadre et l'assise, en position de service du meuble pour laquelle
il y a emboîtement des bâtis relativement au cadre avec mise en place corrélative
de l'assise.
2. Meuble pliant conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que les deux bâtis
présentent suivant un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation un profil sensiblement
en V, l'une des branches du V correspondant à l'assise, respectivement au cadre, et
l'autre branche aux pieds.
3. Meuble conforme à l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'axe
d'articulation des deux bâtis est disposé sensiblement au milieu du cadre de l'un
d'eux.
4. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens
permettant des appuis contrariés comprennent deux traverses opposées du cadre de l'un
des bâtis, contre lesquelles vient buter l'assise en position de service, l'une de
ces traverses étant placée au-dessous de l'assise et l'autre au-dessus.
5. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend
des moyens à frottement contrôlé qui tendent à s'opposer au pliage du meuble lorsque
celui-ci est en position de service.
6. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'un des
bâtis porte la majeure partie de l'assise alors que l'autre comprend un cadre évidé
dont les éléments de l'assise constituent des butées pour le premier en position de
service.
7. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le cadre
de l'un des bâtis est disposé autour de l'autre bâti en position de service.
8. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le cadre
de l'un des bâtis est entouré par une partie de l'autre bâti en position de service.
9. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'un des
bâtis comprend seulement l'assise et deux pieds, l'autre bâti comprenant seulement
le cadre et les deux autres pieds, de manière à constituer un tabouret.
10. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'un des
bâtis comprend seulement l'assise et deux pieds, l'autre bâti comportant un cadre
qui, d'un côté, porte deux pieds, et de l'autre, les montants d'un dossier s'étendant
en direction opposée de manière à constituer une chaise.
11. Meuble conforme à la revendication 10, caractérisé en ce que les montants du dossier
portent des accoudoirs articulés pouvant être rabattus le long de ces montants en
position repliée du siège.
12. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'un des
bâtis comprend seulement l'assise et deux pieds et en ce que l'autre bâti comporte
un cadre qui, d'un côté, porte deux pieds, et de l'autre, deux éléments de montants
prolongés par des accoudoirs qui s'étendent de façon sensiblement parallèle au cadre,
le cadre portant de plus un dossier articulé, des moyens étant de plus prévus pour
régler l'inclinaison du dossier de manière à constituer un fauteuil à dossier réglable.
13. Meuble conforme à la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens pour régler
l'inclinaison du dossier comprennent sur ce dernier un axe pivotant dans une boutonnière
de chaque élément de montant du bâti et un téton capable de pénétrer dans l'une des
échancrures échelonnées d'une crémaillère pratiquée dans l'épaisseur de cet élément
de montant.
14. Meuble à usage de siège conforme à l'une des revendications 10 à 13, caractérisé
en ce qu'en position repliée, un espace suffisant est réservé entre l'assise et le
dossier pour permettre le maintien des coussins.
15. Meuble conforme à l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le cadre
de l'un des bâtis entoure deux autres bâtis disposés symétriquement et comportant
chacun une assise et deux pieds, de manière à constituer une table pliante.
16. Meuble conforme à la revendication 15, caractérisé en ce que le cadre comporte
une surface d'appui complémentaire disposée entre les deux assises des bâtis articulés
portant les pieds, lorsque ceux-ci sont en position de service.